Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS
AU SECONDAIRE COLLEGIAL
Livret de l’Elève
TROISIEME ANNEE
PERIODE VI
Janvier 2017
1
SOMMAIRE Pages
Langue-communication Employer correctement les temps du récit (imparfait, passé simple) 23-24
Arrêt – bilan
Séquence 3: Produire les péripéties de la nouvelle
2
Séquence 4 : Produire le dénouement (la chute + la situation finale) de la nouvelle
Arrêt – bilan
SEQUENCE 0 :
Évaluer- Remédier-Consolider
3
Evaluer - Remédier - Consolider
Lecture
Document I
Les Parents
Les deux personnages sont sur scène assis dans leur fauteuil, et ils lisent chacun un journal.
LUI : Oh dis donc ! Ah dis donc c'est formidable ça !
ELLE : Quoi ?
LUI : Écoute : croisière en Égypte, vous remontez le Nil pendant 10 jours, soirées animées
par Aimable et son orchestre, forfait Paris-Paris pour 2 personnes du 10 au 20 avril,
11500 F, t'entend chérie ?
ELLE : Ouais ! 11 500 F c'est pas très cher.
LUI : Paraît qu'c'est magnifique la r'monter du Nil, hein.
ELLE : J'imagine.
LUI : Ca, ça f'rait vraiment de belles vacances…
ELLE : « Hum ».
LUI : … pour ma mère.
ELLE : Ah oui.
LUI : Hein, qu'c't'en dit, une croisière pour ma mère ?
ELLE : Très bien. En plus elle sait nager ta mère.
LUI : Bah elle ne va pas très fort en c'moment, ça lui f'rait du bien.
Comédie de Muriel Robin et Pierre Palmade
Document II Document III
JE RÊVE D'UN MONDE !!! Midelt le 20 Novembre 2016
Je rêve d'un monde,
d'un monde de rêve Chers Jamila et Ali
Où les rives si belles
Vous ne pouvez imaginer notre bonheur d’apprendre la
Que la mappe monde naissance de la petite Lamyae le 8 Octobre 2016 à Tours.
Intermédiaire et ronde
Ne peut parler d'elles ! En cette heureuse occasion, ma famille et moi tenons à
Hélas! le monde actuel vous présenter nos sincères vœux de bonheur, de santé et de
A la tête à l'envers prospérité. Puisse le nouveau bébé illuminer votre foyer et être
pour vous une intarissable source d’affection et d’amour.
Mais il nous attire
Même dans l'effroi
Amicalement
Qui ressemble en pire
Solène Fahd
4
Document IV
Mohamed CHOUKRI, jeune homme de 21 ans, ne sait ni lire ni écrire. Il décide un jour de s’inscrire à l’école.
Je vois les écoliers qui se précipitent vers les robinets. Ils se bousculent, gambadent (1).
Je m’imagine parmi eux. Hélas ! J’ai raté cette chance. Un homme entre, avec des
livres sous le bras, l’air hautain(2). Le directeur lui demande de me faire subir un
examen de calcul. Je le suis hors du bureau jusque dans une salle vide. Il me donne des
morceaux de craie et me dicte des nombres. Comme je ne sais pas transcrire ceux qui
portent des zéros au milieu, je me trompe dans les deux rangées de chiffres qu’il me
demande d’additionner. Je n’ai jamais effectué ce genre d’opération ailleurs que dans
ma tête. Il me dicte encore des nombres avec des zéros au milieu. C’est épuisant(3).
Quelques minutes plus tard, nous quittons la salle, cet instituteur ne m’inspire
suis né, des nouvelles de Tanger et tout ce que j’y faisais. Il me parle en espagnol et je
D’après le roman de Mohammed CHOUKRI, Le temps des erreurs, Editions du Seuil, 1994.
5
- Relis le document VI et réponds aux questions suivantes :
2. Complète le tableau suivant :
Nom de l’auteur Source Maison d’édition Date de publication
8. Relève la phrase montrant que le narrateur regrette de ne pas être à la place des écoliers :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
9. Propose un titre convenable au texte :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………...
10. Le narrateur a vingt et un ans (21) quand il vient pour s’inscrire à l’école. Que penses-tu de sa décision ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Langue- Communication
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
6
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
3. Remplace les compléments soulignés par les pronoms qui conviennent :
a. L’instituteur donne à Mohammed des morceaux de craie.
……………………………………………………………………………………………………………………..……………………
b. Nous revenons au bureau du directeur.
…………………………………………………………………………………………………..………………..……..…………………
4. Entoure la bonne réponse :
Le narrateur éprouve-t-il envers l’instituteur un sentiment :
de sympathie ? d’admiration ? de méfiance ? d’amour ?
5. Réécris les verbes entre parenthèses au temps indiqué :
a. La cloche (sonne……………..). (Passé simple)
b. Je (vois……….. (passé simple) les écoliers qui (se précipitent…………(imparfait) vers les robinets.
Oral
Je lis et je comprends :
Situation
Le narrateur (Mohamed) veut s’inscrire à l’école malgré son âge avancé (21 ans).
Avant d’accepter ou de refuser sa demande, le directeur s’entretient avec lui afin
d’avoir plus d’informations (sur famille, la cause de son retard, ses projets
d’avenir…).
Consigne : produis et joue le dialogue entre Mohamed et le directeur.
7
Langue et communication : La pronominalisation
Je lis et je comprends :
Un homme entre. Le directeur lui demande de me faire subir un examen de
calcul. Je le suis hors du bureau. Il me donne des morceaux de craie ...Le professeur
d’espagnol me demande des nouvelles de Tanger. J’en parlais avec enthousiasme
et je lui racontais tout ce que j’y faisais.
Je m’entraîne :
Mot en couleur Sa nature Ce qu’il remplace Sa fonction
……………………….. ……………………….. ……………………….. ………………………..
……………………….. ……………………….. ……………………….. ………………………..
……………………….. ……………………….. ……………………….. ………………………..
……………………….. ……………………….. ……………………….. …………………….….
……………………….. ……………………….. ……………………….. …………………….….
……………………….. ……………………….. ……………………….. ………………………..
……………………….. ……………………….. ……………………….. ………………………..
Je retiens :
Les pronoms personnels COD (le, la, les, l’, me, te, nous, vous) remplacent
1. un complément d’objet direct
Je le suis hors du bureau
Le narrateur regarde les élèves → il les regarde.
Les pronoms personnels COI (lui, leur, me, te, nous, vous) remplacent :
1. un complément d’objet indirect
Le directeur lui demande de me faire subir un examen de calcul
Le professeur d’espagnol me demande des nouvelles de Tanger
Le pronom « y » remplace :
1. le complément circonstanciel de lieu précédé par des prépositions. : (à, en, au, aux, sous,
sur, dans, etc.)
Je lui racontais tout ce que j’y faisais.
Kamal habite à Rabat → Kamal y habite
8
Lorsque le pronom « en » est un COD,
le participe passé ne s'accorde pas.
Exemple : J’ai vu des films policiers. → J’en ai vu.
Pronoms personnels COD Pronoms personnels COI En – Y
Rania lit la nouvelle. L’inspecteur parle à l’accusé Jalil va en France samedi
Rania la lit. L’inspecteur lui parle Jalil y va samedi.
Rania ne la lit pas. L’inspecteur ne lui parle pas Jalil n’y va pas samedi.
Lis-la ! Parle-lui ! Jalil peut y aller samedi.
Ne la lis pas ! Ne lui parle pas ! Jalil ne peut pas y aller
Rania peut la lire. Tu peux lui parler. samedi.
Rania ne peut pas la lire. Tu ne peux pas lui parler. Vas-y samedi !
N’y va pas samedi !
Double pronominalisation
Je m’entraîne :
1. Je complète le tableau ci-dessous à partir des phrases suivantes :
a. Le menuisier fabrique la table IL le fabrique.
b. Le détective parle avec le suspect du vol Il lui en parle.
c. L’enseignant(e) rend les copies aux apprenants L’enseignant(e) les leur rend.
d. Nadia achète beaucoup de cadeaux à sa maman Nadia lui en achète beaucoup.
e. Le serveur présente l’addition à la cliente Le serveur la lui présente.
Phrases Pronom personnel Sa fonction Complément qu’il remplace
A ……………………… ………………………… ………………………………………
B ………………………. ………………………… ……………………………………….
C ………………………. ………………………… ……………………………………….
D ……………………….. ………………………… ……………………………………….
E ..……………………… ………………………… …………………………………………
2. Réécris le paragraphe suivant de manière à éviter la répétition des mots soulignés et en utilisant
les pronoms qui conviennent :
Harry Potter vit avec ses proches : sa tante Pétunia et son oncle Vernon qui maltraitent Harry et disent à Harry
que ses parents sont morts. Harry attend une lettre qui ne doit pas tarder. Un jour, on reçoit une lettre : on invite
Harry à se présenter à l’école de magie. Mais, Vernon confisque la lettre à Harry pour empêcher Harry de devenir
sorcier.
9
Langue et communication :
Les propositions juxtaposées/coordonnées/subordonnées
Support :
10
Je retiens :
Une proposition : un ensemble de mots organisé autour d’un verbe conjugué
L’histoire est vraiment magnifique.
Une phrase simple : phrase construite autour d’un seul verbe conjugué donc une seule
proposition (proposition indépendante)
L’histoire est vraiment magnifique.
Une phrase complexe : phrase comportant deux verbes conjugués au minimum, donc deux
ou plusieurs propositions. Ces propositions peuvent être :
Juxtaposées : elles sont unis par un simple signe de ponctuation ((virgule, point-virgule, deux
points)
L’auteur est un jeune étudiant en droit ; il est passionné par la littérature.
