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26/10/2014

I/ DEFINITION

Dimensionnement des murs de Le rôle des ouvrages de soutènement est de retenir les massifs de terre.

soutènement Il en existe une grande variété se caractérisant par des


fonctionnements différents et conduisant à des études de
stabilitéinterne spécifiq
spécifiques
ues..

Tous ces ouvrages ont en commun la


force de poussée exercée par le massif 
de sol retenu. Et c’est principalement
la manière dont est reprise cette force
de poussée qui différencie les différents
types d’ouvrages.

Par : J.EL BRAHMI

II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT
Un ouvrag
ouvragee de soutène
soutènemen
mentt
peut retenir:
- soit des terres en remblai
remblai,,
- soit
soit le terrain
terrain en place
place.. On
GENERALITES SUR LES dit,
dit, dans
dans ce dern
dernie
ierr cas,
cas,
qu’il s’agit d’un ouvrage de
OUVRAGES DE SOUTENEMENT soutènement
soutènement en déblai.

L’effort de poussée exercé par le massif de terre retenu peut être repris de
diverses
diverses manières. Trois
Trois modes principauxpeuvent être distingués :
la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de soutènement ;
la poussée est reprise par encastrement de l’ouvrage de soutènement ;
la poussée est reprise par des ancrages.

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II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT

Les murs poids restent économiques jusqu’à 4m environ et nécessitent un


bon sol de fondation.

II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT SOUTENEMENT
1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de 1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de
soutènement soutènement
Le mur en Terre Armée:  est un
Le type d’ouvrage le plus classique et le plus ancien est: ouvrage constitué d’une succession
de couches de remblai séparées par
des plans d’armatures horizontaux.
le mur poids en béton ou en maçonnerie. Grace au frottement entre le sol et
les armatures, les contraintes
horizontales dans le remblai se
transmettent à ces dernières qui se
mettent en traction et se créent ainsi
Ce sont des ouvrages rigides qui ne peuvent supporter
deux zones:
sans dommages des tassements différentiels supérieurs
- zone active ou le sol tend à entrainer
à quelques pour-mille. les armatures
- zone passive ou les armatures sont
retenues par frottement.

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II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT SOUTENEMENT
1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de 1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de
soutènement soutènement
Les murs en Terre Armée: Avantages Le mur caisson ou mur cellulai re:
- S’adaptent bien aux sols de mauvaise Dans les travaux maritimes, par exemple, on utilise pour la
qualité (s’adaptent bien à tout tassement) construction des quais: de grands batardeaux en terre, en
- Leur mise en œuvre est simple et rapide palplanches métalliques ou de grands caissons en béton
- l’utilisation d’une peau à écailles en armé.
béton armé permet une décoration qui
améliore l’aspect des parements vus.

Ce sont des ouvrages souples qui


supportent les tassements différentiels du
sol de fondation.

II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT SOUTENEMENT
1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de 1) Cas où la poussée est reprise par le poids de l’ouvrage de
soutènement soutènement
Le mur caisson ou mur cellulaire: est Le mur caisson ou mur cellulai re:Avantages
constitués par un assemblage d’éléments - Bonne souplesse vis-à-vis des déformations
structuraux préfabriqués en béton armé ou en
- Conseillé pour les terrains instables ou de mauvaise qualité
acier.
- Rapidité d’exécution et de mise en œuvre
Dans un ouvrage cellulaire, la cellule est
remplie de sol et l’ensemble forme un ouvrage - possibilité de démontage pour un emploi ultérieur.
qui peut être, dans certains cas, très souple.

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II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT SOUTENEMENT
2) Cas où la poussée est reprise par encastrement de l’ouvrage de 2) Cas où la poussée est reprise par encastrement de l’ouvrage de
soutènement dans le sol de fondation soutènement dans le sol de fondation
le mur cantilever en béton armé: les murs en parois moulées :
qui, doté d’une base élargie, est encastrée est une technique qui consiste à construire un mur
au sol de fondation. Il   fonctionne en Remblai
au sein du sol en place, avant toute excavation, par
faisant participer à l’action de bétonnage d’une tranchée remplie de boue pour en
soutènement une partie du poids du Voile assurer la stabilité.
remblai.
Cette technique est particulièrement utilisée
Un mur cantilever peut d’ailleurs être Patin   Talon pour les travaux sous la nappe, en zones urbaine et
considéré comme un ouvrage poids si l’on portuaire.
y inclut le poids du remblai compris entre Semelle
le mur et la verticale I passant par
l’extrémité arrière de la semelle. Une paroi moulée fonctionne par encastrement
total ou partiel dans le sol de fondation.

