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Issue de la collaboration entre le Département des Landes, Profession Sport & Loisirs

Landes, l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie, ainsi que


l’Université de Bourgogne, lors du contrat CIFRE n°2017/0436, cette boîte à outils axée
psychologie du sport a pour but d’équiper les acteurs du Mouvement Sportif Landais
(entraîneurs, dirigeants, parents, sportifs, …) en compréhension et en outils pour leur
intervention, pratique sportive, et accompagnement du sportif.

Son usage est libre et gratuit, sous réserve de citer ses auteurs de façon lisible.

Julien PELLET, pour Profession Sport & Loisirs Landes, le 3 septembre 2020
Fonctionnement
Cette boîte à outils a été créée afin que tout acteur du sport ou intéressé puisse extraire des
connaissances et outils, et les réinjecter dans des séances d’entraînement, mais aussi dans
des présentations, formations, projets d’accompagnement, etc.
Le contenu de ce support est un maillage de fiches reliées les unes aux autres de façon à
ce que, lorsque l’on cible une fiche intéressante, les autres fiches pertinentes vis-à-vis de la
première soient facilement accessibles.
Grâce à cela, il est possible de déterminer ce qui sera retenu et utilisé, unité de
connaissance par unité.
Ce projet a vocation à servir de base pour d’autres versions plus élaborées. Toute personne
souhaitant proposer une version améliorée est encouragée à contacter les auteurs.

Les fiches de cette boîte à outils sont classées par thèmes, indexés sur la page suivante.
Des ouvrages accessibles en français sont disponibles dans la première rubrique.
Pour accéder aux fiches d’un thème, cliquer sur le thème, puis cliquer sur la fiche désirée.
Chaque fiche est reliée à d’autres fiches.
Chaque fiche possède un bouton en haut à gauche permettant de revenir au thème auquel
elle est reliée.
Il y a deux types de fiches atelier : Les fiches pédagogie (effet recherché), et les fiches
technique (moyen d’y parvenir).
Les fiches exercice-action sont des consignes d’exercices prêts à être immédiatement mis
en place.
Les documents supports sont des documents pédagogiques annexes, et les documents
vierges sont les outils non remplis et prêts à l’emploi, reliés à des fiches outils, qu’il est
possible d’utiliser tels quels.

Les fiches compréhension sont bleues Les fiches outil sont oranges
Les fiches atelier sont vertes Les documents supports sont noirs
noirs
Les fiches exercice-action sont violettes blanc
Les documents vierges sont blancs

Index des thèmes


Ouvrages Accessibles Conseillés Ateliers

Affects / Emotions Communication

Comportements Antisociaux Concentration

Confiance en Soi Dynamique de Groupe

Leadership Motivation

Parents Préparation Mentale

Récupération
1
Ouvrages Accessibles Conseillés

Les quatre livres présentés sont des ouvrages sérieux scientifiquement et très
accessibles pour ceux qui souhaitent s’informer ou apprendre en psychologie du sport.
Ils sont écrits en français. Même si leurs titres peuvent indiquer le contraire, ils sont
adaptés à tous les niveaux, tous les types de sports, et tous les types de pratiques.
Pour chaque support, la couverture, ainsi qu’une idée du sommaire1 sont affichés afin
d’avoir une idée précise du contenu et mieux susciter l’intérêt.
Accessibles Adaptés au terrain Scientifiquement sérieux En français

Cette boîte à outil ne remplace aucunement les connaissances plus complètes


disponibles dans les ouvrages présentés ainsi que dans les formations universitaires en
psychologie du sport.

 Pour plus d’informations sur les formations, la Société Française de Psychologie du


Sport met à disposition sur son site (www.sfpsport.fr) une liste des formations
universitaires remplissant un cahier des charges permettant d'identifier les compétences
auxquelles préparent chacune des formations.
La SFPS est une ressource qui diffuse des informations sur la psychologie du sport et
les évènements qui y sont liés (workshop, webconf, etc.), mais fournit aussi une liste
d’intervenants et de formations dans toute la France répondant à un cahier des charges
permettant d’identifier leurs compétences.
Rejoignez le réseau SFPS sur les réseaux sociaux, même par curiosité !
Il est à noter que cette sélection ainsi que les appréciations faites sont uniquement celles
des auteurs de cette boîte à outils, au 3 septembre 2020. D’autres ouvrages et
ressources sont également intéressants, adaptés, disponibles ou en cours d’écriture.

1
Toutes les images d’ouvrages affichées ont été récupérées sur le site des éditeurs respectifs, et sont respectivement la
propriété des éditeurs.
Psychologie du sport : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782804171063-psychologie-du-sport
Psychologie sociale du sport : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782804158804-psychologie-sociale-du-sport
La dimension mentale en rugby : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782807302839-la-dimension-mentale-en-rugby
10 cas pratiques en psychologie du sport : www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/10-cas-pratiques-en-
psychologie-du-sport
 Psychologie du sport, de R. Cox, éditions Deboeck
Ce livre est un très bon moyen de
s’intéresser à la psychologie du sport,
que l’on soit sportif, entraîneur, parent,
etc.
Il couvre de nombreuses
thématiques, et propose une
compréhension des concepts, des outils
pédagogiques, etc.
Les intéressés utiliseront ce livre pour
stabiliser un large panel de
connaissances en psychologie du sport,
puis affiner plus précisément leur outils,
idées, et compréhension dans d’autres
livres, vidéos, conférences, échanges,
etc.
Les thèmes traités sont notamment (selon le sommaire) :
Stress / Les jeunes Imagerie
Motivation Blessure Concentration
émotions sportifs mentale

Confiance
Public Cohésion Leadership Fin de carrière
en soi

#Très bonne entrée en matière #Large panel de thématiques #Outils pédagogiques

Complet 4 / 5 Récent 3 / 5 Outils 4 / 5 Etude de cas 3 / 5 Accessible 5 / 5


 Psychologie sociale du sport, de S. Jowett & D. Lavallee, éditions Deboeck
Ce livre est le pendant sociale de
Psychologie du sport de Cox. Par
« social », il faut comprendre tout ce qui
concerne les interactions entre les
individus. Pour cette raison, ce livre traite
plus des thématiques comme la relation
entraîneur-entraîné, le conflit, le
leadership, etc.
Ce livre est peut-être le moins
accessible des quatre présentés car il
nécessite d’abord une compréhension
de la théorie (qui est très bien expliquée)
pour ensuite l’illustrer avec des
exemples concrets. Ce livre vise à ce
que le lecteur ressorte avec la capacité
d’illustrer les concepts exposés.
Une bonne stratégie vise à allier les deux premiers ouvrages présentés.
Les thèmes traités sont notamment (selon le sommaire) :
Relations sociales Autorité de l’entraîneur Motivation et climat motivationnel

Ethique Cohésion Communication Public Conflit

#Thématiques de psychologie sociale

Complet 3 / 5 Récent 3 / 5 Outils 3 / 5 Etude de cas 3 / 5 Accessible 4 / 5


 La dimension mentale en rugby, de M. Campo & R. Djaït, éditions Deboeck.
Ce livre est également une très bonne
entrée en matière. Il est accessible, et la
notion de terrain est très présente dans
cet ouvrage car ses auteurs sont des
entraîneurs de rugby.
Les connaissances et
compréhensions apportées dans ce livre
sont très récentes, et proposent un
panorama à jour.
Bien qu’orienté rugby (les exemples
illustrant les informations ne seront que
rugby), la pratique sportive en générale
transpire, et la transposition sur une
autre discipline se fera aisément (même
si le sport est individuel, ou que la
pratique est non compétitive).
La dernière partie est constituée
d’une grande série de questions-réponses fréquemment posées par des entraîneurs.
Les thèmes traités sont notamment (selon le sommaire) :
Conception Préparation Blessure / arrêt Imagerie
Emotions Motivation
systémique de match de carrière mentale

Force Confiance Entraînement


Cohésion Routine Communication
mentale en soi mental intégré

#Connaissances récentes #Terrain #Très bonne entrée en matière #Complet

Complet 4 / 5 Récent 5 / 5 Outils 5 / 5 Etude de cas 4 / 5 Accessible 5 / 5


 10 cas pratiques en psychologie du sport, de R. Antonini Philippe & D. Hauw,
éditions Dunod.
Ce livre rassemble 10 cas concrets
rencontrés dans la pratique sportive,
indépendamment du niveau.
De même que le livre précédent, il est
récent, et par conséquent à jour des
connaissances.
A la différence des autres livres, celui-
ci est structuré autour d’un cas d’école
que les auteurs se sont affairés à décrire,
expliquer ce qu’il se passe et pourquoi,
ainsi qu’expliquer une proposition de
résolution et pourquoi. L’accès à la
connaissance et la compréhension se
fait donc par l’exemple. Il est par
conséquent terrain.
Ce livre s’adresse autant au
préparateur mental, à l’entraîneur, au parent, qu’au sportif. De ce fait, la connaissance
de la façon de procéder de l’intervenant en psychologie du sport est claire.
Les thèmes traités sont notamment (selon le sommaire) :
Commotion Fin de Parents de
Sur-entraînement Blessure
cérébrale carrière sportifs

Accompagnement des Pleine Fixation Troubles


Cohésion
sportifs de haut niveau conscience d’objectifs alimentaires

#Connaissances récentes #Terrain #Procède par l’exemple #S’adresse à tous

Complet 3,5 / 5 Récent 5 / 5 Outils 5 / 5 Etude de cas 5 / 5 Accessible 4 / 5


 Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut
niveau : Quelles répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ?
de N. Lienhart.
Cette thèse s’intéresse à la
problématique des parents de sportifs, et
comment faire pour que les parents
puissent accompagner leur enfant dans
sa pratique sportive.
Bien que ces recherches
s’intéressent aux sportifs en structure
d’accession haut niveau, cela est tout
aussi vrai pour la pratique sportive
amatrice.

Toutes les parties ne sont pas à lire si vous n’êtes pas étudiant ou chercheur
Les parties accessibles, et intéressantes d’un point de vu terrain, sont de la page 17 à
la page 54.
 Si vous n’êtes pas chercheur ni étudiant, lors de votre lecture, ignorez simplement
les noms et dates qui sont entre parenthèses. Ces « balises » servent aux chercheurs
à retrouver les connaissances stockées sous forme d’articles à l’aide des noms des
auteurs et de la date de publication.
Ce document est disponible en haut à droite de la page suivante :
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02003808
Ou contactez Profession Sport & Loisirs Landes : landes@profession-sport-loisirs.fr
Ateliers

Fiches Atelier
01 Pédagogie : Faire Emerger une Représentation
02 Pédagogie : Prise de Conscience des Pratiques Actuelles
03 Pédagogie : Provoquer la Réflexion en Créant un Dilemme
04 Technique : Synthèse des Informations
05 Technique : Critique et Description de Documents Pédagogiques
06 Technique : Opposition pour Débattre
07 Pédagogie : Mettre à Jour les Pratiques Dysfonctionnelles
Affects / Emotions

Fiches Compréhension
27 Le Partage Émotionnel
28 Les Émotions
34 Le Stress
51 L’IZOF
Communication

Fiches Compréhension
35 La Communication
48 La Rétention d’Informations
49 Analyse de Discours d’Entraîneur

Fiches Outil
36 Méthode : Gérer une Communication Difficile (R.D.E.E.S.C.)
52 Méthode : Améliorer la Réception de mon Discours d’Avant Compétition
53 Outil : Grille d'Analyse d'un Discours d'Avant Compétition
54 Outil : Grille d'Analyse des Effets d'un Discours d'Avant Compétition
83 Outil : Fiche Feedbacks en 10 Points
Comportements Antisociaux

Fiches Compréhension
86 La Théorie de la Pensée et des Actions Morales de Bandura
87 Le Désengagement Moral
89 Les Comportements Antisociaux

Fiches Outil
90 Outil : Questionnaire de Désengagement Moral en Sport (ECDMS)
93 Outil : Questionnaire d’Auto-Efficacité à la Résistance aux Pressions Externes
(RSRESS)
Concentration

Fiches Compréhension
58 La Concentration
59 Le Couplage Perception – Action
60 L’intention
63 Programmer son Attention
64 Le Multitâche

Fiches Outil
62 Méthode : Lutter Contre les PAM
65 Méthode : Percevoir l’arrivée des déconcentrations (R.A.P.P.E.L.)
Confiance en Soi

Fiches Compréhension
08 L’Orientation Motivationnelle et les Buts d’Accomplissement
88 L’Auto-Efficacité

Fiches Outil
92 Méthode :Construire un Questionnaire d’Auto-Efficacité
Dynamique de Groupe

Fiches Compréhension
20 La Cohésion
21 L’Identité

Fiches Outil
17 Outil : Sociogramme
23 Outil : Questionnaire de Cohésion (QAG)
25 Outil : Grille de Stage de Cohésion
43 Outil : Fiche Cohésion

Exercice-Action
19 Exercice : Renforcer le Groupe n°1
24 Exercice : Renforcer le Groupe n°2
Leadership

Fiches Compréhension
26 Etat des Lieux Leadership
21 L’Identité

Fiches Outil
17 Outil : Sociogramme
31 Méthode : Leadership – Protocole
Motivation

Fiches Compréhension
08 L’Orientation Motivationnelle et les Buts d’Accomplissement
09 L’Auto-Détermination
10 Le Climat Motivationnel
11 La Fixation d’Objectifs
69 Le Climat Motivationnel par les Parents

Fiches Outil
12 Méthode : T.A.R.G.E.T. (Orienter sa Séance vers la Maîtrise)
13 Méthode : Cahier d’Entraînement
15 Méthode : S.M.A.R.T. (Fixer des Objectifs)
16 Méthode : Fixation d’Objectifs en 10 Points
18 Méthode : Management des Objectifs
32 Outil : Mesurer le Climat Motivationnel (PMSCQ2)
66 Outil : Mesurer l’Auto-Détermination (QRCS)
Parents

Fiches Compréhension
68 La Pratique Sportive des Enfants
69 Le Climat Motivationnel par les Parents
72 L’Investissement des Parents
74 Les Comportements Désirés des Parents
76 Les Objectifs Déclarés des Parents
77 Les Compétences Identifiées comme Nécessaires pour les Parents
78 Les Stresseurs chez les Parents
82 La Posture d’Entraîneur

Fiches Outil
70 Outil : Mesurer l’Investissement des Parents (PISQ)
75 Méthode : Fédérer les Parents – Protocole
80 Outil : Guide pour Parents
Préparation Mentale

Fiches Compréhension
37 Les Routines
38 Les Superstitions
40 L’Imagerie Mentale

Fiches Outil
13 Outil : Cahier d’Entraînement
39 Outil : Fiche Routine
41 Outil : Fiche Imagerie
42 Méthode : Faire de l’Imagerie Mentale (P.E.T.T.L.E.P.)
Récupération

Fiches Compréhension
44 La Récupération

Fiches Outil
45 Outil : Test des Qualités de Récupération (TQR)
46 Méthode : Planification de la Récupération
Retour
Fiche n° 1
Atelier : Pédagogie : Faire Emerger une N° 1 / 1

Représentation Liens :
Synthèse des informations 04
But : Faire émerger la représentation collective de
quelque chose (équivalent brainstorming)

Evaluation

Objectifs pour le formateur :


- Rassembler l’ensemble des idées des formés sur un support (vis-à-vis d’un sujet) pour avoir
une vision d’ensemble et du recul (possibilité d’analyse thématique)
- Avoir une vision d’ensemble et les thèmes généraux dominants structurant la compréhension
des participants à propos du sujet X
Objectifs pour les formés :
- Indiquer avec des mots clefs ou des phrases clefs ce qui représente le mieux, selon eux, le
sujet X
Critères d’évaluation :
- Saturation atteinte lorsque les formés n’arrivent plus à donner de mots nouveaux
- Saturation atteinte lorsque les formés se sentent tous bien représentés par certains des
éléments présents (le mieux c’est tous les éléments, mais ce n’est pas tout le temps possible)

Analyse

Analyse thématique ou par profils :


- Il s’agit de rassembler les informations sous forme de thèmes généraux. Commencer par
rassembler les plus similaires, puis prendre ce qui reste un à un et les mettre avec ce qui
existe déjà ou créer de nouvelles catégories si les items restants sont trop différents.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 02
Atelier : Pédagogie : Prise de Conscience N° 1 / 1

des Pratiques Actuelles Liens : Synthèse des informations 04


But : Mettre à jour la façon dont les participants font les choses pour créer une prise
de conscience

Evaluation

Objectifs pour le formateur :


- Rassembler l’ensemble des pratiques des formés sur un support (vis-à-vis d’un sujet) pour
avoir une vision d’ensemble et du recul (possibilité d’analyse thématique ou de profilage)
- Que les formés aient conscience de ce qui se fait dans leur groupe
Objectifs pour les formés :
- Décrire avec précision leur façon de procéder pour effectuer telle ou telle tâche
Critères d’évaluation :
- Saturation atteinte lorsque les formés n’ont plus aucune autre façon de fonctionner (effective
ou envisagée)
- Précision de la tâche suffisante pour que tout le monde puisse se projeter et reproduire la
tâche exactement comme la personne l’effectuant le ferait

Variante

Faire ressortir un jugement :


- Plutôt que de faire ressortir les pratiques, il est possible de faire ressortir un jugement. Les
jugements sont plus faciles à obtenir que les pratiques, mais sont sujets à la désirabilité sociale
(dire ce que l’autre veut entendre plutôt que ce qu’on pense pour ne pas être exclu ou avoir
une mauvaise image / posture). Pour contourner ce problème : En plus de demander ce que
le participant pense, il faut demander ce que le participant pense que les autres pensent
(même identité que lui : ex. si je suis sportif, ce que les autres sportifs pensent en général de
J.Pellet

[…])
Retour
Fiche n° 03
Atelier : Pédagogie : Provoquer la Réflexion N° 1 / 1

en Créant un Dilemme Liens :


Opposition pour débattre 06

But : Soulever un problème insolvable (ou difficile à résoudre) afin de provoquer la


réflexion

Evaluation

Objectifs pour le formateur :


- Créer un débat pour faire se positionner les participants vis-à-vis d’un dilemme ou d’une
question difficile à résoudre (souvent conflit de valeur avec le fonctionnement, de posture ou
de résultats, etc.)
- Que les formés, se rendent compte que la question est épineuse ou complexe, et qu’une
réponse trop générale est insuffisante
Objectifs pour les formés :
- Affirmer et défendre en argumentant leur position vis-à-vis du dilemme ou de la question
épineuse
Critères d’évaluation :
- L’exercice est une réussite lorsque les échanges durent, ou que certains participants ont du
mal à se décider
- Que chaque point soit argumenté de façon pragmatique, et que les arguments ne soient
jamais les mêmes.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 04
Atelier : Technique : Synthèse des N° 1 / 2

Informations Liens :
Faire émerger une représentation 01
Prise de conscience des pratiques actuelles 02

But : Faire une synthèse des informations obtenues avec les moyens pédagogiques
mis en place

Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 20 à 40 minutes Moins il y a de participants, plus
c’est court. Passé 20 participants,
Nombre de personnes A partir de 4 utiliser d’autres techniques

Procédure
- Poser une question de type : « Pour vous, qu’est-ce que / comment …? »
- Laisser les personnes s’exprimer
- Débriefer en faisant une analyse thématique en direct
Variante 1 : Utilisation de post-it
- Utiliser des post-it et des feutres pour que les participants les accrochent sur un mur vide.
- Une fois cela fait, procéder à l’analyse thématique
Variante 2 : Utilisation d’un paper-board
- Plutôt que de mettre les mots sur des post-it, la même chose est faite sur les feuilles de
paper-board par les participants. L’écriture étant plus petite, l’animation nécessite qu’il y ait
lecture à voix haute de ce qui est marqué. Plusieurs feuilles de paper-board peuvent être
accrochées les unes à côté des autres pour faciliter les interactions.
J.Pellet
Fiche n° 04
Atelier : Technique : Synthèse des N° 2 / 2

Informations

Précautions Nécessaires
- Il est important de spécifier que les jugements ne sont pas autorisés, et de faire en sorte
qu’il n’y en ait pas.
- Il est nécessaire d’être prêt à faire verbaliser les participants. Ils expriment les choses de
façon globale, et l’image mentale qu’ils en ont est souvent globale également. Ne pas hésiter
à les aider à verbaliser en descendant dans la précision à plusieurs reprises. Si l’on demande
simplement ce que ça veut dire, ils répondront sûrement « je ne sais pas », et si l’on les aide
en interprétant, ils saisiront l’occasion et répondront que c’est ça qu’ils voulaient dire : « Et
comment tu fais ça ? ».

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Participants se vexant ou refusant de participer par la suite
- Informations trop globales, difficiles à traiter ou porteuses de plusieurs sens à la fois

Analyse

Analyse thématique ou par profils :


- Il s’agit de rassembler les informations sous forme de thèmes généraux ou par façon de
procéder (profils). Commencer par rassembler les plus similaires, puis prendre ce qui reste un
à un et les mettre avec ce qui existe déjà ou créer de nouvelles catégories si les items restants
sont trop différents
J.Pellet
Retour
Fiche n° 05
Atelier : Technique : Critique et Description N° 1 / 1

de Documents Pédagogiques
But : Mettre à jour la façon dont les participants pratiquent
Liens :
Mettre à jour les pratiques dysfonctionnelles 07
Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 30 à 45 minutes Moins il y a de participants, plus
Nombre de personnes A partir de 4 c’est court.

Procédure
- Afficher le document pédagogique créé pour l’occasion ou le vrai document
- Le décrire point par point
- Demander aux participants de noter et de critiquer, en justifiant chaque idée
- Faire un bilan lorsque la saturation est atteinte
- S’il reste des points qui ont été notés par le formateur, l’indiquer et les aider à chercher
- Conclure
- Possibilité d’utilisation de grilles préexistantes

Précautions Nécessaires
- Il est important d’avoir établi la liste de chaque point d’intérêt en amont afin de pouvoir
guider les participants et de pouvoir conclure avec pertinence
- Les documents doivent être suffisamment explicites ou alors les participants doivent avoir
des aides (autre documents, personnes expertes, etc.).

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Difficulté trop élevée
- Ennui ou décrochage
J.Pellet
Retour
Fiche n° 06
Atelier : Technique : Opposition pour N° 1 / 1

Débattre Liens :
Créer un dilemme 03
But : Mettre à jour la façon dont les participants pratiquent
Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 30 à 45 minutes Moins il y a de participants, plus
Nombre de personnes A partir de 6 c’est court.

