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MEMOIRE
Présenté par
Abderrahim BENKADDOURI
Mots-clés: Opuntia ficus-indica, figuier de barbarie, biomolécules actives, huile essentielle, CG/MS,
propriétés physico-chimiques, phytochimie, activité antimicrobienne.
Remerciements
Je remercie tout d’abord le bon DIEU qui m’a donné
Le courage et la volonté d’achever ce travail.
J’exprime mes profonds remerciments et ma reconnaissance à
Mme A. Derdour, Directrice du L.S.O.A et Professeur à l’Université
d’Oran Es-sénia pour la confiance, ses précieux conseils et sa
disponibilité
Mes sincères remerciements à Monsieur M.M. Mazari professeur
à l’Université d’Oran Es-sénia pour ses précieux conseils, et d’avoir
accepté d’assurer la présidence du jury de mon mémoire de magistère.
Je tiens à exprimer ma très grande considération et ma vive
reconnaissance à Mr B.Meddah, professeur à la Faculté des Sciences de
la Nature et de la Vie, Université de Mascara, pour sa patience et sa
disponibilité.
Je remercie Mme A.Djafri, professeur à l’Université d’Es-Senia
pour ses précieux conseils et sa disponibilité et d’avoir accepté de faire
partie du jury de mémoire.
Introduction
1
I. La phytothérapie
Partie Bibliographique La phytothérapie
I. La phytothérapie
L’ensemble des végétaux à fleurs forme le sous-règne des «Phanérogames» (du grec
phaneros= visible, gamos=mariage).
Les phanérogames se divisent en 2 embranchements:
les angiospermes (angio=vase, sperme=semence) dont les graines sont enfermées
dans un fruit.
les gymnospermes (gymno=nu) dont les graines ne sont pas enfermées dans un
fruit.
Les angiospermes sont classent a leur tour en monocotylédones et en dicotylédones voir
(Figure II.1).
2
Partie Bibliographique La phytothérapie
Règne végétal
Gymnospermes Angiospermes
Monocotylédones Dicotylédones
I.1.3.1.2. Tige :
La tige relie les 2 organes fondamentaux « feuilles et racines »; elle assure le transport
des constituants entre les racines et les feuilles et inversement. De plus, elle assure des fonctions
mécaniques (en servant de support au feuillage dont l’orientation se fait par rapport à la lumière
optimale) [3].
La tige est constituée de 2 parties: la tige prin cipale et les ramifications la grappe
(ramification indéfinie) et lecyme (ramification définie) [4].
3
Partie Bibliographique La phytothérapie
I.1.3.1.3. Feuille :
La feuille est le système rythmique de la plante, l’organe où les dilatations-rétractions
sont les plus apparentes dans les formes. La feuille est parfois appelée «le poumon de la plante ».
En présence de lumière, l’air se dissout dans la feuille et l’assimilation du gaz carbonique permet
le dégagement d’oxygène.
La feuille est généralement de couleur verte, du fait de la présence de chlorophylle,
celle-ci permet à la feuille de remplir sa fonction vitale de «synthèse chlorophyllienne ».
Pour distinguer les feuilles, on peut prendre en considération les critères suivants:
La déviation du limbe
le contour général du limbe.
le bord du limbe.
la dis position des nervures ou nervation.
4
Partie Bibliographique La phytothérapie
Les fleurs sont parfois utilisées comme produits alimentaires: les câpres dans du
vinaigre, comme plantes médicinales en principe contre les rhumes: le coquelicot, la mauve, la
violette et comme plante à parfum : la rose, le jasmin et la violette [5].
I.1.3.2.2. Fruit
Après la fécondation, l’ovaire se développe en un fruit qui contiendra une ou plusieurs
graines. Les autres parties du gynécée et de la fleur disparaissent généralement.
La croissance de l’ovaire est due à une substance de croissance «I’auxine» responsable
du gonflement de l’ovaire.
Parmi les types fondamentaux des fruits, on distingue:
Les fruits simples, les fruits multiples et les fruits composés [6].
I.1.3.2.3. Graine
La graine est un organe végétal provenant de la transformation de l’ovule fécondé.
L’albumen est le tissu nourricier de l’embryon ; on distingue les graines albuminées et les
graines disalbuminées ; les graines sont utilisées dans l’alimentation.
I.2. Phytothérapie :
I.2.1. Définition de la phytothérapie
La définition de la phytothérapie est très simple «traitement par les plantes » (du grec
«Phytos», qui signifie plantes, et « terapera » traitement. Parler des plantes médicinales et de
leurs vertus est d’une importance capitale pour l’être humain. Pour la survie sanitaire de sa
lignée, l’homme doit cultiver, protéger et mieux connaître son environnement premier qui est la
nature. « Les plantes nous offrent gratuitement plus de composés nouveaux que tous les
chimistes du monde ne pourraient jamais en synthétiser pendant mille ans d’efforts Non
seulement les composés fabriqués par les plantes sont infiniment plus variés que ceux dont nous
disposons à l’heure actuelle; mais ils sont toujours mieux tolérés par l’organisme, parce qu’ils
sont le produit naturel de la chimie de la vie… » [7].
Malgré la clarté de sa définition, la phytothérapie est souvent confondue avec l’homéopathie
ou du moins sans faire ressortir les différences. La phytothérapie existe depuis que le monde est
monde et tire ses ressources exclusivement des plantes en utilisant des posologies courantes et
classiques.
L’homéopathie, par contre, est une discipline d’apparition récente, introduite par
Hahnemann, il y a deux siècles environ; qui consiste à traiter les maladies par l’administration
de produits issus du règne animal, végétal ou minéral, qui produisent sur l’homme sain des
symptômes semblables à ceux que l’on veut combattre chez l’homme malade et cela à doses
infinitésimales [8].
5
Partie Bibliographique La phytothérapie
6
Partie Bibliographique La phytothérapie
Pour les Anciens, de nombreuses plantes pouvaient être distinguées grâce à ce qu’ils
appelaient la «signature » (signum : signe). Ils pensaient que la forme ou la couleur du végétal
suffisait pour indiquer clairement son emploi et ses propriétés.
Ainsi, les plantes à suc jaune, telles que la chélidoine, par exemple, guérissaient les maladies
du foie, les plantes à suc rouge, telles que le millepertuis, guérissaient les maladies du sang, etc.
Très souvent l’empirisme inspiré tombait juste, mais souvent, aussi, seule une solide confiance
apportait les résultats exemptés.
Quoi qu’il en soit, les indications fournies par la forme, la saveur, l’odeur et la couleur sont
les seules caractéristiques qu’il est possible de retenir pour choisir les végétaux, à l’exclusion
d’une analogie ou de légendes plus ou moins persistantes [7].
I.4.3. Matériel
Utiliser, si possible, un plateau en bois ou un panier ouvert pour y déposer les plantes, ce qui
évite de les abîmer. Dans la nature, un sac à dos en toile (évitez le nylon) sera plus pratique. Pour
la coupe, utiliser un couteau bien affûté ou des ciseaux pour ne pas abîmer la plante. Il est
conseillé d’enfiler les gants de jardinage pour protéger les mains contre les plantes piquantes ou
allergènes.
7
Partie Bibliographique La phytothérapie
I.4.5.2. Fruits
Les fruits seront récoltés suivant qu’ils soient charnus ou secs. Les fruits charnus sont
cueillis peu avant leur maturité complète car ils ne doivent pas être trop mûrs.
Les fruits secs, tels que follicules de séné, capsules de pavot, piments... etc. doivent être
récoltés dès qu’ils ont acquis leur plein développement, juste avant leur dessiccation naturelle.
I.4.5.3. Graines
Les semences ou graines, se récoltent dès leur maturité et suivant la nature de la plante; s’il
s’agit de g raines telles que celles des melons, courges, coings…etc. Il y a lieu de les recueillir
avant la décomposition de la pulpe, sous peine de fermentations pouvant les altérer.
