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Rapport médical Table des matières

Table des matières


I) - TRAVAIL SOCIAL ET SPIRITUALITE : L'EXPERIENCE DU CANCER ................................................ 1

1) - Les origines du travail social/Evolution de la perception ..................................................... 1

2) - La spiritualité laïque .............................................................................................................. 2

3) - Les prestations psycho-sociales dans le domaine du cancer ................................................ 2

a) - La souffrance existentielle liée au cancer.......................................................................... 2

b) - Le diagnostic ...................................................................................................................... 2

c) - Les craintes fondamentales ............................................................................................... 3

II) - HYPOTHESES ............................................................................................................................. 4

1) - L’adaptation à la maladie ...................................................................................................... 4

2) - Présentation de la Ligue Vaudoise contre le Cancer ............................................................. 4

a) - Les prestations psychosociales .......................................................................................... 4

b) - Les prestations sociales et financières .............................................................................. 5

III) - METHODOLOGIE ....................................................................................................................... 6

1) - Terrain de recherche ............................................................................................................. 6

2) - Méthode de recueil des données .......................................................................................... 6

a) - Choix de la méthode .......................................................................................................... 6

b) - La réalisation des entretiens.............................................................................................. 6

c) - La grille d'entretien (cf. Annexe 3 Grille d'entretien) ....................................................... 7

IV) - SECURITE ................................................................................................................................... 8


Rapport médical Table des matières

1) - SECURITE PHYSIQUE .............................................................................................................. 8

a) - Identification des zones sensibles ..................................................................................... 8

b) - Emplacements des équipements....................................................................................... 8

c) - Gestion des clés et des combinaisons ............................................................................... 9

2) - SECURITE DES PERSONNES .................................................................................................... 9

a) - Liste du personnel.............................................................................................................. 9

b) - Habilitations ....................................................................................................................... 9

c) - Liste des accès autorisés .................................................................................................. 10


Rapport médical TRAVAIL SOCIAL ET SPIRITUALITE

La spiritualité et le travail social

I) - TRAVAIL SOCIAL ET SPIRITUALITE : L'EXPERIENCE DU


CANCER

Afin de contextualité l’action sociale dans le monde d’aujourd’hui, un bref rappel historique
s'impose pour présenter le sujet de la spiritualité en lien avec le travail social. Il s'agira ensuite
de dégager à partir de la littérature ce que recouvrent les notions de spiritualité et de laïcité
pour voir de quelle manière elles peuvent se manifester dans l'expérience du cancer au sein
d'une structure institutionnelle.

1) - Les origines du travail social/Evolution de la perception

D'emblée on peut constater que le travail social entretient historiquement une forte connexion
pratique avec la spiritualité du fait que ce sont principalement les ordres monastiques et
religieux issus du christianisme, qui, comme conservateurs et dépositaires de la culture, des
lettres et des sciences, ont fait œuvre concrète d'apostolat sur le terrain de l'éducation
scientifique, économique et sociale (par exemple culture et écriture, enseignements
agronomiques, œuvres de charité : orphelinats, hôpitaux, hospices). Ce sont eux qui ont modelé
l’histoire et la forme du travail social en Occident jusqu'au XIX e siècle. A titre d'illustration, citons
l'œuvre de Saint Vincent de Paul au XVIIe siècle, qui met en place en particulier des maisons
d'accueil et d'éducation, relayé par d'autres ordres comme les Jésuites et les Marianistes,
congrégations essentiellement vouées à l'enseignement et à l'éducation.

Dès la Révolution Française, on assiste à une sécularisation progressive de l’Europe occidentale


(influence de courants idéologiques, par exemple positivisme et socialisme qui cherchent à
affaiblir le pouvoir de l’Eglise en soustrayant à son influence certaines activités sociales, par
exemple sous Jules Ferry en France, transformation de l’école qui devient républicaine, laïque
et obligatoire ; nouveaux orphelinats dirigés par des laïcs).

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Rapport médical TRAVAIL SOCIAL ET SPIRITUALITE

2) - La spiritualité laïque

Pour cerner la double notion de spiritualité et de laïcité, il est utile de savoir ce que des auteurs
peuvent en dire. Les deux notions sont apparemment bien distinctes et semblent même a priori
en opposition. Usuellement la spiritualité renvoie à première vue aux doctrines, aux pratiques
religieuses, et la laïcité, à la société civile. Nous verrons plus loin que ces notions dépassent
largement le sens commun et qu'elles peuvent trouver des terrains de convergence, dans le
travail social en particulier.