Procédure
- Tracer une ligne au sol et répartir les personnes de chaque côté en fonction de leur opinion
(une opinion tranchée opposée de chaque côté)
- Les participants doivent défendre leur positionnement, argument par argument, à l’aide d’un
bâton de parole
- Tous les 4 arguments, il est possible pour les participants de changer de côté
- le débat s’arrête lorsqu’il n’y plus d’arguments

Précautions Nécessaires
- La régulation ne peut pas autoriser plusieurs fois le même argument
- Il faut maîtriser le sujet des deux côtés. Si le nombre est trop faible d’un côté, l’animateur
doit pouvoir s’insérer et défendre un des deux points de vue
- Si la demande est trop forte, autoriser un troisième camp « neutre ». Il faut pouvoir
l’argumenter, mais aussi que le formateur fasse en sorte que les participants choisissent un
des deux camps initiaux

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Interruption trop rapide de l’exercice
- Impossibilité de provoquer la réflexion
- Que tout le monde se réfugie dans un camp, et que le débat soit stéril
J.Pellet
Retour

Atelier : Pédagogie : Mettre à Jour les Fiche n° 07


N° 1 / 1

Pratiques Dysfonctionnelles
Liens :
Critique et description de documents pédagogiques 05

But : Faire émerger les pratiques afin de mettre en relief leurs aspects
dysfonctionnels

Evaluation

Objectifs pour le formateur :


- Que les formés critiquent et évaluent un document exposant des pratiques existantes (vidéo,
emploi du temps, recommandation écrites, etc.)
- Que les formés, soient perturbés par les pratiques décrites dans le document
Objectifs pour les formés :
- Critiquer et évaluer ce qui est présenté
- Discuter les points qui sont notables et troublants
Critères d’évaluation :
- L’exercice est une réussite lorsque les formés relèvent au moins 80% des points notables
du document
- L’exercice est une réussite lorsque les formés se positionnent sur ces points notables

Recommandations
Ne pas utiliser la fiche techniques 4
Inciter les participants à se lâcher uniquement si les documents pédagogiques ne sont pas
ceux d’un membre du groupe
Plus les documents exposés interpellent, plus les participants arrivent à relever les points
J.Pellet
Retour
Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 1/3

les Buts d’Accomplissement Liens : Auto-détermination 9


Climat motivationnel 10
Fixation d’objectifs 11

But : Acquérir des connaissances théoriques sur l’Orientation Motivationnelle et les


buts d’accomplissement

Orientation motivationnelle
Ce que c’est : La façon dont les individus abordent ce qu’ils veulent faire.
Il y a trois types d’orientations motivationnelles

Vers la maîtrise
Caractéristiques
- Le but de l’individu est de maîtriser une tâche spécifique
- Il se compare à ce qu’il était dans le passé (à lui-même dans le temps)
Conséquences
Choix de tâches difficiles Entraide Plaisir intrinsèque
Efforts Persistance Créativité
Stratégies adaptatives Confiance en soi Auto-efficacité

Vers l’égo
Caractéristiques
- Le but de l’individu est d’être meilleur qu’une ou plusieurs personnes (peu importe l’effort)
- Il se compare aux autres personnes
Conséquences
Compétition Anxiété Plaisir extrinsèque
Si perception d’habileté grande : Engagement dans des tâches difficiles
Si perception d’habileté faible : Refus de s’engager / auto-handicap / choix de tâches faciles
J.Pellet
Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 2/3

les Buts d’Accomplissement

Vers la tâche
- Le but de l’individu est de réaliser la tâche telle qu’elle est
- Il n’y a pas de comparaison

Buts d’approche
- Chercher à se rapprocher de son objectif
- Plus simple et efficace

Buts d’évitement
- Chercher à s’éloigner de son objectif
- Plus compliqué et propose une multitude de finalités qui peuvent être délétères

Soi-même Tâche Autrui

« Mon but sur ce match « Mon but sur ce match « Mon but sur ce match
Approche est d’être meilleur qu’au est de bien performer, de est d’être meilleur que
dernier match » faire bien les choses » les autres joueurs »

« Mon but sur ce match est « Mon but sur ce match « Mon but sur ce match est
d’éviter d’être moins bon est d’éviter d’être d’éviter d’avoir une
Evitement par rapport à mon niveau performance pire que les
inefficace »
habituel » autres »
J.Pellet
Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 3/3

les Buts d’Accomplissement


Conséquence Approche – Maitrise (tendance)
Valorisation de l’effort Plaisir ressenti Motivation intrinsèque
Développement de l’estime Persévérance face aux
Recherche d’aide
de soi difficultés

Conséquence Approche – Performance (tendance)


Persévérance Faible anxiété Bonne estime de soi
Plaisir Peur d’échouer Motivation extrinsèque
Comportements antisportifs

Conséquence Evitement – Performance (tendance)


Auto-handicap Refus d’aide Abandon facile
Anxiété Peur d’échouer Amotivation
Moins de motivation
Manque d’effort et de plaisir Comportement antisportifs
intrinsèque

A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, toutes les orientations sont nécessaires et peuvent être
pertinentes si elles ne sont pas poussées à l’extrême.
- Une orientation intensément et uniquement poussée vers l’égo est dangereuse

Référence centrale
Nicholls, J. G. (2017). Conceptions of ability and achievement motivation: A theory and its implications for education. In
J.Pellet

S. G. Paris, G. M. Olson, & H. W. Stevenson (Eds.). Learning and Motivation in the Classroom, pp. 211–238.
London: Routledge. doi:10.4324/9781315188522-11
Retour
Fiche n° 09
Théorie : L’Auto-Détermination 1/2

Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur Orientation Motivationnelle 8
Climat motivationnel 10
l’auto-détermination Management des objectifs 18

Auto-détermination
Ce que c’est : Les différents états motivationnels dans lesquels un individu peut être.
Les états peuvent changer en fonction de la période ou de l’activité, et
sont non exhaustifs

Amotivation
- Le taux de motivation est proche de 0%. L’individu est très proche de l’arrêt de l’activité, et
parfois du burn-out

Motivation Extrinsèque
Régulation Externe
- Les contraintes sont externes à l’individu, comme l’entraîneur, les parents ou le professeur
Régulation Introjectée
- Les contraintes sont données par l’individu, qui s’inflige (difficilement) un contrôle
Régulation Identifiée
- Il y a toujours contrainte, mais cette contrainte est cohérente avec les buts de l’individu.
« Je n’ai pas envie, mais ça va me servir »
Régulation Intégrée
- En plus de la cohérence avec les buts, les contraintes sont cohérentes avec des choses
fortes comme les valeurs et convictions de l’individu. Même si cela ressemble à l’intrinsèque,
il y a toujours une lutte pour faire la chose, même si elle est moins forte que dans les autres
conditions
J.Pellet
Fiche n° 09
Théorie : L’Auto-Détermination 2/2

Motivation Intrinsèque
Caractéristiques
- Il n’y a pas de contrainte, le plaisir vient de l’intérieur et ne dépend d’aucun élément
extérieur. « Je pratique parce que j’aime, je me fiche des autres »
- Trois dimensions au plaisir intrinsèque :
Connaissance Accomplissement Stimulation
Plaisir d’apprendre Plaisir de maîtriser Plaisir des sensations

A noter
- Les différentes orientations sont indépendantes et peuvent coexister
- La motivation extrinsèque est liée à une pression, d’où qu’elle vienne. L’intrinsèque non

Motivation extrinsèque
Régulation Régulation Régulation Régulation Motivation
Amotivation
externe introjecté identifiée intégrée intrinsèque
- Dévalorisation
- Récompenses - Plaisir interne
- Sentiment - Récompenses - Importance - Congruence
et punitions procuré par la
d’incompétence et punitions personnelle avec les valeurs
internes pratique de
- Manque de externes - Buts valorisés et personnalité
- Contrôle de soi l’activité
contrôle

« Je choisis de « Je fais du sport Connaissance


« Je me bouge « Je vais à
suivre le car mes valeurs
« Mais qu’est-ce pour ne pas que l’entraînement
programme correspondent à Accomplissement
que je fais là ? » l’on me mette pour ne pas me
pour être être
sur le banc » sentir coupable » Stimulation
meilleur » dynamique »

Références centrales
Deci, E. L., & Ryan, R. M. (1991). A motivational approach to self: Integration in personality. In R. A. Dienstbier (Ed.),
Current theory and research in motivation, Vol. 38. Nebraska Symposium on Motivation, 1990: Perspectives on
motivation (p. 237–288). University of Nebraska Press.
J.Pellet
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Fiche n° 10
Théorie : Le Climat Motivationnel 1/2
Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances Auto-détermination 9
théoriques sur le Climat Motivationnel Méthode T.A.R.G.E.T. 12
PMCSQ-2 32
Rétention d’informations 48
Climat motivationnel par les parents 69
La posture d’entraîneur 82
Climat motivationnel Fiche communication en 10 points 83

Ce que c’est : Comment l’intervenant peut aménager l’environnement et les


interactions pour cultiver les différentes orientations motivationnelles

Vers la maîtrise
Caractéristiques
- Le coach fait des renforcements (feedback) positifs quand les athlètes :

Travaillent dur Progressent Coopèrent et s’entraident


Pensent que chacun, Perçoivent que les erreurs
Perçoivent que les groupes
même le moins bon, est sont normales et non
sont hétérogènes
essentiel sanctionnées
Perçoivent que les
Perçoivent que les tâches
évaluations sont Perçoivent que le temps
sont variées, qu’ils ont le
confidentielles, et prennent d’apprentissage est
choix et qu’ils peuvent
en compte les progrès et individualisé
prendre des initiatives
les efforts
Vers la compétition
Caractéristiques
- Les athlètes pensent que :

Les encouragements ne Tous les joueurs font la L’éducateur prend toutes


vont qu’aux meilleurs même chose les décisions
Les groupes de niveaux Les erreurs et fautes sont L’évaluation est publique et
sont imperméables sanctionnées par comparaisons
J.Pellet

Tout est standardisé et non individualisé


Fiche n° 10
Théorie : Le Climat Motivationnel 2/2

Vers la maîtrise : Conséquences


Caractéristiques
Cognition Comportement
Plus grande compétence perçue Plus d’efforts
Satisfaction accrue Efficacité collective
Plus grande estime de soi Préférence pour les tâches de défi
Diminution de l’ennui Moins d’agressivité
Plaisir
Diminution de l’anxiété

Vers la compétition : Conséquences


Caractéristiques

Seul gagner est important Peu importe la quantité d’efforts


Plaisir discutable Probabilité d’anxiété plus forte
Probabilité plus forte de comportements antisociaux

A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, tous les climats peuvent être pertinents s’ils ne sont pas
poussés à l’extrême.
- un climat porté uniquement et/ou fortement sur la compétition est dangereux

Référence centrales
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
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Fiche n° 11
Théorie : La Fixation d’Objectifs 1/2

Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances Cahier d’entraînement 13
Méthode S.M.A.R.T. 15
théoriques sur la fixation d’objectifs
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Management des objectifs 18
Méthode de planification de la récupération 46

Fixation d’objectifs
Ce que c’est : Les différents types de buts qu’il est possible de se fixer et leurs
conséquences. Il y a trois types de buts :
Résultat Performance Processus

Buts de résultats
Caractéristiques
- Axés sur le résultat d’un évènement
- Implique (souvent) une comparaison avec autrui :
- Lié à une orientation à la performance

Nombre de victoire dans la Remporter un match Remporter un tournois


saison
Battre son record de victoire

Buts de Performance
Caractéristiques
- Chiffré et (généralement) indépendant des autres membres d’un collectif
- Lorsqu’atteint, souvent le but de résultat l’est aussi
- Satisfaction possible, même si le but de résultat n’est pas atteint

Servir ¾ fois sur le Démarquer son ailier sur les Jouer court quand
passeur phases favorables l’adversaire est à contre-pied
J.Pellet
Fiche n° 11
Théorie : La Fixation d’Objectifs 2/2

Buts de Processus
Caractéristiques
- Eléments techniques sur lesquels se focaliser pour réussir une action plus globale
- Est la réponse à la question comment je fais pour atteindre mon but de performance ?
- Permet la progression
- Lié à une orientation à la maîtrise
Frapper fortement le sol la
Armer avec le coude au Regarder la cible avant de
main ouverte lors d’une chute
niveau de l’oreille shooter
au judo

Conséquences de fixer des buts

- Focalisation de l’attention - Persévérance


Si pas d’objectifs, énergie diffuse et désordonnée Persistance dans la tâche

- Incitation à l’effort - Lié à une orientation à la maîtrise


Permet de se donner pour arriver à ses fins Créativité et efficacité

A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, un mélange de but est nécessaire. Uniquement des buts de
résultats sont anxiogènes et non productifs, uniquement des buts de processus sont
déconnectés de la compétition et de l’activité sport.

Référence centrales
Latham, G. P., & Locke, E. A. (2007). New developments in and directions for goal-setting research. European
Psychologist, 12(4), 290-300. doi: 10.1027/1016-9040.12.4.290
J.Pellet
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Fiche n° 12
Méthode : Méthode T.A.R.G.E.T. 1/2

Liens :
But : Savoir lire, et se servir de la méthode Climat motivationnel 10
T.A.R.G.E.T.

Méthode T.A.R.G.E.T.
Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les séances que l’on a créées et la
pédagogie que l’on utilise sont orientées vers la maîtrise

Procédure
- Une fois la séance créée, et la pédagogie fixée, il faut qu’elles vérifient les six critères de
la méthode :
Tâche : Les tâches doivent être diverses et variées
Autorité : Les athlètes sont investis dans la prise de décision, ainsi que dans la
manière dont ils vont être évalués (à co-construire)
Récompense : Les récompenses sont individualisées, et s’intéressent à la progression
Groupement : Les groupes sont faits, et compris par les sportifs, de façon à ce qu’ils
favorisent la coopération et l’acquisition de compétences
Evaluation : Les évaluations sont anonymes, et les sportifs sont totalement conscients
des critères d’évaluation, leur permettant de s’autoévaluer
Temps : Le temps nécessaire à l’acquisition de compétence est pris en compte, et
individualisé.
J.Pellet
Fiche n° 12
Méthode : Méthode T.A.R.G.E.T. 2/2

A noter
- Cette méthode est parfois perçue comme une perte de contrôle et de la place de l’entraîneur
par ce dernier, il n’en est rien. Il s’agit simplement d’une participation des athlètes au
processus de leur entraînement.
- Cette vision des choses s’applique à une échelle micro (l’exercice dans la séance) qu’à un
point de vu medium (la séance) ou encore macro (le cycle, le semestre, l’année)

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Tâche : Ennuie, manque d’investissement, décrochage. Les athlètes sont moins
motivés d’aller et de faire l’entraînement lorsqu’ils savent qu’ils vont encore
refaire les mêmes choses.
- Autorité : Manque d’investissement, difficultés à être autonome. Donner des
responsabilités aux athlètes permet de les investir
- Récompense & Evaluation :
Comparaison entre athlètes, orientation vers la performance, points de référence accès sur
les résultats et non le travail.
- Groupement : Décrochage, perception de stigmatisation comme joueur « nul » lorsque la
perception de compétence n’est pas élevée.
- Temps : Incapacité de répondre aux consignes, travail engagé ne semble pas payer,
frustration forte de l’entraîneur

Référence centrales
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
J.Pellet
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Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 1/3

Liens :
But : Savoir construire et utiliser un La fixation d’objectif 11
cahier d’entraînement Méthode S.M.A.R.T. 15
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Méthode de planification de la récupération 46
Cahier d’entraînement
Ce que c’est : Méthode équivalente à une main courante permettant d’avoir des
données sur certains critères à chaque itération. Ces informations
permettent un suivi quantitatif et qualitatif précis, et comme tout
processus d’aide à la fixation d’objectif, aide à préserver la motivation.
Le cahier permet aussi une confrontation du ressenti subjectif de l’athlète
avec le ressenti de l’entraîneur

Procédure
Cette méthode nécessite la possession d’un cahier vierge et de quoi écrire.
Il est d’abord nécessaire de déterminer quels sont les indicateurs pertinents. Ces indicateurs
sont la suite logique des objectifs fixés ou des marqueurs visibles du processus en cours.
Une fois ces indicateurs choisis, il faut également choisir la forme de recueil de ces données
(note sur 5, sur 20, valeur dans un tableau, ressenti écrit, etc.)
Une fois cela fait, il faut disposer (organiser dans l’espace) le recueil de ces indicateurs sur
la page (de préférence une seule page ou une double page). La structuration restera la même
tout le long du processus.
Après chaque session, remplir le cahier pour chaque indicateur.

Précautions Nécessaires
- Il est important de toujours remplir le cahier au même moment
- Le choix des indicateurs est primordial pour un cahier pertinent. Ils doivent être précis et
suivre les même critères qu’une bonne fixation d’objectifs
- La structure du cahier doit rester la même au travers des sessions pour pouvoir comparer
ce qui est comparable
J.Pellet
Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 2/3

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Outil inefficace
- Conclusions erronées
- Perte de motivation à utiliser l’outil

Exemple
Les exemples suivants sont des pages de cahier fictives. Les différentes zones (image 1) :
Jaune : rappel des objectifs « fil Rouge : ressenti sur la séance vis-à-vis
Bleu : Date
rouge » de l’objectif 1
Vert : Buts de processus / performance et Orange : Estimation du critère X avec
le nombre de réalisation évolution dans le temps

Dans le cas d’un entraînement à la régulation émotionnelle, il est possible de travailler avec
un patron de corps pour cibler ou encore représenter les émotions (image 2)

Sur un travail de retour après blessure ou de construction de confiance en soi, il est possible
d’avoir ce type d’indicateurs :
Retour à la blessure Travail de régulation émotionnel
Sensations (qualitatif) (texte) Contrôle perçu sur les émotions (sur 5)
Bonne sensations générales (sur 5) Contrôle perçu par l’entraîneur (sur 5)
Sensation de résistance / solidité (sur 5) Evènement notable (texte)
Appréhensions (texte) Evènement régulé ? (sur 5)
Réalisation de l’appréhension (oui / non) Comment ? (texte)
Prescription de travail (liste courte) Raison de l’apparition de l’émotion (texte)
Travail réalisé rigoureusement (sur 5) Travail prescrit appliqué ? (oui / non)

Référence centrales
Weinberg, R., Butt, J., Knight, B., & Perritt, N. (2001). Collegiate coaches' perceptions of their goal-setting practices: A
qualitative investigation. Journal of Applied Sport Psychology, 13(4), 374-398.
J.Pellet
Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 3/3
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 14
Document Vierge : Grille Stage de Cohésion Grille Stage de Cohésion 25 1/1

Cohésion opératoire Cohésion Sociale


Déroulement Activité 1 (très faible) à 4 (très fort) 1 (très faible) à 4 (très fort) Activité émotionnelle
0 1 2 3 0 1 2 3
J.Pellet

Impact envisagé Score : Score : Minimum une activité sur 2 jours


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Fiche n° 15
Méthode : Méthode S.M.A.R.T. 1/3

Liens :
But : Savoir lire, et se servir de la méthode Fixation d’objectif 11
S.M.A.R.T. Cahier d’entraînement 13
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Management des objectifs 18
Doc Vierge : S.M.A.R.T. 95
Méthode S.M.A.R.T.
Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les objectifs que l’on a fixés sont pertinents

Procédure
- Une fois les objectifs fixés, il faut qu’ils vérifient les cinq critères de la méthode :
Spécifique : Les objectifs doivent concerner quelque chose de précis
Mesurable : Il doit être possible de mesurer les résultats de l’objectif, pendant le
processus, et après la réalisation du processus
Action-Oriented : Centrés sur le processus, la tâche
Réaliste : Les objectifs doivent être réalistes, faisables
Temporel : L’objectif est planifié sur les aspects du processus, des temps
d’évaluation, et du moment de l’atteinte de l’objectif.

Précautions Nécessaires
- Il est pertinent d’être plusieurs à juger de la validation des critères S.M.A.R.T. pour être
sûr que la subjectivité n’altère pas le jugement
- Le critère Mesurable doit pouvoir s’appliquer à n’importe quel moment du processus, et
cela de façon précise. Si ce n’est pas possible, il y a un problème à résoudre.
- Si l’objectif est trop général, alors il ne peut pas remplir les critères S.M.A.R.T.

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Processus de travail inadapté ou très mal optimisé
- Perte de motivation
- Incapacité d’évaluer le processus de travail
J.Pellet
Fiche n° 15
Méthode : Méthode S.M.A.R.T. 2/3

Exemple
Objectif :
Exemple :
« Avoir un contact visuel avec sa cible pendant deux secondes, à l’arrêt, avant de servir »,
chez des 3ème années de pôle espoir de volleyball.

Critères S.M.A.R.T. :
Spécifique : L’objectif concerne un secteur précis, et deux gestes précis (contact
visuel, être à l’arrêt) à un moment précis (avant de servir)
Mesurable : Il est possible de quantifier la durée du contact visuel (deux secondes) et
l’arrêt (absence ou présence de mouvement)
Action-Oriented : L’objectif concerne la tâche (comment réaliser le geste) plutôt qu’un
résultat de score ou de nombre de fois que le geste réalisé.
Réaliste : Dans notre cas, l’objectif est faisable car le public possède les ressources
(habiletés motrices, environnement nécessaire, matériel nécessaires,
etc.) pour atteindre l’objectif.
Temporel : L’objectif est intégré dans la planification technique de perfectionnement
du service. Un macro cycle de 4 semaine privilégiant le volume. Chaque
fin de méso cycle possède une évaluation. L’habileté est censée être
automatique en match au bout du 2nd méso cycle, et maintenue tout le
long.

Annexes :
Référence centrales
Doran, G. T. (1981). There’s a S.M.A.R.T. way to write managements’ goals and objectives. Management Review, 70,
35–36.
J.Pellet
Fiche n° 15
Méthode : Méthode S.M.A.R.T. 3/3

Grille d’observation S.M.A.R.T.

