Vous êtes sur la page 1sur 8

Thalia Gajicic - 22100018

PARTIEL FINAL
Méthodologie des sciences historiques

L’Allemagne depuis 1990 : un succès ?

Selon un sondage de l’Ifop en 2021, seulement un quart des Français déclare bien connaître le
pays (27%), soit une proportion en légère baisse par rapport à 2017.
L’Allemagne a connu des périodes plus ou moins sombres. On la connaît pour la montée du nazisme
et sa place au sein de la seconde guerre mondiale, pour son rôle dans la guerre froide, pour la crise de
Berlin, ou son mur, tombé le 9 novembre 1989. Mais malgré quelques faits de culture générale, son
histoire et son parcours actuel restent assez flous, tandis que la vision actuelle de ce pays ainsi que ses
résultats sur le plan économique paraissent être valorisants. 1990 marque une réelle rupture politique
par sa réunification en octobre. L’Allemagne se construit alors à travers une histoire dont elle tire des
leçons, et façonne de plus en plus sa politique étrangère, base ses politiques intérieures à partir de
l’Allemagne de l’ouest. Mais 1990 marque aussi un nouveau tournant : l'Allemagne reprend
progressivement une position de centre en Europe. À l’heure actuelle, ce pays fait partie des premières
puissances, jouissant de son économie industrielle, mais il a connu de nouvelle problématiques à
l’entrée dans le XXIème siècle : migration de masse, peur du terrorisme, incetitudes post-Brexit ou
encore élections et montée aux pouvoirs des mouvements d’extrême droite.
Mais quelle en a été la transition ? L’Allemagne depuis 1990 peut-elle se considérer en succès
? Ne serait-ce pas aux pays voisins européens, à l’opinion publique, de fonder un jugement sur ce qui
serait un succès ou un échec pour un pays avec lequel ils sont alliés ? Dans un cas parallèle, quelle
serait la nature du succès de l’Allemagne, si tenté qu’il y en a un ? N’y aurait-il pas plutôt des succès
et des échecs, au sein d’un pays de la reconstruction, de la réunification interne et externe ? Cela peut
ainsi apparaître comme paradoxal, divergent de sens, d’opinions, de chronologie historique. Plusieurs
problématiques se font suite, et beaucoup d’entre elles semblent encore aujourd’hui ne pas trouver de
réponse, comme beaucoup de questions politiques ou économiques françaises. Après 1990, date clé et
tournant majeur de l’Allemagne, cette dernière, à travers l’analyse des pays voisins, dont la France,
ainsi que ses propres choix et expériences, peut-elle se considérer et être considérée comme ayant
aboutie à un succès de nos jours ?
Nous établirons un regard analytique sur l’économie de l’Allemagne, par sa manière d’appréhender
celle-ci à travers la formation d’un nouveau gouvernement dès 1990 ainsi qu’au fil des années, des
problématiques majeures. Puis, nous verrons comment celle-ci se positionne politiquement après de
nombreuses instabilités, des crises. Enfin, nous étudierons sa place comme éventuelle puissance
militaire ? Toute cette étude se fera également à travers l’analyse de l’Allemagne au sein de l’Europe.

I) Une économie complexe, des résultats prometteurs

1
Thalia Gajicic - 22100018

a. Relancer un pays divisé, ressouder des liens

Au cours des années 2000, l’économie propre à l’Allemagne était perçue comme “l’homme
malade de l’Europe”, comme a pu le citer l’économiste Hans-Werner Sinn lors d’un discours à
Neuhardenberg. Alors que cette économie est très différente de celle de la France, elle peut paraître
difficile à analyser.
Après la formation du gouvernement de 1990, une commission de travail est chargée de gérer l’union
économique et monétaire. RDA et RFA signent le “Traité d’État” pour une “union monétaire,
économique et sociale”. De réelles politiques sont ainsi mises en place au sein de l'Allemagne dans la
relance du pays, qui tente au plus vite de se relever des périodes de crises enchaînées. En juillet 1990,
le Deutsche Mark est introduit comme monnaie de la RDA, qui est encore une fois ici un symbole de
la réunification. Mais cette monnaie sera remplacée par l’Euro en 2002.