Coordonnées : elles sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe.
les personnages sont bien décrits et la fin est sublime
Aide-mémoire :
Les conjonctions de coordination
11
Je m’entraîne :
12
Subordination
Juxtaposition
Coordination
Phrases
5. Consignes :
a. Lis le texte encadre les phrases simples et souligne les phrases complexes
b. Complète le tableau ci-dessous :
Quand je suis sorti de chez moi, j’ai rencontré une vielle femme. Elle avait des habits qui étaient
déchirés. Son regard m’a bouleversé. J’ai cru que j’allais tomber. Elle m’a parlé d’une voix très forte pour que
je puisse bien l’entendre : « Si vous me montrez le chemin que je recherche, vous apprendrez de bonnes
nouvelles ».
Phrase complexe
Proposition principale Proposition subordonnée
13
Langue et communication :
Raconter en utilisant les indicateurs de temps
Support
Je retiens :
Les connecteurs temporels permettent d’organiser un récit et situent les actions dans le
temps de manière à indiquer :
un moment précis ;
une succession ;
un événement brusque ;
une simultanéité ;
une durée.
NB. Les connecteurs temporels peuvent aussi exprimer la fréquence d’une action par : souvent,
parfois, quelques fois, rarement, … .
14
Je m’entraîne :
1. Complète ce texte par les indicateurs suivants (enfin, puis, ensuite, le weekend dernier, quand)
………………………….., Adam entreprit de partir en randonnée avec ses copains à la forêt voisine. ………….. ils sont
arrivés, ils ont……………….fait un peu de jogging. ……………, quelques échauffements pour éviter les courbatures.
……………………., ils se sont lancés dans la forêt pour une randonnée tant convoitée.
2. Ahmed t’écrit ce qui est arrivé à votre camarade Farid dans un texte en désordre. Remets ce texte en
ordre en t’aidant des indicateurs de temps.
Mardi dernier, il est arrivé une drôle d'histoire à Farid quand il partait à l'école.
Tout a commencé lorsqu'il est sorti de chez lui, en retard comme d'habitude.
D'abord, il a croisé deux fillettes qui ont ri à s'en rouler par terre en le regardant.
15
Séquence I :
Préparer le projet
16
Oral : Négocier le projet
Je lis et je comprends
Je lis et je comprends :
1- a) Je propose, avec mon camarade, les caractéristiques que doit posséder la nouvelle
policière ;
b) Je discute avec mes camarades ces propositions.
2- a) Je propose, avec mon camarade, les règles du concours ;
b) Je discute avec mes camarades ces règles.
Je retiens :
Règles à respecter :
Je construis, avec mes camarades, un ensemble de règles du concours comme par exemple :
- Format : A 4.
- Date limite pour le dépôt de la production (version papier et/ou numérique) : le……………………..
17
Lecture : Richard Rider en Ecosse
Je découvre et je comprends :
1. Je complète le tableau suivant :
Personnages Lieu Temps Événement principal
18
a. Au début, Richard a reçu un SMS où on l’invite à un : mariage - festival -concert ?
b. Sur la place, un homme est : volé - kidnappé – tué ?
c. Richard interroge : un vagabond - une passante - un policier ?
d. Sur le lieu du crime, Richard découvre : un pistolet - un couteau - une matraque ?
c. Le SMS du médecin légiste informe Richard de la découverte : des empreintes - de
l’insigne - du sang ?
d. Le coupable c’est : le vagabond - Georges - le commissaire ?
e. Le coupable s’est : rendu - évadé - suicidé ?
Je retiens :
Je souligne les indicateurs de temps et je dégage la structure narrative :
Je m’exerce :
J’associe chaque étape dans la structure de la nouvelle à la partie qui lui convient pour
reconstituer la nouvelle intitulée le remords :
Étapes Parties de la nouvelle
Situation initiale Soudain, le père, dont l’attention fut attirée par le
bruit du grattage, se retourna et devint furieux. Il prit
la main de l’enfant et la frappa plusieurs fois, ne réalisa
pas qu’il utilisait une torsion.
Elément perturbateur Il revint à la maison, s’avança vers la voiture et se
mit à la botter pour déverser les remords qui le
rongeaient. Essoufflé, il s’assit devant la Renault vert-
bouteille et eut la curiosité de regarder les égratignures
causées par son fils. En s’approchant plus, il trouva
que l’enfant avait écrit : « Je t’aime papa ».
Péripéties Le jour suivant, le malheureux père se suicida.
19
maison. Son fils Chahid, âgé de six ans, qui jouait à
côté prit un caillou et se mit à gratter innocemment
des lignes sur la porte arrière de la belle Renault
couleur vert-bouteille.
Chute À l’hôpital, l’enfant perdit tous ses doigts à cause
des multiples fractures laissées par les coups reçus.
Lorsque le petit Chahid vit son père qui avait des yeux
bouffis de douleur et de larmes, il lui demanda
naïvement :
- Papa, quand est-ce que mes doigts vont pousser ?
Hicham était tellement choqué qu’il resta sans voix.
Je m’évalue :
Je lis la nouvelle, je délimite ses différentes parties et je compète le tableau ci-dessous :
Alfred et Susanne sont maintenant mariés depuis trois ans. Avant cet heureux événement,
Alfred était un jeune homme dont rien en lui on ne pouvait être qualifié de beau ou de
charmant car la nature ne l'avait jusqu'alors pas vraiment gâté, physiquement bien sûr mais
aussi mentalement. En effet ce dernier faisait partie de ces gens qui ne possèdent aucune
richesse intérieure ou extérieure. Il rêvait de devenir célèbre comme ces gens qu'il voyait tous
les jours à la télévision. Car comme eux, il voulait qu'on le remarque, qu'on lui donne de
l'amour, sentiment qu'il n'avait jamais reçu de la part de ses semblables. Un jour, il rencontra
Susanne, une jolie jeune femme, qui pratiquait le métier de top model dans l’agence la plus
renommée de Californie. Cet amour était réciproque car Susanne avait trouvé en lui des
qualités insoupçonnées.
En effet, ce dernier se montrait plus attentif envers les autres que n'importe quel
homme. Trop peut-être. Alfred fut dès lors plus qu’heureux : il recevait d'une femme ce que
personne ne lui avait jamais donné. Hélas ! cela ne dura pas longtemps car il voulait non être
aimé par une femme, mais par le monde entier. Susanne supportait tant bien que mal cet
homme qu'elle ne reconnaissait plus, mais deux ans plus tard, elle craqua et demanda le
divorce.
Un soir, Alfred anxieux, ne pouvant dormir, se leva et s'installa devant la télévision. Le
présentateur du journal télévisé faisait un point sur un drame qui s'était passé la veille : un
homme avait tué toute sa famille avant de se donner la mort. Il eut alors une idée: la vie ne lui
réserverait plus de surprises. On ne le connaissait pour rien de bien mais on le connaîtrait pour
sa cruauté. Il alla alors chez son ex-femme qui lui avait laissé un double des clefs. Il alla dans sa
chambre et l'étouffa en silence. Cette dernière mourut dans son sommeil immédiatement.
C'était un crime parfait. Préférant la savoir morte qu’avec une autre personne, il appela la
20
police, en ayant pris soin avant de déposer une rose à côté d'elle. Il nota dans son carnet ses
moindres faits et gestes: s'il devait aller ne prison, il irait le plus vite possible.
Le mari avoua son crime, mais le médecin légiste examina la victime et révéla que ce corps
ne relevait ni d’un meurtre, ni d’un assassinat ; il ne put expliquer cette situation. La jolie
demoiselle était morte naturellement, deux heures avant la tentative de son ancien époux.
Alfred ne put être mis en état d’arrestation.
Élément …………………………………………………………………………………………
perturbateur
Péripéties …………………………………………………………………………………………
21
Langue-Communication : Les temps du récit (imparfait, passé simple)
Support :
Comme chaque soir, je rentrais à pied chez moi quand soudain une chose
inimaginable se produisit : un avion se posa à quelques mètres de moi. Des hommes
tels des ours monstrueux envahirent le centre-ville en une demi-heure. Ils étaient
étranges, portaient des combinaisons d’extraterrestres et parlaient une langue
incompréhensible. Mon cœur battait à tout rompre. Ils s’approchèrent de moi, me
regardèrent et je restai figé d’angoisse. Je pus percevoir leur odeur puante. A un
certain moment, ils s’arrêtèrent, firent demi-tour et se précipitèrent dans l’avion
qui disparut dans le ciel. Terrifié, je courus comme une flèche. Mes frères se
moquaient de moi lorsque je racontais à ma mère cet événement surnaturel.
J’observe et Je comprends :
1. Je relève les verbes et les classe dans le tableau suivant selon les couleurs :
Verbes
Temps
Mode
2. Je précise le temps et le mode des verbes.
Je retiens :
1. Je justifie l’emploi des temps temps du récit
Temps Valeurs Exemples
l’avion disparut dans le ciel
un avion se posa
Soudain, une chose inimaginable se produisit
Passé simple Des hommes tels des ours monstrueux envahirent le centre-ville en
une demi-heure.
ils s’arrêtèrent, firent volte-face et se précipitèrent dans l’avion.
Ils étaient étranges, portaient des combinaisons d’extraterrestres et
parlaient une langue incompréhensible
Imparfait Comme chaque soir, je rentrais à pied chez moi
Mon cœur battait à tout rompre
Mes frères se moquaient de moi lorsque je racontais à ma mère cet
événement surnaturel.