II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE


SOUTENEMENT SOUTENEMENT
2) Cas où la poussée est reprise par encastrement de l’ouvrage de 2) Cas où la poussée est reprise par encastrement de l’ouvrage de
soutènement dans le sol de fondation soutènement dans le sol de fondation
Les murs cantilever en béton armé sont également des ouvrages rigides ; les rideaux de palplanches:  sont des
soutènements constitués de palplanches
métalliques en général, emboitées les
uns dans les autres et battus dans le sol
de fondation.
Ce sont des ouvrages de soutènement
flexibles.

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II/ DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE III/ DRAINAGE DES OUVRAGES DE SOUTENEMENT


SOUTENEMENT
3) Cas où la poussée est reprise en totalité ou en partie par des Parmi les dispositifs de drainage couramment adoptés, on distingue :
ancrages
Ancrage: les barbacanes   qui sont des tubes
légèrement inclinés vers l’aval et
Dans les ouvrages de soutènement en déblai, l’effort de poussée est
traversant le mur, ce qui permet à l’eau
fréquemment repris en partie ou en totalité par des  ancrages . C’est le cas
située derrière le mur d’être évacuée ;
notamment des rideaux et des parois moulées.

III/ DRAINAGE DES OUVRAGES DE SOUTENEMENT III/ DRAINAGE DES OUVRAGES DE SOUTENEMENT

Il est nécessaire d’éviter toute saturation du remblai et de toujours assurer un le filtre placé à l’arrière du mur, soit directement contre le parement vertical,
bon drainage à l’arrière d’un mur de façon à diminuer, autant que faire se peut, soit sur le terrain naturel en pente.
l’effet de l’eau sur la force de poussée exercée.

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IV/ VÉRIFICATION DE LA PORTANCE DU SOL DE IV/ VÉRIFICATION DE LA PORTANCE DU SOL DE


FONDATION (STABILITÉ AU POINÇONNEMENT) : FONDATION (STABILITÉ AU POINÇONNEMENT) :
Cette vérification consiste à s’assurer que les contraintes transmises au sol sont 1) Détermination de la contrainte de référence: qref 
admissibles. Pour cela on doit calculer l’excentricité de la résultante des forces par
rapport au centre de la semelle (face inférieure) en passant par le calcul du moment a) °
méthode n 1: contrainte au trois quarts
résultant:
Après avoir établi la répartition des contraintes sous la semelle, on définit la
 le moment résultant autour du point (O) : M Résultant = Σ Mmoteurs –  Σ Mrésistants
contrainte de référence: 3σ max + σ min
 L’excentricité de la force par rapport au point (O) est : q ' ref  =
4
 Mrésul tan t  / O
ec / O =
 N  Si la semelle est entièrement comprimée (e≤B/6):
Remarque:
Si Le moment résultant est calculé par rapport au  N    6e 
Wsol Fa σ min = 1 − 
point D, L’excentricité de la force par rapport au Wmur  B    B  
centre de la semelle est :
 N    6e  σmin
 B  Mrésul tan t  / D Fp D O
σ max = 1 + 
ec / O =  −  x avec  x =  B    B  
2  N  R U σmax

IV/ VÉRIFICATION DE LA PORTANCE DU SOL DE IV/ STABILITE DU SOL DE FONDATIONS (ELU ET ELS)
FONDATION (STABILITÉ AU POINÇONNEMENT) :
La condition à respecter est: 1) Détermination de la contrainte de référence: qref 
a) °
méthode n 1: contrainte au trois quarts
qref  ≤ qadm 3σ 'max
Si la semelle est partiellement comprimée (e>B/6): qref  =
4

qref : contrainte conventionnelle de référence (dépend du chargement et de 2 N 


la géométrie de la semelle) : σ 'max =   B   Redéfinie de façon que seule la zone
 B' avec:  B' = 3 − e
• Due à l’effort normal (résultante verticale excentrée) qui s’applique sur
  2   comprimée équilibre les actions.
la semelle. σ 'min  = 0
• Plus élevée qu’une contrainte moyenne.

• Peut être calculée de deux façons.


σ'min=0

qadm: contrainte admissible du sol (à ne pas dépasser dans le sol pour qu’il 3 3 2 N  3 2 N   N 
qref  = σ 'max = . = . =
n’y ait pas de rupture). 4 4  B' 4   B    B − 2e
3 − e  σ'max
  2  
σ'max

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IV/ STABILITE DU SOL DE FONDATIONS (ELU ET ELS)

1) Détermination de la contrainte de référence: qref 


a) méthode n°2: méthode de Meyerhof 

La méthode de Meyerhof consiste à considérer comme contrainte de référence


la contrainte verticale moyenne sur une largeur plus petite que B, soit une
largeur équivalente B’:
 B ' =  B − 2e

 N 
D’où: qref  =
 B − 2e

Exercice:
Vérifier, avec l’approche déterministe, la stabilité de ce mur en béton contre le
glissement, le renversement et le poinçonnement. (utiliser Rankine).

N.B: Considérer δ=2φ /3 sous la base du mur et qadm = 3 bars

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