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p E R I 0 D I Q u E
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N° 2 - 1ère année - mai 1979
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~ éditée par _le Centre Macrobiotique de Belgique a,s,b,l,, rue Champ N,-Dame 89
7830 Silly, fondé pour la diffusion du Principe Unique et de la Macrobiotique
selon l'enseignement de Georges OHSAWA,

S 0 MMA I R E

A BON ENTENDEUR p. 3
TEXTES CHOISIS de G~ OHSAWA p. 4
A BOIRE ET A MANGER Edith Dame p. 7
CAS DE GUERISON PAR LA MACROBIOTIQUE Orthocelse p. 8
~
...___... n ~ ... NOUS ECRIVEZ, NOUS VOUS REPONDONS p. 10
p. 12
TS YIN ET NOS MOTS YANG J. Skalka p. 24
p. 25

Ed, resp. : E. Dame & J, Skalka

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A BON ENTENDEUR,

Lalt.6que. naM cwon..o. ·6ondé. nobLe. c.en.Dte., noLM pen4..Wn& que c.' é.:tcUt une né.c.U-·
.&lié., c.aJt il noM u.aJ..:t a.ppaJtu que. de rr.ombJLeMe.-6 pVL6onnu a.va.i_ent e.u vent . .• \

de. ta. Ma.CJJ.Ob..W:ti..que.; mw qu'e.U.e..& de.vcU.e.nt ~.>e. dé.bnou.il.tVr. toute.& .&eutu~ '

Lf>.-4 nombJt.eMU l~u, dema.ndu de JLel1.6 e...i.gnerrien-t.6; a.U-6.&.-i.. bi.ût ).)uJt la. 'Ma.-
c.Jtobiotique que I.>UIL la. cüa..e.ect.<.que Yin-Yang, noLM ont c.on6-Utmé. le bi~n fion-
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dé de not!Le ~ve.

Bien que no.& upê!ta.nc.u a.ie.nt Ué. ' dépa.M é.e..&, noM voM a.vouon).) que. itoLUl n-ê. ·
no u.6 4a..t.i.6 fi w o11).) pM du. Jtû uU:a.t obtenu. NoM pen.6on& que nobLe t!La.vail
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powi i.:at~di..n6M.i.on du P!Unc.ipe. UvU.qu.e e;t;.tle_ .,.ta. Ma.c.Jtob..Wuqué pe.u.:t êbte t.itile
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à. un pubLic. pluo v<Ute enc.oJte.


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Po.~ ne plu.& entendfl.e Jté.pé..teJc. ·"Si j' a.vw c.ovrriu ç.a. p~~ .;t;at•• /',
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pouJL ne.

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devoi!t c.on.6:ta..:teJt une p!LOpa.ga.rr.de né.ga.:ti..ve, aJII.ti-Oh~.>awa, due à une m®vwe.


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c.ampJLé.hemion. de. ~.>on evt).)e.ignement, pouJL ne p.e.u& · va .ur. du pMeYLt.6 ·· du~·p_êliél,


pa.Jt ta. maladie. de f..e.UJt e.n6a.nt, mai.gJté. une. "c.e.Jtta.irr.e." p!La.:ti..que. de. R.a. Ma.c.Jio..:
bio.ti.L{ue, ~, noM voM demandoY1..6 de. noUJ.> cU.deJt. Comment ?

En nou.& c.ommuniqua.nt le.o c.oo!tdonné.e.o de. pVL6onrr.e..o 4uoc.e.p:übf..e.o d' êtJte ht-
..
• télte.64é.e.6 -paJt rw.t!te. ac.Uvlié. (MeJtci à. c.e.ux qu..i. l'ont dé.jà ôa.Lt};
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En ~M~ r :l '.a.dhé-.6..W.11. de.o peMorr.nu de. votxe e.ntowr.a.ge qù.i wè.nt
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a. a.ppo!tté.e R..a. dé.c.ouve.Jr..te. d' wt teR.. e.nougne.me.11-t.

Vous trouverez dans notre revue un formulaire que vous serez gentil de remet-
tr~ à une personne qu:i- n'est pas encore au courant' de nos activités.
D'autres formulaires s.on:i.: ' disp onibles sur demande.

·: ; _! •__ \ ~ • • • • ;-:··. f ' ; .:


LA QUALITE VE LA V1FFUS10N VEPENV VE LA QUANTITE VES MEMBRES~
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o TEXTES CHOISIS o
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00000000000000000000

de Georges OHSAWA

Va.n6 c.ha.que nu.méJw pa.ILCÛt.ILa. ho!UI cette ltUbJtique. un. .thème. bu:J...Ué. pevt GeoJr.ge.h
OHSAWA. Cvr..:taJ..ru, .te.c..teU/!.6, qu.-i. n.e .t'a n.t peu c.an.nu, poUJ!Jl.IU.e.n;t ê.tJr.e. cltoqué6
palt .&a. mruû~e. de .o' exptt.i.meJr.. Ceux qu.i t'ont connu Jr.e.tJr.ouvvwn.t ce .&.ty.te qtd
4ec.oue .te .tec..teWl a.vec c.omme. heu.i but de .te .boJt-ti.A de. .&a. .toJr.pe.Wl .:tJta.nqt.UU-
4ante a.ôht de t' ..i.nwe.Jr. à. dé.voileJr. .oan ,Jugement.

LES REINS : AUTRE CHOSE QU'UN CIRCUIT DE PLOMBERIE

Le rein est le plus précieux et le plus fidèle de nos organes, c'est le


chimiste de notre corps.
'-..__...
La médecine d'Extrême-Orient établit une relation directe entre sa fonction
et notre vie sexuelle; à ce point de v~e, il est 1 'organe le plus important.
Rien de cela dans la médecine occid2ntale. Laquelle se trompe ?
Durant presque un demi siècle, j'ai personnellement rencontré des milliers et
des milliers de malades; tous, quelles que soient leurs maladies, avaient les
reinsfatigués, bloqués ou extrèmement épuisés. Seule une infime partie de ces
malades était diagnostiquée comme souffrant des reins.
Par rapport aux reins, les . autres organes sont d'une structure et d'un fonc-
tionnement pl•.:s simples, par conséquent plus robustes : estomac, coeur. foie,
rate, etc. ·
Le rôle ~u rein est beaucoup plus complexe et délicat,
Le "t:in est le filtre de notre sang qui circule en distribuant oxygêne et nour-
r :ture. déblayant en même temps les déchets et les impuretés qu'expulsent les
'rillions d'habitants de notre corps, les cellules.
Si nous comparons le sang au carburant ct•une voiture ou d'un avion, nous com-
prenons mieux 1' importance du rein. Ainsi, par rapport à la mécanique grossière
d'un moteur, tout se passe dans notre corps au niveau microscopique. Et nous ·
savons ce qui se produit si nous mélangeons à l'essence des corps étrangers:
la voiture s•arrête, l'avion tombe et s'écrase. Mais nos deux petits reins
(130 g chacun) filtrent et purifient notre sang, jour et nuit, même pendant no-
tresommeil et plus activement encore lorsque nous travaillons. Plusieurs mil-
liers de litres par jour, quelques millions de litres par années. et cela durant
cinquante. cent ans ou plus avec la même régularité, la même constance, sans fa-
tigue et sans faute,
Quelle merveille !
Le travail quotidien de nos reins est comparable à celui d'un homme qui monterait
un tonneau de mille litres de vin jusqu'au sommet des Alpes.
Notre rein est un nain-géant, travailleur infatigable, chimiste minutieux, pré-
cis et qui jamais ne se repose.
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00 puise-t-il cette énergie infinie ?


Qui contrôle cette mécanique de précision et son rendement ?
Automation ?
Mais qui a conçu et réalisé une telle automaticité ?
Pas un seul professeur ne répond. _

Le rein fésiste a toute acidité, toute impureté, et tout poison en rerîoU'velant


sa constitution a chaque instant.

Quelle résistance Quelle petitesse Quel créateUr !


