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Promo 26 - 1ère année

Année universitaire 2018-2019

Devoir de mathématiques n◦ 8
Mercredi 13 février - 13h15 / 15h15 - durée de l’épreuve : 2h00

Aucun document n’est autorisé et les calculatrices sont interdites.


Il sera tenu compte de la présentation et de la clarté de la rédaction dans la note finale.
Le numéro des exercices et les résultats doivent être MIS EN EVIDENCE.

Les exercices sont indépendants ; vous pouvez les traiter dans l’ordre que vous souhaitez.

Barème indicatif (et modifiable) :


   
ex 1  ' 6 points ex 2  ' 5 points ex 3  ' 3 points ex 4  ' 7 points

Exercice 1 : questions de cours


1. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie avec n = dim(E) > 0.
On considère B = e1 , . . . , en une base de E. Soit f ∈ L(E).

(a) Compléter l’énoncé puis le démontrer : f est injective si et seulement si f (e1 ), . . . , f (en ) est · · ·
(b) Démontrer : f surjective si et seulement si f injective
2. Soient (a, b) ∈ R2 tel que a < b et f une fonction définie sur [a, b] et à valeurs réelles. Soit x0 ∈]a, b[.
(a) On suppose que f admet un maximum local en x0 et que f est dérivable en x0 .
Montrer que f 0 (x0 ) = 0.
(b) Cette propriété reste-t-elle vraie si x0 ∈ [a, b] ? (justifier sa réponse).
3. Soit la fonction f : x 7→ xx .
(a) Déterminer le domaine de définition de f .
(b) f est-elle prolongeable par continuité en 0 ?
(c) Si oui, sa fonction prolongée par continuité est-elle dérivable en 0 ?

Exercice 2
Soit f : IR4 → IR3
(x, y, z, t) 7→ (x − y + z − t, x + t, x + y − z + 3t)
On admet que f est une application linéaire.
1. Dire, sans aucun calcul, si f peut a priori être injective et/ou surjective et/ou bijective.
2. Déterminer une base de Ker(f ) et une base de Im(f ).
On pourra, au choix, utiliser les matrices ou non et on soignera la rédaction.
3. Soit F = (x, y, z, t) ∈ IR4 / x = y = z = t . Déterminer f (F ).


1
Exercice 3
Soit E un IK-espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E.
On suppose que f et g commutent, c’est-à-dire que f ◦ g = g ◦ f .
Montrer que Ker(g) et Im(g) sont stables par f .

On rappelle la définition suivante : E est un ensemble stable par l’application f ssi ∀x ∈ E, f (x) ∈ E.

Exercice 4
Pour B ∈ R[X], un polynôme fixé, on pose :

MB = BQ Q ∈ R[X]

1. Montrer que MB est un sous-espace vectoriel de R[X].

Pour toute la suite de l’exercice, on pose F = M(X+1)4 ∩ R5 [X] et G = M(X−1)2 ∩ R5 [X].


2. Ecrire F et G sous forme de liste d’éléments.

3. Déterminer une base de F et une base de G et donner leur dimension.


4. Soit P ∈ F ∩ G, supposons que P est non nul. Justifier que P admet 1 et −1 comme racines.
Que peut-on dire sur la multiplicité des racines 1 et −1 ? Obtenir une contradiction.
5. En déduire F ∩ G.

6. Montrer que F et G sont supplémentaires dans R5 [X].


7. Question plus générale pour aller un peu plus loin.
Les points que vous obtiendrez à cette question seront comptés en plus du barème.
Soit n ∈ N∗ , on suppose dans cette question que B ∈ Rn [X] avec B non nul et on note d = deg(B).
On a donc d ≤ n. On définit l’application f : Rn−d [X] → Rn [X] ∩ MB
Q 7→ BQ

(a) Montrer que f est un isomorphisme. On détaillera bien toutes les étapes de la démonstration.
(b) En déduire la dimension de Rn [X] ∩ MB .

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