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Note d’application

TURBISCAN®

Analyses stabilité avec le


Turbiscan® (cas spéciaux)

PETITES PARTICULES
Application
1. Définition
Tous domaines
Quand les particules sont plus petites que la longueur d’onde incidente (880 nm
dans le Turbiscan®), on est en régime de diffusion de Rayleigh. Dans ce cas la
diffusion est isotrope.
Objectif
®
Analyser les données Turbiscan 2. Quelle différence pour les analyses Turbiscan ?
pour des cas spéciaux
Quand les particules sont petites (d< 0.6 µm), la rétrodiffusion augmente
avec l’augmentation du diamètre (Figure 1).

Appareil
TURBISCAN® LAB et
TURBISCAN® Classic

Figure 1. Evolution de la rétrodiffusion avec le diamètre

Cela signifie qu’une augmentation de la taille (floculation ou coalescence)


de petites particules conduit à une augmentation du niveau de rétrodiffusion
(Figure 2) jusqu’à ce que le diamètre deviennent supérieur à 1µm, auquel
cas la rétrodiffusion diminue.

Augmentation de la taille
des particules

Figure 2. Profiles en rétrodiffusion durant un phénomène de floculation (gauche).


Variation de la rétrodiffusion au milieu de l’échantillon (droite).

Les mêmes calculs que pour les grosses particules peuvent être réalisés
(voir « Analyses de stabilité avec le Turbiscan® (cas généraux) »).

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Note d’application
TURBISCAN®

DIFFUSION DEPENDANTE
1. Définition

Quand la dispersion analysée (émulsion, suspension) est fortement


concentrée (φ > φs), des particules voisines diffusent la lumière en créant
des interférences destructrices. Ce phénomène diminue l’efficacité de
diffusion.

2. Quelle différence pour les analyses Turbiscan® ?

Quand on a de la diffusion dépendante, le comportement du flux


rétrodiffusé est opposé à ce que l’on attend quand il n’y a pas de diffusion
dépendante, i.e. diminution de la rétrodiffusion avec l’augmentation de la
concentration (Figure 3). Plus les particules sont grosses, plus le système
doit être concentré avant que la diffusion dépendante n’apparaisse (Figure
4).

Figure 4. Variation de φs avec le


diamètre

Diffusion Diffusion
indépendante dépendante

Figure 3. Exemple d’évolution de la rétrodiffusion avec la fraction volumique

Cela signifie que pour un phénomène de crémage, on aura une diminution


de la rétrodiffusion en bas (comportement normal d’une clarification) et
également en haut de l’échantillon (phénomène de dépendance dans la
couche de crème) (Figure 5) et vice-versa pour une sédimentation.

clarification crémage

Figure 5. Profiles de rétrodiffusion en brut (gauche) et en référence (droite)

Dans ce cas, l’élucidation de l’instabilité est possible en connaissant les


densités des phases dispersée et continue, et donc le type de migration
attendu.
Les mêmes calculs que sans diffusion dépendante peuvent être réalisés
(voir « Analyses de stabilité avec le Turbiscan® (cas généraux) »).

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