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Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de

téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Dédicaces

À nos chers parents,


À ceux qui n’ont jamais cessé de nous encourager,
et de nous conseiller.

À ceux qui n’ont jamais été avares ni de leur temps, ni


de leurs connaissances pour satisfaire nos
interrogations,

À nos frères et nos sœurs,


À tous nos amis,
À nos éducateurs bienveillants, nous dédions
le fruit de notre carrière estudiantine.

En témoignage de l’amour et du respect qui nous lient.


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Remerciement

Nous tenons à exprimer notre gratitude à L’Agence Nationale Des Ports- DRPC, l’organisme
qui nous a accueillis chaleureusement durant les 4 mois de stage.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude ainsi que toute notre reconnaissance à
M.FAHDE; chef du service et notre cher encadrant industriel, qui nous a fait bénéficier de son
savoir-faire, de ses conseils appréciables, de sa disponibilité et pour l’intérêt manifeste qu’il a
porté à ce projet.

M.ABBOU : Notre professeur encadrant à l’EMSI qui n’a épargné aucun moyen pour nous
aider et soutenir, et aussi pour ses conseils précieux et ses directives pertinentes.

Notre gratitude est ainsi allouée à M. DIOURY, ainsi qu’à tout le personnel de la DRPC, qui
nous a été d’une grande importance et grande utilité.

Nous adressons nos vifs remerciements à nos professeurs de la filière Automatisme et


informatique industrielle ; ainsi qu’aux membres du jury pour avoir accepté de juger notre
travail.

Que tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail
trouvent l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Résumé

Pour faire face aux évolutions accélérées du marché d’électricité et aux nouveaux enjeux en
termes de qualité et de sureté, l’ANP se trouve obligée de résoudre les anomalies du réseau de
distribuions HTA afin d’améliorer son rendement technique, sachant que les actions visant cette
amélioration ne doivent pas être conçues indépendamment, mais doivent faire partie d’une
vision globale pour l’optimisation des choix d’investissement.

Notre projet consiste à mener une étude de faisabilité d’un système de téléconduite pour les
postes électriques se trouvant dans le territoire relatif de l’Agence Nationale des Ports de
Casablanca.

Notre étude portera sur des automates évolués de la marque Française Schneider série Easergy
T200i. Ces automates dédie à la téléconduite sont dotés d’un emplacement pour l’insertion des
kits de mesure et d’utiliser plusieurs technologies de transmission avec son interface de
communication, ce qui permettrait de faciliter amplement l’implantation.

Ce travail représente le fruit des plusieurs recherches et études comparatives avec d’autres
technologies. Nous avons opté pour le réseau mobile comme technologie utilisée pour la
transmission des données entre l’automate et le bureau de commande. Vu sa souplesse et sa
facilité d’intégration,

Certes après la mise en place effective de ce système, Le choix d’un système de supervision
SCADA s’impose, adaptés à nos besoins pour faire le contrôle et l’acquisition des données en
temps réel dans ce contexte nous étions menés à effectuer un choix dont la décision finale était
le L500.

Une fois les trois opérations seront accomplies, nous avons passé à la réalisation d’un prototype
de démonstration. Afin de montrer, concrètement, l’intérêt d’une telle gestion de l’énergie.

Au-delà des considérations techniques, tout projet d’investissement ne peut être réalisé sauf s’il
présente une véritable valeur ajoutée pour l’entreprise, celle-ci doit avoir l’assurance de la
rentabilité qu’il peut dégager, c’est l’objectif de l’ultime partie réservée à une étude économique
du projet où est exposé les différents avantages financiers que la société peut obtenir grâce au
déploiement de ce nouveau système.
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Abstract

To cope with the accelerated changes in the electricity market and the new stakes in terms of
quality and safety, the ANP is obliged to solve the anomalies of the HTA distribution network
in order to improve its technical performance, knowing that the actions Should not be designed
independently but should be part of a global vision for optimizing investment choices.

Our project consists of conducting a feasibility study of a telecontrol system for the substations
located in the relative territory of the National Agency of the Ports of Casablanca.

Our study will focus on advanced controllers of the French brand Schneider series Easergy
T200i. These telecontrol-based PLCs are equipped with a slot for insertion of the measuring
kits and use several transmission technologies with its communication interface, which would
greatly facilitate the implantation.

This work represents the fruit of several research and comparative studies with other
technologies. We opted for the mobile network as the technology used to transmit data between
the controller and the control desk. Given its flexibility and ease of integration,

Certainly after the effective implementation of this system, the choice of a SCADA supervision
system is necessary, adapted to our needs to do the control and acquisition of the data in real
time in this context we were led to carry out a Choice whose final decision was the L500.

Once the three operations are completed, we have proceeded to the realization of a prototype
demonstration. In order to show, in practical terms, the value of such energy management.

Beyond technical considerations, any investment project can not be realized unless it has real
added value for the company, it must be assured of the profitability it can generate, the objective
of the final part of an economic study of the project where the various financial benefits that
society can obtain through the deployment of this new system are exposed.
‫‪Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de‬‬
‫‪téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca‬‬

‫ملخص‬

‫لمواجهة التطور المتسارع للسوق الكهرباء والتحديات الجديدة من حيث الجودة والسالمة‪ ،‬وتلتزم الوكالة الوطنية للموانئ‬
‫لحل الشذوذ تم توزيع شبكة ‪ HTA‬لتحسين األداء التقني‪ ،‬مع العلم أن اإلجراءات لهذا التحسن ال ينبغي أن تصمم بشكل مستقل‬
‫ولكن يجب أن تكون جزءا من الرؤية الشاملة لتعظيم االستفادة من الخيارات االستثمارية‪.‬‬

‫مشروعنا هو إجراء دراسة جدوى نظام التحكم عن بعد لمحطات الكهرباء الفرعية الواقعة في منطقة الوكالة الموانئ الوطنية‬
‫الدار البيضاء‪.‬‬

‫وسوف تركز دراستنا على أنظمة متقدمة فرنسية العالمة التجارية شنايدر ‪ .Easergy T200I‬وحدات التحكم هذه مخصصة‬
‫لجهاز التحكم عن بعد وتحتوي على فتحة إلدخال مجموعات مخصصة وتستخدم تقنيات نقل متعددة مع واجهة االتصاالت‪،‬‬
‫والتي من شأنها أن تسهل بوضوح الزرع‪.‬‬

‫هذا العمل هو نتيجة الكثير من األبحاث والدراسات المقارنة مع غيرها من التكنولوجيات‪ .‬لهذا اخترنا شبكة الهاتف النقال‪،‬‬
‫كتكنولوجيا المستخدمة لنقل البيانات بين وحدة تحكم ومكتب السيطرة‪ .‬نظرا مرونته وسهولة التكامل‪،‬‬

‫لتفعيل هذا النظام يجب اختيار نظام ‪ ،SCADA‬وتكييفها لتلبية احتياجاتنا من أجل السيطرة واالستحواذ على البيانات في‬
‫الوقت الحقيقي في هذا السياق وقد وقع االختيار النهائي علي ‪.L500‬‬

‫وبعد أن تتحقق ثالث عمليات‪ ،‬قضينا في تحقيق نموذج أولي المظاهرة‪ .‬إلظهار قيمة إدارة الطاقة من هذا القبيل‪.‬‬

‫ما وراء االعتبارات الفنية‪ ،‬أي مشروع استثماري ال يمكن أن يتحقق إال إذا كان لديه القيمة الحقيقية للشركة‪ ،‬فإنه يجب التأكد‬
‫من الربحية أنها يمكن أن تولد‪ ،‬هو الهدف النهائي للقسم المخصص للدراسة اقتصادية للمشروع الذي يعرض المزايا المالية‬
‫المختلفة التي يمكن للشركة أن تحصل من خالل نشر النظام الجديد‪.‬‬
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

TABLES DES MATIERES


REMERCIEMENT ........................................................................................................................................................
RESUME...................................................................................................................................................................
ABSTRACT ................................................................................................................................................................
‫ ملخص‬...................................................................................................................................................................
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................................
LISTE DES TABLEAUX .............................................................................................................................................
LISTE DES ABREVIATIONS ......................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................................ 1

CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DU PROJET .................................................................................................. 3

INTRODUCTION ....................................................................................................................................................... 4
I PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ................................................................................................................ 5
I.1 Généralités sur le Système Portuaire Marocain : ...................................................................................... 5
I.1.1 Introduction : ....................................................................................................................................................... 5
I.1.2 Organisation du secteur portuaire au Maroc : ..................................................................................................... 5
I.1.3 Inventaire et typologie des ports : ....................................................................................................................... 7
I.1.3.1 Typologie des Ports : .................................................................................................................................... 7
I.1.3.2 Infrastructures :............................................................................................................................................ 7
I.1.3.3 Activités : ...................................................................................................................................................... 7
I.1.3.4 Investissements : .......................................................................................................................................... 7
I.2 La Nouvelle Réforme du Secteur Portuaire : .............................................................................................. 8
I.3 Agence Nationale des Ports : ................................................................................................................... 10
I.3.1 Statut juridique : ................................................................................................................................................ 11
I.3.2 Missions de l’Agence : ........................................................................................................................................ 11
I.3.3 Administration et Gestion de l’Agence : ............................................................................................................ 11
I.3.4 Périmètre et Champ d’intervention de l’Agence : ............................................................................................. 12
I.3.5 Structures de l’Agence et Organisation :............................................................................................................ 13
I.3.6 Organigramme de l’Agence Nationale des ports : ............................................................................................. 14
I.3.7 Bilan budgétaire et compte de résultats : .......................................................................................................... 15
II PRESENTATION GENERAL DU SUJET DE PFE............................................................................................................... 16
II.1 Problématique et mise en situation : ...................................................................................................... 16
II.1.1 Problématique .................................................................................................................................................. 16
II.1.2 Diagnostique du système .................................................................................................................................. 16
II.2 Solutions techniques proposées .............................................................................................................. 17
II.3 Analyse et choix de la solution la plus convenable ................................................................................. 18
II.4 Elaboration du cahier des charges :........................................................................................................ 20
II.4.1 Généralités sur la téléconduite ......................................................................................................................... 20
II.4.1.1 Introduction .............................................................................................................................................. 20
II.4.1.2 Nécessité de surveiller et commander à distance les installations ........................................................... 20
II.4.1.3 Fonctions d’un système de téléconduite .................................................................................................. 21
II.4.1.4 Organisation d’un système de téléconduite ............................................................................................. 23
a) Téléconduite des postes électriques du transport ................................................................................. 23
b) Téléconduite des postes électriques de distribution .............................................................................. 24
c) Caractéristiques générales des techniques utilisées .............................................................................. 27
II.4.1.5 Sûreté de fonctionnement ........................................................................................................................ 28
a) Définitions .............................................................................................................................................. 28
b) Protection du système au niveau du matériel d’entrées-sorties ............................................................ 29
c) Protection du système au niveau des liaisons informatiques................................................................. 30
d) Sûreté de fonctionnement du logiciel .................................................................................................... 30
II.4.1.6 Transmission des données ........................................................................................................................ 31
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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II.4.2 Analyse fonctionnelle du système de téléconduite : ........................................................................................ 31


II.4.2.1 Analyse fonctionnelle du besoin : ............................................................................................................. 31
a) Description du besoin par « La bête à corne » : ..................................................................................... 31
b) Recensement des fonctions service du robot de peinture par le diagramme de « pieuvre » : .............. 32
II.4.2.2 Analyse fonctionnelle technique : ............................................................................................................. 33
a) L'outil de description : Diagramme FAST ( Fonctional Analysis System Technique ) .............................. 33
b) Le SADT ................................................................................................................................................... 34
II.5 Taches à effectuer .................................................................................................................................. 35
CONCLUSION ........................................................................................................................................................ 37

CHAPITRE II : PRESENTATION, ETUDE ETM DIMENSIONNEMENT DE SYSTEME DE TELECONDUITE ................. 38

INTRODUCTION ..................................................................................................................................................... 39
I IDENTIFICATION ET DESCRIPTION DU RESEAU ÉLECTRIQUE AU PORT DE CASABLANCA ........................................................ 40
I.1 Schéma synoptique général du réseau électrique ................................................................................... 40
I.1.1 Introduction ....................................................................................................................................................... 40
I.1.2 Structures du réseau électrique au Poste abaisseur : ........................................................................................ 41
I.1.2.1 Description de l’arrivée 20 kV .................................................................................................................... 41
I.1.2.2 Description du départ 5,5 kV :.................................................................................................................... 43
I.1.2.3 Structure du réseau 5,5 kV des PSD’s : ....................................................................................................... 44
I.2 Gestion du réseau électrique au Port de Casablanca : ............................................................................ 46
I.2.1 Modalités de la nouvelle Réforme Portuaire : ................................................................................................... 46
I.2.2 Réseaux électriques des Postes de Distribution Secondaires : .......................................................................... 47
I.2.2.1 Réseau électrique du PSD 1 :...................................................................................................................... 47
I .2.2.2 Réseau électrique du PSD 2 : ..................................................................................................................... 49
I.2.2.3 Réseau électrique du PSD 3 :...................................................................................................................... 50
I.2.2.4 Réseau électrique du PSD 5 :...................................................................................................................... 51
II CHOIX ET DIMENSIONNEMENT DU MATERIEL DU SYSTEME ........................................................................................... 52
II.1 Choix d’automate pour la Téléconduite.................................................................................................. 52
II.1.1 Schneider .......................................................................................................................................................... 52
II.1.1.1 Tableau de choix ....................................................................................................................................... 54
II.1.1.2 Description fonctionnelle .......................................................................................................................... 54
2 Description de l’équipement .............................................................................................................................. 56
II.1.2 Cahors ............................................................................................................................................................... 57
II.1.2.1 Tableau de choix ....................................................................................................................................... 59
II.1.2.2 La gamme IControl-T : ............................................................................................................................... 59
a) Description fonctionnelle ....................................................................................................................... 59
b) Description de l’équipement .................................................................................................................. 60
II.1.3 Bilan comparatif Schneider-Cahors ................................................................................................................... 62
II.2 Communication des réseaux électriques ................................................................................................ 63
II.2.1 Introduction ...................................................................................................................................................... 63
II.2.2 Infrastructures de communication d’électricité................................................................................................ 63
II.2.3 Exigences de communication d’un réseau intelligent ....................................................................................... 64
II.2.3 Technologie réseau ........................................................................................................................................... 64
II.2.3.1 Filaire......................................................................................................................................................... 64
II.2.3.2 Radio ......................................................................................................................................................... 65
II.2.3.3 Mobile ....................................................................................................................................................... 65
II.2.3.4 Satellite ..................................................................................................................................................... 65
II.2.3.5 Courants porteurs ..................................................................................................................................... 66
II.2.4 Descriptions des différentes technologies réseau : .......................................................................................... 66
II.2.4.1 Téléconduite par Radio Fréquence : ......................................................................................................... 66
a) Capacités : .............................................................................................................................................. 67
b) Matériel : ................................................................................................................................................ 68
c) Avantages et inconvénients : .................................................................................................................. 69
II.2.4.2 Téléconduite par Réseau GSM/GPRS/UMTS/LTE (2G,3G,4G) : ................................................................. 69
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a) Capacités : .............................................................................................................................................. 70
b) Matériel : ................................................................................................................................................ 71
II.2.4 Bilan Comparatif des deux solutions proposées : ............................................................................................. 71
II.2.5 Bilan Comparatif des différentes modes de transmission « Générale » : ......................................................... 72
III DESCRIPTION D’UTILISATION ET DE CONFIGURATION DE MATERIEL DE SYSTEMES ............................................................. 73
III.1 Le Bureau Centrale de Conduite et le système de supervision des postes MT ....................................... 73
III.1.1 Bureau Centrale de Conduite ........................................................................................................................... 73
III.1.2 Système de supervision des postes MT ........................................................................................................... 73
III.1.2.1 Avantages ................................................................................................................................................. 74
III.1.2.2 Description des caractéristiques du système L500 .................................................................................. 74
III.1.2.3 Principes de base du système L500 .......................................................................................................... 75
a) Traitement des données du réseau ........................................................................................................ 76
b) Gestion des alarmes ............................................................................................................................... 77
c) Archivage des événements et télémesures ............................................................................................ 77
III.2 Identification et Implantation de l’automate Easergy T2OOI ................................................................ 79
III.2.1 Description physique de T200I ......................................................................................................................... 79
III.2.1.1 Le rack ...................................................................................................................................................... 79
III.2.1.2 La carte Interface ..................................................................................................................................... 80
III.2.2 Raccordement à la commande électrique ....................................................................................................... 80
III.2.2.1 Liaison coffret / cellule MT ....................................................................................................................... 80
a) Raccordement côté coffret (version HA10) ............................................................................................ 80
b) Raccordement à la cellule MT ................................................................................................................ 81
III.2.3 Mise en place des capteurs de mesure ............................................................................................................ 82
III.2.3.1 Kits de mesure.......................................................................................................................................... 82
III.2.3.2 Installation des cartes acquisition/mesures ............................................................................................. 84
III.2.3.3 Mise en place et raccordement des tores dans la cellule ........................................................................ 84
III.2.3.4 Raccordement des entrées courant sur la carte interface ....................................................................... 85
a) Raccordement avec 1 tore par phase ..................................................................................................... 85
b) Raccordement avec 2 tores phase et 1 tore homopolaire ..................................................................... 86
c) Raccordement avec 1 tore homopolaire ................................................................................................ 86
III.2.3.5 Raccordement des entrées tension sur la carte interface........................................................................ 86
III.2.3.6 Connexion de la terre : ............................................................................................................................. 87
III.2.4 Equipements de télétransmission .................................................................................................................... 88
III.2.4.1 Liaisons Ethernet et USB .......................................................................................................................... 88
III.2.4.2 Raccordement d’une ligne RTC ................................................................................................................ 88
III.2.4.3 Mise en place d’un modem GSM/GPRS ................................................................................................... 89
III.3 connexion et configuration de l’automate Easergy T2OOI .................................................................... 90
III.3.1 Initialisation de la connexion ........................................................................................................................... 90
III.3.1.1 Matériel requis pour la connexion T200 .................................................................................................. 90
III.3.1.2 Démarrage de la connexion avec le T200 ................................................................................................ 92
III.3.2 Présentation du serveur Web embarqué du T200 ........................................................................................... 92
III.3.3 Paramétrage de communication « Support GPRS ou 3G » .............................................................................. 98
III.3.3.1 Conditions de fonctionnement du GPRS ou 3G ....................................................................................... 98
III.3.3.2 Configuration des paramètres GPRS ou 3G : ............................................................................................ 99
CONCLUSION ...................................................................................................................................................... 101

CHAPITRE III : REALISATION DU PROTOTYPE ET ETUDE ECONOMIQUE DE PROJET ....................................... 102

INTRODUCTION ................................................................................................................................................... 103


I PRESENTATION DE PROTOTYPE REALISE AU SEIN DE PSD 5.......................................................................................... 104
I.1 Description de matériel de logiciel de programmation ......................................................................... 104
I.1.1 Appareil de protection SEPAM ......................................................................................................................... 104
I.1.2 Convertisseur ACE949 ...................................................................................................................................... 105
I.1.3 Logiciel de programmation UnityPro ............................................................................................................... 105
I.1.3.1 Etapes de la mise en œuvre d’un programme sur Unity-pro : ................................................................. 106
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I.1.3.2 Elaboration du programme sous Unity pro: ............................................................................................. 106


I.2 Logiciel de supervision Wincc explorer : ................................................................................................ 108
I.2.1 configuration de communication ..................................................................................................................... 108
I.2.2 les fenêtres de vue de l’application ................................................................................................................. 109
I.2.3 Gestion d’utilisateur ........................................................................................................................................ 110
I.2.4 Système d’alarmes ........................................................................................................................................... 111
I.2.5 Archivage et affichage des valeurs de process ................................................................................................. 111
II COUT DE LA FOURNITURE.................................................................................................................................... 112
II.1 Le coût de système de téléconduite ...................................................................................................... 112
II.2 Le coût de prototype ............................................................................................................................. 112
II.1 Le calcule de retour d’investissement ................................................................................................... 113
CONCLUSION ...................................................................................................................................................... 114
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................................. 115
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES....................................................................................................................... 116
ANNEXES .................................................................................................................................................... 117
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LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : ORGANISATION ACTUELLE DU SECTEUR PORTUAIRE AU MAROC ........................................................ 6

FIGURE 2 : CARTE DES PORTS AU MAROC ET LEUR TRAFIC EN 2010 ...................................................................... 8

FIGURE 3 : LA DIRECTION CENTRALE DE L’ANP ..................................................................................................... 12

FIGURE 4 : REPARTITION DES PORTS SUR LES DIFFERENTES REGIONS DU ROYAUME ......................................... 13

FIGURE 5 : ORGANIGRAMME GENERAL DE L’AGENCE NATIONALE DES PORTS ................................................... 14

FIGURE 6 : ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION REGIONALE PORT DE CASABLANCA .......................................... 14

FIGURE 7 : TELECONDUITE DE LA PARTIE TRANSPORT DES POSTES ELECTRIQUES .............................................. 23

FIGURE 8 : SYSTEME INFORMATISE DE TELECOMMANDE DE TYPE 1 (SIT 1) ........................................................ 25

FIGURE 9 : SYSTEME INFORMATISE DE TELECOMMANDE DE TYPE 2 (SIT 2) ........................................................ 26

FIGURE 10 : SYSTEME INFORMATISE DE TELECOMMANDE DE TYPE 3 (SIT 3) ...................................................... 26

FIGURE 11 : SYSTEME INFORMATISE DE TELECOMMANDE DE TYPE 4 (SIT 4) ...................................................... 27

FIGURE 12 : BETE A CORNES DU SYSTEME DE TELECONDUITE ............................................................................. 32

FIGURE 13 : DIAGRAMME PIEUVRE D’AUTOMATE DE TELECONDUITE ................................................................ 33

FIGURE 14 : DIAGRAMME FAST D’AUTOMATE DE TELECONDUITE ...................................................................... 34

FIGURE 15 : DIAGRAMME SADT GLOBALE D’AUTOMATE DE TELECONDUITE ...................................................... 34

FIGURE 16 : DIAGRAMME SADT D’AUTOMATE DE TELECONDUITE ...................................................................... 35

FIGURE 17 : GANTT DES TACHES A EFFECTUEES ................................................................................................... 36

FIGURE 18 : SCHEMA DE PRINCIPE DE L’ALIMENTATION ...................................................................................... 40

FIGURE 19 : SCHEMA SYNOPTIQUE DE L’ALIMENTATION DES DIFFERENTS OPERATEURS ................................... 41


FIGURE 20 : ARCHITECTURE EN BOUCLE OUVERTE – RESEAU HTA ...................................................................... 44

FIGURE 21 : REPARTITION DES ZONES D’INTERVENTION POUR LES OPERATEURS .............................................. 47

FIGURE 22 : SCHEMA SYNOPTIQUE DU PSD 5 – ARRIVEES ET DEPARTS ............................................................... 51

FIGURE 19 : DIMENSIONNEMENT DE COFFRET 4 VOIE ......................................................................................... 56

FIGURE 23 : COMPOSANT DE ICONTROLE-T ......................................................................................................... 60

FIGURE 24 : INTERFACE UC DE ICONTROLE-T ....................................................................................................... 61

FIGURE 25 : DIMENSIONNEMENT DE COFFRET 4 VOIE ......................................................................................... 61

FIGURE 26 : INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION........................................................................................ 63

