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N° d’ordre : ………/2019
Mémoire
Présenté pour l'obtention du diplôme de Master en chimie
Présenté par :
Soutenu le : 11/07/2019
Kenza
Dédicaces :
A mes parents Slimen et Razika , pour votre amour, votre patience et générosité, je
vous dédie ce travail en témoignage de ma grande reconnaissance et de mon éternel amour.
Que dieu vous donne
longue vie.
A mes soeurs Nora, salima, Imane,Rayane et mon frére Achref Pour votre soutien moral
etencourgements vous m'avez appris la patience et la concentration sur mon travail. Je vous
souhaite un avenir plein d’amour, de bonheur et de succès. Je vous aime beaucoup.
A mon binôme kenza Je vous remercie pour votre soutien moral, ta patience et
votre dévouement à ce travail, Je vous dédie le fruit de nos efforts.
A mes tante et oncles
A mes cousine et cousins
A mes amies d’enfance amina, kenza.Z,chahra,safia, kenza.G,ahlame..
A tous mes amis que j’ai vécu avec eux des beaux moments au cour de mon cursus à
l’université
mouna
Remerciements :
Mes remerciements vont tout premièrement à Dieu tout puissant pour la santé, la volonté et la
patience qu’il m’a donné durant toutes ces années d’études.
Je tenais à remercier vivement mon encadreur, Mr Hazourli Abd El Karim pour sa
gentillesse, pour l’aide précieuse qu’il nous a apporté, pour ses remarques et ses conseils
avisés, qui nous ont permis de mener à bien ce travail.
Nous remercie aussi touts les membres du jury Pr Ghoraf Nourdine et Pr sid asia qui nous
ont fait l’honneur d’assister à notre soutenance.
Aux personnels du laboratoire de bactériologie universitaire de oeb pour leur aide, en
particulier l’ingénieur de laboratoire Mr khyari Hafidh, Mdm DJOHRA , Mr Ali djarmane,
Je remercie aussi doctorant Ahlem.A pour leurs conseils.
Je souhaiterais également remercie mes professeures de la Faculté des sciences exactes.
Et finalement un grand merci à touts ceux qui nous ont aidés de loin ou de prés pour
accomplir ce travail.
Kenza.Z et Mouna.B
Liste Des figures :
Chapitre I :
Chapitre III :
Figure 03 : formation des couches barrières a)cathodique et b) anodique interférant avec les
électrochimiques, dans le cas d’une étude en milieu acide .
Figure 09: Photo de rotavapeur utilisée pour obtenir l’extrait brut de M.V.
Figure 17 : photo de rotavapeur utilisée pour obtenir l’extrait brut des plantes.
Figure 07 : Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par extrait TH.G de chloroforme.
Figure 08 : Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par extrait TH.G de hexane.
Figure 09: Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par extrait TH.G de l’acétate
d’éthyle.
Figure 10: Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par extrait TH.G de n-butanol
Figure 11 : Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par l’extrait M.V chloroforme
Figure 12: Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par l’extrait M.V hexane
Figure 13 : Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par l’extrait M.V d’acétate
d’éthyles
Figure 14: Pourcentage de réduction du radical libre DPPH par l’extrait M.V n-butanol.
Chapitre IV
Tableau n°03 : Poids sec et rendements des extraits obtenus par macération de M.V.
Tableau n°05 : Teneur des polyphenols totaux des extraits de marrubium vulgare.
Tableau n°08: Pourcentage d’inhibition du DPPH par des extraits des thapsia.garganica.L.
V : vitesse
t : temps
NH2: amines
OH: hydroxyde
MBT: mercaptobenzotriazole
XO4-n : oxo-anions
Ca2+ :ion de calcium
Zn2+ : ion de zinc
OH- : hydroxyle
H+ : proton en milieu acide
N : azote
S : soufre
AMA : Aminoalcool
Fe+2 : Fer ferreux
PH : Le potentiel hydrogène
% : Pourcentage
TH.G : thapsa garganic
M.V : marrubium vulgare
°C : Degré Celsius.
AlCl3: Trichlorure d'aluminium.
CI50 : concentration inhibitrice a 50%.
DPPH: 2,2-diphényle-1-picrylhydrazyl.
mg éqAG/mg : mg équivalent acide gallique par g d’extrait.
mg éqQu/mg : mg équivalent quercitine par g d’extrait
ppm : Partie par million
S : Surface
m :la masse
Δm : Variation de la masse
g : Gramme
ml :millilitre
μg : Microagramme
K : Constante d’équilibre de l’adsorption
Sommaire
Dédicace
Remerciements
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Introduction…………………………………………………………………………..01
Chapitre I
I. Etudes théorique sur thapsia garganica…………………………………...03
I.1 Définition ……..………………………………………………………………….03
I.2 Systématique ……………………………………………………………………..03
I.3 Classification botanique ………………………………………………………….03
I.4 Distribution…...………………………………………………………………….. 04
I.5 Description……………………………………………………………...……….. 04
I.6 Usages………...…………………………………………………………………..04
I.7 Toxicité………..………………………………………………………………….04
II. Etudes théorique sur Marrubium vulgare……………………………………….05
II.1 Définition ……………………………………………………………………….05
II.2 Systématique ……………………………………………………………………05
II.3 Distribution……………………………………………………………………... 06
II.4 Description……………………………………………………………………....06
II.5 Usage……………………………………………………………………………06
II.6 TOXICITE………………………………………………………………….…...06
Référence …………………………………………………………………………....07
Chapitre II
II.1.Les métabolites secondaires…………………………………………………….09
II.1. 1 composés phénoliques………………………………………………………..09
II.1.2 Classes des polyphénols……………………………………………………....09
II.1.3 Propriétés biologiques des polyphénols………………………………………11
II.2.1Flavonoïdes…………………………………………………………………….12
II.2.2 Les classes des flavonoïdes……………………………………………………12
II.2.3 Quelques propriétés des flavonoïdes………………………………………….12
IV.2.4 Distribution et localisation……………………………………………………13
IV.3.1 Les tanins……………………………………………………………………..14
IV.3.2 Classification des tanins………………………………………………………14
IV.3.2 .A Tanins galliques……………………………………………………………14
IV.3.2 .B Tanins condensés…………………………………………………………..14
IV.3.3 Localisation et distribution……………………………………………………14
IV.4 Activité antioxydant des polyphénols…………………………………………..14
Référence ………………………………………………………………………….....16
Chapitre III
III.1. Introduction……………………………………………………………………..18
III.2. L’origine de la corrosion………………………………………………………..18
III.3. Phénomène de corrosion………………………………………………………..18
III.4. Importance économique de la corrosion………………………………………..18
III.5. Définition……………………………………………………………………….19
III.6. La théorie de la corrosion………………………………………………………19
III.7. Types de corrosion……………………………………………………………..19
III.7 .1 Corrosion chimique…………………………………………………………..19
III.7.2 Corrosion électrochimique……………………………………………………19
III.7 3 Corrosion biologique (bactérienne)…………………………………………...20
III.8. Morphologie de la corrosion…………………………………………………...20
III.8.1 Corrosion uniforme ou généralisée……………………………………………20
III.8.2 Corrosion inter granulaire ……………………………………………………21
III.8.3 Corrosion par piqure …………………………………………………………21
III.8.4 Corrosion caverneuse…………………………………………………………22
III.8.5 Corrosion galvanique (appelée aussi corrosion bimétallique)……………….22
III.8.6 Corrosion sélective……………………………………………………………23
III.8.7 Corrosion filiforme……………………………………………………………23
III.9 Facteurs affectant la corrosion………………………………………………….23
III.10. Vitesse de corrosion…………………………………………………………..24
III.10.1.Relation de la vitesse de corrosion…………………………………………..24
Référence ………………………………………………………………………….....25
Chapitre IV
IV.1. Historique………………………………………………………………………28
IV.2. Définition d'un inhibiteur ……………………………………………………...28
IV.3. Propriétés………………………………………………………………………28
IV.4. Généralités sur l’utilisation des inhibiteurs de corrosion……………………....29
IV.5. Classification des inhibiteurs…………………………………………………..29
IV.5.1. Domaine application…………...…………………………………………….30
IV.5.1.A. Inhibiteurs organiques…………………………………………………….30
IV.5.1.B. Inhibiteurs inorganiques (minéraux)………………………………………31
IV.5.2. Mécanismes d'action électrochimique……………………………………….32
IV.5.2.A. Les inhibiteurs anodiques…………………………………………………32
IV.5.2.B. Les inhibiteurs Cathodique………………………………………………..32
IV.5.2.C Les inhibiteurs Mixte………………………………………………………33
IV.5.3. Mécanismes d’action interfaciale (d’inhibition)…………………………….33
IV.5.4. Mécanismes d’inhibition…………………………………………………….34
IV.5.4.A. Adsorption des molécules inhibitrices à la surface métallique……………34
IV.5.4.B. Les inhibiteurs agissant par passivation…………………………………...34
IV.5.4.C. Les inhibiteurs agissant par précipitation………………………………….35
IV.5.4.D. L’inhibition par élimination de l’agent corrosif…………………………...35
Référence ………………………………………………………………………….....36
Partie pratique
Introduction…………………………………………………………………………..39
Screening phytochimique………………………………………………………………58
Activité antioxydant……………………………………………………………………66
Partie-2 : Corrosion……………………………………………………………….…..72
Références ………………………………………………………………………………84
Conclusions ……………………………………………………………………………..86
Résumé ………………………………………………………………………………….87
Chapitre I
I.1 Définition
Thapsia est un genre de plante à fleurs avec 41 espèces, appartenant à la famille des
Apiacées qui sont originaires d'Afrique, d'Asie et d'Europe. Thapsia garganica L. est une
espèce répandue dans le bassin méditerranéen, qui a pour habitat le bord des routes et les
champs [1].
