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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur Et de La Recherche Scientifique

Université de Ghardaïa

Faculté Science de la nature et de la vie et science de la terre


Département Biologie

Domaine : Sciences de la nature et de la vie


Filière : Sciences Agronomiques
Spécialité : Production des végétaux

Par : OULED BOUDJEMAA Abdelmalek


MASSOUN Mohamed Amine

Thème

Citronnier
Supervision par :
M. BOUTMEDJED

Année universitaire : 2021 / 2022


TABLE DES MATIERES

1. Introduction 1

2. Historique de citronnier 2

3. Description de citronnier 2

4. La morphologie de citronnier 4

5. Les maladies et parasites de citronnier 5

6. Conclusion 11

7. Références bibliographiques 12

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LISTES DES FIGURES

Figures Titres Pages

Figure 1 Citrus * limon 2

Figure 2 La morphologie de citronnier 4

Figure 3 La gommose 5

Figure 4 Le mal secco 6

Figure 5 La fumagine 7

Figure 6 Les pucerons 8

Figure 7 Les aleurodes 8

Figure 8 Les cochenilles 9

Figure 9 La mineuse des agrumes 9

Figure 10 Les araignées rouges 10

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1. Introduction

Le citronnier est un bel arbre fruitier, de culture assez facile pour avoir de beaux citrons.

Le citronnier, Citrus × limon, est une espèce de petits arbres de la famille des Rutacées,
cultivée dans les régions méditerranéennes et subtropicales pour son fruit le citron, dont le
jus est utilisé principalement comme condiment. L'origine de l'espèce est un hybride entre
le cédratier et le bigaradier.

Problématique : c’est quoi le citronnier et ces maladies et lutte ?


2. Historique de citronnier

L'origine du citronnier est longtemps restée inconnue, notamment en raison de son


polymorphisme et de sa diversité inter-variétale. Les chercheurs situaient son ancêtre
sauvage dans la région d'Assam, la région indo-birmane ou en Chine[1]. Des études
phylogénétiques en 2000 montrent qu'il est né en Méditerranée et est issu d'un hybride
entre le bigaradier (l'oranger amer) et le cédratier vers le Ve millénaire av. J.-C. [2]

Le citronnier servait à l'origine de plante ornementale dans les jardins de plaisance au


Moyen Âge, notamment les jardins islamiques[3]. Le citron est progressivement introduit
dans l'alimentation médiévale où il est utilisé comme fonds acides destinés essentiellement
aux aménagements de légumes crus ou d'assaisonnement de toute nourriture au même titre
que le verjus, le vinaigre ou le jus d'orange. Il est cependant probable qu'il ait servi de
technique de conservation de la viande par l'acide depuis l'Antiquité.

Figure 1 : Citrus * limon

3. Description de citronnier

C'est un arbre à feuilles persistantes, oblongues et lancéolées, à limbe nettement articulé


avec le pétiole habituellement non ailé. Il peut vivre entre 50 et 80 ans. Ses fleurs ont des
pétales blanc violacé, ses axillaires sont réunies en petits groupes.

Adulte, il atteint une hauteur de 3 à 5 mètres5.

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Les fruits sont oblongs, pointus de 8 à 12 cm de long, de couleur d'abord verte virant au
jaune citron à maturité, à pulpe acide et à écorce épaisse contenant une essence à odeur
forte. Ils contiennent quelques graines à cotylédons blancs.

Certains citronniers dits « variegata » ont des feuilles panachées et produisent des citrons
présentant des panachures durant la phase de mûrissement. Les fleurs et la chair des fruits
sont roses.

Classification

Règne Plantae

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Ordre Sapindales

Famille Rutaceae

Genre Citrus

Espèce

Citrus ×limon

(L.) Burm. f., 1768

Classification APG III (2009)

Clade Angiospermes

Clade Dicotylédones vraies

Clade Noyau des Dicotylédones


vraies

Rosidées
Clade
Malvidées
Clade
Sapindales
Ordre
Rutaceae
Famille

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4. La morphologie de citronnier

Les caractéristiques morphologiques du citronnier :

Hauteur : arbre de petite taille, de 3 à 5 m

Système racinaire : les racines principales sont pivotantes et les secondaires sont à la
surface du sol

Tronc : court et d’un bois dense

Feuilles : persistantes, oblongues, lancéolées et de couleur vert brillante à la face


supérieure

Fleurs : de couleur blanc violacé, très parfumées

Fruit : est une baie cortiquée, de taille moyenne de 5 à 12 cm. Son peau est brillante et
d’une couleur variant du vert au jaune vif selon la maturité du fruit.