En revanche, pour les semences comme celles du datura, ricin, moutarde, anis..., on pourra
effectuer la récolte au maximum de dessiccation, mais avant que celles-ci ne se soient échappées,
bien sûr. Les graines trop petites pour être récoltées isolément, comme celles de la plupart des
graminées, des crucifères, des ombellifères ou des légumineuses, le seront en bouquets sur leurs
tiges, dont on les détache par battage au dessus d’un linge ou papier.
I.4.5.4. Feuilles
Les feuilles se cueillent, en principe, au moment où la plante se couvre de boutons, c’est-à-
dire juste avant l’éclosion des premières fleurs. Avant cela, elles sont trop aqueuses et après,
elles ont cédé une bonne partie de leurs principes actifs au profit des fleurs. Cette règle présente
elle aussi quelques exceptions et c’est le cas pour la centaurée, la mercuriale par exemple dont
les feuilles sont plus actives à l’époque de la floraison. Lorsque les feuilles et les fleurs
contiennent les mêmes principes actifs, comme c’est le cas pour les labiacées, il est souhaitable
d’attendre la floraison.
I.4.5.5. Bourgeons
Les bourgeons doivent être cueillis au début du printemps lorsqu’ils commencent à se
développer (sapin, bouleau et peuplier). On veillera à les faire très bien sécher pour éviter qu’ils
ne moisissent.
I.4.5.6. Tiges
Les tiges se récoltent généralement à l’automne au moment de la chute des feuilles,
période où la plante est stabilisée et cesse d’élaborer les sucs actifs. En revanche, la tige
d’angélique se récolte en juin- juillet.
8
Partie Bibliographique La phytothérapie
I.4.5.7. Ecorces
L’écorce se prélève soit en automne, soit au printemps. Pour cela, il suffit de pratiquer
deux incisions longitudinales, pour détacher sans peine l’écorce en lanières. Les écorces seront
prises sur des arbres et des branches qui ne seront ni trop jeunes ni trop vieux.
I.4.5.8. Racines
Les racines, rhizomes et bulbes doivent être déterrés en fin d’automne ou au printemps
naissant. Ces é poques sont choisies parce que, au printemps, la végétation élabore de nouveaux
sucs et en automne parce que ceux-ci redescendent dans les racines, après la fin du cycle, avant
l’apparition du froid qui interrompt l’élaboration des diverses substances. Il semblerait cependant
que l’automne soit la meilleur e période pour procéder à la récolte, celle où les plantes sont les
moins aqueuses, se sèchent et se conservent mieux. Cela, bien entendu, pour toutes les plantes
bisannuelles et au-delà. Si le végétal est annuel, on procédera à la récolte avant qu’il ne se fane et
meure.
Les racines devront être correctement mondées et pour cela on les lave en prenant soin de
ne pas blesser l’épiderme. Les radicelles, les parties radicelles et les parties abîmées seront
enlevées. Ensuite, pour faciliter la dessiccation, on les coupe en rondelles ou on les fend et enfin
on les enfile sur des ficelles [7].
I.4.6.1. Séchage
Le séchage est une place extrêmement importante dont la qualité du produit est conservée.
Cette opération, qui permet d’éliminer l’humidité des végétaux, doit être effectuée
9
Partie Bibliographique La phytothérapie
immédiatement après la cueillette. Les plantes cueillies doivent être étalées dans une pièce bien
aérée, sur des toiles de jute ou de coton, les différentes espèces étant bien séparées. Sauf
indication contraire, elles ne seront pas exposées directement aux rayons du soleil. En effet, elles
risqueraient alors de perdre de nombreuses propriétés, à cause de la volatilisation de nombreuses
substances [12].
Bien entendu, si les plantes sont salies par la terre ou autre, il sera nécessaire de les nettoyer,
de les laver et de les sécher soigneusement. Cela est particulièrement vrai pour les racines, il est
conseillé de couper ces dernières en petits morceaux pour en accélérer le séchage, mais aussi pou
r vous éviter la peine de les découper, une fois qu’elles auront séché et qu’elles auront donc durci
à cause de la déperdition d’eau.
Si la plante a été cueillie tout entière, on peut aussi l’étendre sur un fil tendu, comme on le fait
avec le linge. Tout au long de cette opération, qui peut durer jusqu’à une semaine, voire deux et
il faut retourner périodiquement les plantes [10].
I.4.6.2. Conservation
Une fois que les plantes seront séchées, passez immédiatement â la phase de conservation,
a fin d’éviter que la poussière ne s’accumule inutilement. A cette fin, procurez-vous des sachets
de papier, des boites en fer blanc, des sacs en plastique (sauf pour les espèces contenant des
huiles éthérées) et des bocaux en verre.
Vérifier toujours, au bout de quelques temps, que la condensation ne s’est pas formée sur
les parois des récipients car cela constitue un symptôme de mauvais séchage. Si vous voulez
sauver votre cueillette, vous devrez immédiatement faire.
10
II. Généralités sur le
figuier de barbarie
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
11
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
II.1.5. Classification :
Règne : Plante
Embranchement : Magnoliphyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Cayophyllide
Famille : Cactaceae
Genre : Opuntia
Espèce : ficus-indica
Photo II.1 Opuntia ficus-indica
II.2. Importance agro économique du figuier de barbarie
L’adaptation du figuier de barbarie aux conditions désertiques et semi‐désertiques lui permet
de constituer une culture à intérêts écologiques et socio‐économiques indéniables. Il constitue un
bouclier contre la désertification et l’érosion des sols. Cette plante est utilisé comme aliment Ils
sont en général consommés frais, très rafraîchissants et nutritifs. Ils sont utilisés dans fabrication
des confitures et les boissons. Le cactus est considéré comme une réserve fourragère sur pied; il
peut constituer un appoint alimentaire pour les périodes de transition en été et en automne et lors
des années de sècheresse [16].
Constituants Fruit (%) Pulpe et graine (%) Pulpe sans graine (%)
Eau 80.0 84.5 83.6
Protéines 1.0 1.3 0.8
Lipides totaux 0.7 1.3 0.3
Glucides disponibles 14.8 8.0 10.8
Fibres brutes 2.3 4.4 3.6
Récemment, dans certains pays (Italie, Mexique, Chili...), le fruit est conditionné
industriellement et stabilisé par différentes méthodes (froid, séchage, chaleur) ou transformé en
jus, miel (miel de tuna), boissons alcoolisés, confiture, colorant alimentaire. [20, 21, 22]
13
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
Tableau II. 2: Comparaison de la composition des cladodes avec d’autres aliments [27]
Production maraîchère :
Les jeunes pousses d’Opuntia, appelées “Nopalitos” sont consommées comme
légume au Mexique et dans le sud des Etats Unis. Elles sont riches en vitamine C et en Calcium
et leur valeur nutritive est proche de celle de la laitue et des épinards. [21, 28]
Utilisations médicinales :
En Australie et en Afrique du Sud, l’effet hypoglycémique des “Nopalitos” est utilisé
dans le traitement des diabètes non dépendants de l’insuline. Le mucilage isolé des raquettes
permet de réduire le cholestérol total dans le sang. Les femelles des cochenilles Dactylopins
coccus costal ou Dactylopius opuntiae cockerell, qui prolifèrent sur des raquettes de l’Opuntia
ficus‐indica, sont utilisées pour la production d’un colorant de couleur rouge le carmin ou l’acide
carminique. Ce colorant (E‐120) est très utilisé par les industries alimentaires, cosmétiques et
médicinales. Récemment au Mexique et en Afrique du Sud, des producteurs ont adopté des
systèmes de production intensifs en micro‐tunnels pour la culture de ces cochenilles [29]
Les fleurs sont aussi utilisées à des fins médicinales. En effet, les capsules des corolles des
fleurs séchées sont utilisées comme remède du dysfonctionnement de la prostate (hypertrophie
14
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
bénigne de la prostate), et aussi comme régulant diurétique. [30] En Sicile, le thé préparé avec les
fleurs de l’Opuntia ficus‐indica est utilisé comme traitement contre les douleurs rénales. [31]
II.3.1. Hémostatique
Excellent hémostatique car le pectate calcomagnésien qu’on extrait des tiges accélère
nettement le temps de coagulation du sang et abrège les temps de saignement.