La classe moyenne des entreprises compose la majorité des entreprises en Allemagne, qui sont
relativement petites, correspondantes au Middelstand. Elles résultent d’un constat quantitatif, par
lequel on peut le définir, par une commercialisation et des exportations, des stratégies diverses comme
le management, la gestion financière dans le but de développement, ayant un lien privilégié avec la
banque, en coopération directe entre direction et relations humaines. Le mode de gouvernance
implique le fait que le patrimoine soit engagé dans une famille, le capital familial joue fortement dans
sa part du Middelstand. Ainsi, cette politique économique du Middlestand permet de cette manière de
ressouder les liens de l’Allemagne, dans une optique libérale, d'expansion.

b. Un pays de forces

Depuis 2007, l’Allemagne est la quatrième puissance mondiale derrière les États-Unis. Elle
est de loin la première puissance européenne. Cette hégémonie résulte de plusieurs causes. Dans la
continuité des chiffres, 13% du PIB de l’Allemagne provient de son secteur et son industrie
automobile en 2017 selon l’Office fédéral des statistiques (Destatis). La production brute de la
recherche scientifique allemande se classe constamment parmi les meilleures au monde. L' Allemagne
a été déclarée le pays le plus innovant au monde dans l'indice d'innovation Bloomberg 2020.
Considérée comme modèle pour les pays alentours, le caractère de l’économie allemande est très
spécifique, et peut expliquer en partie ses succès industriels, qui en fait une réelle force. Ses
exportations prennent part à 44% de ce PIB. De plus, l’Allemagne cherche à garantir ses intérêts
économiques et commerciaux avec l'Union européenne, mais également à un niveau plus mondial, en
Corée du sud, en Chine notamment.

2
Thalia Gajicic - 22100018

Il paraît également nécessaire de préciser que l’économie allemande est décentralisée. En effet, les
initiatives, négociations, liens de coopération s’effectuent principalement à une échelle territoriale, au
sein des Länder, équivalent des régions en France. On en compte 16, avec autant de gouvernements
régionaux et parlements. Ainsi, les décisions économiques se font principalement collectivement. Elle
a également un positionnement géographique central qui la favorise dans un sens, dans son appareil
productif vers l’est, notamment dans les années 1990. Mais ce qui fait la vraie richesse de
l’Allemagne est malgré tout basée sur l’humain, sur sa productivité forte et sa vision du travail.

c. Crises, relations européennes et gestions

En 1999, le chancelier allemand Schröder et le premier ministre anglais Blair signent un


manifeste économique, considérant que les politiques publiques, selon eux, doivent être conçues dans
un nouveau cadre économique, et où le gouvernement doit soutenir les entreprises. Ce manifeste
prend effet par une privatisation massive et pousse les chômeurs à reprendre un emploi.
Cette publication semble mal accueillie mais semble marquer un “tournant”, comme évoqué sur
France Culture dans le podcast Le pourquoi du comment.
Des résultats qui sont jugés “bons” pour d’emploi au sein des deux pays. Mais au niveau social, il
engendre une montée des inégalités et de précarité, accompagnant le tournant social-libéral, dans cette
optique du Middelstand.