Le citronnier exige un sol bien drainé, léger et fertile pour un bon développement du
système racinaire. Il préfère les sols à pH de 6-7 et ne peut vivre en milieu extrême ou salé.
La température moyenne préférable est de 14 °C (22°C en été et 9°C en hiver). Cette
culture craint le vent qui peut occasionner de gros dégâts en période de fructification:
frottement du feuillage, chute des fruits et déchirement de branches.

Figure 2 : la morphologie de citronnier

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5. Les maladies et parasites de citronnier

5.1 LA MONILIOSE

Description : La moniliose est une maladie cryptogamique, causée par le champignon


Monilia sp., qui touche de nombreux arbres fruitiers (citronnier mais aussi prunier,
pommier, cerisier…). Elle n’est pas dangereuse pour l’arbuste, mais elle endommage les
fruits !

Symptômes : Les fruits pourrissent tout en restant accrochés à l’arbre. On voit d’abord
apparaître une tache brune, qui s’agrandit et atteint finalement la totalité du fruit, avec la
présence de pustules blanches disposées en cercles concentriques. Le fruit finit par pourrir
entièrement et se dessécher. [4]

5.2 LA GOMMOSE

Description : La gommose est une maladie qui est causée par des blessures, des plaies de
taille mal cicatrisées ou des champignons comme le Phytophthora. L’arbuste sécrète alors
de la gomme, ce qui est un moyen pour lui se défendre face à un agent pathogène. La
gommose peut être associée à une autre maladie cryptogamique, comme la moniliose par
exemple.

Symptômes : Sur les branches ou le tronc, on voit s’écouler une substance translucide
(gomme), couleur ambre. Elle apparait généralement à l’emplacement d’une blessure.

L’écorce a tendance à être déformée, boursouflée. [4]

Figure 3 : la gommose

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5.3 LE MAL SECCO

Description : Le Mal Secco est une maladie très grave causée par un champignon, Phoma
tracheiphila, qui bloque la circulation de la sève dans l’arbuste. Si elle n’est pas traitée, elle
risque de provoquer la mort de l’arbuste sous deux à trois ans au maximum. Elle s’attaque
à différentes espèces d’agrumes.

Symptômes : La sève ne peut plus circuler correctement, ainsi les feuilles se décolorent et
sèchent, et les branches meurent rapidement. La maladie atteint en premier lieu celles
situées aux extrémités de la plante, mais risque ensuite d’entrainer le dépérissement de
l’arbuste tout entier.

L’arbuste a tendance à émettre des rejets à la base de son tronc.

En coupant les branches, on peut voir une coloration orangée au niveau du bois. [4]

Figure 4 : Le mal secco

5.4 LA FUMAGINE

Description : Il s’agit d’un champignon qui se développe sur le miellat sécrété par les
cochenilles, pucerons et aleurodes. Cette maladie n’est pas très grave mais elle limite la
photosynthèse.

Symptômes : Les feuilles se couvrent d’un dépôt noir, ressemblant à de la suie.

Elles sont également collantes, à cause du miellat produit par les insectes.

Bien qu’inesthétique et limitant la photosynthèse, ce n’est pas une maladie grave, la vie de
la plante n’étant pas menacée.

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insectes (cochenilles, pucerons, aleurodes) et traitez avec du savon noir par exemple. [4]

Figure 5 : La fumagine

5.5 LES CARENCES

Description : La plante manque d’éléments nutritifs et notamment de fer (chlorose


ferrique), dont l’absorption peut être bloquée par le calcaire présent dans le sol. Cela
empêche la plante de faire sa photosynthèse.

Symptômes : Les feuilles deviennent jaunes entre les nervures. Elles peuvent finir par
tomber.

L’arbuste devient moins vigoureux, et produit moins de fleurs et de fruits. [4]

5.6 LES PUCERONS

Description : Insectes bien connus du jardinier, les pucerons sont de petits insectes
parasites qui se placent sur les feuilles et jeunes pousses pour y prélever la sève, ce qui
affaiblit la plante. Ils peuvent également transmettre des maladies.

Symptômes : Les feuilles se déforment et s’enroulent sur elles-mêmes. Elles ont tendance
à jaunir et à se dessécher.

Elles deviennent collantes, en raison du miellat sécrété par les pucerons, et on peut voir
apparaitre des tâches noires sur le feuillage (fumagine).