Je m’entraîne :
1. Je complète le tableau en mettant une croix dans la bonne case :
22
Valeurs
Action soudaine
Temp
Action en cours
Action achevée
Succession des
Durée limitée
Phrases s
Simultanéité
Action brève
événements
Description
verbal
Habitude
La COP22 se tint à Marrakech en 2016.
La nature était splendide, la rivière coulait
en silence.
Le roi Hassan II mourut en 1999.
Chaque soir, il lisait un livre.
La construction du lycée dura deux ans.
Le garçon entra à la maison, posa son
cartable, et sortit jouer avec ses amis.
Maman préparait le dîner pendant que
Je faisais mes exercices.
Salim était à l’hôtel quand tout explosa.
Mon père lisait le journal.
Tous les jours, l’inspecteur Fadel allait à son bureau à pied puisqu’ il habitait près du commissariat où il
travaillait. Mais ce lundi, il décida de changer de programme. Il entra dans un café et prit une table à côté
d’une fenêtre. Il mit ses lunettes, ouvrit le journal et commença à lire la rubrique des sports. Tout à coup, ses
yeux s’orientèrent vers un article. Il contenait la photo de son grand ami Marbouh, un footballeur bien
connu. Fadel y apprit aussi la nouvelle de sa mort, très suspecte. Il pleurait à chaudes larmes pendant qu’il se
dirigeait vers son bureau.
3. J’écris un petit récit où j’emploies le passé simple et l’imparfait en respectant les valeurs étudiées pour
chaque temps.
Je m’évalue :
23
Langue-Communication : le champ lexical du genre policier
Support :
C’était le soir du 21 Décembre 2000. Notre détective privé Richard Rider est un jeune
homme d’une vingtaine d’années. Il venait de recevoir un SMS où on l’invitait à assister au
festival du Lock Ness. Comme il avait besoin de vacances, il accepta avec plaisir. Il arriva sur
la place où il y avait de l’animation.
Après le concert, Richard entendit une dame hurler. Il se retourna et trouva un homme
en costume-cravate avec du sang par terre et sur le mur derrière lui.
Quelques instants plus tard, la police arriva ainsi que les pompiers. Richard eut le temps
d’examiner le corps. La victime, Rodolphe Gérard, était un homme d’affaires de 50 ans. Le
médecin légiste affirma qu’il avait subi un choc au niveau de la tête. Les policiers
interrogèrent les spectateurs. Un vieux vagabond s’enfuit mais les policiers ne le
rattrapèrent pas. En revanche, Richard qui était plus jeune le rattrapa le suspect et
l’interrogea. Il remarqua rapidement que ce n’était pas le meurtrier. En revenant, il se fit
interpeller par un policier. Ce dernier lui demanda s’il avait réussi à rattraper le vagabond.
Richard répondit que non. Puis il dit qu’il était détective privé. Il lui demanda où étaient
passés sa matraque et son insigne. Le policier lui répondit qu’il les avait oubliés au
commissariat. Richard revint à l’hôtel pour réfléchir à son enquête. Il se dit que le meurtre
avait été commis pour une question d’argent. Il alla au commissariat où il entendit qu’un
policier avait perdu sa plaque de police et sa matraque. Puis il revint sur la scène du crime.
Il y remarqua, dans un coin, un bout de tissu enroulé autour d’un objet. Il le déroula et
découvrit une matraque.
À ce moment-là, il reçut un SMS du médecin légiste, lui disant qu’il avait trouvé un
insigne. Il appela le centre de police pour expliquer que le coupable était le policier nommé
Georges. Le commissaire lui dit que le policier était parti en vacances en Australie et qu’ils
ne pouvaient pas le poursuivre.
J’observe et Je comprends :
1. Je relève et classe les mots soulignés dans le tableau suivant :
Je retiens :
24
Je m’entraîne :
2. Je remplis le tableau des mots croisés par les termes qui correspondent aux définitions données.
Règle du jeu : ne remplir que les carreaux en couleurs et en fonction des définitions dont les numéros sont
désignés :
1 2
4 5 6
7 8 9
10
11 12
13
14 15
16
17
18
19
25
10: questions posées par les policiers au suspect
11: synonyme d'assassinat
16: personne qui aide le malfaiteur
18: portrait du malfaiteur réalisé avec des témoignages
Je réinvestis et je me prépare :
Je rédige un texte comportant le lexique relatif au genre policier pour me préparer à la production écrite :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
26
Langue-Communication : Exprimer son point de vue
Support :
À la sortie du cinéma, Sanae, Mehdi et Hiba rencontrent leur ami Achraf.
Mehdi : Je ne suis pas d’accord avec toi, je vois que l’idée n’est pas nouvelle.
Hiba : Personnellement, j’ai bien aimé ce film ! je pense que les acteurs
sont formidables et les décors magnifiques.
Sanae : Tu as raison Hiba ! je crois que même le scénario est très bien
écrit.
J’écoute et Je comprends :
1. Je complète le tableau suivant :
Qui Où Quoi Acte de parole (ce que fait
celui qui parle)
2. Je souligne les répliques où l’on exprime une opinion puis je les classe dans le tableau suivant et
j’encadre les moyens utilisés :
Je retiens :
Pour exprimer son point de vue vis-à-vis d'une personne, d’un sujet d'un fait, on utilise :
- Des………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
- Des ………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Le point de vue exprimé peut-être …………………………ou………………………………
Je m’entraîne :
1. J’exprime mon point de vue face à chacune des situations représentées par les images suivantes :
27
Fumer Travailler en groupe Trop regarder la télé
Je m’évalue :
Je trouve les situations qui correspondent aux énoncés suivants :
a. Je vois que ta réaction violente envers tes camarades de classe est inacceptable.
b. Je ne partage pas ton point de vue, les tableaux de ce peintre sont médiocres.
c. Je suis d’accord avec toi, les téléphones portables font perdre beaucoup de temps aux
enfants.
28
Écrit : rédiger un synopsis (à partir d’un court métrage)
Support :
Pour réussir la production de ta nouvelle, tu as besoin d’un petit
résumé qu’on appelle synopsis. Rédige- en un.
Je lis et je comprends :
1. Je regarde le court métrage et je complète avec mon camarade le tableau suivant :
Je retiens
Pour rédiger mon synopsis, je dois :
- utiliser les informations relevées dans le tableau ci-dessus ;
- respecter la structure narrative ;
- faire attention à la concision du synopsis ;
- employer les temps de la narration.
Je m’entraîne :
- Avec un autre camarade, nous rédigeons le synopsis à partir du court métrage que nous avons visualisé.
Je m’évalue et j’évalue :
Je m’évalue et j’évalue les productions de mes camarades à l’aide de la grille suivante :
Critères oui non
Respect des informations du tableau
Respect de la structure
Respect de la concision (brièveté)
Emploi des temps de narration
Je réinvestis :
- Avec mon groupe, nous rédigeons un synopsis pour notre nouvelle sur le modèle du synopsis élaboré
pour la nouvelle de la classe.
29
30
Lecture : La tête de Napoléon
(Nouvelle policière) de Chantal Masse, 2016
Par une belle matinée du mois d’avril…
Par une belle matinée du mois d’avril, dans La Roche-Sur-Yon, petite ville du
Centre-Ouest de France, le commissaire Alex, un homme trapu approchant la
soixantaine, cheveux grisonnants, célibataire, vêtu d’un vieux manteau de toile gris
clair, prenait comme d’habitude son petit déjeuner au Café De La Poste. Il était
tellement plongé dans son journal qu’on ne pouvait voir que sa main droite qu’il
tendait de temps en temps pour siroter son capuccino. Il éprouvait un plaisir
particulier à lire la rubrique « Fait divers » avant de rejoindre son bureau. Ce n’est
pas parce qu’il était curieux d’être au courant des derniers meurtres, vols,
cambriolages et autres délits mais parce qu’il se livrait à un jeu d’hypothèses sur les
mobiles des méfaits commis et sur le mode opératoire des coupables.
J’observe et je comprends :
1. Les composants du document sont :………………………………………………………………………………
31
4. Je complète le tableau suivant :
Temps Lieu Le personnage
1. Traits physiques :
-
-
2. Traits de personnalité :
-
-
Je retiens :
Caractéristiques essentielles de …………………………………………………………
la situation initiale ………………………………………………………..
……………………………………………………....
Je m’exerce :
1. - Je lis les situations initiales de 2 ou 3 nouvelles
- Je relève leurs caractéristiques essentielles
- Je compare entre les situations initiales et les situations finales
Je m’évalue :
1. Je lis, je comprends :
Lundi 5 janvier au matin, les cours reprenaient au collège Paul Langevin après 15
jours de vacances bien méritées. Comme à chaque rentrée, les élèves traînaient
pour aller en cours et avaient encore la tête ailleurs. Mme Chrétien, professeur de
français, attendait les 4ème F pour se rendre comme tous les lundis au CDI. Arrivés,
l’aide documentaliste Virginie leur annonça que Mme Cosnuau n’était pas encore là.
Déçus, ils repartirent travailler en classe et reportèrent leur heure au mardi… Même
histoire le lendemain, toujours pas de documentaliste !
Jeff, un des élèves de la classe, se préoccupa beaucoup de l’histoire de l’absence
étrange de Mme Cosnuau … Il interrogea alors tous les responsables de
l’établissement sans obtenir aucune information.
