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Plan
Les 2 généraux :
Au début d’une guerre mondiale, l’Assemblée fédérale donne le plein pouvoir au Conseil fédéral.
Le Conseil fédéral envoie directement une déclaration de neutralité et ainsi qu’une demande de non-
violation du territoire suisse aux pays européens.
- L’économie
- Le commerce
- La politique extérieure
Lors de la première guerre mondiale la Suisse a plutôt été germanophile. Le général Ulrich Wille était
lui-même germanophile car il a épousé la fille de Von Bismarck.
2. La politique économique
= Le commerce extérieur
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
SSS (Société Suisse de Surveillance) 1915 La triple entente demande à la Suisse de créer un
organisme de contrôle. (Contrôle des importations et des exportations)
Le Bureau des compensations : Mis en place par le Conseil fédéral pour compenser et permettre aux
allemands de contrôler.
Le Bureau des compensations a eu beaucoup plus de négligence car le Conseil fédéral est plus en
faveur de l’Allemagne.
On savait que la guerre allait arriver, alors on a anticipé les réserves de nourriture.
La population s’est bien investit dans ce plan, mais, malgré cela, le plan a fonctionné moyennement
car :
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
1912 Le Conseil fédéral avait envisagé de s’engager soit du côté de l’Italie, soit de l’Allemagne ou
soit de la France.
Le principe de neutralité a été difficilement applicable, mais il a été applicable avec beaucoup de
défauts qui ont créés un fossé moral au sein de la population.
2. Fossé moral
Le fossé moral signifie que les suisses allemand étaient plutôt du côté allemand et que les suisses
romands ainsi que les tessinois soutenait plutôt les alliés.
Problème de cohésion.
- Septembre 1912 Guillaume II vient en Suisse (à Berne et à Zurich) et il est accueilli avec
tous les honneurs. Les romands sont très fâchés.
- 3 août 1914 Élection du général Wille
- 4 août 1914 Début de la guerre Violation du territoire belge par les allemands. Les
suisses romands sont scandalisés car la Belgique est neutre. Les suisses allemands
relativisent cet évènement.
- Janvier 1918 Affaire des Colonels Deux colonels de l’armée suisse auraient transmis
des informations internes à des allemands. Procès ouvert à cause de la pression
médiatique Uniquement 20 jours de prisons Vague de colère en suisse-romande
Le rösti graben va s’atténuer dès 1917 pour laisser place au fossé social.
Le Conseil fédéral aurait une politique de compréhension envers les états fascistes alors que
l’opinion publique est à gauche.
G. Motta :
- Conseiller fédéral
- Conservateur catholique
- Il se veut ouvert au monde
- Aura des sympathies pour l’Italie fasciste ainsi que pour l’Espagne
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
M. Pilet-Golaz :
- Conseiller fédéral
1. La politique humanitaire
La Croix Rouge
CICR :
La Suisse n’a pas une politique de secours pendant toute la guerre mais pendant une période.
Dès le 4 octobre, le conseil fédéral introduit le tampon J sur les passeports des allemands juifs.
A partir d’août 1942 La suisse ferme ses frontières aux juifs « La barque est pleine »
Le Conseil fédéral savait que les juifs qui ne pourraient pas venir en suisses finiraient dans les camps.
« Les Justes » :
2. Le « réduit national »
Tactique du hérisson
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
4. La politique intérieure
Entre-deux-guerres Montée des totalitarismes Provoque des formes d’exclusions Fait peur à
la Suisse Il faut unir les romands, les suisses allemands et les tessinois.
09 décembre 1938 Philipp Etter s’adresse à l’Assemblée nationale. Dans son discours, il invoque
les 3 valeurs de la Suisse :
Prohelvetia :
- 1939
- Association crée par le Conseil fédéral Soutient à la culture
- Promotions des échanges
- Développement de l’éducation civique
Société helvétique :
- Mouvement d’intellectuels
- Veulent promouvoir la culture intellectuelle suisse
- Pour contrer la propagande fasciste et nazismes
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Histoire Chapitre 4 Brodard Florian
- Argent déposé par les juifs dans les banques suisses puis jamais réclamés.
- Edgar Bronfman (Président du Congrès juif mondial) « Ce soi-disant Etat neutre s’est rendu
coupable du pire brigandage de l’histoire de l’humanité. »
- Les Suisses ont peur car derrière le Congrès juifs mondial, il y a les États-Unis.
- Ils nomment alors une commission d’enquête (constituée d’une quarantaine d’historiens)
mandaté par le Conseil fédéral pour obliger les banques à ouvrir leurs archives.
- Jean-François Bergier dirige la commission
1. L’asile
La politique d’asile de la Suisse aurait aidé les nazis à atteindre leur objectif d’extermination.
2. Les Juifs
Les autorités suisses (Le conseil fédéral) étaient au courant de ce qui arrivait aux juifs qu’ils
refusaient aux frontières.
3. Les réfugiés
Engagement des suisses envers les réfugiés. La population en aurait accueilli beaucoup plus si elle
avait su.
Coopération avec l’Allemagne mais liée à une certaine survie de notre économie ainsi que de notre
politique. Mais certaines entreprises privées ont poussées plus loin la coopération et sont allés
jusqu’à collaborer.
5. La banque nationale
Le Conseil fédéral a laissé les mains libres à la BNS. Elle en a profité pour faire du commerce avec
l’Allemagne.
6. La neutralité
- Utilisée pour des actions scabreuses (passives)
- Permis de ne pas intervenir
- Qualifié de passive.
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