INTRODUCTION

L’urbanisation de l’Afrique connaît un essor spectaculaire, en Côte d’Ivoire, plus de 5 % en

1950, le taux d’urbanisation est passé à 32 %, 39 % et 42,5 % respectivement en 1975, en
1988 et en 1998 pour atteindre 50,3 % en 2014. Aujourd’hui, un ivoirien sur deux réside en
ville. Ce processus d’urbanisation semble affecter toutes les villes du pays. La ville d’Abidjan,
capitale économique de la Cote d’Ivoire est la ville la plus peuplée de la Côte d'Ivoire.
Cette capitale administrative et politique du pays jusqu'en 1983, est devenue, depuis 2001,
un « district autonome » de 2 119 km2 qui regroupe les dix communes de l'ancienne Ville
d'Abidjan (422 km2) et quatre sous-préfectures périphériques jadis rurales mais aujourd'hui
gagnées par l'étalement urbain abidjanais.

Abidjan est la ville la plus peuplée de l'Afrique de l'Ouest francophone et la deuxième plus
grande ville et troisième plus grande agglomération au sein de la francophonie. Seule Lagos,
l'ancienne capitale du Nigeria la dépasse en nombre d'habitants dans cette région.
Considérée comme le carrefour culturel ouest-africain, Abidjan connaît une forte croissance
caractérisée par une forte industrialisation et une urbanisation galopante. Malgré la perte de
son statut officiel de capitale de la Côte d'Ivoire, elle reste de facto le siège de la plupart des
institutions administratives et politiques nationales du pays, et continue de jouer le premier rôle
dans la vie politique ivoirienne, de ce fait la problématique du logement est une préoccupation
majeure à Abidjan. Etant donné que Le développement socio-économique de tout pays passe
nécessairement par la réalisation des infrastructures tels que les bâtiments, les routes, les
ponts, les passages supérieurs, les VRD, le ministère de la construction ivoirien à enregistré
de 2020 à 2022, treize (13) immeubles effondré et une vingtaine avant 2020.
L’effondrement des bâtiments est l’une des causes catastrophe massive, car il produit de
nombreux blessé et victimes qui ne peuvent souvent pas se prendre en charge, et ce n’est
une condition que seuls des facteurs naturels tel que le vent et l’humidité sont à l’origine. Dans
certain cas, la négligence des gens provoque cet effondrement ce désastre, il est donc
nécessaire de connaitre les raisons qui on conduit a cette affaire pour constaté son existence
des le début, et éviter de la survenance de ce dommage, ou éviter de les refaire s’ils sont de
notre faute.
Il s’agit de faire une étude de la « crise du logement dans la ville d’Abidjan », afin de connaitre
son ampleur, les facteurs et les problèmes qu’elle génère. Le choix de ce sujet émane de deux
intérêts : l’un scientifique et l’autre, social. Au niveau scientifique, nous constatons que
plusieurs études ont été menées sur la question du logement de la ville de d’Abidjan.
Cependant, aucunes n’abordent réellement l’ampleur de la crise du logement. Au niveau social
nous nous intéressons à l’actualité de l’insuffisance de logement décent et son impact social
dans la ville.