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Généralités sur les fonctions

Rappels des notions importantes de 4 ème


 Une fonction numérique est une relation de R dans R qui, à chaque réel, fait correspondre au plus ( 0 ou 1 )
un réel.

 Le graphe d’une fonction numérique est l’ensemble des couples (x,y) R² tels que y est l’image de x par
cette fonction. On note:
f : R→ R : x → y = f(x)

 Le domaine de définition est l’ensemble des réels qui ont une image par cette fonction. On le note dom f

 L’ensemble image est l’ensemble des valeurs f(x) que prend la fonction. On le note im f

 Les zéros ou racines d’une fonction sont les réels appartenant au domaine de définition dont l’image est
nulle

 Signe d’une fonction


Une fonction est positive si son graphe est situé au-dessus de X.
Une fonction est négative si son graphe est situé en-dessous de X.

 Sens de variation
Une fonction est croissante sur un intervalle I de son domaine, lorsque x et x étant des éléments
quelconques de I, si x < x , alors f(x )  f(x ).

Une fonction est strictement croissante sur un intervalle I de son domaine, lorsque x et x étant des
éléments quelconques de I, si x < x , alors f(x ) < f(x )

Une fonction est décroissante sur un intervalle I de son domaine, lorsque x et x étant des éléments
quelconques de I, si x < x , alors f(x )  f(x )

Une fonction est strictement décroissante sur un intervalle I de son domaine, lorsque x et x étant des
éléments quelconques de I, si x < x , alors f(x ) > f(x )
Une fonction est monotone si elle est partout croissante ou partout décroissante

 Parité
Une fonction est paire lorsque son graphe cartésien admet, dans un repère orthonormé, l’axe des
ordonnées comme axe de symétrie.

f est paire ssi x  dom f : f(x) = f(-x)


Une fonction est impaire lorsque son graphe cartésien admet, dans un repère orthonormé, l’origine du
repère comme centre de symétrie.

f est impaire ssi x  dom f : f(x) = - f(-x)

 Extrema
Une fonction admet un maximum en a lorsqu’en a, elle cesse de croître pour commencer à décroître.

Une fonction admet un minimum en a lorsqu’en a, elle cesse de décroître pour commencer à croître.

 Une fonction est périodique, de période p non nulle, si  x  dom f : f(x + p) = f(x)

p
Mouvement de graphes

g : x → f ( x )+k

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → f ( x )+k au départ du graphe cartésien


f : x → f (x) il suffit d’ajouter k à toutes les ordonnées du graphe cartésien de la fonction f , ce qui
correspond à une translation verticale.

g : x → f ( x + k)

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → f ( x + k) au départ du graphe cartésien


f : x → f ( x ) il suffit de soustraire k à toutes les abscisses du graphe cartésien de la fonction f , ce qui
correspond à une translation horizontale.

g : x → k . f (x )

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → k . f (x ) au départ du graphe cartésien


f : x → f (x) il suffit de multiplier par k toutes les ordonnées du graphe cartésien de la fonction f , ce qui
correspond à une dilatation ou une contraction verticale.
Cas Particulier.: On obtient le graphe de la fonction « −f (x) » au moyen d’une symétrie orthogonale par
rapport à X

g: x→ f (k .x)

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → f ( k . x ) au départ du graphe cartésien


f : x → f ( x ) il suffit de diviser toutes les abscisses du graphe cartésien de la fonction f par k , ce qui
correspond à une dilatation ou une contraction horizontale.
CP.: On obtient le graphe de la fonction «  f (−x) » au moyen d’une symétrie orthogonale par rapport à Y .

g: x→

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → au départ du graphe cartésien f : x → f ( x ) il suffit


de garder la partie du graphe cartésien de f située au-dessus de l’axe des X et de remplacer la partie du
graphe cartésien de f située en-dessous de l’axe des X par son symétrique par rapport à cet axe.

g : x → f (| x|)

Pour construire le graphe cartésien de la fonction g : x → f (| x|) au départ du graphe cartésien f : x → f ( x)


il suffit de garder la partie du graphe cartésien de f située à droite de l’axe des Y et de remplacer la partie
du graphe cartésien de f située à gauche de l’axe des Y par le symétrique de la partie de droite par rapport
à cet axe.

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