FIGURE 27 : RECUPERATION DES DONNEES A DISTANCE, DE CENTRALES D’ACQUISITIONS DE DONNEES A


TRAVERS UN RESEAU RADIO ................................................................................................................................. 67
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FIGURE 28 : REPRESENTATIF DE COMMUNICATION RADIO ................................................................................. 68

FIGURE 29 : RECUPERATION DES DONNEES A DISTANCE, DE CENTRALES D’ACQUISITIONS DE DONNEES A


TRAVERS UN RESEAU MOBILE ............................................................................................................................... 69

FIGURE 30 : COUVERTURE MOBILE DANS LE PORT DE CASABLANCA ................................................................... 70

FIGURE 31 : ILLUSTRATION D’ORGANISATION DE BCC ......................................................................................... 73

FIGURE 32 : EXEMPLE DE VUE DE RESEAU MT ET VUE DE POSTE MT................................................................... 75

FIGURE 33 : VUE DE POSTE MONTRE LES ETATS DES ORGANES ........................................................................... 76

FIGURE 34 : VUE DES ALARMES ............................................................................................................................ 77

FIGURE 35 : VUE D’ARCHIVAGE DES EVENEMENTS .............................................................................................. 78

FIGURE 36 : COURBE D’ARCHIVAGE PRESENTE SOUS L500 .................................................................................. 78

FIGURE 37 : SCHEMA DE PRINCIPE T200 I ............................................................................................................. 79

FIGURE 38 : CARTE INTERFACE 4 VOIES (SUR COFFRET 4 A 16 VOIES) ................................................................. 80

FIGURE 39 : COFFRET “EASERGY T200 I 4 VOIES” VU DE DESSOUS ...................................................................... 80

FIGURE 40 : CABLE DE LIAISON CELLULE AVEC LE COFFRET.................................................................................. 81

FIGURE 41 : CONNECTEURS HA10 COTE CABLE VUS DE FACE .............................................................................. 81

FIGURE 42 : RACCORDEMENT SUR CELLULE SM6. ................................................................................................ 81

FIGURE 43 : KIT DE DETECTION INTERNE DE COURANTS DE DEFAUT EQUIPE DE 3 TORES OUVRANTS ............... 82

FIGURE 44 : MISE EN PLACE DE 3 TORES PHASE OUVRANTS ................................................................................ 85

FIGURE 46 : SCHEMA MONTAGE TYPE A ............................................................................................................... 86

FIGURE 47 : SCHEMA MONTAGE TYPE B ............................................................................................................... 86

FIGURE 48 : SCHEMA MONTAGE TYPE C ............................................................................................................... 86

FIGURE 49 : RACCORDEMENT AVEC 3 ENTREES TENSIONS TRIPHASEES .............................................................. 87

FIGURE 50 : RACCORDEMENT AVEC 1 ENTREE TENSION MONOPHASEE (OPTION TIXXB-…) ............................... 87

FIGURE 51 : CONNEXION DE LA TERRE ................................................................................................................. 87

FIGURE 52 : EMPLACEMENT D’EQUIPEMENT DE TRANSMISSION ........................................................................ 88

FIGURE 53 : CONFIGURATION VOIE 1 = GSM/GPRS, VOIE 2 = MODEM RTC ........................................................ 89

FIGURE 54 : RACCORDEMENT DE MODEM EXTRNE « RS232 » ............................................................................. 89

FIGURE 55 : ILLUSTRATION DE CONNEXION DE PC AU T200 ................................................................................ 90

FIGURE 56 : OUTIL D’INSTALLATION DES DRIVERS FOURNI AVEC L’AUTOMATE .................................................. 91

FIGURE 57 : INSTALLATION DE JAVA RUNTIME ..................................................................................................... 91

FIGURE 54 : CABLE UTILISER POUR LA CONNEXION ............................................................................................. 91

FIGURE 58 : PAGE D’ACCUEIL DE SERVEUR EMBARQUE ....................................................................................... 92

FIGURE 61 : PARAMETRES PROTOCOLE – PAGE PARAMETRAGE .......................................................................... 96

FIGURE 62 : PAGE DES COMMANDES ET AUTOMATISMES ................................................................................... 96

FIGURE 63 : PAGE DES MESURES ET DETECTION DE DEFAUTS ............................................................................. 97


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

FIGURE 64 : PAGE DE CONFIGURATION DES VARIABLES ...................................................................................... 98

FIGURE 65 : AFFICHAGE D’ADRESSE IP APRES LA CONNEXION AU RESEAU ......................................................... 99

FIGURE 66 : AFFICHAGE LES PORTS IP UTILISES PAR LE T200 ............................................................................... 99

FIGURE 67 : FENETRE DE CONFIGURATION DE GPRS/3G ...................................................................................... 99

FIGURE 68 : SCHEMA DE PROTOTYPE DE DEMONSTRATION .............................................................................. 104

FIGURE 69 : SEPAM SERIE 80............................................................................................................................... 105

FIGURE 70 : INTERFACE DE RACCORDEMENT RESEAU RS 485 2 FILS ACE949-2 ................................................. 105

FIGURE 72 : CONFIGURATION MATERIELLE ........................................................................................................ 106

FIGURE 73 : LISTE DES VARIABLES ....................................................................................................................... 107

FIGURE 74 : EXTRAIT D’UNE PARTIE DE PROGRAMMATION ............................................................................... 107

FIGURE 75 : CONFIGURATION DE L’ADRESSE IP .................................................................................................. 108

FIGURE 76 : DECLARATION DES VARIABLES ........................................................................................................ 109

FIGURE 77 : VUE PRINCIPALE .............................................................................................................................. 109

FIGURE 78 : VUE DE PSD 5................................................................................................................................... 110

FIGURE 79 : VUE DE GESTION D’UTILISATEUR .................................................................................................... 110

FIGURE 80 : VUE GENERALE DES ALARMES ........................................................................................................ 111


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : PRESENTATION DES SOLUTIONS TECHNIQUES PROPOSEES............................................................. 18

TABLEAU 2 : PONDERATION DES CHOIX PROPOSES ............................................................................................. 19

TABLEAU 3 : DESCRIPTION DES FONCTIONS DU DIAGRAMME PIEUVRE .............................................................. 33

TABLEAU 4 : LISTE DES TACHES A EFFECTUEES ..................................................................................................... 35

TABLEAU 5 : COMPARATIF DES SOLUTIONS DE SCHNEIDER ................................................................................. 54

TABLEAU 6 : COMPARATIF DES SOLUTIONS DE CAHORS ...................................................................................... 59

TABLEAU 7 : COMPARATIF ENTRE EASERGY ET CAHORS ...................................................................................... 62

TABLEAU 8 : TECHNIQUES ET DOMAINES D’APPLICATION DES RADIOCOMMUNICATIONS ................................. 65

TABLEAU 9 : CLASSIFICATION DES COURANTS PORTEURS EN LIGNE PAR APPLICATIONS .................................... 66

TABLEAU 10 : COMPARATIF DES DIFFERENTS RESEAUX MOBILE ......................................................................... 70

TABLEAU 11 : COMPARATIF ENTRE LA RADIO ET LE RESEAU MOBILE .................................................................. 71

TABLEAU 12 : COMPARATIF ENTRE LES DIFFERENT RESEAUX .............................................................................. 72

TABLEAU 13 : REPERAGE DE CABLE....................................................................................................................... 82

TABLEAU 14 : REFERENCE DES KITS ET TYPE DE MESURE ..................................................................................... 83

TABLEAU 15 : LES TYPES DE SIGNALISATIONS ....................................................................................................... 83

TABLEAU 16 : COUTS D’INSTALLATION ET DE MISE EN ŒUVRE ......................................................................... 112

TABLEAU 17 : COUTS D’INSTALLATION ET DE MISE EN ŒUVRE ......................................................................... 112


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

LISTE DES ABREVIATIONS


ANP Agence Nationale des Ports
HTA Haute tension A
SCADA Un système d'acquisition et de contrôle de données
PSD Poste secondaire de distribution
GSM Global System for Mobile Communications
GPRS General Packet Radio Service
UMTS Universal Mobile Telecommunication System
LTE Long Term Evolution (4G)
USB Universal Serial Bus
RTC Réseau Téléphonique Commuté
SIT Systèmes informatisés de télécommandes
UC Unité Centrale
BCC Bureau central de conduite
JAVA Langage de programmation informatique orienté objet
IP Internet Protocol
TMSA Agence Spéciale Tanger Méditerranée
MMDH Milliards de dirhams marocains
API Automate programmable industriel
CEI Commission électrotechnique internationale
RTU Remote Terminal Unit
PCG Pupitre des commandes groupées
TCD Téléconduite
CP Calculateur de poste de la génération actuelle
PAS Poste asservi simplifié
PCP Postes de commande des calculateurs de postes
PCS Poste de commande simplifié
TPL Tourner-Pousser Lumineux
EDT Ensemble de traitement
PCM Poste de commande mobile
PCD Poste de commande déporté
OCR Les organes de coupure en réseau
CPL Les courants porteurs sur ligne
APA Ancien Poste Abaisseur
NPA Nouveau poste abaisseur
MVA Méga volt ampère
BT Basse tension
KVA Kilo volt ampère
SOSIPO Sté des Silos portuaires
ONP Office National des Pêches
EED Evénements Enregistrés Datés
SEC (Sectionnaliseur):Automatisme d'ouverture de l’interrupteur MT
ATS Automatic transfer of source
BTA Bus Tie Automatism
FSK La modulation par déplacement de fréquence (frequency-shift keying)
SIM: Module portant l'identité de l'abonné (subscriber identity module)
HSPA High Speed Packet Access (3G+)
EDGE Enhanced Data Rates for GSM Evolution
AWS Advanced Wireless Services
EDP Electronic Data Processing
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

TCP Transmission Control Protocol


DEIE Dispositif d’Echange d’Information et d’Exploitation
HNZ un protocole de communication défini par EDF pour les
réseaux électriques
TSD TéléSignalisation Doubles
TIC TéléInformation Compteur
TVC TéléValeur de Consigne
TMA TéléMesures Analogiques
TSS TéléSignalisations Simples (TSS)
IEC International Electrotechnical Commission
WISP Wireless Internet Service Provider
DSL Ligne numérique d'abonné (Digital Subscriber Line)
VHF Very High Frequency
UHF Ultra hautes fréquences
BPL Broadband over Power Line
KM kilomètre
IHM Interface Homme-Machine
RTUS Postes de télécommande
SUB un type de connecteur électrique (subminiature)
CRC Cyclic Redundancy Check
APN Nom du point d'accès réseau (Access Point Name)
PPP protocole point à point, est un protocole de transmission pour l'internet
LAN Local Area Network
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Introduction Générale

Dans le contexte économique actuel, marqué par une concurrence tendue et par la
mondialisation des produits et des services, les entreprises ne cessent de chercher des moyens
d’améliorer la productivité et la qualité de service. Actuellement, les systèmes automatisés
performants constituent des solutions d’amélioration de la qualité de service et de la recherche
d’excellence.

En effet, l’acquisition de tels systèmes permet aux entreprises de maitriser les processus pour
répondre de manière optimale aux demandes des clients et aux besoins du marché.

Cependant l’automatisation est devenue indispensable dans tous les secteurs industriels afin de
remplacer les tâches de l’être humain qui sont caractérisées par la répétition, la simplicité, et
parfois le danger. En plus les systèmes automatisés ont une précision et rapidité meilleures que
l’être humain.

L’automatisme trouve son utilité dans de nombreux domaines comme par exemple la gestion
d’une chaîne de production dans une usine ou bien encore dans le domaine de la téléconduite
des réseaux électriques pour la distribution et l’automatisation du réseau.

L’Agence Nationale des Ports comme étant le leader du secteur portuaire au Maroc se voit
concernée par ce type de stratégie en dotant son propre territoire par de nouvelles technologies
dans le cadre de la domotique visant une gestion intelligente et rationnelle de l’énergie
électrique.

La téléconduite des réseaux électriques, se trouve également parmi les points fondamentaux de
la domotique. Elle est considérée comme l’un des pivots de l’industrie intelligente. Elle est
censée être comme un dispositif efficace permettant aux industries de résoudre une
problématique grandissante : celle de la Protection et le Contrôle Commande des réseaux de
distribution sans toutefois que son déploiement ne génère des manques d’information, fiabilité
ou sécurité des données.

Il est noté que la téléconduite nécessite l’implantation d’un système utilisant la transmission
d’informations à l’aide de télécommunications. La téléconduite peut comprendre toute
combinaison de moyens de commande, d’alarme, de signalisation, de mesure, de protection et
de déclenchement.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 1 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

C’est dans ce cadre que vient s’inscrire notre sujet de Projet De Fin d’Étude intitulé

« Etude de faisabilité d'un système de téléconduite des réseaux HTA de l'ANP au port de
Casablanca »
Le présent rapport traite trois grands chapitre, la première concerne la présentation de
l’organisme d’accueil et la proposition d’une solution pour la téléconduite des réseaux HTA de
l’ANP après de définir le contexte et les objectifs généraux du projet.

Le deuxième chapitre sera consacré pour le recueil et l’analyse des données relatives aux postes
électriques au port de Casablanca et l’élaboration d'une étude sur les systèmes de gestion
intelligente des réseaux HTA, après on passe à l’étude et le choix de la solution de transmission
des données et programmation de l’interface de l’application ;

Dans le dernier chapitre nous allons présenter l’implémentation de notre prototype réaliser au
sein de PSD5, nous avons tout d’abord présenté l’environnement de développement ainsi que
les différents outils utilisés… et à la fin de ce chapitre nous allons faire une évaluation des coûts
d'installation et de mise en œuvre de la solution retenue et aussi de prototype. Afin d’évalue le
rendement de ce projet.

Enfin, ce rapport sera clôturé par une conclusion générale qui montre les bénéfices acquis de
ce stage, les problèmes rencontrés et quelques perspectives

Rapport du Projet de Fin d’Etude 2 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Chapitre I : Contexte général du


projet

Introduction
I Présentation de l’organisme d’accueil
II Présentation générale du projet
Conclusion

Rapport du Projet de Fin d’Etude 3 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Introduction

Ce chapitre intitulée « contexte général du projet » est subdivisé en deux parties : La première
sera consacré en toute courtoisie à la présentation de l’Agence national des ports et la deuxième
partie va mettre de la lumière sur le choix de la solution adéquate à la réalisation d’un système
de téléconduite.

Dans la présentation de l’organisme d’accueil nous allons exposer le système portuaire


marocain ainsi que l’organisation de secteur, ensuite présenter l’organisme de l’ANP ses
différents services et missions.

La deuxième partie sera dédié au choix de la solution convenable à la réalisation de système de


téléconduite, dans un premier temps nous allons discuter plusieurs propositions en citant les
avantages et les inconvénients de chacune d’elles, et on va effectuer un choix judicieux et
raisonnable justifié par une analyse multicritère basée sur la pondération d’une matrice de
solutions. Une fois l’allure du système est éclairée on passera à la deuxième étape qui est
l’analyse fonctionnelle, cette phase va nous permettre de définir les fonctions principales et les
fonctions contraintes du système. Cette partie servira donc comme un accès au chemin de la
réalisation et de la mise en place de l’installation suggérée, à sa fin nous élaborerons un
calendrier à respecter pour assurer le bon déroulement du projet et pour ne pas dérailler du
chemin préalablement tracé.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 4 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I Présentation de l’organisme d’accueil


I.1 Généralités sur le Système Portuaire Marocain :
I.1.1 Introduction :
Vu sa situation géographique, le Maroc s’est permis de créer de nombreux ports aussi bien sur
le littoral atlantique que sur la façade méditerranéenne, ces ports sont d’une importance et
d’activités très diverses.

De ce fait, les ports marocains occupent une place conséquente dans l’économie du pays et
représentent de véritables poumons pour son commerce extérieur.

Le Maroc présente, du point de vue trafic maritime, un caractère quasi-insulaire en ce qui


concerne les échanges avec l’extérieur, chose qui le met de forte dépendance à l’égard des
transports maritimes et des infrastructures portuaires. Il est à noter que plus de 95% du
commerce extérieur du Maroc transite par les ports, un système portuaire efficace et performant
constitue donc une importance capitale pour la compétitivité de l’économie à l’échelle
nationale.

I.1.2 Organisation du secteur portuaire au Maroc :


Depuis la mise en œuvre de la loi 15-02, le secteur portuaire marocain devient organisé en trois
fonctions principales comme suit :

Fonction Régalienne :
Assurée par le ministère de l’Equipement et du Transport, à travers la Direction des Ports et du
domaine Public Maritime.

Ses principales missions sont la définition et la mise en œuvre de la politique Portuaire et la


planification et la réalisation de nouvelles infrastructures Portuaires.

Fonction d’autorité Portuaire :


Cette fonction est attribuée à l’Agence Nationale des Ports qui s’occupe de la gestion du Port
et TMSA qui gère le complexe Portuaire Tanger Med.

Leurs principales missions se manifestent dans la Police Portuaire, la régulation, l’octroi et le


suivi des concessions et des autorisations d’exercice des activités portuaires.

Fonctions Commerciales :
Les fonctions commerciales sont confiées à des entités privées ou publiques en tant
qu’opérateurs ou prestataires de services dans le cadre de concessions ou autorisations. Les
principaux clients au Port de Casablanca sont : Marsa Maroc, Somaport, Chantiers et Ateliers

Rapport du Projet de Fin d’Etude 5 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

du Maroc, Office National de Pêche, Socobana, Marine Marchande, Ciment Blanc, Mass
Céréales et bien d’autres.

Depuis sa mise en oeuvre en décembre 2006, la réforme portuaire a défini une nouvelle stratégie
pour l’organisation du secteur portuaire. Elle a permis l’introduction de la concurrence entre les
différents ports et même au sein du même port notamment par l’intermédiaire de la séparation
des fonctions régaliennes, des fonctions de l’autorité portuaire et des fonctions commerciales,
et de l’instauration de l’unicité de la manutention.

Ainsi, la fonction régalienne est dévolue à l’administration dont les missions portent
principalement sur l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique sectorielle et du cadre
réglementaire et légal, ajoutons à cela la planification et la réalisation de nouvelles
infrastructures portuaires.

En ce qui concerne la fonction de l’autorité portuaire, elle est affectée à des agences chargées
des missions de régulation, de police portuaire, d’octroi des concessions et des autorisations,
d’exercice des activités portuaires, du développement et de la maintenance et la modernisation
des infrastructures ainsi que la gestion du domaine public portuaire

Par ailleurs, les fonctions commerciales sont exercées, dans un cadre de concurrence, par des
entités publiques et privées en tant qu’opérateurs ou prestataires de services. Elles concernent
essentiellement les services rendus aux navires, à la marchandise et d’autres activités connexes.

La structure de l’organisation actuelle du secteur portuaire Marocain est donnée sur le


diagramme ci-dessous :

Figure 1 : Organisation actuelle du secteur portuaire au Maroc

Rapport du Projet de Fin d’Etude 6 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.1.3 Inventaire et typologie des ports :


I.1.3.1 Typologie des Ports :
Le secteur portuaire Marocain compte 38 ports organisés selon les typologies suivantes :

 13 ports ouverts au commerce extérieur dans les villes (Nador, Al Hoceima, Tanger,
Tanger-Med, Kénitra, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Agadir, Tantan,
Laâyoune et Dakhla) ;

 10 ports de pêche à vocation régionale dans les régions (Ras Kebdana, El Jebha, M’diq,
Larache, Mehdia, El Jadida, Essaouira, Sidi Ifni, Tarfaya et Boujdour) ;

 9 ports de pêche à vocation locale dans les régions (Cala Iris, Sidi Hssaine, Chmaala,
Fnideq, Ksar Sghir, Assilah, Salé, L’ancienne Essaouira et Imesouane) ;

 6 ports de plaisance se trouvant à (Saidia, Kabila, Marina Smir, Bouregreg, Sables d’or
et Marina d’Agadir).

I.1.3.2 Infrastructures :
Pour les infrastructures du secteur portuaire, elles peuvent être résumées dans la liste ci-dessous:

62 Km de jetée de protection ;

49 Km de quais ;

1850 Ha de plans d’eau protégés ;

1300 Ha de terre-pleins.

I.1.3.3 Activités :
Les activités enregistrées dans l’ensemble des ports sont les suivantes :

 92 MT comme volume global de l’activité portuaire, dont 20 MT (à peu près le quart)


en transbordement ;

 1,15 MT pour la pêche ;

 24 526 escales de navires ;

 4,3 Millions de passagers dont 453.000 croisiéristes.

I.1.3.4 Investissements :
Durant les dix dernières années, un budget annuel moyen de 3 Milliards de Dirhams a été investi
dans le secteur portuaire.

La carte représentative de la répartition des ports au Maroc, leurs catégories ainsi que le trafic
enregistré en 2010 est donnée sur la figure ci-dessous :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 7 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 2 : Carte des Ports au Maroc et leur trafic en 2010

Comme nous pouvons le constater sur la carte, les ports marocains sont répartis en trois grandes
catégories : Ports de pêche, Ports de commerce et des Ports de plaisance de telle sorte à
diversifier l’activité portuaire et subvenir aux besoins quotidiens que ce soit au niveau national
ou international.

Nous pouvons également retenir que la partie majeure du trafic portuaire enregistré en 2010
revient à la ville de Casablanca vu l’importance de sa contribution dans l’économie nationale.

I.2 La Nouvelle Réforme du Secteur Portuaire :


Dans le cadre d’un contexte mondial en plein essor économique, le Maroc s’est résolument
engagé, à l’instar d’autre pays émergents, dans une politique qui vise particulièrement à

Rapport du Projet de Fin d’Etude 8 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

bénéficier bel et bien des investissements comme étant un choix stratégique au profit de la
croissance économique et sociale.

Dans ce cadre, le gouvernement a pris en considération la mise en œuvre de toutes les mesures
pouvant contribuer au renforcement ainsi qu’à la modernisation des infrastructures du pays. En
conséquence, cette vision conduira au positionnement du Maroc sur la bonne voie sociale et
économique.

En tenant compte de l’importance des échanges commerciaux du pays qui transitent par la voie
maritime (plus de 95%), le secteur portuaire constitue une composante fondamentale dans le
commerce extérieur national. De ce fait, les différents pouvoirs publics ont œuvré dans ce sens
de telle manière à faire de l’attractivité du Royaume un enjeu majeur, et ce en se basant sur
l’extension, la diversification et le développement des infrastructures des ports.

Durant les trois dernières décennies, le Maroc a consenti des efforts majeurs dans le
développement, l’adaptation et la modernisation de ses infrastructures portuaires et différentes
réformes et réorganisations ont été introduites dont la principale était celle de la création de
l’ODEP en 1984, qui a permis de rehausser le niveau du secteur portuaire national et
d’introduire des améliorations importantes au niveau des performances, infrastructures,
équipements et services.

Dans une perspective de pouvoir accompagner les évolutions actuelles et futures du secteur
portuaire d’une part, et de l’adapter aux nouvelles données économiques et politiques d’autre
part, notre département a entrepris une analyse critique de la situation actuelle de ce secteur.
Sur la base des forces constatées, des défaillances relevées et des attentes identifiées, le
Ministère de l’équipement et du Transport a défini une nouvelle vision stratégique qui a abouti
à la nécessité d’une réforme globale et profonde du secteur.