I.2 Systématique
Famille: Apiaceae
Noms vernaculaires:
Bou-nafit, Dryas
Adbib, Adrias, Atharghis, Hadriegs, Tafsia, Toufelt
Drias plant
Faux fenouil, Thapsie [2].
Division : Angiospermes
Classe : Dicotylédones
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Chapitre I : Etudes théorique sur les plantes
Sous-classe : Archychlamideae
Ordre: Umbeliflorales
Genre : Thapsia
I.4 Distribution
I.5 Description
Plante vivace à grosse souche ; tige surtout constituée par une hampe florale,
à feuilles espacées, glabre, épaisse, plus ou moins creuse ; feuilles inférieures à
pétiole largement gainé à la base; le limbe est au moins 2-3 pennatiséqué, à
divisions allongées étroites (au plus 1 x 6 cm), velu de poils blancs sur les
rachis ; ombelles bractéolées par une feuille le plus souvent réduite à la gaine ;
fleurs d'un beau jaune, à calice glabre ; fruits de 13-28 x 10-16 mm, à côtes dorsales
visibles mais non ailées, au contraire les latérales aiguës au sommet et garnies
d'une aile très large, brillante ,floraison en Avril-Juin[5].
I.6 Usages
La racine du plante est largement utilisé; l'écorce des racines trouve encore quelques
emplois en médecine traditionnelle maghrébine, pour traiter la stérilité féminine, les
douleurs rhumatismales, les entorses et surtout, pour les maladies pulmonaires graves [6].
I.7 Toxicité
Partie toxique :
Toute la plante est toxique par sa résine, jaune ou légèrement rougeâtre, rubéfiante
et vésicante, particulièrement abondante dans l’écorce de la racine.
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Chapitre I : Etudes théorique sur les plantes
Effets toxiques :
L'ingestion, chez l'homme, se traduit, même a faible dose, par de la diarrhée parfois
des vomissements. En 1991, un cas d'intoxication est survenu chez une fillette de 5
ans[7].
II.1 Définition
Le Marrube vulgaire est une plante, d’aspect blanchâtre à odeur forte et désagréable
L’espèce Marrubium vulgare, appelée localement Marriouth, est largement utilisée en
médecine traditionnelle [8].
II.2 Systématique
Embranchement : Spermaphytes
Sous Embranchement : Angiospermes
Classe : Eudicots
Sous Classe : Eunastéridés I
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiacées
Genre espèce : Marrubium vulgare L.
Nom vulgaire : Marrube [10].
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Chapitre I : Etudes théorique sur les plantes
II.3Distribution
Elle pousse presque sur toute l’Europe en dehors de l’Extrême Nord, surtout la
région méditerranéenne ; Afrique du nord ; Asie ; Lieux incultes ; décombres ; terrains
vagues ; prairies chaudes et sèches ; garrigues. En général sur les sols calcaires [11].
II.4 Description
II.5 Usage
II.6 TOXICITE
C'est une plante amère à caractère salin et ne peut donc pas être toléré s'il ya une
gastroentérite ou des situations de nausées ou de vomissements ou encore en cas de
dyspepsie [14].
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Chapitre I : Etudes théorique sur les plantes
Référence :
[5] : Aafi a, Taleb m.s, Fechtal M . (2002). Espèces remarquables de la flore du Maroc.
Centre National de la Recherche Forestière BP. 763 Agdal Rabat Maroc. 148p.
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Chapitre I : Etudes théorique sur les plantes
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Chapitre II
Métabolites sécondaires
Chapitre II : Les métabolites secondaires
Dans notre étude on s’intéresse aux polyphenols spécifiquement les flavonoïdes et les
tannins spécialement.
Ces composés ont tous en commun la présence d’un ou de plusieurs cycles benzéniques
portant une ou plusieurs fonctions hydroxyles. La structure des composés phénoliques
naturels varie de molécules simples (acides phénoliques simples) aux molécules les plus
hautement polymérisées (tanins condensés). Avec plus de 8000 structures phénoliques
identifiées [3].
Les polyphénols forment un très vaste ensemble de substances chimiques, ils peuvent être
classifiés selon le nombre et l’arrangement de leurs atomes de carbones
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
Les polyphénols sont dotés de certaines activités résumées dans le Tableau suivant :
Polyphénols Activités
Antioxydantes
Protectrices vasculaires et
Coumarines antioedémateuses
Antitumorales
Anticarcinogènes
Flavonoides
Anti-inflammatoires
Hypotenseurs et diurétiques
Antioxydantes
Anthocyanes
Protectrices capillaro-veineux
Antioxydantes
Proanthocyanidines
Antitumorales
Antifongiques
Anti-inflammatoires
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
II.2.1Flavonoïdes
C’est le groupe le plus représentatif des composés phénoliques. Ces molécules ont tous le
même squelette de base à quinze atomes de carbones qui sont arrangés à une configuration
C6-C3-C6 de type phényl-2-benzopyrane ce qui est synonyme avec la structure 2-phényle
chromane[6].
Elles sont considérées comme des pigments quasi universels des végétaux. Actuellement,
environ de 4000 composés flavoniques sont connus[7].
Les flavonoïdes protègent les plantes contre les radiations UV, elles sont également
impliquées dans les processus de défense de la plante contre les infections bactériennes et
virales. Agissent comme des pigments ou des co-pigments. Peuvent moduler la distribution
d’auxine, comme elles fonctionnent comme des signaux moléculaires de reconnaissance entre
les bactéries symbiotiques et les légumineuses afin de faciliter la fixation de l’azote
moléculaire. Agis sur la régulation de l’élongation des tiges et interviennent dans la maturité
des fruits. Ils sont à l’origine des goûts amers et astringents utilésées pour repousser les
animaux herbivores[9].
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
Les flavonoïdes sont largement abondants dans les légumes feuilles (salade, choux,
épinards, etc.), ainsi que dans les téguments externes des fruits.
Récemment, de nombreux travaux ont montré que certains fruits et légumes sont très
riches en flavonols, flavones et flavanones.
Flavonoïdes Aliments
Flavanones
Flavones
Flavonols
Flavan-3-ols
Anthocyanidols
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
Les tanins sont des substances polyphénoliques de structures variées, Très répondu dans
le règne végétal ils peuvent exister dans divers organes.
Les tanins doivent leur nom à la propriété qu’ils ont de provoquer la précipitation des
protéines.
a. Tanins galliques
Ce sont des tanins hydrolysables résultant de l’estérification d’un ose par l’acide gallique
ou l’un de ces dérivés. A ce groupe on rattache les tanins résultant de la condensation de
l’acide gallique comme les acides ellagiques et chébuliques[13].
b. Tanins condensés :
Les tanins condensés sont des molécules non hydrolysables et sont des polymères
flavanolique constitués d'unités flavan-3-ols, le plus souvent épicatéchine et catéchine , leur
structure voisine de celle des flavonoïdes est caractérisée par l’absence de sucre[14].
