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Hydraulique PRESENTATION DE L’HYDRAULIQUE ESA-AII

L’hydraulique est un moyen simple de transmission de puissance d’un point à un autre,


au même titre que la mécanique et l’électricité.

L’ENERGIE HYDRAULIQUE.

Différentes formes d’énergie sont utilisées en hydraulique :


➢ L’énergie potentielle (par gravité), exemple : un château d’eau.
➢ L’énergie cinétique (par vitesse), exemple : une turbine hydroélectrique.
➢ L’énergie par pression. C’est cette forme d’énergie qui est utilisée dans les
systèmes hydrauliques industriels et mobiles.

DOMAINES D’APPLICATION DE L’HYDRAULIQUE.

- Machine-outil : presses à découper, presses à emboutir, presses à injecter,


bridage de pièces, commande d’avance et de transmission de mouvements, ...
- Engins de travaux publics : pelleteuse, niveleuse, bulldozer, chargeuse,…
- Manutention : chariot élévateur, monte-charge, …

LES AVANTAGES DES SYSTEMES HYDRAULIQUES

Les systèmes hydrauliques offrent de nombreux avantages et permettent en


particulier :
 La transmission de forces et de couples élevés ;
 Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de
l’incompressibilité du fluide ;
 Une grande souplesse d’utilisation .La possibilité de démarrer les
installations en charge ;
 Une grande durée de vie des composants, du fait de la présence de l’huile.

LES INCONVENIENTS DES SYSTEMES HYDRAULIQUES

Les systèmes hydrauliques engendrent aussi des inconvénients :


 Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700 bars);
 Fuites entraînant une diminution du rendement ;
 Pertes de charge dues à la circulation du fluide dans les tuyauteries ;
 Risques d’incendie, l’huile est particulièrement inflammable ;
 Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive régulière).

DEFINITION DES GRANDEURS : PRESSION, DEBIT.

La pression n’existe dans un circuit que s’il y a résistance à l’écoulement de l’huile.


La pression est l’équivalent mécanique de la force.
Le débit est l’équivalent de la vitesse.

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LE CIRCUIT DE BASE

Pour transmettre l’énergie d’un point à un autre, il faut constituer un circuit


hydraulique.

L’énergie est
fournie dans la
plupart des cas
Une pompe va
par un moteur
aspirer l’huile
électrique ou
dans le réservoir Un organe de
thermique
et la refouler réception.
dans le circuit Un vérin ou un moteur
soumis ou non à
la pression

Un distributeur sorte
d’aiguillage qui dirige
le fluide vers le
récepteur.

Un filtre, son but est


d’éliminer la pollution
engendrée par le
Le réservoir sert à fonctionnement du
emmagasiner l’huile utile circuit.
pour le fonctionnement du
circuit.

Ajoutons des tuyaux ou des flexibles entre tous ces composants capables de résister
aux fortes pressions et enfin le fluide hydraulique qui transmettra l’énergie.

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DESCRIPTIF DU GROUPE HYDRAULIQUE

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Hydraulique ESA-AII
LES DISTRIBUTEURS

FONCTION : aiguiller le débit vers l’une


ou l’autre partie du circuit, autoriser ou
bloquer
le passage du débit.

REPERE: V

CONSTITUTION.

Le distributeur est constitué de 3 parties : le corps, le tiroir, les éléments de


commande.

Eléments de
commande Fonctionnement :

Corps Les éléments de commande


agissent sur le tiroir et le
déplacent vers la droite ou vers
la gauche.

En se déplaçant, le tiroir met en


communication les orifices.
Tiroir

SYMBOLISATION.

La symbolisation se réalise en 2 étapes :


- Construction du symbole de base (nombre d’orifices, nombres de positions).
- Représentation du type de commande.
Construction du symbole de base :
Chaque position des éléments de commande interne du distributeur est représentée
par une case carrée.
Dans chaque case se positionnent des flèches ou des traits qui indiquent les liaisons
établies entre les orifices et le sens d’écoulement du fluide.
Les canalisations aboutissent à la case représentant la position repos.
La lecture de la position travail s’obtient en déplaçant par glissement l’autre case du
symbole face à la représentation des tuyauteries.
Exemples : A B A B

Distributeur 4/2 Distributeur 4/3

P T Page 4 sur
P 23 T
LES DISTRIBUTEURS (suite).

