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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian

CHAPITRE 4 : LA SUISSE ET LES GUERRES MONDIALES

Plan

1. Introduction : l’épreuve des deux guerres .............................................................................. 1


2. La politique économique ....................................................................................................... 1
3. La politique extérieure et militaire ........................................................................................ 3
4. La politique intérieure ........................................................................................................... 6

1. Introduction : l’épreuve des deux guerres

Mobilisation de guerre au début des deux guerres mondiales.

Les 2 généraux :

- Ulrich Wille – 1GM


- Henri Guisan – 2GM

Les généraux sont élus par l’Assemblée fédérale.

Au début d’une guerre mondiale, l’Assemblée fédérale donne le plein pouvoir au Conseil fédéral.

Le Conseil fédéral envoie directement une déclaration de neutralité et ainsi qu’une demande de non-
violation du territoire suisse aux pays européens.

Les principaux soucis de la Suisse lors d’une guerre mondiale sont :

- L’économie
- Le commerce
- La politique extérieure

Lors de la première guerre mondiale la Suisse a plutôt été germanophile. Le général Ulrich Wille était
lui-même germanophile car il a épousé la fille de Von Bismarck.

2. La politique économique

= Le commerce extérieur

La Suisse dépend de l’extérieur

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La 1ère Guerre mondiale


1913 :

- Les importations proviennent de part égal de l’alliance et de l’entente  Pas de favorisation.


Mais cependant, les allemands sont plus liés à la Suisse que les français.
- La Suisse a besoin de l’extérieur pour vivre, surtout au niveau alimentaire.
- Avec les réserves de céréales pour nourrir l’armée, on tient uniquement 2 mois.
- Problèmes entre la neutralité et le commerce.

SSS (Société Suisse de Surveillance) 1915  La triple entente demande à la Suisse de créer un
organisme de contrôle. (Contrôle des importations et des exportations)

Le Bureau des compensations : Mis en place par le Conseil fédéral pour compenser et permettre aux
allemands de contrôler.

Le Bureau des compensations a eu beaucoup plus de négligence car le Conseil fédéral est plus en
faveur de l’Allemagne.

Neutralité économique  Collaborer avec les deux puissances.

La 2ème Guerre mondiale


Exportations et importations principalement en Allemagne.

Pendant la guerre  Le commerce avec l’Allemagne augmente.

Situation alimentaire difficile  Les suisses doivent faire très attention.

On savait que la guerre allait arriver, alors on a anticipé les réserves de nourriture.

Plan Wahlen  La Suisse peut atteindre une forme d’autarcie.

15 novembre 1940  Mis en application du plan Wahlen.

4 exigences pour réussir ce plan :

- Strict gestion des réserves (économiser)


- Utilisation de toutes les terres cultivables possibles.
- Favoriser la récupération
- Mettre à profit le maximum de moyen de production (main d’œuvre)

La population s’est bien investit dans ce plan, mais, malgré cela, le plan a fonctionné moyennement
car :

- Opposition des régions d’élevages


- Épuisement des sols (manque de fertilité)
- La main d’œuvre pas suffisante
- Le plan prévoyait d’employer les chômeurs mais il n’y en avait pas assez.
- Malgré le plan, le commerce extérieur a continué et même augmenté.

Ce plan a réussi à créer un mouvement et ainsi unir le peuple suisse.

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3. La politique extérieure et militaire

La 1ère Guerre mondiale


1. Principe de neutralité

1912  Le Conseil fédéral avait envisagé de s’engager soit du côté de l’Italie, soit de l’Allemagne ou
soit de la France.

Le principe de neutralité a été difficilement applicable, mais il a été applicable avec beaucoup de
défauts qui ont créés un fossé moral au sein de la population.

2. Fossé moral

Le fossé moral signifie que les suisses allemand étaient plutôt du côté allemand et que les suisses
romands ainsi que les tessinois soutenait plutôt les alliés.

Problème de cohésion.

4 dates qui vont contribuer à alimenter le fossé (appelé rösti graben) :

- Septembre 1912  Guillaume II vient en Suisse (à Berne et à Zurich) et il est accueilli avec
tous les honneurs.  Les romands sont très fâchés.
- 3 août 1914  Élection du général Wille
- 4 août 1914  Début de la guerre  Violation du territoire belge par les allemands.  Les
suisses romands sont scandalisés car la Belgique est neutre.  Les suisses allemands
relativisent cet évènement.
- Janvier 1918  Affaire des Colonels  Deux colonels de l’armée suisse auraient transmis
des informations internes à des allemands.  Procès ouvert à cause de la pression
médiatique  Uniquement 20 jours de prisons  Vague de colère en suisse-romande

Le rösti graben va s’atténuer dès 1917 pour laisser place au fossé social.

La 2ème Guerre mondiale


Déclaration de neutralité  A nouveau des concessions sont accordés sous la pression politique et
économique.

Le Conseil fédéral aurait une politique de compréhension envers les états fascistes alors que
l’opinion publique est à gauche.

G. Motta :

- Conseiller fédéral
- Conservateur catholique
- Il se veut ouvert au monde
- Aura des sympathies pour l’Italie fasciste ainsi que pour l’Espagne

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M. Pilet-Golaz :

- Conseiller fédéral

Il regarde l’Allemagne avec admiration.

1. La politique humanitaire

La Croix Rouge

Politique ambivalente  Des deux côtés

CICR :

- Vocation de s’occuper des militaires blessés.