Une autre crise que l’on peut aborder est la crise de l’euro de 2008. Elle a démontré que le
rôle de l’Allemagne, qui a fait ses preuves dans la gestion de cette crise, conservant un taux
d’exportations plutôt bon, devenait indispensable et décisif pour l’Europe. Elle développe ainsi une
“hégémonie allemande”, comme le théorise Gian Enrico Rusconi dans son ouvrage L’hégémonie
vulnérable d’une superpuissance en 2017.
L’Allemagne s’est toujours positionnée face aux crises. Elle refuse le principe de la solidarité des
dettes, ne voulant pas payer pour la Grèce ou l'Italie. Mais lors de la pandémie mondiale de 2020, elle
rejoint finalement Emmanuel Macron pour créer un fond massif de solidarité des dettes.
De plus, avec la guerre en Ukraine, elle a pris conscience de sa très grande dépendance aux énergies
fossiles importées de Russie, selon France Info. Elle cherche donc à y mettre un terme jusqu’à
éventuellement repenser son modèle économique, ce qui crée beaucoup d’inquiétudes, par un regard
français, au niveau de l’industrie notamment.

II) La politique de l’Allemagne, droits humains et idéologies

a. Des figures clés, mais des partis divisés

3
Thalia Gajicic - 22100018

Dès 1989, au lendemain de la chute du mur de Berlin, une Table Ronde est créée afin
d’instaurer un dialogue entre pouvoir et mouvements d'opposition, elle réunit 39 représentants de
mouvements citoyens, nouveaux groupes ou partis politiques d’opposition. L’objectif étant déjà de
faire avancer les réformes de la République démocratique allemande (est). Cela montre ainsi sa marge
d’action réactionnaire face aux changements qui s'opèrent.

Angela Merkel, restée 11 ans au pouvoir, est une des figures influentes du pays. En effet,
lorsque l’on pense à l’Allemagne, on l’associe également à sa chancelière. Sa popularité trouve racine
par sa gestion économique : la croissance du PIB, des exportations, la santé du secteur de construction
dynamisé par l’arrivée des réfugiés. En effet, elle a notamment joué un rôle majeur dans sa vision de
l’immigration, ouvrant ses frontières en 2015 et devenant l’une des premières destinations des
migrants au sein de l’Union européenne : 150% d’augmentation du nombre de demandes cette
année-là. “Nous y arriverons”, dit-elle le 31 août 2015. Y est-elle réellement arrivée ? Nous avons en
effet pu constater que cette immirgation de masse, en 2019, alimente la baisse du chômage, encouragé
par le vieillissement de la population et le taux de natalité en baisse.
Mais l’opinion publique est en mutation, que ce soit dans le pays mais également à l’extérieur, et cette
idée paraît utopiste, la demande est trop forte, devenant ingérable à l’égard des administrations
publiques. La crise migratoire se transforme alors en crise politique. Elle durcit alors, dans un laps de
temps court, la même année, ses mesures sur les contrôles aux frontières par exemple.“[...] La
difficulté de cette entreprise, certes généreuse, mais irréaliste au regard de l’impréparation politique
et d’infrastructures inadaptées, est apparue en 2016 dans toute son ampleur”, explicite effectivement
Gwénola Sebaux dans son ouvrage La politique migratoire allemande, quatre ans après le “choc” de
2015. Peut-on considérer sa politique de “portes ouvertes” comme un échec ? Certains résultats
pourront conforter des partis en ce sens, divisant de plus en plus les allemands.

Au sein de l’Allemagne, trois tabous sont connus : la volonté de puissance par rapport à la
militarisation, le communisme (comme menace utilisée notamment par Angela Merkel contre le SPD,
parti social-démocrate), ainsi que le fascisme, antiscémitisme ou national socialisme banalisé, hérité
du passé lourd de l’Allemagne. La montée de l’AFD, le parti d’extrême droite populiste allemand,
montre dans les sondages que le tabou qui peut paraître le plus puissant en devient alors le plus faible.
Cette immigraiton récente a lieu alors dans un contexte de montée du racisme et de sa banalisation, un
augmentation de l’adhésion des jeunes à ces mouvements.

b. Ouverture européenne, mais surtout, réelle relation fusionnelle franco-allemande ?

