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Julien PELLET, pour Profession Sport & Loisirs Landes, le 3 septembre 2020
Fonctionnement
Cette boîte à outils a été créée afin que tout acteur du sport ou intéressé puisse extraire des
connaissances et outils, et les réinjecter dans des séances d’entraînement, mais aussi dans
des présentations, formations, projets d’accompagnement, etc.
Le contenu de ce support est un maillage de fiches reliées les unes aux autres de façon à
ce que, lorsque l’on cible une fiche intéressante, les autres fiches pertinentes vis-à-vis de la
première soient facilement accessibles.
Grâce à cela, il est possible de déterminer ce qui sera retenu et utilisé, unité de
connaissance par unité.
Ce projet a vocation à servir de base pour d’autres versions plus élaborées. Toute personne
souhaitant proposer une version améliorée est encouragée à contacter les auteurs.
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Des ouvrages accessibles en français sont disponibles dans la première rubrique.
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Il y a deux types de fiches atelier : Les fiches pédagogie (effet recherché), et les fiches
technique (moyen d’y parvenir).
Les fiches exercice-action sont des consignes d’exercices prêts à être immédiatement mis
en place.
Les documents supports sont des documents pédagogiques annexes, et les documents
vierges sont les outils non remplis et prêts à l’emploi, reliés à des fiches outils, qu’il est
possible d’utiliser tels quels.
Les fiches compréhension sont bleues Les fiches outil sont oranges
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noirs
Les fiches exercice-action sont violettes blanc
Les documents vierges sont blancs
Leadership Motivation
Récupération
1
Ouvrages Accessibles Conseillés
Les quatre livres présentés sont des ouvrages sérieux scientifiquement et très
accessibles pour ceux qui souhaitent s’informer ou apprendre en psychologie du sport.
Ils sont écrits en français. Même si leurs titres peuvent indiquer le contraire, ils sont
adaptés à tous les niveaux, tous les types de sports, et tous les types de pratiques.
Pour chaque support, la couverture, ainsi qu’une idée du sommaire1 sont affichés afin
d’avoir une idée précise du contenu et mieux susciter l’intérêt.
Accessibles Adaptés au terrain Scientifiquement sérieux En français
1
Toutes les images d’ouvrages affichées ont été récupérées sur le site des éditeurs respectifs, et sont respectivement la
propriété des éditeurs.
Psychologie du sport : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782804171063-psychologie-du-sport
Psychologie sociale du sport : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782804158804-psychologie-sociale-du-sport
La dimension mentale en rugby : www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782807302839-la-dimension-mentale-en-rugby
10 cas pratiques en psychologie du sport : www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/10-cas-pratiques-en-
psychologie-du-sport
Psychologie du sport, de R. Cox, éditions Deboeck
Ce livre est un très bon moyen de
s’intéresser à la psychologie du sport,
que l’on soit sportif, entraîneur, parent,
etc.
Il couvre de nombreuses
thématiques, et propose une
compréhension des concepts, des outils
pédagogiques, etc.
Les intéressés utiliseront ce livre pour
stabiliser un large panel de
connaissances en psychologie du sport,
puis affiner plus précisément leur outils,
idées, et compréhension dans d’autres
livres, vidéos, conférences, échanges,
etc.
Les thèmes traités sont notamment (selon le sommaire) :
Stress / Les jeunes Imagerie
Motivation Blessure Concentration
émotions sportifs mentale
Confiance
Public Cohésion Leadership Fin de carrière
en soi
Toutes les parties ne sont pas à lire si vous n’êtes pas étudiant ou chercheur
Les parties accessibles, et intéressantes d’un point de vu terrain, sont de la page 17 à
la page 54.
Si vous n’êtes pas chercheur ni étudiant, lors de votre lecture, ignorez simplement
les noms et dates qui sont entre parenthèses. Ces « balises » servent aux chercheurs
à retrouver les connaissances stockées sous forme d’articles à l’aide des noms des
auteurs et de la date de publication.
Ce document est disponible en haut à droite de la page suivante :
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02003808
Ou contactez Profession Sport & Loisirs Landes : landes@profession-sport-loisirs.fr
Ateliers
Fiches Atelier
01 Pédagogie : Faire Emerger une Représentation
02 Pédagogie : Prise de Conscience des Pratiques Actuelles
03 Pédagogie : Provoquer la Réflexion en Créant un Dilemme
04 Technique : Synthèse des Informations
05 Technique : Critique et Description de Documents Pédagogiques
06 Technique : Opposition pour Débattre
07 Pédagogie : Mettre à Jour les Pratiques Dysfonctionnelles
Affects / Emotions
Fiches Compréhension
27 Le Partage Émotionnel
28 Les Émotions
34 Le Stress
51 L’IZOF
Communication
Fiches Compréhension
35 La Communication
48 La Rétention d’Informations
49 Analyse de Discours d’Entraîneur
Fiches Outil
36 Méthode : Gérer une Communication Difficile (R.D.E.E.S.C.)
52 Méthode : Améliorer la Réception de mon Discours d’Avant Compétition
53 Outil : Grille d'Analyse d'un Discours d'Avant Compétition
54 Outil : Grille d'Analyse des Effets d'un Discours d'Avant Compétition
83 Outil : Fiche Feedbacks en 10 Points
Comportements Antisociaux
Fiches Compréhension
86 La Théorie de la Pensée et des Actions Morales de Bandura
87 Le Désengagement Moral
89 Les Comportements Antisociaux
Fiches Outil
90 Outil : Questionnaire de Désengagement Moral en Sport (ECDMS)
93 Outil : Questionnaire d’Auto-Efficacité à la Résistance aux Pressions Externes
(RSRESS)
Concentration
Fiches Compréhension
58 La Concentration
59 Le Couplage Perception – Action
60 L’intention
63 Programmer son Attention
64 Le Multitâche
Fiches Outil
62 Méthode : Lutter Contre les PAM
65 Méthode : Percevoir l’arrivée des déconcentrations (R.A.P.P.E.L.)
Confiance en Soi
Fiches Compréhension
08 L’Orientation Motivationnelle et les Buts d’Accomplissement
88 L’Auto-Efficacité
Fiches Outil
92 Méthode :Construire un Questionnaire d’Auto-Efficacité
Dynamique de Groupe
Fiches Compréhension
20 La Cohésion
21 L’Identité
Fiches Outil
17 Outil : Sociogramme
23 Outil : Questionnaire de Cohésion (QAG)
25 Outil : Grille de Stage de Cohésion
43 Outil : Fiche Cohésion
Exercice-Action
19 Exercice : Renforcer le Groupe n°1
24 Exercice : Renforcer le Groupe n°2
Leadership
Fiches Compréhension
26 Etat des Lieux Leadership
21 L’Identité
Fiches Outil
17 Outil : Sociogramme
31 Méthode : Leadership – Protocole
Motivation
Fiches Compréhension
08 L’Orientation Motivationnelle et les Buts d’Accomplissement
09 L’Auto-Détermination
10 Le Climat Motivationnel
11 La Fixation d’Objectifs
69 Le Climat Motivationnel par les Parents
Fiches Outil
12 Méthode : T.A.R.G.E.T. (Orienter sa Séance vers la Maîtrise)
13 Méthode : Cahier d’Entraînement
15 Méthode : S.M.A.R.T. (Fixer des Objectifs)
16 Méthode : Fixation d’Objectifs en 10 Points
18 Méthode : Management des Objectifs
32 Outil : Mesurer le Climat Motivationnel (PMSCQ2)
66 Outil : Mesurer l’Auto-Détermination (QRCS)
Parents
Fiches Compréhension
68 La Pratique Sportive des Enfants
69 Le Climat Motivationnel par les Parents
72 L’Investissement des Parents
74 Les Comportements Désirés des Parents
76 Les Objectifs Déclarés des Parents
77 Les Compétences Identifiées comme Nécessaires pour les Parents
78 Les Stresseurs chez les Parents
82 La Posture d’Entraîneur
Fiches Outil
70 Outil : Mesurer l’Investissement des Parents (PISQ)
75 Méthode : Fédérer les Parents – Protocole
80 Outil : Guide pour Parents
Préparation Mentale
Fiches Compréhension
37 Les Routines
38 Les Superstitions
40 L’Imagerie Mentale
Fiches Outil
13 Outil : Cahier d’Entraînement
39 Outil : Fiche Routine
41 Outil : Fiche Imagerie
42 Méthode : Faire de l’Imagerie Mentale (P.E.T.T.L.E.P.)
Récupération
Fiches Compréhension
44 La Récupération
Fiches Outil
45 Outil : Test des Qualités de Récupération (TQR)
46 Méthode : Planification de la Récupération
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Fiche n° 1
Atelier : Pédagogie : Faire Emerger une N° 1 / 1
Représentation Liens :
Synthèse des informations 04
But : Faire émerger la représentation collective de
quelque chose (équivalent brainstorming)
Evaluation
Analyse
Evaluation
Variante
[…])
Retour
Fiche n° 03
Atelier : Pédagogie : Provoquer la Réflexion N° 1 / 1
Evaluation
Informations Liens :
Faire émerger une représentation 01
Prise de conscience des pratiques actuelles 02
But : Faire une synthèse des informations obtenues avec les moyens pédagogiques
mis en place
Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 20 à 40 minutes Moins il y a de participants, plus
c’est court. Passé 20 participants,
Nombre de personnes A partir de 4 utiliser d’autres techniques
Procédure
- Poser une question de type : « Pour vous, qu’est-ce que / comment …? »
- Laisser les personnes s’exprimer
- Débriefer en faisant une analyse thématique en direct
Variante 1 : Utilisation de post-it
- Utiliser des post-it et des feutres pour que les participants les accrochent sur un mur vide.
- Une fois cela fait, procéder à l’analyse thématique
Variante 2 : Utilisation d’un paper-board
- Plutôt que de mettre les mots sur des post-it, la même chose est faite sur les feuilles de
paper-board par les participants. L’écriture étant plus petite, l’animation nécessite qu’il y ait
lecture à voix haute de ce qui est marqué. Plusieurs feuilles de paper-board peuvent être
accrochées les unes à côté des autres pour faciliter les interactions.
J.Pellet
Fiche n° 04
Atelier : Technique : Synthèse des N° 2 / 2
Informations
Précautions Nécessaires
- Il est important de spécifier que les jugements ne sont pas autorisés, et de faire en sorte
qu’il n’y en ait pas.
- Il est nécessaire d’être prêt à faire verbaliser les participants. Ils expriment les choses de
façon globale, et l’image mentale qu’ils en ont est souvent globale également. Ne pas hésiter
à les aider à verbaliser en descendant dans la précision à plusieurs reprises. Si l’on demande
simplement ce que ça veut dire, ils répondront sûrement « je ne sais pas », et si l’on les aide
en interprétant, ils saisiront l’occasion et répondront que c’est ça qu’ils voulaient dire : « Et
comment tu fais ça ? ».
Analyse
de Documents Pédagogiques
But : Mettre à jour la façon dont les participants pratiquent
Liens :
Mettre à jour les pratiques dysfonctionnelles 07
Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 30 à 45 minutes Moins il y a de participants, plus
Nombre de personnes A partir de 4 c’est court.
Procédure
- Afficher le document pédagogique créé pour l’occasion ou le vrai document
- Le décrire point par point
- Demander aux participants de noter et de critiquer, en justifiant chaque idée
- Faire un bilan lorsque la saturation est atteinte
- S’il reste des points qui ont été notés par le formateur, l’indiquer et les aider à chercher
- Conclure
- Possibilité d’utilisation de grilles préexistantes
Précautions Nécessaires
- Il est important d’avoir établi la liste de chaque point d’intérêt en amont afin de pouvoir
guider les participants et de pouvoir conclure avec pertinence
- Les documents doivent être suffisamment explicites ou alors les participants doivent avoir
des aides (autre documents, personnes expertes, etc.).
Débattre Liens :
Créer un dilemme 03
But : Mettre à jour la façon dont les participants pratiquent
Evaluation
Critère Correspondance Notes
Temps De 30 à 45 minutes Moins il y a de participants, plus
Nombre de personnes A partir de 6 c’est court.
Procédure
- Tracer une ligne au sol et répartir les personnes de chaque côté en fonction de leur opinion
(une opinion tranchée opposée de chaque côté)
- Les participants doivent défendre leur positionnement, argument par argument, à l’aide d’un
bâton de parole
- Tous les 4 arguments, il est possible pour les participants de changer de côté
- le débat s’arrête lorsqu’il n’y plus d’arguments
Précautions Nécessaires
- La régulation ne peut pas autoriser plusieurs fois le même argument
- Il faut maîtriser le sujet des deux côtés. Si le nombre est trop faible d’un côté, l’animateur
doit pouvoir s’insérer et défendre un des deux points de vue
- Si la demande est trop forte, autoriser un troisième camp « neutre ». Il faut pouvoir
l’argumenter, mais aussi que le formateur fasse en sorte que les participants choisissent un
des deux camps initiaux
Pratiques Dysfonctionnelles
Liens :
Critique et description de documents pédagogiques 05
But : Faire émerger les pratiques afin de mettre en relief leurs aspects
dysfonctionnels
Evaluation
Recommandations
Ne pas utiliser la fiche techniques 4
Inciter les participants à se lâcher uniquement si les documents pédagogiques ne sont pas
ceux d’un membre du groupe
Plus les documents exposés interpellent, plus les participants arrivent à relever les points
J.Pellet
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Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 1/3
Orientation motivationnelle
Ce que c’est : La façon dont les individus abordent ce qu’ils veulent faire.
Il y a trois types d’orientations motivationnelles
Vers la maîtrise
Caractéristiques
- Le but de l’individu est de maîtriser une tâche spécifique
- Il se compare à ce qu’il était dans le passé (à lui-même dans le temps)
Conséquences
Choix de tâches difficiles Entraide Plaisir intrinsèque
Efforts Persistance Créativité
Stratégies adaptatives Confiance en soi Auto-efficacité
Vers l’égo
Caractéristiques
- Le but de l’individu est d’être meilleur qu’une ou plusieurs personnes (peu importe l’effort)
- Il se compare aux autres personnes
Conséquences
Compétition Anxiété Plaisir extrinsèque
Si perception d’habileté grande : Engagement dans des tâches difficiles
Si perception d’habileté faible : Refus de s’engager / auto-handicap / choix de tâches faciles
J.Pellet
Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 2/3
Vers la tâche
- Le but de l’individu est de réaliser la tâche telle qu’elle est
- Il n’y a pas de comparaison
Buts d’approche
- Chercher à se rapprocher de son objectif
- Plus simple et efficace
Buts d’évitement
- Chercher à s’éloigner de son objectif
- Plus compliqué et propose une multitude de finalités qui peuvent être délétères
« Mon but sur ce match « Mon but sur ce match « Mon but sur ce match
Approche est d’être meilleur qu’au est de bien performer, de est d’être meilleur que
dernier match » faire bien les choses » les autres joueurs »
« Mon but sur ce match est « Mon but sur ce match « Mon but sur ce match est
d’éviter d’être moins bon est d’éviter d’être d’éviter d’avoir une
Evitement par rapport à mon niveau performance pire que les
inefficace »
habituel » autres »
J.Pellet
Fiche n° 08
Théorie : L’Orientation Motivationnelle et 3/3
A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, toutes les orientations sont nécessaires et peuvent être
pertinentes si elles ne sont pas poussées à l’extrême.