- Développer une action de secours envers les enfants (sauf ceux des juifs)  De janvier à
novembre 1942

La Suisse n’a pas une politique de secours pendant toute la guerre mais pendant une période.

Dès le 4 octobre, le conseil fédéral introduit le tampon J sur les passeports des allemands juifs.

A partir d’août 1942  La suisse ferme ses frontières aux juifs  « La barque est pleine »

Le Conseil fédéral savait que les juifs qui ne pourraient pas venir en suisses finiraient dans les camps.

« Les Justes » :

- Refusent la fermeture des frontières.


- Cachaient des juifs
- Entre 15000 et 20000 juifs sauvés grâce à eux.

La Suisse a accueilli près de 60000 réfugiés pendant la guerre.

2. Le « réduit national »

Système de défense des Alpes suisses pour se protéger.

Tactique du hérisson

Valeurs du discours de Guisan, 1940  Solidarité, respect, résistance, entraide sociale.

Les 2 étapes du réduit :

1. Jusqu’en Juillet 1940 :


- Lignes de défenses d’abord près de la frontière nord
- Sur le plateau, fortifications permanentes.
- A l’arrière : barrière (de Sargans à St-Maurice)
o Ligne de défense des Alpes, où se situe le gros de l’armée
o La Suisse est un endroit stratégique car il permet la communication entre le Nord et
le Sud de l’Europe. Les Suisses pensent alors que si un pays les attaque, l’autre
viendra les aider.

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2. Après la chute de la France et l’entrée en guerre de l’Italie du côté allemand, la Suisse se


retrouve entourée par les forces allemandes.
- On va donc se concentrer sur les Alpes.
- Pour éviter d’être attaqué, on fait croire aux allemands que nous attaquer leurs couteraient
beaucoup d’argent, de temps et d’hommes.
- De plus, on construit des fortifications dans les Alpes.

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4. La politique intérieure

La 1ère Guerre mondiale


1917 :

- On commence à voir des difficultés sociales


- Dans les armées européennes  Mutineries  Antimilitarisme  Ras le bol.
- En Suisse  manifestations  Conflits avec la police
- Grève  Ouvriers mécontents  Les salaires ont baissés de 30% sur les 4 dernières années
 Les temps sont trop durs
- Russie  Révolution  Contagion dans les autres pays
- Conséquences de la guerre : 2 clans sociaux :
o Ceux qui se sont enrichis : Les bourgeois, les entrepreneurs et les paysans
o Les ouvriers pour qui la vie est dure
- Grève générale de 1918

La 2ème Guerre mondiale


« La Défense nationale spirituelle »  mouvement politique mis en place par le Conseil fédéral en
1939.

Entre-deux-guerres  Montée des totalitarismes  Provoque des formes d’exclusions  Fait peur à
la Suisse  Il faut unir les romands, les suisses allemands et les tessinois.

09 décembre 1938  Philipp Etter s’adresse à l’Assemblée nationale. Dans son discours, il invoque
les 3 valeurs de la Suisse :

1. L’appartenance de la Suisse à trois grandes civilisations de l’Occident, et la réunion de ces


trois civilisations sur notre territoire.
2. Le lien fédéral (histoire, chaque canton libre) et le caractère original de notre démocratie
(démocratie directe, droit à l’initiative)
3. Le respect de la dignité et de la liberté humaine.

Prohelvetia :

- 1939
- Association crée par le Conseil fédéral  Soutient à la culture
- Promotions des échanges
- Développement de l’éducation civique

Exposition nationale de Zurich (1939)  Défenses des valeurs suisses

Société helvétique :

- Mouvement d’intellectuels
- Veulent promouvoir la culture intellectuelle suisse
- Pour contrer la propagande fasciste et nazismes

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Les polémiques issues de la 2ème guerre :

Les fonds en déshérences

- Argent déposé par les juifs dans les banques suisses puis jamais réclamés.
- Edgar Bronfman (Président du Congrès juif mondial) « Ce soi-disant Etat neutre s’est rendu
coupable du pire brigandage de l’histoire de l’humanité. »
- Les Suisses ont peur car derrière le Congrès juifs mondial, il y a les États-Unis.
- Ils nomment alors une commission d’enquête (constituée d’une quarantaine d’historiens)
mandaté par le Conseil fédéral pour obliger les banques à ouvrir leurs archives.
- Jean-François Bergier dirige la commission

Politique d’asile  Concerne les réfugiés

La Shoah  Catastrophe en hébreux  Désigne le génocide juif.

6 points du rapport Bergier :

1. L’asile

La politique d’asile de la Suisse aurait aidé les nazis à atteindre leur objectif d’extermination.

2. Les Juifs

Les autorités suisses (Le conseil fédéral) étaient au courant de ce qui arrivait aux juifs qu’ils
refusaient aux frontières.

3. Les réfugiés

Engagement des suisses envers les réfugiés. La population en aurait accueilli beaucoup plus si elle
avait su.

4. Une certaine coopération

Coopération avec l’Allemagne mais liée à une certaine survie de notre économie ainsi que de notre
politique. Mais certaines entreprises privées ont poussées plus loin la coopération et sont allés
jusqu’à collaborer.

5. La banque nationale

Le Conseil fédéral a laissé les mains libres à la BNS. Elle en a profité pour faire du commerce avec
l’Allemagne.

6. La neutralité
- Utilisée pour des actions scabreuses (passives)
- Permis de ne pas intervenir
- Qualifié de passive.

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