Même si nous aborderons la place de l’Allemagne au sein de l’Europe, il paraît malgré tout
intéressant d’aborder la question de sa relation avec la France, car ils représentent environ plus d’un

4
Thalia Gajicic - 22100018

tiers de la population européenne. Ils ont donc presque une unité de blocage politiquement, même s'il
en faut quatre pour bloquer les décisions au parlement. À eux deux, ils représentent 47,7% du PIB
européen.
On peut aisément supposer que l’Allemagne se place, face aux événements de la seconde guerre
mondiale, avec un sentiment de culpabilité. Cela peut en partie justifier le fait qu’elle soit un des
membres fondateurs de l’Europe en 1951. En effet, elle ouvre l’Union européenne aux pays de l’est
pour garantir la paix après la chute du mur de Berlin en 1989, devenant premier contributeur de
l’Union européenne. En 2002, Jacques Chirac et Schröder sont réélus, et les divergences sur le plan
politico-économique se font de plus en plus sentir, tandis que les relations entre président français et
chancelier allemand ont souvent été fusionnelles, avançant main dans la main. En effet, Schröder met
en place des réformes faisant de l’Allemagne un statut de superpuissance compétitive, la France, elle,
“s’enlise” dans l’immobilisme ou encore dans un déficit non maîtrisé, quelques années avant la crise
de 2008.
L’Allemagne, défendant une politique d’ouverture, s’élargit davantage aux responsabilités
internationales. Le traité d’Aix-la-Chapelle est signé le 22 janvier 2019 dans le but de développer la
diplomatie et la défense, offre de nouvelles perspectives dans les relations franco-allemandes au sein
de l’Union européenne et plus largement sur la scène internationale. Elle signe notamment des accords
économiques avec la Chine ou le Japon, prouvant que celle-ci ne se limite pas seulement à sa
puissance européenne.

c. Quel champ d’action militaire ?

Dans les années 2002/2003, l’Allemagne s’oppose incidemment aux État-unis en refusant la
guerre en Irak. Elle se met ainsi du côté de la Russie, enterrant d’une certaine manière la hache de
guerre d’un passé encore récent, faisant de ce refus une décision inédite. Après la réunification, elle
entreprend en effet une politique de désarmement, et met fin à un service militaire (conscription
obligatoire) en 2011.
Au sein de son champ d’action militaire, il peut alors paraître paradoxal, mais il est important
d’aborder l'OTAN, qui occupe une position centrale constante dans la politique de sécurité allemande.
En effet, l’arrivée de la menace terroriste la contraint à entreprendre des décisions d’interventions, et
au fur et à mesure, l’Allemagne améliore sa mission Bundeswehr, avec augmentation de ses soldats et
achat de matériel militaire. Les événements actuels remettent en question le succès de cette politique,
mais il n'empêche malgré tout que 35 000 soldats américains stationnent en Allemagne.
L’Allemagne a soutenu et permis la participation américaine au projet de Coopération structurée
permanente dans le domaine de la mobilité militaire, décidée le 6 mai 2021. De plus, pour
l’Allemagne, soutenir la sécurité à Israël est une « raison d’État ». La nouvelle coalition renouvelle
son soutien à Israël.

5
Thalia Gajicic - 22100018

Ainsi, en ayant les clés (non exhaustives) permettant à cette question générale du succès de
l’Allemagne, cette problématique soulève encore beaucoup de questions. En effet, même si
l’Allemagne paraît avoir réussi sa mission de reconstruction d’un pays instable après la chute du mur
de Berlin, celle-ci, à l’heure actuelle, paraît de plus en plus chamboulée par la montée en force de
l’extrême droite. Mais les récentes élections ont malgré tout prouvé que cette montée reste encore une
minorité, et que la politique et l’économie de l’Allemagne semble encore chercher à focaliser sa
marge d’action sur l’Europe et l'international. La jeunesse allemande semble en effet favorable à
orienter ses actions politiquement, comme au niveau de la question des femmes, de leur place, des
violences subies, davantage qu’économiquement.