Son action serait même supérieure à celle des pectines ayant servi de termes de comparaison
dans les expériences, sans doute à cause de la teneur notable en Calcium et Magnésium. [33]
II.3.2. Diététique
Le Nopal semble agir efficacement à la fois sur les graisses et sur les sucres. La racine
d’Opuntia Ficus-indica est également considérée comme un excellent diurétique.
Frais, le Nopal contient près de 90 % à 93 % de son poids en eau. Déshydraté, 15% de son
poids est composé de fibres, en plus d’une quantité élevée de pectine et une grande variété de
minéraux et de vitamines, notamment B et C. [34]
II.3.3. Antidiabétique
Des études scientifiques démontrent qu’absorbé avant le repas, le Nopal est un antidiabétique
efficace dans des cas d’hyperlipidémie (ou de diabète sucré).
15
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
II.3.4. Obésité
En captant et dissolvant les sucres et les graisses transitant par l’estomac et l’intestin, le Nopal
contrarie voire empêche leur assimilation normale par l’organisme.
Cette faculté de résorber l’excès calorique d’une alimentation trop riche permet aux personnes
aux rondeurs excessives de rétablir et de régulariser leur poids sans se soumettre à un régime
trop strict ou consommer des diurétiques puissants et autres médicaments dangereux.
Pris à jeun, avant les repas, le Nopal, très riche en fibres, se révèle un coupe-faim naturel. Il
rassasie le boulimique qui mangera naturellement moins, ce qui l’aide à diminuer son poids sans
souffrir.
Les 17 acides aminés du nopal (sur les 22 du corps humain), dont huit sont essentiels,
contribuent par leurs éléments nutritifs très diversifiés à remettre sur pied les personnes
carencées, et à leur redonner l’énergie nécessaire pour mener une vie normale. [33]
II.3.5. Cellulite
Les protéines végétales dont le Nopal est abondamment pourvu aident le corps à éliminer
l’excès aqueux de certains tissus cellulaires, diminuant ainsi la rétention d’eau, dont la cellulite
représente l’une des conséquences les plus fâcheuses. [35]
17
Partie Bibliographique Généralités sur l’Opuntia ficus-indica
II.3.12.Anxiolytique
Par sa capacité, tout à fait remarquable de rééquilibrer le système nerveux, le Nopal est un
tranquillisant naturel, apportant calme et sérénité à un organisme stressé. Des chercheurs ont
suggéré que ce serait à la berbérine et à un autre alcaloïde encore indéterminé dont on a
découvert des traces dans la plante que l’on devrait cette action bienfaisante [13]
II.3.13.Femmes enceintes
Chez les Aztèques, les femmes enceintes consommaient le Nopal sous toutes ses formes car il
était considéré comme le meilleur des fortifiants et un excellent galactogène.
Durant le temps de leur grossesse et lorsqu’elles allaitent leur enfant, il est une tradition bien
établie chez les femmes de certaines tribus indiennes de boire du jus de figue ou, lorsque la
saison de fructification est passée, une décoction de fleurs séchées ou de racines d’opuntia ficus-
indica.
La valeur nutritive de la plante, sa richesse en vitamines, en enzymes et en oligo-éléments
indispensables à l’organisme est aujourd’hui largement reconnue.
D’importants groupes alimentaires élaborent du lait et des yaourts enrichis au Nopal destinés
aux jeunes mères tandis que des laboratoires réputés préparent des comprimés de Nopal à partir
d’extraits de plantes fraîches, que prescrivent avec succès de très grands thérapeutes. [34]
18
III. les substances
actives
Partie Bibliographique Les substances actives
Pour la 8eme édition de la pharmacopée française (1965), les huiles essentielles (essences
huiles volatiles) sont : « des produits de composition généralement assez complexe
renfermant les principes volatils contenu dans les végétaux et plus ou moins modifiés au
cours de la préparation. »[42]
III.1.2.2. Expression :
C’est une technique simple où les écorces des agrumes sont pressées à froid pou
extraire leurs huiles essentielles.
III.1.2.3. Hydrodistillation :
La distillation est la méthode la plus employée pour extraire les huiles essentielles.
Les extraits végétaux sont chauffés jusqu’à ébullition; l’huile essentielle s'évapore
alors avec les vapeurs dégagées, puis est condensée (elle redevient liquide lorsqu’on la
refroidit) et séparée de l’eau.
se libèrent. Ces dernières sont alors vaporisées et condensées dans un serpentin réfrigéré.
La récupération de l'huile essentielle est la même que dans le cas de l'hydrodistillation.
III.1.2.3.2. L’extraction aux solvants volatils :
Cette technique est elle aussi utilisée avec des fleurs ne supportant pas la chaleur,
la distillation ne convient que pour les végétaux dont le rendement en huile essentielle est
suffisamment important, les solvants très volatils par exemple l'éther, et L'hexane qui
s'évaporent rapidement sont employées. Le solvant lave la matière première qui subira
après décantation et concentration, une distillation partielle. Ce solvant volatil est alors
séparé de la "concrète" par filtrage, puis glaçage de –12°C á –15°C. La précieuse substance
ainsi obtenue est à nouveau filtrée et concentrée à faible pression.
20
Partie Bibliographique Les substances actives
CH3 CH3
OH
OH O
OH
H3C CH3 H3C CH3
para-cymen-9-ol piperitenone
carvacrol thymol
- pinène
(-)- -pinène
OH
-myrcene linalool
-elemene
-humulene
H
H
(-)- cuparene
E--famesene (+)- thujopsene
(-)-E --caryophylene
H
Fig. III.1: Structure de quelques substances rencontrées dans les huiles essentielles. [44]
21
Partie Bibliographique Les substances actives
III.1.4. Localisation:
Les huiles essentielles se trouveent dans des glandes minuscules situées dans des
différentes parties de la plante :
Elles sont souvent plus concentrées dans les fleurs et les graines. Dans une même
plante, ces huiles peuvent exister à la fois dans différents organes. La composition
chimique pouvant varier d’un organe à un autre. [45]
Les trichomes glandulaires sont les sites primaires de la biosynthèse d'huile essentielle,
et les plantes qui manquent de telles structures spécialisées synthétisent et amassent
seulement des traces de monoterpènes. En conséquence, la dynamique du développement
de ces structures ainsi que le processus sécréteur d'huile et le mécanisme ont une incidence
directe avec la production de l'huile le potentiel du système producteur. [47]
22
Partie Bibliographique Les substances actives
III.1.6.1. Alimentation :
Les vertus antiseptiques, et en même temps les propriétés aromatisants des essences
s’utilisent quotidiennement dans les préparations culinaires, et donnent aux condiments et
aux aromates leurs saveurs.
Par ailleurs, le pouvoir antioxydant de certaines essences permet la conservation des
aliments en évitant les moisissures. [48]
III.1.6.2. pharmacie :
Beaucoup d’huile essentielles ont des propriétés médicinales qui ont été utilisées en
médicine traditionnelle depuis des temps très anciens et qui sont largement répandues ; par
exemple :
L’huile essentielle de menthe poivrée : utilisée contre les maux de tête.
L’huile essentielle d’arbre à thé : est un antiseptique à large spectre.
