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Recherche documentaire et

conception de mémoire
Contenu
1 Introduction 3
2 Comment aborder un travail scientifique ? 3
Nature du travail scientifique 3
Objectifs du travail scientifique 3
Résultat concret d’un travail scientifique 3
Démarche à suivre 3
1 Détermination et choix du sujet 4
2 Collecte d’informations 4
3 Réalisation du travail « Etape très dure » 6
3 Présentation écrite 7
Structure d’un document 7
1 La page de titre 7
2 La page des dédicaces 8
3 Les remerciements 8
Table des matières 8
5 Tables des illustrations, tableaux, abréviations et sigles 8
6 Introduction 9
7 Corps 9
8 Conclusion 11
9 Bibliographie 11
Annexes 12
Glossaire, Index et Résumé 13
Style de rédaction 13
Style typographique 15
3 Conclusion 18

Recherche documentaire et conception de mémoire 2


1 Introduction
Ce cours est un guide succinct destiné aux personnes travaillant dans diverses disciplines,
notamment les sciences et la technologie.
Il vise deux objectifs. Le premier est relatif à la démarche à suivre pour aborder le travail
proprement dit. Le second, vise à mettre en évidence une série de points essentiels à une
bonne présentation du travail, qu’elle soit écrite ou orale.

2 Comment aborder un travail scientifique ?


Nature du travail scientifique
 Tâche difficile
 Difficile à entamer (hésitation, indécision)
 Dépend du domaine considéré
 Il n’existe pas de plan rigoureux
 Un bon travail est le fruit d’une bonne organisation, d’expérience et d’efforts soutenus

Conséquences On ne peut que proposer une démarche générale

Objectifs du travail scientifique


Acquérir et synthétiser des connaissances
Proposer une solution à un problème
Comparer des approches théoriquement ou expérimentalement
Expérimenter des idées
Appliquer une méthodologie ou une approche (OO, Merise,…)
Etc

Résultat concret d’un travail scientifique


Un système opérationnel
Un document écrit
Rapport de lecture, Rapport de stage,
Mémoire de fin d’études, Rapport de thèse,
Article de recherche, Livre, Etc.
Une présentation orale
Acquisition de savoir et d’expérience

Démarche à suivre
Détermination et choix du sujet
Collecte d’informations
Réalisation du travail
Rédaction de la présentation écrite
Préparation de la présentation orale

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Détermination et choix du sujet
C’est une tâche difficile qui consiste à trouver un compromis entre
Pertinence du sujet
Adéquation du sujet avec la formation acquise
Penchant personnel, motivation et aptitude
Portée du sujet (Vaste Vs Restreint)
Limites du temps imparti
Disponibilité de la documentation adéquate
Environnement et équipements adéquats …

Comment atteindre ce compromis ?


Lire des informations de fond : encyclopédies, dictionnaires et ouvrages
généraux
Analyser le sujet, le décomposer en parties, éventuellement resserrer son
choix en sélectionnant une partie
Réfléchir au développement et présentation du sujet (Eviter une focalisation
trop rapide sur le produit final qui risque d’induire en erreur)

Collecte d’informations
Elle a pour objectif de rassembler une bibliographie sur le sujet. Cette étape est nécessaire car
tout travail scientifique se base sur les travaux qui l’ont précédé.
Pour avoir une bibliographie pratique et utile, il faut l’organiser en utilisant des fiches
bibliographiques (Fig. 1).

Fiche bibliographique

Sujet: ................................ Domaine : .................................

Source :
..........................................................................................................
..........................................................................................................
Résumé :
..........................................................................................................
..........................................................................................................
..........................................................................................................
Structure :
..........................................................................................................
..........................................................................................................
Remarques :
..........................................................................................................
..........................................................................................................
Citations :
..........................................................................................................
..........................................................................................................
..........................................................................................................

Figure 1 : Exemple de fiche bibliographique

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Dans le cas ou le sujet est vaste, il convient
d’organiser les fiches en catégories ou domaines

Quelles sont les sources de l’information ?


Documents écrits
Documents électroniques
Personnes physiques (Interview, Questionnaire, …)

Que faire face à un océan d’information ?


Il faut procéder par ordre

Documents généraux : ouvrages, traités,


manuels, certains périodiques,
Documents spécialisés : revues,
Banques de données des bibliothèques et Internet.