La nouvelle réforme du secteur portuaire se veut globale et profonde et se fixe comme


principaux objectifs :

 L’actualisation et la mise à niveau de l’arsenal juridique ;


 La clarification des rôles et des missions des différents intervenants publics et privés ;
 La clarification et la séparation des missions Régaliennes, Commerciales et de
régulation et contrôle ;
 L’assainissement de la situation juridique des intervenants dans le secteur portuaire ;
 La mise en place d’un cadre réglementaire clair et transparent pour l’octroi et l’exercice
de toute activité portuaire ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 9 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 La création d’un environnement propre, encourageant et attractif pour l’investissement


privé ;
 Le maintien et la pérennité des équilibres financiers du secteur pour assurer son
développement ;
 La définition des modes de gestion et d’exploitation des ports ;
 La souplesse nécessaire pour l’opérateur public lui permettant de se préparer et de
renforcer sa capacité concurrentielle.
C’est dans ce cadre que vient s’inscrire la création de :

 L’ANP : L’Agence Nationale des Ports reprenant les missions de l’organisme public
qui s’appelait l’ODEP ;
 La société nationale d’exploitation portuaire à partir des activités commerciales de
l’ODEP ;
 Ouverture des activités portuaires à la concurrence pour le bénéfice des compagnies
maritimes ;
 Unicité de la chaîne de manutention.
Afin de permettre une amélioration de l’outil portuaire et son adaptation aux besoins du
commerce extérieur, une refonte structurelle et profonde du secteur se voit nécessaire.

Aussi, cette loi a-t-elle pour but, outre que fixer le statut juridique des ports, créer de nouveaux
organismes, en l’occurrence :

 L’Agence Nationale des Ports chargée principalement de missions d’autorité ;


 De nombreux opérateurs chargés des missions à caractère commercial.

I.3 Agence Nationale des Ports :


C’est dans le cadre de la loi 15-02 se portant à la réforme du secteur portuaire que vient
s’inscrire la création de l’Agence Nationale des Ports ayant pour objectifs de :

 Rehausser le niveau de compétitivité des ports marocains ;


 Doter le secteur portuaire d’un cadre législatif et réglementaire répondant aux
évolutions futures ;
 Encourager la participation du secteur privé dans les activités commerciales portuaires.
L’ANP est un organisme public doté de l’autonomie financière et placé sous la tutelle du
Ministère de l’Equipement et du Transport qui permet de mettre en oeuvre la réforme et
d’actionner tous les services de développement potentiels ou opportuns.

Elle a pour missions la régulation du secteur portuaire marocain, l’octroi des concessions et des
autorisations, le développement, la maintenance et la modernisation des ports nationaux ainsi
que la promotion des places portuaires.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 10 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.3.1 Statut juridique :


Crée par la loi 15-02, l’Agence Nationale des Ports est un « Établissement Public doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière ». La tutelle technique de l’agence est assurée
par le Ministère de l’Equipement et du Transport.

L’Agence est soumise au contrôle financier de l’Etat applicable aux établissements publics
conformément à la législation en vigueur.

I.3.2 Missions de l’Agence :


L’Agence Nationale des Ports est chargée principalement des missions suivantes :

 Assurer le développement, la maintenance et la modernisation des ports à l’échelle


nationale ;
 Veiller à l’optimisation de l’utilisation de l’outil portuaire par l’amélioration de la
compétitivité des ports, la simplification des procédures et des modes d’organisation et
de fonctionnement ;
 Veiller au libre jeu de la concurrence dans l’exploitation des activités portuaires ;
 Arrêter la liste des activités à exploiter et le nombre d’autorisations et de concessions à
accorder dans chaque port ;
 Exercer le contrôle de l’application des dispositions de la loi 15-02 et des textes pris
pour son application ;
 Veiller aux règles de sécurité, d’exploitation et de gestion portuaires prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.
Elle exerce en outre toute activité d’exploitation portuaire n’ayant pu être confiée, dans les
conditions fixées par les articles 12 et 17 de la loi 15-02, à un concessionnaire ou à un
permissionnaire dans un port donné.

L’Agence peut également se voir confiée par l’Etat ou par des personnes morales de droit
public, la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la réalisation en leur nom et pour leur compte, de
nouvelles infrastructures portuaires ou de grosses réparations de ces infrastructures.

I.3.3 Administration et Gestion de l’Agence :


L’administration de l’Agence est assurée par un conseil d’Administration. Il est constitué, outre
son président, des parties suivantes :

 Représentations de l’Administration ;

 Chambres et Fédérations Professionnelles ;

 Représentants du Personnel ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 11 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Quatre Personnalités désignées pour un mandat de quatre ans renouvelables une seule
fois.

Le Conseil d’Administration de l’Agence dispose de tous les pouvoirs et attributions


nécessaires à l’Administration de l’Agence à savoir :

 La définition de la politique générale de l’Agence ;

 La détermination du budget et les modalités de financement des programmes d’activités


de l’Agence ;

 La fixation des redevances, droits et tarifs portuaires ;

 L’approbation des conventions de concessions de gestion et d’exploitation portuaire ;

 L’examen des règlements d’exploitation et plans d’aménagement des ports avant leur
approbation.

Le Conseil d’Administration de l’Agence se réunit au moins deux fois par an pour arrêter :

 Les états de synthèse de l’exercice clos ;

 Le programme prévisionnel et le budget de l’exercice qui suit.

La gestion de l’Agence sera assurée par un Directeur qui détient tous les pouvoirs et attributions
nécessaires à cet effet.

I.3.4 Périmètre et Champ d’intervention de l’Agence :


L’Agence Nationale des Ports exerce ses attributions sur l’ensemble des Ports du Royaume à
l’exception du Port de Tanger Méditerranée.

Pour ce faire, l’Agence est organisée en une


Direction Centrale dont le siège social est à
Casablanca – Sidi Maârouf et sept Directions
Régionales réparties sur le Royaume.

Les Directions Régionales sont réparties selon


le plan suivant :

- La Région « Méditerranée » regroupant sept


Ports

Figure 3 : La Direction Centrale de l’ANP

- dont le Port de Nador constitue la tête de la région ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 12 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

- La Région « Détroit » regroupant sept Ports ayant

- Le Port de Tanger comme tête de Région ;

- La Région « Atlantique Nord » constituée de quatre

Ports ayant en tête le Port de Mohammedia ;

- La Région « Port de Casablanca » constituée du seul Port de Casablanca compte tenu de son
importance sur le plan national ;

- La Région « Atlantique Centre » regroupant cinq Ports ayant en tête le Port de Jorf Lasfar ;

- La Région « Atlantique sud » qui comprend quatre Ports dont le Port d’Agadir est la tête de
la région ;

- La Région « Grand Sud » constituée de cinq Ports ayant en tête le Port de Laâyoune.

Le découpage du périmètre d’intervention de l’Agence en sept régions répond au souci


d’économie de moyens et ressources compte tenu de la nécessaire présence de l’Agence dans
tous les ports du Royaume (33 Ports au Total)

Ainsi, l’Agence Nationale des Ports adopte une organisation centralisée autour d’une Direction
Générale qui s’appuie sur sept Directions Régionales, chacune encadrant un ensemble de ports
majeurs et locaux. Ces régions se présentent de la façon suivante :

Figure 4 : Répartition des Ports sur les différentes régions du Royaume

I.3.5 Structures de l’Agence et Organisation :


Comme il a été déjà mentionné, l’Agence Nationale des Ports est constituée de :

 Une Direction Centrale qui est chargée de :

 Garantir la cohérence des actions entreprises dans le cadre des orientations données par
le Conseil d’Administration ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 13 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Assister les Directions Régionales et les Ports dans la réalisation de leurs missions.

 Sept Directions Régionales qui ont pour rôle d’assurer la représentation de la Direction
Nationale au niveau de la Région sur l’ensemble de ses missions et attributions.

Chaque région est responsable de son budget, de ses engagements ainsi que de ses ressources
et investissements.

La Région veillera également au respect des règles communes édictées par les Fonctions
Centrales et animera l’ensemble des fonctions « supports » nécessaires à l’activité des Ports de
sa région.

I.3.6 Organigramme de l’Agence Nationale des ports :

Figure 5 : Organigramme Général de l’Agence Nationale des Ports

Figure 6 : Organigramme de la Direction Régionale Port de Casablanca

Rapport du Projet de Fin d’Etude 14 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.3.7 Bilan budgétaire et compte de résultats :


Le budget de l’Agence Nationale des Ports comprend essentiellement les éléments actifs et
passifs qui se présentent de la manière suivante :

En Recettes (Produits) :

 Droit de Port navires et marchandises ;

 Revenus des zones de chantiers navals ;

 Taxes de péage pêche ;

 Redevances de Concessions, autorisations d’exploitation et d’occupations temporaires


du domaine public ;

 Location de terrains ;

 Fourniture d’eau et d’électricité ;

 Amendes et cautions ;

 Location et branchements de compteurs d’énergie ;

 Subventions, dons et legs ;

 Toute autre recette en rapport avec son activité.

En Dépenses (Charges) :


 Salaires du Personnel ;

 Entretien et Réparation des infrastructures, superstructures et équipements non


concédés ;

 Amortissements et provisions sur les superstructures et les équipements non concédés;

 Amortissements et provisions sur infrastructures transférées par l’Etat ou construites par


l’Agence sans mention particulière dans le cahier des charges ;

 Achat de matériel et fournitures ;

 Achat d’eau et d’électricité ;

 Impôt et Taxes ;

 Toute autre dépense en rapport avec son activité.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 15 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II Présentation général du sujet de PFE


La fourniture d’électricité, en ce qui concerne la sûreté et la disponibilité, constitue un point
clef de la gestion des réseaux électriques. Ceci est particulièrement vrai pour les réseaux de
distribution, lien entre le transport et les consommateurs. La gestion de tels réseaux est
complexe du fait de leur architecture, du faible nombre de données disponibles (en effet, il n’y
a pas beaucoup de mesures et les informations sur le réseau ne sont pas très bien connues ou
renseignées) et des perturbations variées qui peuvent s’y produire. Pour cela L’ANP s’engage
dans l’étude et l’implantation d’un système de téléconduite capable à améliorer la qualité de
service.

II.1 Problématique et mise en situation :


II.1.1 Problématique
Le service électrique au sein du département infrastructure trouve des difficultés pour assurer
la continuité de distribution d’électricité au niveau du port de Casablanca, Ainsi les mesures
des caractéristiques électriques reste immobile au niveau des postes de distributions ce qui
nécessite des déplacements pour les relever et les collecter, ces déplacements engendre des frais
supplémentaires. En plus la présence de défaut reste l’un des majeures sources de gaspillage du
temps, soit au niveau de localisation de défaut soit au niveau de la récupération d’alimentation

Notre projet consiste à répondre à un besoin pertinent de la division réseau au sein du


département infrastructure, afin de satisfaire les clients et aussi d’éliminer toute sorte de
gaspillage du temps qui engendre une baisse de revenus du fait improductif et aussi des
pénalités de l’autorité de régulation. Ces pénalités, appelées encore surestaries, avoisinent
facilement les 30000dh à 150000DH par jour [9].

II.1.2 Diagnostique du système


L’ANP opte aussi pour une politique d’évolution dans le but d’augmenter sa production et faire
face à la concurrence internationale, elle vise également à se doter d’une structure moderne,
flexible et adaptable aux mutations technologiques.

Le diagnostic du système existant va nous guider à détecter les inconvénients et les défauts de
ce dernier pour pouvoir choisir la solution optimale susceptible de mettre terme aux problèmes
détectés, les informations et les remarques collectées auprès de responsable de service
électrique se manifestent comme suit :

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Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Temps de détection de défaut : doit être très rapide car elle entraîne l'ouverture des
disjoncteurs qui mettront hors tension la partie défectueuse du réseau. Par contre l’équipe
d’interventions utilise la méthode de détection par élimination ce qui prend jusqu’à 1h30 pour
détecter et localiser le défaut.

On estime annuellement près de 3 MMDH la facture que le Maroc paie en termes de


surestaries. Cependant, le port de Casablanca présente 40% de ces pénalités donc :

𝑆𝑢𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑎 = 3𝑀𝑀𝐷𝐻×40% = 1.2𝑀𝑀𝐷𝐻

Dont 20% des pénalités à cause de la rupture d’électricité, alors :

𝑆𝑢𝑟𝑒𝑠𝑡𝑎𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑑′é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é = 1.2𝑀𝑀𝐷𝐻×20% = 240𝑀𝐷𝐻

Donc pour régler le problème il faut au moins 2h (dont le temps de localisation et de réparation),
ce qui nous donne un montant de 54794 𝐷ℎ.

Généralement si on profite d’un système de téléconduite efficace on peut diminuer le temps de


localisation de défaut à 3 ou 5 minute, ce qui diminuer largement les pertes des pénalités causées
par la rupture d’électricité.

Efficacité de personnel : parfois la résolution de problème dépend de l’expérience et la


compétence des personnelles ce qui introduit aussi une grande difficulté pour obtenir un
résultat.

Consommation de carburant : le volume de carburant utilisé par les moyens de transport


(voitures) lors d'un trajet rapporté à la distance parcourue vers un poste pour le relevé des
informations (Les puissances, les courants …). sans prendre en considération les
consommations au cas de localisation de défaut.

L’image de l’ANP chez les clients : Les clients voient les entreprises travaillant avec un telle
système comme des boîtes modernes, qui poursuivent l’actualité technologique et qui essayent
d’évoluer et de se perfectionner.

II.2 Solutions techniques proposées


Le système étudie doit assurer et améliorer la qualité de la fourniture et la sécurité du réseau.
En effet, il pérennise le développement de la télérelève et de la téléconduite des équipements
électriques installés et en optimise la maintenance, il améliore la détection et la localisation des
pannes. En plus de la relever des informations des postes électriques.

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Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Pour remédier aux problèmes causés par le système traditionnelle plusieurs solutions
envisageables ont fait l’objet de sérieuses discutions avant d’aboutir à une solution finale et
entamer le processus de conception et de réalisation. Les propositions, leurs descriptions,
avantages et inconvénients sont regroupées dans le tableau suivant :

Tableau 1 : Présentation des solutions techniques proposées.

II.3 Analyse et choix de la solution la plus convenable


Pour faire le bon choix il faut prendre ce critère en considération dans la conception de tout
nouveau système au sein de l’entreprise, ce fait sera sûrement impulsé par plusieurs avantages
dont on cite :

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 Une capacité de créer de nouveaux produits et services, et d'ouvrir de nouveaux


marchés.

 Une exploitation du matériel usé (stratégie de recyclage et de redéploiement).

 Une culture d’entreprise où la créativité et l’innovation ont leur place.

 Une forte reconnaissance des efforts fournis par les éléments brillants.

 Un encouragement du travail en équipe.

Le choix de la solution finale a été effectué en utilisant La méthode Pugh qui est un outil simple
d’aide à la prise de décision. Elle va nous permettre de pouvoir choisir de manière optimale
entre diverses solutions possibles en appliquant plusieurs critères simultanément multicritères.

La méthode inventée dans les années 1980 par Stuart PUGH, professeur en conception de
l’université Strathclyde à Glasgow, elle consiste à faciliter la décision entre diverses
alternatives. L’intérêt de la méthode repose sur l’évaluation comparative par rapport à une base
identifiée, ce qui permet une évaluation plus précise et plus simple. Cette méthode consiste à
effectuer une multitude de comparaison par paire.

Relais Automate de
Critères de décisions Coefficient API
bardin téléconduite
Commande à distance 3 -1 1 1
la Télerelver 2 -1 1 1
Réduction de temps de
4 1 1 1
détection de défaut.
Simple à installer et à utiliser 4 1 -1 1
Fonctionnement en continue 2 1 1 1
L’adaptabilité a d'autres
1 0 0 1
besoin futurs

Totale 5 7 16
Rang 3 2 1
Continuer NON NON OUI
Tableau 2 : Pondération des choix proposés

D’après le tableau ci-dessus la solution la plus convenable est l’utilisation d’un automate de
téléconduite, cette solution répond parfaitement aux exigences de l’entreprise et sa mise en
place ne va pas causer un blocage de production.

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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II.4 Elaboration du cahier des charges :


II.4.1 Généralités sur la téléconduite
II.4.1.1 Introduction
La Commission Électrotechnique Internationale (CEI) donne la définition suivante de
la téléconduite : « Conduite à distance du fonctionnement d’une installation, utilisant la
transmission d’informations à l’aide de télécommunications. La téléconduite peut comprendre
toute combinaison de moyens de commande, d’alarme, de signalisation, de mesure, de
protection et de déclenchement ; l’utilisation de messages parlés est exclue ».

II.4.1.2 Nécessité de surveiller et commander à distance les installations


Les distributeurs d'énergie subissent des pressions financières et/ou externes croissantes. Ce
facteur conjugué au développement et à la diffusion des techniques numériques, les ont conduits
à considérer la Protection et le Contrôle Commande des réseaux de distribution comme des
sujets essentiels, ayant un impact important sur des critères vitaux d'exploitation.

En fait, l'utilisation de ces techniques et systèmes permettent au distributeur d'énergie :

D'améliorer le service et la satisfaction client :


 Réduction des temps d'interruption ;
 Engagement sur la qualité de l'énergie (fréquence, tension, ...).
D'optimiser l'exploitation et l'utilisation du réseau :
 Gestion optimisée des équipes de terrain ;
 Réduction des pertes ;
 Augmentation de la qualification du personnel ;
 Optimisation de la maintenance.
De réduire les contraintes budgétaires par une maîtrise des coûts et investissements :
 Amélioration des conditions de commercialisation de l'énergie et réduction des aléas et
des achats d’énergie produite ;
 Report sans risque des dépenses jusqu'au moment où cela est réellement nécessaire ;
 Prévisions de charge.
Le terme de "Protection, Contrôle-Commande" regroupe Un grand nombre de systèmes.

Ainsi ce terme regroupe :

 Les capteurs ;
 Les équipements de protection ;
 Les équipements de mesure et de comptage ;

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 Les équipements de niveau baie ou tableau, comme " Bay controller " ;
 Les équipements de niveau poste, comme les interfaces de téléconduite RTU (Remote
Terminal Unit), les automatismes de conduite de poste, les interfaces opérateurs
graphiques ou les contrôleurs de postes.
La conduite de réseaux qu’est complexe et diverse nécessite une grande coordination dans
l’exécution des manœuvres d’exploitation.

Des incidents se produisent à tout moment et il faut constamment faire face à des problèmes
très variés, qui peuvent survenir sur des installations électriques (postes et réseau)
géographiquement très dispersées. On conçoit tout l’intérêt de systèmes de téléconduite qui
permettent d’intervenir à distance et avec rapidité sur un réseau.

Selon le type de réseau, les priorités peuvent être sensiblement différentes.

 Dans le cas des réseaux de distribution, qui sont exploités de façon radiale, toute
rupture entraîne une coupure chez le client. Le système de téléconduite permet surtout
d’agir sur les interrupteurs du réseau pour réalimenter au plus tôt la clientèle à la suite
d’une anomalie.
 Dans le cas des réseaux de transport, le client n’est, le plus souvent, pas directement
affecté par un défaut. D’une manière générale, le problème est de prendre l’énergie là
où elle est la moins chère pour la transporter là où elle est demandée, tout en étant en
mesure de faire face à des incidents possibles. Le système de téléconduite permet une
mise en œuvre rapide des mesures indiquées par les programmes informatiques
d’optimisation et de sécurité du système de production-transport.
NB : Néanmoins, dans tous les cas, les fonctions de base de téléconduite sont les mêmes :
surveiller, contrôler et télécommander des organes situés essentiellement dans les postes
électriques, mais aussi dans les centrales.

II.4.1.3 Fonctions d’un système de téléconduite


La téléconduite est une fonction. On l’exerce à l’aide d’un outil que l’on appelle système de
téléconduite et que l’on peut définir comme étant l’ensemble des moyens techniques mis à la
disposition d’une équipe d’exploitation pour exercer la téléconduite sur les installations dont
elle a la charge.

Tout système de téléconduite doit donc comporter, au moins, deux sous-ensembles : un sous-
ensemble de téléinformation et de télécommande, et un sous-ensemble de traitement.

Le sous-ensemble de téléinformation et de télécommande réalise les fonctions suivantes :

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 L’acquisition d’informations, donnant la position des organes à surveiller, l’état des


indicateurs d’alarme, ainsi que des valeurs de mesure ;
 L’exécution d’ordres, destinés à modifier la position d’un organe, à agir sur une valeur
de consigne ou un réglage ;
 La transmission de données entre les divers équipements matériels constituant le
système de téléconduite, pour véhiculer les informations acquises ou les ordres à
exécuter.
Le sous-ensemble de traitement constitue le cœur du système de téléconduite. Ses fonctions de
base sont les suivantes :

 La mémorisation des données statiques (caractéristiques des postes électriques) ;


 La mémorisation des données dynamiques, reflétant l’évolution des grandeurs des
postes électriques, ainsi que celle du système de téléconduite lui-même ou les conditions
d’exploitation décidées par l’opérateur ;
 La surveillance automatique, détectant tout écart entre la situation normale et la
situation réelle et déclenchant une alerte en cas de franchissement de seuil ;
 La visualisation, fonction qui fournit à l’opérateur, sous la forme appropriée, les
données qui lui permettent d’appréhender la situation réelle ; en général, on distingue
trois modes de représentation :
 Le journal de bord qui est un enregistrement au fil de l’eau de tous les
événements significatifs qui sont datés, pour permettre une lecture
chronologique détaillée,
 La représentation graphique des postes électriques avec des indications
symboliques ou numériques de leur état,
 La visualisation de l’état du système de téléconduite lui-même et des conditions
d’exploitation ;
 La commande, qui permet d’agir sur les postes électriques à distance, par désignation
directe des organes sur les écrans de visualisation.
Certains sous-ensembles de traitement comportent des fonctions plus élaborées comme par
exemple :

 Les diagnostics des incidents survenant sur les postes électriques ; le système
n’indique pas à l’opérateur les alarmes brutes, mais une synthèse de celles-ci, où l’on
peut distinguer l’événement qui a déclenché l’incident, puis les événements qui en sont

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la conséquence ; cette synthèse est alors élaborée en fonction des alarmes reçues et des
règles de fonctionnement de l’installation ;
 Le traitement a posteriori des informations : un système de téléconduite reçoit en
permanence une quantité importante d’informations sur l’état et le fonctionnement des
postes électriques ; il est intéressant d’archiver ces informations et de disposer de
fonctions supplémentaires qui permettent :
 De faire des statistiques sur les mesures,
 D’analyser les incidents a posteriori à partir des listes d’alarmes à l’aide d’outils
spécialisés,
 De faire de la maintenance des postes électriques par auscultation et analyse de
leur utilisation et de leur comportement.
II.4.1.4 Organisation d’un système de téléconduite
a) Téléconduite des postes électriques du transport
On trouvera, sur la figure, l’architecture PCG-PA. Pour des raisons économiques et humaines,
la plupart des postes électriques ne sont pas gardiennés.

Figure 7 : Téléconduite de la partie transport des postes électriques

Dénommés postes asservis (PA) ils sont équipés de calculateurs qui surveillent tous les organes
du poste, enregistrent leurs états et les mesures associées, pour les envoyer ensuite au PCG. Les
équipements du PA peuvent être :
 Un TCD PA, équipement de première génération, encore en service dans certains
postes ;
 Un CP, calculateur de poste de la génération actuelle ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 23 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Un PAS (poste asservi simplifié), calculateur pour poste de petite capacité (moins de
trente-deux télésignalisations).
Un TCD PA ne peut être commandé à distance que par un équipement spécifique situé au PCG
appelé TCD PC.

L’ensemble des CP et PAS est relié à un concentrateur du PCG appelé PCP (postes de
commande des calculateurs de postes). Les PAS seuls peuvent être éventuellement commandés
à distance par un PCS (poste de commande simplifié). Pour les transmissions entre le PCG et
le PA, on utilise des liaisons téléphoniques louée.