Les tanins sont très répandu dans le règne végétal, mais ils sont particulièrement
abondants dans certaines familles comme les conifères, les Fagacée, les rosacée.
Ils peuvent exister dans divers organes: l'écorce, les feuilles, les fruits, les racines et les
Graines[15].
Il a été rapporté que les composés phénoliques présentent des propriétés anti oxydantes.
Les flavonoïdes se voient attribuer un fort pouvoir antioxydant du fait de la multiplicité de
leurs mécanismes d’action. En effet, ils agissent par le biais de plusieurs mécanismes d’action
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
différents dont le résultat est l’inhibition de l’oxydation. Cela se fait soit par piégeage de
radicaux libres par don direct d’un atome d’hydrogène ou d’un électron [10].
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Chapitre II : Les métabolites secondaires
Référence
[3] : Urquiaga I, Leighton F.Plant polyphenol antioxidants and oxidative stress. Laboratorio
de Citología Bioquímica y Lípidos, Departamento de Biología Celular y Molecular, Facultad
de Ciencias Biológicas, Pontificia Universidad Católica de Chile, Casilla 114-D, Santiago,
Chile. Biol. Res. vol.33 n.2 Santiago 2000
[4] : Alan C Michael N.(2006). Clifford Hiroshi Ashihara .Plant Secondary Metabolites
Occurrence, Structure and Role in the Human Diet.
[5]: Bahorun T. (1997). Substances naturelles actives: la flore mauricienne, une source
d’approvisionnement potentielle Ed AMAS. page : 12-17.
[6] : Yao. L .H., Jiang Y.M., SHI J., Tomas-Barberan F.A., Datta N., Singanusong R., Chen
S.S.(2004) Flavonoids in Food and their health benefits. Plant.Food Human.Nutrition, 59:
page 113-122.
[7] : Edenharder R., Grünhage D.(2003) . Free radical scavenging abilities of flavonoids as
mechanism of protection against mutagenicity induced by tert-butyl hydroperoxide or
cumenehydroperoxide in Salmonella typhimuriumTA102. Mutat. Res, 540: 1–18.
[10] : Abdelghafour M.(2003). Radiolyse gamma des flavonoïdes. Étude de leur réactivité
avec les radicaux issus des alcools : formation de depsides. Thèse de doctorat Biophysique,
Université de Limoges .page 42 .
[12] : biaye mamadou.( 21/12/2002). Action pharmacologique des tanins .Thèse de docteur en
pharmacie, Université de Dakar. 58p.
Page 16
Chapitre II : Les métabolites secondaires
Page 17
Chapitre III
III.1. Introduction
La corrosion a été définie simplement comme la réaction d'un métal avec son
environnement et le taux de corrosion est évidemment le paramètre le plus important, il
déterminera la durée de vie d'une structure métallique donnée. Bien entendu, le fait de tolérer
ou non un taux de corrosion déterminé dépend de nombreux facteurs, tels que l'épaisseur du
métal, la fonction et la durée de vie attendue de la structure du métal et l'effet des produits de
corrosion sur l’environnement, etc. [1].
La corrosion est un domaine très vaste car elle fait intervenir plusieurs principes rattachés
à la chimie, à l’électrochimie, à la métallurgie, à la physique et à la thermodynamique [3].
Les conséquences de la corrosion sur le plan économique et social peuvent être résumées
dans les points suivants :
La diversité des coûts rend toute estimation des charges économiques dues à la corrosion
difficile et incertaine. Cependant, il s’agit sans aucun doute de montants assez élevés [4].
Page 18
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
III.5. Définition
Pour que la rouille se forme, le fer doit entrer en solution et l'hydrogène doit être
dégagé en présence d'oxygène ou de certains agents oxydants. Cela suppose une action
électrolytique, car chaque ion de fer qui apparaît à un endroit donné exige la disparition d'un
ion d'hydrogène à un autre, ce qui entraîne la formation d'hydrogène gazeux. L'hydrogène
gazeux est rarement visible dans le processus de rouille, en raison de la solubilité relativement
élevée et du grand pouvoir diffusant de cet élément. Les substances qui augmentent la
concentration en ions hydrogène, tels que les acides et les sels d'acides, stimulent la corrosion,
tandis que les substances qui augmentent la concentration en ions hydroxyles l'inhibent.
L'acide chromique et ses sels inhibent la corrosion en produisant un effet de polarisation ou
d'amortissement qui empêche dissolution de fer et la séparation de l'hydrogène [6].
La corrosion est l'une des branches les plus importantes de la chimie car elle concerne
l'interaction entre le métal et le détecteur. Si ce dernier est un gaz, c’est une érosion sèche, s'il
est liquide, on parle de corrosion humide (en solution).
La corrosion chimique est une réaction hétérogène, elle se fait en présence d’une phase
liquide ou gazeuse avec un solide sans catalyseur. Il existe très peu de cas de corrosion
chimique pure, elle est souvent liée à une corrosion électrochimique, Elle est généralement
rencontrée dans les industries produisant ou utilisant des acides [7].
C’est le mode le plus fréquent. Elle se traduit par des transferts électroniques entre un
métal et une solution électrolytique à son contact (circulation d’un courant électrique) [8].
Page 19
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
a. l’oxydation du métal qui se traduit par une perte d’électrons et un courant anodique ia
positif circulant dans le sens métal-solution [9]:
. . . . (1)
. . . . (2)
C’est la forme la plus classique. Elle se manifeste avec la même vitesse et se traduit par
une dissolution uniforme due à une réaction chimique ou électrochimique sur toute la surface
du métal. Elle se traduit par une diminution d’épaisseur par unité de temps ou par perte de
poids par unité de surface, et par unité de temps [11].
Page 20
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
Figure 01 : Types de corrosion (a) corrosion localisée et (b) corrosion uniforme [12].
Elle se manifeste aux joints de grains. Elle est due en général à la précipitation d'une
phase ou à la formation préférentielle d'un produit de corrosion aux joints de grains [13].
Elle se caractérise par une attaque très localisée d'où son nom de "piqûre" (en anglais
Pitting corrosion, de pit : puits, trou) et elle est généralement associée à une rupture locale du
film passif qui se produit souvent en présence de chlorures, ou à une passivation incomplète
(quantité insuffisante d'inhibiteurs de corrosion, par exemple). La quantité de métal corrodé
est très faible mais cette forme d'attaque peut parfois conduire à des perforations rapides des
pièces affectées. La corrosion par piqûres est un phénomène très répandu qui concerne une
grande variété de matériaux comme les aciers inoxydables, les alliages de nickel, de titane,
d'aluminium ou de cuivre [15].
Page 21
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
- Consommation d'oxygène.
- Précipitation d'hydroxydes.
- Acidification [17].
Le métal ayant le potentiel de corrosion le plus négatif subit une corrosion accélérée
provoquée métal [19].
Page 22
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
La corrosion filiforme est une forme de corrosion spécifique aux métaux recouverts d'une
peinture. Elle est nommée ainsi car elle forme des filaments étroits à l'interface métal-peinture
(de quelques millimètres de longueur). Une cellule d’aération différentielle se crée entre la
tête du filament appauvri en oxygène qui joue le rôle d’anode et se propage sous le
revêtement, et la queue où la réduction de l’oxygène a lieu. L’origine de ce type de corrosion
est souvent un défaut ou une rayure mécanique du revêtement [22] .
Certains facteurs dus à la corrosion des métaux, ils peuvent être classés en quatre groupes
principaux :
Page 23
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
Facteur liés au milieu Facteurs liés au métal. Facteurs définissant le Facteur dépendants du temps
mode d’emploi.
- Concentration du -Homogénéité du -Etat de surface, -Fatigue
réactif oxydant, métal, -Forme des pièces, -Modification des dépôts
-Teneur en oxygène et -Composition de -Emploi d'inhibiteur, protecteurs,
autre gaz dissous, l’alliage. -Procédés d'assemblage -Dégradation des revêtements
-Résistivité du milieu, -Tendance à la (assemblage sous tension, -Protecteurs
-Acidité du milieu, passivation. couplage galvanique ….).
-Température, Pression, -Impuretés.
-Présence de bactéries, -Traitement thermique
-Vitesse d’écoulement. et mécanique.
La vitesse de corrosion d’un métal dans un milieu corrosif dépend a la fois des
caractéristiques de ces deux paramètres. La température et le pH ont une influence directe sur
la vitesse de corrosion, et une influence indirecte à travers la phase aqueuse (eau de
condensation, eau de production).