- Mettre dans la colonne activité l’objectif


- La dernière ligne score permet d’avoir une vision sur la
- Noter l’objectif sur 3 pour chaque critère S.M.A.R.T.
qualité de chaque critère
- A la fin de la ligne faire la somme des scores de l’objectifs
dans la colonne Score
- Cette grille est une proposition d’aide et peut être modifiée à
- Mettre ensuite chaque objectif suivant de la séance ou de
volonté
l’activité ligne par ligne

Spécific Mesurable Action-Oriented Realistic Timely


Score
Activité Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 minimum 13 par tâche
J.Pellet

Score
minimum 2 de moyenne
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Fiche n° 16
Méthode : Fixation d’Objectifs en 1/3

10 Points Liens :
Fixation d’objectif 11
Cahier d’entraînement 13
But : Savoir se servir de la méthode de fixation Méthode S.M.A.R.T. 15
Management des objectifs 18
d’objectifs en 10 points

Fixation d’objectifs en 10 points


Ce que c’est : Méthode plus complète que la méthode S.M.A.R.T permettant de vérifier
que les objectifs que l’on a fixés sont pertinents

Procédure 1/2
- Une fois les objectifs fixés, il faut qu’ils vérifient les dix critères de la méthode :
1 Se fixer des buts Spécifique / Mesurables / Observables :
Les objectifs doivent concerner quelque chose de précis, que l’on peut observer et mesurer,
de façon à savoir avec précision où l’on en est et où l’on va
2 Identifier clairement les contraintes :
Il est nécessaire d’identifier les différent.e.s contraintes / obstacles: temporelle, de
planification, matérielle, logistique, humaine, etc.
3 Choisir des buts réalistes, de difficulté moyenne :
Une tâche doit avoir entre 60 et 75% de réussite pour être assez dure mais conserver la
motivation
4 Utiliser un cahier d’entraînement
Le cahier d’entraînement permet de fixer des repères écrits à intervalles régulières (à fixer),
et contrôler l’avancée à tout moment. Les points de repères permettent de garder la
motivation et d’avoir une analyse pragmatique (le choix des indicateurs influence l’objectivité
de l’analyse)
5 Associer des buts de résultats / performance / processus
Seuls, les buts de résultats sont délétères. L’association des trois est le plus efficace
J.Pellet
Fiche n° 16
Méthode : Fixation d’Objectifs en 2/3

10 Points

Procédure 2/2

6 Se fixer des buts à court, moyen, et long terme :


Les buts de court terme sont au service des buts à moyen termes, eux même au service des
buts à long termes. Cela permet de disposer le repos au bon endroit et de garder de la
progressivité

7 Fixer des buts de performances individuelles et collectives


Permet de donner de la cohérence dans la planification. Il s’agit de mettre l’individu au service
du collectif en le faisant progresser. Cela permet de répondre à la question
« Où va-t-on ? »
8 Se fixer des buts pour l’entraînement et la compétition
On passe bien plus de temps à s’entraîner qu’à jouer. Cela permet d’optimiser la préparation
(l’entraînement) à la compétition
9 Veiller à ce que les buts soient intégrés par l’athlète
Pour qu’il y ait implication sérieuse, il faut que l’athlète ait l’impression d’être à l’origine de
ses buts. Pour cela, il faut que ceux-ci lui soient sur-mesure et qu’il ait fortement participé à
leur élaboration.
10 Prendre en compte la dimension individuelle et la personnalité
Les athlètes avec attribution causales internes fonctionnent mieux en autonomie, alors que
ceux avec des attributions causale externe fonctionnent mieux de façon supervisée. Prendre
en compte ces détails aident à élaborer des objectifs sur-mesure.
J.Pellet
Fiche n° 16
Méthode : Fixation d’Objectifs en 3/3

10 Points

Précautions Nécessaires
- Il est pertinent d’être plusieurs à juger de la validation des critères pour être sûr que la
subjectivité n’altère pas le jugement
- Le critère Mesurable doit pouvoir s’appliquer à n’importe quel moment du processus, et
cela de façon précise. Si ce n’est pas possible, il y a un problème à résoudre.
- Si l’objectif est trop général, alors il ne peut pas remplir les critères

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Processus de travail inadapté ou très mal optimisé
- Perte de motivation
- Incapacité d’évaluer le processus de travail
- Difficulté d’intégration à la planification ou qualité de la planification à améliorer

Référence centrales
Cox, R. H. (2013). La Fixation de Buts en Sport. In R.H. Cox (Ed.) Psychologie du sport. Bruxelles : De Boeck.
J.Pellet
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Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 1/3

Liens :
Cohésion 20
But : Savoir lire, passer, et se servir d’un Grille stage de cohésion 25
sociogramme Etat des lieux leadership 26
Leadership - Protocole 31

Sociogramme
Ce que c’est : Outil de diagnostic des relations interpersonnelles dans une situation
spécifique

Procédure
- Poser une question en lien étroit avec la situation spécifique en demandant un certain
nombre de réponses
- Chaque participant note sa réponse et la rend
- Les noms sont mis en liens et une cartographie des liens est réalisée
Les noms sont posés sur un papier et sont reliés entre eux, soit avec des liens neutres,
unidirectionnels, ou bidirectionnels. Une fois cela fait, un travail de déplacement des
noms est à faire pour clarifier le document. Pour cela, il suffit de faire en sorte que le
moins de lignes possible se croisent
Ou
Faire un tableau de contingence ou à double entrée, et mettre les résultats sur papier
de la même manière
J.Pellet
Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 2/3

Précautions Nécessaires
- Ne pas demander de négatif
- Ne pas demander de question où la personne à intérêt à répondre une chose plutôt
qu’une autre (question à enjeu)
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Les résultats valent uniquement pour la question posée
- Tout comme le questionnaire, le sociogramme est une photo prise à un moment précis.
Cette photo n’a pas de valeur généralisable sur une trop grande période de temps

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Une question liée à la cohésion sociale ne peut pas valoir pour la cohésion
opératoire, et les résultats ne comptent que pour un contexte particulier, ce n’est pas
généralisable dans le temps

Interprétation
- La cartographie laisse apparaître :
1/ les liens entre les individus
2/ les groupes dans le groupe, matérialisés par agglomérats d’individus
3/ Les individus reliant les groupes entre eux.
J.Pellet
Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 3/3

Exemple
Question :
- « Avec qui voudriez-vous être en chambre pour le déplacement à Strasbourg ? »

Interprétation :
- Il semble qu’il y ait deux cliques (Sarah – Diana – Mélanie ; Okoye – Damien – Kokoro –
Mélanie), et que Mélanie soit le lien qui unit le groupe.
- Cette question ne vaut que pour cette situation de cohésion sociale (et pas une autre). Si
l‘on veut connaître l’état des rapports interpersonnels pour de la cohésion opératoire, il faut
poser une autre question (ex. « Avec qui voudriez-vous jouer pour le tournois de 4x4 herbe
de Anglet ? ») dont la réponse sera spécifique à ce tournois là, au moment du tournois

Référence centrales
Wasserman, S. & Faust, K., 1994. Social network analysis: Methods and applications. Cambridge University Press:
New York
J.Pellet
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Fiche n° 18
Méthode : Management des Objectifs 1/3

Liens :
Auto-détermination 9
But : Savoir jongler entre les différentes trajectoires Fixation d’objectif 11
Méthode S.M.A.R.T. 15
et conserver la motivation des membres du collectif Fixation d’objectifs en 10 points 16

Management des objectifs


Ce que c’est : Méthode permettant de d’ajuster et de jongler entre les différents
objectifs de chacun. Cette méthode a du sens pour débuter la saison,
mais aussi lorsque l’objectif sportif est atteint ou ne peut plus être atteint
avant la fin de la saison, afin que tout le monde conserve un intérêt à
s’impliquer jusqu’à la fin

Procédure (1/2)
En début de saison :
Création d’une planification collective + autant de planifications individuelles que d’individus
dans le collectif. Les planifications doivent avoir une dimension au service de la personne,
au-delà d’une seule saison, et pas uniquement au service de l’objectif sportif de saison.
Quand l’objectif sportif est périmé, mais que ce n’est pas encore la fin de saison :
« Que fait-on pour continuer à s’entraîner sérieusement, et surtout bien fini la saison ? »
1 Classer les projets sportifs des membres du collectif :

Continuent avec le Changent de club (déjà Veulent changer de club (pas


Arrêtent
même collectif trouvé) encore trouvé)

2 Enquêter sur les objectifs associés à ce projet


Par discussion Si la personne n’a pas pensé à ça,
Par entretien
informelle c’est le moment de les construire

3 Proposer des objectifs aux groupes (constitués par types de projet) qui aident les
sportifs à atteindre leur but plus facilement
J.Pellet
Fiche n° 18
Méthode : Management des Objectifs 2/3

Procédure (2/2)

1/ Ceux qui continuent avec le même collectif :


Pour se préparer pour la saison prochaine sur le plan collectif ET individuel
2/ Ceux qui changent de club (déjà trouvé)
Pour se préparer pour la saison prochaine sur le plan individuel et/ou (mais souvent ou).
Voir avec le coach de l’autre équipe et le joueur concerné ce qu’il est intéressant de travailler
pour arriver prêt dans le nouveau collectif.
3/ Ceux qui veulent changer de club (pas encore trouvé)
Mettre en place une stratégie pour rendre le joueur plus « désirable », le faire travailler des
choses pour qu’il soit plus facilement recruté.
Laisser de l’espace pour qu’il puisse faire sa publicité
L’aider à faire des vidéos (centre de formation)
Accepter un jeu peut être plus personnel pour se valoriser
Accepter que les coaches viennent les observer à l’entraînement (proposer au joueur d’organiser)
4/ Ceux qui arrêtent
Prendre du temps pour déterminer ce qu’ils aiment dans la pratique, et les faire travailler cela
(motivation intrinsèque)
Proposer un glissement progressif vers l’activité d’entraînement
Aider à gérer l’entraînement (responsabilisation)
S’occuper de jeunes de l’équipe (être en binôme avec eux, transmettre, etc.)
 Attention à l’accord des deux!

4 Planifier les nouveaux objectifs

5 Evaluer régulièrement l’avancement vers les objectifs


J.Pellet
Fiche n° 18
Méthode : Management des Objectifs 3/3

Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les sportifs, individuellement et
collectivement
- Les sportifs doivent y voir un intérêt personnel
- Il faut que les sportifs aient la perception qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs la courte
période de quelques mois. Les objectifs doivent donc être réalisables
- Dans certains cas, accepter de travailler pour les joueurs, et non pour les objectifs liés à
ceux du club ou de l’équipe dans laquelle l’on entraîne actuellement

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Perte de motivation avant la fin de la saison (absentéisme, ect)
- Risque de non adhésion au projet proposé
- Difficultés à manager les séances de travail

Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur les méthodologies de fixation d’objectifs et de demandes / contraintes de terrain.
Ce contenu n’est pas tiré à proprement parler d’une ou plusieurs publications scientifiques précises.
J.Pellet
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Fiche n° 19
Exercice Action Sécurisé 1 : Cohésion 1/2

Liens :
Objectif : Améliorer la cohésion sociale dans un groupe Cohésion 20
Identité 21

Intérêt de cet exercice


- Exercice simple
- Si les consignes sont respectées, aucun dommage ne peut être fait

Matériel
- Feuilles de paper-board (x nombre de personnes)
- Marqueurs de couleurs différentes (x nombre de personnes)
- De quoi accrocher les feuilles au mur (scotch ou pate à fixe)
- Une salle assez grande

Consignes
- Chaque feuille est accrochée au mur avec pour titre respectif les noms de chaque membre
du groupe. Elle est séparée en trois rectangles égaux tels qu’imagés en exemple. « Ce que
l’on sait de lui / elle », « Ce que l’on aime chez lui / elle », et « Ce que l’on aimerait savoir de
lui / elle »
- Les consignes sont données entièrement avant le début. Insister sur les restrictions sous
peine de créer des situations très difficiles à gérer.
- Chaque personne possède un marqueur et se promène de feuilles en feuilles dans l’ordre
de son choix et remplit les trois espaces d’autant de propos qu’elle le souhaite
- Debriefing : Une personne autre que celle dont c’est le nom écrit sur la feuille décrit
méthodiquement ce qu’il y a de marqué dans chaque partie de la feuille. Elle laisse l’espace
oralement à ceux qui ont écrit de rajouter ou expliquer. Ne pas hésiter à laisser les échanges
naturels se poursuivre et les nourrir, ce sont les effets recherchés qui se produisent.
J.Pellet
Fiche n° 19
Exercice Action Sécurisé 1 : Cohésion 2/2

Précautions Nécessaires

- Indiquer que seul du positif peut être marqué, le négatif est strictement interdit
- S’assurer que chaque feuille soit suffisamment remplie pour que personne ne sente lésé.
Pour cela il est possible de demander à chacun de mettre au moins une chose sur chaque
feuille ou partie de feuille, ou encore d’adapter
- S’assurer de savoir si l’entraîneur participe ou pas. Le cas échéant il doit se mettre au
même niveau, et ne pas faire le débriefing de toutes les feuilles lui-même
- SI les marqueurs sont de la même couleur, cela produit de l’anonymat, ce qui n’est pas
recherché ici. Dans les groupes à fortes tensions, l’anonymat est un facteur d’apparition de
comportements antisociaux, et donc de complications fortes pour l’entraîneur

Exemple :

Nom
Ce que l’on sait de lui.elle Ce que l’on aime chez lui.elle

~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~

~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Ce que l’on aimerait savoir de lui.elle

~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J.Pellet
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Fiche n° 20
Théorie : La Cohésion 1/2

Liens :
Identité 21
But : Acquérir des connaissances Sociogramme 17
Questionnaire d’Ambiance de Groupe 23
théoriques sur la cohésion de groupe
Grille stage de cohésion 25
Fiche INSEP cohésion 43
Exercice cohésion sécurité 19
Exercice cohésion sécurité 24
La Cohésion
Ce que c’est : « Un processus dynamique qui se caractérise par la tendance d’un
groupe à se serrer les coudes et à demeurer uni dans la poursuite de ses
objectifs » Carron (1982)

Cohésion Sociale
« Degré d’attirance entre les coéquipiers et le degré de satisfaction à évoluer ensemble »
Cox (2005)
- Plaisir à être ensembles, bien s’entendre, hors de la tâche même

Cohésion Opératoire
« Le degré de collaboration d’une équipe dans la poursuite d’un but bien précis »
Cox (2005)
- Efficacité collective dans la réalisation d’une tâche

Attraction individuelle
- Affinité ressentie envers les membres d’un groupe, en tant que quantité finie d’individus
(nombre fini d’entités)
J.Pellet
Fiche n° 20
Théorie : La Cohésion 2/2

Intégration au groupe
- Affinité ressentie envers le groupe, en tant qu’entité même (une seule entité)

Intégration
Attraction individuelle
au groupe

« Les membres de cette « Les membres de cette


équipe sont satisfaits équipe sont satisfaits Cohésion
d’évoluer avec les autres d’évoluer avec cette Sociale
membres de cette équipe » équipe en tant que telle »

« Il y a une bonne « Les membres de cette


collaboration entre les équipe collaborent bien Cohésion Opératoire
membres de cette équipe » avec cette équipe »

A noter
- Cohésions sociale et opératoire sont indépendantes, on peut très bien travailler ensemble
en se détestant, et inversement
- l’intégration au groupe peut aussi concerner les symboles, ou l’histoire, de l’équipe en tant
qu’entité

Référence centrales
Carron, A.V. (1982). Cohesiveness in sports: Interpretations and considerations. Journal of Sport Psychology, 4, 123-
138
J.Pellet
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Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 1/3

Liens :
Cohésion 20
But : Acquérir des connaissances théoriques
Leadership protocole 31
Partage émotionnel 27
sur les processus identitaires Les émotions 28
La communication 35
Rétention d’informations 48
La posture d’entraîneur 82
Fédérer les parents 75

Les processus identitaires


Ce que c’est : La façon que chacun a de s’insérer socialement dans une situation.
Cette insertion détermine la façon dont les informations sont perçues,
ainsi que traitées. 3 niveaux sont possibles
Le fonctionnement :
- Un niveau est choisi en fonction de ce que l’on perçoit nous rapporter le plus socialement
- Quand l’un est activé, les autres sont inhibés
- Cette sélection est faite pour valoriser son estime de soi et conserver une position
avantageuse

Niveau individuel
- L’individu pour ce qu’il est en tant qu’individu, en présence d’une multitude d’autres individus

Niveau supraordonné
- L’individu sans aucune différence avec les autres. Ce niveau englobe les identités qui
s’opposent dans le niveau intermédiaire, créant un grand groupe auquel toutes les personnes
concernées dans le niveau intermédiaire se retrouvent
J.Pellet
Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 2/3

Niveau intermédiaire
- L’individu en tant que membre d’un groupe ou d’une catégorie sociale. Ce niveau comprend
toujours un groupe d’affiliation comparé (opposé) à un autre, différent.
Conséquences :
- Lorsque l’individu s’affilie à un groupe, il y a un biais d’assimilation (perception que moi et
les membres de mon groupe, nous nous ressemblons plus que la réalité, même chose pour
les membres de l’autre groupe), et un biais de contraste (perception que nous et eux sommes
beaucoup plus différents que la réalité).
- Lorsqu’un individu s’affilie à un groupe, ses objectifs personnels s’alignent sur les objectifs
du groupe : Tout ce qui est bon pour le groupe est bon pour lui
- Lorsqu’un individu s’affilie à un groupe, il perd ses « notions de soi », et se considère
comme un exemplaire avatar de son groupe, de la même façon que les autres membres. Il
collera donc au stéréotypes, comportements, valeurs du groupe, etc.
- Les individus font beaucoup plus confiance aux membres de leur groupe, et beaucoup
moins confiance aux membres de l’autre groupe

Le processus d’affiliation
Il y a 3 dimensions de l’affiliation à un groupe :
Affective : A quel point j’associe des émotions positives avec mes coéquipiers
Proximité : A quel point je me sens proche de mon groupe
Saillance : A quel point à ce moment précis, cette identité est saillante par rapport aux autres
J.Pellet
Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 3/3

4
2 8
Niveau supraordonné 1 6
5 10
3
7 9

2 6
4 8
Niveau intermédiaire 3
10
1
7
5 9

4 6 10
2 8
9
Niveau individuel 5
1 3 7

Les mêmes individus, selon différentes insertions sociales, ou niveaux identitaires

A noter
- Pour maintenir une identité favorable, les individus utilisent des stratégies identitaires de
différentes natures
- Sans affiliation au groupe, pas de cohésion
- Les niveaux identitaires peuvent être traqués dans le langage, notamment avec des mots
comme moi, on, nous, eux, je, tous ensembles, etc.

Référence centrales
Turner, J. C., Hogg, M. A., Oakes, P. J., Reicher, S. D., & Wetherell, M. S. (1987). Rediscovering the social group: A
self-categorization theory. Cambridge, MA, US: Basil Blackwell.
J.Pellet
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Fiche n° 22
Document Vierge : 1/1

Grille Points Fort / Points Faibles Liens :


Grille Stage de Cohésion 25

Avantages Problématiques
J.Pellet
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Fiche n° 23
Outil : Questionnaire d’Ambiance de 1/2

Groupe Liens :
Cohésion 20
Grille stage de cohésion 25
But : Savoir lire et faire passer le Questionnaire
d’Ambiance de Groupe (QAG) p.78

QAG
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant s’avoir une idée
précise de la cohésion dans un groupe

Procédure

- Prévoir 15 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique


(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 4.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
J.Pellet
Fiche n° 23
Outil : Questionnaire d’Ambiance de 2/2

Groupe
Conséquences potentielles si non-respect des précautions
- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

Interprétation
- 4 scores associés aux 4 dimensions de la cohésion apparaissent.
- Etant donné qu’il n’y a pas de normes point de référence, il est important de juger ces scores
en fonction de leur évolution dans le temps. Un score seul ne veut rien dire.
- Si les cohésion sociale et opératoires sont toutes les deux basses, cela est problématique :
les individus ne sont soudés en rien.
- Il est possible de regarder l’évolution pour un seul individu, ou de regarder l’évolution du
groupe en faisant les moyennes des scores des individus par dimension. Ces scores /
moyennes sont à comparer dans le temps.

Codage
Intégration sociale du groupe Attraction individuelle pour le groupe social
Moyenne des items : Moyenne des items :
11 (R) ; 13 (R) ; 15 ; 17 (R) 1 (R) ; 3 ; 5 ; 7 (R) ; 9
Intégration opératoire du groupe Attraction individuelle pour le groupe opératoire
Moyenne des items : Moyenne des items :
10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 18 (R) 2 (R) ; 4 (R) ; 6 (R) ; 8 (R)

R signifie Reverse. Il faut inverser le score : 5 =1 / 4=2 / 3=3 / 2=4 / 1=5

Référence centrales
Heuzé, J. P. & Fontayne, P. (2002). Questionnaire sur l’ambiance du groupe: a French language instrument for the
measurement of group cohesion. Journal of Sport and Exercise Psychology, 24, 42–67. doi: 10.1123/jsep.24.1.42
J.Pellet
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Fiche n° 24
Exercice Action Sécurisé 2 : Cohésion 1/1

Liens :
Objectif : Améliorer la cohésion sociale dans un groupe Cohésion 20
Identité 21

Intérêt de cet exercice


- Exercice simple
- Si les consignes sont respectées, aucun dommage ne peut être fait

Matériel
- Feuilles - Stylos - paire de ciseaux

Consignes
- Chacun va écrire un petit mot (une ou deux phrases maximum) à destination de chaque
membre du groupe, de façon isolée, au calme, sans communiquer avec les autres
- Le but est d’écrire un mot positif, pour qualifier la meilleure qualité de l’autre, ou ce qui a
été apprécié jusqu’à maintenant chez l’autre.
- Une fois que tout le monde a terminé, les mots sont distribués à chacun, et chacun les lit
dans son coin, au calme.
- Le contenu des mots doit être gardé confidentiel. Il est possible de faire un débriefing, mais
celui-ci doit être global, et non précis sur ce qui a été dit
- Cet exercice est intéressant en fin de cycle

Précautions Nécessaires

- Indiquer que seul du positif peut être marqué, le négatif est strictement interdit et sanctionné
- Pour faire cet exercice, il faut s’assurer que le groupe n’a pas de problèmes, et qu’un
membre ne risque pas de se faire exclure par les autres
- Pour la raison précédente, il est nécessaire que chacun soit coupé des autres. Cela peut
être un prétexte pour la concentration et le sérieux.
- S’assurer de savoir si l’entraîneur participe ou pas. Le cas échéant il doit se mettre au
même niveau.
J.Pellet
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Fiche n° 25
Outil : Grille d’Évaluation d’un Stage 1/4

de Cohésion Liens :
Partage émotionnel 27
Questionnaire d’Ambiance de Groupe 23
Cohésion 20
But : Savoir utiliser une grille Sociogramme 17
d’évaluation d’un stage de cohésion Doc. vierge grille stage de cohésion 14
Doc. vierge grille points forts / points faibles 22
Fiche INSEP cohésion 43

Grille d’évaluation d’un stage de cohésion


Ce que c’est : Set de deux grilles d’aide à la décision pour évaluer ce qui a été planifié
pour un stage de cohésion. Pour la n° 7, trois dimensions sont mises en
relief : L’intensité émotionnelle, la cohésion opératoire et sociale. Pour la
n°22, il s’agit juste d’une prise de recul de base

Procédure
- Toutes les phases du stage sont inscrites dans la colonne activité (même les déplacements,
les repas, les temps de sommeil, etc.)
- Les horaires de ces activités sont inscrits dans la colonne déroulement
- les activités se voient ensuite attribuées une note allant de 1 à 4 pour la cohésion opératoire,
sociale, et si oui ou non elles proposent une intensité émotionnelle notable
- Lorsque l’activité est censée avoir un effet particulier sur l’une de ces dimensions (par
exemple cohésion opératoire), il est souhaitable que le score soit au moins de 3
- Une activité émotionnelle tous les deux jours est très fortement conseillée
- Les scores permettent de comparer : les journées entre elles, les stages entre eux, les
activités entre elles
- Mettre les avantages dans la colonne de gauche, et les inconvénients dans la colonne de
droite, quelles que soit leurs natures
J.Pellet
Fiche n° 25
Outil : Grille d’Évaluation d’un Stage 2/4

de Cohésion

Précautions Nécessaires
- Il est important d’indiquer toutes les phases du stage, même les plus insignifiantes, afin
d’avoir une vision claire du stage proposé
- Les scores ne servent qu’à être comparés entre eux, sur des dimensions comparables, il
n’y a pas de normes ou de point d’étalonnage

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si toutes les phases ne sont pas indiquées, une partie importante du stage peut ne pas
être analysée, et fausser la lecture

A noter
- Les grilles sont une aide à la décision, elles peuvent être modifiées à volonté

Référence centrales
Campo, M. (2019). Chapitre 5 - Des caractéristiques théoriques de la cohésion à l’application pratique : Etude de cas
d’un stage de cohésion en rugby professionnel. In R. Antonin Phillipe & D. Hauw (Eds.) 10 cas pratiques en
J.Pellet

psychologie du sport. Dunod.


Fiche n° 25
3/4
J.Pellet
Fiche n° 25
4/4

Avantages Problématiques

Pas loin Cher

On a le temps Il faut amener le matériel

Les parents viennent et nous


aident On doit rendre le terrain nickel

Seul créneau libre est pas


Les joueurs le demandent longtemps avant un match

Il y a des activités touristiques


atypiques à faire faire Il n'y a pas de salle vidéo
J.Pellet
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Fiche n° 26
Théorie : Etat des Lieux : Leadership 1/2

Liens :
Identité 21
But : Acquérir des connaissances théoriques Sociogramme 22
liées à l’état des lieux sur le leadership en 2020 Leadership : Protocole 31

Le leadership
Ce que c’est : « Un individu, occupant un rôle formel ou informel dans un groupe, qui
influence un groupe de coéquipiers pour atteindre un but commun »
Loughead, Hardy, & Eys (2006)

4 rôles récurrents
- Le leader opératoire : est leader dans la tâche à accomplir (souvent appelé leader
technique)
- Le leader Motivationnel : est leader lorsqu’il s’agit de motiver le groupe
- Le leader social : est leader lorsqu’il s’agit des relations interpersonnelles entre les membres
du groupe, ou des moments où les membres du groupe passent du temps ensemble.
- Le leader externe : est leader lorsqu’il s’agit de s’exprimer à d’autres acteurs que ceux du
groupe (média, politiques, discours, interviews, etc.)