- Une orientation intensément et uniquement poussée vers l’égo est dangereuse
Référence centrale
Nicholls, J. G. (2017). Conceptions of ability and achievement motivation: A theory and its implications for education. In
J.Pellet
S. G. Paris, G. M. Olson, & H. W. Stevenson (Eds.). Learning and Motivation in the Classroom, pp. 211–238.
London: Routledge. doi:10.4324/9781315188522-11
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Fiche n° 09
Théorie : L’Auto-Détermination 1/2
Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur Orientation Motivationnelle 8
Climat motivationnel 10
l’auto-détermination Management des objectifs 18
Auto-détermination
Ce que c’est : Les différents états motivationnels dans lesquels un individu peut être.
Les états peuvent changer en fonction de la période ou de l’activité, et
sont non exhaustifs
Amotivation
- Le taux de motivation est proche de 0%. L’individu est très proche de l’arrêt de l’activité, et
parfois du burn-out
Motivation Extrinsèque
Régulation Externe
- Les contraintes sont externes à l’individu, comme l’entraîneur, les parents ou le professeur
Régulation Introjectée
- Les contraintes sont données par l’individu, qui s’inflige (difficilement) un contrôle
Régulation Identifiée
- Il y a toujours contrainte, mais cette contrainte est cohérente avec les buts de l’individu.
« Je n’ai pas envie, mais ça va me servir »
Régulation Intégrée
- En plus de la cohérence avec les buts, les contraintes sont cohérentes avec des choses
fortes comme les valeurs et convictions de l’individu. Même si cela ressemble à l’intrinsèque,
il y a toujours une lutte pour faire la chose, même si elle est moins forte que dans les autres
conditions
J.Pellet
Fiche n° 09
Théorie : L’Auto-Détermination 2/2
Motivation Intrinsèque
Caractéristiques
- Il n’y a pas de contrainte, le plaisir vient de l’intérieur et ne dépend d’aucun élément
extérieur. « Je pratique parce que j’aime, je me fiche des autres »
- Trois dimensions au plaisir intrinsèque :
Connaissance Accomplissement Stimulation
Plaisir d’apprendre Plaisir de maîtriser Plaisir des sensations
A noter
- Les différentes orientations sont indépendantes et peuvent coexister
- La motivation extrinsèque est liée à une pression, d’où qu’elle vienne. L’intrinsèque non
Motivation extrinsèque
Régulation Régulation Régulation Régulation Motivation
Amotivation
externe introjecté identifiée intégrée intrinsèque
- Dévalorisation
- Récompenses - Plaisir interne
- Sentiment - Récompenses - Importance - Congruence
et punitions procuré par la
d’incompétence et punitions personnelle avec les valeurs
internes pratique de
- Manque de externes - Buts valorisés et personnalité
- Contrôle de soi l’activité
contrôle
Références centrales
Deci, E. L., & Ryan, R. M. (1991). A motivational approach to self: Integration in personality. In R. A. Dienstbier (Ed.),
Current theory and research in motivation, Vol. 38. Nebraska Symposium on Motivation, 1990: Perspectives on
motivation (p. 237–288). University of Nebraska Press.
J.Pellet
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Fiche n° 10
Théorie : Le Climat Motivationnel 1/2
Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances Auto-détermination 9
théoriques sur le Climat Motivationnel Méthode T.A.R.G.E.T. 12
PMCSQ-2 32
Rétention d’informations 48
Climat motivationnel par les parents 69
La posture d’entraîneur 82
Climat motivationnel Fiche communication en 10 points 83
Vers la maîtrise
Caractéristiques
- Le coach fait des renforcements (feedback) positifs quand les athlètes :
A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, tous les climats peuvent être pertinents s’ils ne sont pas
poussés à l’extrême.
- un climat porté uniquement et/ou fortement sur la compétition est dangereux
Référence centrales
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
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Fiche n° 11
Théorie : La Fixation d’Objectifs 1/2
Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances Cahier d’entraînement 13
Méthode S.M.A.R.T. 15
théoriques sur la fixation d’objectifs
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Management des objectifs 18
Méthode de planification de la récupération 46
Fixation d’objectifs
Ce que c’est : Les différents types de buts qu’il est possible de se fixer et leurs
conséquences. Il y a trois types de buts :
Résultat Performance Processus
Buts de résultats
Caractéristiques
- Axés sur le résultat d’un évènement
- Implique (souvent) une comparaison avec autrui :
- Lié à une orientation à la performance
Buts de Performance
Caractéristiques
- Chiffré et (généralement) indépendant des autres membres d’un collectif
- Lorsqu’atteint, souvent le but de résultat l’est aussi
- Satisfaction possible, même si le but de résultat n’est pas atteint
Servir ¾ fois sur le Démarquer son ailier sur les Jouer court quand
passeur phases favorables l’adversaire est à contre-pied
J.Pellet
Fiche n° 11
Théorie : La Fixation d’Objectifs 2/2
Buts de Processus
Caractéristiques
- Eléments techniques sur lesquels se focaliser pour réussir une action plus globale
- Est la réponse à la question comment je fais pour atteindre mon but de performance ?
- Permet la progression
- Lié à une orientation à la maîtrise
Frapper fortement le sol la
Armer avec le coude au Regarder la cible avant de
main ouverte lors d’une chute
niveau de l’oreille shooter
au judo
A noter
- Il n’y a pas de bien ou de mal, un mélange de but est nécessaire. Uniquement des buts de
résultats sont anxiogènes et non productifs, uniquement des buts de processus sont
déconnectés de la compétition et de l’activité sport.
Référence centrales
Latham, G. P., & Locke, E. A. (2007). New developments in and directions for goal-setting research. European
Psychologist, 12(4), 290-300. doi: 10.1027/1016-9040.12.4.290
J.Pellet
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Fiche n° 12
Méthode : Méthode T.A.R.G.E.T. 1/2
Liens :
But : Savoir lire, et se servir de la méthode Climat motivationnel 10
T.A.R.G.E.T.
Méthode T.A.R.G.E.T.
Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les séances que l’on a créées et la
pédagogie que l’on utilise sont orientées vers la maîtrise
Procédure
- Une fois la séance créée, et la pédagogie fixée, il faut qu’elles vérifient les six critères de
la méthode :
Tâche : Les tâches doivent être diverses et variées
Autorité : Les athlètes sont investis dans la prise de décision, ainsi que dans la
manière dont ils vont être évalués (à co-construire)
Récompense : Les récompenses sont individualisées, et s’intéressent à la progression
Groupement : Les groupes sont faits, et compris par les sportifs, de façon à ce qu’ils
favorisent la coopération et l’acquisition de compétences
Evaluation : Les évaluations sont anonymes, et les sportifs sont totalement conscients
des critères d’évaluation, leur permettant de s’autoévaluer
Temps : Le temps nécessaire à l’acquisition de compétence est pris en compte, et
individualisé.
J.Pellet
Fiche n° 12
Méthode : Méthode T.A.R.G.E.T. 2/2
A noter
- Cette méthode est parfois perçue comme une perte de contrôle et de la place de l’entraîneur
par ce dernier, il n’en est rien. Il s’agit simplement d’une participation des athlètes au
processus de leur entraînement.
- Cette vision des choses s’applique à une échelle micro (l’exercice dans la séance) qu’à un
point de vu medium (la séance) ou encore macro (le cycle, le semestre, l’année)
Référence centrales
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
J.Pellet
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Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 1/3
Liens :
But : Savoir construire et utiliser un La fixation d’objectif 11
cahier d’entraînement Méthode S.M.A.R.T. 15
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Méthode de planification de la récupération 46
Cahier d’entraînement
Ce que c’est : Méthode équivalente à une main courante permettant d’avoir des
données sur certains critères à chaque itération. Ces informations
permettent un suivi quantitatif et qualitatif précis, et comme tout
processus d’aide à la fixation d’objectif, aide à préserver la motivation.
Le cahier permet aussi une confrontation du ressenti subjectif de l’athlète
avec le ressenti de l’entraîneur
Procédure
Cette méthode nécessite la possession d’un cahier vierge et de quoi écrire.
Il est d’abord nécessaire de déterminer quels sont les indicateurs pertinents. Ces indicateurs
sont la suite logique des objectifs fixés ou des marqueurs visibles du processus en cours.
Une fois ces indicateurs choisis, il faut également choisir la forme de recueil de ces données
(note sur 5, sur 20, valeur dans un tableau, ressenti écrit, etc.)
Une fois cela fait, il faut disposer (organiser dans l’espace) le recueil de ces indicateurs sur
la page (de préférence une seule page ou une double page). La structuration restera la même
tout le long du processus.
Après chaque session, remplir le cahier pour chaque indicateur.
Précautions Nécessaires
- Il est important de toujours remplir le cahier au même moment
- Le choix des indicateurs est primordial pour un cahier pertinent. Ils doivent être précis et
suivre les même critères qu’une bonne fixation d’objectifs
- La structure du cahier doit rester la même au travers des sessions pour pouvoir comparer
ce qui est comparable
J.Pellet
Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 2/3
Exemple
Les exemples suivants sont des pages de cahier fictives. Les différentes zones (image 1) :
Jaune : rappel des objectifs « fil Rouge : ressenti sur la séance vis-à-vis
Bleu : Date
rouge » de l’objectif 1
Vert : Buts de processus / performance et Orange : Estimation du critère X avec
le nombre de réalisation évolution dans le temps
Dans le cas d’un entraînement à la régulation émotionnelle, il est possible de travailler avec
un patron de corps pour cibler ou encore représenter les émotions (image 2)
Sur un travail de retour après blessure ou de construction de confiance en soi, il est possible
d’avoir ce type d’indicateurs :
Retour à la blessure Travail de régulation émotionnel
Sensations (qualitatif) (texte) Contrôle perçu sur les émotions (sur 5)
Bonne sensations générales (sur 5) Contrôle perçu par l’entraîneur (sur 5)
Sensation de résistance / solidité (sur 5) Evènement notable (texte)
Appréhensions (texte) Evènement régulé ? (sur 5)
Réalisation de l’appréhension (oui / non) Comment ? (texte)
Prescription de travail (liste courte) Raison de l’apparition de l’émotion (texte)
Travail réalisé rigoureusement (sur 5) Travail prescrit appliqué ? (oui / non)
Référence centrales
Weinberg, R., Butt, J., Knight, B., & Perritt, N. (2001). Collegiate coaches' perceptions of their goal-setting practices: A
qualitative investigation. Journal of Applied Sport Psychology, 13(4), 374-398.
J.Pellet
Fiche n° 13
Outil : Cahier d’Entraînement 3/3
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 14
Document Vierge : Grille Stage de Cohésion Grille Stage de Cohésion 25 1/1
Liens :
But : Savoir lire, et se servir de la méthode Fixation d’objectif 11
S.M.A.R.T. Cahier d’entraînement 13
Fixation d’objectifs en 10 points 16
Management des objectifs 18
Doc Vierge : S.M.A.R.T. 95
Méthode S.M.A.R.T.
Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les objectifs que l’on a fixés sont pertinents
Procédure
- Une fois les objectifs fixés, il faut qu’ils vérifient les cinq critères de la méthode :
Spécifique : Les objectifs doivent concerner quelque chose de précis
Mesurable : Il doit être possible de mesurer les résultats de l’objectif, pendant le
processus, et après la réalisation du processus
Action-Oriented : Centrés sur le processus, la tâche
Réaliste : Les objectifs doivent être réalistes, faisables
Temporel : L’objectif est planifié sur les aspects du processus, des temps
d’évaluation, et du moment de l’atteinte de l’objectif.
Précautions Nécessaires
- Il est pertinent d’être plusieurs à juger de la validation des critères S.M.A.R.T. pour être
sûr que la subjectivité n’altère pas le jugement
- Le critère Mesurable doit pouvoir s’appliquer à n’importe quel moment du processus, et
cela de façon précise. Si ce n’est pas possible, il y a un problème à résoudre.
- Si l’objectif est trop général, alors il ne peut pas remplir les critères S.M.A.R.T.
Exemple
Objectif :
Exemple :
« Avoir un contact visuel avec sa cible pendant deux secondes, à l’arrêt, avant de servir »,
chez des 3ème années de pôle espoir de volleyball.
Critères S.M.A.R.T. :
Spécifique : L’objectif concerne un secteur précis, et deux gestes précis (contact
visuel, être à l’arrêt) à un moment précis (avant de servir)
Mesurable : Il est possible de quantifier la durée du contact visuel (deux secondes) et
l’arrêt (absence ou présence de mouvement)
Action-Oriented : L’objectif concerne la tâche (comment réaliser le geste) plutôt qu’un
résultat de score ou de nombre de fois que le geste réalisé.
Réaliste : Dans notre cas, l’objectif est faisable car le public possède les ressources
(habiletés motrices, environnement nécessaire, matériel nécessaires,
etc.) pour atteindre l’objectif.
Temporel : L’objectif est intégré dans la planification technique de perfectionnement
du service. Un macro cycle de 4 semaine privilégiant le volume. Chaque
fin de méso cycle possède une évaluation. L’habileté est censée être
automatique en match au bout du 2nd méso cycle, et maintenue tout le
long.
Annexes :
Référence centrales
Doran, G. T. (1981). There’s a S.M.A.R.T. way to write managements’ goals and objectives. Management Review, 70,
35–36.
J.Pellet
Fiche n° 15
Méthode : Méthode S.M.A.R.T. 3/3
Score
minimum 2 de moyenne
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Fiche n° 16
Méthode : Fixation d’Objectifs en 1/3
10 Points Liens :
Fixation d’objectif 11
Cahier d’entraînement 13
But : Savoir se servir de la méthode de fixation Méthode S.M.A.R.T. 15
Management des objectifs 18
d’objectifs en 10 points
Procédure 1/2
- Une fois les objectifs fixés, il faut qu’ils vérifient les dix critères de la méthode :
1 Se fixer des buts Spécifique / Mesurables / Observables :
Les objectifs doivent concerner quelque chose de précis, que l’on peut observer et mesurer,
de façon à savoir avec précision où l’on en est et où l’on va
2 Identifier clairement les contraintes :
Il est nécessaire d’identifier les différent.e.s contraintes / obstacles: temporelle, de
planification, matérielle, logistique, humaine, etc.
3 Choisir des buts réalistes, de difficulté moyenne :
Une tâche doit avoir entre 60 et 75% de réussite pour être assez dure mais conserver la
motivation
4 Utiliser un cahier d’entraînement
Le cahier d’entraînement permet de fixer des repères écrits à intervalles régulières (à fixer),
et contrôler l’avancée à tout moment. Les points de repères permettent de garder la
motivation et d’avoir une analyse pragmatique (le choix des indicateurs influence l’objectivité
de l’analyse)
5 Associer des buts de résultats / performance / processus
Seuls, les buts de résultats sont délétères. L’association des trois est le plus efficace
J.Pellet
Fiche n° 16
Méthode : Fixation d’Objectifs en 2/3
10 Points
Procédure 2/2
10 Points
Précautions Nécessaires
- Il est pertinent d’être plusieurs à juger de la validation des critères pour être sûr que la
subjectivité n’altère pas le jugement
- Le critère Mesurable doit pouvoir s’appliquer à n’importe quel moment du processus, et
cela de façon précise. Si ce n’est pas possible, il y a un problème à résoudre.
- Si l’objectif est trop général, alors il ne peut pas remplir les critères
Référence centrales
Cox, R. H. (2013). La Fixation de Buts en Sport. In R.H. Cox (Ed.) Psychologie du sport. Bruxelles : De Boeck.