L’huile essentielle de clou de girofle : est un analgésique puissant, comme
antiseptique, et pour un certain nombre d’usages médicinaux. [49]
Les huiles essentielles ont un grand intérêt en pharmacie. Elles s’utilusent sous forme
de préparations galénique et dans la préparation d’infusion. Aussi, elles s’emploient pour
leurs propriétés aromatisantes pour masquer l’odeur désagréable des médicaments destinés
à la voie orale. [49]
Plus de 40% des médicaments sont à base de composants actifs issus de plants. De
nombreuses huiles se trouvent dans la formule d’un très grand nombre de produits
pharmaceutiques : sirops, gouttes, gélules…
III.1.6.4. Aromathérapie :
La pratique de l’aromathérapie entant que science de la santé était pratiquement
tombée dans l’oubli jusqu’à ce qu’elle renaisse graduellement au cours du 16eme et 17eme
siècle. Actuellement en Europe, l’aromathérapie (la science de l’application des huiles
essentielles) est pratiquée et enseignée.
On notera la présence d’huile essentielle dans les préparations en baume, huile de
corps, de bain calmant, relaxant,…etc. Il faut signaler que les sportifs se traitent également
par les essences. [48]
23
Partie Bibliographique Les substances actives
III.1.7. La toxicité :
Les huiles essentielles sont des médicaments. Elles sont toxiques à fortes doses et
peuvent induire des troubles très graves (coma, cirrhose hépatique, épilepsie…). La
toxicité des huiles essentielles est assez mal connue. Il manque des données sur leurs
éventuelles propriétés mutagènes et cancérogènes.
Certains constituants des huiles essentielles administrés à fortes doses comme les
cétones provoquent des crises épileptiques et des effets secondaires tels que les nausées,
céphalées…etc. [51]
24
Polyphénols
Phytostérols /
Acide phénolique Flavonoides Tanins Stilbènes Lignanes Saponines
Phytostanols
Polymères de flavonoides
OH Resvératrol Glycosides
HO OH OH
OH
Triterpénique
HO O CH2
OH CH2CO
OH HO O
COOH OH
HO
OH O
OH
Acide Gallique HO
OH
OH
OH
HOOC
HO
O O CH2OAc
HO OH OH O
Trans-resveratrol
CH3 O CH2OH
CH3 Matairésinol O O H
HO
CH2CH
Tanins condancés
Saponine de Soja Campestérol
OH OH OH
OH OH OH OH OH
HO O
HO O HO O HO O
+
HO O HO O HO O
OH
OH OH OH OH
OH O
OH O OH O OH OH O OH O OH OH
O
1 COOH Esters hydroxycinamiques R1 R2
R
O CH Acide t-caféique OH H
CHOH Acide p-coumarique H H
HO Acide t-fertarique OCH3 H
COOH
2
R Acide t-sinapique OCH3 OCH3
8
9 O 2 5'
7 1 1'
O 6'
6 4 3
10
5
O
Les flavonoïdes font partie d’une classe de composés naturels largement répandue chez les
végétaux. Ils sont très présents dans les feuilles, les graines, l’écorce et les fleurs de plante,
abondants dans les légumes feuilles et présents dans les aliments d’origine végétale (légumes,
céréales, légumineuse, fruits, etc.) et les boissons (vin, thé, cidre bière, cacao, etc.). Cette
présence est en grande partie influencée par des facteurs génériques et des conditions
environnementales. [59]
26
Partie Bibliographique Les substances actives
27
Partie Bibliographique Les substances actives
R1
Stilbènes R1 R2
OH Pterostilbène OCH3 OCH3
Resvératrol OH OH
Picéide OGlc OH
R2
III.2.6. Lignanes
Les lignanes sont caractérisés par une structure C6-C3-C3-C6. Le matairésinol et le
sécoïsolaricirésinol sont les lignanes les plus étudiés. Ces deux molécules ne possèdent pas
d’activité œstrogénique, mais peuvent être converties par la flore intestinale en entérodiol et
entérolactone (figure III.6), appelés entérolignanes, qui eux possèdent une activité
œstrogénique. [77]
28
Partie Bibliographique Les substances actives
O O
H3C H3C OH
O
OH
HO HO
OH
Matairésinol Sécoïsolaricirésinol
O O
OH OH CH3 OH
Enzymes Intestinales
Bactériennes
O
HO HO
OH
O
OH
Entérolactone Entérolactone
OH CH3
III.2.7. Saponines :
Principaux constituants de nombreuses plantes médicinales, les saponines doivent leur
nom au fait que, comme le savon, elles produisent de la mousse quand on les plonge
dans l’eau. Les saponines existent sous deux formes, les stéroïdes et les triterpénoїdes. La
structure chimique des stéroïdes est similaire à celle de nombreuses hormones humaines
(œstrogène, cortisone), et de nombreuses plantes qui en contiennent ont un effet sur l’activité
hormonale. [10, 75]
L’igname sauvage (Dioscorea villosa) contient des saponines stéroïdes à partir
desquels on synthétisa la pilule contraceptive. Les saponines triterpénoїdes, contenues dans la
réglisse (Glycyrrhiza glabra) et la primevère (Primula veris), ont une activité hormonale
moindre. Elles sont souvent expectorantes et facilitent l’absorption des aliments. [10, 75]
22
21 28
20 24
12
18 17 23 25
11
13 27
1 16
19 9
2 8 26
14
10 15
3
5 7
HO
4 6
29
IV. Evaluation de l’Activité
antimicrobienne
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
Les maladies infectieuses ont de tout temps accompagné l’homme, mais celui-ci ne le sait que
depuis à peine plus d’une centaine d’années, nous l’avons dit. Les manifestations cliniques des
maladies infectieuses ne furent, sauf cas particulier, que tardivement individualisées et leurs
causes restèrent ignorées jusqu’au milieu du 19eme siècle, époque de la naissance de la
Microbiologie. [79]
IV.1.1.1. Taxonomie :
Régne : Bactéria
Enbrechement : Proteobacteria
Classe : Gamma Proteobacteria
Ordre : Enterobacteriales
Famille : Enterobacteriaceae
Genre : Escherichia
Espèce : Escherichia coli [82]
30
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
IV.1.2.1. Classification :
Règne : Bactéria
Division : Firmicutes
Classe : Bacilli
Ordre : Bacillales
Famille : Staphylococcaceae
Genre : Staphylococcus
Espèce : S. aureus
31
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
Les septicemies : Souvent secondaires des formes précédentes, elles sont fréquentes
(30 à 35% des septicemies sont redoutables surtout chez les sujets ayant une résistance
diminuée et chez les nourrissons. [87]
Le syndrome de choc toxique staphylococcique : Il associe fièvre, hypotension, rash
maculaire érythémateux suivi d’une desquamation scarlatiniforme et souvent de
diarrhée. [88]
Les intoxications alimentaires stapylococciques : Sont causées par l’ingestion
d’entérotoxines préalablement fabriquées dans l’aliment souillé par ces bactéries. [88]
IV.1.3. Salmonella
Eberth en 1880 découvre l'agent responsable de la fièvre typhoïde dont la culture de la
bactérie a été possible en 1884 par Gaffky.
Depuis les premières observations rapportées par Eberth jusqu'à nos jours, le genre
Salmonella n'a pas cessé de présenter une importance considérable dans les domaines
vétérinaires et sur le plan médical, tant par les pertes économiques dues à la maladie animale,
que par la forte incidence chez l'homme ; des fièvres typhoïdes et des toxi-infections alimentaires
à salmonelles. [89]
IV.1.3.1 Classification :
Règne : Bacteria
Division : Proteobacteria
Classe : Gammaproteobacteria
Ordre : Enterobacteriale
Famille : Enterobacteriaceae
Genre : Salmonella
32
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
IV.1.4.1. Classification
Règne : Bacteria
Division : Firmicutes
Classe : Bacilli
Ordre : Lactobacillales
Famille : Enterococcaceae
Genre : Enterococcus
Espèce : Enterococcus faecalis
IV.1.4.2.Pathogénique
Enterococcus faecalis peut causer des endocardites, ainsi que des infections de la vessie,
de la prostate ou de l'épididyme. Les infections du système nerveux ont plus rares.