Les conditions de flux, le film formé à la surface du métal et la pression ont une influence
directe à travers la pression partielle du CO2 [24].
Le taux de corrosion d'un métal en termes de perte de poids par unité de surface et du
temps peut être calculé à partir de la relation :
V=∆m/S.t …… (3)
Page 24
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
Référence
[1] : L.L. Sheir, PhD, CChem, FRIC, FIM, FICorrT, FIMF, OBE R.A. Jarman, MSc, PhD,
CEng, FIM, MIEE, FWI G.T. Burstein, MSc, PhD, MA CORROSION Volume 2 Corrosion
Control Edited .pages 20.
[3] : Lamoureux J-J.(1994). précis de corrosion, édition beau chemin, page10, 11, 37,93.
[4] :Bensabra H (2016). Cours de Corrosion et Protection des Métaux (consulté le 27/4/2019).
Université de Jijel. Disponible sur :
http://elearning.univjijel.dz/elearning/mod/resource/view.php?id=2772
[9] : Bensaada S., Bouziane M.T, Mohammedi F, Zergui B., Bouras A (2013).effet des
inhibiteurs de corrosion ZnCl2, Na2MoO4 et ZnCl2 +Na2MoO4 sur le comportement de l’acier
pour armature a beton en milieu oxydant NaClN. Laboratoire de recherche en Hydraulique
Souterraine et de Surface LARHYSS.Université Mohamed Khider, page 03.
[11] : Luciano L and Maria P. Corrosion Science and Engineering Edited Page 3.
[12] : Smith, C.A. (1977). The Corrosion Story, Zinc, Lead and Aluminum, Anti-Corrosion,
Part 3, Vol. 24, page 13-15.
Page 25
Chapitre III: Généralités sur la corrosion
[21] : N . Boudieb.(2008). Evaluation des performances des peintures par des techniques
électrochimiques. mémoire de Magister, Université de Boumerdès .page 22.
[24] : Khoukhi F. (2008). Etude de l’efficacité de deux inhibiteurs de corrosion dans les
milieux multiphasiques (Eau, huile et gaz). Mémoire de Magister. Université M’Hamed
Bougara de Boumerdès. Page 23.
Page 26
Chapitre IV
Protection contre la corrosion
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
IV.1. Historique
Tout comme pour bien d'autres domaines, il est difficile de déterminer l'origine exacte de
l'inhibition considérée comme une technologie à part. Néanmoins, il y a quelques décennies, il
a été observé que le dépôt calcaire formé à l'intérieur des conduites transportant certaines eaux
naturelles protégeait cette conduite ; plutôt que d'améliorer sans cesse la résistance à la
corrosion des conduites en agissant directement sur ces dernières, il s'avère plus pratique
d'ajuster les concentrations minérales des solutions transportées, qui sont à l'origine des
dépôts calcaires « protecteurs ». En 1945, on comptait moins de 30 articles traitant de
l'inhibition. [1].
Durant les quarante dernières années, un nombre croissant de résumés, d'articles et autres
ouvrages évoquant ce sujet a été recensé : au total, en 1970, 647 articles traitant de l'inhibition
sont dénombrés [2].
IV.3. Propriétés
Page 28
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
couramment en vue d'une protection temporaire : durant une période ou la pièce est
particulièrement sensible à la corrosion (stockage, décapage, nettoyage,…) ou encore lorsque
la pièce est soumise à des usinages très sévères comme le perçage, taraudage, forage,
filetage,… [4].
Un inhibiteur (ou un mélange d’inhibiteurs) peut être utilisé comme unique moyen de
protection :
Les inhibiteurs de corrosion sont classés selon plusieurs critères, nous pouvons citer selon
Landolt:
Page 29
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Les inhibiteurs organiques sont souvent issus de produits dérivés de l’industrie pétrolière,
ils contiennent une partie non polaire, hydrophobe et relativement volumineuse constitué
essentiellement d’atome carbone et hydrogène, et une partie polaire, hydrophile constitué d’un
ou plusieurs groupe fonctionnel, tels que: -NH2 (amines), -OH (hydroxyde), etc. [9].
Les inhibiteurs organiques sont largement appliqués pour protéger les métaux de la
corrosion dans de nombreux milieux acides agressifs (par exemple, dans le processus de
décapage et de nettoyage des métaux à l'acide). Différents types de composés organiques sont
utilisés en tant qu’inhibiteurs de corrosion pour les alliages de fer dans divers milieux acides.
Les molécules minérales sont utilisées le plus souvent en milieu proche de la neutralité,
voire en milieu alcalin et plus rarement en milieu acide. Les produits se dissocient en solution
et ce sont souvent leurs produits de dissociation qui assurent les phénomènes d’inhibition
(anions et cations). Les cations inhibiteurs sont essentiellement Ca2+ et Zn2+ et ceux qui
forment des sels insolubles avec certains anions tels que l’hydroxyle (OH-). Les principaux
anions inhibiteurs sont les oxo-anions de type XO4n- tels que les chromates, les molybdates,
les phosphates, les silicates, …. - [13].
Page 31
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Page 32
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Les inhibiteurs mixtes agissent sur les sites anodiques et cathodiques en même temps. Ils
réduisent le taux de corrosion sans changement du potentiel de corrosion. Généralement, ils
agissent par l'adsorption extérieure au-dessus de la surface de l'acier en contact avec
l'inhibiteur et forment par conséquent une couche protectrice mince. Les inhibiteurs mixtes,
avec les groupements hydrophobes qui ont les groupes polaires tels que N, S, OH sont
efficaces. Des composés organiques de polymère tels que l'amine et l'aminoalcool (AMA)
sont également employés [17].
Selon le mode de fixation sur la surface métallique, on distingue deux types d’inhibiteurs:
Les inhibiteurs d’adsorption ou "d’interface" et les inhibiteurs dits "d’interphase". Les
premiers sont plutôt observés en milieu acide et agissent en formant des films mono ou
bidimensionnels des molécules par adsorption à la surface du métal alors que les seconds sont
spécifiques des milieux neutres ou alcalins et forment des films tridimensionnels qui intègrent
les produits de dissolution du substrat.
Le mécanisme d’inhibition est très complexe et n’a pas pu être expliqué par
aucune théorie unique. A présent, il en existe quelques-unes qui expliqueraient l’action
des inhibiteurs.
Page 33
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Dans la classification liée au mécanisme réactionnel mis en jeu en fonction de leur mode
d’action, on peut distinguer différents types d’inhibiteurs : ceux agissant par adsorption, par
passivation ou par précipitation.
L'adsorption est un phénomène de surface universel car toute surface est constituée
d'atomes n'ayant pas toutes leurs liaisons chimiques satisfaites. Cette surface a donc tendance
à combler ce manque en captant atomes et molécules se trouvant à proximité. Deux types
d'adsorption peuvent être distingués : la physisorption (formation de liaisons faibles) et la
chimisorption.
L’adsorption physique conserve l'identité aux molécules adsorbées ; trois types de forces
sont à distinguer :
Ils sont en général les inhibiteurs minéraux. Ils provoquent la passivation spontanée du
métal en renforçant la couche d’oxyde formée naturellement sur la surface du métal. Ils se
réduisent sur les pores de la couche d’oxyde/hydroxyde plus ou moins protectrice qui se
forme naturellement sur la surface du métal. L’ion chromate est un des inhibiteurs passivant
par excellence mais son caractère cancérigène et sa forte toxicité réduisent notablement son
utilisation [21].
Page 34
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Les inhibiteurs agissant par précipitation provoquent la formation d’un film superficiel
constitué de sels minéraux ou de complexes organiques peu solubles formés lors de la
précipitation des produits de réaction cathodique tout en bloquant la dissolution anodique. Il
s’agit généralement de sels d’acide faible et de base forte comme les borates, les silicates, les
phosphates, les polyphosphates et les sels de zinc [22].
L’inhibition par élimination de l’agent corrosif n’est applicable que dans des systèmes
fermés. Elle consiste à faire introduire une faible quantité de sulfite de sodium ou d’hydrazine
ajoutée à l’eau préalablement dégazée et déionisée. Cette opération permet de supprimer les
dernières traces d’oxygène et élimine ainsi la corrosion selon les réactions [23] :
SO3-2 + ½ O2 → SO4-2
Page 35
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
Références
[1] : Waldrip H.E. Present Day Aspects of Condensate Well Corrosion. Corrosion, 1948, vol.