En hydraulique, il existe un grand nombre de possibilités de cases centrales ( type 4/3


) suivant le fonctionnement désiré. Les plus courantes sont les suivantes :

A B A B A B A B

T P T P T P T
P
Centre ouvert Centre tandem Centre en Y
Centre fermé
Ou chaise à
l’envers

Représentation du type de commande, rappel ou maintien :

Commande manuelle
Commande hydraulique

Commande par levier


Commande par ressort

Commande électrique Encliquetage 2 positions

La majorité des distributeurs hydrauliques sont à 2 ou 3 positions.


L’identification d’un distributeur se fait de la manière suivante :
Nombre d’orifices, nombre de positions, type de centre ( si 3 positions ), type de
commande, type de rappel ou de maintien.

Il peut y avoir plusieurs symboles sur une même représentation.

Exemples :

A B A B

P T P T

REMARQUES.

La taille d’un distributeur ainsi que la grosseur de ses orifices doit être adapté au débit
qui le traverse.

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Hydraulique LES POMPES HYDRAULIQUES
.ESA -AII

IL existe 2 types de pompes. Pompes centrifuges et pompes volumétriques.


Seules les pompes de type volumétrique sont utilisables en hydraulique.

ROLE DE LA POMPE DANS UN SYSTEME HYDRAULIQUE.

Transformer une énergie fournie par un moteur thermique ou électrique en énergie


hydraulique.
La pompe aspire l’huile dans le réservoir et la refoule.

Elle est un générateur de débit.

Q = Vg x N / 1000. avec Q = débit, en litres / minute (L / mn)


Vg = cylindrée, en cm3 / tr
N = vitesse de rotation de la pompe en tr / mn

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES D’UNE POMPE HYDRAULIQUE.

Une pompe se caractérise par :

- sa cylindrée (Vg en cm3 / tr) ;


- le niveau de pression supportable ;
- son rendement ;
- sa vitesse de rotation ;
- son prix, …

CLASSIFICATION DES POMPES

Les pompes sont classées en 3 grandes familles :

- pompes à engrenages ;
- pompes à palettes ;
- pompes à pistons.

Dans ces familles, il existe différentes technologies de construction et pour


certaines des variantes à cylindrée variable.

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POMPE A ENGRENAGE EXTERNE.

Principe de fonctionnement d'une pompe à engrenage extérieur

Principe de la cylindrée

La partie mobile des pompes à engrenage est composé de deux pignons qui engrènent
et qui sont logés dans un corps. Un de ces "arbres pignons" est menant, couplé par un
système de liaison élastique à l'arbre moteur.

L'autre est mené par son engrènement dans le premier. Le fluide hydraulique remplit
le volume entre-dents et il est transporté de l'aspiration vers le refoulement en
occupant le volume entre-dents.

La dépression nécessaire à l'aspiration est provoquée par l'augmentation de volume


engendré par le désengrenement progressif de 2 dents d 1 et d2 en contact.

Coté refoulement, 2 dents d3 et d4 rengrènent progressivement, ce qui engendre


une diminution de volume et de ce fait, un refoulement du fluide.

L'étanchéité radiale entre l'aspiration et le refoulement est assurée au centre par le


contact entre deux dents, sur l'extérieur par un film d'huile entre les pignons et le
corps de pompe.

L'étanchéité axiale est réalisée par une compensation avec un flasque mobile sur
lequel ont vient appliquer la pression de refoulement.

POMPE A PALETTES A CYLINDREE FIXE.

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Principe d'une pompe à palettes à cylindrée fixe

La vue ci-dessus montre le principe d'une pompe à palettes.