Utilisation des outils de recherche


automatiques et du Web
L’utilisation du Web facilite le travail. Cependant,
Il n’est possible d’en tirer profit que lorsque le candidat
parvient à avoir un minimum de connaissances sur son sujet.

Quand s’arrêter ?
Une masse documentaire surabondante implique nécessairement une perte de la maîtrise du
sujet
Alors, que faire ?
Ne pas compiler tous les articles existants
Opérer un choix et cibler des domaines précis (mots clés)
S’arrêter, Réitérer le processus de recherche au besoin

Recherche documentaire et conception de mémoire 5


Réalisation du travail « Etape très dure »
Elle a pour objectif
Synthétiser des connaissances,
Critiquer des approches,
Proposer des solutions à un problème,
Formuler une thèse, etc.

Sur quoi compter ?


Bonne formation
Volonté
Eventuellement un directeur du travail

Démarche

Regarder le sujet avec un certain recul

Lire et relire la bibliographie étroitement liée au sujet

Se poser des questions sur l’utilité des tâches entreprise :


Qui,
Quoi,
Où,
Quand,
Comment,
Pourquoi, …

Etablir un plan et fixer des échéances. Classer la bibliographie et faire un plan avec des mots
clés

Avoir en permanence une approche de raffinements successifs : du plus général au plus


détaillé

Recherche documentaire et conception de mémoire 6


3 Présentation écrite
Objectif : Transmettre un message

Comment ?

Doter le document d’une bonne structure


Utiliser un bon style de rédaction
Utiliser un bon style typographique

Contenu Apparence

Structure d’un document


Dans sa forme la plus complète un document se compose des parties suivantes :
Page de titre
Dédicaces
Remerciements
Table des matières
Table des illustrations
Introduction
Corps
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Glossaire
Index
Résumé

La page de titre
Elle comprend les éléments suivants :
Institution
Titre
Auteurs
Occasion de la réalisation du travail : Rapport de lecture, Mémoire, Thèse, Etc
Directeur du travail / Jury d’évaluation
Date

Recherche documentaire et conception de mémoire 7


Exemple

Université Badji Mokhtar - Annaba Université Paris Sud


Département d’Informatique Ecole Polytechnique

Approches Réflexives
de l’Evolution:
Un Etat de l’Art Comparatif
Présenté par : D. Billel

Pour Obtenir le
Diplôme d’Ingénirat d’Etat en
Informatique Rapport de Lecture
Option GénieLogiciel Présenté par
Jury d’évaluation Walter Matzel et Durand Pointcarré
Président : Z.E. Bouras, Dr Dans le cadre des séminaires
Directeur : S. Ghoul, MC de formation continue
Examinateur : A. Attoui,
Prof Sous la direction de :
Josephine Martin
Juin 2000
Septembre 1997

La page des dédicaces


Offrir symboliquement son travail est une forme de reconnaissances envers d’autres
personnes ayant consenti un sacrifice et soutenu le candidat durant son travail. Les dédicaces
doivent être aussi brèves que possible.

Les remerciements
Remercier ceux qui ont apporté une aide scientifique ou autre durant le travail et
ceux qui l’évaluent
Sont révélateurs : Souvent on y décèle un manque de sincérité ou une naïveté
En cas de collaboration il faut indiquer clairement les parties du travail concernées

Table des matières


Indispensable
Commence au début d’une page impaire
Moyen d’accès au contenu du document
Peut être générée automatiquement

Tables des illustrations, tableaux, abréviations et sigles


Ce sont des récapitulatifs qui permettent de retrouver rapidement des éléments utilisés dans le
corps du document.

Recherche documentaire et conception de mémoire 8


Introduction
C’est la porte d’entrée au document. De sa
structure et de son style dépend succès du
document. Elle est souvent négligée par les
candidats qui sous estiment son rôle.
Chronologiquement, elle doit être rédigée après
l’achèvement du document pour quelle puisse le
refléter réellement.

Son objectif est double : intéresser lecteur et


offrir vision globale (articulations des idées,
portée pertinence et pertinence du sujet). Pour
atteindre cet objectif il convient de faire le
parallèle entre sa structure et un entonnoir (Fig.
2). A l’entrée on aborde le domaine général
englobant le sujet et à la fin, on y trouve une
description précise de la question traitée, une
délimitation des champs d’investigation et une
mise en évidence des questions non traitées.