L’interface opérateur de ces calculateurs (TDC PC, PCP et PCS) est un tableau synoptique muni
de TPL (Tourner-Pousser Lumineux), auquel sont adressées les télésignalisations et qui permet
de lancer les télécommandes.

Chacun de ces calculateurs est relié à un calculateur appelé EDT (ensemble de traitement) qui
assure la remise en forme des télémesures ainsi qu’un filtrage des télésignalisations avant leur
envoi au SIRC (dispatching régional).

L’EDT gère également les consoles de conduite qui constituent une interface opérateur, à base
d’écrans graphiques couleur, plus souple que le tableau synoptique. Elles peuvent se substituer
à lui, suivant les configurations retenues et les modes d’exploitation choisis par l’exploitant du
réseau électrique.

Enfin, le PCG étant, en général, lui-même installé dans un poste électrique, un calculateur de
poste (CP ou TCD PA ou TCD PC) qui commande ce poste électrique est relié directement à
l’EDT.

b) Téléconduite des postes électriques de distribution


Chaque centre de distribution a la responsabilité de la conduite de son réseau de distribution.

Contrairement au cas de la production et du transport, l’organisation de la conduite varie d’un


centre à l’autre en raison de la grande diversité des situations rencontrées. Les réseaux de
distribution sont, en effet, très différents selon la densité de consommation, selon que l’on se
trouve en zone rurale, urbaine ou suburbaine, que les lignes sont aériennes ou souterraines, que
les réseaux sont constitués de mailles serrées, de chaînes entre deux postes sources ou
d’arborescences très ramifiées en longues antennes dans la campagne.

De plus, à la diversité dans l’espace se superpose une évolution dans le temps : alimentation de
nouveaux clients directement en moyenne tension, création de nouveaux points d’injection

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d’énergie dans les réseaux à basse tension, développement de nouveaux réseaux dans les zones
d’industrialisation ou d’urbanisation rapide.

Une gamme de quatre systèmes informatisés de télécommandes (SIT) a été conçue au début
des années quatre-vingt pour répondre à la variété des besoins de conduite.

SIT 1

Figure 8 : Système informatisé de télécommande de type 1 (SIT 1)

La télécommande des postes asservis se fait alors depuis un véhicule (poste de commande
mobile : PCM) ou depuis un poste de commande de petite taille, qui peut être éventuellement
pendant les heures d’astreinte installé au domicile de l’agent chargé de la conduite (poste de
commande déporté : PCD). Ces postes de commande sont reliés à un point central fixe qui joue
le rôle de nœud de transmission et permet d’affecter les différents postes asservis (PA) aux
différents postes de commande.

Les PA sont en général de petite taille (vingt ou quarante télécommandes) ; le système permet
de téléconduire aussi des PA de petite capacité, dont des organes de coupure en réseau (OCR),
qui sont des installations comportant moins de dix télécommandes.

Les transmissions entre les PCM et le point central ou entre le point central et certains OCR
sont faites par radio ; pour les autres transmissions, on utilise des liaisons téléphoniques : réseau
commuté ou liaisons louées.

SIT 2

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Cette structure permet de téléconduire des postes plus importants (plus d’une centaine de
télécommandes), mais ne constitue pas vraiment un système. En effet, dans cette architecture,
chaque poste asservi est commandé individuellement à distance à l’aide d’un télétype relié par
liaison téléphonique spécialisée.

Figure 9 : Système informatisé de télécommande de type 2 (SIT 2)

En pratique, le SIT 2 a été conçu comme une étape transitoire permettant l’étalement du
déploiement du SIT 3 et n’a donc pas été déployé à proprement parler.

SIT 3
Ce système s’adapte en fait à la plupart des situations : tantôt permettant la conduite centralisée
des réseaux urbains, tantôt permettant une exploitation décentralisée de réseaux moins denses.

Figure 10 : Système informatisé de télécommande de type 3 (SIT 3)

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En cas d’exploitation centralisée, le système peut conduire jusqu’à trente postes asservis de
grande taille ou quarante de taille moyenne. Le poste de commande (PC) est constitué de deux
calculateurs (l’un en secours de l’autre) pilotés au moyen d’écrans couleur sur lesquels sont
représentés les schémas des postes.

En conduite plus décentralisée, le nombre de postes téléconduits peut être réduit à trois ou
quatre et les matériels du PC simplifiés.

Figure 11 : Système informatisé de télécommande de type 4 (SIT 4)

Les SIT 1, 2 et 3 ne permettent de gérer que les télécommandes et les alarmes liées aux postes
sources et aux organes télécommandés en réseau. Ils ne permettent pas de représenter
d’ensemble du réseau HTA et de simuler des manœuvres pour en évaluer les conséquences.

Le SIT 4 a été conçu en 1980 pour répondre à ce besoin, anticipant ainsi sur les outils modernes
connus sous le nom de « Distribution Management Systems ». le SIT 4 sera aprés remplacé par
une nouvelle génération de système de téléconduite des réseaux de distribution, baptisé SIT-R,
largement inspirée des concepts mis en œuvre initialement dans le SIT 4.

SIT-R
Ce poste opérateur est prévu pour être équipé de 3 écrans graphiques haute résolution, qui
permettront indifféremment de visualiser des listes d’alarmes (avec des fonctions d’aide au
diagnostic sous forme de « synthèse d’événements »), des schémas de postes sources et des
vues réseau HTA, à différents niveaux de zoom (avec enrichissement progressif de l’image en
fonction du niveau de zoom).

c) Caractéristiques générales des techniques utilisées


Après avoir été réalisés avec des relais électromécaniques, puis avec des logiques électroniques
câblées à circuits discrets ou intégrés, les équipements de téléconduite sont maintenant

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informatisés. Ainsi, se sont constitués peu à peu de véritables réseaux de téléconduite, fondés
sur l’interconnexion de calculateurs.

Un système informatique de téléconduite se compose schématiquement de quatre sortes


d’éléments :

 Des calculateurs de PC ;
 Des liaisons téléinformatiques ;
 Des calculateurs de PA ;
 Des coupleurs d’entrées-sorties avec les appareils commandés (interrupteurs,
disjoncteurs, transformateurs, etc.).

Les logiciels qui sont installés sur les calculateurs des PC sont peu spécifiques (visualisation de
schémas, dialogue opérateur, gestion de base de données) ; leur développement fait appel à des
techniques de génie logiciel courantes.

Les calculateurs et logiciels équipant les PA sont, quant à eux, tout à fait spécifiques et leur
réalisation pose des problèmes particuliers liés à leur nécessaire sûreté de fonctionnement ;
aussi, nous nous focaliserons dans la suite de cet article sur ces aspects 4, ainsi que sur les
problèmes posés par les lignes de transmission de données entre les PA et les PC.

II.4.1.5 Sûreté de fonctionnement


a) Définitions
Parmi les diverses qualités que doit avoir un système de téléconduite, la sûreté de
fonctionnement est primordiale. Celle-ci se décompose en quatre termes principaux qui sont la
fiabilité, la disponibilité, la maintenabilité et la sécurité.

 La fiabilité se définit comme l’aptitude à accomplir une fonction requise, dans des
conditions données et pendant une durée donnée. Cette aptitude se mesure en termes de
probabilité, en tenant compte de la durée de la mission considérée.
 La disponibilité d’un système est la probabilité pour que ce système soit non défaillant
à l’instant considéré, indépendamment de sa vie antérieure.
 Si le système n’est pas réparable, sa disponibilité se confond avec sa fiabilité. S’il est
réparable, il est maintenable et on définit sa maintenabilité comme la probabilité qu’il
soit réparé entre l’instant de la panne et l’instant considéré.
 La sécurité se définit comme la probabilité qu’un événement catastrophique ne se
produise pas pendant un temps donné.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 28 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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On peut exprimer cette notion de sécurité d’une autre manière en disant que la sécurité de
fonctionnement d’un système est son aptitude à rester, en toutes circonstances, dans un état qui
ne conduit pas à une situation dangereuse.

Pour la téléconduite est dangereuse toute situation dans laquelle il existe un risque de
transmettre des informations erronées vers le PC, de présenter des informations erronées à
l’opérateur, de perdre des informations sans que l’opérateur n’en soit avisé où d’exécuter des
ordres non émis par l’opérateur ou les automates locaux du calculateur de PA.

b) Protection du système au niveau du matériel d’entrées-sorties


Les coupleurs d’entrées-sorties marquent la frontière entre les calculateurs de PA et le réseau
électrique que le système contrôle.

Ces coupleurs ont une position stratégique du point de vue de la sécurité du système :

 D’une part, c’est par eux que transitent, donc c’est à leur niveau que peuvent être
bloqués, les ordres intempestifs provenant des autres maillons de la chaîne ;
 D’autre part, ils risquent, bien entendu, de devenir défectueux et de générer eux aussi
des ordres intempestifs.

Il existe deux types de coupleurs : les coupleurs de télésignalisation et les coupleurs de


télécommande.

Coupleurs de télésignalisation

Ils permettent de transmettre au calculateur de PA les signaux reçus des organes du réseau
électrique.

Ces coupleurs, qui détectent les changements d’état des positions tout ou rien des organes du
réseau électrique, ont une mission essentielle. En effet, les télécommandes ne sont jamais que
des actions entreprises à la suite de l’observation de l’état du réseau ; cette observation, qui
dépend des informations fournies par les coupleurs de télésignalisation, doit donc être fidèle,
une observation erronée pouvant entraîner une commande dangereuse. C’est pourquoi, la
plupart des informations importantes donnant la position des organes sont doublées (d’où le
nom de télésignalisation double). La position est fournie par deux signaux élémentaires qui
doivent rester complémentaires, ce que vérifie l’électronique du coupleur d’entrée ; lorsque tel
n’est pas le cas, la position de l’organe est déclarée invalide.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 29 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Coupleurs de télécommande

Ils permettent de générer, à partir des ordres reçus du calculateur de PA, les signaux de
commande pour manœuvrer les organes du réseau électrique.

Dans le cas de ces coupleurs, un matériel spécifique (cartes électroniques), extérieur au


coupleur, surveille l’exécution des commandes et peut les bloquer si elles sont erronées.
Évidemment, la fiabilité des dispositifs supplémentaires de surveillance et de blocage joue un
rôle important :

Il faut surtout noter le rôle joué dans ce cas par les opérations de maintenance. La fiabilité du
système est d’autant meilleure qu’une maintenance est effectuée à intervalles de temps réduits.
Or, il n’est pas du tout souhaitable de devoir organiser des contrôles de maintenance trop
fréquents ; d’où l’idée naturelle d’organiser des tests cycliques par le système lui-même, avec
le minimum d’ajout de matériel supplémentaire ; ces tests sont donc effectués par le logiciel de
sécurité. Il faut bien entendu éviter que le test ne déclenche lui-même une commande erronée.
Lorsque le logiciel lance le test, il vérifie que le coupleur passe en mode test dans lequel aucune
erreur ne peut dégénérer en panne sur les sorties.

c) Protection du système au niveau des liaisons informatiques


Après avoir indiqué les principes mis en œuvre pour la sûreté des dispositifs de couplage, il faut
aborder la question de leur relation avec les équipements informatiques.

Cette liaison est vitale puisque c’est par elle que transitent les informations échangées. Sa
fiabilité est donc primordiale puisque c’est aussi par elle que peuvent se propager les erreurs
dues au logiciel ou, dans le sens inverse, aux coupleurs.

Pour cela, on a recours à deux types classiques de redondance.

 La redondance spatiale réduite est utilisée dans le cas où la liaison est réalisée sous
forme de bus parallèle. Elle est assurée par quelques fils supplémentaires permettant de
véhiculer un code détecteur d’erreur qui est une combinaison des données transmises
sur les fils principaux.
 Avec la redondance temporelle, une information à transmettre est suivie d’une séquence
de données, émise selon une convention prédéterminée en fonction de l’information
transmise et vérifiée par le récepteur.

d) Sûreté de fonctionnement du logiciel


En ce qui concerne la sûreté de fonctionnement du logiciel, nous abordons un problème
difficile ; contrairement aux dispositifs que nous venons d’examiner, il n’est pas question de

Rapport du Projet de Fin d’Etude 30 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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prévoir tous les modes de panne. La sûreté du logiciel ne peut pas être abordée de façon aussi
analytique que dans le cas d’un matériel simple, aussi est-on très attentif à la méthode de
développement du logiciel et à la capacité de celui-ci de surveiller son propre fonctionnement.

II.4.1.6 Transmission des données


Le système de transmission des données entre les postes asservis (PA) et les différents postes
de commande (PC) est un maillon essentiel du système global de téléconduite. Sa sûreté de
fonctionnement doit être étudiée avec soin :

 les supports utilisés doivent être doublés et permettre un transport de l’information en


toutes circonstances ;
 des procédures de transmission doivent être mises en œuvre pour garantir un
acheminement correct de l’information sur un support donné.

Cette sécurité, que doivent garantir les supports de transmission, n’est pas seulement requise
par les systèmes de téléconduite.

Les protections contre les courts-circuits, installées sur le réseau, requièrent une transmission
de données entre les extrémités des lignes électriques qui doit être aussi sécurisée.

 Supports de transmission utilisés par le réseau :

Les supports de transmission du réseau de sécurité appartiennent à deux familles distinctes :

 Les supports de l’offre standard FT, comme les liaisons louées et le réseau commuté ;
 Les supports privés comprenant essentiellement :
o Les courants porteurs sur ligne (CPL) ;
o Les câbles de garde avec circuit de télécommunications ;
o Les faisceaux hertziens.

II.4.2 Analyse fonctionnelle du système de téléconduite :


II.4.2.1 Analyse fonctionnelle du besoin :
L'analyse fonctionnelle du besoin est utilisée au début d'un projet pour créer (conception) ou
améliorer un produit. Elle est un élément indispensable à sa bonne réalisation. On détermine
donc, par exemple, les fonctions principales, les fonctions secondaires et les fonctions
contraintes d'un produit. Il est important de faire ce recensement afin d'effectuer un
dimensionnement correct des caractéristiques du produit.

a) Description du besoin par « La bête à corne » :


L’outil utilisé pour la description du besoin est appelé « bête à corne » suite à sa forme, cet outil
va nous permettre de bien définir le besoin de l’entreprise, le diagramme contient 3 question :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 31 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 A qui le produit rend service ?


 Sur quoi agit-il ?
 Dans quel but il est utilisé ?

Figure 12 : Bête à cornes du système de téléconduite

b) Recensement des fonctions service du robot de peinture par le diagramme de « pieuvre » :


La recherche des fonctions de service s'effectue en étudiant les relations du futur produit ou
système avec son environnement. La fonction d'usage, c'est à dire la fonction attendue du
produit pour répondre au besoin d'un utilisateur donné se décline en fonctions principales et
fonctions contraintes. Elle s'effectue selon une méthodologie axée sur le recensement exhaustif
des fonctions : ne pas en oublier, ne pas inventer de faux services. Cette étape de l'analyse
fonctionnelle est possible grâce à un outil appelé "graphe des interactions" ou "diagramme
pieuvre". Il montre de manière visuelle et littérale les relations entre un produit et ses milieux
environnants. Ces relations correspondent au service rendu par le produit et contribuent à
l'élaboration du cahier des charges.

Un graphe des interactions comprend toujours deux parties liées : une partie graphique le «
diagramme pieuvre » et une partie descriptive souvent présentée sous forme de tableau.

Partie graphique :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 32 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 13 : Diagramme pieuvre d’automate de téléconduite

Partie descriptive :
Repère de Désignation de la fonction
la fonction
FP1 Communiquer avec les cellules et le BCC

FP2 Télérelever les mesures depuis le poste

FP3 Lire l’état de la cellule et effectuer la commande

FC1 Cohabiter avec l’environnement de port

FC2 Augmenter la productivité de l’ANP

FC3 Etre alimenter en énergie électrique

FC4 Etre sécurisé

FC5 Bureau de contrôle et de commande

FC6 Adaptée aux conditions de travail de l'utilisateur

Tableau 3 : Description des fonctions du diagramme pieuvre

II.4.2.2 Analyse fonctionnelle technique :


L’analyse fonctionnelle technique traduit le Cahier Des Charges Fonctionnel à partir d’une
étude interne du produit.

a) L'outil de description : Diagramme FAST ( Fonctional Analysis System Technique )

Un diagramme FAST (Functional Analysis System Technique) présente une traduction


rigoureuse de chacune des fonctions de service en fonction(s) technique(s), puis matériellement
en solution(s) constructive(s). Le diagramme FAST se construit de gauche à droite, dans une

Rapport du Projet de Fin d’Etude 33 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

logique du pourquoi au comment. Grâce à sa culture technique et scientifique, l'ingénieur


développe les fonctions de service du produit en fonctions techniques. Il choisit des solutions
pour construire finalement le produit. Le diagramme FAST constitue alors un ensemble de
données essentielles permettant d'avoir une bonne connaissance d'un produit complexe et ainsi
de pouvoir améliorer la solution proposée.

Figure 14 : Diagramme FAST d’automate de téléconduite

b) Le SADT
Analyse global du système :
Le niveau ci-dessus est le niveau le plus global. Il est nécessaire pour définir le système d’une
manière global :

Figure 15 : Diagramme SADT globale d’automate de téléconduite

Analyse de la boite A-0 :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 34 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 16 : Diagramme SADT d’automate de téléconduite

Cet analyse nous a permis de s’approcher du fonctionnement interne du système ainsi que de
construire idée sur les différentes constitutions du robot.

II.5 Taches à effectuer


Un planning organisé va permettre de mener à bien notre projet, il doit contenir une série de
tâches organisées dans l’ordre dans lequel elles doivent être exécutées.

Chaque tâche se voit attribuer une date de début et une échéance. Au fur et à mesure de la
progression d’une tâche, on peut mettre à jour son avancement pour garder un contrôle total du
projet et pour assurer sa bonne continuité.

Tableau 4 : Liste des taches à effectuées

Rapport du Projet de Fin d’Etude 35 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 17 : Gantt des taches à effectuées

Rapport du Projet de Fin d’Etude 36 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Conclusion

La méthode de pondération nous a permis de déterminer la solution adéquate à la réalisation de


notre système. L’automate de téléconduite représente un choix judicieux, convenable et surtout
très avantageux, sa conception et sa mise en place ne vont pas causer la modification de la
chaîne de production actuelle d’autant plus son coût est acceptable par rapport aux autre
dispositifs proposés.

L’analyse fonctionnelle malgré sa complexité donne des résultats fiables en ce qui concerne les
constituants de système, elle nous a permis d’élaborer un tableau de fourniture qui sera
nécessaire pour la réalisation du système, les composants délivrés par cette étude seront
discutés, profondément étudiés et adroitement choisis dans les chapitres suivant.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 37 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Chapitre II : Présentation, Etude


ETM dimensionnement de système
de téléconduite

Introduction
II : Identification et Description du Réseau Électrique au
Port de Casablanca
II : Choix et dimensionnement du matériel du système
III : Description d’utilisation et de configuration de
matériel de systèmes
Conclusion

Rapport du Projet de Fin d’Etude 38 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Introduction

L’objectif visé par ce projet est avant tout la mise en place d’un système de téléconduite de
peinture adapté aux besoins de l’ANP, mais avant d’arriver à la réalisation il faut
obligatoirement passer par deux étapes indispensables pour l’achèvement de tout système
automatisé, ces étapes sont : le Recueil et analyse des données relatives aux postes électriques et
le dimensionnement des équipements électriques couronné par la préparation d’une
nomenclature.

Le dimensionnement est une étape qui vient pour effectuer un choix convenable du matériel
nécessaire en vue de la réalisation d’une fonction souhaitée, ceci nécessite à l’avance la
connaissance du principe de fonctionnement de l’équipement à dimensionner, ses constitutions
ainsi que son environnement. Les méthodes de dimensionnement diffèrent d’un composant à
un autre, il y a des équipements qui nécessitent une étude approfondie et un calcul précis,
d’autres qui peuvent être choisis d’une manière approximative à partir de quelques données et
des fois cette phase peut être réalisée par l’intermédiaire des comparatifs entre le matériel
trouver sur le marché.

Après avoir dimensionner le matériel entier du système, il faut faire une description d’utilisation
et d’installation de matériel afin de faciliter la tâche de raccordement électrique ainsi que le
repérage des différents éléments constituant le système durant un entretien ou une maintenance
future.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 39 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I Identification et Description du Réseau Électrique au Port de


Casablanca
I.1 Schéma synoptique général du réseau électrique
I.1.1 Introduction
L’alimentation en énergie électrique du Port de Casablanca se fait en Moyenne Tension par le
biais de deux postes sources abaisseurs (20 kV/5,5 kV).

Chacun de ces postes est desservi de deux arrivées LYDEC de 20 kV. La première est normale,
l’autre étant de secours.

Sur le diagramme suivant est illustré le schéma de principe de l’alimentation du Port :


L’Ancien Poste Abaisseur – APA – est desservi par
deux arrivées Lydec de 20 kV, une normale venant
du poste source Chavigne (au nom du poste relatif à
la Lydec), l’autre issu du poste Patton.

Afin de répondre à ses besoins énergétiques et ceux


de ses clients, l’Agence Nationale des Ports a jugé
nécessaire de munir son réseau électrique d’un
nouveau poste abaisseur de même puissance que le
premier. C’est le NPA

Chaque poste abaisseur contient deux grands


transformateurs de 10 MVA. Ces deux unités de
transformation redondantes travaillent en alternance
(6 mois pour chaque unité).

Comme il est indiqué sur le diagramme ci-contre,


chaque poste abaisseur alimente un certain nombre
de postes secondaires de distribution ayant pour
objectif la répartition de l’énergie électrique dans

l’ensemble du port. Cette énergie est distribuée


directement en Moyenne Tension pour alimenter les
grues et les portiques, ou via des postes MT/BT.

Figure 18 : Schéma de principe de l’alimentation

Rapport du Projet de Fin d’Etude 40 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

La marche en mode normal ou en secours est assurée par un verrouillage mécanique entre les
deux cellules.

La distribution de l’énergie électrique à l’intérieur du Port de Casablanca se fait par le biais


d’un réseau bouclé (Coupure d’artère). À partir des postes sources, sont alimentés des Postes
Secondaires de Distribution.

Les différents Postes de Transformation du Port de Casablanca sont reliés directement {


l’exploitation de l’énergie, ils alimentent les grues, l’éclairage du Port, les sociétés privées et
bien d’autres.

L’alimentation en énergie électrique des différents clients au Port est donnée sur le schéma
synoptique suivant :

Figure 19 : Schéma Synoptique de l’alimentation des différents opérateurs

I.1.2 Structures du réseau électrique au Poste abaisseur :


I.1.2.1 Description de l’arrivée 20 kV
À l’intérieur du Poste abaisseur, on trouve deux arrivées Lydec pour l’alimentation en 20 kV,
leur rôle est d’assurer l’alimentation régulière soit en mode normal ou en mode secours. La
marche en mode normale ou en secours est assurée par un verrouillage mécanique entre les
deux cellules.

 Cellule de comptage 20 kV :
La cellule de comptage comporte trois TP (Transformateur de Puissance) protégés par trois
fusibles (6,3A/7,2 kV), alimentant un panneau de comptage constitué d’un compteur numérique
avec les trois tarifs.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 41 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Cellule de protection générale :


La cellule de protection générale contient les éléments suivants :

 Un disjoncteur NT (400A) { commande numérique avec une bobine d’enclenchement


48V en court-circuit ;

 Un double sectionnement 400A chacun ;

 Un jeu de TC (Transformateur de Courant) de calibre 500/5A alimentant un relais de


protection générale de la marque SEPAM S80. Ce relais s’occupe de la protection de
tout le reste de l’installation ;

 Trois TC avec secondaire double de rapport (250/500), (5/5) ONT destinés à l’opération
de comptage.