32
Temps Lieu Evénement
33
Langue-communication : Caractériser par la subordonnée relative
Support
J’observe :
1. Je complète le tableau suivant :
Nature du document Les éléments qui le composent
-
-
Je comprends :
1. Je complète le tableau suivant :
Qui parle À qui De quoi
34
Je retiens :
Pronom relatif fonction Mot remplacé Rôle de la relative
simple
Qui …………………… ……………………………… ……………………………………
Que …………………… ……………………………… …………………………………..
Où …………………… ……………………………… …………………………………..
Dont …………………… ……………………………… ……………………………………
Je m’entraîne :
1. Je souligne la subordonnée relative et j’encadre l’antécédent :
- Le détective qui porte un manteau gris enquête sur le crime.
- Les preuves que l’inspecteur a réunies sont insuffisantes pour faire avancer l’enquête.
- L’accusé se trouve dans le commissariat où il a été convoqué.
- L’élève dont tu parles a quitté le collège.
2. Je relie les deux propositions par le pronom relatif simple qui convient :
- Je me trouve dans la ville. La ville est vide.
- Je me souviens du voyage. Le voyage me marque toujours.
- Il a mis ses affaires dans le cartable. Le cartable est déchiré.
3. Je souligne les subordonnées relatives qui caractérisent mieux :
Principales Subordonnées
-Mon ami Omar m’a donné qui sont blanches.
des billes qui sont blanches et usées.
-J’ai rencontré un homme dont le visage est ovale.
dont le visage est ovale et plein de cicatrices.
-Mon oncle a loué une où il se sent mieux avec sa famille. »
maison où il se sent mieux avec sa famille et où il n’a besoin de rien.
4. Je trouve l’énoncé correspondant à la situation de communication :
Situation de communication Enoncé correspondant
- Slimane décrit le portable qu’il vient ………………………………………………………………
d’acheter à son ami Abdelali. ………………………………………………………………
- Une élève décrit son collège à sa ………………………………………………………………
correspondante. ………………………………………………………………
- Un témoin décrit un voleur recherché. ………………………………………………………………
……………………………………………………………
35
Je m’évalue / J’évalue à l’aide de cette grille :
Critères oui non
J’ai respecté la situation de communication
J’ai utilisé correctement le pronom relatif
J’ai construit correctement la relative
J’ai bien caractérisé (décrit)
Je me prépare :
1. Je fais les exercices qui me sont donnés et je cherche sur des sites indiqués.
J’observe :
J’entoure la bonne réponse.
Ce document est : une BD une poésie une lettre
Je comprends :
1- Je lis la vignette et je complète le tableau :
2. Je souligne les mots qui servent à comparer et j’entoure les mots qui indiquent les
caractéristiques sur lesquelles porte la comparaison.
3. Je formule la règle du fonctionnement des expressions de la comparaison.
36
Je retiens :
Pour exprimer la comparaison, on peut utiliser :
Les comparatifs
Avec un nom plus de (supériorité)
Je consomme autant de légumes que de poissons (égalité)
moins de(infériorité)
Avec un verbe plus que (supériorité)
Il travaille autant que sa femme (égalité)
moins que (infériorité)
Avec un adjectif Le train est plus rapide que la moto. (supériorité)
Le train est aussi rapide que la voiture. (égalité)
Le train est moins rapide que l’avion. (infériorité)
Avec un adverbe plus (supériorité)
Je cours aussi vite que toi. (égalité)
Moins (infériorité)
NB. Le comparatif de l’adjectif bon est meilleur. Ex: Ahmed est meilleur que son frère Ali.
Le comparatif de l’adverbe bien est mieux (invariable) Ex : Ahmed conduit mieux que sa femme.
Le comparatif de mauvais est pire
Ex : Ce travail est pire que celui de l’an dernier.
Attention ! on ne dit jamais plus pire
BIEN: Le mieux
Je m’entraîne
Activité 1:
J’exprime la comparaison dans les phrases suivantes en prenant en compte les degrés donnés :
(infériorité, supériorité, égalité)
1. Cet ordinateur coûte (+ cher)………….. l’autre.
2. Laurent est (- fort)………..toi en maths.
3. L’idée de Zineb (-intéressante)……la tienne.
4. Ce film est (+ mieux) ……….celui d’hier.
5. Il (travaille +) ……….son frère.
6. Il y a (- monde)…………..l'autre jour.
8. Tu as obtenu (+ mieux/note) ………..l’an dernier.
9. Réda prononce (+ bien/le français)……….Sanae.
37
Activité 2
En mourant, un poète a écrit les vers suivants sur les superlatifs de la vie, mais il est mort avant de terminer
son poème, tu complètes par d’autres vers pour exaucer le dernier désir de ce pauvre poète.
Je m’évalue :
J’écris un texte pour comparer la vie d’autrefois à celle d’aujourd’hui.
J’utilise des comparatifs et des superlatifs.
38
Oral : Caractériser pour créer une impression
Support 1
J’observe :
1. Je complète le tableau :
Nature du document Les éléments qui le composent
-
-
Je comprends :
1. Je complète le tableau :
Qui a un problème ? Son problème Solution
39
Visage
Yeux
Main
Geste de la main
J’évalue :
1. Je complète le tableau pour évaluer les productions orales de mes camarades :
Critères Oui Non
Description des éléments retenus
Utilisation correcte des moyens
Création d’une impression
Voix claire et audible
Je réinvestis :
Je participe à la campagne sur Facebook sous le thème « venez découvrir ma ville, ma région » :
a- je choisis et décris un lieu de mon choix ;
b- je crée une impression.
Je m’évalue :
Critères Oui Non
J’ai décrit un lieu
J’ai utilisé correctement des moyens
J’ai créé une impression
40
L’ELEMENT PERTURBATEUR
Mais, subitement, la sonnerie de son téléphone portable l’arracha à ce plaisir matinal. Sans
même chercher à savoir qui l’appelait, il s’engagea dans la conversation.
L’agent Masson, son adjoint, paniqué et bégayant, venait de l’appeler pour lui demander de
venir voir quelque chose d’horrible sur la place Napoléon. Il siffla son café, paya le serveur et se
blottit dans sa vieille voiture qu’il enclencha sur une allure de film. Quelques minutes plus tard, il
était déjà sur la scène du crime.
Les cris d’un enfant ayant fait la découverte avaient ameuté plusieurs passants. Ceux-ci se
regroupaient autour de la statue de Napoléon, dressée au milieu de la place et montraient du
doigt en commentant. Le commissaire n’eut pas besoin de les pousser pour la voir.
- Ah, ce n’est que cela ? Une tête posée sur les genoux de la statue ! Certainement une banale
blague d’étudiants qui souhaitent faire parler d’eux en déposant là une tronche de mannequin!
Leur coup est bien réussi ! se disait Alex.
J’observe :
1. Je dégage les éléments qui composent le document :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Je comprends :
1. Je mets une croix (x) dans la bonne case :
Information Vrai faux
- Alex est appelé par une femme.
- Il se déplace en voiture au lieu du crime.
- Le lieu s’appelle la place de la poste.
- Il découvre un cadavre.
41
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
3. Je complète le tableau :
Mots soulignés dans le texte Leur nature Leur sens
- - -
- - -
Je retiens :
Aspect de Circonstances de : Effet de rupture
soudaineté temps lieu manière avec le calme initial
Je réinvestis :
1. Je lis les éléments perturbateurs de 2 ou 3 nouvelles à lire et je compare avec l’élément perturbateur de la
nouvelle à l’étude.
42
Langue- communication : Enrichir un événement/ une action à l’aide des
circonstances (Lieu, temps, manière)
Support
J’observe :
1. Je dégage le genre du texte : ………………………………………………………………………………..
Je comprends :
1. Je complète le tableau :
Qui écrit ? A qui ? Quoi ? Pourquoi ?
2. Je complète le tableau :
Mots en couleur Fonctions Le mot interrogatif correspondant à chaque circonstance
- - -
- - -
3. Je complète le tableau :
La circonstance L’expression qui lui correspond
Lieu
Temps
Manière
Je retiens :
43
Je m’entraîne :
J’évalue/je m’évalue:
1. J’écoute les dialogues produits et j’évalue à l’aide de cette grille :
critères oui non
J’ai respecté la situation de communication
J’ai utilisé correctement la circonstance du temps
J’ai utilisé correctement la circonstance du lieu
J’ai utilisé correctement la circonstance de la manière
Je me prépare :
1. Je fais les exercices proposés sur des textes courts pour me préparer à la production écrite
44
Oral : produire une histoire courte
Support : Le crime de l’été (document audio)
Je comprends :
1ère écoute :
1. J’écoute activement le document audio puis choisis la bonne réponse :
a. l’histoire se passe :
- le 17 janvier
- le 17 juin
- le 17 juillet
b. Cette histoire se déroule dans la région de :
- Sidi Bennour
- Sidi Slimane
- Sidi Kacem
c. l’ami du narrateur s’appelle :
- Hakim
- Hafid
- Hatim
2ème écoute :
2. Je coche la bonne réponse :
vrai faux On ne sait pas
Le narrateur est allé rendre visite à sa grand- mère
Il est revenu vers midi
Il a demandé au voisin s’il avait vu Hafid
Hafid attendait des amis
Hafid a soixante ans
Hafid avait du sang caillé sur la joue
Le voisin a vu Hafid quitter la maison
Hafid était allongé dans la cuisine
Le narrateur a appelé la police
J’évalue/ Je m’évalue :
1. J’évalue les productions de mes camarades à l’aide de la grille ci-dessous :
Critères Oui Non
Il y a une situation initiale
Il y a des circonstances (lieu, temps, manière)
Il y a un élément perturbateur
Tous les membres du groupe ont pris la parole
Il y a une cohérence dans l’histoire
Les voix sont claires et audibles
45
Écrit : Rédiger la situation initiale et l’élément perturbateur
Sujet
A cette étape de ton projet, tu dois produire une situation
initiale et un élément perturbateur pour ta nouvelle.