Notons qu’elle ne comporte ni un résumé du


document ni les résultats obtenus.

Constituants
Entame ou accroche de l'attention
Rappel du sujet + rapport avec les thèmes de la discipline
Quelques grandes questions posées par le sujet
L’intérêt du sujet
Brèves définitions des termes ambigus
Délimitation du champ d’investigation
Les hypothèses des questions traitées

Corps
C’est la partie essentielle du document. Elle se compose d’un ou plusieurs chapitres.

Si le nombre de chapitres est grand, cela conduit à


une absence de synthèse nuisible à la valeur du
document.

Répartition en chapitres
Se base sur les idées véhiculées et non sur le nombre
de pages. .Le découpage se fait en chapitres puis en
sections, puis en paragraphes et illustrations.
Malgré ce découpage, il faut opérer un agencement
avec continuité et fluidité selon les critères :

Recherche documentaire et conception de mémoire 9


Eviter les phrases du type « Dans ce paragraphe nous discutons le … » en faveur
de celles du type « Le paragraphe qui va suivre apportera … »’
Aller du plus général au spécifique
Utiliser le style interrogatif
Veiller à la pertinence des propos. Anticiper les attentes du lecteur et y répondre
au bon endroit (pas de suspens)
Utiliser autant que possible tout en étant raisonnable des illustrations, des photos,
des exemples, des diagrammes, …
Argumenter avec conviction
Eviter la redondance
Mettre en évidence l’essentiel par des artifices typographiques (voir section 3.3)
Veiller à la concordance des intitulés des sections avec leur contenu
Garder les intitulés clairs et précis, car c’est un squelette guide du lecteur
Eviter une rédaction chronologique en faveur d’une rédaction progressive des
idées, ordre intelligible
Pas de théorie sans lien avec le sujet

Démarche de développement
Difficile, manque d’expérience, sujet complexe, pas de démarche précise Q Etapes générales
et conseils :
Ne pas développer le document paragraphe par paragraphe mais idée par idée en
opérant des raffinements successifs : idée principale, idée secondaire, etc
Regarder les idées avec recul, plan succinct à l’aide de mots clés puis enrichir, à
n’importe quel niveau, au fur et à mesure
Faire correspondre à chaque mot clé du plan une section
Section difficile Q décompositions répétées et arrêt lorsque l’idée est claire
Faire correspondre un chapitre à chaque idée principale et une section à chaque
idée secondaire

Structure du corps
A - Cas d’une thèse

Chapitre informations générales.


La présence de ce chapitre est indispensable si le sujet touche plusieurs domaines
traditionnels. Il est particulièrement apprécié par les lecteurs non familiers avec le ou les
domaines du sujet.

Un chapitre état de l’art.


Revue des idées majeures des travaux actuels,
Pas de critiques, analyse ou proposition d’approche

Chapitre problématique.
Préciser les questions auxquelles le travail apporte une solution, Références
directes au chapitre état de l’art pour montrer que le problème n’est pas encore
résolu
Discuter l’importance que revêt la solution
Critiquer et analyser les approches décrites dans l’état de l’art
N’indiquer aucune réponse personnelle aux problèmes soulevés

Chapitre solution de la problématique


Exposer la solution aux problèmes précédemment soulevés

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Convaincre le lecteur de la validité de la solution par comparaison avec les travaux
actuels
Ne pas exposer les voies sans issues

B - Cas d’un mémoire de fin d’études


Chapitre état de l’art
Chapitre problématique et proposition d’une solution. S’il s’agit de la conception
d’un système, ce chapitre ne doit pas inclure de considérations sur la réalisation
pratique
Chapitre réalisation pratique et résultats

Conclusion
Elle renferme une synthèse du corps, une liste de contributions
personnelles et une ouverture du sujet sur un contexte plus large.

La synthèse inclut :
Un rappel du sujet du travail,
Un rappel de la solution apportée et
Les déductions faites suite au travail.

L’ouverture ou perspectives futures comporte une énumération des idées


générées par le travail et ne doit pas contenir de considérations
étrangères au problème du sujet.