Au milieu des années quatre-vingt, Cosette ODIER, formatrice en éducation pastorale clinique
au CHUV (Lausanne), avec son équipe de soins palliatifs, s’était posé la question de savoir si une
dimension spirituelle existe vraiment au service du malade. Elle a constaté que la pratique
religieuse est vécue de manière différente selon les pays où l’on vit ; et a réservé un grand
espace aux outils d’appréciation et de communication selon l’évaluation des médecins ou des
équipes pastorales. Son étude va dans le sens de ma question de départ, c’est-à-dire
déterminer, pour les personnes en fin de vie, si la dimension spirituelle occupe une quelconque
place, et comment l'utiliser pour approcher les patients avec plus de professionnalisme.

3) - Les prestations psycho-sociales dans le domaine du cancer

a) - La souffrance existentielle liée au cancer

La population dont s’occupe la Ligue vaudoise contre le cancer présente des souffrances totales
(« total pain ») dont certaines caractéristiques sont décrites ci-dessous d’après l’ouvrage de
Patrice GUEX et qui serviront à la construction de la carte conceptuelle n o 2.

Le diagnostic d’un cancer entraîne un bouleversement total de la vie du malade qui le reçoit
comme un choc. Il convient d’en connaître les mécanismes et les différents stades d’évolution
pour pouvoir définir l’attitude adéquate à adopter face à la détresse de la personne atteinte et
les mécanismes de défense à mettre en action.

b) - Le diagnostic

Le diagnostic représente le premier contact réel du patient avec sa maladie. Pour cette raison,
il s’agit d’une première étape difficile, souvent précédée d’un délai d’acceptation plus ou moins

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Rapport médical TRAVAIL SOCIAL ET SPIRITUALITE

long, désigné par le terme anglais de ragtime. Seules 40% des personnes atteintes consultent
un médecin dès les premiers symptômes, reconnus souvent grâce aux informations véhiculées
par les médias (magazines de santé, télévision, etc.). Au contraire, 60% des personnes retardent
le moment du diagnostic. Ces deux derniers paramètres, l’anxiété et la dépression, sont les plus
graves, et leur impact négatif sur l’état psychologique du patient dépasse de loin les peurs liées
à une intervention chirurgicale ou à un traitement difficile.

En outre, la culpabilité du patient, qui augmente au fil de cette attente par la peur d’être mal
jugé au moment du diagnostic, peut contribuer à accroître le délai d’attente. Pour cette raison,
il est important de libérer le délai de toute connotation négative et de le considérer comme un
« espace libre » entre les premiers symptômes et l’avis médical. Il est à noter également que le
médecin lui-même peut être en cause dans la durée de cette attente, en raison d’un éventuel
délai entre la visite et le traitement, en cas de mauvais diagnostic, ou encore si le médecin – en
raison d’éventuels liens affectifs qu’il entretiendrait avec son patient – refuse un tel diagnostic.
On parle dans ce cas de « déni partagé ».

c) - Les craintes fondamentales

Ces bouleversements entraînent une rupture avec le monde, en particulier si le malade se sent
incompris ou évité. Il développe alors un certain nombre de peurs dites fondamentales, que l’on
peut répertorier comme suit :

 La peur de l’aliénation : cette catégorie regroupe toutes les peurs liées à l’abandon, au
rejet, à l’isolement, aux sentiments d’agression, à la solitude et à l’idée de « destin
injuste »,

 La peur de la mutilation : elle a rapport avec la peur de voir porter atteinte à l’intégrité
de son corps, par extension à l’image que l’on a de soi, et avec la peur de la souffrance
physique,

 La peur de la vulnérabilité : le malade entrevoit alors les « limites » de sa vie et développe


souvent des peurs liées à la culpabilité et à l’angoisse. Les effets négatifs en sont la
dépression, le renoncement et la perte d’espoir. A noter que pour cette catégorie de
peurs, l’entourage peut jouer un rôle positif important en renvoyant au malade une
image positive de lui-même,

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Rapport médical HYPOTHESES

II) - HYPOTHESES

La spiritualité constitue un thème très vaste. Son importance, en raison de la multiplicité de ses
représentations et de ses pratiques, élargit un champ de recherches considérable, d'autant plus
qu'il s'agit d'un domaine actuellement remis en question.

Notons que ce thème de la spiritualité paraît quelque peu tabou; il semble difficile d'en parler
librement car il suscite certaines réticences, en particulier celles d'exposer ses propres
convictions et de partager des positions spirituelles dans un monde fortement sécularisé et
idéologiquement divisé où l'on ne sait plus quelles sont les valeurs de l'autre (à l'exception de
certains domaines, par exemple les milieux anthroposophes ou des régions dans lesquelles des
pratiques spirituelles ou religieuses sont encore communautairement actives).