Élabore les canevas de ces deux parties puis rédige le texte
qui leur correspond.
1ère heure :
Je comprends :
A. Situation initiale :
1. J’observe et je complète la carte mentale suivante :
Je développe :
2. J’enrichis le canevas de la situation initiale par des informations sur :
- le personnage : ………………………………………………………………………………………………………..
- le lieu : …………………………………………………………………………………………………………………….
- le temps : ………………………………………………………………………………………………………………….
Je comprends et je développe :
B. Elément perturbateur :
Je rédige :
1. Je rédige la situation initiale :
…………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………
2. Je rédige l’élément perturbateur
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
46
J’évalue / je m’évalue :
Critères Oui Non
Mon récit comporte une situation initiale
Cette situation initiale présente : le temps, le lieu et le personnage principal
J’utilise l’imparfait
J’emploie la circonstance de temps
J’utilise un indicateur de lieu
47
Lecture : À la recherche du coupable
48
_ C’est un bras d’homme, commissaire !
Une chance sur deux ! Mais ce membre appartiendrait-il au même cadavre que la
tête ? Ou encore à un autre corps ?
Il réfléchit pendant quelques instants et conclut que seule une analyse ADN(28) le
déterminerait. Il enveloppa soigneusement la pièce à conviction et la déposa dans
le camion réfrigérant afin de la conserver pour les examens.
_ Ouch ! C’est lourd, un bras !gémit-il29) pour détendre un peu l’atmosphère
tendue.(30)
Il ne savait plus trop à quoi s’en tenir. Il avait l’impression de se trouver au milieu
d’une ruche(31). Tous s’affairaient autour de lui et cherchaient des indices, des
empreintes, et bien sûr, les autres parties des corps. Lui, il étudierait tout au
calme dans son bureau grâce à tous les résultats et aux photos.
Pour l’instant, il allait tenter d’identifier les victimes et de trouver des témoins.
Car il devait bien y en avoir. La place Napoléon était très fréquentée depuis sa
rénovation, de jour comme de nuit, même si la fraîcheur inhabituelle de la saison
engageait plutôt à rester chez soi. Mais pourquoi les membres sont-ils tournés
vers l’église ? Est-ce un signe ? Que veut nous montrer le meurtrier ?
Le voilà qui parlait tout seul, à cause de cette idée qui venait de lui traverser
l’esprit.
Y avait-il autre chose dans ce monument, un indice. Il en scruta(32)
minutieusement la façade et les tours de loin, sans rien remarquer. Il avança
doucement. Il comptait ses pas, évaluait la distance, regardait le sol, les arbres, la
route, prenait des clichés. Enfin il arriva au bas des marches.
Là, je veux un prélèvement !(33)
Il interpella un de ses hommes et lui montra une sorte de sable dans l’un des
interstices(34) de la pierre.
_ Il est vrai que échantillon n’apportera rien à l’enquête mais je ne dois quand
même pas le laisser passer.
_ Là !
Au lieu de s’arrêter, le policier monta jusqu’au parvis au pas de course en
montrant un pilier.
_ Un doigt !
Le commissaire se précipita. Ce pouce, attaché par une ficelle, était lui aussi
tourné vers la porte de l’édifice religieux. Et à qui appartenait-il ? Il n’osait pas
chercher la réponse. Il eut l’impression de faire un cauchemar(35), de jouer dans
un mauvais film sans en être vraiment conscient.
_ Cette église a forcément une signification dans ces meurtres, mais laquelle ?
Le détective se gratta(36) le front comme si ce geste allait lui donner la solution. Il
espérait seulement ne pas devoir reconstituer un puzzle(37) de corps.
Je comprends
49
2. Je complète le tableau suivant :
Informations vrai faux On ne sait pas
La ville où se déroulent ces événements s’appelle Masson.
Alex est un homme brun
Alex éprouve de la peur et de la surprise
Le commissaire est tout à fait sûr qu’il s’agit d’une affaire de
famille
3. Je complète le tableau suivant :
Informations vrai faux Justification
- Alex a failli tomber de l’échelle car il ne voyait pas bien
- La tête et le bras retrouvés près de la place appartiennent
à la même personne.
- Le deuxième bras montre l’église.
- Le bras de la femme se trouvait dans le parc.
4. Je souligne dans le texte tous les mots et phrases qui décrivent les sentiments du commissaire.
Je retiens
Je complète le tableau
Caractéristiques des péripéties
Temps verbal dominant Indicateurs Effet sur le personnage Effet sur le lecteur
Je m’entraîne
1. Je complète le tableau suivant
Péripétie 1 Péripétie 2
2. Je remets en ordre les éléments suivants en les numérotant pour reconstituer les péripéties du texte.
On découvre le bras d’une femme montrant l’église au bout de la place.
Le commissaire dresse un portrait-robot de la victime et le publie dans la presse.
On découvre un deuxième bras, mais cette fois-ci d’un homme, dans le bassin, le doigt vers l’église.
Alex recourt à l’analyse ADN pour découvrir les identités des victimes.
Le policier trouve un doigt
Le commissaire s’aperçoit que la tête est bel et bien humaine et masculine.
Alex envoie les parties trouvées au médecin légiste.
Je réinvestis :
Lui se tenait depuis un moment déjà au coin de la rue, sautillait sur place, se frottait les mains
l'une contre l'autre et soufflait dessus pour se réchauffer, manifestement incapable de contenir sa
colère plus le temps passait. C'est alors qu'elle apparut, côté nord cette fois, en courant car elle
devait savoir qu'elle était en retard et qu'il en serait pour le moins fâché. Ils se parlèrent sur un ton
vif pendant deux à trois minutes tout au plus. Elle lui remit quelque chose de la taille d'une lettre
50
épaisse, puis tourna les talons et repartit en courant par où elle était venue. Il fourra l'objet en
question dans la poche sans y jeter le moindre coup d’œil, traversa la rue d'un pas rapide et sortit
de son champ de vision. Le lendemain la même scène se répéta, sauf que, cette fois ci, elle apparut
côté sud et qu'elle était là avant lui. Le troisième jour elle apparut côté ouest et ils atteignirent le
coin de la rue en même temps. Ce qui se produisit le dernier jour était complètement imprévu.
(……).La jeune femme apparut en titubant côté est, sans chapeau de pluie, les cheveux plaqués sur
la tête, le visage livide. Dès qu'elle fut en face de l'homme, elle l'invectiva. Il la gifla avec force du
plat de la main. Elle s'affaissa et resta inerte à même le sol. Il se pencha, la toucha, leva la main, la
regarda avec stupeur, puis se redressa précipitamment et pris ses jambes à son cou. (…)
SyDahirou
2) a) Tu soulignes les indicateurs de temps exprimant une date ( comme aujourd’hui, …).
b) En t’aidant de ces indicateurs et de ceux des points cardinaux, tu divises le texte en péripéties.
c) Tu places ces péripéties sur l’axe du temps :
51
Langue- communication : Exprimer la cause et la conséquence
Support
Je lis et je comprends :
1. Je dégage le genre de document :………………………………………..
2. Je complète le tableau suivant :
Qui parle ? À qui ? Où ? De quoi ?
Je retiens :
Je complète le tableau suivant :
Cause Conséquence
52
Aide-mémoire :
La cause et la conséquence sont toujours liées
Exemple : Ce chauffard roulait vite. Il a eu un accident.
La cause la conséquence
Ce chauffard roulait vite alors il a eu un accident.
Ce chauffard a eu un accident car il roulait vite.
Je m’entraîne :
1. Je coche la bonne réponse
Phrases Cause conséquence
Le père a félicité son fils parce qu’il a eu de bonnes notes.
Les produits de la contrebande sont de mauvaise qualité, alors ils nuisent à la santé.
Vu que c’est la période des vacances, les billets d’avion sont très chers.
Comme les résultats des analyses sont négatifs, le patient est fou de joie.
L’enfant était très sage de sorte que ses parents l’ont récompensé.
Le ciel est tellement clair ce soir qu’on y distingue les étoiles.
Cet athlète s’est bien entraîné au point qu’il a facilement gagné la compétition.
53
Oral : Expliquer un fait en montrant ses causes et ses conséquences
Support :
Lors d’une conférence sur l’échec scolaire, un journaliste s’entretient avec un éducateur.
Journaliste : on dit souvent que le niveau de nos élèves est en baisse. Pouvez – vous
nous expliquer pourquoi ?
Educateur : En effet, les résultats sont de plus en plus insatisfaisants à cause
de l’utilisation exagérée de leur PC ou de leurs smartphones. Puisqu’ils
n’organisent pas bien leur temps, ils finissent donc par négliger leurs études.
Je comprends
1. Je complète le tableau suivant :
Qui parle ? À qui ? À propos de quoi ?
Je m’entraîne
Je réinvestis
Je fais une petite recherche sur un phénomène de mon choix et je présente oralement un raisonnement de
causes à effets en utilisant les expressions vues
54
Lecture : « La voie de la presse »
Support :
55
Informations Vrai faux
Le policier apporte au commissaire le rapport du médecin légiste.
Prendre un congé
8 . je complète l’axe
Je réinvestis
Je lis l’extrait 5 et je repère:
a. les péripéties
b. les passages narratifs et descriptifs dans cet extrait.