·,_~

Il est paré i-l ·à une montre immergée dans un bain d 1 impuretés, qu·i màrêherait
éternellement sans jamais avoir été remontée, semblable en cela à un~ fuécani~
que qui ignorerait la loi d'entropie.

Il est à la fois ·impardonnable d'abuser, d'abîmer ou de détruire cettè machjne.


viva~te, naine en apparence, mai~ géante dans ses oeuvres. Si vous l'_b,met 1 ' -
même un tout petit peu, vous êtes le plus ingrat, le plus ignorant, le plus hru-'
tal, le plus criminel et le plus arrogant des hommes.
Ingrat. parce que vous ne ressentez pas la joie de posséder un pareil trésor.
Arrogant' parce que cette arrogance est synonyme d 1 ignorance comme brutalité
et cruauté~ · M~is ignorant de quoi ?

Ignorant: de tout et de TOUT !

Aucune excuse.

Vous aimez votre vie, et pas la Vie !

Absurdité transcendante, ignorance absolue

Vous ignorez tota;lement ce qu'est la vie, qui 1•actionne, que1le ·est .son ori-
gine, quel est son mécanisme, quelle est ~a valeur ou sa signification, quelle
est sa fin et sa raison d'être, pourquoi et par quoi on la dégrade •••
Vous ignorez absolument et complètement celui qui imagine, veut, réalise • .crée
et anime tout: 1 •univers ·tnfini, les univers , finis et relatifs, ainsi que ce
qui parle dans ces déco·rs changeants, éphémères et il1usoires. Il y a des mil-
liers et des milliers :d'années, on 1 1 appe1ait Dieu. On l'avait trouvé! . Hélas .
à travers les siècles, on · l•a oublié, tout comme les noms de Jésus, Bouddha.,
Lao~ T.sé, Tao:, Ame, Raison, etc. · ·
L .-. · :':: · : ·"·

L'oreille reconnaît ces noms, mais personne ne connaît leur réalité, autrement
dit,~neur Signification·. Ceci est l'explication de la misère de notre uconnais~
sancl! 11 ~;

Ajoutons à cela les "penseurs" qui, orgueilleusement, à haute voix et d'un air .
de défi, déclarent : 11 La vie est absurde, complètement absürde, nous existons
sans connaître notrè raisolî ~:d'être. Nous devons donc cré·e r notre raison d'être. 11
(J.P .. iSartre~ Albert · camu;ir, etc ••• ) ·

Quelle déclaration d'ignorance ! L'exi$tentia1isme n'est qu 1 une bombe fabriquée


pour détruire l'image invisible de Dieû. Détruire l'invisïble, l'infini, avec
une bombe visible et finie, comment cela serait-il possible ?
6

Ce n'est pas tout, des professionnels dits "médecins" déclarent :


"Nous pouvons réparer la vie abîmée, désannée ou figée". Sans connaître la
vie ? L'univers infini ? Même les univers finis ? Ne sont-ils pas sembla-
bles à des cordonniers ignorants et maladroits qui prétenderaient réparer
toutes les c l~D ussures·.r . usées, défonnées, ou déchirées et inutilisables ?
Cette arrogance-ignorance gouverne et dirige le monde.
La terre et l'humanité se préparent à être .écrasées. L'homme se réjouit tou-
jours de 1 'invention d'une machine plus meurtrière que celle de son voisin :
bombes thermonucléaires, médecines poursuivant le production des "merveilles ..
destructiVé~ · de la Vie des microbes, etc,
.. ; 1. 1 ·, ilf '
Mais retournons à nos pauvres malades, ignorants, arrogants, ingrats, simplis-
tes, avares, brutaux, criminels qui ont abîmés leurs reins merveilleux.
Guérir vo~ · reins, condamnés incurables (qui connaît un seul malade des reins
guêr.i Li~'fois pour toute ?), est la chose la plus facile à réaliser en ce
monde, · 'i Î

Le reiru~st un instrument de précision, délicat, mais si robuste qu'il nous


permet i~ vivre cent ans et plus. 11 est contrôlé. actionné, renouvelé jour
et nuit par le mystérieux système des nerfs dit ortho-para-sympathique, qui
n'est autre que le sentier-entrée-étroite-invisible par lequel le créateur in-
fini, VIE ou plutôt EXPANSION infinie, entre dans notre corps à chaque instant.
Pour guérir, voici ce que vous devez faire :
1) Sachez avant tout l'ordre-constitution de 1 'univers infini qui montre tout
de l'ordre des univers finis, sa justice~ le Principe Unique qui les gouver~
ne tous. (L 1 application biologique et physiolog i que de ce Principe Unique,
que n'importe quel écolier peut apprendre en une heure, est la médecine d'Ex-
trême-Orient. Elle n'est pas autre chose que l'art instinctif de la vie.
Tous les animaux, depuis les monocellulaires jusqu'à 1 'éléphant, la connaissent
sans jamais 1 'avoir étudiée dans une école de médecine).
2) Sacnez les sept étapes du jugement et à quelle étape vous appartenez.
Je conseille avec une sollicitude toute excessive et sentimentale de ne pas
écouter les professionnels simplistes qui recommandent (pour de 1 'argent)
de boire autant que possible : "C'est nécessaire et très efficace pour laver
les reins !"prétendent-ils. Mais nombreux sont ceux qui ont réalisé l'inuti-
lité de ces conseils après avoir suivi ceux-ci pendant des années, en dépensant
des fortunes. Ces professionnels ont oublié complètement ce qu'ils ont appris,
pourtant avec difficultés, à 1 'école : la fonction extraordinaire des gloméru-
les de Malpihi, extrêmement petites (0,1 - 0,2 mm). mais qui distinguent norma-
lement les molécules d'eau, de sucre, de protéines, etc.
Ces professionnels assimilent cette machine microscopique, merveilleuse, déli-
cate et précise à deux gros tubes de verre. Quelle grossièreté !
Quelle simplicité ! Avec un tel esprit, comment peut-on voir l'ordre grandiose
de l'univers infini et 1 'image de 1 'Expansion infinie?
Même les plombiers ne sont pas si simplistes !

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A BOIRE ET A MANGER 0

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~2UPE
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AUX 0IGNONS
t: ·~ t:
Ingrêdi~nts : ~ â 6 gros oignons - 1 petite carotte - 1 branche de cll~~i _j
l tasse de farine ..(au choix) - eau. ou bouillon de légumes - sel - 1 gouss-e ..
d'a il (facultatif}. ~
.- ..
'• ~ ..... ~

Faire revenir t dans un peu de matière grasse, les oignons émincés. AJOltit·er ' ·
la carotte cqupée en fines rondelles et 1.1 branche de céled. Sale:t\let?'a'jou~
ter la farine. que -1' on a fait dorer légèrement. Aj :l\i.ter l'eau ou le l>o~fllbn,
bien mélanger pour éviter la formation d~ ..grwneaux, '_;,
Laisser cuire environ 20 minutes·, puis pas;ser,
Servir avec. des croûtons et saupoudrer de<:p:ersil. cresson , c~boulette ou
cerfeu..il. hâchés.

SPAGHETTI DE SARRASIN AUX LEGUMES


Ingrédients : spaghetti de sarrasin - 1 oignon - 2 poireaux ~ 1 carotte - 2 ou
3 branches de céleri - kombou (algue) - 2 c. a café de kouzou. _~.
Sauce : Fé!.ire revenir l'oignon émincé, Ajouter la carotte coupée en allumet.;.;
--- tes, les 2 poireaux et le céleri coupés finement. Bietl yangùiser et
saler légèrement au sel marin. Ajouter 1' eau et 5 à 6. morceaùk de 3 Cm- de · ·
kombu. Faire cuire pendant 30 minutes. Ajouter le kouaou dilu~ dans -un peu
d'eau et assaisonner avec une c, à soupe de tamari •

.ê.P.!s.he!tJ. .:_, Faire cuire les spaghetti dans de 1' eau chaUde • . Bi•n les ésoutter ·' ·
et les frire jusqu'à ce qu'ils soient bien cr~ustillants.