On peut voir les insectes à l’œil nu. [5]

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Figure 6 : Les pucerons

5.7 LES ALEURODES

Description : Les aleurodes sont de petites mouches blanches, qui piquent les tissus de la
plante pour prélever la sève. Elles se développent surtout en intérieur, dans un
environnement sec et confiné.

Symptômes : On peut voir les mouches blanches s’envoler dès qu’on touche le feuillage.

Les feuilles deviennent collantes à cause du miellat sécrété par les aleurodes.

Figure 7 : Les aleurodes

5.8 LES COCHENILLES

Description : Les cochenilles sont de petits insectes qui piquent pour prélever la sève.
Chez les agrumes, ce sont surtout les cochenilles farineuses qui posent problème (et
notamment l’espèce Planococcus citri)

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Symptômes : Le miellat qu’elles sécrètent rend les feuilles collantes et peut entrainer
l’apparition de fumagine (dépôt noir sur le feuillage). La plante est affaiblie, ce qui limite
la floraison et fructification.

On peut voir les insectes, de petits amas blancs à l’aspect cotonneux. [5]

Figure 8 : Les cochenilles

5.9 LA MINEUSE DES AGRUMES

Description : La chenille de ce petit papillon (Phyllocnistis citrella) creuse des galeries


dans l’épaisseur des feuilles et se nourrit des tissus. Elle attaque en priorité les jeunes
feuilles, encore tendres.

Symptômes : On peut voir sur les feuilles, à l’œil nu, des traces sinueuses décolorées. Les
feuilles ont aussi tendance à s’enrouler sur elles-mêmes, à jaunir et à se dessécher.

Les larves sont présentes sous les feuilles. [5]

Figure 9 : La mineuse des agrumes

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5.10 LA TEIGNE DU CITRONNIER

Description

Il s’agit d’un petit papillon, Prays citri, dont la femelle pond ses œufs sur les boutons
floraux du citronnier. Les chenilles éclosent, pénètrent dans les jeunes fleurs encore en
formation, et les dévorent de l’intérieur. Cela empêche l’arbuste de produire des fruits.

Symptômes

Les boutons floraux sont abimés et se dessèchent.

On peut voir des fils de soie sur les fleurs et boutons floraux.

Les fruits sont moins nombreux, petits et déformés, ou absents. [4]

5.11 LES ARAIGNÉES ROUGES

Description

Ce sont de petits acariens qui s’installent sur la plante, la piquent et vident le contenu des
cellules. Leur taille minuscule les rend difficiles à observer à l’œil nu. Si les conditions
leur sont favorables, ils se multiplient très rapidement et prolifèrent.

Symptômes : Les feuilles portent de petites taches jaunes ou décolorées. Elles finissent par
se dessécher et tomber. On peut voir de petites toiles sur les feuilles et tiges. [4]

Figure 10 : Les araignées rouges

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6. Conclusion

Le citronnier est un arbre fragile qui requiert la plus grande attention. Il ne tolère pas les
températures trop négatives et craint le gel. Il ne supporte pas non plus les emplacements
venteux. Il vaut mieux l’installer à l’abri d’un mur ou dans le coin interne d’une maison.
Préférez une exposition sud-ouest pour le bon développement de votre citronnier. Paillez le
pied en automne et en cas de coup de froid annoncé, enfermez la ramure et le tronc dans un
papier à bulles. Prenez garde aussi à ne jamais mouiller son feuillage pour éviter toute
prolifération de maladies et de champignons.

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7. Références bibliographiques

 [1] Julia F. Morton, Citron dans les fruits des climats chauds, Université Purdue,
1987, p. 160–168.
 [2] Franck Curk, Frédérique Ollitrault, Andres Garcia-Lor, François Luro, Luis
Navarro, Patrick Ollitraul, « Origine phylogénétique des limes et des citrons révélés
par des marqueurs cytoplasmiques et nucléaires », Annals of Botany, vol. 117, n° 4,
1er avril 2016, p. 565-583.
 [3] Marie-Françoise Valéry, Alain Le Toquin, Jardins du Moyen Age, Dexia, 2001,
p. 15.
 [4] Alexandra Benjamine, article : les maladies et parasites du citronnier,
reconnaitre les symptômes et traiter, site promesse de fleurs, 2020.
 [5] Haddad Soheyb, Merabet Houcem, Etude de la diversité des insectes auxiliaires
(coléoptères carabiques) dans un verger d’agrumes de la région de Guelma,
Mémoire En Vue de l’Obtention du Diplôme de Master, Option : Phytopathologie
et Phytopharmacie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences
de la Terre et de l’Univers, Université 8 Mai 1945-Guelma, Juin 2017, p 11.

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