Leader possédant ces caractéristiques

- 44% des leaders ne possèdent aucun de ces 4 rôles


- 37% possèdent 1 de ces 4 rôles - 4% possèdent 3 de ces rôles
- 15% possèdent 2 de ces rôles - 1% possèdent 4 de ces rôles
J.Pellet
Fiche n° 26
Théorie : Etat des Lieux : Leadership 2/2

Leaders mal désignés


- Type de leadership où un athlète du collectif est significativement plus leader que le coach
Significatif Pas de différence
Général Opératoire (tâche)
Motivationnel Externe
Social Sur les 4 types réunis

- Type de leadership où un athlète du collectif est significativement plus leader que le


capitaine d’équipe
Significatif Pas de différence
Général
Motivationnel
Social
Opératoire (tâche)
Externe
Sur les 4 types réunis

A noter
- D’autres types de leadership peuvent être spécifiques à certains groupes, mais ne sont
pas communs à la quasi-totalité des groupes
- Le leadership externe a moins d’importance, de présence, et de sens dans les niveaux
amateurs

Référence centrales
Fransen, K., Vanbeselaere, N., De Cuyper, B., Vande Broek, G., & Boen, F. (2014). The myth of the team captain as
principal leader: Extending the athlete leadership classification within sport teams. Journal of sports sciences,
J.Pellet

32(14), 1389-1397. doi: 10.1080/02640414.2014.891291


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Fiche n° 27
Théorie : Le Partage Émotionnel 1/1

Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques Grille stage de cohésion 25
Les émotions 28
sur le partage émotionnel Identité 21

Le partage émotionnel
Ce que c’est : Lorsque les personnes vivent des moments forts en émotions ou en
affects, il y a une tendance forte à partager les affects vécus, et ce, peu
importe la valence de l’émotion ou de l’affect.
Caractéristiques :
- Le phénomène se passe dans les deux jours qui suivent, avec les proches de l’individu.
- Plus l’émotion ou l’affect est intense, plus il y aura de partage, et ce dernier sera intense
et fréquent
- Le vécu est subjectif, et ne requière pas des évènements « extrêmes » comme le saut à
l’élastique. Par exemple, le théâtre d’improvisation suffit

Référence centrales
Rimé, B. (1989). Le partage social des émotions. In B. Rimé & K. Scherer (Eds.) Les émotions. (pp. 271-303).
Neuchâtel : Delachaux & Niestlé.
J.Pellet
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Fiche n° 28
Théorie : Les Émotions 1/3

But : Acquérir des connaissances théoriques sur les


Liens :
Identité 21
émotions Partage émotionnel 27
Régulation émotionnelle 29
Stress 34
Les émotions
Ce que c’est : « Une réaction psychophysiologique organisée par rapport à des
relations permanentes avec l’environnement, le plus souvent, mais pas
toujours, interpersonnelles ou sociales » Lazarus (2000)
 Des effets dans le corps (gorge nouée, poussée d’adrénaline, …)
 Des effets dans l’esprit (rumination, focalisation forte sur un objet, …)
 Lié à ce qu’il se passe autour : C’est la situation spécifique perçue par l’individu qui est
importante
Le stress et les émotions ne sont pas la même chose !

Caractéristique des émotions


- Une émotion est toujours par rapport à quelque chose porteur d’enjeu pour l’individu qui la
vit (une information, un comportement, un évènement, etc.)
- Une émotion est relativement courte. Si elle dure plus d’une heure, c’est une humeur ou un
affect. L’émotion peut être réactualisée par l’objet
- L’émotion influence la perception et le traitement des informations dans l’environnement
(ex : la colère diminue le nombre d’informations qui sont prises dans l’environnement, et fait
qu’on les considère toutes comme vraies, même si de l’extérieur c’est évident qu’elles ne le
sont pas)
- Une émotion est un message sur nos buts, l’enjeux que l’on leur met, et les besoins que
l’on a vis-à-vis de ces buts
- Lazarus recense 15 émotions de base, qui servent de composants pour créer des émotions
secondaires plus complexes
J.Pellet
Fiche n° 28
Théorie : Les Émotions 2/3

Processus émotionnel
- A chaque moment, chacun effectue 2 évaluations résultant en 4 possibilités réparties sur
2 axes : passé / futur ; réussite / échec
Dommage Gain
Menace Challenge

La 1ère pose deux questions


- « Est-ce que c’est important pour moi ? » Si la réponse est non, pas d’émotion
- « De quelle façon l’égo est concerné ? »
Suivant le type d’implication, l’émotion est de nature différente, voir encadré suivant
- La 2nd pose deux autres questions
- « Est-ce que je peux gérer ? »
Détermine si la situation est vue comme Dommage / Menace / Gain / Challenge
- « A qui la faute ? » Détermine la cible

A noter
- Plusieurs émotions peuvent être présente en même temps, mais souvent une domine
- Il y a différents cadres théoriques. Celui de Lazarus (TRCM) est le cadre le plus utilisé et le
plus complet à l’heure actuelle. Cela n’enlève rien aux autres cadres non utilisés ici
J.Pellet
Fiche n° 28
Théorie : Les Émotions 3/3

Tendance à l’action
- Chacune des 15 émotions de base est associée à un besoin très fort d’agir (tendance à
l’action)
- Une fois cette tendance à l’action réalisée, l’émotion disparait
Emotion Implication de l’égo Tendance à l’action
Colère Offense contre soi Réparer l’offense par l’agression
Menace potentielle ou réelle de ses
Anxiété Faire disparaître la menace
buts
Menace immédiate de son intégrité
Peur Combattre ou fuir
physique ou psychologique
Culpabilité Transgression d’un principe moral Compenser les dégâts
Se cacher, ou tout réparer
Honte Echec du respect de l’idéal de soi
entièrement
Tristesse Perte irrévocable Etre réconforté
Envie Désir de ce que quelqu’un d’autre a Posséder la chose
Menace de perdre quelque chose que
Jalousie Protéger la chose
l’on possède déjà
Proximité trop grande avec un objet Mettre de la distance entre soi et
Dégoût
(métaphoriquement) indigeste l’objet
Faire un progrès dans l’atteinte de ses Maintien de cet état et des efforts
Joie
buts engagés
Augmentation de son estime de soi Que du crédit nous soit attribué
Fierté
par la réalisation de quelque chose pour la réalisation de la chose
Condition défavorable transformée
Soulagement Maintien de cet état
pour le mieux ou disparue
Espoir Peur du pire, mais volonté du mieux Travailler dans le sens du mieux
Désir ou affection, pas
Amour Désir d’appréciation mutuelle
nécessairement réciproque
Appréciation d’un don altruiste qui
Gratitude
provoque un bénéfice personnel
Être touché par la souffrance de
Compassion Vouloir l’aider
quelqu’un d’autre
Référence centrales
Lazarus, R. S. (1999). Stress and emotion: A new synthesis. New York, NY US: Springer Publishing Co.
J.Pellet
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Fiche n° 30
Document vierge : Questionnaire 1/3

d’Ambiance de Groupe Liens :


Questionnaire d’Ambiance de Groupe 23
J.Pellet
Fiche n° 30
Document vierge : Questionnaire 2/3

d’Ambiance de Groupe
J.Pellet
Fiche n° 30
Document vierge : Questionnaire 3/3

d’Ambiance de Groupe
J.Pellet
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Fiche n° 31
Méthode : Leadership : Protocole 1/3

Liens :
But : Pouvoir déterminer, et mettre en place un Etat des lieux leadership 26
Sociogramme 17
processus de travail entre des leaders émergeants et Identité 21
le groupe

Leadership : Protocole
Ce que c’est : Un protocole mis en place par K. Fransen afin de laisser le groupe faire
émerger les leaders les plus pertinents, et de mettre un place un processus de travail entre
le groupe et ses leaders pour conserver l’efficacité de la manœuvre

Procédure (1/2)

1 Faire émerger les différents leaders à l’aide d’un sociogramme


Pour chaque type de leadership, refaire un nouveau sociogramme

2 Comprendre la responsabilité qu’implique le rôle de leader


Expliquer aux leaders qu’ils ont une responsabilité dans la vie de groupe :
La position de leader est directement liée au groupe, ce n’est pas à propos de « moi »,
mais à propos de « nous »
Ce n’est pas « avoir de l’influence sur le groupe ». Leur influence leur vient du groupe,
et ils peuvent s’en servir pour consolider ce « nous »
Le leadership est la résultante d’une dynamique de groupe et non l’inverse
J.Pellet
Fiche n° 31
Méthode : Leadership : Protocole 2/3

Procédure (2/2)

3 Qui sommes-nous ?
Travailler avec le groupe pour répondre aux questions (construction identitaire) :
Qui sommes-nous ?
Qu’est-ce qui fait que c’est différent d’appartenir à ce groupe plutôt qu’à un autre ?
Quelles sont les caractéristiques uniques de ce groupe ?
Les leaders doivent comprendre les réalités subjectives de chacun, ainsi que les contraintes
de la vie personnelle de chacun qui peuvent être en conflit

4 Que voulons-nous être ?


Travailler avec le groupe sur les points précis (créer une feuille de route) :
Identifier les objectifs / choses importantes pour le groupe
Clarifier ces objectifs
Identifier les obstacles

5 Devenir ce que nous voulons être


Que devons-nous faire pour les faire / atteindre (planifier) ?
Développer des stratégies pour chaque objectifs et leurs embûches
Coordonner les différents leaders

6 Evaluer
Sommes-nous devenus ce que nous souhaitons (état des lieux) ?
Evaluation de nos objectifs, de nos stratégies, et de notre identité commune avec les
indicateurs précédemment utilisés
J.Pellet
Fiche n° 31
Méthode : Leadership : Protocole 3/3

Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les sportifs, car c’est le groupe qui
dirige et fait émerger
- Les contraintes propres à la structure (championnat, professionnelles), et aux différents
acteurs (engagements personnels, parentalité, etc.) doivent être très claires et annoncées
dès le début
- Le groupe est le principal acteur, il est nécessaire que le staff participe, mais il ne peut pas
avoir le contrôle, il faut lâcher prise sur ce qui ne le concerne pas
- Les capitaines ne sont pas un relai spécialisé pour l’entraîneur
- Lâcher prise sur le groupe n’est pas une perte de pouvoir ni de statut pour l’entraîneur

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Perte d’implication, faible optimisation du fonctionnement en groupe, pas de leaders
effectifs
- Des contraintes non ciblées peuvent mettre à mal tout le projet, ainsi que la dynamique de
groupe suivant l’enjeu
- Un manque de lâcher prise empêche le groupe de construire efficacement

A noter

Ce protocole novateur et dont l’efficacité a été éprouvé est basé sur les théories de l’identité,
et a donc une approche basée sur la dynamique de groupe, plutôt qu’une approche inscrite
dans le niveau individuel (subordonné)

Référence centrales
Fransen, K. (2016). Believing in ‘us’: Athlete leaders’ capacity to enhance confidence and performance by strengthening
players’ team identification. Paper presented at the second edition of ICSIS meeting, Glasgow, UK. Abstract
J.Pellet

retrieved from: https://www.youtube.com/watch?v=dS8rIOg4g7Q


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Fiche n° 32
Outil : Perceived Motivational Climate in 1/2

Sport Questionnaire (PMCSQ2) Liens :Climat motivationnel 10


Doc. Vierge PMCSQ2 33

But : Savoir lire et faire passer le Perceived Motivational Climate in Sport


Questionnaire (PMCSQ2)

QAG
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du climat motivationnel ressenti

Procédure

- Prévoir 15 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique


(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
J.Pellet
Fiche n° 32
Outil : Perceived Motivational Climate in 2/2

Sport Questionnaire (PMCSQ2)

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

Interprétation
- 2 scores associés aux 2 dimensions du climat motivationnel apparaissent.
- Etant donné qu’il n’y a pas de normes point de référence, il est important de juger ces scores
en fonction de leur évolution dans le temps. Un score seul ne veut rien dire.
- Si le climat orienté vers l’égo est haut et que le climat orienté vers la maîtrise est bas, cela
est dangereux : la pédagogie utilisée est oppressante.
- Il est possible de regarder l’évolution pour un seul individu, ou de regarder l’évolution du
groupe en faisant les moyennes des scores des individus par dimension. Ces
scores / moyennes sont à comparer dans le temps.

Codage
Climat orienté maîtrise Climat orienté égo
Moyenne des items : Moyenne des items :
1 ; 4 ; 5 ; 8 ; 10 ; 11 ; 14 ; 16 ; 19 ; 20 2 ; 3 ; 6 ; 7 ; 9 ; 12 ; 13 ; 15 ; 17 ; 18 ; 22 ; 23 ; 24 ;
; 21 ; 25 ; 28 ; 30 ; 31 ; 32 ; 33 26 ; 27 ; 29

Référence centrales
Balaguer, I., Mayo, C., Atienza, F., & Duda, J. L. (1997). Factorial validity of the Perceived Motivational Climate in Sport
Questionnaire-2 in the case of Spanish elite femalehandball teams. Jo urnal of Sport and Exercise Psychology, 19,
J.Pellet

27.
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Liens : Fiche n° 33
Document vierge : Perceived Motivational PMCSQ2 32 1/2

Climate in Sport Questionnaire (PMCSQ2)


J.Pellet
Liens : Fiche n° 33
Document vierge : Perceived Motivational PMCSQ2 32 2/2

Climate in Sport Questionnaire (PMCSQ2)


J.Pellet
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Fiche n° 34
Théorie : Le Stress 1/2

Liens :
Les émotions 28
But : Acquérir des connaissances théoriques sur le
La récupération 44

stress

Le stress
Ce que c’est : « Somme des réponses non spécifiques du corps pour faire face à une
demande, quelle qu’elle soit » Selye (1976)
Le stress est un processus mis en place suite à un déséquilibre imposé,
dans le but de rétablir l’équilibre, quel que soit le.s système.s mobilisé.s
(homéostasie). Il peut être d’origine physiologique ou d’origine cognitive,
négative (ex. colère/douleur), positive (ex. joie) ou neutre (ex.
déshydratation, activité physique). Il nécessite une période de
récupération adapté en qualité et quantité pour disparaitre

Processus

- Lorsqu’il est d’origine cognitive, le stress résulte de deux évaluations

1ère Oui 2nd Non Distress


Est-ce important pour (menace : mauvais stress)
Ai-je les moyens de
moi ? (lié à l’anxiété)
faire face ?

Non Oui

Eustress
Pas de stress
(challenge : bon stress)
J.Pellet
Fiche n° 34
Théorie : Le Stress 2/2

Le stress en 4 étapes

- La ligne horizontale représente l’état d’équilibre avant la perturbation

Stress insuffisant Stress trop intense ou maintenu trop longtemps –


pour perturber ressources insuffisantes pour gérer – nécessite de
l’individu nouvelles stratégies de gestion du stress

Stress suffisant pour perturber l’individu - ressources Sur-entraînement –


suffisantes pour gérer - reconstitution supérieures à la santé mentale et
valeur d’origine si repos physique engagée

Les états internes


- Le stress peut avoir une multitude d’effets :
Augmentation de la fréquence cardiaque Augmentation de la fréquence respiratoire
Augmentation de la sudation Muscles mis en tension
Suppression de l’appétit Envie d’uriner
Tout ce qui peut aider le corps à être en action et faire face à un déséquilibre

A noter
- Le stress est normal. Ses manifestations indiquent juste que le corps est prêt à l’action

Références centrales
Lazarus, R. S. (1999). Stress and emotion: A new synthesis. New York, NY US: Springer Publishing Co.
J.Pellet
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Fiche n° 35
Théorie : La Communication
v
1/3

Liens :
But : Acquérir des connaissances Identité 21
théoriques sur la communication Les émotions 28
Méthode RDEESC 36
Fiche communication en 10 points 83
Rétention d’information 48

La communication
Ce que c’est : La communication représente l’interaction verbale ou non entre deux
individus. Cette fiche propose un modèle actualisé de la communication

Processus
- Les premiers modèles, rudimentaires, et encore beaucoup utilisés se contentait de décrire
un émetteur, un message, et un récepteur.
- La communication est plus complexe et intègre les insertions sociales, les états internes, et
la situation dans laquelle les individus impliqués se trouvent.

Message
Emetteur Récepteur
Etat internes Etat internes

Insertion sociale Insertion sociale

Scène Sociale
J.Pellet
Fiche n° 35
Théorie : La Communication 2/3

Les états internes


- Les états internes correspondent à l’État physiologique et psychologique dans lequel les
individus se trouvent au moment de communiquer. Cela peut être une émotion, mais aussi
une activation physiologique (endormi, très réveillé, etc.), ou une condition (douleur, rhume,
ect.)
- Ils influencent la cognition (réfléchir, se souvenir, comprendre, réagir, …) directement
(quand je suis en colère je ne peux sélectionner que quelques informations à la fois), ou
indirectement (être blessé peut augmenter ma disposition à être irrité).
 Voir fiche 28 : Les émotions

L’insertion sociale
- L’insertion sociale correspond à la casquette que je porte parmi les différentes possibles à
un moment donné (moi, parent, femme, homme, étudiant, etc.).
- 3 niveaux identitaires sont possibles, dont le niveau intermédiaire comprenant une
multitudes d’identité intergroupes, altérant la perception des informations et leur traitement à
leur manière, donc la cognition.
 Voir fiche 21 : Identité
J.Pellet
Fiche n° 35
Théorie : La Communication 3/3

La scène sociale
- La scène sociale correspond à la situation dans laquelle se déroule l’interaction. Elle
comprend toutes les informations de type où, quand, avec qui, quelles caractéristiques des
présents, les normes, etc.
- La scène sociale est une source d’information sur les conduites à tenir, ce qu’il est possible
de faire et ce qu’il n’est pas possible de faire.
- La scène sociale est importante car elle permet de contextualiser toutes les situations, plutôt
que de les penser de façon aseptisée

Le message
- Au final, si l’émetteur construit le message, le fond et la forme du message sont
dépendantes des états internes, de l’insertion sociale, et de la scène sociale dans laquelle
se trouve l’émetteur.
Si le récepteur réceptionne le message, il ne le perçois pas tel qu’il est, mais avec des
filtres qui vont influencer la perception de ce message. Les filtres sont les mêmes que ceux
qui s’appliquent à l’émetteur.

A noter
- Le modèle proposé peut être étoffé, d’autres variables affectent les protagonistes comme
les partitions sociales, la personnalité, ect. Mais cette description est déjà très complète et
prendre en compte ou influencer sur ces variables modifie considérablement la qualité des
interactions.
- Le message ne ressemble jamais vraiment à ce que l’on souhaite dire.

Références centrales
Brown, P., & Fraser, C. (1979). Speech as a marker of situation. In K. R. Scherer, & H. Giles (Eds.), Social marker in
speech. Cambridge: Cambridge University Press.
J.Pellet
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Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 1/3

Liens :
But : Comprendre les différents points de la La communication 35
méthode R.D.E.E.S.C. Les émotions 28

Méthode R.D.E.E.S.C.
Ce que c’est : Méthode à appliquer lorsqu’une communication est conflictuelle et à
désamorcer

Procédure
Lorsque la communication est compliquée, appliquer ces différents points de façon
simultanée :
Reporter : Reporter dans le temps si nécessaire. Vouloir communiquer est inutile
lorsque l’un des interlocuteurs n’est pas affectivement disposé à échanger
Décrire : Décrire les faits. Cela permet de ne pas se positionner ni de juger.
L’interlocuteur ne peut pas nier les faits, mais peut le faire sur quelque
chose d’abstrait comme un jugement
Empathie : Faites preuve d’empathie, montrez que vous comprenez ce que vis l’autre.
Pour cela, nommez l’émotion que l’autre ressent, les causes de cette
émotion, et les conséquences que cela a ou pourrait avoir sur lui ou elle.
Expliquez aussi comment vous avez ces informations.
Exprimez vos sentiments : Exprimez vos sentiments, parlez de vous, de comment vous
vivez les choses et des conséquences que cela a pour vous (notamment
affectives)
Suggérez des solutions : Proposez des choses orientées vers le futur afin de débloquer
la situation et de proposer des voies de remédiation sur lesquelles se
concentrer.
Conséquences positives : Soulignez les conséquences positives que la situation a
amené pour l’autre personne.
J.Pellet
Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 2/3

Exemple

Reporter : « Je vois que tu es très en colère, je ne suis pas sûr que l’on soit dans les
meilleurs dispositions pour communiquer, je te propose que l’on fasse
redescendre la pression et que l’on en parle [date], à froid »
Décrire : « De ce que je comprends, il s’est passé [telle action], puis [telle action],
et là [personne] a fait [telle action] ».
Empathie : « Je vois bien que tu es en colère, tu parles fort, tu m’as répété plusieurs
fois la même phrase, j’ai bien compris [répéter la phrase]. Tu sembles
blessé par [telle action], et je comprends que ça puisse te donner envie
de [réponse comportementale] parce que [conséquence] ».
Exprimez vos sentiments : « Moi, quand tu me fais passer ce message de cette façon-
là, je me sens agressé aussi, et je n’ai pas envie de répondre
favorablement à ce que tu me dis parce que ça me blesse aussi. J’ai
l’impression que [ressenti] ».
Suggérez des solutions : « J’ai bien compris que toi, [tel aspect] n’est pas négociable.
Je te propose que l’on [solution 1]. Sinon, on peut aussi [solution 2] ».
Conséquences positives : « De faire [solution 1], ça aura l’avantage de [conséquence
positive 1]. Sinon, si on choisit d’aller vers [solution 2], on aura
[désavantage 1], mais [avantage 2] ».

Ajout à la méthode R.D.E.E.S.C. 1/2


- En plus de proposer des solutions, il est nécessaire de les orienter afin que le problème ne
se reproduise pas
- Lorsque l’on parle de nous, il est pertinent d’expliquer pourquoi l’on parle de nous, et que
le but n’est pas de se mettre au premier plan
- Exprimer des signes affectifs intenses est interpréter comme un manque de contrôle lorsque
l’autre est en colère
- Supprimer les locutions de types « Ecoute, […] », « Je vais te dire quelque chose », etc.,
qui ont pour fonction de prendre le dessus et d’établir un rapport de force dans la
J.Pellet

discussion
Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 3/3

Ajout à la méthode R.D.E.E.S.C. 2/2


- S’excuser permet souvent de calmer la situation, et ne coute en réalité pas grand-chose.
Le coût perçu est souvent dû à la colère ressentie ou le positionnement déséquilibré
instauré

Précautions Nécessaires
- Il est nécessaire d’avoir une posture bienveillante lors de l’application de cette méthode, et
non une posture de « sachant », hiérarchiquement supérieur à l’autre, ou point de référence
dans la compréhension de la situation
- Les faits doivent être des choses objectives, et non des jugements. Cela ne peut pas être
votre point de vue, mais une description simple et pragmatique de l’enchaînement des
évènements, que l’on soit d’accord ou non

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- L’interlocuteur saisira la posture impliquant un déséquilibre et restera dans une spirale
conflictuelle s’il ne se sent pas au moins sur un point d’équilibre
- L’interlocuteur ne sera pas d’accord avec le déroulement des évènements, et la
communication sera marquée par une opposition stérile d’avis

A noter
Cette méthode de communication est recommandée, même s’il n’y a pas de conflits

Référence centrales
Monier. G. Critiquer de façon constructive le R-D.E.S.C. in 100 cartes de coaching.
J.Pellet
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Fiche n° 37
Théorie : Les Routines 1/2

Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur les Les superstitions 38
routines Fiche outil INSEP 39

Les routines
Ce que c’est : « Des éléments cognitifs et comportementaux qui contribuent
intentionnellement à réguler l’éveil et à améliorer la concentration »
Foster & Weigand (2006)
Les routines sont différentes des superstitions (fiche 38)

Différents types de routines

Avant l’entraînement Avant la compétition


Pendant l’entraînement Pendant la compétition
Après l’entraînement Après la compétition
Des routines à des moments différents peuvent être semblables

Effet de la routine
- Améliore la concentration
- Renvoie à des situations de réussite
- Permet de bien préparer des secteurs et des segments nécessaires à la réussite
- Permet d’agir et de garder du contrôle sur des secteurs incontournables et individuels

Les routines répondent à plusieurs objectifs


- Ceux fixés personnellement (gestion émotionnelle, gestion technico-tactiques, etc.)
- Faire des choses qui aident à exécuter le mieux possible un geste
- Se voir en situation de réussite
- Apporter du contrôle (du vrai)
- Libérer des ressources mentales pour pouvoir se concentrer
J.Pellet
Fiche n° 37
Théorie : Les Routines 2/2

Création d’une routine


Analyse
- Prendre pour exemple une bonne performance et récupérer les éléments pertinents
- Prendre des éléments qui font se sentir bien
- Prendre des éléments issus de la réflexion
Test
- Test à plusieurs reprises et évaluer les effets sur la performance (non absolue)
- Test à plusieurs reprises et évaluer les effets sur les sensations
- Test à plusieurs reprises et évaluer les effets sur les attendus technico-tactiques
Evaluation des effets
- Que garde-t-on ?
- Que modifie-t-on ?
Modification

A noter
- Les routines doivent être personnalisées
- Elles doivent être construites et intégrées par l’athlète
- Les routines doivent être adaptées à la situation
- Les routines donnent du contrôle au sportif alors que les superstitions sont subies par le
sportif

Références centrales
Foster, D. J., Weigand, D. A., & Baines, D. (2006). The effect of removing superstitious behavior and introducing a pre-
performance routine on basketball free-throw performance. Journal of Applied Sport Psychology, 18(2), 167–171.
doi:10.1080/10413200500471343
J.Pellet
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Fiche n° 38
Théorie : Les Superstitions 1/1

Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur les Les routines 37
superstitions

Les superstitions
Ce que c’est : Comportement n’ayant aucune vocation technique claire pour
l’exécution d’un geste, même s’il est censé maîtriser la chance et/ou
d’autres facteurs externes Foster & Weigand (2006)

Caractéristiques
- Supprimer la possibilité d’exécuter la routine, et l’anxiété sera présente.
- Contrairement aux routines, les superstitions sont subies par les sportifs
- Les superstitions peuvent être liées à des objet
- Une superstitions ne peut pas être supprimée d’un coup.

