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UJF / IUT1 Grenoble / Département GTE – Automatismes et Circuits électriques

Automatismes
et Circuits électriques

TD1- Chambre froide


TD2- Domotique
TD3- Chaudières gaz
TD4- Thermique industrielle
TD5- Machine à glaçons

P-A Gilles

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UJF / IUT1 Grenoble / Département GTE – Automatismes et Circuits électriques

TD1 – Schémas électriques – Chambre froide

I- Questions préliminaires :
1- Qu’est-ce qu’un disjoncteur différentiel ? Quelle est la valeur de réglage permettant d’assurer la sécurité
des personnes ?
2- Quelle est la différence, pour un disjoncteur, entre un déclenchement thermique et un déclenchement
magnétique ?
3- Faire le schéma d’un disjoncteur magnétothermique monophasé unipolaire, puis d’un tétrapolaire.
4- Faire le schéma d’un contacteur triphasé.
5- Représenter un contact NO et un contact NC. Que signifient NO et NC ?

II- Schémas électriques d’une chambre froide :


Les chambres froides à température négative sont utilisées pour le stockage des denrées alimentaires
surgelées par les professionnels. Elles sont équipées d’une machine frigorifique dont un schéma de principe
est donné ci-dessous :

VEM
1
BP = basse pression
HP = haute pression
(1) Sonde t° ambiante
(2) Sonde t° ailettes évaporateur
2
(3) Pressostat BP sécurité
(4) Pressostat BP régulation
(5) Pressostat HP sécurité
(6) Pressostat HP 2 étages
régulation
8
4 7 6 (7) Thermostat sécurité (Kriwan)
3 5
(8) Pressostat huile
BP HP

D’un point de vue électrique, la chambre froide étudiée est équipée de :


• 5 actionneurs électriques : Moteur du compresseur + Moteurs du ventilateur de l’évaporateur et des 2
ventilateurs du condenseur + Vanne électromagnétique (VEM)
• Résistances de dégivrage situées dans l’évaporateur
• 1 organe afficheur contrôleur (petit automate) qui pilote la machine et permet son paramétrage
• Divers capteurs permettant de surveiller le fonctionnement (Cf schéma ci-dessus)

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D’après les schémas électriques de la chambre froide présente dans la salle de TP froid (semestre 3) :
1- Etudier l’organisation des schémas : différents folios, cartouche, renvois, quadrillage, numérotation des
bornes et des fils, repérage des composants. Rechercher la bobine de commande et tous les contacts
associés à KMV1 (p 4).
2- Que sont DRA et KRA (p 1) ? A quoi ces composants servent-ils ?
3- Les thermistances utilisées en sondes de température sont-elles branchées en 2 ou en 3 fils ?
4- Que représentent BP SECU et HP REGUL (p 4) ?
5- Comment est réalisée l’alimentation des charges triphasées ? Pourquoi y a-t-il forcément une erreur sur
les schémas ?
Analyse du fonctionnement :
6- Quelle est la nature du défaut si le voyant H7 est allumé ? Comment est commandé le voyant H7 ?
Justifier la dénomination « Marche ventilateur 1 » du voyant H4.
7- Comment les ventilateurs du condenseur sont-ils commandés ? Détailler en particulier le rôle des
disjoncteurs magnétothermiques.
8- Comment le dégivrage et le ventilateur de l’évaporateur sont-ils commandés ?
9- Quel est le rôle de l’appareil Danfoss ? A quoi servent ses bornes 8 et 9 ? Par quel moyen pilote-t-il des
sorties (bornes 10 à 17), leur apporte-t-il lui-même la puissance nécessaire à leur fonctionnement ?
10- Etudier la commande du compresseur. A quoi sert KA1A ? En supposant d’abord que T1 est fermé, à
quelles conditions le compresseur est-il commandé ?
11- Etudier ensuite le rôle de T1 (NB : T1 est un relais temporisé à la fermeture) : supposer que KG1 est
alimenté, et décrire toute la séquence déclenchée alors par l’ouverture de BP REGUL. Que se passe-t-il
quand BP REGUL se referme ? Qualifier finalement le rôle de T1.
12- Que représente DCC ? Pourquoi cet appareil ici et pas ailleurs ?

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TD2 – Domotique
L’étude d’une application en domotique va être l’occasion de découvrir l’éventail des solutions
d’automatisation (architecture des systèmes automatisés, différents types de commande).