4, pp. 611-618.
[2] : E. Hamner Norman, Scope and importance of inhibitor technology. In: Et By C.C.
Nathan, Houston, NACE Corrosion Inhibitors. USA : Nations Association of Corrosion
Engainer, (1973) 28.
[3] : G. Béranger and H. Mazille. (2002). Corrosion des métaux et alliages : mécanismes et
phénomènes. Hermès Science Publications.
[4] :H. B. Ladouani .(2011). Inhibition de la corrosion du cuivre en milieu acide par les
dérivés de dithioacétal de cétène. Universite de Constantine .page 14.
[5] : E ŞTIRBU. (2005). Comportement à la corrosion des alliages d'aluminium utilisés dans
l'industrie automobile pour la fabrication de radiateur de chauffage. thèse doctorat. Page 43.
[6] : E. Heitz, Proc. (1975) .4th European Symposium on Corrosion Inhibitors, Ann, Univ.
Ferrara,Italy, N. S. Sez. V, Suppl. 6, 432.
[7] : Landolt, D.(1993). "corrosion des métaux." In Corrosion et Chimie de Surface des
Métaux,Oxford: Presses polytecheniques et universite romande. page 552.
[11] : Hikmat A A. Modification of Caster Oil and Study Its Efficiency as Corrosion
Inhibitors in Formation Water Media . Polymer Research Center, Universty of Basra, Basra,
Iraq. Engineering, 2017, 9, 254-262.
Page 36
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
[13]: Milcard F.(2013). Etude de l’effet des alcaloïdes sur la corrosion de l’acier C38 en
milieu acide chlorhydrique 1M : Application à Aspidosperma album et Geissospermum laeve
(Apocynacées).Université des Antilles et de la Guyane.Page 26.
[17] : T.A. Soylev, M.G.(2008). Richardson .Corrosion inhibitors for steel in concrete: State-
of-theart report; Construction and Building Materials. 22, (2008) 609–622.
[19] : M. Benarioua, Inhibition de la corrosion d’un acier ordinaire par les chromates et les
molybdates. [en ligne] Thèse de Magistère en mécanique. Université Hadj Lakhdar Batna.
page 21.
Page 37
Chapitre IV: Protection contre la corrosion
[23] :El bakouri. H. (2000). Etude de l'inhibition de la corrosion de l'acier doux au carbone en
milieu acide ortho phosphorique par un antibiotique organique. Mémoire pour du DESA.
Université de Oujda Page 14.
Page 38
Partie expérimental
Introduction
Page 39
Partie expérimental
I. Produits et matériel
Solvants utilisé et produit utilisé
Réactifs utilisé
Réactif de Folin-Ciocalteu
Acides et bases utilisés
Equipement
-Spectrophotométrie -Etuve
Notre étude a porté sur une espèce des plantes de la famille des Apiacées qui est la
Thapsia garganica L et la deuxième plante c’est marrubium vulgare.
Page 40
Partie expérimental
Les plantes ont été récoltées au mois de février dans la commune de Souk Naamane,
wilaya Oum El Bouaghi.
Après la récolte, les différentes parties de la plante ont été nettoyées pour éliminer le sol, la
poussière et autres particules, ensuite elles ont été coupées en petits morceaux pour accélérer le
séchage qui a été réalisée dans un endroit obscur, sec et bien aéré.
Figure03: Partie de Thapsia utilisée (les racines). Figure04 : Partie de Marrubium utilisée
(feuilles).
Le matériel végétal (feuilles et racines) destiné à l’extraction a été broyé en poudre fine pour
permettre une meilleure extraction, à l’aide d’un broyeur électrique de type Waring products division
torrington CT USA.
II.3Tamisage
Page 41
Partie expérimental
La poudre obtenue suite au broyage a été tamisée à l’aide tamis ayant des diamètres plus
petit, pour récupérer à la fin une poudre très fine. La poudre a été ensuite conservée dans des
bocaux en verre hermétiquement fermés et stockés à l’abri de la lumière.
Les graines thapsia 50g préalablement nettoyées et broyées sont mises à macérer dans
le méthanol 250 ml sous agitation douce pendant une 24 h à température ambiante. L’extrait
alcoolique est récupéré dans un premier temps après filtration du mélange sur coton
(entonnoir), cette étape est répétée 3 fois, ensuite le méthanol est éliminé du filtrat par
évaporation sous pression réduite dans un évaporateur rotatif (Rotavapor Heidolph
Laborota 4002) à la température To = 65 C° et à la vitesse de rotation = 3.
L’extrait de thapsia garganica obtenu est caractérisé par une couleur jaune foncée, c’est
l’extrait brut. Pesé, étiqueté et conservé jusqu’à l’utilisation.
Page 42
Partie expérimental
Les mêmes étapes pour la préparation de l'extrait brut de la deuxième plante marrubium vulgare.
L’extrait obtenu est caractérisé par une couleur verte foncée, c’est l’extrait brut. Pesé étiqueté et
conservé jusqu’à l’utilisation.
Figure 09: Photo de rotavapeur utilisée pour obtenir l’extrait brut de M.V.
Page 43
Partie expérimental
Cette méthode est basée sur l’extraction des composés phénoliques à l’aide de quatre
solvants à température d’ébullition différente: méthanol, chloroforme, hexane, acétate
d’éthyle et n-butanol. Toutes les étapes d'extraction ultérieures ont été effectuées à la
température ambiante.
50g de la plante en poudre
+ 250 méthanol
Élimination du filtrat
Filtrat Résidu
Ajouter 25 ml hexane
Page 44
Partie expérimental
Les extrais hexanique, chloroformique, acétate éthylique et butanolique, ainsi obtenus, ils
ont été séchées sur un bain de sable, à condition de respecter la température d'évaporation des
solvants.
Où :
Il est à noter que pour tous les dosages, l’extrait sec a été reconstitué dans du méthanol, et
des blancs ont été préparés.
Le dosage des différents groupes de composés phénoliques a été réalisé sur les extraits du
méthanol, du hexane, du chloroforme, de l’acétate d'éthyle et du n-butanol des racines de
Thapsia garganica L. dans les mêmes conditions.
VI.1 Principe
Page 45
Partie expérimental
Le protocole utilisé pour le dosage des composés phénoliques totaux est schématisé dans
la figure 07 selon modification :
Incubation pendant 5 mn à
température ambiante et à l’obscurité
2,5 ml de carbonate de
sodium (7,5%)
Incubation pendant 30 mn à
température ambiante et à l’obscurité
Les concentrations en composés phénoliques totaux des extraits sont déterminées par
rapport à la courbe d’étalonnage obtenue à différentes concentrations d’acide gallique dans le
méthanol.
Les résultats sont exprimés en mg d’équivalent d’acide gallique par g d’extrait (mg EAG/
g d’extrait).
Page 46
Partie expérimental
VII.1 Principe
Le contenu flavonoïde total des extraits est mesuré par une méthode colorimétrique en
utilisant le réactif de chlorure d’aluminium (AlCl3). Ce réactif forme un complexe
flavonoïdes- aluminium ayant un maximum d’absorption à λmax= 430nm [4].
Une courbe d’étalonnage a été réalisée dans les mêmes conditions, en utilisant la
quercétine comme standard étalon, à différentes concentrations.
Les résultats sont exprimés en mg équivalent quercétine par g de poids sec d’extrait
(mg EQ/g d’extrait).
Page 47
Partie expérimental
Pour toutes les activités, l’extrait sec est reconstitué dans du méthanol et préparé à
différentes concentrations, et le blanc est préparé selon le même protocole que l’extrait sauf
que ce dernier est remplacé par du méthanol.
L’activité scavenging des radicaux libres des extraits a été mesurée en utilisant le radical
libre stable DPPH. (C18H12N5O6).