J.Pellet
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Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 1/3
Liens :
Cohésion 20
But : Savoir lire, passer, et se servir d’un Grille stage de cohésion 25
sociogramme Etat des lieux leadership 26
Leadership - Protocole 31
Sociogramme
Ce que c’est : Outil de diagnostic des relations interpersonnelles dans une situation
spécifique
Procédure
- Poser une question en lien étroit avec la situation spécifique en demandant un certain
nombre de réponses
- Chaque participant note sa réponse et la rend
- Les noms sont mis en liens et une cartographie des liens est réalisée
Les noms sont posés sur un papier et sont reliés entre eux, soit avec des liens neutres,
unidirectionnels, ou bidirectionnels. Une fois cela fait, un travail de déplacement des
noms est à faire pour clarifier le document. Pour cela, il suffit de faire en sorte que le
moins de lignes possible se croisent
Ou
Faire un tableau de contingence ou à double entrée, et mettre les résultats sur papier
de la même manière
J.Pellet
Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 2/3
Précautions Nécessaires
- Ne pas demander de négatif
- Ne pas demander de question où la personne à intérêt à répondre une chose plutôt
qu’une autre (question à enjeu)
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Les résultats valent uniquement pour la question posée
- Tout comme le questionnaire, le sociogramme est une photo prise à un moment précis.
Cette photo n’a pas de valeur généralisable sur une trop grande période de temps
Interprétation
- La cartographie laisse apparaître :
1/ les liens entre les individus
2/ les groupes dans le groupe, matérialisés par agglomérats d’individus
3/ Les individus reliant les groupes entre eux.
J.Pellet
Fiche n° 17
Outil : Sociogramme 3/3
Exemple
Question :
- « Avec qui voudriez-vous être en chambre pour le déplacement à Strasbourg ? »
Interprétation :
- Il semble qu’il y ait deux cliques (Sarah – Diana – Mélanie ; Okoye – Damien – Kokoro –
Mélanie), et que Mélanie soit le lien qui unit le groupe.
- Cette question ne vaut que pour cette situation de cohésion sociale (et pas une autre). Si
l‘on veut connaître l’état des rapports interpersonnels pour de la cohésion opératoire, il faut
poser une autre question (ex. « Avec qui voudriez-vous jouer pour le tournois de 4x4 herbe
de Anglet ? ») dont la réponse sera spécifique à ce tournois là, au moment du tournois
Référence centrales
Wasserman, S. & Faust, K., 1994. Social network analysis: Methods and applications. Cambridge University Press:
New York
J.Pellet
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Fiche n° 18
Méthode : Management des Objectifs 1/3
Liens :
Auto-détermination 9
But : Savoir jongler entre les différentes trajectoires Fixation d’objectif 11
Méthode S.M.A.R.T. 15
et conserver la motivation des membres du collectif Fixation d’objectifs en 10 points 16
Procédure (1/2)
En début de saison :
Création d’une planification collective + autant de planifications individuelles que d’individus
dans le collectif. Les planifications doivent avoir une dimension au service de la personne,
au-delà d’une seule saison, et pas uniquement au service de l’objectif sportif de saison.
Quand l’objectif sportif est périmé, mais que ce n’est pas encore la fin de saison :
« Que fait-on pour continuer à s’entraîner sérieusement, et surtout bien fini la saison ? »
1 Classer les projets sportifs des membres du collectif :
3 Proposer des objectifs aux groupes (constitués par types de projet) qui aident les
sportifs à atteindre leur but plus facilement
J.Pellet
Fiche n° 18
Méthode : Management des Objectifs 2/3
Procédure (2/2)
Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les sportifs, individuellement et
collectivement
- Les sportifs doivent y voir un intérêt personnel
- Il faut que les sportifs aient la perception qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs la courte
période de quelques mois. Les objectifs doivent donc être réalisables
- Dans certains cas, accepter de travailler pour les joueurs, et non pour les objectifs liés à
ceux du club ou de l’équipe dans laquelle l’on entraîne actuellement
Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur les méthodologies de fixation d’objectifs et de demandes / contraintes de terrain.
Ce contenu n’est pas tiré à proprement parler d’une ou plusieurs publications scientifiques précises.
J.Pellet
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Fiche n° 19
Exercice Action Sécurisé 1 : Cohésion 1/2
Liens :
Objectif : Améliorer la cohésion sociale dans un groupe Cohésion 20
Identité 21
Matériel
- Feuilles de paper-board (x nombre de personnes)
- Marqueurs de couleurs différentes (x nombre de personnes)
- De quoi accrocher les feuilles au mur (scotch ou pate à fixe)
- Une salle assez grande
Consignes
- Chaque feuille est accrochée au mur avec pour titre respectif les noms de chaque membre
du groupe. Elle est séparée en trois rectangles égaux tels qu’imagés en exemple. « Ce que
l’on sait de lui / elle », « Ce que l’on aime chez lui / elle », et « Ce que l’on aimerait savoir de
lui / elle »
- Les consignes sont données entièrement avant le début. Insister sur les restrictions sous
peine de créer des situations très difficiles à gérer.
- Chaque personne possède un marqueur et se promène de feuilles en feuilles dans l’ordre
de son choix et remplit les trois espaces d’autant de propos qu’elle le souhaite
- Debriefing : Une personne autre que celle dont c’est le nom écrit sur la feuille décrit
méthodiquement ce qu’il y a de marqué dans chaque partie de la feuille. Elle laisse l’espace
oralement à ceux qui ont écrit de rajouter ou expliquer. Ne pas hésiter à laisser les échanges
naturels se poursuivre et les nourrir, ce sont les effets recherchés qui se produisent.
J.Pellet
Fiche n° 19
Exercice Action Sécurisé 1 : Cohésion 2/2
Précautions Nécessaires
- Indiquer que seul du positif peut être marqué, le négatif est strictement interdit
- S’assurer que chaque feuille soit suffisamment remplie pour que personne ne sente lésé.
Pour cela il est possible de demander à chacun de mettre au moins une chose sur chaque
feuille ou partie de feuille, ou encore d’adapter
- S’assurer de savoir si l’entraîneur participe ou pas. Le cas échéant il doit se mettre au
même niveau, et ne pas faire le débriefing de toutes les feuilles lui-même
- SI les marqueurs sont de la même couleur, cela produit de l’anonymat, ce qui n’est pas
recherché ici. Dans les groupes à fortes tensions, l’anonymat est un facteur d’apparition de
comportements antisociaux, et donc de complications fortes pour l’entraîneur
Exemple :
Nom
Ce que l’on sait de lui.elle Ce que l’on aime chez lui.elle
~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J.Pellet
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Fiche n° 20
Théorie : La Cohésion 1/2
Liens :
Identité 21
But : Acquérir des connaissances Sociogramme 17
Questionnaire d’Ambiance de Groupe 23
théoriques sur la cohésion de groupe
Grille stage de cohésion 25
Fiche INSEP cohésion 43
Exercice cohésion sécurité 19
Exercice cohésion sécurité 24
La Cohésion
Ce que c’est : « Un processus dynamique qui se caractérise par la tendance d’un
groupe à se serrer les coudes et à demeurer uni dans la poursuite de ses
objectifs » Carron (1982)
Cohésion Sociale
« Degré d’attirance entre les coéquipiers et le degré de satisfaction à évoluer ensemble »
Cox (2005)
- Plaisir à être ensembles, bien s’entendre, hors de la tâche même
Cohésion Opératoire
« Le degré de collaboration d’une équipe dans la poursuite d’un but bien précis »
Cox (2005)
- Efficacité collective dans la réalisation d’une tâche
Attraction individuelle
- Affinité ressentie envers les membres d’un groupe, en tant que quantité finie d’individus
(nombre fini d’entités)
J.Pellet
Fiche n° 20
Théorie : La Cohésion 2/2
Intégration au groupe
- Affinité ressentie envers le groupe, en tant qu’entité même (une seule entité)
Intégration
Attraction individuelle
au groupe
A noter
- Cohésions sociale et opératoire sont indépendantes, on peut très bien travailler ensemble
en se détestant, et inversement
- l’intégration au groupe peut aussi concerner les symboles, ou l’histoire, de l’équipe en tant
qu’entité
Référence centrales
Carron, A.V. (1982). Cohesiveness in sports: Interpretations and considerations. Journal of Sport Psychology, 4, 123-
138
J.Pellet
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Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 1/3
Liens :
Cohésion 20
But : Acquérir des connaissances théoriques
Leadership protocole 31
Partage émotionnel 27
sur les processus identitaires Les émotions 28
La communication 35
Rétention d’informations 48
La posture d’entraîneur 82
Fédérer les parents 75
Niveau individuel
- L’individu pour ce qu’il est en tant qu’individu, en présence d’une multitude d’autres individus
Niveau supraordonné
- L’individu sans aucune différence avec les autres. Ce niveau englobe les identités qui
s’opposent dans le niveau intermédiaire, créant un grand groupe auquel toutes les personnes
concernées dans le niveau intermédiaire se retrouvent
J.Pellet
Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 2/3
Niveau intermédiaire
- L’individu en tant que membre d’un groupe ou d’une catégorie sociale. Ce niveau comprend
toujours un groupe d’affiliation comparé (opposé) à un autre, différent.
Conséquences :
- Lorsque l’individu s’affilie à un groupe, il y a un biais d’assimilation (perception que moi et
les membres de mon groupe, nous nous ressemblons plus que la réalité, même chose pour
les membres de l’autre groupe), et un biais de contraste (perception que nous et eux sommes
beaucoup plus différents que la réalité).
- Lorsqu’un individu s’affilie à un groupe, ses objectifs personnels s’alignent sur les objectifs
du groupe : Tout ce qui est bon pour le groupe est bon pour lui
- Lorsqu’un individu s’affilie à un groupe, il perd ses « notions de soi », et se considère
comme un exemplaire avatar de son groupe, de la même façon que les autres membres. Il
collera donc au stéréotypes, comportements, valeurs du groupe, etc.
- Les individus font beaucoup plus confiance aux membres de leur groupe, et beaucoup
moins confiance aux membres de l’autre groupe
Le processus d’affiliation
Il y a 3 dimensions de l’affiliation à un groupe :
Affective : A quel point j’associe des émotions positives avec mes coéquipiers
Proximité : A quel point je me sens proche de mon groupe
Saillance : A quel point à ce moment précis, cette identité est saillante par rapport aux autres
J.Pellet
Fiche n° 21
Théorie : L’Identité 3/3
4
2 8
Niveau supraordonné 1 6
5 10
3
7 9
2 6
4 8
Niveau intermédiaire 3
10
1
7
5 9
4 6 10
2 8
9
Niveau individuel 5
1 3 7
A noter
- Pour maintenir une identité favorable, les individus utilisent des stratégies identitaires de
différentes natures
- Sans affiliation au groupe, pas de cohésion
- Les niveaux identitaires peuvent être traqués dans le langage, notamment avec des mots
comme moi, on, nous, eux, je, tous ensembles, etc.
Référence centrales
Turner, J. C., Hogg, M. A., Oakes, P. J., Reicher, S. D., & Wetherell, M. S. (1987). Rediscovering the social group: A
self-categorization theory. Cambridge, MA, US: Basil Blackwell.
J.Pellet
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Fiche n° 22
Document Vierge : 1/1
Avantages Problématiques
J.Pellet
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Fiche n° 23
Outil : Questionnaire d’Ambiance de 1/2
Groupe Liens :
Cohésion 20
Grille stage de cohésion 25
But : Savoir lire et faire passer le Questionnaire
d’Ambiance de Groupe (QAG) p.78
QAG
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant s’avoir une idée
précise de la cohésion dans un groupe
Procédure
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 4.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
J.Pellet
Fiche n° 23
Outil : Questionnaire d’Ambiance de 2/2
Groupe
Conséquences potentielles si non-respect des précautions
- Si les précautions ne sont pas respectées, il risque d’y avoir des enjeux pour les répondants.
Ces derniers risquent très fortement de ne pas répondre la vérité, afin de ne pas se saboter,
et de répondre ce qui est attendu d’eux plus que ce qu’ils pensent vraiment.
- Si les précautions ne sont pas respectées, la lecture des résultats risque d’être totalement
faussée. Les résultats ne sont pas généralisables dans le temps
Interprétation
- 4 scores associés aux 4 dimensions de la cohésion apparaissent.
- Etant donné qu’il n’y a pas de normes point de référence, il est important de juger ces scores
en fonction de leur évolution dans le temps. Un score seul ne veut rien dire.
- Si les cohésion sociale et opératoires sont toutes les deux basses, cela est problématique :
les individus ne sont soudés en rien.
- Il est possible de regarder l’évolution pour un seul individu, ou de regarder l’évolution du
groupe en faisant les moyennes des scores des individus par dimension. Ces scores /
moyennes sont à comparer dans le temps.
Codage
Intégration sociale du groupe Attraction individuelle pour le groupe social
Moyenne des items : Moyenne des items :
11 (R) ; 13 (R) ; 15 ; 17 (R) 1 (R) ; 3 ; 5 ; 7 (R) ; 9
Intégration opératoire du groupe Attraction individuelle pour le groupe opératoire
Moyenne des items : Moyenne des items :
10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 18 (R) 2 (R) ; 4 (R) ; 6 (R) ; 8 (R)
Référence centrales
Heuzé, J. P. & Fontayne, P. (2002). Questionnaire sur l’ambiance du groupe: a French language instrument for the
measurement of group cohesion. Journal of Sport and Exercise Psychology, 24, 42–67. doi: 10.1123/jsep.24.1.42
J.Pellet
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Fiche n° 24
Exercice Action Sécurisé 2 : Cohésion 1/1
Liens :
Objectif : Améliorer la cohésion sociale dans un groupe Cohésion 20
Identité 21
Matériel
- Feuilles - Stylos - paire de ciseaux
Consignes
- Chacun va écrire un petit mot (une ou deux phrases maximum) à destination de chaque
membre du groupe, de façon isolée, au calme, sans communiquer avec les autres
- Le but est d’écrire un mot positif, pour qualifier la meilleure qualité de l’autre, ou ce qui a
été apprécié jusqu’à maintenant chez l’autre.
- Une fois que tout le monde a terminé, les mots sont distribués à chacun, et chacun les lit
dans son coin, au calme.
- Le contenu des mots doit être gardé confidentiel. Il est possible de faire un débriefing, mais
celui-ci doit être global, et non précis sur ce qui a été dit
- Cet exercice est intéressant en fin de cycle
Précautions Nécessaires
- Indiquer que seul du positif peut être marqué, le négatif est strictement interdit et sanctionné
- Pour faire cet exercice, il faut s’assurer que le groupe n’a pas de problèmes, et qu’un
membre ne risque pas de se faire exclure par les autres
- Pour la raison précédente, il est nécessaire que chacun soit coupé des autres. Cela peut
être un prétexte pour la concentration et le sérieux.
- S’assurer de savoir si l’entraîneur participe ou pas. Le cas échéant il doit se mettre au
même niveau.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 25
Outil : Grille d’Évaluation d’un Stage 1/4
de Cohésion Liens :
Partage émotionnel 27
Questionnaire d’Ambiance de Groupe 23
Cohésion 20
But : Savoir utiliser une grille Sociogramme 17
d’évaluation d’un stage de cohésion Doc. vierge grille stage de cohésion 14
Doc. vierge grille points forts / points faibles 22
Fiche INSEP cohésion 43
Procédure
- Toutes les phases du stage sont inscrites dans la colonne activité (même les déplacements,
les repas, les temps de sommeil, etc.)
