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Taille de perturbation :
les moments clefs 2 durant le printemps et le début de l’été
il est préférable de perturber toutes les plantes alliée en même Il faut surtout prendre en compte la place que
temps : l’information de perturbation est démultipliée par la prend la plante ainsi que sa maturité
masse de. => si le volume d’une plante alliée gêne le déve-
loppement ou l’accès à la lumière d’une produc-
tion principale, hop, taillez !
La perturbation va de pair avec l’eau
=> si ce n’est pas le cas, il faut observer la matu-
l’arrière saison 4 idéalement juste avant la pluie ou juste après.
ration de la plante. L’idéal serait de tailler au plus
la dernière grosse taille date de juin, l’été est passé, ou tailler et arroser au moins l’équivalent de 20mm
tard au tout début de son état climax.
quand les températures redescendent et que la pluie (le climax = le moment où les fleurs viennent de
revient (si tout va bien) Attention quand on taille, bien conserver les strates
se déployer)
=> La lumière va diminuer progressivement, c’est et maximiser la photosynthèse : ni le paillage
le moment de tailler. Cette perturbation va ouvrir ni le sol ne devrait voir la lumière. Tout
En pratique on peut aussi laisser les insecte buti-
la canopée qui protegeait jusque-là des grosses doit être capté par de la photo-
ner et dès qu’ils ne sont plus présent sur les fleurs
chaleurs et permettre aux productions principales synthèse
on taille.
de profiter pleinement des conditions plus douces. 3 pourquoi : au climax, la photosyn-
thèse ralenti et l’énergie de la plante
n’est plus orienté vers la crois-
à partir de fin juin sance mais vers la reproduction.
Les plantes ont besoin de protection (parfois ça Comme nous voulons maximiser la
arrive dès mi-juin) biomasse des plantes alliées, on les
=> Il faut laisser, notament sur les arbres émer- taille dès que la fleur arrive.
gents, suffisament de feuillage pour protéger les
plants de production de la canicule et des orages
de grêle.