VIII.1 Principe
Page 48
Partie expérimental
Où :
IX.1 Tanins
IX.2 Saponines
Leur présence est déterminée quantitativement par le calcul de l'indice de mousse, degré
de dilution d'un décocté aqueux donnant une mousse persistante dans des conditions
déterminées. 2 grammes de matériel végétal sec et broyé sont utilisés pour préparer une
décoction avec 100 ml d'eau. On porte à ébullition pendant 30 min. Après refroidissement et
filtration, on réajuste le volume à 100 ml. Dans une série de 10 tubes à essai, répartir 1 ml de
l’extrait dans le tube n° 1, 2 ml dans le tube n° 2, …, 10 ml dans le tube n° 10. Le volume
final dans chaque tube étant de nouveau réajusté à 10 ml avec de l'eau distillée. Les tubes sont
agités fortement en position horizontale pendant 15 secondes. Après un repos de 15 minutes
en position verticale, on relève la hauteur de la mousse persistante en cm [8].
Page 49
Partie expérimental
Partie-2 : Corrosion
Dans la présente étude nous avons utilisés deux méthodes pour l’étude de la corrosion
d’un échantillon d’acier XC60 en milieu acide sulfurique à 0,5M. La première est
gravimétrique, elle est basée sur la mesure sur une balance de précision (0,1mg) de la
variation du poids de l’échantillon (ou la plaque) d’acier, le deuxième est le titrage
manganimétrique (KMnO4) pour mesurer la variation de concertation et puis de la masse du
Fer dissous par le milieu corrosif.
I . Produits et matériaux:
L’électrode utilisée dans la cellule est une plaque rectangulaire d’acierXC60 dont la
composition chimique est donnée dans le tableau 1. La surface d’étude est la surface exposée
à la solution électrolytique. Les dimensions sont : x=72.9mm; y=22mm; z=2.9mm.
Page 50
Partie expérimental
Polissage :
Ensuite, les échantillons ont été lavés avec une solution savonneuse, puis rincés avec de
l’eau distillée. Une fois séchés, ils ont été de nouveau rincés avec de l’acétone.
La solution H2SO4 (0,5 M ou 1N) préparée à partir d’acide sulfurique pur pour analyse
concentré à 95 – 97% ; densité d = 1,84. La préparation de la solution corrosive (0.5 M de
H2SO4) a été obtenue en diluant 28 ml de H2SO4 (pureté p= 95-97% ; densité d= 1.84 g/cm3 la
masse molaire M=98.08g/mol) dans un litre d’eau distillée.
- L’échantillon en acier,
- Solution corrosive H2SO4 à 0,5M,
- Béchers,
- Pièce en bois servant de support pour accrocher le fil en nylon,
- Fil en nylon.
Page 51
Partie expérimental
La solution du milieu corrosif H2SO4 (0,5 M ou 1N) sans inhibiteur a été dosée par la
méthode manganimétrique afin de vérifier l’absence de substances réducteurs qui peuvent
interféraient lors des dosages manganimétriques. Le volume de KMnO4 trouvé était nul afin
d’assurer que les anlyses es expériences de corrosion. Le constat est que
V. Préparation de l’inhibiteur :
L’inhibiteur testé dans ce travail a été préparé spécialement à partir des extraits des
plantes suivant les étapes suivantes :
Une quantité de 50 g du matériel végétal de thapsia garganica séché et dégraissé est mise
en contact avec 354.2 mL d’un mélange eau/méthanol (30 :70 ; v/v). La préparation est
laissée macérée à température ambiante pendant 72 h. à l’abri de la lumière. Après filtration
l’extrait hydro-alcoolique est récupéré dans un premier temps après filtration du mélange sur
coton (entonnoir), le mélange eau/méthanol est éliminé du filtrat par évaporation sous
pression réduite dans un rotavapeur (Rotavapor Heidolph Laborota 4002) .
Page 52
Partie expérimental
Les mêmes étapes pour la préparation de l'extrait brut méthanolique de la deuxième plante
marrubium.v mais on utilise 20 g
Figure 17 : photo de rotavapeur utilisée pour obtenir l’extrait brut des plantes.
Les solutions corrosives employées ont été préparé au moment des expériences. Pour les
solutions corrosives avec inhibiteur on ajoute à la solution corrosive (0.5 M de H2SO4) une
quantité d’inhibiteur nécessaire pour obtenir la concentration d’inhibiteur désiré. Nous avons
préparé des solutions corrosives avec inhibiteur à des concentrations allant de 25 ppm à 600
ppm, en faisant attention à la dissolution complète de l’ inhibiteur.
Méthode gravimétrique
Cette méthode est basée sur la mesure de la perte de poids d’un échantillon après un
temps d’exposition défini à un milieu corrosif. Elle ne donne pas de renseignements quant au
processus de corrosion mais elle permet de juger de l’importance de phénomène.
Page 53
Partie expérimental
L'addition se termine quand l'équivalence stoechiométrique est atteinte (il n'y a plus de
substance à titrer, sans excès de substance titrante).
3- Laissez reposer à l’obscurité pendant au mois 7 à 10 jours dans une bouteille avec
bouchon de verre.
4- Filtrez sur un entonnoir à fond poreux pour enlever le MnO2 qui s’est formé.
1-Préparez 250 ml d’une solution diluée d’acide sulfurique 15ml acide dosée dans fiole
jaugée et ajouté l’eau distillée jusqu’le trait.
agitant lentement. (La solution étant très foncée les volumes sont lus avec le haut).
jusqu’à persistance d’une très faible coloration rose pâle pour au moins 30 secondes.
Page 54
Partie expérimental
6- Répétez au moins deux autres fois (assurez-vous que vos résultats sont reproductibles).
Pour le dosage du fer, nous avons utilisé le montage composé du matériel suivant :
Il faut également une pissette d’eau distillée pour rincer le bécher entre les deux
prélèvements.
Dans ces expériences réalisées il ya des mesure à respecter pour pouvoir applique les
deux méthodes de suivi de la corrosion :
Page 55
Partie expérimental
2 – pour appliquer la méthode gravimétrique, la plaque en acier doit être pesée pour
connaitre sa masse avant l’immersion dans le bain corrosive et après, c'est-à-dire la masse
initiale et finale à des temps donnée.
Un point important aussi la pièce en acier doit être préparé pour les mesures pour cela le
polissage, rinçage à l’eau distillée, dégraissage à l’acétone, séchage, détermination du
diamètre et épaisseur de chaque pièce doit être fait. Les essais ont été réalisés à la température
ambiante.
Cette expérience est très importante, elle permet de connaitre les conditions initiaux, ce
qui permet de calculer sans l’inhibiteur la vitesse de corrosion V, l’efficacité E(%), etc. le
temps de ces essais à été déterminé à partir des essais de la cinétique il sera constant pour
toutes les expériences.
Page 56
Partie expérimental
Page 57
Partie expérimental
Screening phytochimique
Les résultats de ce screening photochimiques sont reportes dans le Tableau n°1, Il révèle
la présence ou l’absence d’un groupe de métabolites secondaires.
Les résultats sont interprètes comme suit : (-) Négatif ; (+) Positif
Page 58
Partie expérimental
Rendement de l’extraction
L’extraction des polyphénols à partir des plantes est influencée par la méthode
d’extraction, la nature du solvant, le diamètre des particules de l’échantillon, la durée et les
conditions de stockage ainsi que la présence de substances interférentes.
Dans notre travail, afin d’obtenir des combinaisons phénoliques distinctes, une extraction
liquide-solide sélective a été réalisée en utilisant 4 solvants de différentes polarité
(chloroforme, hexane ,acétate d’éthyle, n.butanol). Commencer l’extraction par méthanol est
intéressant car ce dernier représente un solvant permettant la dissolution de la majorité des
composés phénoliques.
Le rendement est calculé par rapport au poids de la matière sèche du thapsia garganica.L
et marrubium .v, les rendements des extraits par macérations ont été calculés par la relation :
Calcul du rendement
Où :
Page 59
Partie expérimental
16
14
12
rendement%
10
8
6
4
2
0
1
l'extrait
Page 60
Partie expérimental
12
Rendement% 10
0
chloroforme hexane acétat d'éthyle n,butanol
l
Extrait
Le rendement est calcule par rapport au poids de la matière sèche du thapsia.g . 10.02%
pour la macération dans chloroforme, 4.09% pour la macérations dans hexane , 7.86% pour
macérations dans l’acétate d’éthyle et 2.25% pour la macération dans n.butanol.
Nous remarquons que l’extrait chloroformique des racines a donné un taux d’extraction
supérieur à celui des autres l’extraits, suivi par l’extrait d’acétate d’éthyle, puis celui du
hexane et le plus faible rendement revient à l’extrait du n-butanol. Cela pourrait s’expliquer
par la richesse des racines de Thapsia garganica L. en composés de polarité réduite.