Servir les spaghetti et napper de sauce. Saupoudrer avec un pe~ de poireau


hâché très finement ou de ramonache (radis noir) râpée.

.... .
Recette de M. LARTELIER A. : BISCUITS
< .. ~

Ingrédients : lOO g de flocons de sarrasin grillés - 200 g de farüe dé froment


100 % - 75 g de ,matière grasse - un peu de sel et d 1 eau.
Faire une pâte avec tous les ingrédients. La travailler en roulea.ux et la
laisser reposer dans un endroit frais .
Découper la p~te en rondelles. disposer celles-ci sur une platine légèr~ment
huilée et cuire au four à 200 • c.

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oooooooooooooooooooooooooooo~b~ooooooo oooo

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CAS DE GUERISON PAR LA MAëROBIOTIQUE
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oooooooooooooooooooooooob~ oooooooooooooooo
(suite)

ij ·.

Un enfar .; n'est pas menteur. S'il ment, c'e:.: t dire que le mnieu dans l~quel ..1
il vit 1'incite à mentir. '·.. ·· ' ·· · · · ·
Par exem:jle, si vous donhez une nourriture tro ~.r Yang à votre enfant, trop de
sel. pas assez de 1 iquide, trop de produits anir..aux, sans rétablir l'équili..;
bre, etc •••• 1 'enfant sera inexorablement attiré par quelque chose de Yin,
comme fru.i ts, sucreries 1 boi-ssons Yin, · ·'
C'est l'ordre de 1 'univers ! et l'enfant encore très instinctif, pas encore
défonné par les préjugés, baigne dans cetordre et est très honnête.
Si vous lui défendez certains aliments, alors que ses menus ne sont pas équi-
librés, il se débrouillera pour essayer de compenser.
Sentant le désaccord entrè"·son comportement et la volonté de ses parents,
1 'enfant mentira en cachant ses fautes, car il n'aime pas décevoir ses parents.
Si vous le sécurisez , si vous lui fa,tes comprendre que le pêché est humain
et inhérent à notre évolution, il sera ouvert et racontera ses exploits et
ses désobéissances avec la même facilité •
...
Yang attire Yin
M. -et Mme D. sont catastrophés, après une nette amélioration, le pied de leur
fils est à nouveau en é-tat de décampas i ti on.
Au plus grand l'espoir ~:' au plus grand la déception !
Comment transmuter cett~ déception en joie ?
Dans 1es affaires criminelles, 1 'adage dit : cherchez la femme !
Dans le cas présent, il n'y a pas de doute. il faut chercher le Yin,
Consciemment, ou incon~ciemment, 1 ' enfant Yanguisé pour les besoins de sa
guérison a certaineme~t été attir~ par une nourriture Yin .
L'adulte peut à 1 'aide de sa compréhens i on prendre patience et attendre la
guérison avant de se laisse r guider par ses tendances.
Mais 1 'enfant est spontanné et très impatient.

L'aveu
Pour permettre aux parents de parler plus librement, 1 'enfant est prié de
s'éloigner.
Nous étions très encouragés par les premiers résultats, aussi nous n'au-
rions jamais osé enfreindre les directives.
- Vous n'avez rien remarqué dans le comportement de 1 'enfant qui permettrait
de penser qu'il a mangé autre chose.
-A la réflexion, oui. Ces derniers temps, i1 semb1e qu ' il est moins renfer-
mé et surtout plus bruyant .
Les parents à 1eur tour sont priés de s'é1oigner.
-Tu as 1 'air désolé . mais nous allons arranger cela , Tu vas me raconter ce
qui s'est passé et n'aie crainte, tes parents ne te veulent que du bien.
9

Je vous assure, je n' ai r ien fait.


- Peut-être as-tu oublie ?
- Non, je suis certain.
-Si tu ne m'expliques pas , je ne pourrai plus te conseiller, et c~la . peut
devenir très grave. ·
Rien niy fit, l'enfant avait''dü caractère et en attendant, la solution n'ap-
paraissait pas.
La lumière ja i llit tout à coup !
- Montre un peu tes ongl es .
Si vous vous nourrissez quelques temps d'une nourriture macrobiotique équi-
librée. vos ongles devi ennent uniformes .
Si vbus fa,tes un êcart, vous verrez appara,tre un sillon horizontal au bout
de quelques jours. · .
L'ongle se renouvelle environ tous les t rois mois. Suivant la po~ition du
sillorl'par rapport à 1 'ongle entier, voLis pouvez situer votre "écart" de
nourriture dans le temps.
-Mais que vois-je ? Il y a une di zaine de jou r s, tu as bu ou mangé quelque
chose d exce~sivement Yin~ maintenant tu 1 ' él imines par le pied, voilà pour-
1

quoi·· il y a aggravation. · Ne recommence plus, et bientôt. tu marcheras com-


me tout le monde. ·
Après un conseil de famille, les parents se souviennent qi)' il y a une dizàîne
de jours. ils avaient autorisé leur fils à se rendre -chez un voisin pour fêter
un anniversaire, à la condition qu'il ne consomme aucune nourriture ni boisson.
C'·é tait tenter lediable!
L'enfant n'avait pu résister et avait mangé plusieurs gauffres sucrées avec
du jus de pommes.
Quelle leçon! · L'enfant ·est vraiment le plus grand éducateur.
La· suite,nous la devinons, et aujourd'hui, huit ans plus tard, C.court comme
un lapin ••• après 1es filles , sans doute t ·
Orthocelse
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1 ' ~ · .:-

Va.YL6 .te. ca.dtte. de. .t'e.Me).gneme.nt que. n.otL6 notL6 ~amme..& p!topa.&é. de. cü66tL6eJL• ·
n.otL6 .homme.& à vot:Jr.e. e.n.U.è.fte. dMpo.oilion. pou.Jt c.on.fiélte.n.4.U, dé.bru, Jté.wu.oYL6
d' .in6oJÙHa.tum, e.tc. ••• · ·
Nou.6 a.:tte.n.don.6 vo.o .ou.ggUÜOnll.

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oooooooooooooooooo o oooooooooooooooooooooooooooo
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VOUS NOUS ECRIVEZ, NOUS VOÜS REPONDONS ••• 0

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ooooooooooooooooooooooooo o ooooooooooooooooooooo

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VctYL& c.h.a.qU.é Jl:evue., noU6 t)vwm paJUÛ..tJLe. .tet> .te;UJtu qtU. noU6.4emb.te.nt d' .in:U..-
ILê.:t génélta.t.
Si vo(.l.6 noU6 ée1Uve.z, ve.u.ille.z .6.:U..pu.te.IL .6-<.. noU6 pauvonh ou non ~e.IL votll.e.
.te.t:Ot.è poWt .ta ILe.vue., e.n cl;tart-t ou non vo:t.Jte. .<..de.YI..tdê..
PoWt .toute. Jt.ê.pon&e. p~onne.Ue., ve.u.ille.z jo.<..ndlte. une. e.nve..toppe. t-i.mbJt.ée. e-t
.t.<..be..t.tée. à vot!t.e nom.