La pompe se compose pour l'essentiel :


- 1 : corps - 2 : stator
- 3 : rotor - 4 : lamage de refoulement
- 5 : lamage d'aspiration - 6 : palette

Fonctionnement :

Le stator 2 est fixe dans le corps de pompe 1. Le rotor 3 est muni de rainures dans
lesquelles sont logées des palettes 6.

Le rotor est entraîné en rotation dans le sens horaire par le moteur électrique. Les
palettes sous faction de la force centrifuge sont plaquées sur le stator.
L’excentration e entre rotor 3 et stator 2 permet aux palettes d'effectuer des
mouvements alternatifs dans les rainures exécutées dans le rotor.

Quand les palettes passent devant le lamage d'aspiration 5, le volume entre palettes
augmente, c'est la phase aspiration de la pompe.

Les palettes continuant leur rotation, elles sont repoussées dans leur logement sous
l'effet de l’excentration e. Le volume entre palettes est en diminution, c'est la phase
de refoulement de la pompe.

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POMPE A PISTONS AXIAUX.

Principe d'une pompe à pistons axiaux.

La pompe se compose pour l'essentiel :

-1: corps - 2 : plateau face ou inclinable


-3: patin de glissement - 4 : piston
-5: barillet - 6 : glace de distribution
-7: arbre de pompe

Principe de fonctionnement :

Dans cet exemple, le barillet solidaire de l'arbre de pompe porte généralement 9


pistons. Le mouvement alternatif des pistons est imposé par l'inclinaison du plateau.
Cette inclinaison peut-être fixe ou variable.

Durant la phase d'aspiration, les pistons 4 sortent du barillet 5 (augmentation de


volume).

Durant la phase de refoulement, l'inclinaison du plateau chasse les pistons dans le


barillet, c'est la diminution de volume.

Le frottement de glissement est assuré par des patins qui lient mécaniquement les
pistons au plateau.

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INTRODUCTION

Dans les systèmes hydrauliques, nous avons déjà pu voir que les actionneurs sont
choisis en fonction du travail qu’ils ont à effectuer. Ils ont de ce fait à répondre à deux
critères qui sont :

✓ La force F et la vitesse de translation pour les vérins,


✓ Le couple C et la fréquence de rotation pour les moteurs hydrauliques (l’étude
des moteurs fera l’objet d’une prochaine leçon).

Sur les installations hydrauliques, il faut également prévoir le réglage de la


fréquence de rotation ou de translation de l’actionneur.

Reprenons la formule générale nous permettant de calculer le débit en fonction de


la surface du piston et de la vitesse de sortie souhaitée. (voir démonstration dans le
cours précédent).

Nous avions : Q = S . v où : Q est le débit alimentant le vérin


S est la surface du piston (fonction des caractéristiques
du vérin)
v est la vitesse souhaitée.

En étudiant les paramètres sur lesquels nous pouvons intervenir, il est évident
que la seule variable pouvant être modifiée est le DEBIT.

Pour effectuer ce réglage, il faut agir sur le débit d’huile entrant dans
l’actionneur. Cette variation de débit est obtenue sur le principe de variation de
section.

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1. DIFFERENTS TYPES D’ETRANGLEMENT REGLABLES

2. LE LIMITEUR DE DEBIT

Le rôle de ce composant est de faire varier la section dans laquelle le fluide circule. Il
existe deux limiteurs de débit :

✓ Simple : le réglage est possible dans les deux sens ;


✓ Avec clapet anti-retour (unidirectionnel): le réglage est possible uniquement
dans un seul sens. Un réglage séparé devant être prévu pour les vérins double
effet ou les moteurs hydrauliques travaillant dans les deux sens.