 Protection des Transformateurs TR1 et TR2 :


Le poste source abaisseur est équipé de deux cellules de protection, chacune de ces cellules
comporte les éléments suivants :

 Un disjoncteur à commande électrique motorisée ;

 Trois TC de rapport 300/5A, leur tenue en tension est de 24 kV pour l’alimentation du


relais de protection contre les surintensités et contre les défauts homopolaires ;

 Trois voyants lumineux de signalisation pour vérifier si les trois phases sont bien sous
tension.

 Protection du Transformateur Auxilliaire 160 KVA :


La protection du primaire de ce transformateur est assurée par trois fusibles HPC de
caractéristiques 6,3A – 20kV. La commande est réalisée par l’intermédiaire d’un interrupteur–
sectionneur RXF 6/400A au lieu d’un disjoncteur MT.

 Elements du poste abaisseur :


Le poste source abaisseur comporte les transformateurs suivants :

 Deux transformateurs de puissance TR1 et TR2 20kV/5,5kV avec une puissance de 10


MVA chacun couplés en triangle étoile avec neutre sorti non distribué. Le neutre sorti
est protégé par un relais SEPAM S40, il est mis à la terre à travers une impédance de 32
Ω. Les masses des transformateurs sont mises à la terre à travers un relais de protection
SEPAM S40 appelé protection masse cuve ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 42 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Un transformateur auxilliaire 20kV/220 – 380 V de puissance 160 KVA couplé en étoile


– zigzag avec neutre sorti YZN en utilisant un limiteur de surtension branché sur le
neutre au secondaire. La protection est assurée par un disjoncteur débrochable DTV 250
Rh avec un pouvoir de coupure de 30 kA. Ce transformateur alimente tous les auxiliaires
du poste abaisseur (éclairage, ventilation forcée, salle de Gestion Technique
Centralisée…).

Toutes ces structures sont desservies par un jeu de barres de 630A – 20 kV.

I.1.2.2 Description du départ 5,5 kV :


 Cellule de couplage :
Le réseau 5,5 kV issu des secondaires des postes TR1 et TR2 comporte deux demi jeux de
barres 1250 A – 5,5 kV appelés Rame « A » et Rame « B » qui peuvent être reliées par un
couplage assuré par un disjoncteur débrochable.

Ce couplage est mis en service de façon permanente tant que seulement l’un des transformateurs
TR1 ou TR2 est en service.

 Protection Avale des Transformateurs :


La protection est identique à celle de la protection amont seulement le disjoncteur est
débrochable avec un calibre de 1250 A.

 Cellule de mesure :
La cellule de mesure est identique à celle du réseau 20 kV. La seule différence réside dans le
niveau de tension qui est cette fois de 5,5 kV et les fusibles de protection sont de calibre 5A –
24 kV.

 Départs vers les PSD’s :


A partir des postes sources, que ce soit l’Ancien Poste Abaisseur ou le Nouveau Poste
Abaisseur, nous retenons au total six départs 5,5 kV vers trois Postes Secondaires de
Distribution. Chaque PSD est desservi par deux câbles A et B de section 3 x 1 x 240 mm2 en
Aluminium chacun, PSD1A, PSD1B, PSD2A, PSD2B, PSD3A et PSD3B. Ces trois PSD’s sont
bouclés avec le poste source abaisseur via ses câbles. Chacun des départs est protégé par un
disjoncteur débrochable en le complétant par des relais de protection contre les surintensités et
les défauts homopolaires.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 43 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.1.2.3 Structure du réseau 5,5 kV des PSD’s :


L’alimentation de chaque Poste Secondaire de Distribution est assurée par deux câbles A et B
provenant du poste abaisseur, il comporte également plusieurs départs vers les Postes de
Transformations, il existe donc un certain bouclage entre ces PT’s avec les PSD’s.

Il convient à rappeler que l’architecture en boucle est mieux adaptée aux réseaux étendus avec
de futures extensions. En fonctionnement normal, il existe deux possibilités selon que la boucle
est ouverte ou fermée. Pour l’architecture en boucle ouverte, il faut que les conditions suivantes
soient bien remplies :

 Les têtes de boucle en A et B sont équipées de disjoncteurs ;

 Les appareils de coupure des tableaux 1, 2 et 3 sont des interrupteurs ;

 En fonctionnement normal, la boucle est ouverte ;

 Suite à un défaut sur un câble ou la perte d’une source, une reconfiguration de la boucle
devra être engendrée.

En partant des deux postes sources abaisseurs, l’architecture réseau adoptée au niveau du Port
de Casablanca est la boucle ouverte. Ceci est montré sur la figure ci-dessous :

Figure 20 : Architecture en boucle ouverte – Réseau HTA

Rapport du Projet de Fin d’Etude 44 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Description du PSD 1 :
Le Poste Secondaire de Distribution N°1 comporte essentiellement les éléments suivants :

 Deux demi jeu de barres A et B de 630A – 5,5 kV avec possibilité de couplage. En


fonctionnement normal, le couplage est ouvert et les deux demi jeux de barres sont
alimentées par les deux arrivées du poste abaisseur ;
 Une cellule de protection du transformateur auxilliaire 160 KVA qui se fait par des
fusibles à Haut Pouvoir de Coupure 7,2 kV – 25 A ;
 Une cellule de comptage contenant trois TP de 5,5 kV/√3 – 100 V/√3 protégés par des
fusibles 6,3 A – 7,2 kV ;
 Huit départs en câble de 3 x 1 x 150 mm2 Aluminium pour alimenter quatre boucles
relevant des Postes de Transformation.
 Description du PSD 2 :

Le Poste Secondaire de Distribution N°2 comporte essentiellement les éléments suivants :

 Deux demi-jeux de barres A et B de 630A – 5,5 kV avec possibilité de couplage. En


fonctionnement normal, le couplage est ouvert et les deux demi jeux de barres sont
alimentées par les deux arrivées du poste abaisseur ;

 Une cellule de protection du transformateur auxilliaire 160 KVA qui se fait par des
fusibles à Haut Pouvoir de Coupure 7,2 kV – 25 A ;

 Une cellule de comptage contenant trois TP de 5,5 kV/√3 – 100 V/√3 protégés par des
fusibles 6,3 A – 7,2 kV ;

 Six départs en câble de 3 x 240 mm2 Aluminium pour alimenter trois boucles relevant
des Postes de Transformation ainsi que la liaison transversale entre le PSD 1 et le PSD
3.

 Description du PSD 3 :
Le Poste Secondaire de Distribution N°3 comporte essentiellement les éléments suivants :

 Deux demi-jeux de barres A et B de 630A – 5,5 kV avec possibilité de couplage.

 En fonctionnement normal, le couplage est ouvert et les deux demi jeux de barres sont
alimentées par les deux arrivées du poste abaisseur ;

 Une cellule de protection du transformateur auxilliaire 160 KVA qui se fait par des
fusibles à Haut Pouvoir de Coupure 7,2 kV – 25 A ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 45 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Une cellule de comptage contenant trois TP de 5,5 kV/√3 – 100 V/√3 protégés par des
fusibles 6,3 A – 7,2 kV ;

 Six départs en câble de 3 x 240 mm2 Aluminium pour alimenter deux boucles relevant
des Postes de Transformation ainsi que le Poste de SOMAPORT.

I.1.2.4 Description des Postes de Transformation :


Chaque Poste de Transformation comporte deux cellules doubles (Arrivée + Départ) de 400A,
l’ensemble constitue une boucle, par exemple les deux PT 102 et 103 forment une boucle avec
le PSD 1.

I.2 Gestion du réseau électrique au Port de Casablanca :


I.2.1 Modalités de la nouvelle Réforme Portuaire :
Suite à la mise en place de la réforme portuaire mise en œuvre à partir du 5 Décembre 2006
(Loi 15/02), les modifications suivantes ont été apportées :

 MARSA MAROC gère le terminal RORO, le môle de commerce, et le terminal à


conteneurs EST ;
 SOMAPORT gère le môle TARIK et le môle des agrumes ;
 Seul l’OCP reste alimenté directement par la LYDEC, tous les autres opérateurs
portuaires et opérateurs privés passent par l’ANP qui sert d’intermédiaire entre la
LYDEC et ses clients.
Dès la mise en application de cette nouvelle réforme, l’ANP s’occupe de la gestion de l’Ancien
et le Nouveau Poste Abaisseur ainsi que les quatre Postes Secondaires de Distribution (PSD 1,
PSD 2, PSD 3 et PSD 5), elle gère également un certain nombre de boucles comprenant des PT.

Afin de mener à bien la gestion du Port et s’adapter aux mutations socio-économiques, de


nombreuses sociétés privées interviennent avec des limitations géographiques précises. Il est à
noter que des modifications régulières sont effectuées de temps à autre au niveau de la structure
du Port en tenant compte de la croissance importante des clients. Les différentes zones occupées
par les opérateurs intervenant au niveau du Port de Casablanca sont illustrées par une vue de
satellite sur la figure suivante :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 46 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
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Figure 21 : Répartition des zones d’intervention pour les opérateurs

Les zones « Terminal à Conteneurs EST », « Terminal RORO » ainsi que le « môle de
commerce » sont concédées à la société anonyme MARSA MAROC créée le 1er Décembre
2006 et relevant de la Société d’Exploitation des Ports (SODEP). Cependant, le môle Tarik et
le môle des agrumes sont sous la gestion de la société SOMAPORT ; le premier opérateur privé
du Port de Casablanca. Le Terminal MASS CEREALE, SOSIPO et le nouveau Terminal 3
reviennent à d’autres partenaires.

L’Office Chérifien des Phosphates détient également une partie conséquente du Port (Direction
des Embarquements) qui est destinée à l’export, par voie maritime, du Phosphate brut provenant
des différents sites d’extraction de Khouribga et la direction d’autres pays étrangers.

I.2.2 Réseaux électriques des Postes de Distribution Secondaires :


I.2.2.1 Réseau électrique du PSD 1 :
Le réseau électrique du PSD 1 comporte quatre boucles principales disposées selon la manière
suivante :

 Boucle 1 :
Cette boucle comporte deux Postes de Transformation (PT 102 et PT 103) :

- PT 102 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur Portuaire SOMAPORT, il


comporte un seul Transformateur de Puissance de 315 KVA ;

- PT 103 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur Portuaire SOMAPORT, il


comporte un seul Transformateur de Puissance de 630 KVA.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 47 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Boucle 2 :
Cette boucle comporte deux Postes de Transformation (SOCOBANA, PT 1002, PT ONP et PT
Glacière du Port) :

- PT SOCOBANA : Ce Poste de Transformation comporte un seul transformateur d’une


puissance de 630 KVA ;

- PT 1002 : Ce Poste de Transformation comporte un seul transformateur d’une puissance de


400 KVA ;

- PT ONP : Ce Poste de Transformation est de type Préfabriqué et comporte un transformateur


de puissance 400 KVA ;

- PT Glacière du Port : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur Portuaire privé –


Société Glacière du Port – il comporte un seul transformateur de 1250 KVA.

 Boucle 3 :
Cette boucle comporte quatre Postes de Transformation principaux (PT 1001, PT de la Marine
Marchande, PT SCOM et PT CAM) :

- PT 1001 : Ce Poste appartient { l’ANP, il est située dans la zone administrative du Port et
comporte un seul transformateur de 500 KVA ;

- PT Marine Marchande : Ce Poste de Transformation comporte un seul transformateur d’une


puissance de 100 KVA ;

- PT SCOM : Ce Poste contient deux Transformateurs d’une puissance de 1000 KVA, deux
transformateurs BT 380V – 220 V de 160 KVA chacun et un autre transformateur d’isolement
de 630 KVA ;

- PT CAM : C’est la Poste de Transformation relatif { la société «Chantiers et ateliers du Maroc


» spécialisée dans la réparation des navires. Il contient un transformateur de 400 KVA.

 Boucle 4 :
Cette boucle comporte deux Postes de Transformation (PT 10001 et PT Chantier Bloc) :

- PT 10001 : Ce Poste appartient à l’ANP, se situe dans la zone Royale Jette Moulay Youssef
du Port, et comporte un transformateur d’une puissance de 250 KVA ;

- PT Chantier Bloc : Ce Poste de Transformation comporte un seul transformateur d’une


puissance de 400 KVA.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 48 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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I .2.2.2 Réseau électrique du PSD 2 :


Le PSD 2 est alimenté à partir de l’Ancien Poste Abaisseur d’une part, et des Postes Secondaires
de Distribution PSD 1 et PSD 3 afin de garantir une meilleure continuité de service. Le réseau
électrique du PSD 2 comporte trois boucles principales disposées selon la manière suivante :

 Boucle 1 :
Cette boucle comporte deux Postes de Transformation (PT 20001 et PT 20002) :

- PT 20001 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur portuaire « Marsa Maroc »


et comporte un seul transformateur de 500 KVA ;

- PT 20002 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur portuaire « Marsa Maroc »


et comporte un seul transformateur de 160 KVA ;

 Boucle 2 :
Cette boucle comporte un seul Poste de Livraison concédé à l’opérateur portuaire « Marsa
Maroc ». Ce dernier alimente par ses deux jeux de barres deux sous boucles. La configuration
architecturale de ces sous boucles se présente de la manière suivante :

Sous boucle 2 – 1 : Alimente un seul PT


- PT 101 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur Portuaire « Marsa Maroc » et
comporte un transformateur d’une puissance de 250 KVA.

Sous boucle 2 – 2 : Alimente Trois PT


- PT 201 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur portuaire « Marsa Maroc » et
comporte deux transformateurs principaux de 800 KVA chacun et deux portiques comportant
chacune un transformateur d’une puissance de 1600 KVA ;

- PT 202 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur portuaire « Marsa Maroc » et


comporte deux transformateurs principaux de 1000 KVA chacun et deux portiques comportant
chacune un transformateur d’une puissance de 1600 KVA ;

- PT 203 : Ce Poste de Transformation est concédé à l’opérateur portuaire « Marsa Maroc » et


comporte deux transformateurs principaux de 1000 KVA chacun et deux portiques comportant
chacune un transformateur d’une puissance de 800 KVA.

 Boucle 3 :
Cette boucle comporte un seul Poste de Livraison concédé à l’opérateur portuaire « SOSIPO ».
Ce dernier alimente deux Postes de Transformation :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 49 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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- PT Nord : Ce Poste de Transformation est alimenté par le jeu de barres A du PL, il alimente à
son tour trois portiques contenant chacune un transformateur 5500/400 V de puissances
respectivement 500 KVA, 500 KVA et 250 KVA ;

- PT Sud : Ce Poste de Transformation est alimenté par le jeu de barres A du PL, il alimente à
son tour trois portiques contenant chacune un transformateur 5500/400 V de puissances
respectivement 250 KVA, 500 KVA et 500 KVA ;

I.2.2.3 Réseau électrique du PSD 3 :


Le PSD 3 est alimenté à partir de l’Ancien Poste Abaisseur d’une part, et des Postes Secondaires
PSD 2 et PSD 5 afin de garantir une meilleure continuité de service. Le réseau électrique du
PSD 3 comporte trois boucles principales disposées selon la manière suivante :

 Boucle 1 :
Cette boucle comporte deux principaux Postes de Transformation qui sont le PT 305 et le PT
306.

- PT 305 : Ce Poste de Transformation appartient à l’Agence, il comporte deux transformateurs


principaux respectivement de puissances 800 KVA et 160 KVA ;

- PT 306 : Ce Poste de Transformation appartient également à l’Agence, il comporte un seul


transformateur d’une puissance de 800 KVA.

 Boucle 2 :
Cette boucle comporte deux principaux Postes de Transformation qui sont le PT 30001 et le PT
Local Simulateur.

- PT 30001 : Ce Poste de Transformation appartient à l’Agence et comporte un seul


transformateur de 200 KVA ;

- PT Local Simulateur : Ce Poste de Transformation est également sous la gestion de l’Agence,


il comporte un seul transformateur d’une puissance de 400 KVA.

 Boucle 3 :
Cette boucle comporte le Poste de Livraison dédié au client SOMAPORT en vue de
l’alimentation de trois portiques de puissances apparentes 1750 KVA chacune.

Ce Poste alimente également deux Postes de transformations internes destinés aux différentes
utilisations de l’Agence.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 50 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.2.2.4 Réseau électrique du PSD 5 :


Le PSD 5 est alimenté en 20 KV à partir du Nouveau Poste abaisseur en double dérivation. En
outre le transformateur auxilliaire 160 KVA, le PSD 5 est doté de deux Rames « A » et « B »
pour l’alimentation, en double antenne, de cinq boucles comme il est indiqué sur la figure
suivante :

Figure 22 : Schéma synoptique du PSD 5 – Arrivées et Départs

Comme nous pouvons le constater sur le schéma ci-dessus, le PT 40001, PT 40002 et le PT


Ciment Blanc sont alimentés en simple dérivation à partir du PSD 5. Les autres départs étant
en double dérivation.

Le départ vers le Poste de Livraison Mass Céréales ainsi que celui à destination du Poste de
Transformation Dessert Nord sont déjà mis en oeuvre. Par contre, les départs vers les Postes de
l’OCP et le TC3 sont programmés pour de futures extensions. La Direction Embarquement de
l’OCP, par exemple, est alimentée jusqu’à présent à travers une liaison directe par la Lydec.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 51 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II Choix et dimensionnement du matériel du système


II.1 Choix d’automate pour la Téléconduite
II.1.1 Schneider
 PASA :
Coffret de téléconduite PASA
Le coffret PASA (permutateur automatique de sources
d’alimentation) est conçu pour être installé dans les postes de
distribution alimentés par des réseaux de type "double dérivation".
Associé à des cellules de type deux arrivées en double dérivation
(DDM) motorisées, le coffret PASA assure lors d’une disparition de
tension sur le câble alimentant, le transfert sur l’autre source si les
conditions de permutation sont remplies.
Il est conforme à la spécifié cation HN 45-S-41.
Il dispose en option :
 D’un boîtier de commande déport
 D’un module de transmission (type LS ou RTC) permettant la téléconduite depuis un
poste central.
 ITI :
Coffret de téléconduite ITI
L’interface de téléconduite ITI intègre toutes les fonctionnalités
nécessaires pour surveiller et commander à distance les cellules
modulaires :
 Acquisition des différents types d’informations : position
des interrupteurs, détection de défauts, valeur des courants, …
 Transmission des ordres d’ouverture et de fermeture des
interrupteurs.
 Echange avec le centre de conduite.
Il est simple à mettre en œuvre et à exploiter, et offre une garantie de manœuvre de
L’appareillage.
Fonction ADA : automatisme pour réaliser la mise hors service d’un tronçon défectueux, par
ouverture de l’interrupteur HTA, durant le creux de tension.
Consécutivement, une alarme est transmise au centre de conduite
Fonction PS en option : automatisme de permutation automatique entre deux sources
d’alimentation distinctes.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 52 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 T200:
Unité de contrôle T200
T200 est une unité de contrôle commande destinée à être
installée dans des postes HTA pour piloter à distance tout
type d’interrupteur. Haut niveau d’intégration de fonctions
T200, spécialement étudié pour répondre aux exigences des
clients pour la gestion des postes HTA, apporte des solutions
compactes et ouvertes :
 Gestion d'interrupteurs de tous types.
 Alimentation secourue pour la motorisation, les équipements de transmission et l’unité
de contrôle.
 Détecteur de courant de défaut performant.
 Mesures pour une meilleure maîtrise de la charge du réseau.
 Automatismes de reconfiguration du réseau.
 Communication avec le centre de conduite.
 Surveillance, pour exploitation locale ou distante.
 T200 S :
Unité de contrôle T200 S
T200 S est une unité de contrôle simplifiée pour poste HTA de
réseaux de distribution secondaire permettant la téléconduite de
un ou deux interrupteurs.
Elle est prévue pour les applications de téléconduite de
permutation de sources et permutation de groupe de secours avec
la cellule NSM.
T200 S est intégrée dans le caisson BT des cellules modulaires.
T200 S est une interface “plug and play” et multifonction qui intègre toutes les fonctionnalités
nécessaires pour surveiller et commander à distance les postes HTA :
 Acquisition de divers types de données : position des interrupteurs, détecteurs de défaut,
valeurs de courant, etc.
 Transmissions des ordres d’ouverture et de fermeture des interrupteurs
 Echange avec le centre de conduite.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 53 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II.1.1.1 Tableau de choix

Tableau 5 : Comparatif des solutions de Schneider

Notre choix pour les solutions de Schneider s’est posé sur la série T200 qui représente un
automatisme avancé des réseaux de distribution électrique en vue de sa compatibilité avec les
différentes cellules SM6 différemment aux autres solutions qui sont dédiée aux certains types
de cellules, par exemples (DDM, IMT, NSM) comme montre le tableau au-dessus.
II.1.1.2 Description fonctionnelle
Easergy T200 I ou T200 E est destiné à être installé dans des postes de coupure ou d’étoilement
du réseau MT/BT. Il regroupe l’ensemble des fonctions nécessaires au contrôle commande des
cellules motorisées :
Gestion de la commande électrique d’ouverture/fermeture des interrupteurs MT
Celle-ci est déclenchée soit par une action de TELECOMMANDE provenant du superviseur de
téléconduite, soit par une comma (bouton-poussoir), soit par des AUTOMATISMES internes.
Détection du passage de courant de défaut phase/terre.
Surveillance, pour télésignalisation et/ou visualisation locale des informations du poste
MT et du T200I ou E
 Position ouverte/fermée des interrupteurs MT,
 Etat "verrouillé" des interrupteurs MT,
 Détection de passage de courant de défaut entre phases ou entre phase/terre (sur les
voies équipées de l'option détection de défaut),
 Présence tension (si option présente),
 Position en/hors service de l'automatisme,
 Manque tension d'alimentation
 alternative immédiat,
 Manque tension d'alimentation alternative temporisée,
 Défaut chargeur
 Défaut batterie,
 Manque alimentation 12V extérieure,
 Manque tension d'alimentation motorisation.
Evénements Enregistrés Datés (EED) :

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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Enregistrement chronologique horodaté des évènements et des mesures. Ces informations


peuvent être transmises au centre de conduite et archivées dans des journaux pour consultation
et téléchargement local (sous forme de fichiers), par connexion d’un micro-ordinateur.
Automatismes prédéfinis :
 SEC (Sectionnaliseur) : Automatisme d'ouverture de l’interrupteur MT suite à une
détection d'un nombre de courant de défauts dans le cycle de ré-enclenchement du poste
source.
 ATS (Automatic transfer of source) : Permutation automatique de source sur absence
de tension détectée sur une des voies.
 BTA (Bus Tie Automatism) : Automatisme de permutation de sources entre 2
interrupteurs d'arrivée et un interrupteur de couplage jeux de barres.
Alimentation secourue,
Pour l'ensemble des composants de l'unité de contrôle, les équipements de transmission et la
motorisation de l'interrupteur avec une autonomie de plusieurs heures en cas de disparition de
U alternatif.
Communication locale ou vers le centre de téléconduite
 Un ou deux ports de communication (option) sont disponibles pour la communication
distante vers le centre de conduit voies de transmission. Ces ports peuvent être utilisés
en redondance (normal/secours), répéteur ou maintenance. Ces ports utilisent soit des
modems intégrés à la carte COM ou des équipements externes pilotés par la liaison série
du rack
 Un choix de modem pour chaque port permettant tout type de support :
 Radio (600/1200 bds FSK ou 1200/2400 FFSK)
 RTC isolé à 8 KV (300 à 14400 bits/s
 GSM / GPRS (version quadri-bandes 900/1800/850/1900 MHz SIM
accessible en face avant
 GSM / 3G - UMTS & HSPA+ (3,75G), EDGE, GRPS & GSM. Modem
quadri-bandes en GSM (900/1800/850/1900 MHz) et penta bandes en 3G
(800/850/AWS/1900/2100 MHz), carte SIM accessible en face avant
 LS isolée à 8 KV (1200 bds FSK)
 RS232
 RS485 isolé à 2KV (19200 bds).