56
Langue-Communication : Exprimer la condition
Support
Commissaire, Je vous
Alors M. Leblanc, vous
avoue tout à condition
allez me dire qui a tué
que vous ne révéliez
le médecin ou je vous
pas mon nom.
considère comme un
complice ?
J’observe :
J’observe le document et j’entoure la bonne réponse.
Ce document est :
une BD une poésie un roman photo une scène de théâtre
Je comprends :
1-Je lis et je complète le tableau.
Personnages Lieu Sujet de discussion
2-Je souligne la condition que pose M. Leblanc pour dire qui a tué le médecin et j’entoure l’expression
qui l’introduit.
3-Je remplace « à condition que » par « si » et je décris les changements qui interviennent dans la
subordonnée.
4-Je remplace « à condition que » par : pourvu que- au cas où et j’opère les changements.
Je retiens :
Pour exprimer la condition, on peut utiliser :
1-Si + présent + futur
Si + imparfait + conditionnel présent
Si + Plus que parfait +conditionnel passé
2-à condition que
Pourvu que + Subjonctif
Pour peu que
3-Au cas où Conditionnel
Dans le cas où
57
Je m’entraîne :
1-Fait correspondre les propositions des deux colonnes.
3-A condition que vous suiviez des cours c-Si l’on prend des mesures d’urgence.
de cuisine
d-A condition de prendre le train de 8h.
4-Vous seriez pardonnés
-Si j’ai les moyens, je ferai le tour du monde. (au cas où)
Je m’évalue :
3-Un enseignant informe ses élèves des conditions qu’il pose pour les emmener au zoo. Je rédige ces conditions
en variant les expressions.
58
Langue- communication : Exprimer l’hypothèse à l’aide du conditionnel.
Support
J’observe
1. Le support se compose de :……………………………………………………………….…………………………….
Le personnage c’est :…………………………………………………………………………………………………………
Je comprends
1. Je complète le tableau suivant :
Qui parle A qui A propos de quoi
2. Je complète le tableau
En plus du conditionnel, l’hypothèse peut être exprimée par plusieurs moyens comme :
-Si+ présent+ futur simple
-Si + imparfait+ conditionnel présent
-Si+ plus que parfait+ conditionnel passé
-Au cas où+ conditionnel présent, etc.
Je m’entraine
1. Je fais correspondre chaque énoncé à la situation qui lui convient
59
Exemple : Ahmed est absent aujourd’hui. Il serait malade (ou sa grand-mère serait morte)
a. le cadavre n’a subi aucune blessure……………………………………………………………………………….
b. le voyageur n’a pas retrouvé son passeport. …………………………………………………………………
c. Imane est folle de joie……………………………………………………………………………………………………
Je réinvestis
J’imagine dans un petit texte, en utilisant le conditionnel présent, ce que serait la vie en 2100 (transport-
l’école- l’alimentation- la communication…)
Aide-mémoire :
60
Oral : Exprimer l’hypothèse (jeu de plateau)
Que ferais-tu si… ?
61
Je comprends
Règle du jeu
Le jeu est composé de cinq séries
Chaque série contient quatre questions
Je choisis au hasard une série et je réponds à chacune en exprimant des hypothèses en
participant à la compétition
La compétition :
Un point pour chaque bonne réponse
Chaque bonne réponse permettra de passer à la suivante jusqu’à la fin de la
série.
l’élève qualifié a droit de choisir une autre série
Je m’entraine
je joue en respectant les règles
- la grille suivante sera adoptée pour choisir le gagnant
J’évalue
J’évalue mes camarades en donnant une note
Nom série Question n° 1 Question n° 2 Question n° 3 Question n° 4
de l’apprenant
62
ECRIT : Rédiger les péripéties
Sujet
nouvelle.
1ère heure :
Je comprends :
1. J’observe et je complète la carte mentale suivante :
Je développe :
1. J’enrichis le canevas des péripéties par des informations sur ce que fait le personnage
pour s’en sortir dans chaque complication
- complication 1………………………………………………………………………………………………………..
- complication 2…………………………………………………………………………………………………………….
- complication 3…………………………………………………………………………………………………………….
2. je place les péripéties sur l’axe de temps
Je rédige :
Je rédige les péripéties
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
63
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………
J’évalue / je m’évalue :
Je m’évalue et j’évalue mes camarades à l’aide de la grille suivante :
Critères Oui Non
Mon récit comporte des péripéties
Ces péripéties présentent des complications
J’ai utilisé la cause, la conséquence
64
65
Lecture : Les pièces du puzzle
J’observe/je découvre
1-j’observe le support et je dégage les éléments qui le composent
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Je comprends
1- Je coche la bonne réponse :
Information Vrai Faux
Une femme donne la vérité sur le crime
Mario a réellement commis un meurtre
Alex réagit avec colère aux propos de Mario
Alex a raison dans son interprétation du crime
66
2- Je lis silencieusement et je découpe le texte en m’aidant du tableau suivant:
parties Titres
De « Le commissaire s’installa…. » jusqu’à « extravagants. »
De « Alex cacha mal… » jusqu’à « une blague de potache. »
3-a) Je dégage le type de texte de la première partie : ………………………………………
Je réinvestis :
Donc le lieutenant avait pensé que madame Broutz avait tué son mari pour la somme de 2000.000.000, mais, en fait,
après mûres réflexions, elle n'aurait pas pu le tuer en cinq minutes. Le domicile de son amie était beaucoup trop loin du
port. Par contre, Jacqueline s'était absentée pendant vingt-cinq minutes, prétextant qu'elle allait prendre un bain aux
algues pour se relaxer, car elle était très tendue. Ça lui laissait le temps d'aller tuer monsieur Broutz à son domicile.
Le tueur était bien Jacqueline qui était la cousine de la victime. Elle avait eu besoin d'argent, mais son cousin, devant
l'importance de la somme demandée, avait refusé. De rage, et aussi par calcul, elle n'avait pas hésité à le tuer. Madame
Broutz ne savait pas que Jacqueline était la cousine de son mari et qu'elle pensait obtenir d'elle la somme dont elle avait
tant besoin.
Résultat ? Jacqueline est en prison pour de nombreuses années et c'est madame Broutz qui va pouvoir profiter de l'énorme
héritage de son époux... elle vivra heureuse et tranquille.
67
c) Quelle est la première conclusion du lieutenant et quelle est la deuxième conclusion ?
-la première conclusion :…………………………………………………………………………….
-la deuxième conclusion :…………………………………………………………………………………
3) a) Tu complètes le tableau :
Caractéristiques de dénouement
Le vrai coupable La relation avec la victime La motif (raison) du crime
Je me prépare
Je lis les dénouements (chutes et situations finale) de quelques nouvelles policières pour me préparer
à la production écrite dans le cadre du projet.
68
Langue- communication : S’informer au moyen de l’interrogation partielle
Support :
Dans un poste de police, Karim est interrogé par un inspecteur sur ses relations avec un hacker :
Je comprends
1- Je lis et je complète le tableau
Qui parle ? A qui ? Où ? De qui ? Pourquoi ?
Je retiens
69
L’interrogation totale porte sur toute la phrase et a une réponse par OUI ou par NON.
L’interrogation partielle porte sur une partie de la phrase qui peut être le lieu, le temps, la cause, le
but, le sujet, le COD, …
On peut construire une interrogation partielle par simple intonation ou avec inversion du sujet.
Elle est un moyen efficace pour demander une information plus précise.
Je m’entraîne
1. Je souligne le mot interrogatif et j’indique sur quoi il porte
a
2. ) Quand le train partira-t-il ? ……………………..……..
b) Comment viens-tu à l’école? ………………………….
c) Qui passera le concours ? ………………………………..
d) Quand arriveront les vacances ?........................
e) Où se cachent les hirondelles ?..........................
f) Pourquoi aimes-tu le français ?..........................
2. Je pose des questions dont les réponses portent sur les parties soulignées dans les énoncés suivants :
a) Rachid traverse une ville déserte.
………………………………………………………………………………………………………………………………………….…..
b) L’inspecteur monte l’échelle lentement.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
c) Mon ami me téléphonera vers huit heures.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
d) Ma sœur appelle sa tante.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
3. Je complète le tableau suivant par les situations et les énoncés qui conviennent
Situations Enoncés
Dans une gare, un voyageur veut s’informer sur
l’horaire d’un train
Papa, pourquoi tu veux mon téléphone ?
Rachid ne trouve pas ses clés ; il demande à son
frère
4. A partir de la situation ci-dessous, nous préparons, à deux, un court dialogue qui comporte des questions
partielles et des réponses puis nous le présentons.
- Situation :
Tu téléphones à ton ami qui organise une excursion pour demander des informations précises sur le lieu, le
temps, la manière, …
70
Critères Oui Non
Il a respecté la situation de communication
Il a utilisé correctement l’interrogation
Il a varié les moyens
Il a bien utilisé l’intonation
Je réinvestis
Je rédige et je présente oralement une courte interview imaginée avec ma vedette préférée en utilisant
l’interrogation partielle (avec possibilité d’enregistrement et de d’auto-évaluation) :
71
Langue-Communication : Raisonner par concession et opposition
Support
(Pendant la récréation, deux élèves, Karim et Loubna, discutent.)
Loubna : T’es franchement fort en maths, mais moi je n’ai jamais réussi à avoir la
moyenne !
Karim : Moi, je ne suis pas très calé en langues étrangères même si j’ai une grande
bibliothèque à la maison ! Tu m’aideras à faire des lectures pour améliorer mon
expression et moi je ferai avec toi des exercices de maths.
Loubna : O.K, marché conclu !