- Les horaires de ces activités sont inscrits dans la colonne déroulement
- les activités se voient ensuite attribuées une note allant de 1 à 4 pour la cohésion opératoire,
sociale, et si oui ou non elles proposent une intensité émotionnelle notable
- Lorsque l’activité est censée avoir un effet particulier sur l’une de ces dimensions (par
exemple cohésion opératoire), il est souhaitable que le score soit au moins de 3
- Une activité émotionnelle tous les deux jours est très fortement conseillée
- Les scores permettent de comparer : les journées entre elles, les stages entre eux, les
activités entre elles
- Mettre les avantages dans la colonne de gauche, et les inconvénients dans la colonne de
droite, quelles que soit leurs natures
J.Pellet
Fiche n° 25
Outil : Grille d’Évaluation d’un Stage 2/4
de Cohésion
Précautions Nécessaires
- Il est important d’indiquer toutes les phases du stage, même les plus insignifiantes, afin
d’avoir une vision claire du stage proposé
- Les scores ne servent qu’à être comparés entre eux, sur des dimensions comparables, il
n’y a pas de normes ou de point d’étalonnage
A noter
- Les grilles sont une aide à la décision, elles peuvent être modifiées à volonté
Référence centrales
Campo, M. (2019). Chapitre 5 - Des caractéristiques théoriques de la cohésion à l’application pratique : Etude de cas
d’un stage de cohésion en rugby professionnel. In R. Antonin Phillipe & D. Hauw (Eds.) 10 cas pratiques en
J.Pellet
Avantages Problématiques
Liens :
Identité 21
But : Acquérir des connaissances théoriques Sociogramme 22
liées à l’état des lieux sur le leadership en 2020 Leadership : Protocole 31
Le leadership
Ce que c’est : « Un individu, occupant un rôle formel ou informel dans un groupe, qui
influence un groupe de coéquipiers pour atteindre un but commun »
Loughead, Hardy, & Eys (2006)
4 rôles récurrents
- Le leader opératoire : est leader dans la tâche à accomplir (souvent appelé leader
technique)
- Le leader Motivationnel : est leader lorsqu’il s’agit de motiver le groupe
- Le leader social : est leader lorsqu’il s’agit des relations interpersonnelles entre les membres
du groupe, ou des moments où les membres du groupe passent du temps ensemble.
- Le leader externe : est leader lorsqu’il s’agit de s’exprimer à d’autres acteurs que ceux du
groupe (média, politiques, discours, interviews, etc.)
A noter
- D’autres types de leadership peuvent être spécifiques à certains groupes, mais ne sont
pas communs à la quasi-totalité des groupes
- Le leadership externe a moins d’importance, de présence, et de sens dans les niveaux
amateurs
Référence centrales
Fransen, K., Vanbeselaere, N., De Cuyper, B., Vande Broek, G., & Boen, F. (2014). The myth of the team captain as
principal leader: Extending the athlete leadership classification within sport teams. Journal of sports sciences,
J.Pellet
Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques Grille stage de cohésion 25
Les émotions 28
sur le partage émotionnel Identité 21
Le partage émotionnel
Ce que c’est : Lorsque les personnes vivent des moments forts en émotions ou en
affects, il y a une tendance forte à partager les affects vécus, et ce, peu
importe la valence de l’émotion ou de l’affect.
Caractéristiques :
- Le phénomène se passe dans les deux jours qui suivent, avec les proches de l’individu.
- Plus l’émotion ou l’affect est intense, plus il y aura de partage, et ce dernier sera intense
et fréquent
- Le vécu est subjectif, et ne requière pas des évènements « extrêmes » comme le saut à
l’élastique. Par exemple, le théâtre d’improvisation suffit
Référence centrales
Rimé, B. (1989). Le partage social des émotions. In B. Rimé & K. Scherer (Eds.) Les émotions. (pp. 271-303).
Neuchâtel : Delachaux & Niestlé.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 28
Théorie : Les Émotions 1/3
Processus émotionnel
- A chaque moment, chacun effectue 2 évaluations résultant en 4 possibilités réparties sur
2 axes : passé / futur ; réussite / échec
Dommage Gain
Menace Challenge
A noter
- Plusieurs émotions peuvent être présente en même temps, mais souvent une domine
- Il y a différents cadres théoriques. Celui de Lazarus (TRCM) est le cadre le plus utilisé et le
plus complet à l’heure actuelle. Cela n’enlève rien aux autres cadres non utilisés ici
J.Pellet
Fiche n° 28
Théorie : Les Émotions 3/3
Tendance à l’action
- Chacune des 15 émotions de base est associée à un besoin très fort d’agir (tendance à
l’action)
- Une fois cette tendance à l’action réalisée, l’émotion disparait
Emotion Implication de l’égo Tendance à l’action
Colère Offense contre soi Réparer l’offense par l’agression
Menace potentielle ou réelle de ses
Anxiété Faire disparaître la menace
buts
Menace immédiate de son intégrité
Peur Combattre ou fuir
physique ou psychologique
Culpabilité Transgression d’un principe moral Compenser les dégâts
Se cacher, ou tout réparer
Honte Echec du respect de l’idéal de soi
entièrement
Tristesse Perte irrévocable Etre réconforté
Envie Désir de ce que quelqu’un d’autre a Posséder la chose
Menace de perdre quelque chose que
Jalousie Protéger la chose
l’on possède déjà
Proximité trop grande avec un objet Mettre de la distance entre soi et
Dégoût
(métaphoriquement) indigeste l’objet
Faire un progrès dans l’atteinte de ses Maintien de cet état et des efforts
Joie
buts engagés
Augmentation de son estime de soi Que du crédit nous soit attribué
Fierté
par la réalisation de quelque chose pour la réalisation de la chose
Condition défavorable transformée
Soulagement Maintien de cet état
pour le mieux ou disparue
Espoir Peur du pire, mais volonté du mieux Travailler dans le sens du mieux
Désir ou affection, pas
Amour Désir d’appréciation mutuelle
nécessairement réciproque
Appréciation d’un don altruiste qui
Gratitude
provoque un bénéfice personnel
Être touché par la souffrance de
Compassion Vouloir l’aider
quelqu’un d’autre
Référence centrales
Lazarus, R. S. (1999). Stress and emotion: A new synthesis. New York, NY US: Springer Publishing Co.
J.Pellet
Retour
Fiche n° 30
Document vierge : Questionnaire 1/3
d’Ambiance de Groupe
J.Pellet
Fiche n° 30
Document vierge : Questionnaire 3/3
d’Ambiance de Groupe
J.Pellet
Retour
Fiche n° 31
Méthode : Leadership : Protocole 1/3
Liens :
But : Pouvoir déterminer, et mettre en place un Etat des lieux leadership 26
Sociogramme 17
processus de travail entre des leaders émergeants et Identité 21
le groupe
Leadership : Protocole
Ce que c’est : Un protocole mis en place par K. Fransen afin de laisser le groupe faire
émerger les leaders les plus pertinents, et de mettre un place un processus de travail entre
le groupe et ses leaders pour conserver l’efficacité de la manœuvre
Procédure (1/2)
Procédure (2/2)
3 Qui sommes-nous ?
Travailler avec le groupe pour répondre aux questions (construction identitaire) :
Qui sommes-nous ?
Qu’est-ce qui fait que c’est différent d’appartenir à ce groupe plutôt qu’à un autre ?
Quelles sont les caractéristiques uniques de ce groupe ?
Les leaders doivent comprendre les réalités subjectives de chacun, ainsi que les contraintes
de la vie personnelle de chacun qui peuvent être en conflit
6 Evaluer
Sommes-nous devenus ce que nous souhaitons (état des lieux) ?
Evaluation de nos objectifs, de nos stratégies, et de notre identité commune avec les
indicateurs précédemment utilisés
J.Pellet
Fiche n° 31
Méthode : Leadership : Protocole 3/3
Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les sportifs, car c’est le groupe qui
dirige et fait émerger
- Les contraintes propres à la structure (championnat, professionnelles), et aux différents
acteurs (engagements personnels, parentalité, etc.) doivent être très claires et annoncées
dès le début
- Le groupe est le principal acteur, il est nécessaire que le staff participe, mais il ne peut pas
avoir le contrôle, il faut lâcher prise sur ce qui ne le concerne pas
- Les capitaines ne sont pas un relai spécialisé pour l’entraîneur
- Lâcher prise sur le groupe n’est pas une perte de pouvoir ni de statut pour l’entraîneur
A noter
Ce protocole novateur et dont l’efficacité a été éprouvé est basé sur les théories de l’identité,
et a donc une approche basée sur la dynamique de groupe, plutôt qu’une approche inscrite
dans le niveau individuel (subordonné)
Référence centrales
Fransen, K. (2016). Believing in ‘us’: Athlete leaders’ capacity to enhance confidence and performance by strengthening
players’ team identification. Paper presented at the second edition of ICSIS meeting, Glasgow, UK. Abstract
J.Pellet
QAG
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du climat motivationnel ressenti
Procédure
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
J.Pellet
Fiche n° 32
Outil : Perceived Motivational Climate in 2/2
Interprétation
- 2 scores associés aux 2 dimensions du climat motivationnel apparaissent.
- Etant donné qu’il n’y a pas de normes point de référence, il est important de juger ces scores
en fonction de leur évolution dans le temps. Un score seul ne veut rien dire.
- Si le climat orienté vers l’égo est haut et que le climat orienté vers la maîtrise est bas, cela
est dangereux : la pédagogie utilisée est oppressante.
- Il est possible de regarder l’évolution pour un seul individu, ou de regarder l’évolution du
groupe en faisant les moyennes des scores des individus par dimension. Ces
scores / moyennes sont à comparer dans le temps.
Codage
Climat orienté maîtrise Climat orienté égo
Moyenne des items : Moyenne des items :
1 ; 4 ; 5 ; 8 ; 10 ; 11 ; 14 ; 16 ; 19 ; 20 2 ; 3 ; 6 ; 7 ; 9 ; 12 ; 13 ; 15 ; 17 ; 18 ; 22 ; 23 ; 24 ;
; 21 ; 25 ; 28 ; 30 ; 31 ; 32 ; 33 26 ; 27 ; 29
Référence centrales
Balaguer, I., Mayo, C., Atienza, F., & Duda, J. L. (1997). Factorial validity of the Perceived Motivational Climate in Sport
Questionnaire-2 in the case of Spanish elite femalehandball teams. Jo urnal of Sport and Exercise Psychology, 19,
J.Pellet
27.
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Liens : Fiche n° 33
Document vierge : Perceived Motivational PMCSQ2 32 1/2
Liens :
Les émotions 28
But : Acquérir des connaissances théoriques sur le
La récupération 44
stress
Le stress
Ce que c’est : « Somme des réponses non spécifiques du corps pour faire face à une
demande, quelle qu’elle soit » Selye (1976)
Le stress est un processus mis en place suite à un déséquilibre imposé,
dans le but de rétablir l’équilibre, quel que soit le.s système.s mobilisé.s
(homéostasie). Il peut être d’origine physiologique ou d’origine cognitive,
négative (ex. colère/douleur), positive (ex. joie) ou neutre (ex.
déshydratation, activité physique). Il nécessite une période de
récupération adapté en qualité et quantité pour disparaitre
Processus
Non Oui
Eustress
Pas de stress
(challenge : bon stress)
J.Pellet
Fiche n° 34
Théorie : Le Stress 2/2
Le stress en 4 étapes
A noter
- Le stress est normal. Ses manifestations indiquent juste que le corps est prêt à l’action
Références centrales
Lazarus, R. S. (1999). Stress and emotion: A new synthesis. New York, NY US: Springer Publishing Co.
J.Pellet
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Fiche n° 35
Théorie : La Communication
v
1/3
Liens :
But : Acquérir des connaissances Identité 21
théoriques sur la communication Les émotions 28
Méthode RDEESC 36
Fiche communication en 10 points 83
Rétention d’information 48
La communication
Ce que c’est : La communication représente l’interaction verbale ou non entre deux
individus. Cette fiche propose un modèle actualisé de la communication
Processus
- Les premiers modèles, rudimentaires, et encore beaucoup utilisés se contentait de décrire
un émetteur, un message, et un récepteur.
- La communication est plus complexe et intègre les insertions sociales, les états internes, et
la situation dans laquelle les individus impliqués se trouvent.
Message
Emetteur Récepteur
Etat internes Etat internes
Scène Sociale
J.Pellet
Fiche n° 35
Théorie : La Communication 2/3
L’insertion sociale
- L’insertion sociale correspond à la casquette que je porte parmi les différentes possibles à
un moment donné (moi, parent, femme, homme, étudiant, etc.).
- 3 niveaux identitaires sont possibles, dont le niveau intermédiaire comprenant une
multitudes d’identité intergroupes, altérant la perception des informations et leur traitement à
leur manière, donc la cognition.
Voir fiche 21 : Identité
J.Pellet
Fiche n° 35
Théorie : La Communication 3/3
La scène sociale
- La scène sociale correspond à la situation dans laquelle se déroule l’interaction. Elle
comprend toutes les informations de type où, quand, avec qui, quelles caractéristiques des
présents, les normes, etc.
- La scène sociale est une source d’information sur les conduites à tenir, ce qu’il est possible
de faire et ce qu’il n’est pas possible de faire.
- La scène sociale est importante car elle permet de contextualiser toutes les situations, plutôt
que de les penser de façon aseptisée
Le message
- Au final, si l’émetteur construit le message, le fond et la forme du message sont
dépendantes des états internes, de l’insertion sociale, et de la scène sociale dans laquelle
se trouve l’émetteur.
Si le récepteur réceptionne le message, il ne le perçois pas tel qu’il est, mais avec des
filtres qui vont influencer la perception de ce message. Les filtres sont les mêmes que ceux
qui s’appliquent à l’émetteur.
A noter
- Le modèle proposé peut être étoffé, d’autres variables affectent les protagonistes comme
les partitions sociales, la personnalité, ect. Mais cette description est déjà très complète et
prendre en compte ou influencer sur ces variables modifie considérablement la qualité des
interactions.
- Le message ne ressemble jamais vraiment à ce que l’on souhaite dire.
Références centrales
Brown, P., & Fraser, C. (1979). Speech as a marker of situation. In K. R. Scherer, & H. Giles (Eds.), Social marker in
speech. Cambridge: Cambridge University Press.
J.Pellet
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Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 1/3
Liens :
But : Comprendre les différents points de la La communication 35
méthode R.D.E.E.S.C. Les émotions 28
Méthode R.D.E.E.S.C.
Ce que c’est : Méthode à appliquer lorsqu’une communication est conflictuelle et à
désamorcer
Procédure
Lorsque la communication est compliquée, appliquer ces différents points de façon
simultanée :
Reporter : Reporter dans le temps si nécessaire. Vouloir communiquer est inutile
lorsque l’un des interlocuteurs n’est pas affectivement disposé à échanger
Décrire : Décrire les faits. Cela permet de ne pas se positionner ni de juger.
L’interlocuteur ne peut pas nier les faits, mais peut le faire sur quelque
chose d’abstrait comme un jugement
Empathie : Faites preuve d’empathie, montrez que vous comprenez ce que vis l’autre.
Pour cela, nommez l’émotion que l’autre ressent, les causes de cette
émotion, et les conséquences que cela a ou pourrait avoir sur lui ou elle.
Expliquez aussi comment vous avez ces informations.
Exprimez vos sentiments : Exprimez vos sentiments, parlez de vous, de comment vous
vivez les choses et des conséquences que cela a pour vous (notamment
affectives)
Suggérez des solutions : Proposez des choses orientées vers le futur afin de débloquer
la situation et de proposer des voies de remédiation sur lesquelles se
concentrer.
Conséquences positives : Soulignez les conséquences positives que la situation a
amené pour l’autre personne.
J.Pellet
Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 2/3
Exemple
Reporter : « Je vois que tu es très en colère, je ne suis pas sûr que l’on soit dans les
meilleurs dispositions pour communiquer, je te propose que l’on fasse
redescendre la pression et que l’on en parle [date], à froid »
Décrire : « De ce que je comprends, il s’est passé [telle action], puis [telle action],
et là [personne] a fait [telle action] ».