1) - L’adaptation à la maladie

Il n’existe malheureusement pas de manière privilégiée d’aider le malade à supporter l’impact


de sa maladie sur son état psychologique. En revanche on peut aider le patient à mettre en
marche certains mécanismes de défense individuels, les « mécanismes du Moi » même si ceux-
ci sont avant tout conditionnés par les circonstances.

2) - Présentation de la Ligue Vaudoise contre le Cancer

La Ligue Vaudoise contre le Cancer (LVC) est une association de droit privé, reconnue d’utilité
publique, structurellement indépendante de l’Etat. Elle étend son rayon d’action sur l’ensemble
du canton de Vaud. Par son service social, elle collabore avec les réseaux de santé, les
établissements de soins et les différents intervenants sociaux.

Le travailleur social peut suivre, dans un souci de continuité, la personne atteinte d’un cancer
et sa famille, tout au long de la maladie.

Les prestations offertes sont de plusieurs sortes. Elles sont décrites dans les documents de la
Ligue de la façon suivante :

a) - Les prestations psychosociales

 Offrir un soutien psychosocial spécialisé, écouter, entendre la personne malade

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Rapport médical HYPOTHESES

 Informer la personne malade de ses droits et devoirs, avec le souci de l’accès à une plus
grande autonomie.

 Encourager la participation à des groupes de rencontres, par exemple des groupes de


patients

 Recueillir les informations sociales et évaluer le contexte de vie de la personne et de son


entourage, identifier les besoins psychosociaux et spirituels.

b) - Les prestations sociales et financières

 Informer et accompagner dans les démarches concrètes, suivi administratif des dossiers.

 Intervenir auprès des offices concernés pour l’obtention des prestations légale
(assurance-maladie, perte de gain, subsides, demande d’assurance invalidité, de
prestations complémentaires, etc.).

 Défendre les acquis sociaux de la personne (professionnels, prestations


complémentaires).

 Evaluer, au besoin, la situation administrative et financière, et si nécessaire, procurer une


aide matérielle.

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Rapport médical METHODOLOGIE

III) - METHODOLOGIE

1) - Terrain de recherche

Notons que ce thème de la spiritualité paraît quelque peu tabou; il semble difficile d'en parler
librement car il suscite certaines réticences, en particulier celles d'exposer ses propres
convictions et de partager des positions spirituelles dans un monde fortement sécularisé et
idéologiquement divisé où l'on ne sait plus quelles sont les valeurs de l'autre (à l'exception de
certains domaines, par exemple les milieux anthroposophes ou des régions dans lesquelles des
pratiques spirituelles ou religieuses sont encore communautairement actives). A titre
d'exemple, j'ai pu constater, lors d'un stage pratique dans une institution anthroposophique,
que la dimension spirituelle est partie intégrante du cadre quotidien, et que rites, lectures et
fêtes donnent un sens supplémentaire à l'action éducative.

2) - Méthode de recueil des données

a) - Choix de la méthode

L’enquête auprès des personnes disponibles a été réalisée sous la forme d'entretiens semis-
directifs par questions ouvertes au moyen d'une grille d'entretien. Cette approche qualitative
offre une aisance et une liberté plus grandes aux interlocuteurs par l'avantage que ceux-ci
fournissent des mots-clés significatifs et peuvent nuancer et relancer leurs propos, ce qui n'est
pas possible par exemple avec des questions fermées, utiles pour des méthodes statistiques ou
quantitatives.

b) - La réalisation des entretiens

Les entretiens avec les assistants sociaux se sont déroulés en aparté dans divers lieux dans une
atmosphère paisible, deux sur le lieu de travail, l'un au domicile d'un assistant et le dernier à
mon domicile. Leur durée varie entre trente et soixante minutes. Chacun d'eux a fait l'objet d'un
enregistrement effectué à l'aide d'un appareil mp3, suivi d'une retranscription littérale sur un
traitement de texte informatique.

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Rapport médical METHODOLOGIE

c) - La grille d'entretien (cf. Annexe 3 Grille d'entretien)

Elle rassemble, dans un tableau synoptique en quatre colonnes, les deux axes conceptuels
principaux (la souffrance existentielle et la spiritualité) ainsi que les trois hypothèses (modes
d'accès à la spiritualité, outil de compréhension et prise en compte de l'expérience forte du
patient et de sa souffrance existentielle). Cette articulation permet de formuler de manière
cohérente des questions fondamentales que viennent compléter des questions de relance.

Le questionnaire pratique destiné à conduire les entretiens (cf. Annexe 4) a été élaboré
méthodiquement à partir de cette structure.

L’étude des concepts utilisés pour aborder la problématique de la spiritualité qui fait l’objet de
ce mémoire, m'a conduite à formuler trois hypothèses.