Nous pouvons constater, si nous reprenons les sondages évoqués dans l’introduction, que la majorité
des allemands voient la France comme partenaire, et 90% souhaite rester dans l’Union européenne,
sondage qui peut s’avérer rassurant face à des instabilités politiques telles que l’on peut connaître
également en France. Nous aurions également pu aborder la question de la culture au sein de ce pays,
qui est réputé pour sa littérature, sa pensée philosophique ou encore ses musiciens de renoms, mais
considérer la culture, ou du moins la politique culturelle comme succès ou comme échec peut paraître
moralisateur ou pessimiste, si on porte un regard sur cette puissance européenne.
Considérer le succès de l’Allemagne sur différents plans peut également empêcher de considérer ses
éventuels échecs, mais surtout ses faiblesses. La considérer comme modèle peut brouiller les défauts
et perdre en considération si on se base sur elle pour élaborer un exemple à suivre pour la France ou
les pays alentour. Enfin, nous pouvons nous questionner sur l’avenir de l’Allemagne à travers
l’économie automobile face à la nécessité d’une transition écologique dans le futur proche.

Bibliographie et sitographie :

- Immigration :

La politique migratoire allemande, quatre ans après le « choc » de 2015, Dans Allemagne
d'aujourd'hui 2019/4 (N° 230), pages 7 à 18, Gwénola Sebaux

6
Thalia Gajicic - 22100018

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-population-allemande-dopee-par-l-immigration-d-europe-
de-l-est-20190716

https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2016-4-page-15.htm

https://www.youtube.com/watch?v=EOHFGo74KUw

https://www.liberation.fr/planete/2015/10/08/crise-migratoire-l-allemagne-a-reculons_140003
4/

https://www.arte.tv/fr/videos/100299-006-A/arte-regards-quitter-l-afghanistan-pour-l-allemagn
e/

- Économie :

https://www.youtube.com/watch?v=VPuqWv1z-fM

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-economie-et-soci
al/pourquoi-le-manifeste-blair-schroeder-a-t-il-marque-un-tournant-9736638

https://www.cairn.info/revue-realites-industrielles1-2013-3-page-74.htm

L'Allemagne : un modèle, mais pour qui ? Jacqueline Hénard, Préface de Louis Gallois, la
fabrique de l'industrie

https://www.franceculture.fr/emissions/les-carnets-de-leconomie/guillaume-duval-14-le-mode
le-allemand-existe-t-il

https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/DE/l-economie-allemande-en-bref

- Politique :

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/allemagne/relations-bilaterales/le-traite-d-aix-l
a-chapelle-sur-la-cooperation-et-l-integration-franco/

https://www.youtube.com/watch?v=bCtb9mslssY&list=TLPQMjEwNDIwMjILDznlY1txeA&ind
ex=4

https://www.youtube.com/watch?v=u3T3quMRv_E&list=TLPQMjEwNDIwMjILDznlY1txeA&in
dex=3

https://www.youtube.com/watch?v=us7BceIHeYU

https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/vertretungen/botschaft

7
Thalia Gajicic - 22100018

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/SPD/144644

https://www.ifop.com/publication/limage-de-lallemagne-en-france-3/

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-l-alle
magne-divisee-sur-l-avenir-de-son-modele-economique_5079958.html

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-015023/voyage-chez-les-jeunes-electeurs-en-allemagne/

https://www.franceculture.fr/geopolitique/le-regard-de-lallemagne-sur-leurope

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/

- Histoire de l’Allemagne :

https://www.youtube.com/watch?v=Ba0PMnuyiRo

https://www.youtube.com/watch?v=UQcKMxpU2bQ&list=TLPQMTkwNDIwMjIi0MrxKAcP8A
&index=2

L'Allemagne hier et aujourd'hui, Jean-Claude Capèle (8e édition), les fondamentaux,


Hachette supérieur

https://www.studocu.com/fr/document/lycee-general/histoire-geographie-geopolitique-et-scie
nces-politiques/resume-geopolitique-de-la-guerre-froide/10436757

https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-la-guerre-froide

Vous aimerez peut-être aussi