E. faecalis est résistant à de nombreux agents antibiotiques communément utilisés
(aminoglycosides, aztréonam, céphalosporines, clindamycine, les pénicillines semi-synthétiques
nafcilline et oxacilline, ainsi que le co-trimoxazole). L'exposition aux céphalosporines est un
facteur de risque particulièrement important pour la colonisation et l'infection aux entérocoques.
33
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
API 20E bandes (Analytab Products). En outre, E. cloacae de produit pas de désaminase
phénylalanine et de la dégradation pectate. [91]
Enterobacter cloacae pousse bien sur des supports standards bactériologiques sur les quels des
pigments jaune et violet ne sont pas produits. Les colonies sont tan crémeuses sur l'extrait de
levure-dextrose agar-calcium carbonate, et roses foncés à la Bourgogne, avec des marges
translucides sur gélose au chlorure de tétrazolium. Miller-Schroth moyen est utile pour les
projections initiales, en raison de la réaction positive (colonies orange) d’E. cloacae sur ce
milieu. [92]
IV.1.5.1. Classification
Régne : Bacteria
Division : Proteobacteria
Classe : Gamma Proteobacteria
Ordre : Enterobacteriales
Famille : Enterobacteriaceae
Genre : Enterobacter
Espèce : Enterobacter cloacae
IV.1.6.1 Classification
Règne : Bacteria
Embranchement : Proteobacteria
Classe : Gamma Proteobacteria
Ordre : Enterobacteriales
Genre : Klebsiella
Espèce :Klebsiella pneumonie
34
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
IV.1.6.3. Physiopathologie
La défense de l'hôte contre l'invasion bactérienne dépend de la phagocytose par les
granulocytes neutrophiles et l'effet bactéricide du sérum, sous la médiation en grande partie par
des protéines du complément. Les deux parcours classique et suppléants voie de l'activation du
complément ont été décrits, mais celui-ci, qui ne nécessite pas la présence d'immunoglobulines
dirigées contre des antigènes bactériens, semble être la voie plus active dans les infections
pneumoniae K. Des données récentes provenant d'études précliniques suggèrent un rôle pour la
myéloperoxydase des neutrophiles et des lipopolysaccharide-binding protein dans la défense de
l'hôte contre l'infection K. pneumoniae. Myéloperoxydase des neutrophiles est pensé à la
médiation d'inactivation oxydative de l'élastase, une enzyme impliquée dans la pathogenèse de
tissus différents qui détruisent les maladies. Lipopolysaccharide-binding protein facilite le
transfert des composants de la cellule bactérienne vers la paroi des cellules inflammatoires. Les
enquêteurs ont montré des taux élevés d'infection expérimentale chez la souris déficiente dans les
gènes qui régulent l'expression de ces 2 agents [94].
Ils possèdent une capsule de polysaccharides, qui est le principal déterminant de leur
pathogénicité. La capsule est composée de polysaccharides complexes acides. Sa couche massive
protège la bactérie de la phagocytose par les granulocytes polynucléaires. En outre, la capsule
empêche la mort bactérienne causée par des facteurs sériques bactéricides. Ceci est réalisé
principalement en inhibant l'activation ou de l'absorption des composants du complément, en
particulier C3b. Les bactéries produisent également des adhésines multiples. Ces mai être
fimbriae nonfimbrial, chacun avec une spécificité des récepteurs distincts. Ceux-ci aident les
micro-organismes à adhérer aux cellules de l'hôte, ce qui est crucial pour le processus infectieux.
[95]
35
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
mai être ridée, crème au brun et, lorsqu'elle est cultivée dans un bouillon ont une pellicule
cohérente, souvent avec un arrangement unique.
Le génome de B. subtilis contient plusieurs gènes dont on prévoit qu'elles codent pour des
protéines qui appartiennent à la superfamille des cupins. Cupins sont des protéines qui sont liés
aux protéines végétales stockage des semences qui se replient en bêta petits barils.. Son génome
de 4.214.810 de paires de base comprend 4100 gènes codant des protéines. [97]
IV.1.7.1 Classification
Régne : Bacteria
Division : Firmicutes
Classe : Bacilli
Ordre : Bacillales
Famille : Curculionoidea
Genre : Bacillus
Espèce: spizizenii
Nom scientifique: - Bacillus subtilis spizizenii
V.1.7.2. Pathogenèse
B. subtilis n'est pas considéré comme pathogène pour l'homme, mais elle contamine les
aliments, qui peut provoquer rarement une intoxication alimentaire. B. subtilis produit une
enzyme protéolytique le subtilisine. Les spores B. subtilis peuvent survivre à l'échauffement
extrême qui est souvent utilisé pour cuire la nourriture, elle peut causé rupines - un collant, la
production de polysaccharides à chaîne longue - dans la pâte à pain gâté induit a une cohérence
filandreuse bactérienne. [98]
36
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
IV.1.8.1.Classification
Règne : Bacteria
Embrechement : Proteobacteria
Classe : Gamma Proteobacteria
Ordre : Pseudomonadales
Famille : Pseudomonadaceae
Genre : Pseudomonas
Espèce : Pseudomonas aeruginosae
IV.1.8.2. Pathogenèse
Un opportuniste, pathogène nosocomial des sujets immunodéprimés, P. aeruginosa infecte
habituellement les voies pulmonaires, des voies urinaires, les brûlures, les blessures, et provoque
également des infections du sang d'autres C'est la cause la plus fréquente des infections de
brûlures et de l'oreille externe (otite externe), et est le colonisateur le plus fréquent des dispositifs
médicaux (par exemple, les cathéters). [100]
Pseudomonas peuvent, dans de rares circonstances, la communauté de cause à
pneumonies, ainsi que les pneumonies sous ventilation assistée, étant l'un des agents les plus
fréquemment isolé dans plusieurs études. Pyocyanine est un facteur de virulence de la bactérie et
a été connus pour causer la mort chez C. elegans par le stress oxydatif. Toutefois, les recherches
indiquent que l'acide salicylique peuvent inhiber la production pyocyanine. [101]
Une personne sur dix infections nosocomiales ont de Pseudomonas. Patients atteints de
fibrose kystique sont prédisposées à l'infection à P. aeruginosae dans les poumons. La cause la
plus commune des infections à graver est P. aeruginosae. Pseudomonas est également une cause
fréquente d'infection post-opératoire chez les patients kératotomie radiale chirurgie. L'organisme
est aussi associé à la lésion de la peau ecthyma gangrenosum. Pseudomonas aeruginosae est
fréquemment associée à une ostéomyélite impliquant des blessures par perforation du pied,
semble résulter de l'inoculation directe avec P. aeruginosae via le rembourrage en mousse
trouvée dans les chaussures de tennis. [101]
37
Partie Bibliographique Evaluation de l’activité antimicrobienne
IV.1.9.1. Classification
Règne : Fungi
Division : Ascomycota
Classe : Saccharomycetes
Ordre : Saccharomycetales
Famille : Saccharomycetaceae
Genre : Candida
Nom binominal : Candida albicans
IV.1.9.2. Pathogènése :
Les candidoses sont une cause importante de mortalité chez les patients immunodéprimés
comme les patients atteints du sida, les patients cancéreux sous chimiothérapie ou après
transplantation de moelle osseuse. Les candidoses orales et œsophagiennes sont fréquentes chez
le patient atteint du sida.
Lorsque Candida s'infiltre dans le flux sanguin, l'infection devient systémique et on parle
alors de candidémie ; Les candidémies sont caractérisées par une mortalité de l'ordre de 40%.
C. albicans peut donner également une multitude d'autres infections car il s'agit d'un pathogène
opportuniste très polyvalent, il peut être responsable d'infection superficielle cutanée, causer un
érythème fessier chez les nouveau-nés, une bronchopneumonie et/ou une pneumonie, une
vaginite, une balanite ou être responsable d'infections profondes.
C. albicans est un organisme vivant à l'état naturel sur la peau, dans la bouche et le tube
digestif de l'être humain. On le retrouve chez 80% de la population, et il n'entraîne
habituellement aucune maladie ou symptôme en particulier. C'est un organisme commensal
saprophyte.