Empathie : « Je vois bien que tu es en colère, tu parles fort, tu m’as répété plusieurs
fois la même phrase, j’ai bien compris [répéter la phrase]. Tu sembles
blessé par [telle action], et je comprends que ça puisse te donner envie
de [réponse comportementale] parce que [conséquence] ».
Exprimez vos sentiments : « Moi, quand tu me fais passer ce message de cette façon-
là, je me sens agressé aussi, et je n’ai pas envie de répondre
favorablement à ce que tu me dis parce que ça me blesse aussi. J’ai
l’impression que [ressenti] ».
Suggérez des solutions : « J’ai bien compris que toi, [tel aspect] n’est pas négociable.
Je te propose que l’on [solution 1]. Sinon, on peut aussi [solution 2] ».
Conséquences positives : « De faire [solution 1], ça aura l’avantage de [conséquence
positive 1]. Sinon, si on choisit d’aller vers [solution 2], on aura
[désavantage 1], mais [avantage 2] ».
discussion
Fiche n° 36
Méthode : R.D.E.E.S.C. 3/3
Précautions Nécessaires
- Il est nécessaire d’avoir une posture bienveillante lors de l’application de cette méthode, et
non une posture de « sachant », hiérarchiquement supérieur à l’autre, ou point de référence
dans la compréhension de la situation
- Les faits doivent être des choses objectives, et non des jugements. Cela ne peut pas être
votre point de vue, mais une description simple et pragmatique de l’enchaînement des
évènements, que l’on soit d’accord ou non
A noter
Cette méthode de communication est recommandée, même s’il n’y a pas de conflits
Référence centrales
Monier. G. Critiquer de façon constructive le R-D.E.S.C. in 100 cartes de coaching.
J.Pellet
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Fiche n° 37
Théorie : Les Routines 1/2
Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur les Les superstitions 38
routines Fiche outil INSEP 39
Les routines
Ce que c’est : « Des éléments cognitifs et comportementaux qui contribuent
intentionnellement à réguler l’éveil et à améliorer la concentration »
Foster & Weigand (2006)
Les routines sont différentes des superstitions (fiche 38)
Effet de la routine
- Améliore la concentration
- Renvoie à des situations de réussite
- Permet de bien préparer des secteurs et des segments nécessaires à la réussite
- Permet d’agir et de garder du contrôle sur des secteurs incontournables et individuels
A noter
- Les routines doivent être personnalisées
- Elles doivent être construites et intégrées par l’athlète
- Les routines doivent être adaptées à la situation
- Les routines donnent du contrôle au sportif alors que les superstitions sont subies par le
sportif
Références centrales
Foster, D. J., Weigand, D. A., & Baines, D. (2006). The effect of removing superstitious behavior and introducing a pre-
performance routine on basketball free-throw performance. Journal of Applied Sport Psychology, 18(2), 167–171.
doi:10.1080/10413200500471343
J.Pellet
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Fiche n° 38
Théorie : Les Superstitions 1/1
Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur les Les routines 37
superstitions
Les superstitions
Ce que c’est : Comportement n’ayant aucune vocation technique claire pour
l’exécution d’un geste, même s’il est censé maîtriser la chance et/ou
d’autres facteurs externes Foster & Weigand (2006)
Caractéristiques
- Supprimer la possibilité d’exécuter la routine, et l’anxiété sera présente.
- Contrairement aux routines, les superstitions sont subies par les sportifs
- Les superstitions peuvent être liées à des objet
- Une superstitions ne peut pas être supprimée d’un coup.
Références centrales
Foster, D. J., Weigand, D. A., & Baines, D. (2006). The effect of removing superstitious behavior and introducing a pre-
performance routine on basketball free-throw performance. Journal of Applied Sport Psychology, 18(2), 167–171.
J.Pellet
doi:10.1080/10413200500471343
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Fiche n° 39
Annexe : Les Routines 1/2
Liens :
E. Rosnet (2012) Fiches outils : Les routines de concentration n°09. INSEP
Les routines 37
J.Pellet
Fiche n° 39
Annexe : Les routines 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 40
Théorie : L’Imagerie Mentale 1/2
Liens :
Fiche Outil INSEP 41
But : Acquérir des connaissances théoriques Protocole P.E.T.T.L.E.P. 42
l’imagerie mentale
Les routines
Ce que c’est : « Le fait d’utiliser tous ses sens pour créer ou reproduire une expérience
dans son esprit ». Vealey & Greenleaf (2010)
N’est PAS nécessairement lié à la relaxation
Où et Quand ?
- Où l’on veut (le but est de pouvoir l’utiliser partout, dans le bus, chez soi, sur le lieu de la
compétition, avant l’exécution d’un geste, etc.)
- Au début dans un endroit calme, puis au fur et à mesure de la progression, dans des
endroits plus difficiles
- Avant la saison, pendant la saison
- Avant la pratique, avant un geste
A noter
- Doit répondre à des objectifs bien précis et définis avant !!
- La qualité et la fréquence importent plus que la durée de séance :
5 minutes de séance de qualité, 3 fois par jours
Références centrales
Vealey, R.S., & Greenleaf, C. A . (2010). Seeing is believing: Understanding and using imagery in sport. In J. M. Williams
(Ed.), Applied sport psychology: Personal growth to peak performance (6th ed., pp. 268-304). New York: McGraw
Hill.
J.Pellet
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Fiche n° 41
Annexe : L’imagerie mentale 1/2
Liens :
A.-C. Macquet (2012) Fiches outils : L’imagerie mentale n°14. INSEP
L’imagerie mentale 40
Protocole PETTLEP 42
J.Pellet
Fiche n° 41
Annexe : L’imagerie mentale 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 1/3
Liens :
But : Connaitre les dimensions sur lesquelles se L’imagerie mentale 40
Fiche INSEP imagerie n°14 41
concentrer lorsque l’on souhaite pratiquer
l’imagerie mentale
Protocole PETTLEP
Ce que c’est : Ce protocole se focalise sur 7 points clefs (dimensions) qui permettent
de s’assurer que la séance d’imagerie qui est pratiquée est efficace
Dimension Environnement
L’environnement visualisé doit être le même que celui dans lequel se déroule l’exécution de
la tâche
Où ? Avec qui ? Température ? Luminosité ?
Y-a-t-il des gens autours et plus loin ? Etc.
Dimension Tâche
La visualisation de la tâche doit être accompagnée des mêmes pensées, sentiments, et actes
que lors de l’exécution réelle de la tâche
Dimension Timing
Les notions de vitesse et de timing doivent être prises en compte de la même façon que lors
de la réalisation physique. A mesure de la progression, il sera possible de ralentir ou
d’accélérer la visualisation. Mais le plus important reste la vitesse réelle
J.Pellet
Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 2/3
Précautions Nécessaires
- Associer des affects négatifs à la séance d’imagerie est dangereux. Cela peut être fait pour
s’entraîner à faire avec, mais il vaut mieux éviter de leur laisser une place trop importante
- Il est important de s’assurer que l’image reconstruite est la plus vraie possible, et pas
arrangée. Pour cela, il est possible de d’échanger avec quelqu’un, de se faire questionner,
d’écrire les caractéristiques, de se rendre sur place, etc.
- L’imagerie correspond au niveau d’expertise de la tâche. Dès que les compétences
d’imagerie sont maîtrisées, il faut que les deux soient réalisations soient en adéquation.
- S’il faut choisir un timing, la vitesse réelle doit toujours primer.
J.Pellet
Fiche n° 42
Méthode : Protocole P.E.T.T.L.E.P. 3/3
A noter
- L’imagerie mentale n’est pas forcément liée à la relaxation
- La qualité et la fréquence importent plus que la durée de la séance (5 minutes, bien, 3 fois
par jours)
Référence centrales
Holmes, P. S., & Collins, D. J. (2001). The PETTLEP approach to motor imagery: A functional equivalence model for
sport psychologists. Journal of Applied Sport Psychology, 13(1), 60-83. doi: 10.1080/10413200109339004
J.Pellet
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Fiche n° 43
Annexe : La cohésion 1/2
Liens :
Crépin, N. (2012) Fiches outils : Cohésion de groupe : Un fondamental Cohésion 20
pour la performance, même dans les sports individuels n°08. INSEP Grille stage de cohésion 25
J.Pellet
Fiche n° 43
Annexe : La cohésion 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 44
Théorie : La Récupération 1/3
Liens :
Le stress 34
But : Acquérir des connaissances théoriques sur la TQR 45
Planifier la récupération 46
récupération
La récupération
Ce que c’est : Un processus s’inscrivant dans le temps aux niveaux psychologique,
physiologique et social, visant au rétablissement de la capacité à
performer.
La récupération comprend une dimension orientée et proactive, les
actions choisies par l’individu peuvent être utilisées pour optimiser
certaines situations, reconstruire, et augmenter les ressources
personnelles. Kellmann & Kallus, (2001 ; adapté)
Activité vs Passivité
Pour supprimer une routine, il faut que le sportif lâche prise de lui-même :
Processus Passif Processus Actif
Elaboration volontaire de stratégie
Sommeil
Activités diverses
Régénération du corps
Analyse
Non-activité
Planification
Périodes intéressantes
Période de développement Période d’affûtage
On limite la perte d’émotion agréables en
intervenant sur le stress général On intervient sur le support social et la
qualité de sommeil
Limite les effets négatifs & la charge de
travail et augmente l’apprentissage et le Augmente la récupération et l’excitation.
bien-être
J.Pellet
Fiche n° 44
Théorie : La Récupération 3/3
Profils
2 types de profils peuvent être déterminés :
Haut niveaux de stress / Haut niveau de récupération
Les athlètes ayant des niveaux de stress général et de récupération générale les plus
élevés sont ceux qui auront les variations d’excitation les plus marquées
(i.e., baisse lorsque la charge augmente et augmentation lorsque la charge baisse)
Haut niveaux de stress / Niveaux de récupération moyen ou bas
Les athlètes ayant des niveaux hauts de stress sportif et de stress total auront l’anxiété qui
va augmenter plus fortement durant les cycles de développement et diminuer plus
faiblement durant la période d’affûtage. Ces athlètes nécessitent un niveau de surveillance
accrue !
A noter
- De hauts niveaux de stress ne sont pas grave s’il y a de haut niveaux de capacité de
récupération
- Ce qui est recherché c’est la capacité à passer de hauts niveaux de stress à de bas
niveaux le plus rapidement possible, et inversement
Références centrales
Kellmann, M., & Kallus, K. . (2001). The Recovery-Stress Questionnaire for athletes: User manual. Human Kinetics.
J.Pellet
Vacher, P. (2016). Evaluation et prévention des états de stress et de récupération du sportif. Suivi psychologique et
processus cognitivo-affectif (Unpublished doctoral dissertation). Université de Bourgogne. Dijon, France.
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Fiche n° 45
Outil : Test des Qualités de Récupération 1/2
Liens :
La récupération 44
Doc. vierge TQR 47
But : Savoir lire et faire passer le Test des Qualités de Récupération (TQR)
TQR
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée de
l’état de récupération des sportifs ainsi que son évolution
Procédure
Précautions Nécessaires
- Le questionnaire doit être rempli tous les jours à la même heure, après les mêmes activités.
Il est recommandé de le remplir le soir avant d’aller se coucher
- Des items spécifique au sportif peuvent être rajoutés, mais créent une seconde note. La
première sur 20 ne peut pas être modifiée
Interprétation
- 5 dimensions sont présentes. Pour les comparer entre elles, il faut les remettre sur 10
- Les dimensions ayant des notes de 80% et plus sont optimales, celles ayant des notes de
75% et plus sont acceptables, celle ayant des notes de 70% et moins sont à reconsidérer
dans la façon de récupérer
- Le but est d’atteindre avec régularité des notes de 17/ 20 ou plus
Référence centrales
Kenttä, G., & Hassmén, P. (1998). Overtraining and recovery. Sports medicine, 26(1), 1-16.
J.Pellet
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Fiche n° 46
Méthode : Planification de la Récupération 1/3
Liens :
La récupération 44
But : Savoir se servir de la méthode de planification Fixation d’objectifs 11
de la récupération Cahier d’entraînement 13
Planification de la récupération
Ce que c’est : Organisation de type planification qui permet de cibler des temps
spécifiques et de les aménager afin d’optimiser la récupération
Quoi développer ?
Le but est de ne plus entendre cette phrase chez les sportifs :
« Avant, je jouais beaucoup de piano [ou autre activité], maintenant je n’ai plus le temps »
Pour cela, développer
- Les activités de loisir
- La capacité à repérer les personnes ressources et à les solliciter
Le but est de revitaliser les moments morts
Procédure 1/2
Procédure 2/2
5 Planifier les périodes de temps repérées avec une ou plusieurs activités (quoi faire
quand et comment ?)
Il est nécessaire de se laisser de la marge
- Créer des zones tampon (de la marge pour les transitions d’activités)
- Bien planifier les zones de repos
- Laisser des zones d’ennui pour les enfants (primordial pour leur développement !)
Précautions Nécessaires
- Cette planification doit être individualisée, et ne peut pas être calquée sur un modèle
spécifique qui correspondrait bien à un autre sportif
- Les périodes ciblées ne peuvent pas s’enchaîner sans petites périodes de transitions (se
laisser de la marge pour passer de l’un à l’autre)
- Un emploi du temps ne peut pas être surbooké, il faut des moments réservés à la personne
- Le sportif doit être acteur dans la création et l’adaptation de sa planification de la
récupération
- Les activités ne doivent pas être contraignantes
- Les temps d’écrans et de jeux vidéo doivent être le plus possible évités, les activités
sociales, culturelles ou artistiques sont préférées, comme la vie familiale, amicale, la lecture,
la musique, les animaux, etc.
A noter
- Ne pas hésiter à utiliser l’outil cahier d’entraînement et la méthode de fixation d’objectifs
pour améliorer grandement l’efficacité de la planification de la récupération
- L’activité sportive en tant qu’activité « autre » doit être un moyen (s’amuser avec ses amis,
découvrir de nouvelles activités, être en contact avec la nature) plus qu’une fin en soi
Référence centrales
Vacher, P. (2016). Evaluation et prévention des états de stress et de récupération du sportif. Suivi psychologique et
processus cognitivo-affectif (Unpublished doctoral dissertation). Université de Bourgogne. Dijon, France.
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 47
Document vierge : Test des Qualités de TQR 45 1/1
Récupération (TQR)
J.Pellet
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Fiche n° 48
Théorie : La Rétention d’Informations 1/2
Liens :
Les émotions 28
IZOF 51
But : Acquérir des connaissances Climat motivationnel 10
théoriques sur la rétention G.A. discours d’avant compétition 53
d’information Méthode réception du discours 52
Fiche communication en 10 points 83
Analyse de discours d’entraîneur 49
G.A. effets d’un discours d’avant match 54
Identité 21
La communication 35
La rétention d’informations
Ce que c’est : La manière dont les informations données sont comprises et retenues
par les destinataires du message
Acceptation du message :
Perception d’utilité du message
Perception de pertinence
Perception de facilité d’exécution de l’idée
Etat de l’athlète :
Motivation de l’athlète
Concentration de l’athlète
Expertise de l’athlète
Identité mobilisée par l’athlète
Caractéristiques du message :
Faible nombre d’idées
Positivité du message
Précision du message
Nature : forte présence d’évaluations positive et d’informations prescriptives
A noter
- Les émotions des interlocuteurs, le climat motivationnel porté par le discours, ainsi que
l’identité mobilisée des cibles du message sont des facteurs qui influencent également la
réception du message
Références centrales
Januário, N., Rosado, A., Mesquita, I., Gallego, J., & Aguilar-Parra, J. M. (2016). Determinants of feedback retention in
soccer players. Journal of Human Kinetics, 51(1), 235–241. doi:10.1515/hukin-2015-0187
J.Pellet
Januário, N. M., Rosado, A. F., & Mesquita, I. (2013). Variables affecting athletes' retention of coaches' feedback.