De Mme V• de L.
Mon fils a le rhume des foi.ns, et malgré mon insistance, il ne veut rien enten-
dre à la Macrobiotique, conme mon mari.
Je prépare donc deux sortes de cuisine.
Moi, je suis souvent mala4e, pourtant, depuis un an, je mange des céréales tous
les jours.
·' }

Au sujet de votre fils ,qui a le rhume des foins, quelle que soit votre senti-
mentalité, il ne fautr s,urtout pas le harceler. Au contraire, compatissez in-
térieurement à ses difficultés et espérez •••
Sa maladie est le reflet de son état biologique et de son caractère.
S'il ne peut accepter•,quoi que ce soit, même une poussière, c'est ·dire qu'il
est déjà encombré (Yit,a repousse Yin, Yang repousse Yang).
Il est donc inutile ,P,e . tenter de le convaincre. C'est lui-même qui doit dési-
rer se changer, et par votre attitude compatissante et silencieuse, il viendra
à vous (Convaincre . sans parler, Lao-Tsé).
Comme vous préparez la cuisine Macrobiotique pour vous et votre petite fille,
essayez de mijoter des plats à l'odeur appétissante et où les couleurs s'har-
monisent. Quand le moment sera1. venu, les autres vous interrogeront, ils vou-
dront goûter; gardez une attitude humble et répondez gentillement.
La voie par la Macrobiotique est souple comme l'eau, elle s'introduit partout,
sans bruit et s'adapte à toutes les circonstances.
L'expérience montre que l'e~,emple convàinc bien plus efficacement qu'une lon-
gue argumentation. ''·
Quant à vous, vous devez certainement commettre quelques erreurs.
Si vous voulez notre aide, nous vous proposons de nous envoye~ tous les dix
jours, votre journal physiologique que vous devez établir é.piDIIie suit :
date; matin, midi et soir, .ce que vous mangez et les quantités; boissons, ce
que vous buvez et combien; urines et selles-, combien de fois et la couleur;
sommeil, de quell a à quelle heure et qualité; remarques, bu et mangé en dehors
des repas, votre moral, vos envies, vos rêves. etc •••
Nous avons toujours · obtenu des résultats étonnants avec cette méthode préco-
nisée par Georges OHSAWA,

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De M. L. de V.

Dans le cours du Principe Unique par correspondance, il est dit :


CeJl,;t.a,i,.nu pe.JI..6onnu .6e.nten.t qu.' u.n Jtê.g.<me. vê.ge;ta/U..e.n ne te.Wt c.onv..ie.YLt que
~;,..{_
e.ttu c.oni:Jomme.nt ê.gal.~e.nt deô I:Jou.~:J-ptwdtU.to a.n.J.ma.u.x, c.omme te. l.a.i:t, te.
6Jtomag e., tu oe.u.6.6, e.:tc.. • • C' u.t eüJr.e. qu.e. te.wr.. nê.-6 vwe. de. noUJ!Jl...Uwte. a.n..ima.te.
n' e.A.t pa.-6 .su.fi6..i.6a.n.te. pou.n .6u.ppo!tte.Jt u.n .tet Jté.g.<me..
La ques,tion : Qu•est-ce qu•on entend par réserve de nourriture animale ?

Si 1 ''on contemple le tableàu de 1' évolution de la nourriture .· de î 1 homme, . .


on constate que 1 'homriie est passé successivement par des 'pé'riodes de nol;lf'"' ·
riture végétale (Yin)~- de nourriture carnê'e' ' (Yang) P de nourriture fruitatien"" ..·
ne (Yin), et enfin de nourriture céréalienne (Yang).
' - ·-. ,._,_:,:. -~·..:·:-;.);. .,;;..;..:
' ' .. ·: .

Excepté cette dertÙère~'~d~s~·~dtrrri't'4-tès ne correspondent plus à l'êquilibre


alimentaire de l'homme ·a:ctüel, .;Né:aù:moins, en rèspectant 1 con's~iemment où
inconsc:ierilnlent 1 '·Ordre dé 1 1 Urtivers, ·1 'homme peut se nourr:tr · dé n' impdr.te
quelle nourriture et garder son équilibre.

Pour ce, i l consommera les aliments _les plus Yin en les yanguisant (pa~ le
sel, la chaleur, la pression, etc.~.) -et inversément- si ce n'est pas suf-
fisant, il les accompagnera d'aliments plus Yang (poissons, oeufs, viande,
etc,.~)-ou plus Yin- _

Certaines personnes sont_nées d'une mère qui consommait beaucoup de , produit~


animaux et qui en a transmis une bonne part à ses enfants pendant la période '
embryologique, Si ceu;x:-ci continuent à se nourrir de cette façon, ils s~ro11t
inévitablement attirés. vers une nourriture à base de végétaux (Yang attiie
Yin).

G~orges OHSAWA e,nseigna:i,t que les enfants aux cheveux roux, _aux taches de
rousseur·, et cetix qui sà'r it couverts de "grains de beautéu, êtéii(mt ex:.c ess'i-
vement ,chargés en protéines animales.

Après un régime végétarien (Yin) plus ou moins long, les réservesdE1protéines


animales ne compensent plus le déséquilibre de la nourriture. ·
A ce .moment, ou bien l'homme remange des produits d'origine animq.le~ ou bien
H se nouri·it de céréales (Yang). · ·

êeaucoup d'e~tre nous ont suivi cette évolution, màis pour d'~utres, 'l'e~cès
de Yin n'était pas apporté par des végétaux ou par des fruits, mais par le
sucre, 1'4t.lcool, ou n'importe quel autre aliment très Yin. Actuellement,' de
t:~lus en plus souvent, c'est l'usage des médicaments chimiques (tous très Yin)
qui dirige les gens vers la Macrobiotique · (Yang). ·

Sachez qu'au début de la pratique dé la Macrobiotique. le corps n' assitnile


pas tout de suite tou~~ cette noùrriture, certains mécanismes sont end_ormis.
Le corps se nourrit d'e·ses réserves, c'est le mécanisme de l'élimination.

0 0 0 0 0
SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL - SPECIAL

00000000000000000000000

0
LU ET ENTENDU ••• 0

0 0

00000000000000000000000

..
,,

A :tout .6eigne.LUt1 .tout honne.Wt. La MaCJtob,{,otique. a e.u .te. pJtivilè.ge., .te.


9 av.Jti.e. 1919, d'U.Jz.e. .te. p!te.m,[eJt :thème. d'eLne. .éé.Jr..{_e_ d'ém..L6.6ioM p!té..6e.n:téu pM
R. T. L. .6Wt le_-6 mode_-6 aL<.me.n:tcUJte_-6.
La ma.n..i..è.Jte dont .t' a.rUma:tJt.{_c_e_ de_ .t' ém..W~.>i..on, Mé.nie. GJté.go.UZ.e., a p!té..6e.n:té
.ta MaCJtobiotique., c.on6-Utme. .te da.n.geA de. d..L6.6We.Jt .6LUt c.e. .6uje.:t .6aVL.6 avoi..Jt e.x.-
pê.Mmenté. .6Wt .6oi-même., avec. c.omme_ .&é.ui Ué.me.n:t une. .te.c.:tLUte. 'p..e.tt.ô que. .6upeJL6..t- .
e..te.Ue.
Néanmoi..n4, il n.oU6 a paAu i..nt~eh~a.nt d~~epJtodui..Jte. .te. texte intéglta..t de
.t' é.rni.6.6..ton en y ajoutant ,te_-6 c.oJUteW.On& e.ë.\~nt.LeUu (en petits caractères).
Nou.6 voU6 c.on&e.illon.6 de. U!te au mo~ deu..x 'o.û ~ :tu.U.; wte 6o-<..6 .6cin6
teni..Jt eo~e du ajou:te.-6, e' e..ô:t-à-d-Ute. comme il e..ôt pa.6.6é .&Wl. l.e.J.J ondM, et une
.6eeonde no.û avec. .te~.> c.o!tlte.C.Üon.6.