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Rapport médical SECURITE PHYSIQUE

IV) - SECURITE

Nous allons reprendre maintenant notre question de départ et montrer quelles sont les
conditions énoncées par les travailleurs sociaux lors de nos entretiens. Ensuite nous montrerons
en quoi les contenus mis à jour vérifient les hypothèses.

La seule condition-cadre vraiment explicite concerne la vigilance (entretien D) et le respect total


que le travailleur social doit conserver vis-à-vis de l'intégrité, de la dignité et de la personnalité
du patient. Il est certain que la Ligue impose des règles lors de l'engagement de travailleurs
sociaux (devoir de réserve et de renseigner, confidentialité, collaboration, etc.), mais ces
conditions institutionnelles ne sont apparues que très indirectement dans les entretiens,
surtout dans les propos qui évoquent la nécessité de partager avec les collègues les difficultés
rencontrées. On peut prendre connaissance de ces conditions en consultant des documents de
la Ligue Vaudoise contre le Cancer exposant les principes de fonctionnement.

1) - SECURITE PHYSIQUE

a) - Identification des zones sensibles

Ce paragraphe définit les zones sensibles et les périmètres sensibles (espaces délimités par des
« obstacles » pour l’accès au système, murs, portes, bureaux, …). La sécurité des systèmes
informatiques se cantonne généralement à garantir les droits d'accès aux données et ressources
d'un système en mettant en place des mécanismes d'authentification et de contrôle permettant
d'assurer que les utilisateurs des dites ressources possèdent uniquement les droits qui leur ont
été octroyés.

b) - Emplacements des équipements

Ce paraphe précise l’emplacement des équipements constituant le SI. Pour pouvoir mettre en
œuvre un exploit (il s'agit du terme technique signifiant exploiter une vulnérabilité), la première
étape de l’hacker consiste à récupérer le maximum d'informations sur l'architecture du réseau
et sur les systèmes d'exploitations et applications fonctionnant sur celui-ci. La plupart des
attaques sont l'œuvre de script kiddies essayant bêtement des exploits trouvés sur Internet,
sans aucune connaissance du système, ni des risques liés à leur acte.

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Rapport médical SECURITE PHYSIQUE

c) - Gestion des clés et des combinaisons

Ce paragraphe décrit les procédures de gestions des clés et des combinaisons. Il lui est ainsi
possible d'installer un sniffeur (en anglais sniffer), c'est-à-dire un logiciel capable d'écouter (le
terme reniffler, ou en anglais sniffing, est également employé) le trafic réseau en provenance
ou à destination des machines situées sur le même brin

Ce paragraphe définit les contrôles physiques des accès à chaque périmètre (seul le personnel
habilité doit avoir accès) et les modalités d’accès aux personnes non habilitées mais devant se
rendre sur les lieux (lieu de livraison publique par exemple).

2) - SECURITE DES PERSONNES

a) - Liste du personnel

La liste des différents responsables intervenants sur système devra être renseignée en annexe C
en précisant le niveau (administrateur, utilisateur…). Lorsque l'intrus a obtenu un niveau de
maîtrise suffisant sur le réseau, il lui reste à effacer les traces de son passage en supprimant les
fichiers qu'il a créés et en nettoyant les fichiers de logs des machines dans lesquelles il s'est
introduit, c'est-à-dire en supprimant les lignes d'activité concernant ses actions

b) - Habilitations

Ce paragraphe décrit les besoins d’habilitation des différents personnels (utilisateurs,


administrateurs). Chaque ordinateur connecté à Internet (et d'une manière plus générale à
n'importe quel réseau) est susceptible d'être victime d'une attaque d'un pirate informatique.

Les pirates informatiques (généralement des hackers en culottes courtes cherchant à mettre en
œuvre des techniques d'intrusion trouvées sur Internet) scrutent le réseau (en envoyant des
paquets de données de manière aléatoire) à la recherche d'une machine connectée, puis
cherchent une faille de sécurité afin de l'exploiter et d'accéder aux données s'y trouvant.

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Rapport médical SECURITE PHYSIQUE

c) - Liste des accès autorisés

Ce paragraphe décrit les restrictions d’accès (documents, locaux). Ainsi, lorsqu'une machine de
l'extérieur se connecte à une machine du réseau local, et vice-versa, les paquets de données
passant par le firewall contiennent les en-têtes suivants, qui sont analysés par le firewall :

 L'adresse IP de la machine émettrice

 L'adresse IP de la machine réceptrice

 Le type de paquet (TCP, UDP, ...)

 Le numéro de port (rappel : un port est un numéro associé à un service ou une application
réseau)

 Personnel de maintenance et d’entretien

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