2.1) Symboles Normalisés :

Limiteur Limiteur de
de Débit Débit
réglable réglable
avec clapet
2.2) Coupe d’un limiteur de débit unidirectionnel
anti retour

3. LE REGULATEUR DE DEBIT

Un circuit hydraulique peut toujours subir des écarts de pression (fluctuation), ce qui entraîne
des variations de débit . Il en résulte des variations de vitesse au niveau des actionneurs. De par
son principe de fonctionnement, le composant vu en 2.2 n’est pas fidèle. Il est utilisé dans les
installations ne demandant pas une grande précision dans les vitesses de déplacement.
Si le cahier des charges du mécanisme impose une vitesse constante, il faut que
le débit soit lui-même constant.
Le composant utilisé dans ce cas sera alors : le Régulateur de débit.
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3.1) Principe de Fonctionnement

Son principe de fonctionnement est basé sur :

✓ Un étranglement réglable qui permet d’ajuster le débit en fonction de la


vitesse souhaitée,
✓ Un tiroir qui a pour fonction de compenser toute variation de charge du
récepteur et permet de maintenir une différence de pression constante de
part et d’autre de l’étranglement.

3.2) Représentation Normalisée

Régulateur de débit Régulateur de débit unidirectionnel

4. LES PRINCIPES DE REGLAGE DE LA VITESSE

Le réglage de la vitesse sur un actionneur hydraulique peut s’effectuer suivant deux


principes en agissant sur le débit :

✓ Réglage sur l’entrée,


✓ Réglage sur la sortie ;

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REGLAGE SUR L’ENTREE DE
L’ACTIONNEUR

Ce dispositif de réglage ne peut être


utilisé que si la charge tend à
freiner de façon régulière le piston.
Si la charge peut devenir motrice, ce
principe de régulation ne peut plus
être utilisé., car rien dans ce cas ne
retiendrait le piston.

REGLAGE EN SORTIE DE
L’ACTIONNEUR

Ce dispositif, quant à lui, peut être


utilisé dans tous les cas de
régulation de vitesse, même si la
charge peut devenir motrice. Dans
ce cas, le piston est maintenu entre
deux volumes d’huile sous pression.

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Hydraulique LES VERINS ESA-AII

SYMBOLES :
A B

Vérin simple effet

A B
REPERE : V Vérin double effet

A B
Vérin double effet avec
double amortisseurs fixes

FONCTION : Transformer l’énergie


hydraulique en énergie mécanique linéaire
A B
Vérin double effet avec
double amortisseurs réglables

CONSTITUTION.

Tête
Corps
Piston
Fond
Chemise d’adaptation
Chemise d’amortissement
Ecrou de piston
Tirant
Tige de piston
Vis de purge d’air
Capuchon de sécurité
Ecrou de tirant
Jeu de joints :
Joint racleur
Joint de la tige
Joint de piston
Joint torique
Bague de guidage
Bague d’appui

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REMARQUES.

Les diamètres des tiges sont importants afin d’éviter le flambage. Des abaques
permettent de déterminer les caractéristiques du vérin pour éviter le flambage.

Lors du remplacement ou de l’installation d’un vérin, il est impératif de purger l’air


des chambres
(de chaque côté du piston).
I – LES PRINCIPAUX COMPOSANTS :
Les circuits hydrauliques ont en général tous la même structure. Ils se composent souvent :
▪ D’un groupe de puissance,
▪ D’appareils de distribution et de régulation,
▪ D’actionneurs transformant l’énergie hydraulique en énergie mécanique.
11 – Le groupe de puissance :
Il se compose :
▪ D’un réservoir qui contient le fluide hydraulique ;
▪ D’un moteur qui entraîne une pompe transformant une énergie mécanique en énergie hydraulique,
▪ D’un système de filtration composé de plusieurs filtres : filtration à l’aspiration et au retour.
12 – Le limiteur de pression :
Il sert à limiter la pression dans le circuit. Il protège aussi l’installation des hausses accidentelles de
pression. C’est un composant de sécurité obligatoire.
13 – Les distributeurs :
Ce sont les préactionneurs. Ils dirigent le fluide sous pression vers les actionneurs et reçoivent en retour
le fluide sans pression qu’ils dirigent vers le réservoir.
14 – Les actionneurs :
Ils transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique. Ce sont les vérins et les moteurs
hydrauliques.
II – LES TYPES DE CIRCUITS :
21 – Circuit ouvert :
L’huile circule du réservoir vers la pompe.
Cette huile est ensuite refoulée, mise sous pression et dirigée vers un distributeur qui la dirige sous pression
vers une chambre de l’actionneur.
Le distributeur reçoit en retour l’huile sans pression de l’autre chambre de l’actionneur qu’il retourne au
réservoir.