Perceptual and Motor Skills, 117(2), 389-401. doi: 10.2466/22.10.pms.117x16z7
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Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 1/3
Liens :
But : Acquérir des connaissances sur la composition Rétention d’information 48
et la présence de marqueurs langagiers lors du
discours des entraîneurs de sport collectif
Densité de mots
Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort,
on parle plus
Pronoms cibles
Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de vous
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de je et de nous
J.Pellet
Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 2/3
Expressions de nécessité
Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de il faut et équivalents
Présence de l’adversaire
Conclusion :
Quand l’adversaire est plus fort, on
en parle plus
Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de eux positifs, et de eux
négatifs
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de nous négatifs et de eux
négatifs
J.Pellet
Fiche n° 49
Théorie : Analyse de Discours d’Entraîneur 3/3
Conclusion :
Quand l’adversaire est moins fort, il
y a plus de eux positifs, et de eux
négatifs
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus de nous négatifs et de eux
négatifs
Conclusion :
Quand l’adversaire est plus fort, il y
a plus d’adjectifs défavorisants
pour l’adversaire
A noter
- Les émotions des interlocuteurs, le climat motivationnel porté par le discours, ainsi que
l’identité mobilisée des cibles du message sont des facteurs qui influencent également la
réception du message
Références centrales
Rey, J. P., & Weiss, K. (2005). Marqueurs langagiers et relations intergroupes: Analyse de discours d'entraîneurs dans
le jeu sportif collectif. Bulletin de psychologie, (3), 321-328. doi:10.3917/bupsy.477.0321
J.Pellet
Retour
Fiche n° 51
Théorie : Les Zones de Fonctionnement 1/1
Caractéristiques
4 types d’affects sont relevés
Emotions plaisantes Emotions Déplaisantes
Facilitantes Handicapantes Facilitantes Handicapantes
Excitation Détente Nervosité Fatigue
Confiance Gentillesse Colère Tristesse
Détermination Esprit léger Tension Doute
Courage Joie Inquiétude Découragement
A noter
- Le schéma concerne l’anxiété, mais tous les affects sont à prendre en compte, un par un
- Déterminer sa zone pour chaque émotion nécessite de faire des essais
Références centrales
Hagvet, K. A., & Hanin, Y. L. (2007). Consistency of performance-related emotions in elite athletes: Generalizability
theory applied to the IZOF model. Psychology of Sport and Exercise, 8(1), 42–72.
doi:10.1016/j.psychsport.2005.12.002
J.Pellet
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Fiche n° 52
Méthode : Améliorer la Réception de mon 1/2
Ce que c’est : Méthode simple vérifiant que les aspects d’un discours d’avant match
sont pertinents
Procédure 1/2
- Le discours doit vérifier les critères suivants :
1 Utilité :
Le contenu va permettre de résoudre les problèmes qui se présentent
2 Prescription :
Les informations indiquent telle une ordonnance quoi faire, uniquement aux personnes
concernées
3 Simplicité :
Pas plus de trois idées qui sont répétées plusieurs fois. Toutes les informations sont
clairement comprises par un enfant de 10 ans
4 Repères :
Utiliser des mots clefs régulièrement
5 Positif :
Transformer les feedbacks et différents points en tournures positives et supprimer les
aspects négatifs du discours
J.Pellet
Fiche n° 52
Méthode : Améliorer la Réception de mon 2/2
6 Précision :
Les consignes doivent être limpides, et aucun sous-entendu ou implicite ne figure dans le
discours
7 Environnement :
L’environnement doit être adapté aux besoins du discours en terme de son, présence de
d’autres personnes, distractions, symboles.
8 Affects :
Posséder et induire un niveau émotionnel adéquate (ni trop peu ni trop fort) – Être conscient
des émotions exprimées
9 Conformisme :
Utiliser les principes de conformisme à son avantage
Précautions Nécessaires
- Il est nécessaire d’utiliser d’autres outils conjointement à cette checklist
- Le fond de chaque critère est à mettre en perspective avec les caractéristiques du collectif
de sportifs (ou du sportif) qu’il y a en face. Chaque équipe est différente
- Les critères d’environnement ne sont pas à négliger
Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, notamment de la planification, plus des contenus
des fiches 21, 28, 35, 48, et 83.
J.Pellet
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Fiche n° 53
Outil : Grille d'Analyse d'un Discours d'Avant 1/1
Compétition Liens :
Rétention d’information 48
But : Savoir utiliser une grille d'analyse Doc. vierge G.A. Analyse des discours d’entraîneurs 56
d'un discours d'avant compétition
Précautions Nécessaires
- Les critères ne peuvent pas être pris au tout premier degré, et doivent être étalonnés en
fonction de chaque situation / récepteurs
Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, notamment de la planification,
J.Pellet
plus des contenus des fiches 21, 28, 35, 48, et 83.
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Fiche n° 54
Outil : Grille d'Analyse des Effets d'un 1/1
But : Savoir utiliser une grille d'analyse des effets d'un discours d'avant match
Procédure
- Un questionnaire ne vaut que pour un discours
- Repérer les trois informations principales et les noter sur l’utilité et la simplicité
- S’il y avait moins de trois informations principales, ignorer les lignes correspondant aux
informations qui n’existent pas.
- Noter ensuite les affects ressenti pendant et après le discours
Précautions Nécessaires
- Ce questionnaire est une vue globale, la complexité totale n’est pas capturée par ce
questionnaire
Référence centrales
Le contenu de cette fiche est basé sur certaines réflexions de terrain, ainsi que sur la fiche 48.
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 56
Document vierge : Grille d'analyse d'un GA discours d'avant compétition 53 1/1
Liens :
Le couplage perception action 59
L’intention 60
But : Acquérir des connaissances
Lutter contre les distractions extérieures 62
théoriques sur la Concentration Programmer son attention 63
Le multitâche / La flexibilité attentionnelle 64
La méthode R.A.P.P.E.L. 65
Fixation d’objectif 11
La Concentration
Ce que c’est : L’attention peut être comprise comme « l’habileté à focaliser son
attention sur la tâche à effectuer et ne pas être perturbé ou affecté par
des stimuli internes ou externes non pertinents » Schmid & Peper (1998)
A noter
- Différents points spécifiques sont à aborder dans la concentration. Ces différents points
spécifiques sont sous forme de fiches en liens directs avec celle-ci.
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 59
Théorie : Le Couplage Perception - Action 1/2
Liens :
But : Acquérir des connaissances théoriques sur le
La concentration 58
Objectif
Toute activité, même banale, est guidée par une recherche de performance :
Ne pas se brûler en cuisinant, attraper le ballon correctement, prendre du plaisir à jouer avec
ses amis, etc.
Pour réussir cela, tout objectif peut être décomposé en plus petits objectifs
Traverser la poutre c’est bien poser le pied : bien choisir la prochaine action
Le problème sont les processus cognitifs qui viennent interférer
Les perturbateurs
Les automatismes : Force d’association entre un objet et une action motrice
Plus elle est grande, plus l’évocation de l’objet prépare les neurones moteurs à agir dans ce
sens
Le circuit de la récompense : Groupe de neurones qui recherchent le plaisir
Cette force puissante nous pousse à faire ce que l’on a envie sur le moment : faim, soif, jeu,
plaisir, recherche de nouveauté, recherche de stimulation, …
Si la fatigue est grande, les deux perturbateurs sont encore plus puissants
Exemple : se raser
Se raser (comme tout autre séquence d’action) peut être analysé selon la grille perception
– action :
Voir un poil Examen Emotion
Se raser blanc détaillé négative
Action Perception Action Perception
La perception du cheveux blanc (et la spirale qui en a suivie) m’a fait oublier mon intention
initiale, ce qui peut être qualifiée de OUIIN
A noter
- Répéter le bon geste au bon moment est une des clefs pour faciliter sa concentration
- Être sportif de haut niveau, c’est savoir repérer les situations pour que l’automatisme fasse
le reste
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 60
Théorie : L’Intention 1/1
Liens :
But : Acquérir des connaissances La concentration 58
théoriques sur l’intention Lutter contre les distractions extérieures 62
Programmer son attention 63
L’intention
Ce que c’est : L’intention est une composante de l’attention essentielle.
Caractéristiques
- Elle permet de définir l’importance des objets
- Elle permet de prioriser les objets entre eux en fonction de leur importance
- Une des sources principales d’inattention est la multitudes d’intentions simultanées
Ex : prendre de l’information sur mon adversaire et shooter en même temps
- Les intentions sont reliées à des exécutions de tâches mobilisant des structures du cerveau.
Lorsque deux intentions utilisent la même structure du cerveau, on est déconcentré
Distractions extérieures
On peut les qualifier de PAM : Passer A quelque chose de Mieux
Les PAM sont associées à un vécu émotionnel plaisant ou déplaisant amplifié par le cerveau,
jugées comme importantes, et gênantes si on ne s’en occupe pas.
Classées en craintes / envies
Une PAM (envie) est efficace si elle est concordante avec ce que l’on doit faire (obligation)
Les PAM orientent les cycles Perception – Action loin de notre intention originale
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 62
Méthode : Lutter Contre les PAM 1/2
Liens :
La concentration 58
But : Savoir utiliser les méthodes pour lutter contre L’intention 60
les distractions
L’étiquetage
Dissociation du moi
- De la même façon qu’un jeu de rôle, cela permet de dissocier les deux systèmes de pilotage
du cerveau
Créer un maximoi qui hiérarchise, planifie et donne des ordres au minimoi
Créer autant de minimois que de minitâches se succédant pour accomplir la tâche finale
On prend ensuite le rôle de chaque minimoi et exécute la seule chose pour laquelle il est fait
Permet d’éviter l’anxiété (ce n’est pas mon problème, c’est un autre minimoi qui le fera)
Stimule le circuit de la récompense dans le bon sens, car les tâches sont abattues et réussies
J.Pellet
Fiche n° 62
Méthode : Lutter Contre les PAM 2/2
Précautions Nécessaires
- Lorsque l’on se lance dans l’étiquetage, il est nécessaire de tenir son entraînement, même
si cela devient rapidement déplaisant
- Lors des exercices de dissociation du moi, Les minimisions doivent être TRES courtes
- Les minimois doivent être coupés de tout pendant, et jusqu’à, la réalisation de la tâche
- Le maximoi doit réapparaître de temps en temps pour vérifier et réadapter la planification
des tâches
A noter
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 63
Théorie : Programmer son Attention 1/2
Liens :
La concentration 58
But : Acquérir des connaissances L’intention 60
Le multitâche 64
théoriques sur la programmation de
l’attention
Perception
L’attention perceptive nécessite de « se brancher » sur la bonne prise, c’est-à-dire de porter
son attention sur un objet en particulier (le porteur de ballon), et certaines des
caractéristiques spécifiques de cet objet (l’orientation de son corps, l’endroit où il pose son
regard, l’angulation de son bras, etc..
Permet de réduire les actions possibles auxquelles le corps tente de se préparer
J.Pellet
Fiche n° 63
Théorie : Programmer son Attention 2/2
Le mode d’action
Une fois branché, il s’agit de savoir avec quoi je réagis (quelle partie du corps). Le mode
d’action peut être compris comme l’attention motrice : porter également son attention sur les
parties de mon corps à mobiliser, en rapport avec l’objet.
Permet de réduire encore plus les actions possibles auxquelles le corps tente de se
préparer
Intention
Une fois le couple cible et moyen déterminé, il s’agit de savoir « pour quoi faire ? ».
L’intention permet de donner du sens à ce qui est fait. Sans cela, l’habitude et le circuit de la
récompense prennent le dessus.
L’intention permet de réduire une nouvelle fois les actions possibles et de ne garder que
le plus pertinent
Le meilleur moyen de mettre en place l’intention est de visualiser l’action terminée
correctement
A noter
Les PIM sont applicables aux micromissions
- Quand les micromissions sont délicates, par nécessité ou par plaisir
- Quand il faut se reconcentrer rapidement et régulièrement
- Quand les programmes attentionnels sont concurrants ou contradictoires
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 64
Théorie : La Flexibilité Attentionnelle / 1/2
le Multitâche Liens :
La concentration 58
Programmer son attention 63
La flexibilité attentionnelle
Ce que c’est : « La flexibilité attentionnelle est la capacité du sportif à transférer son
attention rapidement et avec efficacité d’un point à un autre. Elle se
caractérise également par la faculté de passer d’une focalisation très
étroite à une focalisation très large » Cox (2005)
Le multitâche : cohabitation
Le multitâche consiste à effectuer une ou plusieurs tâches en même temps
Il est possible dans plusieurs conditions, mais n’est jamais entièrement du multitâche à
proprement parler
- Lorsque deux tâches n’utilisent pas le même groupe de neurones
- Lorsqu’une des tâches prend très peu de ressources :
Lorsqu’elle est très bien automatisée
Lorsque la seconde tâche n’a pas le souci de la performance
En réalité, le système exécutif fait des allers-retours plus ou moins réguliers pour vérifier
que tout va bien, ou réagit à des mots / actions clefs
J.Pellet
Fiche n° 64
Théorie : La Flexibilité Attentionnelle / 2/2
le Multitâche
A noter
Les PIM sont très pertinents pour passer d’une tâche à l’autre avec efficacité
Référence centrales
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
Paris : Odile Jacob.
J.Pellet
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Fiche n° 65
Méthode : Technique R.A.P.P.E.L. 1/3
Liens :
La concentration 58
But : Comprendre les différents points de la L’intention 60
Programmer son attention 63
méthode R.A.P.P.E.L.
Méthode R.A.P.P.E.L.
Ce que c’est : Différents points d’une méthode à appliquer pour percevoir les
déconcentrations arriver et rester focalisé
Préambule
- La distraction peut être comprise comme l’opposé d’une attraction vers le centre
En s’entraînant, on devient plus sensible à ces forces d’éloignement
La première étape est donc de remarquer l’influence des distractions sur le corps
Pour rester concentrer, il faut donc repérer les signes précoces de déviation de l’attention. Si
l’on attend, notre intention initiale sera totalement capturée, et les cycles perception – actions
nous emmèneront loin.
Cela se traduit par une mise en tension faible des muscles sollicités
- Chaque lettre de R.A.P.P.E.L. permet de développer une sensibilité pour percevoir de plus
en plus tôt l’activité de déséquilibre, et la compenser.
- La redirection de notre attention est possible à deux moments :
Juste avant quand nous n’avons pas encore oublié notre objectif principal
Lorsque l’aspiration est épuisée.
J.Pellet
Fiche n° 65
Méthode : Technique R.A.P.P.E.L. 2/3
Procédure
Exemple
Prenons l’exemple d’un joueur de tennis :
Pendant qu’il se présente pour servir, il aperçoit dans son angle de vision périphérique sa
mère derrière le grillage (perception). Cette perception donne automatiquement un
déplacement du regard, mais aussi du coup (plus de 20°) (action) qui va lui permettre de
mieux percevoir cet objet important (perception). En la voyant il se dit qu’il est content qu’elle
soit là mais qu’il ne veut pas la décevoir (perception).
Nous sommes déjà bien loin de son objectif initial qui est de servir
Dans cet exemple, nous avons illustré les cycles perception-action, le Regard, l’Attention, la
Posture, les Pensées, l’Etirement.