Au laboratoire médical, la culture en boîte de Petri des Candida donne des colonies qui sont
grandes, rondes, de couleur blanche ou crème (albicans signifie 'blanchâtre')
38
V. Matériels et
méthodes
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
V. Matériels et méthodes
V.1. Matériels :
V.1.1. Matériels végétale :
Les éléments utilisés dans notre étude sont :
Le fruit : la récolte elle a été faite durant les mois juillet et aout dans la région sidi
daho prée de la ville de mascara.
Les grains : elles sont récupérée apprêt épluchage du fruit, en le passant dans un
broyeur a légumes a la fin en récupère le jus d’un coter et les grains de l’autre, les
grains sont lavée avec l’eau distillée et séché a l’ambre dans endroit airée.
Les fleurs récoltées aussi de la même région durant les mois mai et juin 2009 séché à
lambre dans le laboratoire.
V.1.2. Équipements :
V.1.2.1. Chromatographie phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse
(CPG/SM) :
CG. L'analyse des huiles essentielles a été effectuée à l'aide d'un chromatographe
Shimadzu GC - 2010, muni d'un détecteur à ionisation de flamme équipé d'une colonne
capillaire en silice fondue de 25 m × 0.25 µm, de type SE 30. La programmation de
température va de 55 à 250 °C. Le gaz vecteur est l'Hélium, avec un débit de 0.77 ml/min et
une pression de 24.4 kPa.
Le couplage CG/SM a été effectué sur un appareil Shimadzu GCMS – QP 2010,
opérant sous pression d'hélium avec un débit de 0.6 ml/min, le potentiel d'ionisation est fixé
à 70 eV. Les températures d’injection et de détection est respectivement de 200 et 250 °C.
La combinaison de ces deux techniques d’analyse CPG/SM permet de séparer les composants de
l’échantillon et d’identifier chaque composant, donc de faire une analyse complète aussi bien
qualitative que quantitative du produit à analyser.
39
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
Cellule
Echantillon Bruleur Photoélectrique Indication
Rayonnement Bande
Nébuliseur
polychromatique Sélectionnée
40
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
V.1.3.Matériel biologique :
L’activité antimicrobienne des deux huiles essentielles, extraites à partir des fleures et des
grains de la plante étudiée, a été réalisée sur neufs souches bactériennes Gram+ et Gram- et une
levure (Tableau). Ces souches utilisées sont largement rencontrées dans diverses pathologies,
chez l'homme.
41
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
Les fleures de l’opuntia ficus-indica ont été découpées en morceaux, Elles sont ensuite
mises dans un ballon en verre avec de l'eau distillée l’ensemble est porter a ébullition, et la
quantité utilisée des fleures c’est 50g.
Les grains de l’opuntia ficus-indica sont broyer a l’aide d’un broyeur de marque IKA
ensuite mise dans un ballon dans ce cas la masse utilisée c’est 100g.
L’huile essentielle est alors entraînée par la vapeur de l'eau portée à ébullition. Cette
vapeur est ensuite condensée en passant par un condensateur (réfrigérant).
Le liquide recueilli résulte en un distillat avec une couche d'huile mince à la surface qui
sera par la suite extraite après repos du liquide au réfrigérateur pour 24 heures.
Entrainement a la vapeur :
La plupart des huiles essentielles sont obtenues par distillation et entraînement par la
vapeur d'eau.
Le but est d'entraîner avec la vapeur d'eau les constituants volatils des produits bruts. La
vapeur détruit la structure des cellules végétales, libère les molécules contenues et entraîne les
plus volatiles en les séparant du substrat cellulosique. La vapeur, chargée de l'essence de la
matière première distillée, se condense dans le réfrigérant avant d'être récupérée dans un
erlenmeyer au bout de quatre heures et le rendement est calculer par la même formule [19].
Les fleures de l’opuntia ficus-indica ont été découpées en morceaux, Elles sont ensuite
mises dans un ballon en verre, et dans l’autre ballon en mis de l’eau distillée une foi le système
relié en porte l’eau distillée a ébullition, et la quantité utilisée des fleures c’est 50g.
On a procédé de la même manière pour les grains après broyage de 100g de grains dans
un broyeur de marque IKA.
L’huile essentielle est alors entraînée par la vapeur d'eau portée à ébullition qui passe du
premier au deuxième. Cette vapeur est ensuite condensée en passant par un condensateur
(réfrigérant).
Le liquide recueilli est mis au réfrigérateur pour 24 heures qui sera par la suite extraite
après repos.
Extraction par chromatographie liquide- liquide :
Les principes volatils ne se dissolvent que très partiellement dans l’eau et l’essence peut
être séparée par décantation du distillat après refroidissement. Le liquide obtenu est mis au
réfrigérateur pendant 24h. Pour séparer l'huile essentielle de l'eau, on ajoute du NaCl avant de
42
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
procède a une chromatographe liquide-liquide dans une ampoule à décanter avec un solvant
organique apolaire dans notre cas nous avons utilisé le cyclohexane, une fois la phase organique
récupéré on ajoute du Na2SO4 pour éliminer les traces d’eaux et en filtre
Purification des huiles essentielles :
On introduit la phase organique dans le rota à vapeur sous vide pour séparer le solvant
des huiles essentielles on règle la température à 40°C car c’est la température la plus basse
possible sous vide qui permis l’évaporation du cyclohexane.
P1 – P0
T (EST %) = x 100
P2 – P0
43
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
M0 – M1
Taux de Cendres en (%) = x 100
P
M0 : La masse de la capsule avec les cendre (après l’incinération).
M1 : La masse de la capsule vide.
P : La masse de la prise d’essai.
m2 – m0
d20 = m1 – m0
b-Indice de réfraction
L’indice de réfraction d’une substance est le rapport entre le sinus de l’angle
d’incidence et le sinus de l’angle de réfraction d’un rayon lumineux monochromatique (raie D du
sodium) qui traverse la substance à une température constante de 20°C.
44
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
Mode opératoire :
On détermine l’indice de réfraction nd20 par la lecture directe sur un réfractomètre
d’Abbe classique.
Après nettoyage des surfaces du prisme et étalonnage de l’appareil, on dépose à l’aide
d’une pipette 2 gouttes d’huile essentielle au milieu du prisme.
On observe dans l’oculaire 2 plages, une sombre et une claire séparée par une bande plus
au moins irisée ; l’intersection du réticule sur la ligne de séparation est amenée par le
bouton de droite, puis les irisations sont supprimées. La valeur est indiquée par l’échelle de
lecture.
45
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
250µl, sont distribués en triplicata dans des micros cuve. La lecture de l’absorbance à 735 nm
se fait grâce à un spectrophotomètre de marque SHMADZU modèle UV mini 1240, calcule la
concentration moyenne des polyphénols présents dans les extraits végétaux en µg équivalent
acide gallique/ml.
46
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
Le développement d’une teinte bleue noire indique la présence de tanins galliques non précipités
par le réactif de Stiany.
V.2.6.2. Flavonoïdes
Ce sont des pigments universels des végétaux responsables de la coloration des fruits, des
fleurs et parfois des feuilles.
A 5 ml d'infusé présentant une coloration plus ou moins foncée, ajouter un acide (5 ml de
H2SO4) puis une base (5ml de NH4OH).
Si la coloration s'accentue par acidification puis vire au bleu-violacée en milieu basique, on
peut conclure à la présence d'anthocyane.
Réaction à la cyanidine :
Introduire dans un tube à essai 5 ml de l’infusé, ajouter 5 ml d’alcool chlorhydrique
(éthanol à 95 %, eau distillée, HCl concentré à parties égales en volumes); puis quelques
copeaux de magnésium et 1 ml d’alcool isoamylique.
L’apparition d’une coloration rose orangée (flavones) ou rose violacée (flavonones) ou
rouge (flavonols, flavanonols) rassemblée dans la couche surnageante d’alcool isoamylique
indique la présence d’un flavonoïde libre (génine).