Supprimer une routine


Pour supprimer une routine, il faut que le sportif lâche prise de lui-même :
- Lui montrer d’autres points où il peut exercer son contrôle
- Lui montrer que ces points sont plus pertinents
- Lui montrer que l’objet de la superstition n’est pas nécessaire à la performance (attendre
que cela se produise)
- Lui faire comprendre que les superstitions peuvent entraver la performance

Références centrales
Foster, D. J., Weigand, D. A., & Baines, D. (2006). The effect of removing superstitious behavior and introducing a pre-
performance routine on basketball free-throw performance. Journal of Applied Sport Psychology, 18(2), 167–171.
J.Pellet

doi:10.1080/10413200500471343
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Fiche n° 39
Annexe : Les Routines 1/2

Liens :
E. Rosnet (2012) Fiches outils : Les routines de concentration n°09. INSEP
Les routines 37
J.Pellet
Fiche n° 39
Annexe : Les routines 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 40
Théorie : L’Imagerie Mentale 1/2

Liens :
Fiche Outil INSEP 41
But : Acquérir des connaissances théoriques Protocole P.E.T.T.L.E.P. 42
l’imagerie mentale

Les routines
Ce que c’est : « Le fait d’utiliser tous ses sens pour créer ou reproduire une expérience
dans son esprit ». Vealey & Greenleaf (2010)
N’est PAS nécessairement lié à la relaxation

Pour quelles raisons faire de l’imagerie mentale ?


Vivre des émotions positives Se motiver
Être plus à l’aise dans l’environnement Apprendre
Se concentrer

Avec quoi ? Quel type d’images ?


Les 5 sens
Vue, touché, ouïe, odorat, goût - En temps réel
Les autres sens
Proprioception, kinesthésie, nociception - Observation à la première personne
Autre choses
Les émotions - Observation en vue spectateur
J.Pellet
Fiche n° 40
Théorie : L’Imagerie Mentale 2/2

Quoi visualiser ? Comment ?


- Effectuer des sessions de 3 minutes
- Ce que l’on veut !
- Au début sur des choses simples et
- Environnement proche avec un seul sens. Puis augmenter la
- Valence (éviter les choses négatives) difficulté à mesure de la progression

- Des situations de réussite - Visualiser l’endroit où se déroule l’action

Où et Quand ?
- Où l’on veut (le but est de pouvoir l’utiliser partout, dans le bus, chez soi, sur le lieu de la
compétition, avant l’exécution d’un geste, etc.)
- Au début dans un endroit calme, puis au fur et à mesure de la progression, dans des
endroits plus difficiles
- Avant la saison, pendant la saison
- Avant la pratique, avant un geste

A noter
- Doit répondre à des objectifs bien précis et définis avant !!
- La qualité et la fréquence importent plus que la durée de séance :
5 minutes de séance de qualité, 3 fois par jours

Références centrales
Vealey, R.S., & Greenleaf, C. A . (2010). Seeing is believing: Understanding and using imagery in sport. In J. M. Williams
(Ed.), Applied sport psychology: Personal growth to peak performance (6th ed., pp. 268-304). New York: McGraw
Hill.
J.Pellet
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Fiche n° 41
Annexe : L’imagerie mentale 1/2

Liens :
A.-C. Macquet (2012) Fiches outils : L’imagerie mentale n°14. INSEP
L’imagerie mentale 40
Protocole PETTLEP 42
J.Pellet
Fiche n° 41
Annexe : L’imagerie mentale 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 1/3

Liens :
But : Connaitre les dimensions sur lesquelles se L’imagerie mentale 40
Fiche INSEP imagerie n°14 41
concentrer lorsque l’on souhaite pratiquer
l’imagerie mentale

Protocole PETTLEP
Ce que c’est : Ce protocole se focalise sur 7 points clefs (dimensions) qui permettent
de s’assurer que la séance d’imagerie qui est pratiquée est efficace

Les 7 dimensions 1/2


Dimension Physique
L’imagerie est plus efficace quand elle englobe toutes les sensations
Touché Vision Ouïe Proprioception Kinesthésie Etc.

Dimension Environnement
L’environnement visualisé doit être le même que celui dans lequel se déroule l’exécution de
la tâche
Où ? Avec qui ? Température ? Luminosité ?
Y-a-t-il des gens autours et plus loin ? Etc.

Dimension Tâche
La visualisation de la tâche doit être accompagnée des mêmes pensées, sentiments, et actes
que lors de l’exécution réelle de la tâche
Dimension Timing
Les notions de vitesse et de timing doivent être prises en compte de la même façon que lors
de la réalisation physique. A mesure de la progression, il sera possible de ralentir ou
d’accélérer la visualisation. Mais le plus important reste la vitesse réelle
J.Pellet
Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 2/3

Les 7 dimensions 2/2


Dimension Apprentissage (Learning)
Lorsque la maîtrise est suffisante, il est nécessaire de faire coïncider la précision d’exécution
ainsi que les détails technico-tactiques avec le niveau technico-tactique de la tâche réelle
Dimension Affective (Emotion)
L’athlète doit intégrer les mêmes états affectifs (ou ceux désirés) associés à la tâche réelle
lors de ses séances d’imagerie
Dimension Perspective
La perspective (caméra en mode première personne ou spectateur) doit être adaptée à
chaque individu en fonction de ses préférences, mais aussi en fonction des objectifs
poursuivis

Précautions Nécessaires
- Associer des affects négatifs à la séance d’imagerie est dangereux. Cela peut être fait pour
s’entraîner à faire avec, mais il vaut mieux éviter de leur laisser une place trop importante
- Il est important de s’assurer que l’image reconstruite est la plus vraie possible, et pas
arrangée. Pour cela, il est possible de d’échanger avec quelqu’un, de se faire questionner,
d’écrire les caractéristiques, de se rendre sur place, etc.
- L’imagerie correspond au niveau d’expertise de la tâche. Dès que les compétences
d’imagerie sont maîtrisées, il faut que les deux soient réalisations soient en adéquation.
- S’il faut choisir un timing, la vitesse réelle doit toujours primer.
J.Pellet
Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 3/3

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Une trop forte présence d’affects négatifs peut colorer la réalisation de la tâche réelle
d’affects négatifs plus que nécessaire, et de façon inutile
- Reconstruire une image trop éloignée de la réalisation effective de la tâche est
dysfonctionnel pour la réalisation réelle de la tâche (trop pauvre en détails, trop éloignée du
niveau d’expertise de la réalisation effective de la tâche, avec des détails qui n’existent pas,
ou un timing qui n’existe pas). Cela fera s’entraîner l’athlète sur des situations inexistantes.

A noter
- L’imagerie mentale n’est pas forcément liée à la relaxation
- La qualité et la fréquence importent plus que la durée de la séance (5 minutes, bien, 3 fois
par jours)

Référence centrales
Holmes, P. S., & Collins, D. J. (2001). The PETTLEP approach to motor imagery: A functional equivalence model for
sport psychologists. Journal of Applied Sport Psychology, 13(1), 60-83. doi: 10.1080/10413200109339004
J.Pellet
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Fiche n° 43
Annexe : La cohésion 1/2

Liens :
Crépin, N. (2012) Fiches outils : Cohésion de groupe : Un fondamental Cohésion 20
pour la performance, même dans les sports individuels n°08. INSEP Grille stage de cohésion 25
J.Pellet
Fiche n° 43
Annexe : La cohésion 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 44
Théorie : La Récupération 1/3

Liens :
Le stress 34
But : Acquérir des connaissances théoriques sur la TQR 45
Planifier la récupération 46
récupération

La récupération
Ce que c’est : Un processus s’inscrivant dans le temps aux niveaux psychologique,
physiologique et social, visant au rétablissement de la capacité à
performer.
La récupération comprend une dimension orientée et proactive, les
actions choisies par l’individu peuvent être utilisées pour optimiser
certaines situations, reconstruire, et augmenter les ressources
personnelles. Kellmann & Kallus, (2001 ; adapté)

7 points clefs de la récupération 1/2


Adaptation :
La récupération doit être cohérente avec le type et la durée du stress, ainsi que la façon
dont celui-ci a été interrompu
Personnalisation :
La récupération doit être individualisée : spécifique à l’individu et à la perception de chacun
Entièreté :
La récupération prend fin lorsque l’état psychologique et physique est restauré, et lorsque
l’homéostasie est restaurée
J.Pellet
Fiche n° 44
Théorie : La Récupération 2/3

7 points clefs de la récupération 2/2


Temps :
La récupération est un processus qui prend du temps incompressible, et qui s’étale dans le
temps (même fonctionnement que le sommeil)
Actif :
La récupération est passive (ne rien faire), mais aussi active (être proactif)
Multidimensionnelle :
La récupération opère au niveau physiologique, psychologique, social, socio-culturel, et
environnemental.
Liens :
La récupération est étroitement liée au sommeil et aux contacts sociaux (fréquence et qualité)

Activité vs Passivité
Pour supprimer une routine, il faut que le sportif lâche prise de lui-même :
Processus Passif Processus Actif
Elaboration volontaire de stratégie
Sommeil
Activités diverses
Régénération du corps
Analyse
Non-activité
Planification

Périodes intéressantes
Période de développement Période d’affûtage
On limite la perte d’émotion agréables en
intervenant sur le stress général On intervient sur le support social et la
qualité de sommeil
 Limite les effets négatifs & la charge de
travail et augmente l’apprentissage et le  Augmente la récupération et l’excitation.
bien-être
J.Pellet
Fiche n° 44
Théorie : La Récupération 3/3

Profils
2 types de profils peuvent être déterminés :
Haut niveaux de stress / Haut niveau de récupération
Les athlètes ayant des niveaux de stress général et de récupération générale les plus
élevés sont ceux qui auront les variations d’excitation les plus marquées
(i.e., baisse lorsque la charge augmente et augmentation lorsque la charge baisse)
Haut niveaux de stress / Niveaux de récupération moyen ou bas
Les athlètes ayant des niveaux hauts de stress sportif et de stress total auront l’anxiété qui
va augmenter plus fortement durant les cycles de développement et diminuer plus
faiblement durant la période d’affûtage. Ces athlètes nécessitent un niveau de surveillance
accrue !

Sur quoi agir ?


- On ne peut agir que sur la charge de travail liée au sport, pas celle de l’activité
professionnelle ou de la vie au foyer.
- Il semble donc logique d’agir sur :

Qualité de sommeil Support social


Perception de succès Accomplissement personnel
Flexibilité des états d’excitation

A noter
- De hauts niveaux de stress ne sont pas grave s’il y a de haut niveaux de capacité de
récupération
- Ce qui est recherché c’est la capacité à passer de hauts niveaux de stress à de bas
niveaux le plus rapidement possible, et inversement

Références centrales
Kellmann, M., & Kallus, K. . (2001). The Recovery-Stress Questionnaire for athletes: User manual. Human Kinetics.
J.Pellet

Vacher, P. (2016). Evaluation et prévention des états de stress et de récupération du sportif. Suivi psychologique et
processus cognitivo-affectif (Unpublished doctoral dissertation). Université de Bourgogne. Dijon, France.
Retour
Fiche n° 45
Outil : Test des Qualités de Récupération 1/2

Liens :
La récupération 44
Doc. vierge TQR 47

But : Savoir lire et faire passer le Test des Qualités de Récupération (TQR)

TQR
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée de
l’état de récupération des sportifs ainsi que son évolution

Procédure

- Prévoir un support par semaine et 15 minutes


- Pour chaque jour, attribuer une note à chaque dimension blanche
- La colonne « Points possibles » indique le nombre de points maximum qu’il est possible
d’attribuer
- La colonne « Guide d’ajustement » donne des informations sur comment attribuer les points
pour certains items
- Une fois les cases blanches notées, faire la somme dans la colonne grise correspondant à
la dimension
- Une fois toutes les cases grises de la journée remplie, faire la somme de ces cases grises
pour avoir la note sur 20 à mettre dans total
J.Pellet
Fiche n° 45
Outil : Test des Qualités de Récupération 2/2

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, les items ne seront pas notés de la même
manière, et donc non comparables

Précautions Nécessaires
- Le questionnaire doit être rempli tous les jours à la même heure, après les mêmes activités.
Il est recommandé de le remplir le soir avant d’aller se coucher
- Des items spécifique au sportif peuvent être rajoutés, mais créent une seconde note. La
première sur 20 ne peut pas être modifiée

Interprétation
- 5 dimensions sont présentes. Pour les comparer entre elles, il faut les remettre sur 10
- Les dimensions ayant des notes de 80% et plus sont optimales, celles ayant des notes de
75% et plus sont acceptables, celle ayant des notes de 70% et moins sont à reconsidérer
dans la façon de récupérer
- Le but est d’atteindre avec régularité des notes de 17/ 20 ou plus

Référence centrales
Kenttä, G., & Hassmén, P. (1998). Overtraining and recovery. Sports medicine, 26(1), 1-16.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 46
Méthode : Planification de la Récupération 1/3

Liens :
La récupération 44
But : Savoir se servir de la méthode de planification Fixation d’objectifs 11
de la récupération Cahier d’entraînement 13

Planification de la récupération
Ce que c’est : Organisation de type planification qui permet de cibler des temps
spécifiques et de les aménager afin d’optimiser la récupération

Quoi développer ?
Le but est de ne plus entendre cette phrase chez les sportifs :
« Avant, je jouais beaucoup de piano [ou autre activité], maintenant je n’ai plus le temps »
Pour cela, développer
- Les activités de loisir
- La capacité à repérer les personnes ressources et à les solliciter
 Le but est de revitaliser les moments morts

Procédure 1/2

1 Analyser l’emploi du temps :


- De la semaine type
- Des semaines de vacances
- Des semaines spécifiques

2 Identifier les plages horaires disponibles :


Ces plages peuvent aller du ¼ d’heure (de réelle disponibilité, pas quelque chose de
supposé) à plusieurs jours
J.Pellet
Fiche n° 46
Méthode : Planification de la Récupération 2/3

Procédure 2/2

3 Identifier les activités de loisirs préférentielles :


Faire un inventaire de tout ce que le sportif aime faire, faisait avant, aimerait faire, etc. Cela
va de jouer aux jeux vidéo sur son smartphone à aller skier.
Il faut que le sportif fasse la différence entre les activités faites « par défaut » et les activités
qui apportent plus de plaisir. Un bon moyen est de leur donner une note sur 5 ou 10 de plaisir
à les faire

4 Identifier les supports sociaux sur lesquels s’appuyer :


Faire un inventaire des personnes qui apportent au sportif, et ce qu’elles apportent. Cela peut
être du réconfort, du rire, de la motivation, se ressourcer, etc. Il peut être intéressant de les
classer par type d’apport.

5 Planifier les périodes de temps repérées avec une ou plusieurs activités (quoi faire
quand et comment ?)
Il est nécessaire de se laisser de la marge
- Créer des zones tampon (de la marge pour les transitions d’activités)
- Bien planifier les zones de repos
- Laisser des zones d’ennui pour les enfants (primordial pour leur développement !)

6 Evaluer au bout d’une certaine période de temps et réajuster


Recommencer le processus avec les anciennes et les nouvelles informations
J.Pellet
Fiche n° 46
Méthode : Planification de la Récupération 3/3

Précautions Nécessaires
- Cette planification doit être individualisée, et ne peut pas être calquée sur un modèle
spécifique qui correspondrait bien à un autre sportif
- Les périodes ciblées ne peuvent pas s’enchaîner sans petites périodes de transitions (se
laisser de la marge pour passer de l’un à l’autre)
- Un emploi du temps ne peut pas être surbooké, il faut des moments réservés à la personne
- Le sportif doit être acteur dans la création et l’adaptation de sa planification de la
récupération
- Les activités ne doivent pas être contraignantes
- Les temps d’écrans et de jeux vidéo doivent être le plus possible évités, les activités
sociales, culturelles ou artistiques sont préférées, comme la vie familiale, amicale, la lecture,
la musique, les animaux, etc.

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- S’il n’est pas individualisée, ou équilibrée, la planification ne sera pas respectée
- S’il n’y a pas de petites périodes de transition, la planification ne pourra pas être respectée
car tout sera bâclé et fait dans l’urgence et le stress
- L’engagement dans le projet ne sera pas bon si le sportif n’est pas l’acteur principale de ce
travail

A noter
- Ne pas hésiter à utiliser l’outil cahier d’entraînement et la méthode de fixation d’objectifs
pour améliorer grandement l’efficacité de la planification de la récupération
- L’activité sportive en tant qu’activité « autre » doit être un moyen (s’amuser avec ses amis,
découvrir de nouvelles activités, être en contact avec la nature) plus qu’une fin en soi

Référence centrales
Vacher, P. (2016). Evaluation et prévention des états de stress et de récupération du sportif. Suivi psychologique et
processus cognitivo-affectif (Unpublished doctoral dissertation). Université de Bourgogne. Dijon, France.
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 47
Document vierge : Test des Qualités de TQR 45 1/1

Récupération (TQR)
J.Pellet
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Fiche n° 48
Théorie : La Rétention d’Informations 1/2

Liens :
Les émotions 28
IZOF 51
But : Acquérir des connaissances Climat motivationnel 10
théoriques sur la rétention G.A. discours d’avant compétition 53
d’information Méthode réception du discours 52
Fiche communication en 10 points 83
Analyse de discours d’entraîneur 49
G.A. effets d’un discours d’avant match 54
Identité 21
La communication 35

La rétention d’informations
Ce que c’est : La manière dont les informations données sont comprises et retenues
par les destinataires du message

Etat des lieux


Après un discours (en moyenne) :
1 sportif sur 3 retient toute la consigne
1 sportif sur 3 retient entre 50 et 100% de la consigne
1 sportif sur 3 retient moins de 50% de la consigne
En moyenne 60% des informations sont retenues
Après un match
Les entraîneurs se rappellent des matchs passés avec en moyenne 45% de cohérence vis-
à-vis de ce qu’il s’est réellement passé
J.Pellet
Fiche n° 48
Théorie : La Rétention d’Informations 2/2

Facteur influençant la réception du message

Acceptation du message :
Perception d’utilité du message
Perception de pertinence
Perception de facilité d’exécution de l’idée
Etat de l’athlète :
Motivation de l’athlète
Concentration de l’athlète
Expertise de l’athlète
Identité mobilisée par l’athlète
Caractéristiques du message :
Faible nombre d’idées
Positivité du message
Précision du message
Nature : forte présence d’évaluations positive et d’informations prescriptives

A noter
- Les émotions des interlocuteurs, le climat motivationnel porté par le discours, ainsi que
l’identité mobilisée des cibles du message sont des facteurs qui influencent également la
réception du message

Références centrales
Januário, N., Rosado, A., Mesquita, I., Gallego, J., & Aguilar-Parra, J. M. (2016). Determinants of feedback retention in
soccer players. Journal of Human Kinetics, 51(1), 235–241. doi:10.1515/hukin-2015-0187
J.Pellet

Januário, N. M., Rosado, A. F., & Mesquita, I. (2013). Variables affecting athletes' retention of coaches' feedback.
Perceptual and Motor Skills, 117(2), 389-401. doi: 10.2466/22.10.pms.117x16z7
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Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 1/3

Liens :
But : Acquérir des connaissances sur la composition Rétention d’information 48
et la présence de marqueurs langagiers lors du
discours des entraîneurs de sport collectif

Analyse de discours d’entraîneur


Analyse : Les points d’attentions de cette analyse seront :
La densité de mots Les pronoms cibles
Les expressions de nécessité La présence de l’adversaire
La valence des adjectifs utilisés Les qualifications défavorisantes de
l’adversaire

Densité de mots

Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort,
on parle plus

Pronoms cibles

Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de vous
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de je et de nous
J.Pellet
Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 2/3

Expressions de nécessité

Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de il faut et équivalents

Présence de l’adversaire

Conclusion :
Quand l’adversaire est plus fort, on
en parle plus

Valence des adjectifs utilisés

Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de eux positifs, et de eux
négatifs
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de nous négatifs et de eux
négatifs
J.Pellet
Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 3/3

Valence des adjectifs utilisés

Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de eux positifs, et de eux
négatifs
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de nous négatifs et de eux
négatifs

Les qualifications défavorisantes de l’adversaire

Conclusion :
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus d’adjectifs défavorisants
pour l’adversaire

A noter
- Les émotions des interlocuteurs, le climat motivationnel porté par le discours, ainsi que
l’identité mobilisée des cibles du message sont des facteurs qui influencent également la
réception du message

Références centrales
Rey, J. P., & Weiss, K. (2005). Marqueurs langagiers et relations intergroupes: Analyse de discours d'entraîneurs dans
le jeu sportif collectif. Bulletin de psychologie, (3), 321-328. doi:10.3917/bupsy.477.0321
J.Pellet
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Fiche n° 51
Théorie : Les Zones de Fonctionnement 1/1

Optimales Individuelles Liens :


Les émotions 28
(IZOF) Rétention d’information 48

But : Acquérir des connaissances théoriques sur l’IZOF


L’IZOF
Ce que c’est : L’intensité affective (décrite sous forme de zone) propre à chaque
individu pour fonctionner de façon optimale

Caractéristiques
4 types d’affects sont relevés
Emotions plaisantes Emotions Déplaisantes
Facilitantes Handicapantes Facilitantes Handicapantes
Excitation Détente Nervosité Fatigue
Confiance Gentillesse Colère Tristesse
Détermination Esprit léger Tension Doute
Courage Joie Inquiétude Découragement

A noter
- Le schéma concerne l’anxiété, mais tous les affects sont à prendre en compte, un par un
- Déterminer sa zone pour chaque émotion nécessite de faire des essais

Références centrales
Hagvet, K. A., & Hanin, Y. L. (2007). Consistency of performance-related emotions in elite athletes: Generalizability
theory applied to the IZOF model. Psychology of Sport and Exercise, 8(1), 42–72.
doi:10.1016/j.psychsport.2005.12.002
J.Pellet
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Fiche n° 52
Méthode : Améliorer la Réception de mon 1/2

Discours d'Avant Compétition


Liens :
Rétention d’information 48
Doc. vierge G.A. de réception de discours d’avant compétition 96
But : Lire et comprendre les différents points de la méthode pour améliorer la
réception de mon discours d'avant compétition

Méthode pour améliorer la réception de mon discours d'avant


compétition

Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les aspects d’un discours d’avant match
sont pertinents

Procédure 1/2
- Le discours doit vérifier les critères suivants :

1 Utilité :
Le contenu va permettre de résoudre les problèmes qui se présentent
2 Prescription :
Les informations indiquent telle une ordonnance quoi faire, uniquement aux personnes
concernées
3 Simplicité :
Pas plus de trois idées qui sont répétées plusieurs fois. Toutes les informations sont
clairement comprises par un enfant de 10 ans
4 Repères :
Utiliser des mots clefs régulièrement
5 Positif :
Transformer les feedbacks et différents points en tournures positives et supprimer les
aspects négatifs du discours
J.Pellet
Fiche n° 52
Méthode : Améliorer la Réception de mon 2/2

Discours d'Avant Compétition


Procédure 1/2

6 Précision :
Les consignes doivent être limpides, et aucun sous-entendu ou implicite ne figure dans le
discours

7 Environnement :
L’environnement doit être adapté aux besoins du discours en terme de son, présence de
d’autres personnes, distractions, symboles.