 _ Un catalogue de protocoles de communication pour la communication vers le centre


de conduite en permanente évolution :
 CEI 870-5-101
 CEI 870-5-104
 DNP3, DNP3 / IP
 Modbus, Modbus / IP
 Autres protocoles propriétaires (PID1, PUR2.2, PUR2.4, EDP,…)
 Un port de communication Ethernet est disponible pour la communication vers le centre
de conduite ou pour l'accès depuis le PC local de consultation/configuration (protocole
Modbus, IP, IEC870-5-104, DNP3). Ce port est accessible en face avant de la carte
COM.
 Un port de communication USB est disponible pour la communication avec le PC local
de consultation/configuration. Ce port est accessible en face avant de la carte COM.

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Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Communication vers des équipements locaux (option)


Un port de communication RS485 Modbus (isolé à 2KV) est disponible (en option) pour
dialoguer avec des équipements communicants avec le T200 (ex: Sepam,…).
Communication inter équipements
L'option automatisme programmable IEC61131- 3 inclut également une fonction de
communication entre équipements, permettant un échange Modbus, via une liaison TCP/IP,
entre des T200 connectés sur une même boucle MT. Cette communication permet l'échange
d'une table de données entre ces T200, afin de contribuer par exemple (sans autre automate que
les T200) à une fonction d'automatisme permettant la détection et élimination d'un défaut
courant sur une boucle MT.
Cette communication inter-équipement est typiquement utilisée dans les applications de type
réseau auto-cicatrisant.
2 Description de l’équipement
Le coffret
L’équipement est présenté sous la forme d’un coffret de base en acier inoxydable (T200I) ou
d'un coffret en acier peint (T200E) regroupant l’ensemble des éléments fonctionnels pour le
contrôle de 4 interrupteurs. Le T200I peut en option étendre la capacité jusqu'à 16 interrupteurs.
Le coffret de base se compose :
D’un rack 6U regroupant l’ensemble des modules électroniques, d’un emplacement pour les
équipements de transmission, d’une batterie, d’une carte d’interface avec l’appareillage.
Des presse-étoupes permettent l’entrée des câbles.
Le coffret est équipé d’un système de condamnation à cadenas.

Figure 19 : Dimensionnement de coffret 4 voie

Le coffret d’extension 8, 12 ou 16 voies


(T200I uniquement)
Ce coffret d'extension est nécessaire au-delà de 4 voies.

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Le rack du coffret d’extension supporte au maximum 3 modules de Contrôle gérant chacun 4


interrupteurs.
Chaque module de contrôle contient une platine locale (la face avant) et une carte Unité Centrale
(UC).
Un seul module Contrôle est équipé de la commande “Local/Distant” (celui intégrant les voies
1 à 4).
II.1.2 Cahors
CAHORS conçoit des équipements destinés à l’automatisation des réseaux électriques de
distribution MT. Optimiser la continuité de service étant un défi stratégique pour les
Gestionnaires de Réseaux de Distribution, les solutions d'automatisation de réseaux constituent
une réponse efficace face à ce challenge.
Les solutions d’automatisation des réseaux CAHORS incluent des Détecteurs de Défauts MT,
des Coffrets de Contrôle Commande pour interrupteurs MT ainsi que des Coffrets d’Interfaçage
avec des productions d’énergie décentralisées.

 IControl-E :
Le coffret DEIE (Dispositif d’Echange d’Information et
d’Exploitation) s’installe dans les postes de livraison MT.
Il permet au poste de conduite et de surveillance du
distributeur, de disposer d’informations sur l’état d’un site de
production et de pouvoir le cas échéant, adresser au
producteur les autorisations, consignes et demandes relatives
au fonctionnement de son installation.
Les échanges d’information d’exploitation entre le poste de
conduite du réseau et le système de gestion du site s’opèrent
par le biais :
 d’un support de communication en liaison permanente ou non qui peut être le réseau
téléphonique commuté (RTC), le réseau GPRS ou autres
 d’un protocole de communication (HNZ, CEI 60870, ou autres).
 Type d’informations échangées :
 TéléCommandes Doubles / TéléSignalisation Doubles (TCD/TSD) ;
 TéléInformation Compteur (TIC) ;
 TéléValeur de Consigne (TVC) ;
 TéléMesures Analogiques (TMA);
 TéléSignalisations Simples (TSS).

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 IControl-T :
Le coffret IControl-T fournit toutes les fonctions nécessaires à
l’exploitation à distance ou en local des ouvrages MT équipés
d’interrupteurs motorisés.

Installé dans des postes MT/BT, des postes en coupure d’artère ou en


points d’étoilement, ce coffret permet d’assurer la téléconduite et/ou
la gestion automatisée des réseaux de distribution MT.
Installé dans des postes alimentés en double dérivation, ce coffret
permet d’assurer la Permutation Automatique entre les Sources
d’Alimentation.
Associé à un ou plusieurs interrupteurs MT motorisé, l’Interface de
Téléconduite des Interrupteurs (IControl-Tx) permet d’assurer :
 La reconfiguration du réseau en local ou à distance ;
 La surveillance du réseau et la télésignalisation des défauts MT, quel que soit le régime
de neutre ;
 La coupure d’artère du réseau ;
 La Permutation Automatique de Source d’Alimentation (Fonction PASA pour les postes
alimentés en double dérivation).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 58 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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II.1.2.1 Tableau de choix

Tableau 6 : Comparatif des solutions de Cahors

Notre choix pour les solutions de Cahors s’est posé sur la série IControl-T (sous-terain) qui
représente un automatisme avancé des réseaux de distribution électrique en vue de sa
compatibilité avec les différentes Réseau de distribution publique et privé (industriel, énergies
renouvelables…) au contraire de IControl-E qui est utilisé juste pour la production
décentralisée sans faire la surveillance de défauts comme montre le tableau ci-dessus.

II.1.2.2 La gamme IControl-T :


a) Description fonctionnelle
L’IControl-Tx est construit de façon modulaire afin de répondre aux différents besoins des
clients :

 Permet de contrôler jusqu’à 16 cellules interrupteurs ;


 Alimentation secourue par batterie ;
 Tension d’alimentation des motorisations adaptables ;
 Protocoles de communication : IEC 101 / IEC 104 / DNP3 / MODBUS / HNZ…
 Supports de communication : RTC / GSM-GPRS / Réseau radio privé…
 Détection de Défauts : Ampèremétrique ou Directionnelle ;
 Enregistrement d’évènements datés ;

Rapport du Projet de Fin d’Etude 59 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Télémesures ;
 Automatismes intégrés comme la fonction PASA (Permutateur Automatique de Source
d’Alimentation) et la fonction ADA (Ouverture automatique dans le creux de tension).

Commande électrique

Le coffret permet de commander électriquement l’ouverture ou la fermeture des interrupteurs


MT. Ces commandes peuvent être à manoeuvre indépendante électrique “dans la foulée”
(Tumbler), ou “à accrochage”.

Automatismes
Le Permutateur Automatique de Source d’Alimentation (PASA) permet le basculement
automatique des interrupteurs MT en cas de disparition de la source d’alimentation principale.
Cet automatisme réalimente ainsi le poste rapidement.

L’automatisme décentralisé alarmé (ADA) permet d’isoler un tronçon en défaut en


commandant l’ouverture de l’interrupteur. Cette commande est réalisée pendant le creux de
tension du cycle de réenclenchement du disjoncteur du poste source.

Communication

Le coffret communique avec le système de supervision (SCADA) du gestionnaire du réseau en


utilisant :

 Un support de communication : réseau téléphonique commuté (RTC), réseau radio,


ligne spécialisée (LS), réseau GSM/GPRS ou autres ;
 Un protocole de communication (HNZ, CEI 60870, DNP3 ou autres).

b) Description de l’équipement
Ce coffret est composé de sous-ensembles électroniques réalisant chacun une fonction
particulière.

Figure 23 : Composant de IControle-T

Rapport du Projet de Fin d’Etude 60 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Il est construit de façon modulaire afin de répondre aux différents besoins.

Figure 24 : Interface UC de IControle-T

Figure 25 : Dimensionnement de coffret 4 voie

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II.1.3 Bilan comparatif Schneider-Cahors


Schneider Cahors
Alimentation 90 à 240 Vca 230 V ou 173 V
Alimentation secourue 12V
Alimentation de commande 48 V / 5 A
Extension Jusqu'à 16 voies par coffret Jusqu'à 8 voies par coffret
Esthétique Très bon Bon
Largeur : 310 Largeur : 250
longueur :670 longueur :670
Dimensionnement Profondeur : 335 Profondeur : 316

• 1 à 2 ports de communication série • Réseau téléphonique commuté (RTC)


• Ethernet • GSM
• Gestion du fonctionnement des ports • Réseau radio privé
de communication • Liaison spécialisée (LS2 ou 4 fils)
• Interface de transmission : RTC, radio, • RS232, RS485 2 ou 4 fils, fibre optique
Support Communication GSM,
GPRS, Ethernet, ligne spécialisée,
RS232,
RS485

• CEI 870-5-101 et CEI 870-5-104 • MODBUS-RTU


• DNP3 série et TCP/IP • CEI 60870-5-101
• Modbus série et TCP/IP • CEI 60870-5-104
Protocole de communication • HNZ, WISP+ et nombreux protocoles • DNP3
propriétaires • HNZ (spécification ErDF)

Compatibilité avec SCADA Avec tous les systèmes Avec tous les systèmes
Outil de configuration Serveur Web embarqué
Interface de programmation USB, Ethernet USB
Plage de température 15°C à 55°C
Seuil défaut entre phases Défaut polyphasé
Seuil défaut homopolaire Défaut monophasé double
Mesure du courant phase Défaut monophasé terre
Remise à zéro
Détecteur de
défauts interne

Prix (2 voie) 75000 DH 70000 DH


Tableau 7 : Comparatif entre Easergy et Cahors

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Notre choix s’est posé sur l’automate Easergy, ce choix est dû à l'accord commercial entre
l’ANP et la société Schneider Electric et aussi la simplicité d’utilisation de l’automate, la
disponibilité des manuelles ce qui nous faisons de mieux comprendre comment travailler de
manière optimale avec ce nouvel environnement.

II.2 Communication des réseaux électriques


II.2.1 Introduction
Aujourd’hui, la distribution électrique s’oriente vers un réseau intelligent (RI) aux multiples
capacités : intégration massive de la production décentralisée, participation du client au service
du réseau, sur un marché désormais concurrentiel, automatisation accrue de la distribution,
pilotage dynamique et local de la charge, télérelève des compteurs d’énergie… D’où
l’importance d’un réseau de communication capable d’interconnecter tous les équipements de
conduite et de protection de la distribution, sur une multitude de canaux, dans un double objectif
d’interopérabilité et de fiabilité.

II.2.2 Infrastructures de communication d’électricité

Figure 26 : infrastructures de communication

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II.2.3 Exigences de communication d’un réseau intelligent


II.2.3 Technologie réseau
Un large éventail de techniques de transmission sont d’ores et déjà à l’oeuvre pour soutenir les
RI : câble, sans-fil ou systèmes hybrides mêlant les deux solutions. Il est peu probable qu’une
seule technologie prétende à l’exhaustivité.

L’interopérabilité est donc impérative, à double titre : elle doit garantir les échanges, d’une part
entre équipements installés sur différents réseaux empruntant des supports physiques distincts,
d’autre part entre équipements hétérogènes, multimarques. Standards et normes techniques sont
ici déterminants.

Le choix d’un système de communication adapté aux RI repose sur un grand nombre de critères
dont certains sont :

 Disponibilité du support physique : cuivre ou fibre optique ;


 Disponibilité des liaisons câblées ou de sites pour pylônes (antennes-relais) ;
 Performance de la transmission : débit (bande passante) et délai pour un nombre donné
de nœuds communicants ;
 Fiabilité et disponibilité de la transmission ;
 Sécurité des données : confidentialité, intégrité, authentification ;
 Interopérabilité et conformité normative ;
 Investissements de départ ;
 Dépenses récurrentes : coûts de transmission fixes (mensuels) ;
 Technologie évolutive et pérenne.

Les technologies appelées à se déployer pour concrétiser le RI dépendront à la fois de ces


critères et des exigences de chaque entreprise d’électricité. Les enjeux techniques sont triples :
performance de la transmission, sécurité et interopérabilité.

La bande passante fournie par l’infrastructure de communication doit être évolutive et apte à
véhiculer les milliers ou millions de données d’un système énergétique moderne. Les exigences
réglementaires et opérationnelles induites par le risque cybernétique, qui menace les
installations sensibles, engendrent une seconde priorité : la sécurité.

II.2.3.1 Filaire
Un distributeur peut très bien construire, le long de ses conducteurs d’énergie, des canaux de
transmission reliant ses nœuds de distribution. Ce sont des câbles de cuivre qui véhiculent des
signaux de modem téléphonique bas débit ou des signaux numériques rapides DSL (Digital
Subscriber Line). Les systèmes de dernière génération utiliseront la fibre optique pour

Rapport du Projet de Fin d’Etude 64 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

acheminer, par exemple, des signaux Ethernet et réaliser des réseaux métropolitains haut débit
transmettant plusieurs Mbit/s.

II.2.3.2 Radio
Ces réseaux ont bâtis et exploités par le distributeur d’énergie. Leur faible débit (quelques
kbit/s) est compensé par leur longue portée qui peut atteindre 30 km. Les radiofréquences
utilisées se situent dans des bandes « libres de droit » ne nécessitant ni autorisation, ni licence,
ni paiement (900 MHz pour les réseaux radio Ethernet à étalement de spectre, aux États-Unis),
ou dans des bandes payantes (150 MHz en VHF ou 400 MHz en UHF pour les modems radio
à bande étroite, en Europe). La télérelève de compteurs fait appel à des réseaux radio
spécialisés, avec émetteurs à faible consommation et terminaux mobiles. Le haut débit est le
domaine des hyperfréquences point à multipoint, exploitées par le distributeur d’énergie.

II.2.3.3 Mobile
Les deux fleurons de la téléphonie mobile AMRC et GSM/GPRS sont aujourd’hui relayés par
une 4ème génération de standards comme WiMax et LTE, évolution de l’UMTS. Ces réseaux
ayant vocation à optimiser la couverture et la bande passante, il faut donc s’assurer que leurs
performances sont à la hauteur des exigences de portée inhérentes aux tâches stratégiques de
conduite du système électrique. Emprunter ces réseaux oblige en outre les énergéticiens à passer
des contrats de services avec des fournisseurs d’accès tiers et à en supporter les coûts fixes.

II.2.3.4 Satellite
Les réseaux satellitaires peuvent être à bas et haut débit, moyennant, pour ces derniers, de
antennes paraboliques plus chères ; ils sont aussi exploités par des opérateurs tiers. En matière
d’allocation de la bande passante, ces derniers proposent des services tant dédiés (pour
l’automatisation de la distribution et la gestion dynamique de la charge) que partagés
(télérelève).

Tableau 8 : Techniques et domaines d’application des radiocommunications

Rapport du Projet de Fin d’Etude 65 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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II.2.3.5 Courants porteurs


Une solution toute trouvée : le support électrique lui-même ! Sur le segment HT, la transmission
par courants porteurs en ligne (CPL) a fait ses preuves. Côté BT, nombreuses ont été les
tentatives de déploiement d’accès Internet haut débit « BPL » (Broadband over Power Line).
Certes, le BPL autorise des débits composites de plusieurs dizaines de Mbit/s, dépendants de la
charge du réseau, mais la distance et la disponibilité de la liaison peuvent être insuffi santes au
regard des applications de RI, plus exigeantes en termes de portée et de fiabilité que de débit.
Le CPL bas débit sur lignes de distribution MT/BT fait aujourd’hui l’objet de développements
techniques, réglementaires et normatifs.

Tableau 9 : Classification des courants porteurs en ligne par applications

II.2.4 Descriptions des différentes technologies réseau :


Le maitre d’ouvrage « ANP », les intégrateurs de systèmes cherchent des moyens économiques
et aisés pour surveiller et dépanner les machines sans devoir se rendre sur site ou créer de
connexions là où les réseaux câblés ne sont pas possibles.

Dans la mesure du possible, deux alternatives semblent réalistes en fonction des contraintes
d’installation, de planning, de performance et de coûts :

 L’adoption du réseau radio ;


 L’adoption du réseau mobile GSM/GPRS.
II.2.4.1 Téléconduite par Radio Fréquence :
Dans ce qui suit, nous présenterons les principales technologies utilisées. La première
technologie porte sur l’utilisation des fréquences Radio pour l’échange de données :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 66 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 27 : Récupération des données à distance, de centrales d’acquisitions de


données à travers un réseau radio

Les systèmes de transmission radio permettent à distance la récupération de données des


centrales d’acquisition.

C’est un moyen de communiquer avec des centrales de mesure éloignées ou dans des véhicules
itinérants, lorsque la communication via les lignes téléphoniques ou par câbles sont onéreuses
ou impossibles.

Les données des stations sur le terrain sont récupérées sur une base centrale, qui peut
communiquer avec 255 stations distantes sur une seule fréquence.

La base centrale est généralement connectée à un ordinateur. Sinon, un modem téléphonique


peut être utilisé pour accéder à un réseau radio à distance.

Selon la fréquence utilisée ou les distances à couvrir, et la législation en vigueur, vous aurez
peut-être besoin d’une licence pour utiliser ces radios.

a) Capacités :
Les stations sur le terrain et les stations relais peuvent être installées, afin de permettre une
communication sur de longues distances et sur des terrains difficiles d’accès. La distance
maximale entre deux stations communiquant entre elles est approximativement de 24km et doit
être sans obstacles (ex : montagnes, bâtiments, etc.). Dans le cas de distances plus grandes et
de terrains plus isolés, il peut être nécessaire d’utiliser des stations relais (répéteurs radio)
intermédiaires.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 67 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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b) Matériel :
Pour une transmission de données radio, il est nécessaire d’avoir des modems radios qui
comprennent une carte radio et une carte modem, ainsi que des antennes.

L’alimentation des stations radio est fournie par des batteries ou une alimentation.

Figure 28 : Représentatif de communication radio

BASE CENTRALE :
La base centrale est utilisée pour collecter les données
des stations sur le terrain. La récupération de données
en mode automatique ou non, le contrôle d’erreurs de
communication et le traitement de données sont
effectués à la station de base.

Station sur le terrain


Une station sur le terrain comprend une centrale
d’acquisition de données. Elle est située sur le site de
mesure. Une station sur le terrain peut agir comme un
relais pour augmenter l’étendue du réseau.
Une station sur le terrain est généralement constituée de
:
 Une centrale d’acquisition
 Un modem UHF
 Une interface de communication
 Une antenne / du câble
 Une source d’alimentation 12V
 Un système de recharge (panneau solaire ou
alimentation)
 Un coffret et un trépied

Rapport du Projet de Fin d’Etude 68 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

STATION RELAIS :
Une station relais agit comme un relais de
communication entre stations qui ne peuvent pas
communiquer à cause de la distance ou des obstacles.
Une station relais peut être transformée en station sur le
terrain.

Une station relais contient :

 Un modem UHF
 Une source d’alimentation 12V
 Un système de recharge (panneau solaire ou PS)
 Une antenne / du câble
 Un coffret et un trépied
c) Avantages et inconvénients :
Parmi les avantages de cette technologie, pas de câble à poser, et on peut aller jusqu’à 255
station avec une porter allant jusqu’à 30 KM.

L’inconvénient majeur de cette option, qu’elle est trop chère et difficile à l’installation aussi
demande beaucoup d'entretien.

II.2.4.2 Téléconduite par Réseau GSM/GPRS/UMTS/LTE (2G,3G,4G) :

Figure 29 : Récupération des données à distance, de centrales d’acquisitions de


données à travers un réseau mobile

Cette solution s’agit à la fois de connexions destinées à connecter des équipements grand public
(alarmes, systèmes de domotique) et de systèmes professionnels connectés (SCADA), tels que
certaines canalisations équipées de capteurs, la surveillance de processus industriels, etc…

Les réseaux mobiles peuvent être sollicités pour la collecte de données, en utilisant de façon
générale la technologie GPRS/3G/4G. La technologie GPRS est aujourd’hui éprouvée, mais ne
permet que des débits limités et présente une latence élevée, La technologie 3G et 4G, devrait
supplanter l’utilisation du GPRS pour la collection des équipements par les réseaux mobiles.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 69 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

a) Capacités :

Figure 30 : Couverture mobile dans le port de Casablanca

Tableau 10 : Comparatif des différents réseaux mobile

Rapport du Projet de Fin d’Etude 70 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

b) Matériel :
Modem cellulaire industriel :
Le routeur cellulaire industriel offre des fonctionnalités de
routage améliorées et des capacités en sécurité avancées en un
seul produit fiable. Son interface web prend en charge un
ensemble varié de configurations ; la technologie logicielle
avancée facilite la personnalisation. Parfois ce modem est déjà
intégré dans les automates de la téléconduite.

IP fixe :
Après avoir configuré le modem et installé un outils sur votre
PC, nous aurions besoin d’accèder sans restriction, aux
équipements derrière le routeur à des adresses IP Fixes
(Caméra, Stockeur, PC, Automate, Machine...), pour cela il
faut avoir des carte avec une adresse IP fixe fournie par les
opérateurs de téléphonie mobiles.

II.2.4 Bilan Comparatif des deux solutions proposées :


Radio Réseau mobile
la portée jusqu'à 30 KM Bonne couverture nationale
Vitesse ***** jusqu'à 100Mb/s
Facturation Par fréquence Au volume
Installation Difficile à implanter Facilité d’intégration
Maintenance Entretien trop chère Presque nul
Analogique : 12000 Dh
Cout d'installation Numérique : 20000 Dh Modem déjà intégré avec l'automate

Frais annuelle 12000 Dh/an 6000 ~ 4500 Dh/an


Tableau 11 : Comparatif entre la radio et le réseau mobile

Après cette étude nous avons opté pour utiliser les réseaux mobiles dont les caractéristiques
correspondent parfaitement aux critères recherchés, car nous n’aurons pas de besoin de faire
plusieurs travaux pour l’installer. Le cout des réseaux mobile est moins chère par rapport au
radio (presque la moitié des couts), en plus la simplicité d’utilisation en évitant la complexité
des systèmes radio.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 71 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II.2.5 Bilan Comparatif des différentes modes de transmission « Générale » :

Tableau 12 : Comparatif entre les diffèrent réseaux

Rapport du Projet de Fin d’Etude 72 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

III Description d’utilisation et de configuration de matériel de


systèmes
III.1 Le Bureau Centrale de Conduite et le système de supervision
des postes MT
III.1.1 Bureau Centrale de Conduite

Figure 31 : Illustration d’organisation de BCC

Le système de téléconduite est basé sur un mode de fonctionnement partiellement décentralisé:

Le bureau central de conduite (BCC), où nous avons effectué notre stage de fin d’étude, est
chargé de recevoir et traiter les informations des stations terminales des réseaux urbains,
exploitées par quatre directions régionales.

