Promo 24 - 1ère année

N. Gaudin - H. Ricard - S. Schulz

Année universitaire 2016-2017

Devoir de mathématiques n7

Mercredi 25 janvier 2017 - 13H15  15H15 - durée de l'épreuve : 2h00
Aucun document n'est autorisé et les calculatrices sont interdites.
Vous ferez gurer sur la copie tous les calculs et raisonnements utiles. Soignez la rédaction et la présentation.
Les titres d'exercices devront être soulignés et les résultats encadrés à la règle.

Le devoir est constitué d'exercices indépendants. Vous pouvez les traiter dans l'ordre souhaité en respectant
la séparation de chaque partie que l'on rédigera sur des copies séparées.
Barème indicatif (et modiable) :
 
PARTIE I : ex 1
' 2 points ex 2
' 4 points 
PARTIE II : ex 3
' 2 points ex 4
' 7 points ex 5
' 5 points
Attention : On rédigera les parties I et II sur deux copies séparées.

PARTIE I
 
Exercice 1
Soient E et F deux K-ev. On suppose que E est un espace de dimension nie.
On considère B = (e1 , . . . , en ) une base de E et f une application linéaire de E vers F .
1. Démontrer que Im (f ) est un sous-espace vectoriel de F .
2. Démontrer que si f est injective alors f (e1 ), . . . , f (en ) est libre.

 
Exercice 2
On considère la fonction f dénie sur R2 [X] par :

∀P ∈ R2 [X], f (P ) = (X 3 + 1)P 00 (X) + P 0 (X) − 2XP (X + 1)

où P (X + 1) désigne le polynôme P composé avec le polynôme X + 1 (on écrit P 0 (X) à la place de P 0 et

P 00 (X) à la place de P 00 pour insister sur la diérence avec P (X + 1)). 
Par exemple : f (X 2 − 3X) = (X 3 + 1)(X 2 − 3X)00 + (X 2 − 3X)0 − 2X (X + 1)2 − 3(X + 1) .


On admettra que f est un endomorphisme de l'espace vectoriel E = R2 [X] muni de sa structure usuelle.

Remarque. Vous pouvez si vous le souhaitez utiliser les matrices, comme on l'a fait en TD, mais il
n'y a aucune obligation, l'exercice pouvant être traité sans cela. En cas d'utilisation d'une matrice, dénir
proprement l'objet utilisé et la façon dont il est construit.

1. Déterminer Im (f ) en employant deux méthodes diérentes, on précisera sa démarche dans chaque cas,
et on donnera une base ainsi qu'une description par critère d'appartenance.
2. Déterminer Ker (f ) de deux façons diérentes, on précisera sa démarche dans chaque cas, et on donnera
une base ainsi qu'une description par critère d'appartenance.

1/2 Tourner S.V.P.

PARTIE II
 
Exercice 3
Soit E un K-espace vectoriel et soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E .
1. Dénir :  la somme F + G est directe .
2. Démontrer : F + G est directe si et seulement si F ∩ G = {0E }.

 
Exercice 4
On se place dans E = R4 et on considère :

v1 = (4, −5, 5, 3), v2 = (−2, 1, 1, −1), v3 = (0, 3, −7, −1), v4 = (1, −2, 3, 1), v5 = (1, 1, −4, 0)

On note F la famille v1 , . . . , v5

1. Sans calculs dire si la famille F est libre.

2. En revenant à la dénition, démontrer que F n'est pas libre et donner les relations entre les vecteurs
(justier sa démarche).
3. On pose F = Vect(F). Dans cette question, on demande de :
 Décrire F à l'aide de la liste de ses éléments.
 Décrire F à l'aide de critère(s) d'appartenance.
 Donner une base de F .
On pourra procéder dans l'ordre que l'on souhaite.
4. Déterminer un espace H supplémentaire de F . On justiera soigneusement le fait que F et H sont
supplémentaires.

 
Exercice 5
Soient E un K-ev de dimension nie et f ∈ L(E).
1. Établir une relation d'inclusion entre Im (f ) et Im (f ◦ f ) que l'on démontrera.
2. Établir une relation d'inclusion entre Ker (f ) et Ker (f ◦ f ) que l'on démontrera.
3. Énoncer le théorème du rang dans le cas général.
4. En déduire que : Im (f ◦ f ) = Im (f ) ⇐⇒ Ker (f ◦ f ) = Ker (f ).
5. Montrer que : E = Ker (f ) ⊕ Im (f ) ⇐⇒ Im (f ◦ f ) = Im (f ).
6. Quelle autre équivalence a-t-on prouvé ?

2/2