R.T.L., le 9 avril 1979, 15 heures, Ménie Grégoire. ·

"Nous commençons une semaine sur les modes alimentaires, et nous allons
faire cinq jours sur les régimes; je dis "modes" et pas régimes, parce qu'i1
en sort de partout, de l'Orient, de l'Amérique, et de toutes nos vieilles tra-
ditions d'Europe.
Et nous commençons aujourd'hui par la mode orientale, c'est-à-dire la Ma-
crobiotique, un style de vie et de pensée inspiré du Zen japonais qui est à la
fois une religion et un art de vivre.
Alors, je vous lis d abord 1es extraits du livre du promoteur de la
1
M~cro-

biotique qui s•appelle Georges OHSAWA. Ce livre s•appe1le "Le Zen Macrobiot,ique" . . ' - ~y·

· . ~ -~ ~f.
édité à la Librairie Philosophique Vrin. ··~ ~ ....; ) ) )' .:·

En voici d'abord 1a préface : "Georges OHSAWA, 1arg~men·(.tdrinu grâc~ ,{ses


publications et à ses guérisons, est âgé maintenant de près de 70 an.s et se con-
tente de trois à quatre heures de soin~eft ''par nuit, témoignage vivan(de · se,s
principes, Ceux-ci reposent sur la liaison entre 1 'esprit et le corps, admise
depuis des milliers d'années par les religions de 1 'Orient.
13

OHSAWA 'ne prescrit guère de remèdes, mais ~écommande un dHingement ra di ca 1 de


régime alimentaire et insiste sur un renversement complet d'attitude devant la
vie. Le nionde forme une unité où chaque créature porte une parcelle de Vie qui
nous rend ana·l ogues et i nterdépendànts : aussi c •est ~~n crime, dit Georges
OHSAWA,• dont nous serons punis, de gaspïller un seul grain de riz ou d'en man-

ger trop, 4l}ors que tant d'hommes sont sous-alimentés. A cette notion est at-
tachée celle du sacrifice qui est également â la base de toutes les religions.
La disciplJ~e prêchée par OHSAWA bouleverse nos habitudes, ell e veut nous assu-
rer lè bb~heur des peuples d'Asie où les sourires dominent malgré la misère, les
famines.u
Alors, maintenant le texte d'OHSAWA, je prends le plus important :
11
La base de ma philosophie est fort simple, c'est le Yin et le Yang, c'est-a-dire
"1 'ambivalance de chaque chose. Chaque chose contient son contraire : jour, nuit;
homme, femme; guerre, paix. Ma méthode ne consiste pas à détruire les symptômes
par la chimie ou la physique. ni à atteindre le psychisme, mais à conquérir à la
fois la maîtrise de la santé et la paix de 1 'âme.
Il existe 10 façons de manger et de boire qui permettent de vous constituer une
bonne santé en réalisant 1 équilibre Yin - Yang.
1

Il y a confusion~ ce qui suit ne correspond pas aux 10 façons de manger et de


boire dont le tableau est reproduit ci-après, mais aux 10 règles énoncées par
Georges OHSAWA à la suite de ce tableau.
D'autre part, comme vous le verrez, ces règles ont été abrégées d'une manière
telle que parfois même l'essentiel fait défaut.

Nos Céréales Légumes Potages Viandes Salades Desserts Boissons

7 lOO %
6 90 % 10 % Aussi peu
5 80 % 20 % que
4 70 % 20 % 10 % possible.
3 60 % 30 % 10 %
2 50 % 30 % 10 %' 10 %
1 40 % 30 % 10 % 20 %
-1 30 % 30 % 10 % 20 % lü %
-2 20 % 30 % 10 % 25 % 10 % 5 %
-3 10 % 30 % 10 % 30 % 15 % 5 %
14

1) Ne prenez pas d'al i ments ~ ni de boissons fourn i s par 1•industrie, tels que
sucre et conserves, ni a l i ments colorés artif i ciellement, ni oeufs non fécondés.
2) Cuisez vos aliments à 1 •hu i le végétale ou à 1•eau . Salez avec du sel marin
non raffiné et non enrichi (n,d.r, à l'iode par exemple). Employez de préféren-
ce les récipients en terre cuite, pyrex ou fon.t e émaillée.

3) A mes.ure que votre condition physJque et morale s'améliore, vous essayerez.:;

les régimes équilibrant le Yin et le Yang (parce qu'il y a bien sûr des :aliments
Yin et des aliments Yang) .
Texte original : A mesure que votre condition physique et morale staméliorera et
que vous comprendrez mieux le Principe Yin-Yangt vous essayerez des rêgimes plus
bas sur le tableau. mais avec la plus grande prudence. Vous pouvez continuer
les régimes au-dessus du n° 3 aussi longtemps que ·vous le désirez,·sans aucun·
danger, mais si vous n'all e z pas mieux (vous pouvez contrôler votre état de tempE
à autre à la lumière des sept normes mentionnées plus haut - n,d,r. les sept
conditions de la santé-), revenez au régime n° 7 pendant une ou deux semaines
et même plus longtemps.

4) Ne mangez ni fruits, ni légumes cultivés à l 1 aide. d'engrais chimiques ou d 1 in-


secticides.
5) Ne prenez pas d 1 aliments prov.enant d'une région éloignée de celle où vous v'i-
vez (exceptions cependant),

6) Ne mangez aucun légume hors saison.

7) Evitez les légumes les p1us Yin, tels que pommes de terre, tomates, aubergines
8) Ne prenez pas d'épices, ct•ingrédients chimiques, à l'exception du sel naturel~
des sauces macrobiotiques et du misa.

9) Pas de café, ne prenez pas de thé contenant des colorants cancérigènes. Seuls
le thé de Chine naturel et le thé japona is sont permis,

10) Machez chaque bouchée au moins 50 fois.


Texte original : Presque tous les a liments provenant d'animaux domestiques, com-
me le peurre 1 le f;romage ou les chairs de poulet, de porc, deboeuf, e.tc ••• , ont
été traitês avec des produits chimiques, tandis que la plupart des animaux sau-
vages, oiseaux, coquillages en sont purs,

Enfin, alors la. c'est pas la moindre des choses 11


VOUS devez boire moins.
de façon à n'uriner que deux ou trois fois par jour.~~
Bon, je m'arrête là, on va discuter un peu plus avant, il y aura beaucoup
à dire sur de genre de complication de la vie qui fait que 1 'on accepte ou qu'on

choisit de manger ct•une façon particulière. Il y aura aussi beaucoup à dire sur
15

le sens psychanaWtique du·~cnbix d'un régime, c'est-à-dire sur le!~fait qu'on


. .· ,_:. ::. ':~:.r , ~ .1

s'impose à la fois des frustrations et quelque fois des punitions dont beaucoup
de gens d'ailleurs ont besoin.
Les régimès dont nous parlerons à partir d•aujourd'hui, c'èst quand même
un phénomène très neuf , c'est un phénomène de période d'abondance et même, je
dirais de période de suralimentation. Souvenez-vous pendant la guerre, il n'y
avait pas de régime, personne n'en parlait, on mangeait n'importè ?quoi 1 quand
on trouvait, seulement voilà, on mangeait très peu et on survivait;,en mangeant
peu, quand n · y avait évidemment le minimum de calories.
Mais je crois qu'on va discuter ensemble, d'abord avec Mada~~Françoise
·~ .. ·~ : ._'.\ ~- '
1
Rivière qui:·!di rige le Centre Macrobiotique Tenryu à Paris, et qui è~\t justement
une él.è.+e 1 de Georges OHSAWA, et que j'ai 1 je crois, déjà au bout du~)f.il •
" ~ . ~; : :·,:. . ·. ,-·~;:~ ~· :

M.G. Allo, vous êtes là, Madame ? . . j .. ·.

··F·'''·"'·
··1'\· Oui. :-ï<n.
.., .· ·::. ·

M.G. Alors, ce que j'ai lu, les extraits que j'ai lus vous paraissent rendre
compte d'une façon simple pour les auditeurs du régime OHSAWA ? ·
F.R~ ' Oui (???voir notre introduction), la seule chose que jè peux ajouter,
c'est qu'en réalité, ce n'est pas un régime et ce n'est pas une religion
non plus.
M.G. Et ce n'est pas une re1igione mais c 'est tout à la fois un style de vie,
un choix d'attitudes fondamentales et en particul i er vis a vis de ·la
nourriture quand même •••
F.R. Oui, évidemment, c'est-à-dire qu'on veut revenir aux anciennes traditions.
M~G. Aux traditions or ientales bien sQ~ !