A partir du bureau central de conduite (BCC) en peut gérer tous le réseau moyen tension de
l’ANP.

III.1.2 Système de supervision des postes MT

Easergy L500 est un Système de Supervision (SCADA)


simple d'utilisation fonctionnant sous Windows 7 et
Windows 8 - 32 ou 64 bits, Windows Server 2012. Ce
système est conçu pour contrôler les produits de la
gamme Easergy et de la gamme ADVC avec fonction
ACR (série U et série N) de Schneider Electric.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 73 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Les applications de supervision sont générées à partir d'un outil de configuration spécifique, le
Configurateur Easergy L500, inclus dans le pack Easergy L500.

Les fonctions pertinentes du Superviseur et son rapport qualité/prix en font un outil


exceptionnel pour les applications suivantes :

Téléconduite des réseaux de petite taille

 Système provisoire dans l’attente de la réalisation d’un DMS ;


 Maintenance du parc ;
 Expérimentation.

Easergy L500 vous permet :

 Un retour sur capitaux rapide grâce à l’exploitation de votre réseau dès le premier
investissement dans les postes ;
 Une validation de votre plan directeur sans la mise en place d’un système de
téléconduite type DMS ;
 Un apprentissage adapté et progressif du personnel en charge de l’exploitation des
réseaux.

III.1.2.1 Avantages
 Superviseur très facile d'utilisation ;
 Investissement focalisé uniquement sur les équipements du réseau ;
 Retour sur investissement très rapide ;
 Qualité de service immédiat ;
 Formation courte requises pour les opérateurs ;
 Configuration effectuée par les opérateurs eux-mêmes via un outil simple d'utilisation.

III.1.2.2 Description des caractéristiques du système L500


Easergy L500 intègre toutes les fonctions pour l’exploitation du réseau MT en temps réel :

Un système d'acquisition gérant en natif des interfaces de type RS232, modem Hayes et
communications IP (jusqu’à 10 ports de communication simultanés). De plus, le L500 peut
gérer, par l'ajout d'accessoires, les types de liaisons suivantes :

 Ligne spécialisée
 Fibre optique

Rapport du Projet de Fin d’Etude 74 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 RS485
 Radio
 GSM/GPRS

Différents modes de transmission selon le type de liaison :

 Transmission permanente (interrogation cyclique des équipements) ;


 Transmission non permanente (échange sur alarme à l’initiative des équipements
distants ou du superviseur) ;
 Transmission semi-permanente (en TCP/IP uniquement : lien TCP ouvert mais échange
de données sur changement d'état ou sur toute action de part et d'autre nécessitant une
liaison pour mise à jour des données).

L’accès sécurisé par mot de passe. Plusieurs profils (visualisation, conduite, configuration) sont
configurables, une vue générale avec représentation du réseau (synoptique ou géographique),
une représentation unifilaire du poste avec :

 Position interrupteur, sectionneur de terre, détecteur de courant de défaut, mesures,


courbes de tendances pour certains équipements ;
 Passage des ordres d’ouverture et fermeture sécurisé par sélection/confirmation ;
 Etat des communications : appel, date dernière connexion ;
 Vues de détail accessibles à partir de la vue réseau (clic sur le poste) ou de liste des
postes.

Figure 32 : Exemple de vue de réseau MT et vue de poste MT

III.1.2.3 Principes de base du système L500


Le L500 est conçu pour inclure de base toutes les fonctions nécessaires à la gestion d'un réseau
électrique MT, mais une extension des fonctionnalités est possible.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 75 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Le système comprend les éléments suivants :

 Une interface opérateur


 Des fonctions de base de conduite et de surveillance (SCADA)
 Des outils d'archivage
 Des médias de communication
 Un outil de configuration de projet (configurateur L500)

L'interface opérateur du L500 (IHM) ergonomique permet aux utilisateurs d'interagir avec le
système de la façon la plus simple et efficace possible.

a) Traitement des données du réseau


Les télésignalisations et les télémesures reçues des RTUS installés sur le réseau mettent à jour
les symboles correspondant dans les vues. Cette mise à jour est dynamique et se traduit par un
changement de forme ou de valeurs. Les symboles informent par conséquent l'opérateur en
temps réels de l'état des équipements du réseau (par exemple, ouverture ou fermeture des
organes de coupure / défaut sur le réseau ou valeurs des courants).

Des télécommandes (TC) permettent enfin de commander en temps réel un organe de coupure
à travers les RTU, et plus généralement d'envoyer aux RTU des ordres ou télécommandes
(ouvert ou fermé).

Figure 33 : Vue de poste montre les états des organes

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b) Gestion des alarmes


Une alarme est la conséquence de la détection d’un événement devant attirer l’attention de
l’opérateur. Elle peut avoir des origines diverses, par exemple, le traitement d'un chargement
d'état, la défaillance d’un élément du système de téléconduite ou une anomalie constatée à la
suite ou dans le déroulement d’une opération de conduite.

Les alarmes sont présentées sous la forme d’une fenêtre « liste des alarmes ». La liste d'alarme
globale représente les 1000 dernières alarmes de tous les postes. Un filtre permet de voir les
alarmes spécifiques par poste.

Figure 34 : Vue des alarmes

c) Archivage des événements et télémesures


Les événements affichés sont le résultat de tris suivant des critères renseignés par l'opérateur.
Ce dernier a la possibilité d'afficher les événements survenus depuis ou jusqu'à une date donnée,
et correspondant à l'un des critères de sélection suivants :

 Evénements concernant le système (synchronisation, accès opérateurs...)


 Evénements concernant un "poste" donné
 Tous les événements sont horodatés (date + heure), avec précision de la source de la
date (RTU ou superviseur)

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Figure 35 : vue d’archivage des événements

Les télémesures archivées sont présentées à l’opérateur sous la forme de courbes avec
utilisation des fonctions de tendances. Ces courbes, ajoutées en personnalisation, peuvent être
affichées ou imprimées.

Figure 36 : Courbe d’archivage présenté sous L500

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III.2 Identification et Implantation de l’automate Easergy T2OOI


III.2.1 Description physique de T200I

Figure 37 : Schéma de principe T200 I

III.2.1.1 Le rack
Le rack comporte 3 modules fonctionnels :
 Le module Contrôle (repéré CONTROL)
Le module de contrôle comprend une platine locale (la face avant) et une carte Unité Centrale
(UC).
Le module de contrôle gère le fonctionnement global du T200 I et les échanges d'informations
avec les modules Alimentation et Communication.
Ce module réalise plusieurs fonctions :
 Interface et contrôle commande des interrupteurs MT
 Gestion des automatismes
 Détection des courants de défaut sur la ligne MT
 Exploitation locale
 Le module Communication (repéré COM)
La carte de communication sert d'interface entre les cartes du "module de contrôle", les
équipements locaux communicants en Modbus et le centre de conduite. Elle centralise, traite,
archive les informations et les transmet suivant le protocole de communication retenu. Elle est
disponible sous deux formats (carte Standard, carte Etendue)

Rapport du Projet de Fin d’Etude 79 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Le module Alimentation (repéré POWER)


Assure les alimentations du coffret, la charge des batteries et les auto surveillances associées.
III.2.1.2 La carte Interface
A chaque module Contrôle est associée une carte Interface située verticalement sous le module.
Elle assure le passage des ordres aux interrupteurs et l’acquisition des informations extérieures.

Figure 38 : Carte interface 4 voies (sur coffret 4 à 16 voies)

III.2.2 Raccordement à la commande électrique

Figure 39 : Coffret “Easergy T200 I 4 voies” vu de dessous

III.2.2.1 Liaison coffret / cellule MT


a) Raccordement côté coffret (version HA10)

Rapport du Projet de Fin d’Etude 80 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 40 : câble de liaison cellule avec le coffret

Le câble de liaison cellule est équipé d’un connecteur à raccorder sur l’embase correspondant
à la voie utilisée (verrouillage par levier). Au préalable, procéder impérativement au montage
des pions de détrompage, suivant le schéma ci-dessous, en fonction du numéro de la voie
retenue. Les pions de détrompage sont disponibles dans un sachet plastique fixé à l’intérieur du
coffret de base.

Figure 41 : connecteurs HA10 côté câble vus de face

b) Raccordement à la cellule MT
Le raccordement sur cellule SM6 se fait à l’aide de câble de liason comme montre la figure ci-
dessous. Toutefois, il reste à signaler que le type de branchement diffère selon le type de la
cellule, en outre la polarité de la commande Les interrupteurs peuvent être commandés par
polarité 0V ou +V (24 ou 48 V suivant modèle). Le choix de la polarité de commande s’effectue
par le positionnement du connecteur J3 sur la carte Interface.
Dans ce qui suit, nous présenterons les principales configurations de câblage :

Figure 42 : Raccordement sur cellule SM6.

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Le câble est repéré ainsi :

Tableau 13 : repérage de câble

III.2.3 Mise en place des capteurs de mesure


III.2.3.1 Kits de mesure

Figure 43 : Kit de détection interne de couran ts de défaut équipé de 3 tores ouvrants

Un kit de détection de défaut est livré avec l’équipement en option. Chaque modèle disponible
permet d’adapter l’équipement au type de mesure et de détection de défaut désiré par
l’utilisateur. Le choix du modèle d’acquisition de mesures est fonction du type de mesure
utilisé.
Le kit de détection de défaut de courant comprend trois éléments :
 Un module d’acquisition de courant
 Un câble de liaison
 Un jeu de trois tores pour la mesure de courant phases et/ou homopolaire.
Le kit de détection de défaut tension comprend uniquement le module d’acquisition de tension.
Le tableau suivant résume les possibilités de mesures en fonction du kit utilisé :

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Tableau 14 : Référence des kits et type de mesure

Les types de signalisations associées à la mesure et à la détection de défaut sont présentées dans
le tableau suivant :
Type de mesure Référence Mesure Signalisation 1 Signalisation 2 Signalisation 3
Courant phase Défaut
AF-T200-AC Défaut phase --
moyen (L1 et L2) homopolaire

Courant phase Défaut


Mesure I AF-T200-AS Défaut phase --
moyen (L1 et L2) homopolaire

Défaut
AF-T200-AH Non utilisé Non utilisé --
homopolaire

Mesure tension
AF-T200-AT Défaut baisse Défaut tension --
triphasée
de tension résiduelle
Mesure U
Mesure tension
TIxxB-…(*) --
monophasée Défaut baisse Défaut tension
de tension résiduelle
Défaut Défaut
Carte 3 TSS AF-T200-AD Non utilisé Défaut phase
homopolaire A homopolaire B
Tableau 15 : Les types de signalisations

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(*) Ce type de mesure n’est pas commandable séparément en tant que kit. Celle-ci doit être
prévue dans la référence du T200 à commander (lettre B en cinquième position, ex. : TI04B-
...). Cette option inclut notamment un transformateur 230 V/7 V monté en usine à l’intérieur du
coffret T200. La carte d’acquisition correspondante est toujours montée en usine sur la dernière
voie du coffret.
III.2.3.2 Installation des cartes acquisition/mesures
Chaque carte acquisition est gérée par 1 voie et prend place sur une carte interface. Leur
emplacement est repéré “voies 1 à 16” sur l’étiquette de face avant de la carte. Pour leur
installation :
 Couper l’alimentation secteur du coffret ;
 Débrancher le câble d’alimentation batterie de la carte POWER ;
 Débrancher les câbles reliés à la carte interface ;
 Dévisser les vis de maintien en face avant de la carte interface puis déposer celle-ci ;
 Confi gurer le module d’acquisition selon la plage de courant homopolaire (AF-T200-
AH, AF-T200-AS uniquement) ;
 Installer le module de mesures (AF-T200-xx) sur l’emplacement correspondant à la voie
utilisée pour la mesure ;
 Pour cela, faire glisser l’extrémité de la carte acquisition dans la fente correspondant à
l’emplacement de la voie concernée ;
 Connecter la carte acquisition sur le connecteur SUB-DB 15 ;
 Fixer la carte acquisition sur la carte interface par les 2 vis imperdables prévues à cet
effet ;
 Remonter la carte interface dans le coffret, puis fixer la carte en resserrant les 2 vis de
fixation ;
 Rebrancher les câbles à la carte interface ;
 Rebrancher le câble d’alimentation batterie sur la carte POWER ;
 Remettre l’alimentation secteur sur le coffret.
III.2.3.3 Mise en place et raccordement des tores dans la cellule
Selon le type de kit, le montage concernera :
 3 tores phase ouvrants (module AF-T200-AC)
 2 tores phase ouvrants + 1 tore homopolaire (module AF-T200-AS)
 1 tore homopolaire (module AF-T200-AH).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 84 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Les tores sont de type ouvrant et possèdent un système de maintien automatique pour des câbles
de 30 à 45mm. Les tores doivent être installés sur les câbles en respectant impérativement le
sens de positionnement : repérage HAUT/TOP vers le haut, sortie des fils vers le bas comme
montre les figures ci-dessous.

Figure 44 : Mise e n place de 3 tores phase o uvrants F igure 4 5 : Mise en plac e de 2 tores phase + 1 tore hom opolair e

III.2.3.4 Raccordement des entrées courant sur la carte interface


Raccordement des entrées courant sur la carte interface Pour raccorder le câble de liaison, il
faut :
 Utiliser un câble 4 x 1,5 mm2 (U1000RO2V)
 Retirer la plaque métallique, comportant les presse-étoupes et obturateurs, fixée par une
vis sur la base du coffret
 Démonter l’obturateur correspondant au passage du câble tores à installer
 Mettre en place le presse-étoupe après avoir dévissé l’écrou associé
 Resserrer la vis et remettre en place la plaque métallique.
Le connecteur 4 points du câble venant des tores est à raccorder, dans la partie inférieure gauche
du coffret, sur la carte d’acquisition courant de la voie concernée. (Voir Figure 38).
NB : le tore homopolaire se raccorde toujours sur le fil repéré “L3” du câble de liaison des
capteurs tores.
a) Raccordement avec 1 tore par phase
Dans ce cas de branchement, en utilisant le kits T200-AC, et trois tores, chaqu’un par phase.
Ce raccordement est appelé « montage type A » :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 85 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 46 : Schéma montage Type A

b) Raccordement avec 2 tores phase et 1 tore homopolaire


Dans ce cas de branchement, en utilisant le kits T200-AS, et trois tores, deux par phase et l’autre
homopolaire. Ce raccordement est appelé « montage type B » :

Figure 47 : Schéma montage Type B

c) Raccordement avec 1 tore homopolaire


Dans ce cas de branchement, en utilisant le kits T200-AS, et un tore homopolaire. Ce
raccordement est appelé « montage type C » :

Figure 48 : Schéma montage Type C

III.2.3.5 Raccordement des entrées tension sur la carte interface


Pour la mesure de tension, il est nécessaire d’installer des cartes “Acquisition de Tension” sur
la carte interface.
a) Mesure de tension triphasée (T200-AT)
Les 3 entrées tension issues des TP sont câblées directement sur le module d’acquisition
tension.
 Tension d’entrée simple nominale : 63,5 Vca (134 Vca maximum admissible). b
Raccordement par câble 1,5 mm2 (non fourni)

Rapport du Projet de Fin d’Etude 86 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Entrer le câble par le presse-étoupe correspondant sur la base du coffret


 Raccorder le câble sur les bornes à ressort prévues à cet effet, sur le module
d’acquisition tension de la voie concernée (V1, V2, V3, N) installé sur l’interface dans
la partie inférieure gauche du coffret (voir dessin ci-joint pour le raccordement).

Figure 49 : Raccordement avec 3 entrées tensions triphasées

NB : le câble de raccordement des entrées tension aux TP n’est pas fourni avec le matériel. Il
est important que le câble utilisé et sa mise en œuvre, à l’extérieur et dans le coffret, respectent
les normes électriques d’installation.
b) Mesure de tension monophasée
 Option montée en usine sur la dernière voie
 Tension d’entrée 220 Vca
 Raccordement : kit déjà installé en usine.

Figure 50 : Raccordement avec 1 entrée tension monophasée (option TIxxB -…)

III.2.3.6 Connexion de la terre :


Une connexion spécifique (diamètre 8 mm) est prévue pour le raccordement du coffret à la
terre. Il est très important de raccorder le coffret à la terre pour assurer la protection contre les
chocs électriques et les perturbations électromagnétiques. Pour un bon écoulement à la terre, le
câble utilisé doit être de diamètre 16 mm2 minimum.

Figure 51 : Connexion de la terre

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III.2.4 Equipements de télétransmission


Easergy T200 I dispose dans sa partie supérieure droite d’un emplacement disponible pour un
équipement de transmission (LS ou RS485/232, modem, fi bre optique, radio…). Un support
monté sur glissières offre de multiples possibilités d’adaptation. Espace disponible (voir dessin
ci-dessus)
 Hauteur : 320 mm
 Largeur : 85 mm
 Profondeur : 240 mm.

Figure 52 : Emplacement d’équipement de transmission

L’alimentation 12 Vcc de l’équipement de télétransmission est disponible sur le connecteur


situé sur le flanc droit du rack. La liaison série RS232 est disponible sur le connecteur SUB-
DB 9 broches situé sur le flanc droit du rack.
La liaison Radio est disponible sur le connecteur RJ45 8 broches situé en face avant de la carte
COM.
III.2.4.1 Liaisons Ethernet et USB
Les liaisons USB et Ethernet sont disponibles en face avant de la carte COM. Pour la liaison à
ces modes de transmission, le T200 respecte le standard de la connectique utilisée (RJ45 et USB
type B).
III.2.4.2 Raccordement d’une ligne RTC
Raccorder la ligne RTC sur les bornes prévues à cet effet sur le rail à côté du porte-fusible
secteur (voir figure 53).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 88 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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III.2.4.3 Mise en place d’un modem GSM/GPRS


a) Modem interne
Le modem GSM/GPRS est installé sur la carte COM du T200 sur l’un des emplacements
modems (n°1 ou n°2). La prise d’antenne et la carte SIM sont accessibles en face avant de la
carte COM.
 Fixer l’antenne sur le mur du poste (de préférence à l’extérieur)
 Raccorder le câble d’antenne sur la prise antenne du modem b
 ntroduire la carte SIM (T200 hors tension).

Figure 53 : configuration voie 1 = GSM/GPRS, voie 2 = Modem RTC

b) Modem externe
Accessible sur connecteur SUB-DB 9 broches situé sur la droite du rack

Figure 54 : raccordement de modem extrne « RS232 »

Rapport du Projet de Fin d’Etude 89 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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III.3 connexion et configuration de l’automate Easergy T2OOI


III.3.1 Initialisation de la connexion

Figure 55 : Illustration de connexion de PC au T200

Easergy T200 I nécessite une configuration à partir d'un PC de configuration. Celle-ci s’effectue
à partir de la carte COM (accès unique). Elle permet de configurer :

 Les paramètres de la carte UC (date, détection de défaut,…).


 Les paramètres de la carte Communication (paramètres de com., alarmes,…).
 Les paramètres système (gestion des variables, des classes,…).
III.3.1.1 Matériel requis pour la connexion T200
Le T200 nécessite pour la configuration contrôle-maintenance :
 Un micro-ordinateur fonctionnant sous Windows 2000 incluant “Internet Explorer”
 Un port USB sur ce PC pour effectuer la liaison avec le T200.
Un port Ethernet (RJ45) est disponible sur la carte COM pour l’accès à distance du T200 à
partir d’un réseau Ethernet. Ce port peut être utilisé également pour la liaison directe du T200
avec le PC.

 L’installation du “driver” USB permettant la connexion avec le T200.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 90 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 56 : Outil d’installati on des drivers fourni avec l’automate

 L’installation de “Java Runtime Environment 5.0” nécessaire pour le fonctionnement


de la trace des ports (analyse de trames Superviseur)

Figure 57 : Installation de JAVA Runtime

NB : Le câble Ethernet requis pour la liaison PC-T200 est de type “croisé”. Le câble USB
requis pour la liaison PC-T200 est de type USB-A d’un côté et USB-B de l’autre.

Figure 54 : Câble utiliser pour la connexion

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III.3.1.2 Démarrage de la connexion avec le T200


Le T200 étant sous tension, sans voyant “Défaut” allumé sur la carte COM, raccorder le câble
USB sur l'un des ports USB du PC et sur la carte COM de l'équipement :

Cliquer sur le raccourci "Easergy USB connection le bureau du PC pour démarrer la connexion
USB, Au bout de quelques secondes, Internet Explorer doit automatiquement en se connectant
à l'adresse IP "212.1.1.10".

Figure 58 : Page d’accueil de serveur embarqué

Pour l’accés Entrer un “Nom d’utilisateur” et un “Mot de passe” (par défaut :


“Easergy”,“Easergy”) puis cliquer sur “Ok”,

III.3.2 Présentation du serveur Web embarqué du T200


Une fois l'accès au serveur embarqué identifié par utilisateur et mot de passe, toutes les pages
HTML sont consultables par simple clic sur les onglets ou les listes déroulantes associées
lorsque celles-ci sont disponibles :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 92 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Page Visualisation :

Figure 59 : Page de visualisation de serveur embarqué


Cette page permet de consulter les états du T200 :
 TSS : état des entrées digitales, des défauts internes du T200, des présences tension, des
défauts courants, etc…
 TSD : état ouvert ou fermé de l'interrupteur, de l'automatisme, des sorties digitales.
 TM : Mesures des courants.
Page Commande :

Rapport du Projet de Fin d’Etude 93 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 60 : Page de commande de serveur embarqué

Cette page permet de passer des commandes locales depuis le PC sur :


 Les interrupteurs (changement de position par CO / CF)
 Les automatismes (mise En/Hors service)
 Le détecteur de défaut (reset de la mémorisation du défaut)
Les commandes sur les TSD permettent de passer dans l'état complémentaire par rapport à celui
affiché par le T200.
L'état d'une commande en cours est affichée en couleur orange.
L'état de la commande est rafraîchi à l'écran automatiquement dès que terminée.
Pages Diagnostic :
Ces pages permettent de consulter les journaux enregistrés en temps réel par le T200. Chaque
journal permet de consulter l'historique des états survenus sur le T200 avec description de ceux-
ci.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 94 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 Journal des alarmes : Des alarmes peuvent être générées et transmises spontanément au
BCC après un changement d'état d'information ;
 Journal des évènements : (capacité de stockage : 10000) Tout changement d'état génère
un événement
 Journal système : Mémorisation des évènements de transmission (pour déterminer
l'origine d'un défaut récurent de communication), indication d'erreurs de transmission
(erreur de CRC, collisions, ligne RTC dérangée, basculement en redondance…),
Indication d'évènements système (mise en route du T200, reset du T200, Modification
de configuration…).
 Journal des mesures : (capacité de stockage : 30000) Les mesures gérées par le T200
(courant phases ou tension réseau) peuvent être sauvegardées dans un journal.
Pages Paramétrage :
Le paramétrage du T200 s'effectue depuis des pages regroupées en plusieurs catégories
distinctes :
 Communication : Plusieurs pages permettent de configurer les paramètres propres à la
communication du T200 (protocole disponible, Le type de support de transmission à
utiliser).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 95 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 61 : Paramètres protocole – Page Paramétrage

 Module Control : Certains paramètres du T200 sont gérés pour chaque module Control du
T200. Deux pages permettent ce paramétrage :
 Commandes / automatismes : Cette page permet de configurer les paramètres liés à la
commande électrique de l'interrupteur et à la gestion de l'automatisme ( type
d'interrupteur, temps d'attente du changement de position, type d'automatisme…).