I- Eclairage automatisé d’un espace de travail :


L’espace à éclairer est un atelier industriel avec une double fonction de circulation et de travail.

Configuration de base (1) :


L’atelier est équipé d’un circuit lumière (L), d’un interrupteur crépusculaire (IC) (contact sec fermé quand
il fait nuit), et d’un capteur de présence (P) (contact sec fermé en présence d’une personne). Il est
simplement attendu que la lumière s’allume automatiquement en présence d’une personne la nuit.
1- Concevoir le schéma de câblage correspondant.

Configuration standard (2) :


Le circuit lumière est maintenant équipé d’un dispositif permettant d’obtenir 2 niveaux d’éclairement : un
niveau bas dédié à la circulation des personnes à travers l’atelier (LB), et un niveau haut réservé au travail
dans l’atelier (LH).
Le niveau bas est obtenu comme dans la configuration 1. Le niveau haut est enclenché par action sur un
commutateur mural (Com) qui est ajouté à l’équipement de l’atelier.
2- Etablir un schéma de l’architecture du système automatisé : faire apparaître la partie opérative et la partie
commande, répertorier les entrées et les sorties (définies du point de vue de la commande) / capteurs et
actionneurs. Faire l’analogie entre un système automatisé et le corps humain.
3- De quel type sont les variables IC, P, Com, LB et LH ? Prévoir les équations logiques des relations entre
les sorties et les entrées permettant le fonctionnement demandé.
4- Représenter le logigramme matérialisant ces équations sous la forme de composants électroniques
discrets (portes logiques).

Variante de la configuration standard (3) :


Le commutateur est remplacé par un bouton poussoir (BP). Le niveau haut d’éclairement est obtenu par
pression sur ce bouton, et l’éclairage s’éteint automatiquement si le détecteur de présence ne détecte plus
personne.
5- Quel est l’intérêt de cette configuration par rapport à la précédente ?
6- Proposer une évolution de la commande 2 pour obtenir ce fonctionnement.

Configuration évoluée (4) :


Cette configuration correspond aux possibilités offertes par les dernières solutions d’automatisme. Quand
elles sont appliquées comme ici au bâtiment on parle de « Domotique », et de « scénario » de
fonctionnement.
L’interrupteur crépusculaire est remplacé par un capteur (E) qui donne le niveau d’éclairement dans
l’atelier, le circuit lumière (L) est équipé de luminaires permettant un éclairement variable, et l’atelier est
équipé d’un gestionnaire d’éclairage capable de réguler le niveau d’éclairement à la valeur souhaitée.
On suppose qu’en absence de lumière naturelle les luminaires donnent à pleine puissance un niveau
d’éclairement 100%.
Il est souhaité un niveau d’éclairement 10% pour le mode circulation, toujours commandé par le capteur de
présence (P).

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Le bouton poussoir déclenche le mode travail dans lequel on veut un niveau d’éclairement 100% quelle que
soit la quantité de lumière naturelle. Si P ne détecte plus personne, l’éclairage reste à 100% pendant 2 mn,
puis baisse à 10% pendant 5 mn. Si une personne est détectée dans ce laps de temps, l’éclairage remonte à
100%, sinon il s’éteint.
7- Les variables E et L sont-elles toujours de type TOR ?
8- La logique combinatoire permet-elle de programmer ce fonctionnement ?
9- Proposer une programmation du mode travail uniquement sous la forme d’un Grafcet.
10- Quel avantage l’automatisation offre-t-elle du point de vue de l’efficacité énergétique ?

II- Téléphérique Vanoise express :


A titre informatif, un autre exemple de système automatisé :

2 téléphériques indépendants entre la Plagne et les Arcs.


Mode normal :
1 automate par téléphérique
450 entrées (fins de course, détecteur voile poulie, position
angulaire roue motrice...)
50 sorties dont moteur 590 kW en vitesse variable
Mode secours :
1 automate de secours
Moteurs 132 kW avec variateur
Mode « rapatriement ultime » :
Pilotage manuel
Moteur 75 kW sans variateur
Groupe électrogène 250 kVA de secours

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TD3 – Chaudières gaz


I- Chaudière murale – logique câblée :
Ce type de chaudière est destiné aux logements individuels. Elle assure le chauffage et la production
instantanée d’ECS. La puissance typique est de 23 kW.

Analyse du schéma de principe de la chaudière :

1- Sur le schéma de la chaudière, repérer les différents circuits : gaz, ECS, et eau chaude radiateurs.
2- Faire la liste des entrées (capteurs) et sorties (actionneurs).