Bibliographie
Rôle : identification des sources d’informations utilisées
Objectifs cumulables :
Refléter l’effort d’investigation
Situer et juger de la pertinence du travail
Diriger les lecteurs vers d’autres sources
Marque d’honnêteté intellectuelle

La présentation et l’ordre des éléments d’une bibliographie sont régis par deux normes
internationales ISO 690 (1987) pour les documents imprimés et ISO 690-2 (1995) pour les
documents électroniques. Cependant la mise en page et les ponctuations ne sont pas
normalisées.

Selon ISO 690 il existe deux approches de présentation :


Présentation traditionnelle : identifie la source dans une note de bas de page
Présentation Auteur-Date (dite aussi méthode américaine) : récapitule toutes les sources
dans une liste, ordonnée alphabétiquement, en fin de document.

Exemple 1
UNIX est un système d’exploitation qui dérive de MULTICS1, son nom est d’ailleurs un jeu
de mots sur MULTICS2.

Les sources 1 et 2 apparaîtront en bas de page sous la forme :

Recherche documentaire et conception de mémoire 11


1 Ritchie, D., “The evolution of the Unix Time-Sharing System, Language design and
Programming methodology” in Lecture Notes on Computer Science, Vol. 79, Springer-
Verlag, Berlin, 1979.
2 Silberschatz, A. & Galvin, P. B., “Principes des systèmes d’exploitation”, Edition
Addison Wesley, 1994, p. 607.

Exemple 2
UNIX est un système d’exploitation qui dérive de MULTICS [RIT 79], son nom est d’ailleurs
un jeu de mots sur MULTICS [SIL 94].

Les sources [RIT 79] et [SIL 94] apparaîtront en fin de document sous la forme :

[RIT 79 ] Ritchie, D., “The evolution of the Unix Time-Sharing System, Language
design and Programming methodology” in Lecture Notes on Computer Science, Vol. 79,
Springer-Verlag, Berlin, 1979.
[SIL 94] Silberschatz, A. & Galvin, P. B., “Principes des systèmes d’exploitation”,
Edition Addison Wesley, 1994, p. 607.

Dans le cas d’un document électronique, les éléments suivants sont utilisés dans cet ordre
Responsabilité principale (obligatoire),
Titre (obligatoire)
Type de support (obligatoire)
Responsabilité secondaire (facultatif)
Édition (obligatoire)
Lieu de publication (obligatoire)
Éditeur (obligatoire)
Date de publication (obligatoire)
Date de mise à jour ou de révision (obligatoire)
Date de la référence (obligatoire pour les documents en ligne; facultative pour les
autres)
Collection (facultatif)
Notes (facultatif)
Disponibilité et accès (obligatoire pour les documents en ligne; facultatif pour les
autres)
Numéro normalisé (obligatoire)

Exemples
CARROLL, Lewis. Alice's Adventures in Wonderland [en ligne]. Texinfo ed. 2.1. [Dortmund,
Allemagne] : WindSpiel, November 1994 [réf. du 10 février 1995]. Disponible sur World
Wide Web: <http://www.germany.eu.net/books/carroll/alice.html>. Également disponible en
versions PostScript et ASCII sur Internet: <ftp://ftp.Germany.EU.net/pub/books/carroll/>.

Meeting Agenda [en ligne]. Gif-sur-Yvette (France) : Centre d'Etudes Nucléaires, Saclay
Service de Documentation, mars 1991- [référence du 30 septembre 1992]. Mise à jour
bimensuelle. Format ASCII. Disponible sur QUESTEL.

Annexes
Les annexes sont des éléments complémentaires du corps du document. Elles sont référencées
dans le texte et apportent des informations additionnelles qui aident dans la compréhension
des idées.

Recherche documentaire et conception de mémoire 12


Quelles matières mettre dans une annexe ?
Eléments nécessaires mais source d’ennuis, pour le lecteur,
s’ils apparaissaient dans le corps du document,
Eléments qui rompent le fil des idées s’ils apparaissaient
dans le corps du document

Exemple d’éléments devant apparaître dans les annexes


Des exemples volumineux
Des listings de programmes
Des échantillons de données réelles ou de résultats (images, statistiques, …)
Des manuels d’utilisation ou d’application d’un programme ou d’une méthode
Des démonstrations secondaires

Glossaire, Index et Résumé


Les glossaires sont des récapitulatifs des termes techniques utilisés dans le document.
Souvent, ils accompagnent chaque terme d’une définition et de son équivalent dans une autre
langue.