F.R. Non, non, c'est-à-dire que là en Orient, ils ont gardé plus longtemps que
nous leurs traditions.
M.G. Vous pensez que autrefois 1 dans 1es temps préhistoriques 1 1es Européens,
enfin les gens qui habitaient 1 'Europe, mangeaient selon le principe du
Yin et du Yang ?
F. R. Ils mangeaient assez simp1ement , partout , les gens mangeaient des céréales.
M.G. Ah non, les gens étaient chasseurs , les nomades étaient chasseurs, attention
F.R. Il n'y a pas que des nomades, il y avait les gens •••
16
M,G, Dans .nos contrées, je vous arrête. nous avons subi assez d'envahisseurs
autrefois pour savoir que les envahisseurs étaient des carnivores.
F.R. Oui, ils mangeaient de la viande . -
M,G, Ben voyons ! Et les cavaliers d'Attila qui mangeaient leur viande crue
après l'avoir attendrie sous leur selle, voyons, voyons ! !
\
>
F.R. Oui, oui •••
M.G. Restons-en à 1 'Orient, Madame,
F.R. Vous regardez ça, mais, moi. je regarde le paysan qui était à la terre,
M.~.. Eh bien, il mangeait, il chassait •••
F,R, Oui, il chassait, mais il ne mangeait pas beaucoup de viande.
M.. G. L'Européen est chasse!Jrt vous pouvez difficilement en sortir; là, je crois
que nous sommes loin ·de vos principes et j'aimerais sans aller plus loin
que V9US nous disi.ez ce qu'est le Yin et le Y.ang.
~- . .
en mati:êre.: da nourriture.
,: - ·' : ' .

F.R. Ce que je voulais &.ussi dire par exemple, chez. le Français, o.n a .to.~:JJ.9J)JS
dit, le Français, c'est un grand ma·ngeur de pain, alors le pain c'est-'t:.ine
céréale ! Il mange de la viande . mais il mange quand même beaucoup de
pa1n.
M.G, Non, je voudrais, Madame, que vous nous expliquiez 1e Yin et le Yang par..
ce que ce n'est pas facile à comprendre , figurez-vous, pour des Européens,
i

F,R. Non. exactement; parce que moi. j'ai .eu beaucoup de mal à le comprendre
parce que je suis très très occidentale, et je ne pensais pas qu'on était
aussi occidental que ça. C'est-à-dire que le Yin, voyez-vous, c'est la
dilatation et le Yang, c'est la contraction,
M.G. Alors, qu'est-ce qui est masculint qu'est-ce qui est féminin ?
F.R. Féminin, c'est dilatation; masculin, c'est concentration.
M.G. Oui, ça tombe sous le sens, vous avez raison.
: ~

F.R. Et les couleurs, c'est pareil, il y a des couleurs qui dilatent, et d'au~
tres au contraire; par exemple : lorsqu'on est en face du rouge, on a unE
sensation de chaleur.
M.G. Alors, c'est ça qui fait les ndurritures dilatantes et pas dila~antes ?

F.R. Ah non, dilatantes et pas dilatantes, cela dépend de la région d~ns la-
. que 11 e • ~ • . · · · · ·
M.G. Et pas la couleur ?
F.R. La couleu~ aussi joue.
··'
M.è. Prenons les cerises.
17
·;

F.R. Les cerises ou les carottes.


M.G. les carottes, bon !
F.R. Voyez.l,a. :car:otte, elle est Yang.
M.G. Elle est Yang, c'est-à-dire qu'elle est concentration ?
F.R. C'est un légume qui pousse dans la terre.
M.G. Mais non. elle est concentration ou elle est expansiori ?
F.R. Oui, parce que c'est dans la ternh si c'est au-.dessus de la tèrrè, plus
c'est haut, plus c'est en expansion. ,,~ : · .

-M.G. Voilà, bon ! : ·. . . ... . ·'·; :. "


Oites.. ·donc, c'est rudement compliqué votre histotr.e L
F.R. Ca para1t compliqué, mais pour moi maintenant, c'est devenu tellement
facile et tellement log-ique que •••
......
M.G • .;Qu''est-ce que, ça donne pour vous de manger. du Yin ou du Yang, restons-en
là-dessus.
F•. R•.: . Alors; si vous mangez Yin, vous dilatez les organes, l'estomac, le fqi~'t
les intestins, les organes se dilatent; .tandis que <si vous mangez. plus
Yang, les organes restent bien serrés, bien concentrés.
M.G.· Est-ce que c'est une observation médicale ou est-ce que c'est un symbo-
lisme ?
F.R .. : -On n'a qu'à expérimenter sur soi !
M.G. Par exemple ? . Donnez-moi un exemple ?
F.R. Eh bien t .si ·vous mangez beaucoup d'oranges ou beaucoup de fruits qui di-
latent, plus les fruits poussent dans les pays chauds, par exemple des
.ananas,. tout ça • ça cii 1ate énormément •
.. .
14.G, Tous les fruits dilatent. et tous les légumes poussés dans la terre au
contraire ne font pas de fermentation, c'est ça que vous :voulez_dire ?
F.R •. Ah oui, mais il y a beaucoup .de nuances entre chaque; par exemple· les
ananas, c'est beaucoup plus dilatateur qu'une orange. .·. '· ·
_, 1 (.: ~ :

M.G. Est-ce ·que tout ça est basê sur 1 'observation ou ·sur •un e,phil~sophie?
C'est ça que je voudrais savoir. ·
F.R. C'est sur les deux, on ne peut pas séparer l'un de 1 'autre. La Philoso-
phie découle de ces observations.
t4.G. Pourquoi vous avez. vous, découvert, choisi. d'être, de devenir l 1 élève
d'OHSAWA ,e t de promouvoir ce rêgime ?
F.R. Eh bien, moi, j'ai choisi tout à fait par hasard. puisque j'ai étê très
18
três malade, j'avais un genre de "cancer généralisé" il y a 22 ans.
M.G. On avait une preuve que vous aviez le cancer ?
r,R. Non, je dis 11 un genre 11 parce que j'ai souffert énormément. et le •••
I,G. Ne parlons pas de cancer s'il n'y a pas eu d'analyse médicale disant
qu'il y avait cancer.
F.q, Non, il n'y a pas eu d'analyse médicale.
M.G. Vous étiez donc très mal en point •••
F.R. C'est un parent à mon mari, qui était médecin, qui a dit à mon mari :
ta femme, elle a un genre de cancer généralisé; et mon mari ne voulait
absolument pas que je voie quiconque.
M.G. Mais on n'a pas eu de preuves, on ne peut pas parler de cancer tant qu'on
n'a pas de preuves. On vous a trouvée très mal, vous vous trouviez très
ma 1 •••
F.R. Moi, j'avais mal partout, j'étais très grosse et remplie de tics nerveux,
j'avais le foie toujours malade, je vomissais tout lP temps, j'avais in-
continence d'urine~ j'avais toujours très froid, je mettais de 1 'ouate
thermogène sur la poitrine et dans le dos, •••
M.G. Vous étiez très mal en point et a ce moment-la, pourquoi avez-vous pen-
sé à bHSAWA, des régimes, une philosophie ?
F.R. Eh bien, ce n'est pas moi personnellement qui y ai pensé~ c'est les évé-
nements; Moi, à cette époque-là, j'avais une parfumerie, et c'est une de
mes clientes, un jour, qui m'a dit qu'e1le avait assisté à une conférence
d'un professeur japonais qui préconisait de manger des céréales avec du
sel. Alors moi, ça ne m'attirait pas parc~qu'à cette époque, j'étais
"crutarienne''(sic), c'est-à-dire, je mangeais tout cru, j'avais été végé-
tarienne, végétalienne~ et j'étais crutarierine. Je cherchais dans 1 'ali-
mentation quelque chose, et je voulais devenir fruitarienne.
Mais mon mari, cela 1 'a attiré beaucoup. comme il est du Caucase, il a
pensé : dans mon payss on mangeait comme ça, beaucoup de riz complet, du
kasha, et même du goma-sio (c'est-à-dire des graines de sésame dans du sel)
. il dit : quand j'al1ais à 1 'école, je m'en mettais plein mes poches.
M.G. Vous aviez déjà si je comprends bien une grande tendance à vous intéresser
à 1 'alimentation.
Je voudrais pour finir vous lire un petit morceau du 1ivre de Georges
OHSAWA qui m'a beaucoup frappée : "Au début, la cuisine Macrobiotique ne
vous paraîtra pas succulente, mais ça n 1 a pas d'importance, vous mangerez
moins au grand avantage de votre estomac et de vos intestins."
C'est vrai ou c'est pas vrai ?
F.R. Oui, oui, ça c'est vrai
M.G. C'est pas bon, on se prive ?
F.R. Non, non ! Au début, c'est parce qu'on ne sait pas bien préparer comme il
faut, alors c'est pas três bon; mais aprês, quand on arrive à bien savoir
19

le préparer, je vous assure , c'est délicieu x et on se régale énormément.