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Analyse des schémas électriques de la chaudière :


3- A partir des schémas électriques de la partie commande en annexe, compléter la nomenclature suivante
de repérage des composants :
Puissance :
KM1 : Contacteur de commande du circulateur
Commande :
Fusible de protection du circuit de commande
Commutateur Marche / Arrêt
Commutateur Eté / Hiver
Bobine du contacteur du circulateur
Relais auxiliaire Eté / Hiver
Thermostat d’ambiance
Aquastat de protection de surchauffe de la chaudière à réarmement manuel
Aquastat à 2 étages de régulation de température de la chaudière
Aquastat de protection de surchauffe ECS
Aquastat de régulation ECS
Gestionnaire électronique du brûleur
Détecteur de débit ECS
Electrovanne gaz petit débit
Electrovanne gaz grand débit
Electrovanne 3 voies Chauffage / ECS
4- Etude du fonctionnement :
• Quelles sont les positions hiver et été de l’interrupteur S2 ?
Circuit ECS :
• Comment est détectée la demande d’ECS ?
• Dans quel état est le contact B4 si l’eau est froide ? Proposer une valeur pour son seuil de
commutation. Proposer également une valeur pour le seuil de commutation de B5.
• A quoi sert la vanne 3 voies ? Quelle est sa position en cas de demande d’ECS ? Quelle est sa
position lorsque sa bobine Y3 n’est pas alimentée ?
• Dans quelle position sont les électrovannes gaz lorsque leurs bobines ne sont pas alimentées ?
Circuit chauffage radiateur :
• Quel est le seuil de commutation de B1?
• Pourquoi B2 est-il à réarmement manuel ?
• Pourquoi B3 a-t-il 2 seuils ? Proposer des valeurs pour ces seuils.
• D’après le schéma, les brûleurs peuvent-ils fonctionner sans circulation d’eau ? Est-ce normal ?
Gestion du brûleur :
• D’après les informations en bas de page ci-dessous, expliciter le rôle du gestionnaire électronique
du brûleur.
5- En synthèse, représenter dans un tableau les liens logiques entre les entrées et les sorties.

Commande numérique de brûleur – Chaudières à condensation Weishaupt


Une sonde d’ionisation (similaire à la sonde lambda sur les moteurs de voitures) placée dans la flamme
mesure la qualité de la combustion. La commande électronique adapte alors le débit de gaz pour trouver le
rapport idéal air/gaz. La qualité de la combustion et la faiblesse des émissions polluantes sont ainsi assurés.

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II- Mini-chaufferie – commande par automate :


Ce type d’installation est adapté aux petits immeubles en tertiaire ou résidentiel. La production de chaleur
est assurée par une chaudière gaz, et la production d’ECS est à accumulation.
La température de départ chaudière est maintenue à 80°C par un brûleur modulant. La pompe de recyclage
fonctionne en permanence pour assurer l’irrigation de la chaudière quels que soient les besoins en aval. La
vanne 3 voies permet le contrôle de la température dans le circuit de chauffage (mélange de l’eau à 80°C et
de l’eau froide de retour du circuit de chauffage). La circulation de l’eau du circuit de chauffage est assurée
par des pompes jumelées afin de toujours bénéficier d’une pompe de secours, avec équilibrage de leurs
temps de fonctionnement.
La pompe de bouclage ECS minimise le temps d’arrivée de l’eau chaude lors des soutirages. Pendant une ½
h par semaine, le ballon est maintenu à 65°C pour éliminer le risque de légionellose.
Une communication numérique est prévue pour une liaison avec une GTB (Gestion Technique de
Bâtiment). La GTB est une supervision centralisée de la gestion des fluides (chaleur, électricité, eau, accès
et sécurité). Elle facilité la surveillance de la chaufferie (par exemple suivi des consommations d’énergie,
possibilité de mise en route d’une pompe de secours à distance, …).