Les index sont des listes de termes accompagnés des numéros de pages ou ils apparaissent
dans le document. Cet élément permet d’accélérer la navigation dans le document.

Le résumé est un élément qui influence le choix du document lors d’une recherche
bibliographique. Il renseigne sur l’éventuel intérêt du document pour le lecteur. De ce fait il
est le plus lu et constitue l’image de marque du document

Souvent, il contient :
Une description concise des questions traitées
Une description de la solution ou l’approche
Un aperçu sur les résultats et les conclusions
Une énumération des grandes parties du document

Style de rédaction
On ne peut parler d’un style standard car il serait source d’ennui. Cependant, vu l’objectif
assigné à un document scientifique, il convient de respecter les conventions ou traditions
suivantes

Style Clair et formel, pas de raffinements excessifs, pas d’expression du langage


familier
Pas trop de répétitions, faire attention aux synonymes
Des mots courts et des phrases simples sans pour autant sacrifier la vérité en
faveur de la brièveté
Utiliser des listes de points numérotés (utilisation raisonnable pour garder un style
convaincant)
La voix active et meilleure que la voix passive, car elle permet d’avoir un texte
clair et des contributions mises en évidence
Je Vs Nous Vs Il Vs On
Je pour idée originale, peut être prétentieux et dangereux

Recherche documentaire et conception de mémoire 13


Il ton impersonnel augmente la portée de l’argumentation. Par exemple ‘il est
évident que’ est meilleure que ‘je trouve évident que’
On manque de précision et devient lassante avec les répétitions
Nous est vivement recommandé lorsqu’il s’agit d’une description d’un travail
collectif
Chercher, toujours, le véritable sujet du verbe, ce qui précise la pensée
Respecter les règles grammaticales et orthographiques permet au lecteur de se
concentrer sur les idées. Cette tâche est automatique dans les logiciels actuels de
traitement de textes
Bonne ponctuation : Divisions et rapports entre les constituants du texte
Langage non sexiste : Utiliser les noms génériques ‘on’, ’les personnes’, ‘le corps
professoral’ plutôt que les termes masculins correspondants ‘ils’, ‘les hommes’,
‘les professeurs’.
Exemple : ‘les étudiantes et étudiants sérieux’ est préférable à ‘les étudiant(e)s
sérieux(ses)’.
Texte Vs graphiques Vs tableaux : L’utilisation des illustrations enrichit le
document et intéresse le lecteur plus que de longs paragraphes difficiles à lire

En général, un document gagne en valeur lorsque ses propos :


Sont précis
Evitent les insinuations sur la compréhension du lecteur ‘Il est évident que …’, ‘il
est trivial de déduire …’, …
Sont critiques mais objectifs : Reconnaissent le mérite des autres travaux sans en
faire l’apologie
Sont argumentés en écartant les affirmations non fondées
Evitent des affirmations qui sont souvent sources de questions embarrassantes
Sont brefs : répondre aux questions majeures sans retracer la chronologie des idées
ou faits
Sont opportuns en évitant le suspens : le lecteur devra savoir où il est conduit à
tout moment
Sont bien mis en évidence en les mettant comme titre de sections ou par artifices
typographiques
Sont dénués de jeux de mots, de sous-entendus ou d’humour difficile à
comprendre
Sont illustrés par des exemples concrets
Font des renvois aux références bibliographiques ou aux notes de bas de page
Sont attribués à leurs auteurs originaux (éviter le plagiat)

Quel sont les causes d’échec d’un document ?


Manque de preuves tangibles et/ou de clarté de l'argumentation,
Utilisation trop importante d'informations obsolètes,
Absence d’argumentation dans la réfutation des approches alternatives à celles du
candidat,
Pauvreté de la structuration logique et/ou non-respect des règles de présentation
Absence de citations
Inconsistance de l’introduction et de la conclusion,
Style inapproprié,
Prépondérance de l’apparence sur le contenu scientifique (évaluation, synthèse,
critique, …),
Faible apport du candidat et/ou appropriation d’idées qui ne lui appartiennent pas
(plagiat).

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Style typographique

Le style typographique englobe tout ce qui concerne la mise en page, la taille, la forme et la
couleur des objets apparaissant dans un document.

Format général d’une page

P our avoir un bon style typographique il faut veiller à l’uniformité dans tout le
document, prendre conscience des règles de lisibilité et appliquer les règles de
ponctuation.