M.G. Alors maintenant, i 1 y a la façon de boiro qui m'a beaucoup frappée, sur
laquelle je voudrais avoir votre avis : boire très peu, c'est contraire a
toutes les recommandat·ions de tout le monde , parce que les reins ne tra-
vaillent pas. on ne filtre pas les déchets et quand i l fait chaud, on peut
mourir. Vous savez qu'il y a des pays, en particulier les pays d'Orient,
où il faut boire 5 à 6 1·itres d 1 eau si on ne veut pas mourir et en plus,
manger du se 1 pour retenir son eau. Comment il s'arrange, OHSAWA ?
F.R. C'est-à-dire que dans les pays chauds, il faut boire plus bien sOr, puis-
qu'il y a la chaleur, C 1 est toujours avec Yin et Yang, il ne faut jamais
oublier cet équilibre Yin et Yang. Si vous êtes dans Urfays chaud, puis-
que ce pays est Yang~ vous devez quand même boire plus.
M.G. C'est pour les pays froids, 1a recommandation de ne pas boire ?
F.R. De boire moinst on ne dit pas de ne pas boire !
M.G. Boire de telle façon qu'on n'urine que deux fois par jour 11 , ce qui est
11

quand même •••


F.R. Deux fois par jour, c'est pour les femmes; trois fois pour les hommes.
M.G. Pourquoi ? les hommes ont droit à udner p1us que les femmes ?
F.R. Un ~u plus, oui.
MA . Psychanalytiquement, c'est très intél~essant, vous savez; ça leur donne une
supériorité qui va tout à fait avec celle que Freud aUl~ait prônée (rires).
F.R. Non, c'est-a-dire que l'homme a plus d'activités physiques.
M.G. Mais c'est que ce n'est pas vrai, Madame.
F.R. Oui, ·c'est pas vrai, ma·is dans la .généralité .
M.G. Oui, mais alors les femmes qui ne sont pas dans la généralité ?
F.R. Alors, les femmes qui ont un travail physique plus conséquent, c'est pareil,
elles peuvent boire plus.
M.G. Madame, je vous remercie, si vous permettez, je vais prendr~ des gens qui
ont suivi ce régime, mais je constate, c'est ma première constatation, qu'il
s'agit beaucoup plus d'une philosophie que d'un régime~ et que le régime
est à la traîne d'une philosophie, on est bien d'accord ?
F.R. Pour moi, ce n'est pas un régime, c'est une façon de vivre pour se sentir
bien dans sa peau, et chacun doit 1 'adapter suivant lui-même, en compre-
nant bien Yin et Yang.
M.G. Et tout est basé sur quelque chose qui' est très probablement des symboles.
, Merci Madame, au revoir.
20

M.G. Bonjour, je crois que vous êtes médecin, on me dit que vous êtes médecin.
Dr X Oui, c'est ça.
M.G. Bonjour, Docteur; vous vous intéressez à la Macrobiotique, vous y croyez,
vous prescrivez .?
Dr X -üui, ça fait longtemps, j'ai commencé à m'y intéresser en 1957.
M.G. Vous ~tes três en avance, hein ?
Dr X que c'était une époque, où cela paraissait tout à fait ridi-
,_ c•est-à~dire
cule.aux yeux du monde médical.
-j. ' ~ ;
·. '·i :. •,
M.G. Oui. .·. ;.

Dr X Et alors que,. depuis quelqtJe.s . . années, de plus en plus dans le monde médi-
cal, on y vient.
:._,...

M.G. Qu'est-ce qui vous intéresse dans la Macrobiotique ? Est-ce le régime,


est-ce la philosophie du Yin et du YaNg~ .qu'est-cs qui pour vous est le
plus important là-dedans ? ~

Dr X Bon, dans la pratique médicale, ce qui est impgrtart 1 ~..c'est évideiTillent le


côté diététique, c'est le régime; mais ce régime découle lui-même de la
Phi 1osophi e du Yin et du Yang. :;::--.: ~ :-.:
M.G. Oui, à laquelle vous croyez ou pas? ··~;. ~ '\ ~ .. ~ ...

Dr X ·Bien entendu oui, c'est pas une question de croyance d'ailleurs _(rires) Jl'·:
M.G. C'est quoi ? C'est une observation médicale ?
Dr X Oui, enfin, pas seulement médicale, c'est une observation, disons que
c'est une vision du monde. ·
M.G. Mais alors, sur le plan médical, quand on dit qu'il y a des aliments Yin,
des aliments Yang, vous pensez que c'est vraiment scientifique ou que
c'est symbolique ?
Dr~ Non; je pense que cela correspond vraiment à une réalité . que 1 'on peut
dire scientifique, bien que cela ne corresponde pas aux données scienti-
fiques occidentales. Si vous prenez l'acupuncture, par exemple, qui
repose exactem~nt sur les mêmes bases du Yin et du Yang, ça repose bien
sur une théorie scientifique •••
M.G. Oui ...
Dr X ••• du méridien que l'énergie parcourt, mais cela ne repose pas du tout
sur 'les données anatomiques occidentales, ·c'est autre ·chose.
M.G. Quand prescrivez-vous le régime Macrobiotique ? Pour soigner quoi ?
.11":
'
Dr X Vous savez, on pourrait presque dire qu'un régime Macrobioti~uè relati-
vement élargi, je le prescris pratiquement dans tous les cas, parce que,
même de façon classique maintenant, on pense que la plupart des maladies
21

digestives notamment, et une grande partie des maladies cardio vasculaires


sont dues à l'absence de céréales complètes, à 1 'absence de cellulose dans
le régime alimentaire.
M.G. Hum. hum •••
Dr X Ca, ce sont des choses qui maintenant sont connues de façon tout à fait
officielle, vous connaissez les travaux de Berkitt (?) ou de
M.G. Oui, d'ailleurs, on va reparler de ça •••
Dr X Alors donc, pratiquement, on peut dire que les trois quarts ou les neuf
dixièmes de la pathologie relèvent d'abord d'une modification du régime
qui va dans ce sens-là,
M.G. Oui, mais vous n'avez pas peu~ qu'un régime aussi extravagant, parce qu'il;
est quan4rnême très très dur, soit un tout petit peu obsessionnel ?
Est-ce que vous pensez que, par exemple, les gens qui souffrent d'une tou-
te petite névrose peuvent être soignés en la fixant sur les aliments et en
faisant une petite névrose alimentaire qui les mette tout à fait à 1 'aise
en s'occupant beaucoup de letir nourriture ? Est-ce qu'il y a ça aussi ?
Or X Je voudrais répondre deux chos'es à ce que vous di tes :
1° vous parlez de régime extravagant, tout dépend comment on l'applique,
M.G. Ecoutez, moi, j'ai lu le livre, il est tout A fait extravagant !!
Dr X Oui, il est présenté de façon extravagante, mais vous savez, c'est la façon
"Zen" de présenter les choses, il faut lire entre les lignes et interprêter.
M.G. Oui, oui.
Dr X Car ce régime ne s'applique pas uniformément à n'importe qui, n'importe com-
ment; il y a des adaptations individuelles, il y a des gens chez qui il faut
le faire de façon stricte pendant un petit bout de temps, des gens chez qui
il faut le .faire de façon beaucoup plus large; donc, cela s'adapte a.vec l'ex-
périence.
Et alors, la deuxième chose que je voudrais vous répondre à propos de la né-
vrose, effectivement, bien entendu •••
M.G. Tout régime correspond quand même à une petite névrose alimentaire, un petit
rapport avec la mère ou avec le sevrage qui a été mauvais, qui fait qu'on
est resté fixé sur ce qui s'ingère, sur ce qui se mange, vous ne croyez pas ?
Dr X Oui, je crois que c'est partiellement vrai, mais je crois que ce serait une
erreur d'en faire une loi absolue, parce que •••
M.G. Mais il y a quelque chose quand même là ? , ..