Une des solutions serait de s’être entraîné à percevoir les mises en tensions musculaires, et
de garder sa posture orientée sur l’objet sur lequel « se brancher », de mettre une étiquette
sur la pensée de fierté et d’anxiété, et de profité de cette conscience de ses pensées pour
redéfinir / prioriser l’objectif immédiat qui est de servir. Il s’interrogera sur ce que sa mère
pense plus tard, car a ne l’aide en rien pour servir dans l’immédiat.
Précautions Nécessaires
- Le R.A.P.P.E.L. n’est pas magique, il nécessite une connaissance des autres fiches
théoriques, et beaucoup d’entraînement.
- La mise en application du R.A.P.P.E.L. peut nécessiter un travail de préparation mentale,
notamment si certaines choses sont trop importantes ou anxiogènes (l’opinion de la mère),
qui ne permettront pas de lâcher prise si le sens de la chose est trop ancré dans la pratique.
A noter
- La lutte contre les pensées est rarement efficace, à moins que la motivation soit très grande
Référence centrales :
Lachaux, J. P. (2015). Le Cerveau funambule: Comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences.
J.Pellet
QRCS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise des états des motivations sur le continuum d’autodétermination.
Procédure
- Prévoir 15 minutes, et le matériel pour faire passer le questionnaire en version numérique
(sur un smartphone ou un PC) ou en version papier (imprimé et avec un stylo)
- Les réponses sont ensuite codées en fonction de la grille de codage
- Refaire passer le questionnaire à intervalles de temps régulier pour observer une évolution
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié
- Les personnes proches du burnout ont de très hauts scores en amotivation et régulation
J.Pellet
Interprétation
- 6 scores associés aux 6 dimensions du continuum d’autodétermination apparaissent.
- Il est normal que plusieurs dimensions aient un score élevé
- Plus les dimensions proches de l’amotivation sont élevées, plus la personne est à risque
ou démotivée
Codage
Amotivation Régulation externe
Moyenne des items : Moyenne des items :
6 ; 12 ; 18 ; 24 5 ; 11 ; 17 ; 23
Régulation introjectée Régulation identifiée
Moyenne des items : Moyenne des items :
4 ; 10 ; 16 ; 22 3 ; 9 ; 15 ; 21
Régulation intégrée Régulation intrinsèque
Moyenne des items : Moyenne des items :
2 ; 8 ; 14 ; 20 1 ; 7 ; 13 ; 19
Référence centrales
Van Hoye, A., Ramanoel, S., Heuzé, J.-P., & Sarrazin, P. (2010, Mai). French validation of the Behavioral Regulation
in Sport Questionnaire (BRSQ) by adolescents. Poster présenté à la 4ème International Conference on Self-
J.Pellet
Liens :
Orientation motivationnelle 8
But : Acquérir des connaissances théoriques sur la
façon dont les enfants pratiquent
6 / 7 ans à 11 / 12 ans
L’enfant n’est orienté quasiment que vers l’égo
Il perçoit son habileté vis-à-vis de celle des autres.
S’il pense qu’il est meilleur que les autres, alors il pense qu’il est bon
à partir de 12 ans
Son histoire personnelle et l’environnement dans lequel il a évolué sera déterminant de la
majorité de son orientation motivationnelle. Les interactions avec les personnes importantes
pour lui sont donc déterminantes pour l’âge adulte depuis le plus jeune âge
6 à 13 ans : Découverte
Les parents fournissent des opportunités de pratiquer un ou plusieurs sports
L’objectif conscientisé est que les enfants prennent du plaisir
Les parents fournissent un soutien logistique, émotionnel, et informatif
13 à 15 ans : Spécialisation
L’enfant délaisse un des deux sports pour un seul
Les parents fournissent un soutien logistique émotionnel et financier
15 et plus : Investissement (si accession haut niveau)
L’enfant s’investi fortement dans sa pratique sportive
Les parents fournissent un soutien émotionnel et en encouragements
Le soutient informationnel se situe majoritairement dans le choix de carrière
Référence centrales
Lee, M. J., Whitehead, J., & Balchin, N. (2000). The measurement of values in youth sport: Development of the Youth
Sport Values Questionnaire. Journal of sport and Exercise Psychology, 22(4), 307-326. doi:10.1123/jsep.22.4.307
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 69
Théorie : Climat Motivationnel par les 1/2
Parents Liens :
Climat motivationnel 10
PISQ 70
But : L'investissement des parents 72
Les comportements désirés chez les parents 74
Acquérir des connaissances Objectifs des parents 76
théoriques sur le Climat Les compétences nécessaires des parents 77
Motivationnel mis en place par les Les stresseurs chez les parents 78
Les stratégies de coping des parents 79
parents
Guide pour les parents 80
Climat motivationnel
Ce que c’est : Comment les parents aménagent l’environnement et les interactions,
cultivant les différentes orientations motivationnelles des enfants. Cet
environnement est dépendant des environnements sociaux et
physiques, c’est-à-dire les interactions, les règles, et la logistique.
Vers la maîtrise
Caractéristiques
- Les parents font des renforcements (feedback) positifs quand les athlètes :
Parents
Vers la compétition
Caractéristiques
- Les athlètes pensent que :
A noter
- Alors qu’il n’y a pas de bien ou de mal, contrairement au cas des entraîneurs, un climat
orienté vers l’égo est dangereux. L’enfant peut facilement percevoir que l’amour
inconditionnel des parents est remis en cause.
- Un climat porté uniquement et/ou fortement sur la compétition est très dangereux
- Hormis le rapport très périlleux et néfaste entre l’enfant et un climat motivationnel orienté
vers l’égo mis en place par les parents, les conséquences des deux climats sont les mêmes
que celles décrites dans la fiche climat motivationnel n°3
Référence centrales Cette fiche est issue d’une réflexion basée sur les références suivantes :
Epstein, J. (1989). Family structures and student motivation: A developmental perspective. In C. Ames & R. Ames
(Eds.). Research on Motivation in education (Vol.3, pp. 259-295). New York: Academic Press.
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 70
Outil : Questionnaire d’Investissement 1/2
PISQ
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée précise
du climat motivationnel mis en place par les parents, perçu par l’enfant.
Procédure
Interprétation
- 4 scores associés aux 4 dimensions du climat motivationnel mis en place par les parents
apparaissent.
- Il est normal que plusieurs dimensions aient un score élevé
- Des dimensions opposées peuvent avoir des scores élevés aussi
Codage
Comportements directifs Investissement actif
Moyenne des items : Moyenne des items :
1 ; 6 ; 7 ; 15 ; 16 2 ; 9 ; 14
Encouragement et compréhension Pression
Moyenne des items : Moyenne des items :
J.Pellet
3 ; 4 ; 5 ; 12 8 ; 10 ; 11 ; 13
Fiche n° 70
Outil : Questionnaire d’Investissement des 2/2
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié
Référence centrales
Bois, J. E., Lalanne, J., & Delforge, C. (2009). The influence of parenting practices and parental presence on children’s
and adolescents’ pre-competitive anxiety. Journal of Sports Sciences, 27(10), 995‑1005.
J.Pellet
doi:10.1080/02640410903062001
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Liens : Fiche n° 71
Document vierge : PISQ Outils : PISQ 70 1/1
J.Pellet
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Fiche n° 72
Théorie : L’Investissement des Parents 1/2
Liens :
But : Acquérir des connaissances
Climat motivationnel par les parents 69
Sous-investi
Caractéristiques
- Soutien émotionnel et financier limité - Peu d’intérêt pour le sport de leur enfant
- Pas de participation aux trajets - Peu d’intérêt aux discussions avec l’entraîneur
- Absence des enfants pendant certaines compétitions
Modéré
Caractéristiques
- Soutien des enfants - Décisions prises par le sportif
- Intérêt pour le retour des entraîneurs - Laisse l’entraîneur s’occuper du
quant aux habiletés de leur enfant développement des habiletés mentales
- Volontaires pour participer à l’organisation
Sur-investi
Caractéristiques
- Présence excessive aux entraînements - Critique des enfants et des entraîneurs
- Désaccords avec les arbitres - Tentatives de coaching de ses enfants
- Impossibilité de séparer leurs propres désirs de ceux de l’enfant
J.Pellet
Fiche n° 72
Théorie : L’Investissement des Parents 2/2
La pression parentale
Ce que c’est : Les comportements des parents perçus par leur enfant comme indiquant
des attentes élevées, peu probables ou très certainement irréalisables
Lorsque les parents sont trop présents, leur investissement peut être perçu comme une
pression.
Associée négativement à la confiance en leurs compétences au sein de leur sport, aux
trois
A noter
- La qualité de l’investissement est plus appropriée que la quantité, et les enfants perçoivent
cette différence
- Plus le téléphone portable est présent, plus l’investissement des parents se rapproche du
sur-investissement (se déplace vers la droite). Il s’agit donc de savoir s’il vaut mieux le
rendre facile d’accès ou s’il vaut mieux le supprimer en fonction de la situation.
Référence centrales
Hellstedt, J. C. (1987). The coach / parent / athlete relationship. The Sport Psychologist, 1(2), 151‑160.
doi:.10.1123/tsp.1.2.151
Durand-Bush, N., Salmela, J. H., & Thompson, K. A. (2004). Le rôle joué par les parents dans le développement et le
maintien de la performance athlétique experte. Staps, 64(2), 15‑38. doi:10.3917/sta.064.0015
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
J.Pellet
Référence centrales
Knight, C. J., Little, G. C. D., Harwood, C. G., & Goodger, K. (2016). Parental involvement in elite junior slalom canoeing.
Journal of Applied Sport Psychology, 28(2), 234‑256. doi:10.1080/10413200.2015.1111273
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 1/4
Liens :
Identité 21
Procédure (1/2)
Procédure (2/2)
4 Fixer le cadre
Travailler avec les questions suivantes :
Quelles sont nos règles de vie ?
Qu’est-ce que l’on n’accepte pas (pourquoi) ?
Que se passe-t-il si ce n’est pas respecté ?
Laisser un temps de test, avec une deadline pour la validation
Une fois le groupe allant dans le même sens, comment interagissons-nous ?
Permet de ne pas laisser de flou artistique
Permet de se délester de la sanction qui est infantilisante
J.Pellet
Fiche n° 75
Méthode : Fédérer les Parents : Protocole 3/4
Procédure (2/2)
6 Production écrite
Il faut une trace écrite qui serve de preuve objective sur ce qu’il s’est passé
Faites figurer les symboles créés (les leurs, selon eux ! Pas ceux des autres ou selon vous)
faites les signer
Cela détruit l’anonymat (facteur de comportements antisociaux) offert par le niveau
intermédiaire (groupal)
Précautions Nécessaires
- Tout ce processus doit être fait en co-construction avec les parents, car c’est le groupe qui
dirige et fait émerger
- Cette construction est à faire tout en gardant à l’esprit que d’autres groupes (ex. les
entraîneurs), construisent eux aussi dans le même sens, au sein d’un plus grand groupe
commun (supra-ordonné)
- Le groupe est le principal acteur, il est nécessaire que le staff participe, mais il ne peut pas
avoir le contrôle, il faut lâcher prise sur ce qui ne le concerne pas
- Lâcher prise sur le groupe n’est pas une perte de pouvoir ni de statut pour l’entraîneur
- Accepter que les parents peuvent apporter des choses que le staff n’a pas. Le but est que
chacun puisse apporter ce que l’autre ne peut pas apporter
A noter
Ce protocole novateur et dont l’efficacité a été éprouvé est basé sur les théories de l’identité,
et a donc une approche basée sur la dynamique de groupe, plutôt qu’une approche inscrite
dans le niveau individuel (subordonné)
Référence centrales
Le contenu de cette fiche est inspiré des expériences professionnelles sur la planification, des travaux de K. Fransen
(fiche 31) ancré dans les processus identitaires (fiche 21).
J.Pellet
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Fiche n° 76
Théorie : Les Objectifs Déclarés des Parents 1/2
Liens :
But : Acquérir des connaissances sur les Climat motivationnel par les parents 69
objectifs des parents
Etude 1
L’étude de Knight & Holt (2013) révèle que les parents ont les objectifs suivants :
- Être formé sur les tournois - Être formés sur le support psychologique
- Comprendre le processus de progression
- Comment encourager de façon efficace
du joueur
- Comprendre l’évaluation et la sélection des entraîneurs
Etude 2
Une courte étude menée par Profession Sport Landes sur les besoins des parents déclarés :
(les chiffres représentent la fréquence de citation, propre à chaque étude)
-Compétence technico tactiques de l’entraîneur
- Compétence technique de Qu’il sache ce qu’il fait
l’entraîneur (18) - Compétence psycho-sociales de l’entraîneur
Qu’il soit à l’écoute et bienveillant
- Plaisir de pratiquer (17) - Que l’enfant prenne du plaisir & s’épanouisse
- Que l’enfant soit intégré au groupe
- Lien social (14) - Que l’enfant ait de bonnes relations avec les
autres enfant et l’entraîneur
- Activité physique (8) - Que l’enfant fasse du sport et se dépense
J.Pellet
Fiche n° 76
Théorie : Les Objectifs Déclarés des Parents 2/2
Etude 3
Une courte étude menée par Profession Sport Landes sur les besoins des parents qualifiés
« d’indirects ». Ils ne parlent pas d’eux-mêmes mais des autres parents, pour éviter un biais
de désirabilité sociale, qui les obligé à dire ce que l’enquêteur veut entendre
(les chiffres représentent la fréquence de citation, propre à chaque étude)
- Que l’enfant gagne et que les parents soient fier
- Réussite sportive (8) de lui
Conclusions
- Majoritairement, les parents demandent à comprendre ce que l’entraîneur fait, et comment
il le fait.