20
15
rendement % 10
0
Extrait méthanolique
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Partie expérimental
Tableau n°03 : Poids sec et rendements des extraits obtenus par macération de M.V.
12
10
Rendement%
0
chloroforme hexane acétat d'éthyle n,butanol
l
Extrait
Page 62
Partie expérimental
1,5 y = 0,009x
R² = 0,987
Absorbance A
0,5
0
0 50 100 150 200
Page 63
Partie expérimental
Tous les résultats sont regroupés dans le tableau (04). le taux des polyphénols obtenu au
niveau des fractions (chloroforme, hexane, acétat d'ethyle et n-butanol).
Pour la plante marrubium vulgare, les concentrations en polyphénols totaux sont estimées
à partir de courbes d’étalonnage établies avec l’acide gallique. Tous les résultats des
concentrations en des polyphénols totaux obtenues pour les fractions réalisées (chloroforme,
hexane, acétat d'ethyle et n-butanol) sont regroupés dans un tableau n°05.
Tableau n°05 : Teneur des polyphenols totaux des extraits de marrubium vulgare.
On constate pour les deux plantes que la fraction la plus concentré en polyphénols c’est la
fraction extraite avec le n-butanol. Ce solvant est le plus polaire des trois autres solvants.
Les flavonoïdes sont des pigments naturels largement répandus chez les pantes. Ils protègent
l’organisme contre les dommages oxydatifs tels que les rayons ultraviolets, la pollution del’environnement,
et les produits chimiques, etc.
Y=0.118x+0.453
Page 64
Partie expérimental
6
y = 0,024x
5 R² = 0,817
4
Absorbances
0
0 50 100 150 200 250
Concentrations de la quercétine( µg/mL)
L’absorbance des extraits a été effectuée a longueur d’onde λmax=430nm, les résultats
obtenus dans le tableau suivant :
On constate, d’après les résultats obtenus, que le taux en flavonoïdes est appréciable pour
l’extrait de chloroforme avec un maximum de 6.91 mg EQ/g d’extrait par contre le taux en
flavonuides est pauvre pour l'extrait de hexane avec un minimum de 3.20 mg EQ/g.
Page 65
Partie expérimental
Les résultats de la teneur en flavonoïde des marrubium.v montrent que macération dans
le solvant n.butanol est préférable pour extraire les flavonoïdes a savoir une moyenne de
99.96 mg EAG/g.
Activité antioxydant
Les valeurs obtenues nous ont permis de tracer la courbe qui représente les variations du
pourcentage d’inhibition en fonction de la concentration des extraits, la détermination
graphique d’IC50 se fait à partir de la courbe, qui constitue l’activité antioxydant des extraits
des thapsia garganica .L et marrubium vulgare.
Thapsia garganica.L :
30
y = 22,593x + 3,5819
25 R² = 0,9881
% inhibiteur
20
15
10
5
0
0 0,5 1 1,5
Concentration
Page 66
Partie expérimental
30
y = 19,727x + 4,1635
25
R² = 0,9903
20
%inhibiteur
15
10
0
0 0,5 1 1,5
Concentration
35
y = 19,174x + 9,4558
30
R² = 0,8021
25
%inhibiteur
20
15
10
5
0
0 0,5 1 1,5
concentraion
Page 67
Partie expérimental
35
y = 28,25x + 2,4532
30
R² = 0,9974
25
20
15
10
5
0
0 0,5 1 1,5
Les résultat de la plante thapsia .g pour l’extrait butanolique est la plus élevée de toutes les
autres fractions présentes donc la plus forte activité de piégeage des radicaux libres, cela est
déterminé par la faible valeur de l’IC50 qui est égale à 1.6830 après 30 min de contacte dans la
différentes concentration (0.125,0.25, 0.5, 1 mg/ml). Il était visible qu’il y avait un changement de
couleur du violet au jaune. Alors que la fraction révèle une activité moindre avec une hexane
IC50= 2.3243, Les défirent activités de relatives peuvent être attribuées a la tome de hydrogène .
les valeurs de IC50 obtenue pour les extraits de la plante restent supérieur au standard utilisé
(acide ascorbique IC 50=0,13879 µg/ml [9]).
Les résultats de l’activité antioxydante montre que toutes les fractions celles de n-butanol
présentent la plus forte activité de piégeage des radicaux libres (CI50=1.6830µg/ml).
Page 68
Partie expérimental
Marrubium vulgare :
30
y = 45,763x + 4,4808
R² = 0,995
25
20
%inhibiteur
15
10
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
concentration
25
y = 13,087x + 9,3883
R² = 0,8305
20
15
%inhibteur
10
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
concentration
Page 69
Partie expérimental
100
80
y = -142,25x + 100
60 R² = 1
40
%inhibiteur
20
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
-20
-40
-60
concentration
60
40
%inhibiteur
20
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
-20
-40
-60
concentration
Alors que la fraction révèle une activité moindre avec le hexane IC50= 3.1048, Les défirent
activités de relatives peuvent être attribuées a la tome de hydrogène.
Page 70
Partie expérimental
Les valeurs de IC50 obtenue pour les extraits de la plante restent supérieur au standard utilisé
(acide ascorbique IC 50=0,13879 µg/ml [10]).
Les résultats de l’activité antioxydante montre que de toutes les fractions, celles de l’acétate
d’éthyle et du n-butanol présentent la plus forte activité de piégeage des radicaux libres
(CI50=0.3516 µg/ml )
Page 71
Partie expérimental
Résultat de corrosion :
Partie-2 : Corrosion
Dans la présente étude nous avons utilisés deux méthodes pour suivre la corrosion d’un
échantillon d’acier X60 en milieu acide sulfurique à 0,5M. La première est gravimétrique, la
deuxième est le titrage manganimétrique (KMnO4).
La vitesse de corrosion de l’acier immergé dans les solutions sont déterminés par
Techniques de dosage volumétrique et la méthode gravimétrique. Les séries d’expérience ci-
dessous sont réalisés sans inhibiteur de corrosion, dans un but de déterminer les
concentrations optimales assurant une protection maximale du métal considéré.
Tableau 10 : Cinétique de corrosion de l’acier (X 60) en milieu acide H2SO4 (0,5 M) sans
inhibiteur à T = Tambiente déterminée par les deux méthodes.
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Partie expérimental
0,006
0,005 M-Gravimétrique
vitesse (g/cm2.min)
M-KMnO4
0,004
0,003
0,002
0,001
0
0 20 40 60 80 100 120 140
temps (min)
H2SO4 (0,5M) en absence d’inhibiteur à T = Tambient déterminée par les deux méthodes.
3.629E (-4), 1.9441E (-4), 1.6801E (-4), 1.6495E (-4), 1.6284E (-4).
Sur la figure 15 on constate au début que la valeur mesurée par la méthode gravimétrique
est supérieure à celle de la méthode de manganimétrique donc cette dernier est peut être la
méthode la moins sensible par rapport à la méthode gravimétrique. A partir de la
cinquantième minute les deux courbes des deux méthodes se rejoignent.
Page 73
Partie expérimental
L’inhibiteur testé dans ce travail a été préparé spécialement à partir des extraits des
plantes. Pour les solutions corrosives avec inhibiteur on ajoute à la solution corrosive (0.5 M
de H2SO4) une quantité d’inhibiteur nécessaire pour obtenir la concentration d’inhibiteur
désiré.
Nous avons préparé des solutions corrosives avec l’extrait de marrubium.v à des
concentrations allant de 50 ppm à 400 ppm, en faisant attention à la dissolution complète de
l’inhibiteur
0,03
vitesse(g/cm2.min)
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
0 100 200 300 400 500
concentration (ppm)
Page 74
Partie expérimental
L’efficacité inhibitrice E
L’efficacité inhibitrice (E%) des composés étudiés est calculée en utilisant la relation
suivante:
50 19,0184049 77,1055345
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Partie expérimental
100
90
80
70
60
E%
50
KMnO4
40
Dm
30
20
10
0
0 100 200 300 400 500
Concentration (ppm)
Nous avons préparé des solutions corrosives avec l’extrait de Thapsia.g à des
concentrations allant de 50 ppm à 300 ppm, en faisant attention à la dissolution complète de
l’inhibiteur.