Or X Bien sOr, très souvent •••


M.S. ~t pourquoi ne pas s'en servir après tout, pourquoi ne pas soigner des gens
qui sont mal dans leur peau en leur donnant un régime qui leur donne 1 'im-
pression d'aller mieux ?
Dr X Parce que inversêment ••• , d'ailleurs, ce n'est pas seulement une impressi~n!
22

Ils vont. vraiment mieux, beaucoup de malades, notamment digestifs, vont


vraiment mieux quand ils -font ce régime. _ _ _ _ -.
Bon. et puis, d'autre part, si certains p~uvent nourrir une névrose ob-
sessionnelle avec l'alimentation, comme avec n'importe quoi d'ailleurs,
d'autres peuvent au contraire en fa i re une espèce de •.•• disons que cela
peut avoir un effet placebo comme n'importe quel médicament, mais dans un
sens positif.
r~.G. Voilà, oui, oui, absolument. Donc, cela peut servir un régime ?
Dr X Bien sûr !
M.G. Et :~n régi~e int~11fgent qui évite toute suralimentation, si j'ai bien
compris. Est-ce que ce n'est pas un des éléments importants ?
Dr X Non, pas seulement; il y a ce côté, bien sOr que cela évite la pléthore
qui est si courante dans les régimes .occidentaux habituels.
M.~G~ Oui, dans 1a façon de manger que nous avons.
Dr X Mais il n'y a pas qu'une question de calories, n n'y a pas;qu'une.ques-
tion de quantité, il y a une question de qualité qui est vraiment ••• et
donc de Yin, enfin de ce que nous appelons Yin et Yang, qui est vraiment
très importante; et.... · - -
M.G. La dame qui tient l'Institut r~acrobiotique~ e1le nous a expliqué que ce _
qui poussait dans la terre avait moins de chance de faire gonfler, de ••• ·
~ ..... _d'ltre Yi~~- c'est cela, hein ?
Dr X 6~~~ c'esi~~a.
M.G. Et ça vous paraît un fait d'observation ?
Dr X Mais bien enten~~~~ Vous savez, ça ne peut pas se dire en ~ deux min~tes.
M~G. "Non, mais simplement ~ou~~pouvez _ prendre position, parce que si un méde-
cin nous dit qu'il y croit et qu'il l'a observé, ça donne tout de même
beaucoup de valeur à la pensé~:A'OHSAWA.
i .

Dr X Oui, vous savez, je ne suis pas le seul médecin, heureusement, après tou-
tes ces années •••
M.G. Oui, mais c'est vous qui êtes la, donc j 1
en profite
Dr X Mais cela, il n'y a aucun doute que ça repose sur dE!S - données qui, quand
on veut bien les étudier sérieusement et passer au-d~ssus . ~u_premier mou-
vement de recul, si vous voulezs devant ce que vous appelez 1e côté ex-
travagant, i1 n'y a pas de doute qu'il y.a là des vêrtt~s ql.!i sont.vraiment
intéressantes et que 1 'on peut expérimenter.
' .
M.G. Oui, voilà, i1 faut dire que c''est intéressant, mais qu'il faut éviter les
__ extravagances. ,·
Dr X Ah ça, certainement !
M.G. Vous avez. un bel . exemple. de réussite à nous donner oans vos traitements ? ·
. . .. .
23

Dr X Oh, j'en ai pas un, j'en ai cinquante


M.G. Bon, vous en avez cinquante ?
Dr X Enfin cinquante, non, j ' en ai beaucoup plus que cinquante !
M.G. Des gens qui étaient vraiment très mal, qui avaient des histoires diges~
tives épouvantables ? ·:.} .:

Dr X Oui. ...;: .., j ~

~1.G. Et qui. vont comme un charme ?


Dr X Oui, et pas seulement des histoires digestives, il n'y a pas que dans la
pathologie digestive que 1 'on obtient des... .
M.G. Il y en a dans quels domaines alors ?
Dr X Vous savez, on pourrait dire pratiquement dans toute la pathologie, sauf
justement la pathologie ••• · heu, disons psychiqu~; enfin dans. certaines .....
. 1 grandes névroses ou psychoses, cela ne sert absolument à rien (????),
c'est bien évident. · ·
~~:

M.G. Mais dans les petites choses ?


Dr X Alors là, tout dépend de la chose , . ,.. . ·- · ,. -
.S' i 1 s'agit d •une névrose obsess i anne 11 e, ça peüt donner de · très mauvais.
ré su1ta ts, parce que c'est à partir. de. ~ • co111ne vous - 1e dis i éz tout · à~:'}!';:
l'heure.. • - -~-,. · ,. · ,_.:, :.
M.G. Ca devient une autre ob·session ?
f'.··

.DrX ., Apartir du momentoù, ça devient une autre obs~ssion, _ où ça sert>d_efj-


. xation à l'obsession; bon, à ce moment-l'à, c'es't pas très fameux·. ·
M.G • .Voilà, voilà •••
Dr X Mais dans des cas de petites dépres:sforis, de petits syndromes anx eux, lei ·:·
ça peut donner au contraire de très bons résultats. · ' ··
.:i

M.G. Je vous remercie, Docteur, vous avez très bien mis les choses au point.
Au revoir.

0 0 0 0 0

.· ..·

,·;

'" .
24

ooooooooooooooooooooooooooooooooooo
0
NOS MOTS YIN ET NOS MOTS YANG 0

0 0

ooooooooooooooooooooooooooooooooooo

SOLUTION DE LA GRILLE No 1
Horizontalement : 1) Principe - G - 2) Oil - Ocre - 0 - 3) L - Enéi.de -
-------- 4) Actif- Nini- 5) Ruade- C- FN- 6) I - Permtmes-
7) Stère - Por - 8) Ere - Niat -- S - 9) Ei - Ecole - U - 10) Sauterelle.

GRILLE W 2
HORIZONTALE11.ENT :

-
1 2 3 4 5 6 7 , 8 9 10 1) Bon pour la santé, mais sans t.
l'utiliser avec mesure- Ses dix
1 1

-
1 1 1 1 1 1 1 1 jours sont célèbres.
2) Recueil salé, mais pas spéciale-
2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 ment au sel marin - Notre santé
en dépend,
3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3) Chercheurs de difficultés,
4) Commence la charité bien ordonnée -
4 Chef de mangeurs de riz sans chef -

- - -
5 Termine le dessert.
5) Boisson sans coeur - Vu à l'envers-

·-- --
6 1 1 1 1 1 Eau trouble.
6) Quand il est faux, il fait tomber -
7 1 1 1 1 1 1 1 Début de tolérance - Séparés par S,
7) Coordonne - Mieux vaut la consommer

- -
8 1 1 1 1 1 1 1 "perlé" que fermentée - Singulier 3è
8) Riz pas complet - A ne pas confondre
9 1 1 1 1 1 1 1 1 1 avec un système de plomberie - Ordre
de départ.
10 1 1 1 1 1 1 1 1 1 · g) Punition d ' enfant -"Moi" véritables.
·to) Réunies en quantité, mais pas en qua
lité.

VERTICALEMENT

1) Base de la polenta - Se fait connaître.


2) La dernière est à la mode.
3) Relatifs à une langue des anciens - Tête d'Italiens.
4) Fit un arrangement de fleurs, par exemple, y
5) Délicieux en pain, · 1
6) Science qui tire son plan (au pluriel). YA NG
7) 3,1416,., -Greffe pas nécessairement du coeur,
8) Qui tourne autour - Deuxième d'une série,
9) Répétées encore et encore.
10) De citron ou d'orange. dans la pâtisserie, 1~1 - Prêts à dormir.

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