8 Affects :
Posséder et induire un niveau émotionnel adéquate (ni trop peu ni trop fort) – Être conscient
des émotions exprimées

9 Conformisme :
Utiliser les principes de conformisme à son avantage

Précautions Nécessaires
- Il est nécessaire d’utiliser d’autres outils conjointement à cette checklist
- Le fond de chaque critère est à mettre en perspective avec les caractéristiques du collectif
de sportifs (ou du sportif) qu’il y a en face. Chaque équipe est différente
- Les critères d’environnement ne sont pas à négliger

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les critères du discours ne sont pas adaptés au public, le discours sera inefficace
- Si l’environnement est négligé, alors les effets du discours seront surement balayés

Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, notamment de la planification, plus des contenus
des fiches 21, 28, 35, 48, et 83.
J.Pellet
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Fiche n° 53
Outil : Grille d'Analyse d'un Discours d'Avant 1/1

Compétition Liens :
Rétention d’information 48
But : Savoir utiliser une grille d'analyse Doc. vierge G.A. Analyse des discours d’entraîneurs 56
d'un discours d'avant compétition

Grille d'analyse d'un discours d'avant compétition


Ce que c’est : Grille d’évaluation permettant d’évaluer les critères majeurs de
réceptivité d’un discours avant une compétition de sport individuel
Procédure
- Pour chaque discours (lignes), noter les critères d’attention sur trois
- Cette grille est faite pour que seuls les critères vérifiables puissent être pris en compte. Il
est possible de noter le discours sur qu’un seul critère, jusqu’à seize
- Pour attribuer la note générale du discours, faire la somme des scores obtenus sur les
critères mobilisés. Pour obtenir la note à laquelle ce score est comparé, multiplier par trois le
nombre de critère mobilisés. Pour avoir une idée si ce score est bien, multiplier par deux et
demi le nombre de critère mobilisés. Si le score est égal ou supérieur, le discours aura une
structure solide et adéquate

Précautions Nécessaires
- Les critères ne peuvent pas être pris au tout premier degré, et doivent être étalonnés en
fonction de chaque situation / récepteurs

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les critères ne sont pas compris au regard de la situation, alors la grille ne sera pas
pertinente
A noter
- Cette grille ne garantit pas un discours parfait, mais simplement que le discours est adapté
pour jouer sur des facteurs important liés à la réception du message

Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, notamment de la planification,
J.Pellet

plus des contenus des fiches 21, 28, 35, 48, et 83.
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Fiche n° 54
Outil : Grille d'Analyse des Effets d'un 1/1

Discours d'Avant Compétition


Liens :
Rétention d’information 48
Doc. vierge G.A. effets d’un discours d’avant compétition 57

But : Savoir utiliser une grille d'analyse des effets d'un discours d'avant match

Grille d'analyse des effets d'un discours d'avant match


Ce que c’est : Grille d’évaluation permettant d’évaluer les effets qu’un discours d’avant
match a eu sur les joueurs

Procédure
- Un questionnaire ne vaut que pour un discours
- Repérer les trois informations principales et les noter sur l’utilité et la simplicité
- S’il y avait moins de trois informations principales, ignorer les lignes correspondant aux
informations qui n’existent pas.
- Noter ensuite les affects ressenti pendant et après le discours

Précautions Nécessaires
- Ce questionnaire est une vue globale, la complexité totale n’est pas capturée par ce
questionnaire

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Les critères choisis sont les plus accessibles, mais le questionnaire ne reflète pas toutes
les variables qu’il est possible de prendre en compte

Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, ainsi que sur la fiche 48.
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 56
Document vierge : Grille d'analyse d'un GA discours d'avant compétition 53 1/1

discours d'avant compétition


J.Pellet
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Liens : Fiche n° 57
Document vierge : Grille d'analyse des GA effets d’un discours d'avant compétition 54 1/1

effets d'un discours d'avant compétition


J.Pellet
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Fiche n° 58
Théorie : La Concentration 1/1

Liens :
Le couplage perception action 59
L’intention 60
But : Acquérir des connaissances
Lutter contre les distractions extérieures 62
théoriques sur la Concentration Programmer son attention 63
Le multitâche / La flexibilité attentionnelle 64
La méthode R.A.P.P.E.L. 65
Fixation d’objectif 11

La Concentration
Ce que c’est : L’attention peut être comprise comme « l’habileté à focaliser son
attention sur la tâche à effectuer et ne pas être perturbé ou affecté par
des stimuli internes ou externes non pertinents » Schmid & Peper (1998)

La concentration : une poutre


La concentration peut être comprise comme un poutre plus ou moins large
- Sa largeur varie en fonction de la tolérance de la tâche aux inattentions
- Sa hauteur représente l’importance ou la gravité de ce que je réalise
- La façon dont je pose le pied sur la poutre représente les distractions intérieures
- Les facteurs de déséquilibre extérieur comme le vent représentent les perturbations
extérieures
- Le longueur de la poutre représente la durée attentionnelle requise pour effectuer la tâche

A noter
- Différents points spécifiques sont à aborder dans la concentration. Ces différents points
spécifiques sont sous forme de fiches en liens directs avec celle-ci.

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 59
Théorie : Le Couplage Perception - Action 1/2

Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur le
La concentration 58

couplage perception – action

Le couplage perception – action


Ce que c’est : Partie intégrante de notre vie cognitive, à l’échelle du dixième de
seconde. C’est le fait que chaque perception entraîne une action
cognitive, et que chaque action cognitive permet de nouvelles
perceptions. Cela s’enchaîne de façon indéfinie

Objectif
Toute activité, même banale, est guidée par une recherche de performance :
Ne pas se brûler en cuisinant, attraper le ballon correctement, prendre du plaisir à jouer avec
ses amis, etc.
Pour réussir cela, tout objectif peut être décomposé en plus petits objectifs
Traverser la poutre c’est bien poser le pied : bien choisir la prochaine action
Le problème sont les processus cognitifs qui viennent interférer

Processus : Le bras de fer


Être distrait, c’est choisir la mauvaise action
- Les neurones moteurs sont couplés avec les neurones visuels (sous forme de carte) :
Toute information stimulante perçue orienter le regard vers cette information
le corps entier va se préparer à interagir avec l’objet de cette information stimulante
- Pour lutter contre cette attirance forte, d’autres neurones « qui réfléchissent avant » veulent
prendre du temps pour que ce soit la bonne décision
- Le processus est en trois étapes :
Détection Bras de fer Action motrice
J.Pellet
Fiche n° 59
Théorie : Le Couplage Perception - Action 2/2

Les perturbateurs
Les automatismes : Force d’association entre un objet et une action motrice
Plus elle est grande, plus l’évocation de l’objet prépare les neurones moteurs à agir dans ce
sens
Le circuit de la récompense : Groupe de neurones qui recherchent le plaisir
Cette force puissante nous pousse à faire ce que l’on a envie sur le moment : faim, soif, jeu,
plaisir, recherche de nouveauté, recherche de stimulation, …
 Si la fatigue est grande, les deux perturbateurs sont encore plus puissants

Exemple : se raser
Se raser (comme tout autre séquence d’action) peut être analysé selon la grille perception
– action :
Voir un poil Examen Emotion
Se raser blanc détaillé négative
Action Perception Action Perception

Apparition d’un image mentale de


Douleur Coupure vieillesse
perception action (action puis perception)

La perception du cheveux blanc (et la spirale qui en a suivie) m’a fait oublier mon intention
initiale, ce qui peut être qualifiée de OUIIN

A noter
- Répéter le bon geste au bon moment est une des clefs pour faciliter sa concentration
- Être sportif de haut niveau, c’est savoir repérer les situations pour que l’automatisme fasse
le reste

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 60
Théorie : L’Intention 1/1

Liens :
But : Acquérir des connaissances La concentration 58
théoriques sur l’intention Lutter contre les distractions extérieures 62
Programmer son attention 63
L’intention
Ce que c’est : L’intention est une composante de l’attention essentielle.
Caractéristiques
- Elle permet de définir l’importance des objets
- Elle permet de prioriser les objets entre eux en fonction de leur importance
- Une des sources principales d’inattention est la multitudes d’intentions simultanées
Ex : prendre de l’information sur mon adversaire et shooter en même temps
- Les intentions sont reliées à des exécutions de tâches mobilisant des structures du cerveau.
Lorsque deux intentions utilisent la même structure du cerveau, on est déconcentré

Bien programmer son intention


- L’intention doit être C3 : Claire, Concrète, Courte (à court terme)
- L’intention doit être dans le présent
- L’intention doit être unique

Distractions extérieures
On peut les qualifier de PAM : Passer A quelque chose de Mieux
Les PAM sont associées à un vécu émotionnel plaisant ou déplaisant amplifié par le cerveau,
jugées comme importantes, et gênantes si on ne s’en occupe pas.
Classées en craintes / envies
Une PAM (envie) est efficace si elle est concordante avec ce que l’on doit faire (obligation)
Les PAM orientent les cycles Perception – Action loin de notre intention originale

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 62
Méthode : Lutter Contre les PAM 1/2

Liens :
La concentration 58
But : Savoir utiliser les méthodes pour lutter contre L’intention 60
les distractions

Lutter contre les PAM


Ce que c’est : Plusieurs façons de faire simples et utilisables en même temps pour
garder sa concentration

Bien définir son intention

- Rendre son intention C3


- Découper et hiérarchiser les objectifs pour réaliser la tâche

L’étiquetage

- Rendre existantes les PAM :


En prononçant un mot clef à voix haute / en faisant une petite croix quelque part
Cela a pour avantage de proposer un temps mort pour l’enrayer, de se rendre compte, et de
pouvoir se reconcentrer dès ce signal

Dissociation du moi

- De la même façon qu’un jeu de rôle, cela permet de dissocier les deux systèmes de pilotage
du cerveau
Créer un maximoi qui hiérarchise, planifie et donne des ordres au minimoi
Créer autant de minimois que de minitâches se succédant pour accomplir la tâche finale
On prend ensuite le rôle de chaque minimoi et exécute la seule chose pour laquelle il est fait
Permet d’éviter l’anxiété (ce n’est pas mon problème, c’est un autre minimoi qui le fera)
Stimule le circuit de la récompense dans le bon sens, car les tâches sont abattues et réussies
J.Pellet
Fiche n° 62
Méthode : Lutter Contre les PAM 2/2

Précautions Nécessaires
- Lorsque l’on se lance dans l’étiquetage, il est nécessaire de tenir son entraînement, même
si cela devient rapidement déplaisant
- Lors des exercices de dissociation du moi, Les minimisions doivent être TRES courtes
- Les minimois doivent être coupés de tout pendant, et jusqu’à, la réalisation de la tâche
- Le maximoi doit réapparaître de temps en temps pour vérifier et réadapter la planification
des tâches

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les minimissions ne sont pas assez courte, des PAM apparaîtront
- Si les minimissions ne sont pas C3 ou pas assez courtes, l’anxiété pourra prendre le dessus.

A noter

- Toutes ces techniques sont transférables et intégrables aux exercices à l’entraînement ou


en match
- Toutes ces techniques nécessitent de l’entraînement pour être maîtrisées
- L’étiquetage est utilisé en méditation, la dissociation du moi en informatique et tout autre
domaine nécessitant une organisation pointue. Ces techniques ne font donc pas encourir un
risque psychologique quelconque

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 63
Théorie : Programmer son Attention 1/2

Liens :
La concentration 58
But : Acquérir des connaissances L’intention 60
Le multitâche 64
théoriques sur la programmation de
l’attention

Programmer son attention


Ce que c’est : Un bon programme attentionnel permet à chaque cycle Perception –
Action de bien percevoir la chose utile pour l’intention et de mettre la
bonne action en place.

Bien programmer son attention


Un bon programme attentionnel PIM est composé de 3 choses :
- Perception : Que fois-je percevoir en premier
- Intention : Pour quoi faire
- Mode d’action : Avec quoi je réagis
Pour chacune de ces trois dimensions, le corps va préparer un panel d’actions possibles en
lien avec les cibles attentionnelles

Perception
L’attention perceptive nécessite de « se brancher » sur la bonne prise, c’est-à-dire de porter
son attention sur un objet en particulier (le porteur de ballon), et certaines des
caractéristiques spécifiques de cet objet (l’orientation de son corps, l’endroit où il pose son
regard, l’angulation de son bras, etc..
 Permet de réduire les actions possibles auxquelles le corps tente de se préparer
J.Pellet
Fiche n° 63
Théorie : Programmer son Attention 2/2

Le mode d’action
Une fois branché, il s’agit de savoir avec quoi je réagis (quelle partie du corps). Le mode
d’action peut être compris comme l’attention motrice : porter également son attention sur les
parties de mon corps à mobiliser, en rapport avec l’objet.
 Permet de réduire encore plus les actions possibles auxquelles le corps tente de se
préparer

Intention
Une fois le couple cible et moyen déterminé, il s’agit de savoir « pour quoi faire ? ».
L’intention permet de donner du sens à ce qui est fait. Sans cela, l’habitude et le circuit de la
récompense prennent le dessus.
 L’intention permet de réduire une nouvelle fois les actions possibles et de ne garder que
le plus pertinent
Le meilleur moyen de mettre en place l’intention est de visualiser l’action terminée
correctement

A noter
Les PIM sont applicables aux micromissions
- Quand les micromissions sont délicates, par nécessité ou par plaisir
- Quand il faut se reconcentrer rapidement et régulièrement
- Quand les programmes attentionnels sont concurrants ou contradictoires

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 64
Théorie : La Flexibilité Attentionnelle / 1/2

le Multitâche Liens :
La concentration 58
Programmer son attention 63

But : Acquérir des connaissances théoriques sur le multitâche

La flexibilité attentionnelle
Ce que c’est : « La flexibilité attentionnelle est la capacité du sportif à transférer son
attention rapidement et avec efficacité d’un point à un autre. Elle se
caractérise également par la faculté de passer d’une focalisation très
étroite à une focalisation très large » Cox (2005)

Le multitâche : cohabitation
Le multitâche consiste à effectuer une ou plusieurs tâches en même temps
Il est possible dans plusieurs conditions, mais n’est jamais entièrement du multitâche à
proprement parler
- Lorsque deux tâches n’utilisent pas le même groupe de neurones
- Lorsqu’une des tâches prend très peu de ressources :
Lorsqu’elle est très bien automatisée
Lorsque la seconde tâche n’a pas le souci de la performance
En réalité, le système exécutif fait des allers-retours plus ou moins réguliers pour vérifier
que tout va bien, ou réagit à des mots / actions clefs
J.Pellet
Fiche n° 64
Théorie : La Flexibilité Attentionnelle / 2/2

le Multitâche

Le multitâche : les supers objets


Une autre solution est de percevoir les superobjets : des objets qui sont constitués de pleins
de petits objets, comme la peinture « le printemps » d’Arcimboldo, ou une formation
défensive sur le terrain
Observer un super objet permet d’avoir moins d’informations à traiter, et quelques points de
ce super objet à observer spécifiquement.
Travailler avec les superobjets nécessite de pouvoir les identifier, mais aussi de pouvoir
passer rapidement d’un super objet à un objet

A noter
Les PIM sont très pertinents pour passer d’une tâche à l’autre avec efficacité

Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 65
Méthode : Technique R.A.P.P.E.L. 1/3

Liens :
La concentration 58
But : Comprendre les différents points de la L’intention 60
Programmer son attention 63
méthode R.A.P.P.E.L.

Méthode R.A.P.P.E.L.
Ce que c’est : Différents points d’une méthode à appliquer pour percevoir les
déconcentrations arriver et rester focalisé

Préambule
- La distraction peut être comprise comme l’opposé d’une attraction vers le centre
En s’entraînant, on devient plus sensible à ces forces d’éloignement
 La première étape est donc de remarquer l’influence des distractions sur le corps
Pour rester concentrer, il faut donc repérer les signes précoces de déviation de l’attention. Si
l’on attend, notre intention initiale sera totalement capturée, et les cycles perception – actions
nous emmèneront loin.
 Cela se traduit par une mise en tension faible des muscles sollicités

- Chaque lettre de R.A.P.P.E.L. permet de développer une sensibilité pour percevoir de plus
en plus tôt l’activité de déséquilibre, et la compenser.
- La redirection de notre attention est possible à deux moments :
Juste avant quand nous n’avons pas encore oublié notre objectif principal
Lorsque l’aspiration est épuisée.
J.Pellet
Fiche n° 65
Méthode : Technique R.A.P.P.E.L. 2/3

Procédure

Regard : Le regard est le système le plus sensible aux distractions


Attention : Bien que la vision centrale soit fixée sur le bon objet, ce qu’il se passe
dans la vision périphérique peut absorber l’attention. Lorsque le regard est
capturé par un objet source d’inattention, la vision périphérique l’est
souvent juste avant.
Posture : La posture est orientée vers l’objet d’attention. Lorsque la posture va être
perturbée par un autre objet d’attention, il est possible de ressentir cette
mise en tension et de l’interrompre
Pensées : La petite voix est la verbalisation des pensées sous forme de remarques
ou de PAM. Elles sont déclenchées par une perception, donc souvent où
notre regard se pose.
 Pour pratiquer l’étiquetage, il est intéressant d’ajouter à l’étiquette l’endroit où le regard
s’est posé lors de l’apparition de la PAM
Ce mode permet de garder l’esprit clair et de calmer les zones du cerveau liées aux
distractions. Ce n’est pas une démarche punitive, mais d’observation.
Etirer : Lorsqu’une distraction se dessine, le corps s’oriente, s’étire vers cette
distraction
Lâcher prise : On ne peut pas faire grand-chose si ce n’est atténuer ou amplifier les
processus à l’œuvre. Il vaut mieux les amplifier quand ils vont dans le bon
sens et les interrompre avant qu’ils gagnent trop de puissance quand ils
ne vont pas dans le bon sens.
J.Pellet
Fiche n° 65
Méthode : Technique R.A.P.P.E.L. 3/3

Exemple
Prenons l’exemple d’un joueur de tennis :
Pendant qu’il se présente pour servir, il aperçoit dans son angle de vision périphérique sa
mère derrière le grillage (perception). Cette perception donne automatiquement un
déplacement du regard, mais aussi du coup (plus de 20°) (action) qui va lui permettre de
mieux percevoir cet objet important (perception). En la voyant il se dit qu’il est content qu’elle
soit là mais qu’il ne veut pas la décevoir (perception).
Nous sommes déjà bien loin de son objectif initial qui est de servir
Dans cet exemple, nous avons illustré les cycles perception-action, le Regard, l’Attention, la
Posture, les Pensées, l’Etirement.
Une des solutions serait de s’être entraîné à percevoir les mises en tensions musculaires, et
de garder sa posture orientée sur l’objet sur lequel « se brancher », de mettre une étiquette
sur la pensée de fierté et d’anxiété, et de profité de cette conscience de ses pensées pour
redéfinir / prioriser l’objectif immédiat qui est de servir. Il s’interrogera sur ce que sa mère
pense plus tard, car a ne l’aide en rien pour servir dans l’immédiat.

Précautions Nécessaires
- Le R.A.P.P.E.L. n’est pas magique, il nécessite une connaissance des autres fiches
théoriques, et beaucoup d’entraînement.
- La mise en application du R.A.P.P.E.L. peut nécessiter un travail de préparation mentale,
notamment si certaines choses sont trop importantes ou anxiogènes (l’opinion de la mère),
qui ne permettront pas de lâcher prise si le sens de la chose est trop ancré dans la pratique.

A noter
- La lutte contre les pensées est rarement efficace, à moins que la motivation soit très grande

Référence centrales :
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
J.Pellet

Paris : Odile Jacob.


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Fiche n° 66
Outil : Questionnaire de Régulation des 1/2

Comportements dans le Sport (QRCS) Liens :


Auto-détermination 9
Doc. vierge QRCS 67

But : Savoir lire et faire passer le Questionnaire de régulation des comportements


dans le Sport (QRCS)

QRCS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise des états des motivations sur le continuum d’autodétermination.

Procédure
- Prévoir 15 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique
(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies

A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié
- Les personnes proches du burnout ont de très hauts scores en amotivation et régulation
J.Pellet

externe, et de très bas scores sur les autres dimensions


Fiche n° 66
Outil : Questionnaire de Régulation des 2/2

Comportements dans le Sport (QRCS)

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

Interprétation
- 6 scores associés aux 6 dimensions du continuum d’autodétermination apparaissent.
- Il est normal que plusieurs dimensions aient un score élevé
- Plus les dimensions proches de l’amotivation sont élevées, plus la personne est à risque
ou démotivée

Codage
Amotivation Régulation externe
Moyenne des items : Moyenne des items :
6 ; 12 ; 18 ; 24 5 ; 11 ; 17 ; 23
Régulation introjectée Régulation identifiée
Moyenne des items : Moyenne des items :
4 ; 10 ; 16 ; 22 3 ; 9 ; 15 ; 21
Régulation intégrée Régulation intrinsèque
Moyenne des items : Moyenne des items :
2 ; 8 ; 14 ; 20 1 ; 7 ; 13 ; 19

Référence centrales
Van Hoye, A., Ramanoel, S., Heuzé, J.-P., & Sarrazin, P. (2010, Mai). French validation of the Behavioral Regulation
in Sport Questionnaire (BRSQ) by adolescents. Poster présenté à la 4ème International Conference on Self-
J.Pellet

Determination Theory, Ghent, Belgique


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Liens : Fiche n° 67
Document vierge : QRCS Outils : QRCS 66 1/1
J.Pellet
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Fiche n° 68
Théorie : La Pratique Sportive des Enfants 1/2

Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances théoriques sur la
façon dont les enfants pratiquent

La pratique sportive des enfants


Ce que c’est : Les raisons de pratiquer des enfants, les buts qu’ils entretiennent, et les
choix qu’ils font vis-à-vis de leur pratique sportive

Les raisons de pratique des enfants


Les enfants pratiquent pour différentes raisons :
S’amuser Apprendre de nouvelles techniques
Améliorer sa condition physique Vivre la passion du sport
Se faire des amis et être avec eux

 Absence TOTALE de recherche de victoire citée par les enfants !