Les colorations sont moins intenses avec les hétérosides flavoniques.
La réaction est négative avec les chalcones, les dihydrochalcones, les aurones, les
catéchines et les isoflavones.
Leucoanthocyanes :
Effectuer la réaction à la cyanidine sans ajouter les copeaux de magnésium et chauffer
pendant 15 mn au bain-marie. En présence de leucoanthocyanes, il se développe une coloration
rouge cerise ou violacée. Les catéchols donnent une teinte brune rouge.
V.2.6.3. Saponosides :
Introduire 1g de poudre dans un erlenmeyer de 250 ml. Ajouter 100 ml d’eau distillée.
Maintenir à ébullition pendant 15 mn. Filtrer et après refroidissement ajuster à 100 ml.
Dans une série de 10 tubes à essai numérotés de 1 à 10, introduire successivement 1,
2,3,…,10 ml de décocté. Ajuster le volume de chaque tube à 10 ml avec de l’eau distillée.
Agiter chaque tube dans le sens de la longueur du tube pendant 15 secondes à raison de 2
agitations par seconde en maintenant le tube fermé à l’aide du pouce. Laisser reposer 15 mn et
mesurer la hauteur de la mousse. Si celle-ci est inférieure à 1 cm dans tous les tubes l’indice est
moins de 100. La dilution dans le tube ou la hauteur de la mousse est égale a 1cm représente
l’indice recherché.
Si la hauteur de la mousse est supérieure à 1 cm dans les tubes, dans ce cas il est nécessaire
de préparer une nouvelle série de dilution de la décoction et recommencer le processus de
détermination.
47
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
100
Indice de mousse =
N° du tube
V.2.6.4. Stérols et triterpenes :
Introduire dans un tube à essai 1g de poudre et 20ml d’éther. Boucher, agiter et laisser au
réfrigérateur pendant 24 heures ; puis filtrer sur papier filtre, ensuite compléter à 20ml avec de
l’éther.
Réaction de liebermann-Buchard : Evaporer jusqu’à sec dans une capsule 10ml d’extrait,
dissoudre le résidu dans 1ml d’anhydride acétique plus 1ml de chloroforme. Recueillir dans deux
tubes à essai, l’un servira de référence. A l’aide d’une pipette, déposer 1 à 2ml de H2SO4
concentré au fond du tube à essai, ne pas agiter. A la zone du contact des deux liquides il y a
formation d’un anneau rouge brunâtre ou violet, le surnageant deviens vert ou violet révèle la
présence de stérols et de triterpènes.
48
Partie Expérimentale Matériels et Méthodes
par spectrophotomètre de marque TECAN et lue à 0h, 2h, 18h, 24h, 48h et 72 heurs à une
longueur d’onde égale 620nm.
49
VI. Résultats et
discutions
Partie Expérimentale Résultats et discutions
60
50
Rendement (%)
40
fruit epluché
30 jus
grains
20
10
0,6
0,5
Rendement (%)
0,4
fleurs
0,3
grains
0,2
0,1
50
Partie Expérimentale Résultats et discutions
100
90
80
Extrait sec total EST (%)
70
60 fruit
50 graines
40 fleurs
30
20
10
0
fruit
50
graines
40
fleurs
30
20
10
0
51
Partie Expérimentale Résultats et discutions
0,6 fruit
0,5 graines
0,4 fleurs
0,3
0,2
0,1
0
Figure VI.5 Evaluation du taux des cendres des différentes parties de la plante
Détermination du Ph :
On a mesuré seulement le pH du jus et on a obtenu un pH= 6.14
Dosage des minéraux Na+, K+, Ca++ :
Les taux des minéraux varient d’une plante à l’autre et même d’une partie à l’autre
suivant le type et la composition du sol.
70
60
Concentration(mg/100g)
50
40 jus
30 graines
fleurs
20
10
0
Na Ca K
Figure VI.6 Evaluation des taux de minéraux dans les différentes parties de la plante
D’après les résultats obtenus, on a un taux élevé de Ca et Na dans les graines par contre le K a
une quantité importante dans les fleurs et le jus.
52
Partie Expérimentale Résultats et discutions
Les résultats obtenus révèlent que les graines et les fleurs contiennent certaines substances
identiques.
53
Partie Expérimentale Résultats et discutions
Plantes
Composés phénoliques grains fleures
Tanins Galliques + +
Catéchétiques - +
Flavonoïdes Anthocyanes / /
Flavones + +
Génine + +
cathécole + +
Saponosides - -
Stérols et triterpenes + +
25
20
mg eq .ac. gallique/gMS
15 fleurs
grains
10 jus
54
Partie Expérimentale Résultats et discutions
30
25
Taux de sucre (%)
20
jus
15 grains
fleurs
10
Figure VI.8 Evaluation du taux des sucres des différents partis de la plante
La teneur en sucre varie d’une partie à l’autre, d’après les analyses effectuées, on
remarque que les graines retiennent un grand pourcentage de sucre par rapport aux fleurs et le
jus, c’est une plante est riche en sucre.
55
Partie Expérimentale Résultats et discutions
Les résultats montrent que les produits majoritaires sont des hydrocarbures mais il existe
d'autres produits intéressants en petite quantité comme le ortho Cymene, alpha Terpineol,
gamma Terpinen et le Pulegone
CH3 CH3
O
CH3 CH3 CH3
CH3
H3C H3C OH H3C
CH3 CH3 CH3
Figure VI.10 Structure de quelques composés trouvés dans l’HE des fleurs
56
Partie Expérimentale Résultats et discutions
CH3
H3C CH3
N
CH3 O O
CH3
H3C
CH3
H3C H3C
H3C O
CH3
dicyclohexyl-1,1'
Figure VI.11Structure des composants majoritaires des HE fleurs
57
Partie Expérimentale Résultats et discutions
58
Partie Expérimentale Résultats et discutions
34 7.725 2014445 0.46 217712 0.20 ester heptadecyl propyl d’acide carbonique 105.05
35 8.812 1634637 0.37 475546 0.45 octanol-1 56.05
36 8.883 844659 0.19 252647 0.24 méthyl-5-propyl-5 nonane 71.10
37 9.052 1350233 0.31 237622 0.22 éthyl-2 diméthyl-1,4 benzene 119.10
38 9.726 11675908 2.65 2692682 2.53 nonanal 57.05
39 10.227 1669646 0.38 457330 0.43 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.10
40 10.349 2524226 0.57 700887 0.66 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.15
41 10.471 2158892 0.49 662760 0.62 undecane 57.05
42 10.622 609771 0.14 193302 0.18 diméthyl- 3,7 decane 57.05
43 10.911 16486752 3.75 4901505 4.60 méthyl- 4 nonane 57.05
44 11.497 994847 0.23 251852 0.24 tétraméthyl- 1,2,3,4 benzene 119.15
45 11.797 1507722 0.34 435491 0.41 nonenal-2 (E) 43.05
46 12.343 1625096 0.37 446510 0.42 éthyl-5 décane 57.05
47 12.667 763067 0.17 155011 0.15 nonen-2 ol-1 (Z) 57.05
48 12.873 2696175 0.61 552687 0.52 éthyl-1 heptyl-2 cyclopropane 56.05
49 13.159 1284432 0.29 316387 0.30 méthyl-2 octanol-1 57.05
50 13.423 1506589 0.34 315935 0.30 dioxy-1,1' décane 57.05
51 13.564 921103 0.21 167330 0.16 alpha pentanol-1 cyclopropene 135.05
52 13.922 1798087 0.41 296518 0.28 décanal 70.10
53 14.222 43394293 9.86 10665172 10.01 dodécene-1 43.05
54 14.692 10265639 2.33 2830517 2.66 dodécane 57.05
55 17.423 1435436 0.33 101678 0.10 Oxabicyclo-9 nonan-3,3,1 ol-2 81.05
56 17.690 1291480 0.29 355778 0.33 (dimethylethyl-1,1)-2 phenol 135.10
57 17.841 3202871 0.73 745392 0.70 methylacetophenone-3 hydroxy-4 150.15
58 18.027 26398912 6.00 5348737 5.02 thymol 135.15
59 18.287 2431869 0.55 405009 0.38 dodécadienal-2,4 (E,E) 81.05
60 18.963 1113770 0.25 320111 0.30 tridécane 57.05
61 22.394 664930 0.15 170647 0.16 3-méthyl-3 undecene-5 (E) 70.10
62 22.709 42112628 9.57 9190650 8.63 tétradecene-1 43.05
63 22.902 5793966 1.32 1021679 0.96 caryophyllene 93.10
64 23.142 4421392 1.00 798996 0.75 tétradecane 57.05
65 24.208 659687 0.15 168254 0.16 alpha caryophyllene 93.10
66 27.011 45498286 10.34 7050049 6.62 di-2,4 (dimethylethyl-1,1) Phenol, 191.15
67 32.426 26663059 6.06 5015154 4.71 heptadécene-1 43.05
68 32.877 625009 0.14 135130 0.13 hexadécane 57.05
69 38.762 763525 0.17 139875 0.13 methyl-1 (methylethyl-1)-1 nonyl-2 cyclopropane 70.10
70 38.958 17935617 4.07 5382977 5.05 nonadécene-1 97.10
440218742 100.00 106544386 100.00
La composition chimique de l’huile essentielle des grains est constituée d' hydrocarbures et
d'aldéhydes.