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SOMMAIRE
1. LA FORCE Page 2

2. LA PRESSION Page 2

3. LA PRESSION ET LA CHARGE Page 3

4. LA PRESSION ET LA SURFACE Page 4

5. LE DEBIT Page 5

6. LA PUISSANCE Page 6

7. APPLICATION Page 8

8. LE COUPLE Page 9

9. APPLICATION Page 10

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LES LOIS D’HYDROSTATIQUE

1) La force

On appelle FORCE toute action qui tend à modifier l’état d’un corps.

Elle s’exprime en NEWTON (symbole N).

La force est définie par son sens, son intensité, son point d’application et sa droite d’action.

La représentation d’une force peut être concrétisée graphiquement.

INTENSITE
Direction

Point
d’Application

2) La pression
Le Principe de PASCAL
En hydrostatique, la pression est créée par la résistance du liquide à la compression.

Pas de résistance =
résistance = pression
Pression nulle
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L’appareil qui permet de mesurer la pression est le MANOMETRE.

Le fluide étant au repos, la pression est identique en tout point du circuit, il s’agit
du principe de PASCAL.
La pression en tous les points d’un liquide au repos est la même dans toutes les directions, et
la pression exercée sur un liquide enfermé se transmet intégralement dans toutes les directions ;
agissant avec une force égale sur des surfaces égales.
En hydraulique industrielle, la pression s’exprime en BAR.
Note : En Sciences Physiques, l’unité légale est le PASCAL.
3) La pression et la charge
La pression dépend de la charge exercée.
En effectuant l’expérience suivante :

100 daN
30 daN

A B

Surface du Piston : S = 100 cm²


On constate que :
➢ Pression en A = 0,3 bar
➢ Pression en B = 1 bar
4) La pression et la surface
La pression dépend de la surface.
En effectuant l’expérience suivante :

100 daN 100 daN

A B

S = 50 cm² S = 100 cm²

on constate :
➢ Pression en A = Poids P1 / Section SA = 2 bar
➢ Pression en B = Poids P2 / Section SB = 1 bar
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CONCLUSION :

A pressions égales, les forces sont directement proportionnelles à la section.

La démonstration précédente fait apparaître l’analogie qui existe entre la force et la pression.

F
p= F = p*S
S
Avec :
➢ p : pression en bar
➢ F : force en N
➢ S : section en cm²

Attention : En Sciences Physique, vous utiliserez :

➢ p : pression en Pa (Pascal)
➢ F : force en N
➢ S : section en m²
5) Débit

Pour un vérin de section de 20 cm², dont la course « e » de 8 cm devrait s’effectuer en 1 s, le


volume déplacé sera de :

Surface de base * hauteur = S * e

Soit : 20 cm² * 8 cm = 160 cm3 = 0,160 l

Ce volume est absorbée en 1 s, soit pour 1 min :

Q = 0,160 * 60 = 9,6 l/min

Imaginons maintenant que ce déplacement s’effectue en 0,5 s (deux fois plus rapide)

Le débit passe alors à : 19,2 l/min

CONCLUSION :

Volume Section * Course


Q= =
Temps Temps
e
Or, nous savons que : v =
t
Donc Q = S * V

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Avec Q en l/mn , S en cm² et V en m/mn

Q l/mn = 0,1 * S * V

Q l/mn = 6 * S * V

Avec Q en l/mn, S en cm² et V en m/sec

En Sciences Physique, vous utiliserez : Q = S * V, avec Q en m3/sec, S en m² et V en m/sec.