La recherche de victoire est donc quelque chose que l’on leur apprend, dont ils n’ont que
faire au début de leur pratique

L’orientation motivationnelle des enfants 1 / 2


3 paliers principaux sont à noter (les paliers sont à un an près en fonction des individus)
2 à 6 ans
L’enfant est orienté uniquement vers la tâche
Il ne fait pas la différence entre habileté, efforts, chance, et résultat
Pour lui, compétence = efforts = capacités
J.Pellet
Fiche n° 68
Théorie : La Pratique Sportive des Enfants 2/2

L’orientation motivationnelle des enfants 2 / 2

6 / 7 ans à 11 / 12 ans
L’enfant n’est orienté quasiment que vers l’égo
Il perçoit son habileté vis-à-vis de celle des autres.
S’il pense qu’il est meilleur que les autres, alors il pense qu’il est bon
à partir de 12 ans
Son histoire personnelle et l’environnement dans lequel il a évolué sera déterminant de la
majorité de son orientation motivationnelle. Les interactions avec les personnes importantes
pour lui sont donc déterminantes pour l’âge adulte depuis le plus jeune âge

Les 3 phases de pratique de l’enfant

6 à 13 ans : Découverte
Les parents fournissent des opportunités de pratiquer un ou plusieurs sports
L’objectif conscientisé est que les enfants prennent du plaisir
Les parents fournissent un soutien logistique, émotionnel, et informatif
13 à 15 ans : Spécialisation
L’enfant délaisse un des deux sports pour un seul
Les parents fournissent un soutien logistique émotionnel et financier
15 et plus : Investissement (si accession haut niveau)
L’enfant s’investi fortement dans sa pratique sportive
Les parents fournissent un soutien émotionnel et en encouragements
Le soutient informationnel se situe majoritairement dans le choix de carrière
Référence centrales
Lee, M. J., Whitehead, J., & Balchin, N. (2000). The measurement of values in youth sport: Development of the Youth
Sport Values Questionnaire. Journal of sport and Exercise Psychology, 22(4), 307-326. doi:10.1123/jsep.22.4.307
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet

répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 69
Théorie : Climat Motivationnel par les 1/2

Parents Liens :
Climat motivationnel 10
PISQ 70
But : L'investissement des parents 72
Les comportements désirés chez les parents 74
Acquérir des connaissances Objectifs des parents 76
théoriques sur le Climat Les compétences nécessaires des parents 77
Motivationnel mis en place par les Les stresseurs chez les parents 78
Les stratégies de coping des parents 79
parents
Guide pour les parents 80

Climat motivationnel
Ce que c’est : Comment les parents aménagent l’environnement et les interactions,
cultivant les différentes orientations motivationnelles des enfants. Cet
environnement est dépendant des environnements sociaux et
physiques, c’est-à-dire les interactions, les règles, et la logistique.

Vers la maîtrise

Caractéristiques
- Les parents font des renforcements (feedback) positifs quand les athlètes :

Travaillent dur Progressent Coopèrent et s’entraident


Perçoivent que les
Pensent que chacun, même Perçoivent que la victoire
parents font fronts
le moins bon, est essentiel appartient au sportif
commun avec l’entraîneur
Perçoivent que les erreurs
Perçoivent que les
sont normales et non Perçoivent que la fierté et
évaluations sont
sanctionnées (Les l’amour des parents ne sont
confidentielles, et
manifestations de frustration jamais dépendants des
prennent en compte les
(verbales ou non verbales) performances du sportif
progrès et les efforts
sont des sanctions)
J.Pellet
Fiche n° 69
Théorie : Climat Motivationnel par les 2/2

Parents
Vers la compétition
Caractéristiques
- Les athlètes pensent que :

Les compétences Les parents décident L’évaluation est public et


psychosociales ne sont pas tout pour le sportif, au vis à vis des autres (être
prises en compte, ni le plaisir lieu de conseiller meilleur que l’autre)
Les groupes de niveau sont La victoire/défaite La valorisation du parent
perçus comme imperméables, influencera ses relations passe par la victoire de son
et il faut être dans le meilleur (immédiate et à long enfant, et non ses progrès
ou rien terme) avec ses parents ni son plaisir
Le parent attend des retour Tout est standardisé et Tous les joueurs sont jugés
sur investissement non individualisé sur les mêmes critères
Les erreurs et fautes sont sanctionnées
(notamment par des manifestations verbales et non verbales)

A noter
- Alors qu’il n’y a pas de bien ou de mal, contrairement au cas des entraîneurs, un climat
orienté vers l’égo est dangereux. L’enfant peut facilement percevoir que l’amour
inconditionnel des parents est remis en cause.
- Un climat porté uniquement et/ou fortement sur la compétition est très dangereux
- Hormis le rapport très périlleux et néfaste entre l’enfant et un climat motivationnel orienté
vers l’égo mis en place par les parents, les conséquences des deux climats sont les mêmes
que celles décrites dans la fiche climat motivationnel n°3
Référence centrales Cette fiche est issue d’une réflexion basée sur les références suivantes :
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet

répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 70
Outil : Questionnaire d’Investissement 1/2

des Parents dans le Sport Liens :


Climat motivationnel par les parents 69
Doc. vierge PISQ 71
(PISQ)
But : Savoir lire et faire passer le Questionnaire d’Investissement des Parents dans le
Sport (PISQ)

PISQ
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée précise
du climat motivationnel mis en place par les parents, perçu par l’enfant.

Procédure

- Prévoir 15 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique


(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Interprétation
- 4 scores associés aux 4 dimensions du climat motivationnel mis en place par les parents
apparaissent.
- Il est normal que plusieurs dimensions aient un score élevé
- Des dimensions opposées peuvent avoir des scores élevés aussi

Codage
Comportements directifs Investissement actif
Moyenne des items : Moyenne des items :
1 ; 6 ; 7 ; 15 ; 16 2 ; 9 ; 14
Encouragement et compréhension Pression
Moyenne des items : Moyenne des items :
J.Pellet

3 ; 4 ; 5 ; 12 8 ; 10 ; 11 ; 13
Fiche n° 70
Outil : Questionnaire d’Investissement des 2/2

Parents dans le Sport (PISQ)

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié

Référence centrales
Bois, J. E., Lalanne, J., & Delforge, C. (2009). The influence of parenting practices and parental presence on children’s
and adolescents’ pre-competitive anxiety. Journal of Sports Sciences, 27(10), 995‑1005.
J.Pellet

doi:10.1080/02640410903062001
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Liens : Fiche n° 71
Document vierge : PISQ Outils : PISQ 70 1/1
J.Pellet
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Fiche n° 72
Théorie : L’Investissement des Parents 1/2

Liens :
But : Acquérir des connaissances
Climat motivationnel par les parents 69

théoriques sur les différents types


d’investissements des parents

L’investissement des parents


Ce que c’est : La façon dont les parents investissent des ressources et du temps dans
la pratique sportive de leur.s enfant.s. Cet investissement s’évalue sur
un continuum allant de sous investi à surinvesti.

Sous-investi

Caractéristiques
- Soutien émotionnel et financier limité - Peu d’intérêt pour le sport de leur enfant
- Pas de participation aux trajets - Peu d’intérêt aux discussions avec l’entraîneur
- Absence des enfants pendant certaines compétitions

Modéré

Caractéristiques
- Soutien des enfants - Décisions prises par le sportif
- Intérêt pour le retour des entraîneurs - Laisse l’entraîneur s’occuper du
quant aux habiletés de leur enfant développement des habiletés mentales
- Volontaires pour participer à l’organisation

Sur-investi

Caractéristiques
- Présence excessive aux entraînements - Critique des enfants et des entraîneurs
- Désaccords avec les arbitres - Tentatives de coaching de ses enfants
- Impossibilité de séparer leurs propres désirs de ceux de l’enfant
J.Pellet
Fiche n° 72
Théorie : L’Investissement des Parents 2/2

L’accompagnement offert par les parents

Tangible Emotionnel Informationnel


Temps Réconfort Conseil sur l’avenir du
Argent sportif (haut niveau)
Trajet

La pression parentale
Ce que c’est : Les comportements des parents perçus par leur enfant comme indiquant
des attentes élevées, peu probables ou très certainement irréalisables
Lorsque les parents sont trop présents, leur investissement peut être perçu comme une
pression.
 Associée négativement à la confiance en leurs compétences au sein de leur sport, aux
trois

A noter
- La qualité de l’investissement est plus appropriée que la quantité, et les enfants perçoivent
cette différence
- Plus le téléphone portable est présent, plus l’investissement des parents se rapproche du
sur-investissement (se déplace vers la droite). Il s’agit donc de savoir s’il vaut mieux le
rendre facile d’accès ou s’il vaut mieux le supprimer en fonction de la situation.

Référence centrales
Hellstedt, J. C. (1987). The coach / parent / athlete relationship. The Sport Psychologist, 1(2), 151‑160.
doi:.10.1123/tsp.1.2.151
Durand-Bush, N., Salmela, J. H., & Thompson, K. A. (2004). Le rôle joué par les parents dans le développement et le
maintien de la performance athlétique experte. Staps, 64(2), 15‑38. doi:10.3917/sta.064.0015
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
J.Pellet

 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes


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Fiche n° 74
Théorie : Les Comportements Désirés 1/2

chez les Parents Liens :


Climat motivationnel par les parents 69

But : Acquérir des connaissances théoriques sur les différents comportements


désirés des parents selon plusieurs articles scientifiques

Les comportements désirés chez les parents


Ce que c’est : Ce sont les comportements que les autres acteurs du sport aimeraient
que les parents aient pendant, et en dehors, de la pratique de leurs
enfants

Par les entraîneurs

Comportement positifs désirés


- L’amour inconditionnel - Les encouragements
- Le soutien logistique, financier, émotionnel - La communication avec l’enfant

Comportement négatifs non-désirés


- Les attentes irréalistes - Les critiques sur l’enfant
- La surestimation de la victoire - L’empiétement sur les rôles de l’entraîneur
- Les comportements contrôlant - Le manque de communication avec l’enfant
- Le manque de compréhension de l’activité pratiquée
J.Pellet
Fiche n° 74
Théorie : Les Comportements Désirés 2/2

chez les Parents

Par les enfants

Selon les enfants tennisman


- Ne pas donner de conseils techniques ou - Respecter les valeurs du tennis
tactiques (ou du sport)
- Fournir des commentaires centrés sur
- Comportement non verbaux et de soutien
l’effort et l’attitude du sportif, plutôt que sur
tout le long du match
la performance ou le résultat
- Donner des conseils pratiques pour aider le sportif à se préparer pour la compétition ou
la récupération (nutrition)

Selon les enfants sportifs


- Compréhension de la situation - Créent un climat orienté vers la maîtrise
- Montrent un intérêt pour l’activité - Permettent de penser à autre chose quand on est
à la maison
Soient capable d’adapter leur investissement en
- Soutien pratique et logistique
fonction de l’interlocuteur
pour se consacrer à l’activité
(coach, président, supporter, staff, etc.)

Référence centrales
Knight, C. J., Little, G. C. D., Harwood, C. G., & Goodger, K. (2016). Parental involvement in elite junior slalom canoeing.
Journal of Applied Sport Psychology, 28(2), 234‑256. doi:10.1080/10413200.2015.1111273
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
J.Pellet
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Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 1/4

Liens :
Identité 21

But : Pouvoir déterminer, et mettre en place un processus de travail entre des


leaders émergeants et le groupe

Fédérer les parents : Protocole


Ce que c’est : Un protocole basé sur les théories de l’identité afin de joindre les parents
au projet pédagogique

Procédure (1/2)

1 Donner du sens au niveau intermédiaire


Travailler avec les questions suivantes :
 C’est quoi être [parent de sportif de …] ?
 C’est quoi ne pas être [parent de sportif de …] ?
Permet de laisser définir le stéréotype
Permet de dessiner les limites

2 Faire émerger le biais d’assimilation et le biais de contraste


Travailler avec les questions suivantes :
 Qu’est-ce qui nous définit ?
 Qu’est-ce qui ne nous définit pas ?
Permet de dire ce que l’on a de spécial (par rapport aux autres)
Permet de sceller le rapport intergroupe et ses conséquences
Permet de créer des symboles
J.Pellet
Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 2/4

Procédure (2/2)

3 Tous aller dans la même direction, chacun avec ses forces


Travailler avec les questions suivantes :
 Qu’est-ce qu’on peut apporter pour aider au projet commun ? (et pourquoi) ?
 Qu’est-ce qu’on ne peut pas apporter pour aider au projet commun ? (et pourquoi) ?
Permet de définir les limites de l’intervention
Permet de définir le rôle de l’autre et ses compétences
Permet de créer de l’importance à mon travail / rôle que tout le monde reconnait

4 Fixer le cadre
Travailler avec les questions suivantes :
Quelles sont nos règles de vie ?
 Qu’est-ce que l’on n’accepte pas (pourquoi) ?
 Que se passe-t-il si ce n’est pas respecté ?
Laisser un temps de test, avec une deadline pour la validation
Une fois le groupe allant dans le même sens, comment interagissons-nous ?
Permet de ne pas laisser de flou artistique
Permet de se délester de la sanction qui est infantilisante
J.Pellet
Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 3/4

Procédure (2/2)

5 Définir la feuille de route


 Comment est-ce que l’on va faire ce que l’on doit faire ?
La séance de travail sur le futur démarre enfin
Des objectifs doivent être définis, avec justification de pourquoi ces objectifs ont été
définis
Des conséquences du non-respect de ces objectifs doivent être explicitées

6 Production écrite
Il faut une trace écrite qui serve de preuve objective sur ce qu’il s’est passé
Faites figurer les symboles créés (les leurs, selon eux ! Pas ceux des autres ou selon vous)
faites les signer
Cela détruit l’anonymat (facteur de comportements antisociaux) offert par le niveau
intermédiaire (groupal)

7 Réévaluation - Réajustement - Rappels


Planification de la réévaluation
Faire appel aux symboles du groupe permet de faire remonter cette identité groupale
travaillée
A CONDITION ! : qu’elle soit valorisante
J.Pellet
Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 4/4

Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les parents, car c’est le groupe qui
dirige et fait émerger
- Cette construction est à faire tout en gardant à l’esprit que d’autres groupes (ex. les
entraîneurs), construisent eux aussi dans le même sens, au sein d’un plus grand groupe
commun (supra-ordonné)
- Le groupe est le principal acteur, il est nécessaire que le staff participe, mais il ne peut pas
avoir le contrôle, il faut lâcher prise sur ce qui ne le concerne pas
- Lâcher prise sur le groupe n’est pas une perte de pouvoir ni de statut pour l’entraîneur
- Accepter que les parents peuvent apporter des choses que le staff n’a pas. Le but est que
chacun puisse apporter ce que l’autre ne peut pas apporter

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Perte d’implication, faible optimisation du fonctionnement en groupe, conflits intergroupes
- Un manque de lâcher prise empêche le groupe de construire efficacement

A noter

Ce protocole novateur et dont l’efficacité a été éprouvé est basé sur les théories de l’identité,
et a donc une approche basée sur la dynamique de groupe, plutôt qu’une approche inscrite
dans le niveau individuel (subordonné)

Référence centrales
Le contenu de cette fiche est inspiré des expériences professionnelles sur la planification, des travaux de K. Fransen
(fiche 31) ancré dans les processus identitaires (fiche 21).
J.Pellet
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Fiche n° 76
Théorie : Les Objectifs Déclarés des Parents 1/2

Liens :
But : Acquérir des connaissances sur les Climat motivationnel par les parents 69
objectifs des parents

Les objectifs déclarés des parents


Ce que c’est : Les objectifs déclarés des parents sont les objectifs qu’ils disent avoir.
Plusieurs types de données sont présents sur cette feuille

Etude 1
L’étude de Knight & Holt (2013) révèle que les parents ont les objectifs suivants :
- Être formé sur les tournois - Être formés sur le support psychologique
- Comprendre le processus de progression
- Comment encourager de façon efficace
du joueur
- Comprendre l’évaluation et la sélection des entraîneurs

Etude 2
Une courte étude menée par Profession Sport Landes sur les besoins des parents déclarés :
(les chiffres représentent la fréquence de citation, propre à chaque étude)
-Compétence technico tactiques de l’entraîneur
- Compétence technique de  Qu’il sache ce qu’il fait
l’entraîneur (18) - Compétence psycho-sociales de l’entraîneur
 Qu’il soit à l’écoute et bienveillant
- Plaisir de pratiquer (17) - Que l’enfant prenne du plaisir & s’épanouisse
- Que l’enfant soit intégré au groupe
- Lien social (14) - Que l’enfant ait de bonnes relations avec les
autres enfant et l’entraîneur
- Activité physique (8) - Que l’enfant fasse du sport et se dépense
J.Pellet
Fiche n° 76
Théorie : Les Objectifs Déclarés des Parents 2/2

Etude 3
Une courte étude menée par Profession Sport Landes sur les besoins des parents qualifiés
« d’indirects ». Ils ne parlent pas d’eux-mêmes mais des autres parents, pour éviter un biais
de désirabilité sociale, qui les obligé à dire ce que l’enquêteur veut entendre
(les chiffres représentent la fréquence de citation, propre à chaque étude)
- Que l’enfant gagne et que les parents soient fier
- Réussite sportive (8) de lui

- Que l’entraîneur soit respectueux et bienveillant


- Sécurité (7)
avec l’enfant
- Emploi du temps compliqué
- Problème de ressources (7)
- Occuper l’enfant pour avoir du temps
- Plaisir de pratiquer (7) - Que l’enfant prenne du plaisir & s’épanouisse

Conclusions
- Majoritairement, les parents demandent à comprendre ce que l’entraîneur fait, et comment
il le fait.
- Ils ont besoin de s’assurer que le cadre est suffisamment sérieux (technique, psychologique
et physique) pour laisser leurs enfants
- Ils veulent que leurs enfants s’amusent
- Ils ont tout de même une problématique de projection

Références centrales
Knight, C. J., & Holt, N. L. (2013). Strategies used and assistance required to facilitate children’s involvement in
tennis: Parents’ perspectives. Sport Psychologist, 27(3), 281‑291. doi:10.1123/tsp.27.3.281
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
J.Pellet

 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes


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Fiche n° 77
Théorie : Compétences Nécessaires pour 1/1

les Parents Liens :


Climat motivationnel par les parents 69

But : Acquérir des connaissances sur les Compétences nécessaires des parents pour
l’accompagnement de la pratique sportive de son enfant

Compétences nécessaires pour les parents


Ce que c’est : Un set de 6 type de compétences qui ont été évaluées comme
nécessaires pour que les parents puissent accompagner sainement la
pratique sportive de leur enfant

Set de compétences
Relationnelles
- Être capable de développer et maintenir des relations saines avec les autrui significatifs
- Être capable de comprendre et d’appliquer un style parental approprié : autonomie - écoute
- compréhension - accent sur apprentissage et plaisir
Gestion du stress
- Être capable de gérer les facteurs de stress émotionnel en compétition
- Être capable de gérer les facteurs de stress organisationnel et développementaux associés
à la participation sportive
Management
- Être capable de sélectionner des opportunités sportives appropriées (e.g. offrir la possibilité
de pratiquer différentes activités sportives durant les années d’initiation) et fournir les types
de soutien nécessaires
- Être capable d’adapter leur investissement aux différentes phases de développement de
leur enfant (mettre l’accent sur l’attitude lors de la phase d’initiation gérer l’organisation lors
de la phase de spécialisation)
Référence centrales
Harwood, C. G., & Knight, C. J. (2015). Parenting in youth sport: A position paper on parenting expertise. Psychology
of Sport and Exercise, 16, 24‑35. doi:10.1016/j.psychsport.2014.03.001
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet

répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 78
Théorie : Les Stresseurs chez les Parents 1/2

Liens :
Climat motivationnel par les parents 69
Les stratégies de coping des parents 79

But : Acquérir des connaissances sur les types de stresseurs que les parents vivent
pendant la pratique sportive de leur enfant

Compétences nécessaires pour les parents


Ce que c’est : Les 3 type de stresseurs touchant particulièrement les parents pendant
la pratique sportive de leurs enfants qui ont été évalués par la littérature

Stresseurs
Organisationnels
- L’aspect financier - Blessures des athlètes
- La qualité des entraînements - Le temps et les contraintes d’emploi du temps
- L’organisation (manque d’information, structuration du club ou de la structure)

Compétitifs
- Comportements des autres acteurs du sport - Préparation des compétitions
- Après match (manque de compétences pour gérer l’enfant)

Développementaux
- Avenir de l’enfant - Impact sur les activités sociales
- Education (équilibre entre sport et éducation)
J.Pellet
Fiche n° 78
Théorie : Les Stresseurs chez les Parents 2/2

Les stratégies de copings mises en place par les parents


Les stratégies de coping sont les stratégies pour faire face aux stresseurs que l’on rencontre
Les stratégies efficaces mises en place par les parents sont :
- Se partager les tâches avec son conjoint
- Interagir avec les autres parents
- Sélectionner un entraîneur approprié
- Rechercher des infos sur le sport et comment faire pour être un parent

Référence centrales
Harwood, C. G., Drew, A., & Knight, C. J. (2010). Parental stressors in professional youth football academies: A
qualitative investigation of specialising stage parents. Qualitative Research in Sport and Exercise, 2(1), 39‑55.
doi:10.1080/19398440903510152
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet

répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
 p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 80
Outil : Guide d’Accompagnement 1/1

des Parents Liens :


Climat motivationnel par les parents 69
Guide parents pratique 85

But : Pouvoir présenter et naviguer avec les guides d’accompagnement des parents

Guide d’accompagnement des parents


Ce que c’est : Deux guides conçus par N. Lienhart & V. Nicaise (laboratoire L-VIS,
Université Lyon Lumière) basés sur les théories de la motivation à
destination des parents de sportifs. Ces guides ont pour but de les aider
à accompagner leur enfant dans sa pratique et de les aider à améliorer
leurs compétences psychosociales.

Description des guides

- les guides possèdent 4 temps forts répartis en 4 chapitres principaux


(Participation sportive ; Comportements des parents ; Communication parent-enfant ;
Communication avec l’encadrement)
- Chaque partie comprend une explication, des recommandations, ainsi que des points clefs
- Chaque point de ce guide est lié à des travaux scientifiques qu’il est possible de retrouver
dans la bibliographie

Procédure
- Il est conseillé de travailler chaque partie du guide par séance, et d’espacer les séances
pour que les parents aient le temps de reconstruire et interroger
- Toute sorte d’exercices et de méthode de travail est envisageable avec cet outil

Référence centrales
Lienhart, N. & Nicaise, V. (2018). Guide parents: Accompagner son enfant dans son double projet sportif et scolaire. In
N. Lienhart (Ed). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet

répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
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Fiche n° 82
Théorie : La Posture d’Entraîneur 1/3

Liens :
Identité 21
Climat motivationnel 10

But : Connaître quelques points intéressant à travailler pour proposer une posture
d’entraîneur orienté vers le lâcher prise et facilitant les interactions

La posture d’entraîneur
Ce que c’est : La posture d’entraîneur concerne les comportements que l’entraîneur a,
basés sur des lignes directrices en lien avec des valeurs, des principes
de fonctionnement, et des objectifs clairement définis, tous justifiés et
cohérents entre eux et avec l’objectif principal de l’activité d’entraîneur.
Cette fiche ne couvre pas l’ensemble de la posture d’entraîneur, mais
quelques points facilitants pour le processus d’entraîner, et qui n’enlève
en rien à l’entraîneur de se valeur, sa place, et son rôle.