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Règles de lisibilité
Le titre est lu 5 fois plus souvent que le texte
Les titres de 6 à 12 mots sont les plus lus
Les légendes sont plus lues que le texte
Les titre en bas de casse sont les plus lus
Les intertitres aident à la lecture
Les intertitres interrogatifs stimulent la lecture
Les lettrines stimulent la lecture (Tel que le P du paragraphe précédant)
Les longs paragraphes rebutent le lecteur
Les caractères de taille 14 sont les plus lus
Les caractères à empattement facilitent la lecture
Les blancs entre les paragraphes stimulent la lecture
Les symboles en début de paragraphes stimulent la lecture

Règles de ponctuation
. , ; : Collés au dernier mot avec un espace blanc après
: - : Un espace avant et un espace après
! ? : Espace fin avant et un espace après
( ) [ ] : Aucun espace autour du texte intérieur

Règles diverses
Dimension des caractères: selon le type et les dimensions de l'ouvrage et l'âge du
lecteur
Police: Les caractères à empattement sont plus lisibles (Par exemple police Times
New Roman utilisée dans ce document)
Style: Les caractères minuscules de type Roman offrent la meilleure lisibilité. Les
caractères majuscules et italiques sont difficiles à lire
Longueur des lignes: Les lignes trop longues ou trop courtes rendent la lecture
malaisée (pour un format A4 un texte à deux colonnes est vivement recommandé)
Espace entre les mots et les lettres : Les mots trop espacés ou les lettres trop
rapprochées rendent la lecture malaisée.
Interligne : Un interligne trop serré ou trop large rend la lecture plus difficile.
Homogénéité du texte : Ne pas multiplier les polices, les symboles et les effets de
mise en page.
Structure du papier : Le papier ‘buvard’ qui absorbe l’encre, le papier brillant et le
papier de couleur ne facilitent pas la lecture.

Recherche documentaire et conception de mémoire 16


4 Présentation orale
C’est l’ultime étape du travail scientifique. Sa qualité
reflète la maîtrise du sujet et sa portée.

Quel que soit le domaine, elle est toujours un


compromis entre le temps imparti, les caractéristiques
de l’auditoire et la transmission du message résultant
du travail. De ce fait, elle devrait être accentuée sur
l’apport personnel du candidat.

Démarche
Diviser la présentation
Le plus souvent en 3 ou 4 parties englobant :
Introduction
Développement
Conclusion

Ecrire les acétates (transparents ou équivalents)


Tenir compte des critères du style typographique et de rédaction
Entêtes attrayantes
Phrases courtes
Image, dessin, table, animation : autant que possible
Utiliser des polices de tailles suffisamment grandes : Lisibles de 3 m à l’œil nu
Utiliser des couleurs pour la mise en valeur
Eviter la présence simultanée des couleurs : (rouge, vert), (rouge, marron), (rouge,
gris), (vert, marron), (vert, gris)

Donner l’exposé
Maîtriser la nervosité
Se préparer bien à l’avance,
Se concentrer (respirations profondes), …,
Etre naturel et simple (être soi-même)

Introduire le sujet
Bien s’installer,
Regarder l’auditoire attentivement,
Maintenir le contact visuel (pas de dos tourné),
Eviter les tics de langage (Euh, bon ben, ok, on y va, ),
Eviter les gestes qui distraient l’auditoire,
Attirer l’attention sur le sujet avec une question ou une remarque,

Recherche documentaire et conception de mémoire 17


5 Conclusion
Pouvoir communiquer ses idées est une préoccupation permanente de tout scientifique,
étudiant, enseignant, ingénieur ou chercheur. Pour se concentrer sur le travail scientifique
proprement dit, il faut préalablement se doter des connaissances nécessaires pour l’aborder et
le présenter.
Toute lecture dans ce sens ne peut être que bénéfique et aidera le lecteur à forger son propre
style et savoir-faire.
Bien qu’il n’existe pas de styles standard, il convient de respecter certaines traditions
auxquelles le lecteur est familier. C’est dans ce but que, dans le présent document, nous avons
passé en revue différents critères, conseils et démarches communément admises.

Nous souhaitons que tout scientifique qui lira ce document, y trouve de quoi faire face au défi
que les anglo-saxons évoquent par « Publish or Perish » (Publier ou Périr).

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