- Ils ont besoin de s’assurer que le cadre est suffisamment sérieux (technique, psychologique
et physique) pour laisser leurs enfants
- Ils veulent que leurs enfants s’amusent
- Ils ont tout de même une problématique de projection
Références centrales
Knight, C. J., & Holt, N. L. (2013). Strategies used and assistance required to facilitate children’s involvement in
tennis: Parents’ perspectives. Sport Psychologist, 27(3), 281‑291. doi:10.1123/tsp.27.3.281
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
J.Pellet
But : Acquérir des connaissances sur les Compétences nécessaires des parents pour
l’accompagnement de la pratique sportive de son enfant
Set de compétences
Relationnelles
- Être capable de développer et maintenir des relations saines avec les autrui significatifs
- Être capable de comprendre et d’appliquer un style parental approprié : autonomie - écoute
- compréhension - accent sur apprentissage et plaisir
Gestion du stress
- Être capable de gérer les facteurs de stress émotionnel en compétition
- Être capable de gérer les facteurs de stress organisationnel et développementaux associés
à la participation sportive
Management
- Être capable de sélectionner des opportunités sportives appropriées (e.g. offrir la possibilité
de pratiquer différentes activités sportives durant les années d’initiation) et fournir les types
de soutien nécessaires
- Être capable d’adapter leur investissement aux différentes phases de développement de
leur enfant (mettre l’accent sur l’attitude lors de la phase d’initiation gérer l’organisation lors
de la phase de spécialisation)
Référence centrales
Harwood, C. G., & Knight, C. J. (2015). Parenting in youth sport: A position paper on parenting expertise. Psychology
of Sport and Exercise, 16, 24‑35. doi:10.1016/j.psychsport.2014.03.001
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 78
Théorie : Les Stresseurs chez les Parents 1/2
Liens :
Climat motivationnel par les parents 69
Les stratégies de coping des parents 79
But : Acquérir des connaissances sur les types de stresseurs que les parents vivent
pendant la pratique sportive de leur enfant
Stresseurs
Organisationnels
- L’aspect financier - Blessures des athlètes
- La qualité des entraînements - Le temps et les contraintes d’emploi du temps
- L’organisation (manque d’information, structuration du club ou de la structure)
Compétitifs
- Comportements des autres acteurs du sport - Préparation des compétitions
- Après match (manque de compétences pour gérer l’enfant)
Développementaux
- Avenir de l’enfant - Impact sur les activités sociales
- Education (équilibre entre sport et éducation)
J.Pellet
Fiche n° 78
Théorie : Les Stresseurs chez les Parents 2/2
Référence centrales
Harwood, C. G., Drew, A., & Knight, C. J. (2010). Parental stressors in professional youth football academies: A
qualitative investigation of specialising stage parents. Qualitative Research in Sport and Exercise, 2(1), 39‑55.
doi:10.1080/19398440903510152
Lecture accessible et compréhensive en français :
Lienhart, N. (2018). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
p.17 à 64, disponible chez Profession Sport & Loisirs Landes
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Fiche n° 80
Outil : Guide d’Accompagnement 1/1
But : Pouvoir présenter et naviguer avec les guides d’accompagnement des parents
Procédure
- Il est conseillé de travailler chaque partie du guide par séance, et d’espacer les séances
pour que les parents aient le temps de reconstruire et interroger
- Toute sorte d’exercices et de méthode de travail est envisageable avec cet outil
Référence centrales
Lienhart, N. & Nicaise, V. (2018). Guide parents: Accompagner son enfant dans son double projet sportif et scolaire. In
N. Lienhart (Ed). Comprendre et accompagner les mères et les pères d’adolescents sportifs de haut niveau : Quelles
J.Pellet
répercutions sur les ressources psychologiques des sportifs ? (Unpublished dissertation). Université de Lyon. Lyon
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Fiche n° 82
Théorie : La Posture d’Entraîneur 1/3
Liens :
Identité 21
Climat motivationnel 10
But : Connaître quelques points intéressant à travailler pour proposer une posture
d’entraîneur orienté vers le lâcher prise et facilitant les interactions
La posture d’entraîneur
Ce que c’est : La posture d’entraîneur concerne les comportements que l’entraîneur a,
basés sur des lignes directrices en lien avec des valeurs, des principes
de fonctionnement, et des objectifs clairement définis, tous justifiés et
cohérents entre eux et avec l’objectif principal de l’activité d’entraîneur.
Cette fiche ne couvre pas l’ensemble de la posture d’entraîneur, mais
quelques points facilitants pour le processus d’entraîner, et qui n’enlève
en rien à l’entraîneur de se valeur, sa place, et son rôle.
- Les entraîneurs se sentent dépouillés de leur compétence lorsque ce ne sont plus eux qui
possèdent la connaissance. (cf, prendre le rôle de l’autre, parents qui savent mieux, etc.)
- Les parents sont demandeurs de comprendre ce que l’entraîneur fait
- Les gens se créent des idées et des représentations lorsqu’ils ne comprennent pas. Ils se
sentent même rejetés.
- Ne pas informer (donc être contrôlant) crée une opposition qui peut faire basculer dans un
groupe opposé
Cela concerne
La technique et la progression technique : Qu’est-ce que l’on travaille et quels sont les
attendus pour progresser ?
Comment les parents peuvent-ils vous aider à progresser ?
Les attendus en match
Pourquoi chaque chose est faite : Pourquoi est-ce que l’on travail cela ?
Les choix de temps de jeu : Pourquoi vous êtes amenés à faire des changements, et quels
sont vos indicateurs pour les déclencher ?
Incite aussi à être clair avec tout le monde
Les objectifs de la saison à court, moyen et long termes : Vers où veut-on aller, et comment ?
Permet de demander de l’aide et centrer l’attention
Les objectifs individuels et les objectifs collectifs : Qu’est-ce que l’enfant (mais aussi l’équipe)
doit poursuivre pour progresser ?
Les contraintes qui s’appliquent à vous : Pourquoi vous ne pouvez pas tout gérer, et qu’est-
ce que vous choisissez de gérer en priorité
J.Pellet
Fiche n° 82
Théorie : La Posture d’Entraîneur 3/3
A noter
Référence centrales
Cette fiche est issue des réflexions basées sur les processus identitaires, de communication et de connaissance de soi.
Certains points sont issus de l’expérience professionnelle des auteurs. Pour les autres, voir fiches 21 et 10.
J.Pellet
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Fiche n° 83
Annexe : Fiche Feedback en 10 points 1/2
Liens :
Climat motivationnel mis en place par les parents 69
Rétention d’information 48
Climat motivationnel 3
J.Pellet
Fiche n° 83
Annexe : Fiche Feedback en 10 points 2/2
J.Pellet
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Fiche n° 85
Annexe : Guide parents haut niveau pages : 17
Référence centrales
Bandura, A. (1991). Social cognitive theory of self-regulation. Organizational Behavior and Human Decision
Processes, 50(2), 248–287. doi:10.1016/0749-5978(91)90022-l
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Fiche n° 87
Théorie : Le Désengagement Moral 1/3
Liens :
But : Connaître les 8 excuses que l’on Théorie de la pensée et des actions morales 86
Les comportements antisociaux 89
utilise pour s’engager dans des ECDMS 90
comportements antisociaux
Le désengagement moral
Ce que c’est : Huit types d’excuses que l’on utilise pour affaiblir le contrôle personnel
que l’on a contre les comportements antisociaux.
Référence centrales
Bandura, A. (1991). Social cognitive theory of self-regulation. Organizational Behavior and Human Decision
Processes, 50(2), 248–287. doi:10.1016/0749-5978(91)90022-l
J.Pellet
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Fiche n° 88
Théorie : L’Auto-Efficacité 1/2
Liens :
But : Comprendre ce qu’est l’auto- Théorie de la pensée et des actions morales 86
Les comportements antisociaux 89
efficacité, ses dimensions, et ses Construire un questionnaire d’Auto-Efficacité 92
conséquences RSRESS 93
L’auto-efficacité
Ce que c’est : « La croyance qu’un individu a à propos de sa capacité à produire un
niveau de performance qui a un impact sur les évènements qui affectent
sa vie » Bandura (1994).
Autrement dit, c’est la croyance que l’on à propos de notre capacité à
réussir, ou à influencer notre (avoir du contrôle sur) environnement
direct. L’auto-efficacité est situationnelle (spécifique à une tâche), et peut
être comprise comme la confiance en soi spécifique.
Conséquence de l’auto-efficacité
Direction
Les personnes ayant une auto-efficacité forte ont tendance à se fixer des buts plus exigeant,
mais qui semblent atteignables
Persistance
Les personnes ayant une auto-efficacité forte ont tendance à rester plus impliquées et
motivées face aux échec et dans la poursuite de leurs objectifs. Les stratégies développées
sont elles aussi plus variées et adaptatives
Résistance
L’auto-efficacité permet aussi d’être plus résistants aux pressions extérieures, notamment
dans le cas de choix de comportement moraux à adopter.
J.Pellet
Fiche n° 88
Théorie : L’Auto-Efficacité 2/2
Source de l’auto-efficacité
4 variables influencent l’auto-efficacité
Succès
Le nombre de succès (action réussie) dont l’individu croit ou sait qu’il est responsable permet
de bâtir une auto-efficacité forte.
Expérience vicariante
Les expériences vicariantes sont le fait d’observer d’autres individus effectuer et réussir une
action donnée.
Persuasion verbale
Elles peuvent prendre la forme d’encouragement de la part d‘autrui significatifs (personnes
importantes) comme les entraîneurs, les parents, etc. ou de dialogue interne de l’athlète
envers lui-même. Plus les commentaires sont positifs et centrés sur la tâche, plus ils sont
efficaces. Plus ils sont négatifs, plus ils annulent l’effet des positifs.
Etat d’éveil physiologique et émotionnel
Le niveau d’éveil (de stress) est déterminant. Il faut qu’il soit optimal, soit à un niveau
spécifique à l’individu. S’il est trop élevé, ou trop bas, alors les informations transmises, mais
aussi reçues ne seront pas optimales (voir l’IZOF, fiche n° 51)
Note
- L’auto-efficacité est un concept intéressant à développer car elle influence de façon
significative tout ce qui est entrepris par l’athlète
Référence centrales
Bandura, A. (2013). The role of self-efficacy in goal-based motivation. In E. A. Locke & G. P. Latham (Eds.),
Development in goal setting and task performance: 147-157. New York: Taylor & Francis
J.Pellet
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Fiche n° 89
Théorie : Les Comportements Antisociaux 1/3
Liens :
But : Connaître les différentes Théorie de la pensée et des actions morales 86
Désengagement moral 87
dimensions que recouvrent les Auto-efficacité 88
comportements antisociaux
devoirs, etc.
Fiche n° 89
Théorie : Les Comportements Antisociaux 3/3
Note
- Les connaissances issues de cette fiche sont directement issues du travail de recherche
de Julien Pellet dans le cadre du projet de thèse CIFRE n°2017/0436 réunissant le
Département des Landes, le mouvement sportif landais, l’Agence National de la Recherche
et de la Technologie, l’Université de Bourgogne au travers du laboratoire Psy-DREPI, le tout
porté par Profession Sport & Loisirs Landes
- Il ne s’agit pas de juger de l’acceptabilité du comportement en fonction de son intensité, le
comportement est tel qu’il est que ce soit grave ou non.
- Il ne s’agit pas non plus de savoir si l’on est antisocial ou non, mais plutôt d’interroger ses
comportements, tout le monde est antisocial à un moment donné
Référence centrales
Cette fiche est basée sur les recherches menées par Julien Pellet lors de la thèse CIFRE n°2017/0436 de 2017 à 2020
J.Pellet
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Fiche n° 90
Outil : Echelle Courte de Désengagement 1/2
But : Savoir lire et faire passer l’Echelle Courte de Désengagement Moral en Sport
(ECDMS)
ECDMS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du niveau de désengagement moral des sportifs
Contexte
- Une étude de Corrion, Long, Smith, et al (2009) a montré que les mécanismes de
désengagement moral les plus utilisés par les athlètes sont :
RPR : Déplacement de la responsabilité, diffusion de la responsabilité, attribution du blâme
MIN : La minimisation des conséquences
L’ECDMS mesure donc ces deux dimensions
Procédure
Interprétation
- 6 scores associés aux 2 dimensions RPR et MIN apparaissent.
Les scores reflètent les façons que les sportifs ont de désactiver leur propre contrôle pour
résister aux comportements antisociaux
J.Pellet
Fiche n° 90
Outil : Echelle Courte de Désengagement 2/2
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 3.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié
Référence centrales
Corrion, K., Scoffier, S., Gernigon, C., Cury, F., & d’Arripe-Longueville, F. (2010). Développement et validation d’une
échelle courte mesurant le désengagement moral en sport (ECDMS). L'Encéphale, 36(6), 495-503.
J.Pellet
doi:10.1016/j.encep.2010.03.003
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Liens : Fiche n° 91
Document vierge : ECMDS Outils : ECDMS 90 1/1
J.Pellet
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Fiche n° 92
Outil : Construire un Questionnaire d’Auto- 1/3
Efficacité Liens :
Auto-efficacité 88
Contexte
- L’auto-efficacité est la croyance que l’on peut réussir une tâche spécifique. Il ne peut donc
y avoir de mesure générale de l’auto-efficacité, car mon auto-efficacité à parfaitement nager
la brasse est totalement différente de celle d’analyser les conditions météorologiques avant
de faire un swing au golf.
Il faudra donc construire votre propre questionnaire d’auto-efficacité selon le modèle
suivant
Procédure
Efficacité
Modèle
Si vous deviez défendre en poste 5 sur une attaque ligne maintenant, à quel point êtes-vous
certain que vous pourriez effectuer toutes les actions suivantes ?
Notez votre degré de confiance en indiquant sur l’échelle suivante un nombre entre 0 et 100 :
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Ne peux Moyennement Très sûr de
pas le faire sûr pouvoir le faire
Codage et interprétation
- Vous obtiendrez un score issu de la moyenne des items jumeaux pour chaque dimension
créée
- Il est possible (pas recommandable) de faire la moyenne de tous les items pour avoir un
score général. SI il n’y a qu’une dimension (parce que le construit est simple, ou adapté à
des niveaux peu experts, alors il est possible de faire une moyenne générale
J.Pellet
Fiche n° 92
Outil : Construire un Questionnaire d’Auto- 3/3
Efficacité
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 50 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
- Il ne doit pas y avoir de différence de score forte entre deux items jumeaux, sinon cela veut
dire qu’ils mesurent deux choses différentes !
- Les items doivent être adaptés au niveau ! Un moins de 14 ne peut pas avoir les mêmes
consignes qu’un sénior national
A noter
- Cette méthode ne garantit pas d’avoir un questionnaire scientifiquement validé, mais elle
correspond aux première étapes de construction d’un questionnaire d’auto-efficacité selon
Bandura, le père de cette théorie
Référence centrales
Bandura, A. (2006). Guide for constructing self-efficacy scales. In F. Pajares & T. Urdan (Eds.) Self-efficacy beliefs of
adolescents. (pp. 307–337). Greenwich, Connecticut: Information Age Publishing.
J.Pellet
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Fiche n° 93
Outil : Resistive Self-Regulatory Efficacy in 1/2
But : Savoir lire et faire passer le Resistive Self-Regulatory Efficacy in Sport Scale
(RSRESS)
RSRESS
Ce que c’est : Questionnaire validé scientifiquement permettant d’avoir une idée
précise du niveau d’auto-efficacité à la résistance aux pressions externes
pour les comportements antisociaux. Autrement dit, à quel point les
sportifs ont confiance en eux pour résister aux pressions sociales les
poussant à agir de façon antisociale
Procédure
Codage
- Il suffit d’effectuer la moyenne des 6 items pour avoir une idée de l’auto-efficacité à la
résistance aux pressions externes pour les comportements antisociaux.
- Cela donne un score sur 5
Interprétation
- 6 scores associés à une seule dimension apparaissent.
Les scores reflètent l’auto-efficacité à la résistance aux pressions externes pour les
comportements antisociaux.
J.Pellet
Fiche n° 93
Outil : Resistive Self-Regulatory Efficacy in 2/2
Précautions Nécessaires
- S’assurer que la personne qui aura accès aux résultats n’est pas une personne à enjeux
pour les participants
- Les résultats sont totalement anonymes, et ne sont jamais révélés
- Le questionnaire est une photo prise à un moment précis. Cette photo n’a pas de valeur
généralisable sur une trop grande période de temps
- 2.5 n’est pas une note moyenne, ce questionnaire ne possède pas de normes préétablies
A noter
- Les questions sont répétitive, ce qui est tout à fait normal, et ne doit pas être modifié
Référence centrales
Corrion, K., Gernigon, C., Debois, N., & D’Arripe-Longueville, F. (2013). Factor validity and reliability of the Resistive
Self-Regulatory Efficacy in Sport Scale (RSRESS) in a French sample. International Journal of Sport Psychology,
J.Pellet
44(2), 128-144.
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Liens : Fiche n° 94
Document vierge : RSRESS Outils : RSRESS 93 1/1
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 95
Document vierge : Méthode S.M.A.R.T. Méthode S.M.A.R.T. 15 1/1
Score
minimum 2 de moyenne
J.Pellet
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Liens : Fiche n° 96
Document vierge : Méthode : Améliorer la réception de mon discours
d'avant compétition 52
1/1
Merci également à Christian BOUTOILLE, Président de Profession Sport & Loisirs Landes,
pour sa précieuse relecture de ce document.