6) La puissance

6.1) Mécanique

Le travail effectué par une force par unité de temps s’appelle PUISSANCE, soit :

travail W
P= = mais W = F * l
temps t

F *l
donc P = où l/t = la vitesse (V)
t

P=F*V
Unités :
➢ P en Watt
➢ F en N
➢ V en m/sec

6.2) Hydraulique

Par analogie, nous savons que la force en hydraulique est le produit de la pression par la surface,
donc :

F=p*S
D’autre part, nous avons vu qu’en hydraulique la vitesse est égale au déplacement divisé par le
temps, soit :

e
V =
t
Comparons avec les formules mécaniques :

En mécanique : P=F*V

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e
En hydraulique : P = p*S *
t

Avec :
➢ P : puissance en Watt
➢ F : force en Newton
➢ e : espace en mètres
➢ t : temps en secondes
➢ v : vitesse en m/sec
➢ p : pression en bar
➢ S : section en cm²

Dans la formule hydraulique l ‘expression :

S *e volume
est égale à =Q
t temps

Pour finir, la puissance hydraulique sera : P = p * Q

P : puissance en Watt
p : pression en bar
Q : débit en m3/s

Les unités couramment utilisées en hydraulique industrielles son :

➢ Le bar = 105 Pascal


m3 / sec* 60
➢ Le l / mn =
10 3
➢ le Kilowatt = 1.000 Joule/s = 1.000 Watt

La formule finale pour le calcul de la puissance en hydraulique devient en pratique :

Q(l / mn) * p(bar)


P(kW ) =
600

7) Application

Un vérin hydraulique, d’alésage 80mm, doit développer une force de 10500 daN à la vitesse de
3 m/mn.

Calculer :

➢ La pression
➢ Le débit
➢ La puissance
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7.1) Calcul de la pression

Calcul de la section du vérin : S = .r² = 3,14 * 4² = 50 cm²

P = F/S = 10500 / 50 = 210 b

P = 210 bar

7.2) Calcul du débit

Q = 0,1 * S * V = 0,1 * 50 * 3 = 15 l/mn

Q= 15 l/mn

7.3) Calcul de la puissance

Q * p 15 * 210
P= = = 5,25kW
600 600
P = 5,25 kW
8) Le couple

Un couple est un système de forces égales, parallèles et de sens contraire, appliquées à un


même corps solide.

On appelle Moment d’un couple la distance « d » des droites d’action des forces de ce
couple par le produit de leur intensité « F ».

C : Moment en Nm
F : Force en Newton
d : bras de levier en mètre

Vous avez déjà du constater que l’emploi d’un bras de levier permet d’augmenter
considérablement l’effort d’application.
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Puissance d’un couple

La puissance est le produit de l’effort par la vitesse.


Dans un mouvement rotatif, l’effort est représenté par le couple et le déplacement par la vitesse
angulaire de la source de puissance.

 .N
 : vitesse angulaire en rad / sec =
30

Couple Hydraulique

Nous savons que le couple en mécanique est le produit d’une force F et d’un bras de levier d.

En hydraulique la force F dépend de la pression. Il en résulte que le couple est indépendant du


nombre de tours.

P Q * p q * p
C= = =
  2

d’où :

C = 1,59 * q * p
C : Couple en daNm
q : cylindrée en l /tr
p : différence de pression en bar

La cylindrée en l/tr correspond à la quantité d’huile refoulée pour un tour de l’engin


hydraulique rotatif. Cette valeur est indiquée par le constructeur dans les catalogues techniques.

9) Application

➢ Un moteur hydraulique possède une cylindrée de 0,28 l/tr. Il fonctionne sous 250 b. Quel couple
engendre t’il ?

C = 1,59 * 0,28 * 250 = 112 daNm

➢ Un moteur hydraulique tourne à 1200 tr/mn. Il absorbe 210 l/mn. Sa pression de fonctionnement
mesurée au manomètre à l’entrée indique 180 b.

Quel couple développe t’il ?

Q 210
Calcul de la cylindrée par tour : q = = = 0,175l / mn
N 1200

Couple développé : C = 1,59 * q * p = 1,59 * 0,175 * 180 = 50,1 daNm.

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