Pompe circuit ECS Vanne 3 voies régulation


Pompe bouclage ECS Pompes jumelées chauffage

Sonde température
Pompe recyclage départ chauffage

Brûleur

Aquastat sécurité Sonde température


ECS
Pressostat
manque d’eau
Sonde température
chaudière
Détecteur débit Sonde température
extérieure
Sonde température retour

1- A partir du schéma de principe de la chaudière, et du schéma de câblage de l’automate fourni en annexe,


établir la liste des E/S de la mini-chaufferie, en précisant si elles sont TOR ou progressives.
KM1 : Contacteur alimentation brûleur KM4 : Contacteur moteur pompe bouclage ECS
KM2 : Contacteur moteur pompe de recyclage KM5 : Contacteur moteur pompe chauffage n°1
KM3 : Contacteur moteur pompe circuit ECS KM6 : Contacteur moteur pompe chauffage n°2
2- Que manque-t-il pour pouvoir faire un reporting des consommations d’énergie dans la GTB ?

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III- Chaufferie avec 3 chaudières :


Cette installation est dédiée aux grands bâtiments ou industries, pour répondre à des besoins de chaleur
importants.
Les 3 chaudières sont associées en cascade. Si le besoin de chaleur est faible, une seule chaudière est mise
en route, 2 pour un besoin moyen, et les 3 pour un besoin important. Ce fonctionnement évite la sous-
charge que subirait une chaudière unique dans les périodes de faible besoin, et le mauvais rendement
associé. Il offre également une sécurité avec une redondance dans la production de chaleur.
La GTB facilite la gestion de l’énergie et la maintenance.

Une programmation d’une cascade de chaudières sera faite en TP.

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TD4 – Thermique industrielle

I- Chaudière bois :
Le fonctionnement de la chaudière Schmid à
grille mobile UTSR 1 200 kW a déjà été abordé
dans le 12ème TD d’électricité. Elle est destinée
au chauffage de grands bâtiments ou de petits
réseaux de chaleur à partir de bois déchiqueté,
en association avec un silo de stockage de
combustible et son système de convoyage, ainsi
qu’un réseau de distribution de la chaleur.
Du point de vue système automatisé, cette
chaudière est pilotée par un automate qui scrute
36 entrées et pilote 40 sorties :
• 27 entrées TOR : capteurs de sécurité (arrêt
d’urgence, température, pression, présence
d’eau, protection incendie, défauts…),
capteurs fins de course
• 9 entrées progressives : mesures de
températures, pressions, taux d’oxygène
• 39 sorties TOR : convoyeurs, pompes,
ventilateurs, clapets d’air, vannes, alarmes,
démarrage chaudière d’appoint
• 1 sortie progressive : aspiration des fumées
Il est proposé le cycle de fonctionnement (ultra) simplifié suivant :
Etat initial : Chaudière à l’arrêt
Commande de marche → Voyant témoin, alimentation en air de combustion, marche / arrêt alimentation en
combustible en fonction de la température de l’eau de départ chaudière
Commande d’arrêt → Arrêt alimentation en combustible et en air de combustion, attente refroidissement du
foyer, puis décendrage, et enfin arrêt complet
1- Etablir la liste des E/S nécessaires au fonctionnement souhaité.
2- Pour préparer la programmation de l’automate, construire un grafcet du fonctionnement.

II- Four industriel :


L’Isère compte 2 fabricants d’envergure mondiale de fours industriels sous vide (BMI près de Bourgoin,
ECM Technologies à Grenoble). Ces fours sont essentiellement utilisés dans l’industrie mécanique pour des
traitements thermochimiques de pièces métalliques, par exemple pour conférer une excellente résistance à
l’usure aux pignons de boîtes de vitesses automobiles.

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Schéma de principe
Four BMI 83 TiC
7 1 (1) Résistances de chauffage
2 4
(2) Moteur turbine
refroidissement
(3) Moteur volute tournante
3
(4) Moteur turbine convection
(5) Electrovannes gaz de
traitement

6
(6) Pompes à vide
(7) Echangeur
5

Pour un traitement de nitruration, le fonctionnement doit respecter le cycle suivant :


Mise au vide
Remplissage d’azote (gaz neutre qui évite l’oxydation des pièces à traiter)
Montée en température : d’abord chauffage par conduction avec homogénéisation par turbine de
convection, puis à 600°C, mise au vide et poursuite du chauffage par rayonnement
Maintien en température à 980°C et injection de gaz de traitement (N2O)
Refroidissement : soufflage d’azote froid sous pression par la turbine de refroidissement, l’azote est recyclé
et refroidi par passage au travers d’un échangeur à eau froide, la volute tournante permet d’homogénéiser le
refroidissement modifiant la circulation du gaz froid

0 3600 7200 10800 14400


10 1200

1 1000

0,1 800
Temperature °C
Pressure (bar)

