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Ainsi :
Le potentiel électrique est toujours uniforme à la surface et à l’intérieur d’un
conducteur idéal.
La surface d’un conducteur est toujours une équipotentielle.
V (V)
200
150
o 0 < r ≤ 0,1 : Vr ≤ 0 ,1
= 180 V 100
50
0
0,1 0 ,2 0,3 r (m)
) (− 4(0×,10 ) = −180 V
−9
o r = 0,2 : (
Vr = 0, 2 = 9 × 10 9
2)
– 180
– 180
Situation 2 : Une sphère chargée au centre d’une coquille chargée. Une coquille
conductrice sphérique dont le rayon interne est égal à 20 cm et le rayon externe est égal à
30 cm porte une charge de -9 nC. Au centre de la coquille se trouve une sphère conductrice
de 10 cm de rayon qui porte une charge de 4 nC. On désire tracer le graphique du potentiel
électrique en fonction de r. (L’axe r est un axe radial dont l’origine coïncide avec le centre
de la sphère.)
Vue en coupe –5 nC
–4 nC
4 nC
C B A i ii iii iv
r
10 cm
10 cm 20 cm
Vue en
20 cm coupe 30 cm
30 cm
QB
Pour B : VB = k (potentiel d’une charge ponctuelle)
r
) (− 4 × 10 ) = − 36
−9
(
∞ > x ≥ 0,2 : VB = 9 × 10 9
r r
− 180 V 0 < r ≤ 0,2
) (− 4 × 10 ) = −180
−9
VB (r ) =
x = 0,2 : (
VB = 9 × 10 9
(0,2)
V − 36 / r 0,2 ≤ r ≤ ∞
QC
Pour C : VC = k (potentiel d’une charge ponctuelle)
r
) (− 5 ×r10 ) = − r45
−9
(
∞ > x ≥ 0,3 : VC = 9 × 10 9
− 150 V 0 < r ≤ 0,3
) (− 5 × 10 ) = −150
−9
VC (r ) =
x = 0,3 : (
VC = 9 × 10 9
(0,3)
V − 36 / r 0,3 ≤ r ≤ ∞
Puisque le fil est très mince, on peut supposer qu’il n’y aura pas d’accumulation de charges
sur celui-ci ce qui fait en sorte que la charge totale va se répartir sur les deux sphères :
Qtot = QA + QB = 15 × 10 −9 C
Puisque le potentiel électrique généré par une sphère uniformément chargée est équivalent à
celui d’une charge ponctuelle, évaluons l’expression du potentiel électrique de chaque
sphère afin de déterminer la charge électrique sur chacune :
QA Q Q
VA = V B ⇒ k =k B (Potentiel charge ponctuelle : V = k )
rA rB r
Q A QB
⇒ = (Simplifier k)
rA rB
QA (Qtot − QA )
⇒ = (Remplacer QB = Q tot − QA )
rA rB
QA Qtot QA
⇒ = − (Développer la fraction)
rA rB rB
QA QA Qtot
⇒ + = (Isoler termes en QA )
rA rB rB
1 1 Q
⇒ QA + = tot (Factorier QA )
rA rB rB
r +r Qtot
⇒ QA B A = (Dénominateur commun)
rA rB rB
rA Qtot
⇒ QA = (Isoler QA et simplifier rB )
rB + rA
(0,2 )(15 × 10 −9 )
⇒ QA = (Remplacer valeurs numériques)
(0,1) + (0,2)
⇒ QA = 10 × 10 −9 C (b) (Évaluer QA )
⇒ QB = 5 × 10 −9 C (b) (Évaluer QB )
VA = k
QA
⇒ VA = (9 × 10 −9 )
(10 × 10 ) −9
(Remplacer valeurs numériques)
rA (0,2)
⇒ VA = 450 V (a) (Évaluer VA = VB )
σ=
Q
⇒ σA =
QA
=
(10 × 10 ) −9
⇒ σ A = 1,989 × 10 −8 C/m 2
2 2
A 4π rA 4π (0,2 )
σB =
QB
=
(5 × 10 )
−9
⇒ σ B = 3,979 × 10 −8 C/m 2 (c)
2 2
4π rB 4π (0,1)
P.S. Il est important de remarquer que la densité surfacique de charges est plus élevée
sur la sphère B dont la courbure est plus prononcée ce qui est une autre
manifestation de l’effet de pointe. Le champ électrique sera alors plus intense à la
surface de la sphère B que de la sphère A.
Le paratonnerre
Inventé par le physicien américain Benjamin
Franklin en 1752, le paratonnerre permet par
l’effet de pointe d’augmenter la probabilité de
faire chuter la foudre sur la structure métallique
du paratonnerre qui est reliée à une mise à la terre.
En N / C En V / m
E = 3 000 kV/m
E = 3 000 000 N/C
E = 3 0 kV/cm