59
Partie Expérimentale Résultats et discutions
H3C
CH3
O H3C
H3C O
cyclohexanone éthyl-4 octane décene-1
H3C CH3
CH3
H3C CH3
décane méthyl-4 nonane
CH3
H3C
H3C CH3
CH3 OH
dodécene-1 thymol
H3C CH3
HO
CH3
H3C CH3
H3C
CH2 CH3
tétradécene-1 di-2,4 (dimethylethyl-1,1) Phenol
H2C CH3
héptadécene-1
H3C CH2
nonadécene-1
60
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
LogUFC/ml
8 C=50%
C=25%
C=12,5%
7
C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.14 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E faccalis S
9
T
Log UFC/ml
C=50%
8 C=25%
C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.15 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922
61
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
LogUFC/ml
C=50%
C=25%
8
C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.16 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche B S ATCC 6633
9
T
Log UFC /ml
C=50%
C=25%
8 C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.17 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 10145
62
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC/ml
C=50%
C=25%
8 C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.18 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P hemdelberg S
9
T
LogUFC/ml
8 C=50%
C=25%
C=12,5%
7 C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.19 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche E C ATCC 13047
63
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC /ml C=50%
C=25%
8 C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.20 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche S A ATCC 6538
T
Log UFC /ml
C=50%
8 C=25%
C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.21 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche P A ATCC 27853
64
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC /ml C=50%
8 C=25%
C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.22 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Klebsiella P S
T
C=50%
LogUFC/ml
8 C=25%
C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.23 l’influence des HE des fleurs sur la croissance de la souche Candida albicans S
65
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9 T
Log UFC/ml
C=50%
8 C=25%
C=12,5%
7 C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.24 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E faccalis S
9 T
C=50%
Log UFC/ml
8 C=25%
C=12,5%
7 C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.25 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E coli ATCC 25922
66
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC/ml 8 C=50%
C=25%
7 C=12,5%
C=6,25%
6 C=3,13%
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.26 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche B S ATCC 6633
9
T
Log UFC/ml
C=50%
8
C=25%
C=12,5%
7
C=6,25%
6 C=3,13%
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.27 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 10145
67
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC/ml 8 C=50%
C=25%
7
C=12,5%
6 C=6,25%
5 C=3,13%
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.28 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P hemdelberg S
9
T
Log UFC/ml
8 C=50%
C=25%
7 C=12,5%
C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.29 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche E C ATCC 13047
68
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC/ml 8 C=50%
C=25%
7 C=12,5%
C=6,25%
6 C=3,13%
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.30 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche S A ATCC 6538
9
T
C=50%
Log UFC/ml
8
C=25%
C=12,5%
7
C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.31 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche P A ATCC 27853
69
Partie Expérimentale Résultats et discutions
9
T
Log UFC/ml C=50%
8
C=25%
C=12,5%
7 C=6,25%
C=3,13%
6
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.32 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Klebsiella P S
9
T
c=50%
Log UFC/ml
8 c=25%
c=12,5%
c=6,25%
c=3,13%
7
t=0 t=2 t=18 t=24 t=48 t=72
Temps(h)
Figure VI.33 l’influence des HE des grains sur la croissance de la souche Candida albicans S
70
Partie Expérimentale Résultats et discutions
71
Partie Expérimentale Résultats et discutions
Conclusion
Les résultats obtenus montrent que l’Opuntia ficus-indica, qui est très répondues dans la
région de Mascara, est d'une richesse nutritive, fourragère et en huiles essentielles qui dépendent
du mode d’extraction et joue un rôle très important dans le rendement, dess principaux
constituants de ces huiles essentielles.
Le contrôle de leurs propriétés physico-chimiques pourrait favoriser leurs utilisations
dans les produits cosmétiques.
A des concentrations bien déterminées l’huile essentielle extraite à partir des fleurs de
l’Opuntia ficus-indica a montré une activité antibactérienne contre quelques bactéries testées
telles que : Enterococcus faccalis sauvage, Escherichia coli ATCC 25922, Bacillus spizizenii
ATCC 6633, Pseudomonas aerugenosues ATCC 10145, Salmonella hemdelberg sauvage,
Enterobacter cloaeae ATCC 13047, Klebsiella pneunomiae sauvage, et l’huile essentielle
extraite à partir des grains on montré une très bonne activité inhibitrice contre les bactéries
testées et même une levure telle que : Candida albicans.
72
Conclusion et
perspectives
Conclusion
Conclusion et perspectives
Les résultats de l’activité biologique montrent que les deux huiles essentielles ont des
CMI à des concentrations bien précises sur les souches bactériennes. Ce qui nous amène à
dire que nos huiles ont une activité bactériostatique sur certaines bactéries testés. Par contre
l’huile extraite à partir des grains possède, en plus de l’activité bactériostatique, une activité
antifongique contre la Condida albicans.
Les analyses physico-chimiques effectuées montrent que les fruits ont une valeur
nutritionnelle importante mais elles doivent être compléter par le dosage des protéines, les
vitamines et les analyses microbiologiques que nous préconisons de les réaliser
ultérieurement.
73
Références
Bibliographiques
Références Bibliographiques
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79
Annexes
Annexes
Annexes
Spectres MS caractéristiques des différents constituants des deux huiles essentielles
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Annexes
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Annexes
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Annexes
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Annexes
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102
Annexes
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MassPeaks:61
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103
Annexes
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104
Annexes
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Peak#:68 R.Time:32.9(Scan#:2648)
MassPeaks:40
RawMode:Averaged 32.9-32.9(2647-2649)
BG Mode:Calc. from Peak
105
Annexes
Peak#:69 R.Time:38.8(Scan#:3152)
MassPeaks:37
RawMode:Averaged 38.8-38.8(3151-3153)
BG Mode:Calc. from Peak
Peak#:70 R.Time:39.0(Scan#:3169)
MassPeaks:79
RawMode:Averaged 38.9-39.0(3168-3170)
BG Mode:Calc. from Peak
106
Annexes
107
Annexes
Les réactifs
108
Annexes
109
Annexes
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
Concentration mg/l
1,5
1
0,5
0
0 50 100 150 200 250
Concentration mg/l
Courbe d’étalonnage K+
0,8
0,6
DO
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
Concentration mg/l
110
Annexes
Courbe d’étalonnage
3
2
1
0
0 200 400 600 800 1000 1200
Concentration mg/l
111