0,01 600

0,001 400

0,0001 200

0,00001 0
Time (s)

Evolution de la température et de la pression dans le four au cours du cycle


1- Retrouver les étapes du cycle sur le graphique d’évolution de la température et de la pression : Combien
de temps dure la phase de chauffage par rayonnement ? Combien y a-t-il d’injections de gaz de
traitement ? A quel instant débute la trempe (phase de refroidissement), et sous quelle pression se fait-
elle ?
2- Etablir la liste des E/S nécessaires au fonctionnement souhaité, en précisant le type de donnée (TOR ou
progressive).
3- Proposer un grafcet du cycle de fonctionnement.
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TD5 – Machine à glaçons


La machine à glaçons Scotsman GP40 est destinée aux cafés et restaurants. Elle permet la production de
2 800 glaçons creux (soit 45 kg) par 24 h.

Descriptif du fonctionnement :

6 7

Schéma en coupe de la
2 machine Scotsman GP40
4

(1) Doigts évaporateur


3
(2) Bac à eau et grille à
glaçons en position
horizontale
(3) Bac en position basse
5 (4) Grille en position
basse
(5) Thermostat niveau
bac de stockage
(6) Arrivée d’eau
(7) Palettes
(8) Vidange

Cette machine à glaçons intègre une machine frigorifique (compresseur, évaporateur et condenseur).
Les glaçons se forment autour des doigts de l’évaporateur (partie froide de la machine frigorifique),
immergés dans un bac à eau. Le niveau d’eau est maîtrisé grâce à un flotteur qui vient actionner un
microcontact. L’eau est agitée en permanence par des palettes tournantes, ce qui permet d’obtenir des
glaçons transparents.
Lorsque les glaçons ont la dimension prévue, les palettes viennent les heurter, ce qui provoque par réaction
un déplacement de leur moteur d’entraînement. Ce dernier vient alors faire commuter un microcontact qui
déclenche simultanément :
- L’envoi de gaz chauds (pris sur la partie chaude du circuit du fluide frigorigène) à l’évaporateur par
l’ouverture d’une électrovanne, avec comme conséquence un détachement des glaçons,
- La mise en position basse du bac à eau par un levier actionné par une came entraînée par un
motoréducteur.

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Les glaçons détachés glissent sur une grille inclinée et tombent dans le bac de stockage. L’eau qui restait
dans le bac s’écoule vers la vidange.
Il faut environ 1 mn pour que le motoréducteur fasse faire un tour complet à la came, ramenant ainsi le bac
en position horizontale. Un microcontact actionné par la came joue le rôle de détecteur de la position
horizontale du bac à eau.
Le bac se remplit alors d’eau, la vanne gaz chaud se referme et le cycle de formation de glace reprend. Un
cycle dure 15 à 25 minutes selon la température de l’eau et la température de la pièce.
La quantité de glaçons dans le bac de stockage est contrôlée par un thermostat, qui permet l’arrêt
automatique de la machine si le bac est plein. La machine reprend sa production dès que le thermostat se
trouve à nouveau dégagé des glaçons.

Schéma électrique :
La commande de la machine est faite en logique câblée. Le schéma électrique est donné ci-dessous :
L

N
C : Relais P : Vanne arrivée d’eau
D : Microcontact moteur palettes Q : Vanne gaz chaud
E : Moteur palettes R : Ventilateur condenseur
F : Microcontact came motoréducteur T : Compresseur frigorifique
G : Motoréducteur U : Thermostat niveau stockage
H : Microcontact flotteur V : Thermostat ventilateur

Questions
Retrouver le fonctionnement de la machine à glaçons en analysant le schéma électrique, ce qui permettra de
répondre aux questions suivantes :
1- Que représentent les lettres L et N ?
2- A quelle(s) condition(s) le compresseur et le ventilateur du condenseur tournent-il ?
3- A quelle(s) condition(s) le contact C1se ferme-t-il ? Quel est son rôle ?
4- Quelle est la séquence de commutation des micro contacts ?
5- Quel est le rôle du contact C2 ?

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On suppose qu’on remplace la commande existante par un automate.


7- Faire l’inventaire des E/S.
8- Choisir un automate adapté dans la gamme Crouzet Millenium 3 dont un extrait de la documentation est
fourni ci-dessous.
9- Pour préparer la programmation de l’automate, proposer un grafcet du cycle de fonctionnement.

10- Comparer la commande en logique câblée et la commande par automate.

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