Je comprends
1. J’observe et je complète le tableau :
Qui À qui Où Quand De quoi
Je m’entraîne
1. Je relie les propositions par l’un des moyens d’opposition ou de concession proposés ( )
a. Le climat du Nord est froid ; celui du Sud est chaud (en revanche/pourtant)
b. Le détective est en congé ; il est convoqué pour enquêter sur une affaire de meurtre. (bien que/cependant)
c. Sa voiture est équipée d’un GPS; Il n’a pas trouvé notre maison.(même si/mais)
d. Elle est restée à l’intérieur ; tout le monde est dehors. (alors que/néanmoins)
2. Je transforme les deux propositions en une phrase, comportant un sens d’opposition ou de concession et précise
s’il s’agit d’un rapport d’opposition ou de concession :
a. Ce joueur ne risque rien. Ses coéquipiers seront sanctionnés.
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………….
b. Il pleut. Il est sorti en tee-shirt.
………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………….
4. Je complète les propositions suivantes de manière à exprimer une concession suivie d’une opposition
(objection) en effectuant les transformations nécessaires et en variant les moyens :
a. Certes, l’énergie solaire est propre/………………
b. ………………………../ mais beaucoup d’adolescents meurent chaque année sur les routes.
c. Quoique certains élèves trichent/………………….
d. …………………../ la prévention restera le meilleur moyen contre les maladies.
e. Malgré la longueur de cette nouvelle/……………….
f. ……………………../ Or, les piétons ne les lisent pas.
72
g. Même si cet ordinateur est formaté/ ………………..
Je réinvestis
Mon camarade de classe veut acheter une moto. Je lui réponds en quelques lignes en employant une opposition + une
concession.
73
Oral : Simuler un interrogatoire (Jeu de rôles)
Je comprends
2. Je complète le tableau
3. Je complète le tableau
Mots interrogatifs Verbes Expressions
Je m’entraîne
Avec un autre camarade, je joue un interrogatoire dont nous préparons à deux le plan à partir de la situation
suivante :
- Avant-hier, une femme âgée de la soixantaine a été retrouvée morte dans sa maison au quartier la paix à
Casablanca. L’enquête menée par la police judiciaire révèle qu’un témoin affirme avoir vu le mari de la victime sortir
en courant de la maison.
J’évalue/je m’évalue
Je coche la bonne réponse :
Critères Oui Non
Respect de la situation de communication
Variation des moyens de l’interrogation partielle
Utilisation de l’intonation
Présence d’un enchaînement
Je réinvestis
1. Je joue un interrogatoire à partir de la situation suivante :
- Situation :
Un jeune couple s’installe dans un hôtel de luxe à Fès pour y célébrer son mariage. En entrant dans sa chambre, la
mariée découvre que la bague d’alliance a disparu. Elle appelle le directeur de l’hôtel qui prévient la police.
L’inspecteur interroge ceux qui ont visité la chambre
74
Langue-Communication : Exprimer une intention, un but
Support :
J’observe
Je dégage les éléments qui composent le support : ……………………………………………………………..……………………………………
Je comprends
1. Je complète le tableau :
Qui parle ? A qui ? Où ? A propos de quoi ?
Mode : Mode :
Je retiens :
75
Aide-
mémoire :
Expression du but Exemples
en vue de + nom Il a étudié en vue d’un diplôme.
Je réinvestis :
Je produis un dialogue de mon choix avec variation des moyens puis je le joue avec un camarade.
76
Oral : Parler de ses projets
Support
Je comprends :
1. J’entoure la bonne réponse.
a) Celui qui parle dans ce document s’appelle : Jawad Hamza Hamid
Je m’entraîne
Je parle de mes projets en m’aidant du tableau complété et du schéma suivant :
77
Langue-Communication : Raisonner à partir d’une hypothèse
Je réinvestis
J’imagine les projets de Nabil en me référant à ces dessins :
78
Langue-communication : Raisonner à partir d’une hypothèse
Support :
J’observe :
1. J’observe, je lis le document et je coche la bonne réponse.
Je retiens :
Pour raisonner à partir d’une hypothèse, on adopte le schéma suivant :
1. On expose les faits.
2. On émet une ou plusieurs hypothèses.
3. On retient une hypothèse et on la développe pour en tirer une conclusion.
Pour formuler une hypothèse on utilise :
- le mode conditionnel
Pour formuler une conclusion :(donc, par conséquence, alors, cela montre que, cela révèle que, cela fait penser
que…).
Je m’entraîne :
1. Je fais correspondre les éléments du tableau selon le sens.
79
Situation de communication Acte de parole
Consigne :
Un de tes camarades t’annonce qu’il vient de perdre son téléphone portable pendant la récréation. Tu enquêtes
pour trouver le voleur à l’aide d’indices ; tu émets des hypothèses sur les causes du crime et tire une conclusion.
Je m’évalue :
Je m’évalue selon les critères suivants :
Ai-je respecté le raisonnement ? (j’expose le fait j’émets une hypothèse je développe cette hypothèse
je tire une conclusion.
80
Écrit : Rédiger le dénouement (la chute et la situation finale)
Sujet :
Ton projet d’écriture de la nouvelle policière est arrivé à sa
dernière phase : le dénouement (la chute et la situation finale).
Tu élabores le canevas de ces deux parties puis tu les rédiges.
Je comprends
1. Je souligne :
- la phase du projet :..............................................................................................................
- les tâches à effectuer………………………………………………………………………………………………………
Je m’entraîne
Je complète la carte mentale en répondant aux questions qu’elle contient
Je réinvestis
Je rédige le texte qui correspond à la chute et à la situation finale à partir de la carte complétée
Je m’évalue
À la fin de la rédaction, je complète selon la grille suivante :
Critères Oui Non
J’ai rédigé une chute
J’ai rédigé une situation finale
J’ai inséré un dialogue
J’ai respecté la forme du dialogue
J’ai utilisé correctement l’interrogation
J’ai utilisé correctement les verbes introducteurs
J’ai décrit les sentiments du personnage central
J’ai surpris mon lecteur
Je réinvestis
Mon groupe et moi, nous rédigeons le dénouement de notre nouvelle (chute et situation finale).
81
82
Identifier les composants essentiels du paratexte
Support
Première de couverture
Titre du livre
Nom de l’auteur
Illustration
Compte rendu
Compte rendu
Maison d’édition
83
Titre du livre
Je comprends
1. Je complète le tableau
Ce que je vois Ce que cela signifie
- couleur :
-composition :
Titre -
-
-nombre :
-âge :
Personnages -disposition :
-
-
-
2. Complète le tableau :
Je retiens
La première de couverture donne des informations sur le contenu du livre dans le but d’orienter le
lecteur dans son choix et de susciter chez lui l’envie de lire. Elle comprend :
- un titre mis en évidence ;
- le nom de l’auteur ;
- le nom de la maison d’édition ;
- le nom de la collection ;
- une illustration en relation avec l’histoire et qui accroche le regard.
La quatrième de couverture apporte des informations complémentaires sur :
- L’auteur, l’illustrateur, une petite biographie peut y figurer, ainsi que la mention d’autres
œuvres parues dans la même collection.
- Un synopsis : un résumé ou un extrait qui informe sur :
- le cadre spatio-temporel de l’histoire;
- les personnages principaux.
84
85
Je m’entraîne
1. Je complète le tableau suivant en mettant une croix (x) dans la bonne case:
1ère
4ème
Dos
Couvertures
A B
1 1
2
2
3
3
4
4
5
6 5
7
6
A :…./…../……/……/……/……/……/ B :…/…./…./…../…../…../
86
1 2
3 4
5 6
7 8
A :…../……./……/……./……./……./……./……./
7 8 9 10 11 12
Je réinvestis
Avec mon groupe, nous confectionnons la 1ère et la 4ème de couverture de notre nouvelle et nous
y Insérons des illustrations.
87
2ème séance Correction et affinement de la nouvelle à l’aide de la grille suivante :
Durée (3 H) La même grille sera adoptée pour la sélection des meilleures nouvelles
Oui Non
C’est une nouvelle policière
Il y a une situation initiale
Respect de la Il y a un élément perturbateur
structure de
Il y a des péripéties
la nouvelle
Dans le Il y a une chute
dénouement
Il y a une situation finale
Le lieu
La situation initiale Le personnage
Comprend Le temps
Le temps verbal
L’élément perturbateur La circonstance
comprend
La complication n° 1
Dans les péripéties, il y a La complication n°2
La complication n°3
la chute est une fin inattendue
Dans le dénouement La situation finale est un retour au
calme
Il y a une cohérence entre les différentes parties
Présence de créativité dans la nouvelle
La nouvelle a un titre Normal
Attirant
Le titre de la nouvelle a une relation avec la nouvelle
La première de couverture
Dans le paratexte, il y a La quatrième de couverture
88
Le dos
Format
Les règles du concours sont Nombre de 2 à 4 pages
respectés pages
saisie Par ordinateur
Travail en groupe
police Times new
romans (14)
89
La tête de Napoléon
Chantal Masse QUALIFIÉ Grand Prix Printemps 2016
(Concours de la nouvelle)
90
Par une belle matinée du mois d’avril, dans La Roche-Sur-Yon, petite
ville du Centre-Ouest de France, le commissaire Alex, un homme trapu
approchant la soixantaine, cheveux grisonnants, célibataire, vêtu d’un vieux
manteau de toile gris foncé, prenait comme d’habitude son petit déjeuner au
Café De La Poste. Il était tellement plongé dans son journal qu’on ne pouvait
voir que sa main droite qu’il tendait de temps en temps pour siroter son
capuccino(1). Il éprouvait un plaisir particulier à lire la rubrique « Fait
divers » avant de rejoindre son bureau. Ce n’est pas parce qu’il était curieux
d’être au courant des derniers meurtres, vols, cambriolages et autres délits
mais parce qu’il se livrait à un jeu d’hypothèses sur les mobiles(2) des
méfaits(3) commis et sur le mode opératoire(4) des coupables.