Page 76
Partie expérimental
0,035
0,03
vitesse (g/cm2.min)
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
0 50 100 150 200 250 300 350
concentration ppm
Efficacité inhibitrice :
50 37,9844961 44,7421299
Page 77
Partie expérimental
90
80
70
60
50
E%
40
30 E-KMnO4%
E-Dm%
20
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350
C (ppm)
………(1)
Où est la perte de masse par corrosion donnant une inhibition maximale obtenue à
Concentration d'inhibiteur.
Page 78
Partie expérimental
Cette isotherme est basée sur trois hypothèses: l'adsorption ne peut pas procéder au delà
d'une monocouche, tous les emplacements sont égaux et enfin les capacités d’adsorber une
molécule sont indépendantes de l'emplacement voisin occupé. Une corrélation entre Ɵ et la
concentration d'inhibiteur (C) dans l'électrolyte peut être représenté par l'isotherme
d'adsorption de Langmuir :
……………..(2)
C : concentration de l’inhibiteur
…………(3)
pour les Figures 20, 21, 22 et 23 indiquant que l’adsorption de l’inhibiteur se fait selon le
model de Langmuir.
50 77,4486094
100 140,460526
200 220,481928
300 300
350 396,068905
400 467,518248
Page 79
Partie expérimental
450
400
y = 0,9267x - 14,102
350
R² = 0,9787
300
250
C/Ѳ
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500
Concentration (ppm)
Concentration(ppm) C/Ѳ
50 182,258068
100 209,259263
200 248,351653
300 300,000005
Tableau 16 : Variation de θ avec différentes concentrations de l’extrait M.V (méthode de
titrage volumétrique )gravimétrie l’isotherme d’adsorption de Langmuir.
350
300
250
200
C/Ѳ
150
100 y = 0,4605x + 160,14
50 R² = 0,9964
0
0 100 200 300 400
Concentration (ppm)
Page 80
Partie expérimental
Toutefois, en analysant l’équation de droite expérimentale nous obtenons une pente égale
a 0.926par la méthode gravimétrie et 0.460par la méthode de titrage volumétrique, ce résultat
montre que l’extrait de marrubium.v occupe plusieurs sites actifs (pente a l’unité), la valeur
de la constante d’équilibre d’adsorption est égale par la méthode gravimétrie 48630 l/mol et
par la méthode de titrage volumétrique 6246 l/mol.
On résulte :
K (l/mol) ∆G(KJ/mol)
50 86,5269461
100 118,564103
200 200
250 286,138614
300 343,366337
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Partie expérimental
400
y = 1,0349x + 20,64
350 R² = 0,9748
300
250
C/Ѳ
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Concentration (ppm)
Concentration(ppm) C/Ѳ
50 96,4285714
100 124,342105
200 200
250 288,109756
300 337,5
Page 82
Partie expérimental
400
350 y = 0,981x + 32,689
300 R² = 0,9694
250
C/Ѳ
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
concentration (ppm)
Les courbes représentant en fonction de la concentration en inhibiteur est une droite (la
figure 22, 23) indiquant que l’adsorption de l’inhibiteur se fait selon le model de Langmuir.
Toutefois, en analysant l’équation de droite expérimentale nous obtenons une pente égale
a 1.034par la méthode gravimétrie et 0.981par la méthode de titrage volumétrique, ce résultat
montre que l’extrait de thapsia.g occupe plusieurs sites actifs (pente a l’unite), la valeur de la
constante d’équilibre d’adsorption est égale par la méthode gravimétrie 30500 l/mol et par la
méthode de titrage volumétrique 48400 l/mol .
K(l/mol) ∆G(KJ/mol)
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Partie expérimental
Page 84
Conclusion
Conclusion
Ce mémoire a été dédié à l’étude phytochimique de deux plantes thapsia garganica.L et
marrubium vulgare dans une première partie où le screening phytochimique des extraits
méthaloniques (brut) a révélé la présence des Tannins et des Saponines pour les deux plantes.
L’extrait chloroformique obtenu de l’extrait méthanolique brut a donné un taux d’extraction
supérieur à celui des autres solvants à savoir l’acétate d’éthyle, l’hexane et le n-butanol pour
les deux plantes. Cela pourrait s’expliquer par la richesse en composés de polarité
réduite. Le dosage des polyphénols dans les quatre extraits des solvants hexane, acétate
d’éthyle, chloroforme et n- butanol a montré pour les deux plantes que le n-butanol est le
solvant le plus extracteur. Le rendement de l’extraction des flavonoïdes par chloroforme est
meilleur pour thapsia tandis que pour marrubium vulgare c’est le hexane et le chloroforme. La
fraction du n-butanol présente la plus forte activité de piégeage des radicaux libres
(CI50=1.6830µg/ml) pour thapsia et c’est les fractions de l’acétate d’éthyle et du n-butanol
pour marrubium vulgare (CI50=0,3516µg/ml). La deuxième partie de cette étude a été
consacré à l’étude de l’inhibition de la corrosion de l’acier XC60 dans un milieu acide
(H2SO4, 0,5M) en utilisant les extraits méthanoliques bruts des plantes étudiés comme
inhibiteur. Les essais avec l’extrait hydrométhanolique de marrubium vulgare ont mis en
évidence que l’efficacité de corrosion augmente avec l’augmentation de la concentration en
inhibiteurs, dans la gamme de concentrations étudiées, 300ppm représente la concentration
optimale en inhibiteur pour une efficacité maximale pour les deux méthodes de mesure
(méthode de titrage manganimétrique et méthode gravimétrique), l’efficacité maximale est de
92% mesurée par la méthode gravimétrique. Même constat avec l’extrait hydrométhanolique
de thapsia garganica.L. qui a donné une efficacité de 77,42 % pour une concentration de 200
ppm de l’inhibiteur. Cette diminution de la vitesse de corrosion est vraisemblablement due à
l’adsorption des molécules de l’inhibiteur à la surface du métal qui se fait selon le model de
Langmuir et la formation spontanée (ΔG0ads <0) d’une monocouche barrière forte (K>1) ou
d’un film moléculaire entre le métal et le milieu corrosif.
Page 86
Références
Référence
[4]: Djeridane A., Yousfi M., Najemi B., Boutassouna D., Stocker P., Vidal N. (2006).
Antioxidant activity of some Algerian medicinal plants extracts containing phenolic
compounds. Food chemistry 97: 654-660.
Page 84
Références
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Résumé
Résumé :
Notre travail porte sur l’étude phytochimique et l'activité biologique (Antioxydante ) des
thapsia garganica.L et marrubium vulgare.
Et l’objectif de ce travail est l’étude d’un moyen de lutte contre la corrosion de l’acier
(XC60) par l’utilisation d’inhibiteur de corrosion, par l'extrait méthanolique d'une plante, en
milieu acide H2SO4.
Cette étude a été réalisée par des méthodes expérimentales: la méthode gravimétrique et
la méthode de dosage volumétrique.
Nous avons étudié cette inhibiteur en différent concentration par (ppm) à température
ambiante, nous avons obtenu la meilleure concentration d’inhibition
مهخص
.انهذف مه انعمم هى دساست انفيخىكميائيت و انفعانيت انبيىنىجيت (انمضادة نألكسذة)نىباث ماسيىي و دسياس
انهذف مه هزا انعمم هى دساست وسيهت نهىقايت مه حآكم انفىالر باسخعمال مثبظ انخآكم بىاسطت انمسخخهصاث انىباحيت
.) في وسظ حامضي (حمض انكبشيج،انمسخخشجت باسخعمال مزيباث
فخحصهىا عهى أفضم حشكيز، دسسىا هزا انمثبظ عىذ حشاكيز مخخهفت بىاسطت (جزء في انمهيىن) في دسجت حشاسة انغشفت
.حثبيظ
: انكهماث انمفخاحيت
، مسخخهص، مثبظ نهخآكم، حآكم، دسياس، ماسيىي، دسياس، وشاط بيىنىجي، دساست كيميائيت وباحيت:انكهماث انمفخاحيت
.)XC60( فىالر، )H2SO4 محهىل حآكم (وسظ حمض
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Résumé
Abstract
Our work focuses on the phytochemical study and biological activity (Antioxidant) of thapsia
garganica.L and marrubium vulgare.
And the objective of this work is the study of a means of fight against the corrosion of the
steel (XC60) by the use of corrosion inhibitor, by the methanolic extract of a plant, in acid
medium H2SO4.
This study was carried out by experimental methods: the gravimetric method and the
volumetric dosing method.
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