Déléguer dans l’organisation


- Cela permet d’investir les personnes autour, de les impliquer
- Cela permet également de créer des moments informels pour les aborder
Organiser ou veiller à l’organisation du goûter
Aider à l’organisation des voyages
Leur demander de faire le rôle de relanceur de balle dans un exercice à l’entraînement
en leur donnant une consigne très précise, et pas de commentaires
J.Pellet
Fiche n° 82
Théorie : La Posture d’Entraîneur 2/3

Donner des informations (connaissance)

- Les entraîneurs se sentent dépouillés de leur compétence lorsque ce ne sont plus eux qui
possèdent la connaissance. (cf, prendre le rôle de l’autre, parents qui savent mieux, etc.)
- Les parents sont demandeurs de comprendre ce que l’entraîneur fait
- Les gens se créent des idées et des représentations lorsqu’ils ne comprennent pas. Ils se
sentent même rejetés.
- Ne pas informer (donc être contrôlant) crée une opposition qui peut faire basculer dans un
groupe opposé
Cela concerne
La technique et la progression technique : Qu’est-ce que l’on travaille et quels sont les
attendus pour progresser ?
 Comment les parents peuvent-ils vous aider à progresser ?
 Les attendus en match
Pourquoi chaque chose est faite : Pourquoi est-ce que l’on travail cela ?
Les choix de temps de jeu : Pourquoi vous êtes amenés à faire des changements, et quels
sont vos indicateurs pour les déclencher ?
 Incite aussi à être clair avec tout le monde
Les objectifs de la saison à court, moyen et long termes : Vers où veut-on aller, et comment ?
 Permet de demander de l’aide et centrer l’attention
Les objectifs individuels et les objectifs collectifs : Qu’est-ce que l’enfant (mais aussi l’équipe)
doit poursuivre pour progresser ?
Les contraintes qui s’appliquent à vous : Pourquoi vous ne pouvez pas tout gérer, et qu’est-
ce que vous choisissez de gérer en priorité
J.Pellet
Fiche n° 82
Théorie : La Posture d’Entraîneur 3/3

Impliquer dans les retours sur l’attitude et les efforts


- Demander l’avis des parents, qu’ils se sentent concernés/écoutés
- Leur expliquer ce qui est pertinent ou non, et pourquoi
- Leur donner une grille d’évaluation pour parler le même langage

Déterminer ses objectifs


- Avoir conscience de son objectifs principal pour pouvoir le poursuivre
- Déterminer et classer par ordre d’importance les 3 à 5 objectifs que l’on poursuit

Savoir ce qui nous valorise


- Identifier de quelle façon nous estimons notre valeur afin d’être vigilant :
- Les réponses peuvent-être multiples. Les principales sources de valorisations sont :
L’approbation des autres La victoire L’utilité L’atteinte de ses objectifs

A noter

- L’entraîneur a souvent du mal à lâcher prise car il a l’impression de perdre sa place, sa


valeur ou son rôle.
- Si les décisions que l’entraîneur prend sont expliquées, beaucoup d’interactions se passent
mieux
- Il est difficile de reprocher à quelqu’un (se mettre en opposition) de faire une mauvaise
estimation de quelque chose qu’il ne peut pas juger

Référence centrales
Cette fiche est issue des réflexions basées sur les processus identitaires, de communication et de connaissance de soi.
Certains points sont issus de l’expérience professionnelle des auteurs. Pour les autres, voir fiches 21 et 10.
J.Pellet
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Fiche n° 83
Annexe : Fiche Feedback en 10 points 1/2

Liens :
Climat motivationnel mis en place par les parents 69
Rétention d’information 48
Climat motivationnel 3
J.Pellet
Fiche n° 83
Annexe : Fiche Feedback en 10 points 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 85
Annexe : Guide parents haut niveau pages : 17

Lienhart, N. & Nicaise, V. (2018) Guide Liens :


parents : Accompagner son enfant dans son Climat motivationnel mis en place par les parents 69
double projet sportif et scolaire.
J.Pellet
sa
Fiche n° 86
Théorie : La Théorie de la Pensée et des 1/1

Actions Morales Liens :


Désengagement moral 87
But : Comprendre la façon dont les individus Auto-efficacité 88
Les comportements antisociaux 89
s’engagent ou non dans des comportements
antisociaux

La théorie de la pensée et des actions morales


Ce que c’est : Cette théorie est la plus utilisée aujourd’hui pour comprendre comment
les comportements antisociaux émergent. Trois forces principales sont à
l’œuvre : Une force nous poussant à agir de façon humaine, une force
nous empêchant d’agir de façon inhumaine, et la confiance en soi (auto-
efficacité) renforçant ces deux forces.

Fonctionnement d’un individu face à un dilemme moral


Face à un dilemme moral, les individus vont peser les conséquences que cela a pour eux et
se projeter, puis agir. Ils vont considérer :
- Les sanctions sociales : exclusion, censure, …
- Les sanctions personnelles : dégoût pour soi, éloignement de ses standards et valeurs, …
- Les récompenses sociales : acceptation, valorisation, …
- Les récompenses personnelles : satisfaction, respect pour soi, …

Facteurs altérant ou renforçant le contrôle personnel


Facteurs renforçant Facteur affaiblissant
- Empathie - Anonymat
- Humanisation - Sanctions faibles ou évitables
(percevoir l’autre comme un humain) - Etats émotionnels
- Désengagement moral

Référence centrales
Bandura, A. (1991). Social cognitive theory of self-regulation. Organizational Behavior and Human Decision
Processes, 50(2), 248–287. doi:10.1016/0749-5978(91)90022-l
Retour
Fiche n° 87
Théorie : Le Désengagement Moral 1/3

Liens :
But : Connaître les 8 excuses que l’on Théorie de la pensée et des actions morales 86
Les comportements antisociaux 89
utilise pour s’engager dans des ECDMS 90
comportements antisociaux

Le désengagement moral
Ce que c’est : Huit types d’excuses que l’on utilise pour affaiblir le contrôle personnel
que l’on a contre les comportements antisociaux.

Huit processus 1/3


Justifications morales
Il s’agit d’utiliser une noble excuse pour pouvoir agir de façon antisociale
Ex : Mentir pour « ne pas faire de mal »
Ex sport : Rabaisser un joueur pour qu’il progresse
Comparaison avantageuse
Créer le plus gros contraste possible pour nous faire paraitre petit
Ex : Prendre sa voiture, car la pollution dégagée est tellement plus petite que les
centaines d’avions qui volent constamment
Ex sport : Ne pas annoncer sa faute, car ce n’est rien comparé aux tricheries que les
adversaires font tout le temps
Utilisation d’euphémismes
Utiliser des mots aseptisés ou « gentils » pour qualifier les comportements antisociaux
Ex : Les bombardement sont des révisions de la cible et les assassinats des frappes
chirurgicales
Ex sport : Je l’ai juste « un peu chahuté » pour parler d’un plaquage non réglementaire au
rugby ou d’une provocation injurieuse
J.Pellet
Fiche n° 87
Théorie : Le Désengagement Moral 2/3

Huit processus 2/3


Déplacement de la responsabilité
Se faire passer pour celui qui fait, pas celui qui est à l’origine et qui prend les décisions
Ex : Dire que ce n’est pas à nous de décider mais à son supérieur. Lorsque des
actions létales sont engagées par des soldats, c’est « l’équipe » qui tue, et non un seul soldat
Ex sport : « J’exécute juste les consignes (violentes) du coach, ce n’est pas moi qui
décide de la stratégie »
Diffusion de la responsabilité
Faire porter la responsabilité à tous les membres du groupe, divisant par ce même nombre
la responsabilité que l’on s’attribue
Ex : « Il n’y a pas que moi ! »
Ex sport : C’est une décision de groupe de tous s’y mettre pour sortir tel joueur adverse
Ignorer les conséquences
Pas de conséquences (ou de très faibles) = pas de problèmes à la base
Ex : « Certes les freins n’ont pas été vérifiés, mais personne s’en est rendu compte,
donc pas de soucis à se faire, on s’en occupe maintenant »
Ex sport : « Il ne boîte même pas, je ne vais quand même pas me prendre un rouge pour
un tacle non voulu ?! »
Attribution du blâme
Trouver un fautif pour justifier la réponse antisociale
Ex : s’énerver contre un objet qui serait « responsable » de quelque chose
Ex sport : Ne pas serrer la main de l’arbitre car il a mal arbitré
J.Pellet
Fiche n° 87
Théorie : Le Désengagement Moral 3/3

Huit processus 3/3


Attribution du blâme
Trouver un fautif pour justifier la réponse antisociale
Ex : s’énerver contre un objet qui serait « responsable » de quelque chose
Ex sport : Ne pas serrer la main de l’arbitre car il a mal arbitré
Déshumanisation
Eloigner (notamment par le langage) l’autre le plus possible de sa condition d’humain. Cela
diminue les chances de réponses empathiques.
Ex : « C’est un porc ! ». Dans l’Allemagne nazie, les juifs étaient des vermines
Ex sport : Qualifier les adversaires de « sauvages » ou de « dégénérés »

Facteurs altérant ou renforçant le contrôle personnel


Lorsque l’un des 8 processus est présent, nous cherchons à nous convaincre que l’action
que l’on a faite, ou que l’on s’apprête à faire, n’est pas antisociale.
- Tous les individus sont constamment concernés. Le but n’est pas de se juger mais d’en
avoir conscience pour agir
- Sans ces mécanismes, notre conscience n’aurait pas de repos.

Référence centrales
Bandura, A. (1991). Social cognitive theory of self-regulation. Organizational Behavior and Human Decision
Processes, 50(2), 248–287. doi:10.1016/0749-5978(91)90022-l
J.Pellet
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Fiche n° 88
Théorie : L’Auto-Efficacité 1/2

Liens :
But : Comprendre ce qu’est l’auto- Théorie de la pensée et des actions morales 86
Les comportements antisociaux 89
efficacité, ses dimensions, et ses Construire un questionnaire d’Auto-Efficacité 92
conséquences RSRESS 93

L’auto-efficacité
Ce que c’est : « La croyance qu’un individu a à propos de sa capacité à produire un
niveau de performance qui a un impact sur les évènements qui affectent
sa vie » Bandura (1994).
Autrement dit, c’est la croyance que l’on à propos de notre capacité à
réussir, ou à influencer notre (avoir du contrôle sur) environnement
direct. L’auto-efficacité est situationnelle (spécifique à une tâche), et peut
être comprise comme la confiance en soi spécifique.

Conséquence de l’auto-efficacité
Direction
Les personnes ayant une auto-efficacité forte ont tendance à se fixer des buts plus exigeant,
mais qui semblent atteignables
Persistance
Les personnes ayant une auto-efficacité forte ont tendance à rester plus impliquées et
motivées face aux échec et dans la poursuite de leurs objectifs. Les stratégies développées
sont elles aussi plus variées et adaptatives
Résistance
L’auto-efficacité permet aussi d’être plus résistants aux pressions extérieures, notamment
dans le cas de choix de comportement moraux à adopter.
J.Pellet
Fiche n° 88
Théorie : L’Auto-Efficacité 2/2

Source de l’auto-efficacité
4 variables influencent l’auto-efficacité
Succès
Le nombre de succès (action réussie) dont l’individu croit ou sait qu’il est responsable permet
de bâtir une auto-efficacité forte.
Expérience vicariante
Les expériences vicariantes sont le fait d’observer d’autres individus effectuer et réussir une
action donnée.
Persuasion verbale
Elles peuvent prendre la forme d’encouragement de la part d‘autrui significatifs (personnes
importantes) comme les entraîneurs, les parents, etc. ou de dialogue interne de l’athlète
envers lui-même. Plus les commentaires sont positifs et centrés sur la tâche, plus ils sont
efficaces. Plus ils sont négatifs, plus ils annulent l’effet des positifs.
Etat d’éveil physiologique et émotionnel
Le niveau d’éveil (de stress) est déterminant. Il faut qu’il soit optimal, soit à un niveau
spécifique à l’individu. S’il est trop élevé, ou trop bas, alors les informations transmises, mais
aussi reçues ne seront pas optimales (voir l’IZOF, fiche n° 51)

Note
- L’auto-efficacité est un concept intéressant à développer car elle influence de façon
significative tout ce qui est entrepris par l’athlète

Référence centrales
Bandura, A. (2013). The role of self-efficacy in goal-based motivation. In E. A. Locke & G. P. Latham (Eds.),
Development in goal setting and task performance: 147-157. New York: Taylor & Francis
J.Pellet
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Fiche n° 89
Théorie : Les Comportements Antisociaux 1/3

Liens :
But : Connaître les différentes Théorie de la pensée et des actions morales 86
Désengagement moral 87
dimensions que recouvrent les Auto-efficacité 88
comportements antisociaux

Les Comportements Antisociaux


Ce que c’est : Ils sont définis en sport comme « un comportement dans le but de
blesser ou désavantager une autre personne » Sage, Kavussanu, & Duda
(2006). Ils concernent aussi d’autres dimensions comme la relation entre
les différents acteurs.

Huit dimensions 1/3


Être violent
Il s’agit de violence impliquant le physique, ou non
Violence n’impliquant pas le physique
Violence verbale et comportementale n’impliquant pas de dommages physiques
Ex : Insultes, rabaisser quelqu’un, exprimer sa déception sans paroles
Violence impliquant le physique
Violence impliquant des contacts ou dommages physiques
Ex : Agressions, bagarres, violences sexuelles, ignorer la douleur de ses sportifs
Manquement aux normes et valeurs de la société
Lorsque l’on ne respecte pas les règles, normes, valeurs en général ou lors de groupes plus
restreints auxquels on appartient
Manquer de respect
Large panel de comportements enfreignant les normes
Ex : Se moquer de quelqu’un, ne pas suivre les consignes du coach, cracher sur quelqu’un
J.Pellet
Fiche n° 89
Théorie : Les Comportements Antisociaux 2/3
Huit dimensions 2/3
Créer des inégalités
Discriminer sur des critères non-justifiables
Inégalités
Ex : Favoriser ou isoler un sportif (ou un groupe), discrimination sur la couleur de
peau, l’orientation sexuelle, etc.
L’entraîneur étant partial
Choix arbitraires non justifiés par l’entraîneur
Ex : Ne pas laisser de temps de jeu, faire jouer toujours le même sportif à tel poste
L’arbitre étant partial
Choix arbitraires non justifiés par l’arbitre
Ex : Ne pas siffler ou inventer des fautes
Avoir des états affectifs dysfonctionnels
Expression affective inappropriée, quelle que soit l’intensité de cette expression (exprimer
est différent de ressentir)
Ex : Expression de colère, anxiété communicative, non contrôle affectif
Manipuler
Différentes sortes de pressions qu’une personne peut utiliser pour garder le contrôle sur
d’autres
Ex : Diviser les groupes, mentir, ne pas délivrer d’informations, passer de la pommade, etc.
Aller au-delà de ce que l’on est censé faire
Ne pas rester à sa place ou ne pas faire ce qui est attendu de son rôle
Prendre le rôle d’un autre
Faire des choses qui ne sont pas de notre ressort (rôle social), et qui sont du ressort d’un
autre
Ex : Les supporters qui coachent depuis les gradins, les entraîneurs qui vérifient les
J.Pellet

devoirs, etc.
Fiche n° 89
Théorie : Les Comportements Antisociaux 3/3

Huit dimensions 3/3


Tricher
Contourner les règles
Ex : Ne pas respecter les règles, se doper, etc.
Avoir une communication déséquilibrée entre les athlètes et le coache
Avoir une communication pas claire, dont le contenu est orienté, ou ne pas avoir de
communication
Ex : Communication ne contenant que du négatif, manque d’écoute, communication
fermée, ou unilatérale dans le sens de l’entraîneur

Note
- Les connaissances issues de cette fiche sont directement issues du travail de recherche
de Julien Pellet dans le cadre du projet de thèse CIFRE n°2017/0436 réunissant le
Département des Landes, le mouvement sportif landais, l’Agence National de la Recherche
et de la Technologie, l’Université de Bourgogne au travers du laboratoire Psy-DREPI, le tout
porté par Profession Sport & Loisirs Landes
- Il ne s’agit pas de juger de l’acceptabilité du comportement en fonction de son intensité, le
comportement est tel qu’il est que ce soit grave ou non.
- Il ne s’agit pas non plus de savoir si l’on est antisocial ou non, mais plutôt d’interroger ses
comportements, tout le monde est antisocial à un moment donné

Référence centrales
Cette fiche est basée sur les recherches menées par Julien Pellet lors de la thèse CIFRE n°2017/0436 de 2017 à 2020
J.Pellet
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Fiche n° 90
Outil : Echelle Courte de Désengagement 1/2

Moral en Sport (ECDMS) Liens :


Désengagement moral 87
Doc. vierge ECDM 91

But : Savoir lire et faire passer l’Echelle Courte de Désengagement Moral en Sport
(ECDMS)

ECDMS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du niveau de désengagement moral des sportifs

Contexte

- Une étude de Corrion, Long, Smith, et al (2009) a montré que les mécanismes de
désengagement moral les plus utilisés par les athlètes sont :
RPR : Déplacement de la responsabilité, diffusion de la responsabilité, attribution du blâme
MIN : La minimisation des conséquences
 L’ECDMS mesure donc ces deux dimensions

Procédure

- Prévoir 10 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique


(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Interprétation
- 6 scores associés aux 2 dimensions RPR et MIN apparaissent.
Les scores reflètent les façons que les sportifs ont de désactiver leur propre contrôle pour
résister aux comportements antisociaux
J.Pellet
Fiche n° 90
Outil : Echelle Courte de Désengagement 2/2

Moral en Sport (ECDMS)


Codage
RPR MIN
Moyenne des items : Moyenne des items :
1;3;5 2;4;6

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 3.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié

Référence centrales
Corrion, K., Scoffier, S., Gernigon, C., Cury, F., & d’Arripe-Longueville, F. (2010). Développement et validation d’une
échelle courte mesurant le désengagement moral en sport (ECDMS). L'Encéphale, 36(6), 495-503.
J.Pellet

doi:10.1016/j.encep.2010.03.003
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Liens : Fiche n° 91
Document vierge : ECMDS Outils : ECDMS 90 1/1
J.Pellet
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Fiche n° 92
Outil : Construire un Questionnaire d’Auto- 1/3

Efficacité Liens :
Auto-efficacité 88

But : Pouvoir construire un questionnaire mesurant correctement l’auto-efficacité


dans un cas spécifique

Contexte

- L’auto-efficacité est la croyance que l’on peut réussir une tâche spécifique. Il ne peut donc
y avoir de mesure générale de l’auto-efficacité, car mon auto-efficacité à parfaitement nager
la brasse est totalement différente de celle d’analyser les conditions météorologiques avant
de faire un swing au golf.
 Il faudra donc construire votre propre questionnaire d’auto-efficacité selon le modèle
suivant

Procédure

- Décrivez avec précision la tâche que vous souhaitez évaluer


Ex : défendre en poste 5 une attaque ligne au volley
- Décrivez ensuite les différents secteurs / tâches / dimensions de la tâche nécessaires pour
réussir
Ex : Placement en base 1, déplacement en base 2 dans le temps, positionnement du corps,
positionnement des membres supérieurs, attitude réactive, lecture de l’attaquant, lecture de
la dynamique offensive adverse, etc.
- Transformez toutes ces entrées en items, et faites-en une copie que vous reformulerez pour
qu’elle ait précisément le même sens, mais avec des mots quelque peu différents, mélangez
leur ordre
- Testez votre prototype afin de voir si tous les items sont compris. Reprenez votre prototype
jusqu’à grande clarté des item. - Utilisez le modèle de l’encadré « pour insérer vos items
J.Pellet
Fiche n° 92
Outil : Construire un Questionnaire d’Auto- 2/3

Efficacité

Modèle
Si vous deviez défendre en poste 5 sur une attaque ligne maintenant, à quel point êtes-vous
certain que vous pourriez effectuer toutes les actions suivantes ?

Notez votre degré de confiance en indiquant sur l’échelle suivante un nombre entre 0 et 100 :

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ne peux Moyennement Très sûr de
pas le faire sûr pouvoir le faire

Action Confiance (0 – 100)


Placement en base 1 ____
Déplacement en base 2 dans le temps ____
Positionnement du corps ____
Positionnement des membres supérieurs ____
Attitude réactive ____
Lecture de l’attaquant ____
Lecture de la dynamique offensive adverse ____

Codage et interprétation
- Vous obtiendrez un score issu de la moyenne des items jumeaux pour chaque dimension
créée
- Il est possible (pas recommandable) de faire la moyenne de tous les items pour avoir un
score général. SI il n’y a qu’une dimension (parce que le construit est simple, ou adapté à
des niveaux peu experts, alors il est possible de faire une moyenne générale
J.Pellet
Fiche n° 92
Outil : Construire un Questionnaire d’Auto- 3/3

Efficacité
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 50 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
- Il ne doit pas y avoir de différence de score forte entre deux items jumeaux, sinon cela veut
dire qu’ils mesurent deux choses différentes !
- Les items doivent être adaptés au niveau ! Un moins de 14 ne peut pas avoir les mêmes
consignes qu’un sénior national

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

A noter
- Cette méthode ne garantit pas d’avoir un questionnaire scientifiquement validé, mais elle
correspond aux première étapes de construction d’un questionnaire d’auto-efficacité selon
Bandura, le père de cette théorie

Référence centrales
Bandura, A. (2006). Guide for constructing self-efficacy scales. In F. Pajares & T. Urdan (Eds.) Self-efficacy beliefs of
adolescents. (pp. 307–337). Greenwich, Connecticut: Information Age Publishing.
J.Pellet
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Fiche n° 93
Outil : Resistive Self-Regulatory Efficacy in 1/2

Sport Scale (RSRESS) Liens :


Auto-efficacité 88
Doc. vierge RSRESS 93

But : Savoir lire et faire passer le Resistive Self-Regulatory Efficacy in Sport Scale
(RSRESS)

RSRESS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du niveau d’auto-efficacité à la résistance aux pressions externes
pour les comportements antisociaux. Autrement dit, à quel point les
sportifs ont confiance en eux pour résister aux pressions sociales les
poussant à agir de façon antisociale

Procédure

- Prévoir 10 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique


(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution

Codage
- Il suffit d’effectuer la moyenne des 6 items pour avoir une idée de l’auto-efficacité à la
résistance aux pressions externes pour les comportements antisociaux.
- Cela donne un score sur 5

Interprétation
- 6 scores associés à une seule dimension apparaissent.
Les scores reflètent l’auto-efficacité à la résistance aux pressions externes pour les
comportements antisociaux.
J.Pellet
Fiche n° 93
Outil : Resistive Self-Regulatory Efficacy in 2/2

Sport Scale (RSRESS)

Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies

Conséquences potentielles si non-respect des précautions


- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps

A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié

Référence centrales
Corrion, K., Gernigon, C., Debois, N., & D’Arripe-Longueville, F. (2013). Factor validity and reliability of the Resistive
Self-Regulatory Efficacy in Sport Scale (RSRESS) in a French sample. International Journal of Sport Psychology,
J.Pellet

44(2), 128-144.
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Liens : Fiche n° 94
Document vierge : RSRESS Outils : RSRESS 93 1/1
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 95
Document vierge : Méthode S.M.A.R.T. Méthode S.M.A.R.T. 15 1/1

Spécific Mesurable Action-Oriented Realistic Timely


Score
Activité Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort Faible Moyen Fort
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 minimum 13 par tâche

Score
minimum 2 de moyenne
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 96
Document vierge : Méthode : Améliorer la réception de mon discours
d'avant compétition 52
1/1

Grille réception de discours d’avant


compétition
J.Pellet
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Carte des liens entre les fiches


J.Pellet
Conseil Départemental des Landes
Service Education, Jeunesse et Sport
Henri BEDAT : Elu – Délégué au Sport
Renaud VAUTHIER : Directeur
www.landes.fr/

Profession Sport & Loisirs Landes


Marie-Pierre DUHAU : Directrice et Responsable Scientifique
landes.profession-sport-loisirs.fr/
landes@profession-sport-loisirs.fr

Agence Nationale de la Recherche Université de Bourgogne Laboratoire Psy-Drepi


et de la Technologie
www.anrt.asso.fr/fr www.u-bourgogne.fr/ psy-drepi.u-bourgogne.fr/

Nos remerciements sont adressés aux Conseillers Techniques Départementaux et


Régionaux qui ont participé à l’élaboration de cette boîte à outils, et plus particulièrement :
Laurent BEAUMES (Comité des Landes de Basketball)
Damien PIAU (Comité des Landes de Judo)
Ludovic MARTIN (Ligue Nouvelle-Aquitaine de football ; District des Landes de Football)
Pierre GARCIA (Comité des Landes de Rugby)

Merci aux universitaires ayant de près ou de loin aidé à la réalisation de ce document.

Merci également à Christian BOUTOILLE, Président de Profession Sport & Loisirs Landes,
pour sa précieuse relecture de ce document.

Enfin, merci à Philippe COURTESSEYRE d’avoir impulsé et participé à la logistique de


l’élaboration de ce kit pédagogique durant ses missions au Conseil Départemental des
Landes.

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