Mais, subitement, la sonnerie de son téléphone portable l’arracha à ce
plaisir matinal. Sans même chercher à savoir qui l’appelait, il s’engagea dans
la conversation.
L’agent Masson, son adjoint, paniqué(5) et bégayant(6), venait de l’appeler
pour lui demander de venir voir quelque chose d’horrible sur la place
Napoléon(7). Il siffla(8) son café, paya le serveur et se blottit dans sa vieille
voiture qu’il enclencha sur une allure de film. (9) Quelques minutes plus
tard, il était déjà sur la scène du crime(10).
Les cris d’un enfant ayant fait la découverte avaient ameuté(11) plusieurs
passants. Ceux-ci se regroupaient autour de la statue de Napoléon(12),
dressée au milieu de la place et montraient du doigt en commentant. Le
commissaire n’eut pas besoin de les pousser pour la voir.
_ Ah, ce n’est que cela ? Une tête posée sur les genoux de la statue !
Certainement une banale blague d’étudiants souhaitant faire parler d’eux en
déposant là une tronche(13) de mannequin! Leur coup est bien réussi ! se
disait le commissaire.
_ Allez me chercher une échelle, demanda-t-il à Masson. Je me chargerai
moi-même de descendre cette chose ! Et envoyez-moi des agents pour
chasser ces curieux !
L’accès à la place était bouclé et le commissaire assurait ses pieds sur les
barreaux de l’escabeau(14) minutieusement installé.
_Salut mon Napo, je peux enfin te toucher, depuis le temps ! T’es content de
ton cadeau ?plaisanta-t-il, fier de sa humour.
91
Quelques secondes après, il tourna le regard vers la tête, étouffa(15) un cri et
manqua de perdre l’équilibre.
_ Masson, il y a un problème ! lança-t-il à l’homme qui l’attendait en bas.
Il redescendit si vite qu’il rata quelques échelons.
_ C’est une face humaine ! Il faut un relevé des empreintes !(16)
Sa voix était rauque et coupée par une respiration qu’il avait du mal à
reprendre. De toute son expérience, il n’avait jamais été confronté à ce genre
de situation. Même si plusieurs crimes avaient été commis dans son
district(17), les cadavres étaient toujours entiers.
Où se trouveraient donc les autres morceaux ? Dans les bassins
environnants ? Au domicile du meurtrier ? Dans un congélateur ou dans des
poubelles publiques ? Comment peut-on commettre de telles horreurs(18) ?
Tuer c’est déjà ignoble(19).
Mais… découper sa victime ! Alex n’en revenait pas(20) et espérait seulement
qu’elle était morte avant son découpage. Ces images étaient si horribles que
des frissons(21) lui parcoururent le dos et lui donnèrent envie de vomir(22).
La tête venait d’être descendue de la statue afin d’être envoyée chez le
médecin légiste(23) dans les prochaines heures. Des hommes en combinaison
de plongée fouillaient maintenant les bassins environnants.
- Commissaire ! Un bras !
A l’autre bout de la place, en plein milieu du parc, un policier brandissait(23)
un membre.
_ Le bras était caché dans les plantes, avec un doigt pointé vers l’église.
Le commissaire se précipita. Quelque chose clochait. Il ne savait pas quoi
encore mais un sentiment bizarre l’envahissait, un malaise pas seulement
dû à la vue horrible de ce bras tranché.
_ Mon Dieu !
Le sang lui montait à la tête(24), il manqua de s’évanouir. (25)
_ La tête est masculine, mais cette main est celle d’une femme !s’exclama-t-
il.
Nous ne serions donc pas en présence du même cadavre ? S’agirait-il d’une
affaire familiale ? D’un règlement de compte ? Mais… aucune disparition
n’avait encore été signalée. Aurions-nous affaire à un tueur en série ? A qui
appartiendraient ces morceaux de corps ? Tout tourbillonnait dans son
cerveau.
Treize heures sonnaient à la pendule de l’église Saint-Louis. Bien qu’il
n’ait pas encore déjeuné, le commissaire ne ressentait pas le moindre signe
de faim. Il décida de ne rien manger jusqu’à ce que cette sombre affaire soit
élucidée(26).
_ Un autre bras ici, dans le bassin! Là aussi, un doigt est dirigé vers l’église !
92
Le commissaire soupira fortement. Il devait aller voir mais redoutait(27) la
découverte.
_ C’est un bras d’homme, commissaire !
Une chance sur deux ! Mais ce membre appartiendrait-il au même cadavre
que la tête ? Ou encore à un autre corps ?
Il réfléchit pendant quelques instants et conclut que seule une analyse
ADN(28) le déterminerait. Il enveloppa soigneusement la pièce à conviction et
la déposa dans le camion réfrigérant afin de la conserver pour les examens.
_ Ouch ! C’est lourd, un bras !gémit-il29) pour détendre un peu l’atmosphère
lourde.
Il ne savait plus trop à quoi s’en tenir. Il avait l’impression de se trouver au
milieu d’une ruche(31). Tous s’affairaient autour de lui et cherchaient des
indices, des empreintes, et bien sûr, les autres parties des corps. Lui, il
étudierait tout au calme dans son bureau grâce à tous les résultats et aux
photos.
Pour l’instant, il allait tenter d’identifier les victimes et de trouver des
témoins. Car il devait bien y en avoir. La place Napoléon était très fréquentée
depuis sa rénovation, de jour comme de nuit, même si la fraîcheur
inhabituelle de la saison engageait plutôt à rester chez soi. Mais pourquoi les
membres sont-ils tournés vers l’église ? Est-ce un signe ? Que veut nous
montrer le meurtrier ?
Le voilà qui parlait tout seul, à cause de cette idée qui venait de lui traverser
l’esprit.
Y avait-il autre chose dans ce monument, un indice. Il en scruta(32)
minutieusement la façade et les tours de loin, sans rien remarquer. Il avança
doucement. Il comptait ses pas, évaluait la distance, regardait le sol, les
arbres, la route, prenait des clichés. Enfin il arriva au bas des marches.
Là, je veux un prélèvement !(33)
Il interpella un de ses hommes et lui montra une sorte de sable dans l’un
des interstices(34) de la pierre.
93
_ Il est vrai que échantillon n’apportera rien à l’enquête mais je ne dois
quand même pas le laisser passer.
_ Là !
Au lieu de s’arrêter, le policier monta jusqu’au parvis au pas de course en
montrant un pilier.
_ Un doigt !
Le commissaire se précipita. Ce pouce, attaché par une ficelle, était lui aussi
tourné vers la porte de l’édifice religieux. Et à qui appartenait-il ? Il n’osait
pas chercher la réponse. Il eut l’impression de faire un cauchemar(35), de
jouer dans un mauvais film sans en être vraiment conscient.
_ Cette église a forcément une signification dans ces meurtres, mais
laquelle ?
Le détective se gratta(36) le front comme si ce geste allait lui donner la
solution. Il espérait seulement ne pas devoir reconstituer un puzzle(37) de
corps.
Quelques instants passèrent et le policier balança, écœuré,(38) un papier
sur le bureau du commissaire.
_ Glycérine et formol !(39)
94
restait peut-être une solution : passer par la presse pour qui l’affaire de la
tête de Napoléon avait déjà fait couler beaucoup d’encre(44). Mais il ne
pouvait décemment pas montrer la photo du cadavre aux lecteurs. Il
dessinerait un portrait-robot très ressemblant pour passer dans les
colonnes, en espérant obtenir un résultat puisque l’enquête stagnait(45). La
fouille complète de l’église n’avait rien donné et aucun témoin ne s’était
manifesté. Pendant ce temps, un meurtrier restait en liberté, peut-être prêt à
découper d’autres personnes en morceaux. Il fallait donc réagir rapidement.
95
_ La tombe a été profanée ?(58)
_ Bien sûr que non ! Il n’a pas été enterré. Il avait choisi de donner son
corps à la science !
_ Quoi ?
Le commissaire se gratta de nouveau la tête.
_ Oh non ! Attendez-moi là ! Je reviens, annonça-t-il.
Il retourna aussitôt voir Mario.
_ Qui sont ces corps ? cria-t-il sans même prendre le temps de s’asseoir,
faisant sursauter le jeune homme.
_ Mais je ne sais pas !
_ D’où viennent-ils ? Racontez-moi tout !
Le commissaire s’installa confortablement dans son fauteuil de
bureau. Mario, nerveux, se triturait les doigts(59). Enfin, il prit une grande
inspiration.(60)
_ Voilà ! Je dois me marier samedi prochain. L’autre jour, c’était
l’enterrement de ma vie de garçon.(61) Et mes amis ont voulu me jouer un
tour. Mon témoin(62) travaille dans une faculté de médecine. Pour me
dégoûter, il a pris des morceaux de corps conservés dans le formol dans un
des laboratoires. Et il m’a obligé à réaliser une mise en scène.(63)
Texte intégral :
N.B Les mots et expressions difficiles numérotés sont à expliquer au fil de la lecture de la nouvelle.
96
AGIR AUTREMENT POUR AMELIORER
L'ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS AU COLLEGE
Livret de l’Elève
PÉRIODE VI
COORDINATION NATIONALE
SUPERVISION