Figure 62 : Page des commandes et automatismes

 Configuration mesures et détection de défauts : cette page permet la configuration de


toutes les informations analogiques du T200, à savoir (seuil Imax et I0, temps de RAZ
du détecteur, temps de prise en compte…).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 96 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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Figure 63 : Page des Mesures et détection de défauts

 Gestion des variables : Toutes les informations gérées par le T200 doivent être paramétrées
individuellement pour définir leur fonctionnement et la façon dont elles seront gérées par le
serveur embarqué :
 Configuration des variables : La liste complète des informations (variables) gérées par
le T200 sont affichées dans cette page, sous différentes catégories (Les commandes
numériques (ex : TCD) Les signalisations doubles (ex : TSD) Les signalisations simples
(ex : TSS) Les mesures analogiques (ex: TM), Les compteurs (ex : CNT)).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 97 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 64 : Page de configuration des variables

 Configuration des Classes : Les variables créées peuvent être regroupées par classes,
afin de faciliter la gestion et l'affichage des variables. Chaque variable peut être
rattachée à une de ces classes par configuration. Cette page permet de créer, modifier
ou supprimer les classes gérées par le serveur embarqué et de déterminer celles qui
seront visibles dans la page Visualisation.
III.3.3 Paramétrage de communication « Support GPRS ou 3G »
III.3.3.1 Conditions de fonctionnement du GPRS ou 3G
Pour que la communication GPRS ou 3G entre le T200 et le Superviseur puisse fonctionner, il
est impératif d'obtenir certaines conditions primordiales de la part de l'opérateur du réseau :
 Le T200 doit disposer d'une adresse IP fixe attribuée par l'opérateur. En effet, la
connexion GPRS ou 3G ne pourra fonctionner si le T200 a une adresse IP dynamique,
car côté Superviseur il ne sera pas possible de connaître les nouvelles adresses IP
attribuées aux T200 par l'opérateur suite à une nouvelle attribution. De ce fait, il ne sera
pas possible d'initialiser une communication protocole depuis le Superviseur. De même,
il ne sera pas possible non plus de se connecter au Serveur Web embarqué du T200 à
distance à partir d'un accès Ethernet, si on ne connaît pas l'adresse IP du T200.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 98 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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 Dès que le T200 est connecté au réseau GPRS ou 3G, l'adresse IP attribuée au T200 est
affichée dans le champ « Adresse IP serveur » consultable dans la page "Maintenance /
Ports serveur IP" (voir figure ci-dessous), c'est cette adresse qu'il faut utiliser côté
Superviseur pour se connecter au T200 par Ethernet ou par le protocole.

Figure 65 : Affichage d’adresse IP après la connexion au réseau

 Les ports IP utilisés par le T200 doivent être ouverts par l'opérateur : Un certain nombre
de ports sont utilisés pour l'application T200. La liste des ports utilisés est consultable
dans la page "Maintenance - Ports serveur IP" du serveur Web du T200 (voir figure ci-
dessous). Tous les ports cités dans cette page doivent être ouverts au niveau de
l'opérateur GPRS/3G pour que les fonctions associées à ces ports puissent fonctionner.
Si, ce n'est pas le cas, il est toujours possible de configurer des numéros de port
différents dans cette page pour s'accorder avec des numéros de ports disponibles côté
opérateur.

Figure 66 : Affichage Les ports IP utilisés par le T200

III.3.3.2 Configuration des paramètres GPRS ou 3G :

Figure 67 : Fenêtre de configuration de GPRS/3G

 Point d'accès (APN) : Access Point Name. Nom du point d'accès de la connexion au
réseau GPRS/3G. Ce nom est généralement donné par l'opérateur qui fournit l'accès au
réseau GPRS/3G (ex : "internet-entreprise" pour l'opérateur Orange).

Rapport du Projet de Fin d’Etude 99 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA


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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

 L'option "Déconnexion journalière" a donc été prévue pour jouer ce rôle et permettre
ainsi de forcer automatiquement la déconnexion du T200 du réseau GPRS/3G pour le
reconnecter immédiatement après. Cette déconnexion peut être programmée à une heure
fixe quotidienne grâce au paramètre "Heure de déconnexion".
 Timeout de la session PPP : Configuration du délai maximum avant déconnexion du
T200 du réseau GPRS/3G, si le T200 ne détecte aucun flux de données IP.
 Adresse IP pour Ping : Le Ping en théorie permet de vérifier la qualité de la liaison de
l'équipement avec un autre équipement connecté sur le réseau IP. Ce paramètre
configurable permet de déterminer à quelle adresse IP sera envoyé le paquet
correspondant au Ping permettant de mesurer cette qualité. Configurer par exemple une
adresse IP d'un serveur Web connue ou éventuellement celle du superviseur, à condition
que celui- ci intègre une adresse IP fixe connue. L'adresse configurée doit
 Délai entre chaque Ping : Délai entre deux "Test Ping" automatiques successifs.
 Nombre de Ping : Nombre maximum d'essai pour le “Test Ping” lorsqu'aucune réponse
n'arrive de la part de l'adresse IP distante.
 Ping time out: Délai maximum d'attente de la réponse lors du "Test Ping" pour définir
“Echec Ping”.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 100 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
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Conclusion

Dans la partie de dimensionnement et configuration, on a essayé de détailler tous les données


nécessaires pour valider notre choix afin que le système de téléconduite fonctionne dans les
meilleures conditions.

Des tests doivent-être effectués pour s’assurer du bon câblage et ceci en utilisant le multimètre,
ces essais ont pour but de garantir la continuité électrique, ainsi que d’éviter les court-circuit
pouvant être causés suite à une faute de câblage. Le système étudiée nécessite forcément la mise
en place d’un prototype, le chapitre suivant va mettre de l’éclat sur le prototype réalisé.

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Chapitre III : Réalisation du


prototype et étude économique de
projet

Introduction
I : Présentation de prototype réalisé au sein de PSD 5
II : Cout de la fourniture
Conclusion

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Introduction

Dans ce chapitre nous allons présenter l’ensemble des outils de développement utilisés et nous
détaillons le processus d’une implémentation de notre prototype ainsi que les principales
interfaces de supervision qui le compose à travers des fenêtres de capture.

Après avoir finalisé tous les aspects techniques relatifs à ce travail, il convient de mener une
étude économique afin d’évaluer le coût total de cet investissement de façon à ce que les
dirigeants de l’entreprise puissent prendre les décisions relatives à la mise en place effective du
projet et son financement. L’étude dimensionnelle des équipements nous a permis de délivrer
une nomenclature, cette dernière va nous épauler dans l’évaluation du coût de ce projet du
moment que ses données seront réexportées.

Comme évoqué précédemment l’étude économique de ce projet permettra aux managers de


l’entreprise d’avoir une idée claire sur le coût du projet, à cet effet ils auront soit le choix de le
financer s’ils jugent que les fonds propres de l’entreprise supportent un tel coût où l’écarter au
cas où ils pensent le contraire.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 103 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
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I Présentation de prototype réalisé au sein de PSD 5


Afin de mettre en évidence notre étude, nous avons jugé utile de faire la conception et la
réalisation d’un prototype de démonstration pour la téléconduite en utilisant un automate
industriel déjà installé dans le PSD5. La plateforme de réalisation se présente de la manière
suivante :

Figure 68 : Schéma de prototype de démonstration

I.1 Description de matériel de logiciel de programmation


I.1.1 Appareil de protection SEPAM
Sepam est destinée à l’exploitation des machines et des réseaux de distribution électrique des
installations industrielles et des sous stations des distributeurs d’énergie pour tous les niveaux
de tension.
SEPAM Série 80 : SEPAM série 80 est une famille de relais numériques de protection haute
performance, adaptée à toutes les applications de protection des réseaux moyenne tension de
distribution publique ou industrielle. Il comporte plusieurs modules optionnels :
Unité de base, avec 2 types d’Interfaces Homme/Machine:
 42 entrées logiques et 23 sorties à relais, 5 sorties sur l’unité de base + 3 modules
optionnels de 14 entrées et 6 sorties.

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 2 ports de communication indépendants : b raccordement de chaque port à 1 ou 2réseaux


S-LAN et/ou E-LAN.
 16 sondes de températures, Pt100, Ni100 ou Ni120.
 1 sortie analogique bas niveau, 0-10 mA, 4-20 mA ou 0-20 mA.

Figure 69 : SEPAM Série 80

I.1.2 Convertisseur ACE949


Les modules déportés ACE949-2 se raccordent sur la prise C de l’unité de base du Sepam grâce
au câble préfabriqué CCA612 (L = 3 m). Ils sont alimentés par une alimentation auxiliaire
extérieure en 12 Vcc ou 24 Vcc. Ces modules sont l’interface de raccordement réseau RS 485
2 fils.

Figure 70 : Interface de raccordement réseau RS 48 5 2 fils ACE949-2

I.1.3 Logiciel de programmation UnityPro


Logiciel de programmation nouvelle gamme pour M340, M580, Premium, Quantum. Unity Pro
est un logiciel "tout en un" permettant le développement de programmes et l'exploitation des
automatismes Modicon : M340, M580, Premium, Quantum et Atrium.
 Langages de programmation IEC61131-3.
 Librairies de Blocs fonctions (DFB) personnalisables.
 Simulateur sur PC avant la mise en service.
 Test et diagnostic intégrés.
 Services en ligne complets.

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I.1.3.1 Etapes de la mise en œuvre d’un programme sur Unity-pro :


Pour mettre en œuvre un programme sur Unity-pro on procède comme suit :
Création d’un nouveau projet UnityPro :

Figure 71 : Création du projet et l’introduction de la CPU

Introduire la configuration matérielle :

Figure 72 : configuration matérielle

I.1.3.2 Elaboration du programme sous Unity pro:


Déclaration des mnémoniques : Ce sont des noms symboliques qui vont être utilisés dans la
programmation. L’utilisation de noms communs (mnémonique) est plus simple le que la
manipulation des adresses ou opérandes par exemple utilisés «LV» au lieu du bit de sortie
%Q0.0.
Les variables : sont déterminées dans un tableau contenant trois colonnes :
 Nom ;
 Type ;
 Adresse ;
 Commentaire.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 106 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

La liste de quelques variables utilisées pour notre application est donnée dans la figure suivante
:

Figure 73 : Liste des variables

Dans le programme une entrée ou une sortie est désignée à l’aide d’une adresse qui indique
clairement quel est son emplacement sur l’automate, cette adresse est composée d’une lettre
indiquant le type de la variable (I : entrée, Q : sortie, M : variable…) ;
La programmation :
Cette méthode consiste d’écrire le programme en schémas à contacts (langage LADDER) en
utilisant les mémoires images d’entées (I), les mémoires images de sorties(Q) et les mémentos
(M). Cette méthode semble très souple car elle est basée sur un raisonnement logique.

Figure 74 : Extrait d’une partie de programmation

Rapport du Projet de Fin d’Etude 107 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
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Le programme principal est un programme unique il cube les opérations qui vont commander
l’application. Aussi faire la lecture des états des interrupteurs et le relevé des mesures à partir
des Sepams.

I.2 Logiciel de supervision Wincc explorer :

SIMATIC WinCC est un système de contrôle et d'acquisition de données (SCADA) ainsi


qu'une interface homme-machine développés par Siemens. Les SCADA sont particulièrement
utilisés dans la surveillance des processus industriels et des infrastructures. SIMATIC WinCC
peut être utilisé avec Siemens PCS7 et Teleperm. WinCC est conçu pour fonctionner sur des
systèmes Windows. Il utilise Microsoft SQL Server pour gérer les connexions. Il est également
accompagné de VBScript et d'applications d'interface en langage C.
I.2.1 configuration de communication
Le prototype adopté consiste à établir une communication de type Modbus TCP/IP entre les
deux environnements WINCC et le Modicon pour assurer l’acheminement de données
nécessaires pour créer une nouvelle application de supervision munis des améliorations citées
précédemment. Pour cela nous avons adopté les étapes suivantes :
Au niveau de propriété nous avons configurés le type de CPU, serveur, port et l’adresse
d’esclave décentralisé comme la montre la figure ci-dessous :

Figure 75 : configuration de l’adresse IP

Rapport du Projet de Fin d’Etude 108 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
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L’étape consiste à déclarer les différentes variables dans le stock de variable :

Figure 76 : déclaration des variables

I.2.2 les fenêtres de vue de l’application


Port de Casablanca : Est une vue principale qui donne à l’opérateur de choisir le poste à et
visualiser et commander et aussi de consulter l’alarme et les archives des mesures.

Figure 77 : Vue principale

PSD : Une vue qui permet de voir l’état de PSD et aussi de vérifie les cellules commandable
dans ce PSD.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 109 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Figure 78 : Vue de PSD 5

I.2.3 Gestion d’utilisateur


L’éditeur User Administrator sert à la configuration d’une gestion des utilisateurs. Avec
l’éditeur s’effectuent l’attribution et le contrôle des droits d’accès des utilisateurs aux différents
éditeurs du système de configuration et aux fonctions en runtime. Pour cela, les droits d’accès
aux fonctions WinCC, les Autorisations, sont attribuées dans l’User Administrator. Ces
autorisations peuvent être attribuées a des utilisateurs isolés ou encore a des groupes
d’utilisateurs. Si un utilisateur enregistré appelle une fonctionnalité protégée par une
autorisation, User Administrator vérifie si cela est admissible compte tenu des autorisations. Si
ce n’est pas le cas, User Adminstrator refuse l’accès a la fonctionnalité désirée.
Création d’utilisateurs et affectation de l’autorisation de navigation
Nous avons créé un nouveau groupe des utilisateurs « Ingenieur » qui contient un « Fahde » qui
a le droit d’accès et commander les cellules, de modifier les paramètres et imprimer les
rapports...

Figure 79 : Vue de gestion d’utilisateur

Rapport du Projet de Fin d’Etude 110 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

I.2.4 Système d’alarmes


Un système d’alarmes sert à signaler et a archiver chronologiquement des événements
apparaissant de manière sporadique dans le process, en messages dans une unité centrale. On
peut distinguer les types d’alarmes suivants : - Les messages d’alarme servent a l’affichage
d’un défaut dans le process. - Les alarmes système servent à l’affichage de messages d’erreurs
provenant d’autres applications. Dans Alarm Logging, les alarmes de caractère semblable
peuvent etre regroupées en classes d’alarmes et types d’alarmes. Le composant de configuration
Alarm Logging : Détermine quelles alarmes apparaissent a quel moment et leur contenu. Pour
l’affichage des alarmes, Graphics Designer propose un objet d’affichage spécifique, a savoir le
contrôle WinCC Alarm Control . Le composant runtime Alarm Logging Runtime : il se charge
au runtime d’exécuter les surveillances définies, de contrôler l’émission des alarmes et de gérer
leur acquittement.
Dans une nouvelle vue on ajoute le WinCC Alarm control pour afficher les alarmes puis en
sélectionne les alarmes existantes.

Figure 80 : Vue générale des alarmes

I.2.5 Archivage et affichage des valeurs de process


Les valeurs de process sont des données qui se trouvent dans la mémoire d’un des automates
programmables connectés. Elles représentent l’état d’une installation.
L’archivage des valeurs de process permet de :
 Traiter, Afficher et Archiver des valeurs du process en prévenance d’une installation
industrielle.
 La représentation des données en runtime peut se faire sous forme de courbes ou de
tableaux.
 Ces archives peuvent être sorties dans une vue ou sous forme de journal.
 Ces données peuvent être archivées de différentes manières.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 111 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

II Coût de la fourniture
II.1 Le coût de système de téléconduite
Le tableau suivant rassemble les coûts des différents composants de la solution de l’automate
de téléconduite pour un seul poste :

Composant Marque Nom Prix (Dhs)


Automate + Kits Schneider Easergy T200I 75000
Logiciel de
supervision Schneider L500 30000
IP fixe + VPN Orange Carte SIM IP fixe 75
Câble de configuration Laptone Câble USB type b 30
Total (DHs) 105105
Tableau 16 : Coûts d’installation et de mise en œuvre

Ces prix des équipements est donné par un expert dans l’installation des systèmes de
téléconduite.

II.2 Le coût de prototype


Le tableau suivant rassemble les Frais de réalisation de prototype de démonstration au sein de
PSD5 :

Tableau 17 : Coûts d’installation et de mise en œuvre

NB : Dans ces calcules les couts de programmation et les de câblage d’armoire n’ont pas été
pris en considération.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 112 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
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II.1 Le calcule de retour d’investissement


Après avoir calculé le coût du projet à mettre en œuvre, on a voulu procéder à une évaluation
de la rentabilité du projet en faisant appel à quelques bases de la finance d’entreprise, l’objectif
visé était de calculer la valeur ajoutée de l’investissement, les flux de trésorerie qu’il peut
générer ainsi que le délai de récupération du capital à investir etc. Mais malheureusement nous
étions confrontés à la difficulté de recueillir les informations requises, pour cela nous avons
essayé de calculer un coût de retour d’investissement provisoire :

En Calculant d’abord le :

Coût total d’investissement (CTI) = Coût d’un poste × Nombre de poste

CTI = 105105 ×29 = 3048045 DH

Le Coût des arrêts (CA) annuelle qui égale à :

CA= La moyen des arrêts × Coût d’un arrêt

CA = 20 × 54794 = 1095880 Dh/an

Et en fin nous avons calculer le temps de retour d’investissement (ROI) par :

𝐶𝑇𝐼 3048045
𝑅𝑂𝐼 = = = 2,79 𝑎𝑛
𝐶𝐴 1095880

Le retour sur investissement pour ce projet sera réalisé au cours de la troisième année.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 113 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
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téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Conclusion

Ce chapitre a été consacré à une étude économique détaillée sur les deux techniques celui de
système de téléconduite et l’autre de prototype, pour cela nous avons rassemblé les prix des
différents composants de la solution proposée et les frais de réalisation de prototype.

Après avoir calculer le coût de fourniture pour un seul poste dans la deuxième partie de ce
chapitre, nous avons essayé de calculer un temps sur retour d’investissement provisoire, qui
apparaît raisonnable et rentable.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 114 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Conclusion générale

Cette expérience de quatre mois a été enrichissante aussi bien sur le plan technique qu’humain.
Nous a permis d’améliorer mes connaissances dans le domaine de la gestion des réseaux
électriques, de découvrir le milieu professionnel via la contribution à l’un des projets de grande
importance au sein de la société. Ce stage a été d’autant bénéfique qu’il m’a permis d’évoluer
dans un cadre de travail et de côtoyer des professionnels qui ont facilité mon insertion et
intégration par leur soutient et esprit de communication très avancés.

Le monde de téléconduite est en croissance continue dont le but est d’atteindre la satisfaction
des clients. La porte est grande ouverte à une multitude d’applications accessibles depuis un
automate. Ces applications sont trop variées dont le but est d’offrir le maximum de services aux
utilisateurs.

Nous rappelons que notre sujet avait comme objectif d’étudier la faisabilité d’un système de
téléconduite pour les postes électriques se trouvant au Port de Casablanca sous la gestion de
l’Agence Nationale des Ports. Après une étude comparative, nous avons opté pour l’utilisation
de la technologie 3G comme support de transmission de données entre le poste et bureau de
commande de centrale en équipant ce dernier par un logiciel SCADA, pour le traitement et
l’exploitation des données acquis notamment la possibilité de générer la commande des cellules
à partir du BCC et assurer une bonne gestion intelligente du réseau.

Afin de rendre palpable et de mettre en évidence notre travail, nous avons jugé utile de procéder
à la conception et à la réalisation d’un prototype de démonstration contenant tous les
composants nécessaires pour un système de téléconduite.

Il convient, toutefois, à reconnaitre que durant ce stage, nous avons rencontré pas mal
d’obstacles et de contraintes surtout au début de notre étude, mais ça fait toujours partie du
travail d’un Ingénieur.

En conclusion, ce projet de fin d’études m’a permis d’enrichir mes connaissances, ce qui va
approfondir mon expérience et m’aider à mieux réussir une prochaine carrière professionnelle.

Rapport du Projet de Fin d’Etude 115 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
Étude de faisabilité et Réalisation d’un système de
téléconduite pour réseaux HTA de l’ANP – Port de Casablanca

Références bibliographiques
Ouvrages et PDF :

[1] KABOUCH, HOUSSAM Salah Eddine – ENSEM Rapport du Projet de Fin d’Études de
l’année 2013 effectué au sein de la Direction Régionale Port de Casablanca.

[2] Systèmes de téléconduite des postes électriques - Marc VIRLOGEUX 1999.


http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/reseaux-electriques-de-
transport-et-de-repartition-42263210/systemes-de-teleconduite-des-postes-electriques-d4850/

[3] Connexions Le système nerveux du réseau intelligent - Dacfey Dzung


http://www.academia.edu/27059451/Connexions_Le_syst%C3%A8me_nerveux_du_r%C3%
A9seau_intelligent

[4] Système de téléconduite des réseaux MT pour la gamme Easergy


http://www2.schneider-electric.com/documents/electricaldistribution/fr/shared/catalogue-
interactif/pcred398085fr/pcred398085fr/pdfs/page_032.pdf

[5] Gestion de réseaux MT souterrains – Cahors


http://www.groupe-cahors.com/sites/default/files/souterrains_icontrol-.pdf

[6] Réseau de transmission radio – campbell scientific


http://www.ftp.campbellsci.com/pub/csl/outgoing/fr/Archive/r%E9seau-transmission-
radio_fev08.pdf

[7] Manuel utilisateur Gamme Easergy T200 I & E - Unité de contrôle des postes MT
http://mt.schneider-electric.be/Main/Easergy/instructions/NT00114-FR.pdf

Site internet :

[8] http://www.leconomiste.com/article/transport-maritime-la-conjoncture-congestionne-les-
ports
[9] https://www.cma-cgm.fr/ebusiness/tarifs/demurrage-detention
[10] http://www.leseco.ma/decryptages/evenements/22126-surestaries-maersk-augmente-ses-
tarifs.html
[11] http://fr.le360.ma/economie/surestaries-le-plan-dattaque-de-la-tutelle-est-pret-65359

Rapport du Projet de Fin d’Etude 116 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
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Annexes

Rapport du Projet de Fin d’Etude 117 Hamza BOUABDI & El Mahdi FALA
ANNEXE I : Les cellules SM6
ANNEXE II : ACE 949-1
ANNEXE III : Sepam

SEPAM Série 80 : SEPAM série 80 est une famille de relais numériques de protection haute
performance, adaptée à toutes les applications de protection des réseaux moyenne tension de
distribution publique ou industrielle. Il comporte plusieurs modules optionnels :

Unité de base, avec 2 types d’Interfaces Homme/Machine:

42 entrées logiques et 23 sorties à relais, 5 sorties sur l’unité de base + 3 modules optionnels de 14
entrées et 6 sorties.

2 ports de communication indépendants : b raccordement de chaque port à 1 ou 2réseaux S-LAN et/ou


E-LAN.

16 sondes de températures, Pt100, Ni100 ou Ni120.

1 sortie analogique bas niveau, 0-10 mA, 4-20 mA ou 0-20 mA.

SEPAM Série 40 : Pour les applications plus exigeantes, Sepam série 40 propose des solutions
performantes grâce à ses capacités de mesure des courants et des tensions.

Différents types d‘Interface Homme-Machine. IHM de base et IHM avancée avec écran LCD
graphique.

4 entrées courant.

entrées tension.

10 entrées logiques.

8 sorties a relais.

Editeur d‘équations logiques.

1 port de communication Modbus.

16 entrées sondes de température.


ANNEXE IV : Interface de T200i

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