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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PROCESSUS DE LA
COLLECTE DES TAXES
I. STRUCTURE EN CHARGE
II. MODE DE GESTION DES TAXES COLLECTEES
CONCLUSION
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INTRODUCTION
CHAPITRE I : PROCESSUS DE LA
COLLECTE DES TAXES
I. STRUCTURE EN CHARGE
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Les taxes et redevances municipales de la
commune d’Abobo seront désormais collectées par
la société Djogana Money Services dotée d’une
technologie numérique en la matière. Cette décision
de la municipalité a fait l’objet, jeudi, d’une signature
de convention de partenariat entre la structure
représentée par son PDG, Berté Sériba, et Mme
Kandia Camara, maire de ladite commune.
A l’occasion de la signature, Mme Kandia Camara a
indiqué que cette convention vise à améliorer et à
optimiser les recettes de la commune.
Faut-il rappeler, le budget primitif de l’exercice 2020
de la mairie d’Abobo s’équilibrait en recettes et en
dépenses à la somme de 4.382.250.000 FCFA,
dont 3.999.444.000 FCFA en fonctionnement et
982.813.000 FCFA en investissement.
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Les principales dépenses de fonctionnement sont : les
salaires, les charges sociales, les frais de mission, le
carburant, les fournitures de bureau, l’abonnement à
l’eau, à l’électricité, au téléphone, les travaux et les
services à l’entreprise. Dans l’ensemble, au cours de
ces trois dernières années, le niveau du budget global a
augmenté. Le niveau de recouvrement s’est amélioré
pour atteindre plus de 60 % et le budget estimé est
équivalent au budget réel.
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d’eaux usées, des points d’eaux de ruissellement, l’état
de la voirie, de l’habitat, surtout le cadre de vie de la
population. Cette méthode a permis de relever dans
quelle mesure les pratiques de gestion des déchets, des
eaux usées et de ruissellement impactent le cadre de vie
de la population. À Abobo comme dans la plupart des
villes du Sud de la Côte d’Ivoire, la pauvreté urbaine est
omniprésente. Elle rend très problématique les
conditions de vie des populations urbaines. Ces
dernières vivent dans des conditions dramatiques. Ces
différentes formes de pauvreté ont pour conséquence la
dégradation de l’espace et de l’environnement. Nous
sommes, alors, confrontés à une pauvreté spatiale et
environnementale.
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de vie et de leur insertion dans le tissu urbain. La
commune a mis en place des mesures incitatives visant
à encourager le développement économique local. Ces
mesures se matérialisent sous la forme d’une assistance
administrative aux entreprises. Le but est de les aider à
obtenir plus facilement des documents officiels. La
commune aide également les entreprises à trouver un
site d’implantation. Les projets en cours de réalisation au
sein de la commune, en partenariat avec le secteur
privé, sont :
• les marchés de proximité ;
• le port sec d’Abobo ;
• la gare routière internationale ;
• la zone industrielle de PK18, route de Yopougon ;
• la casse (projet de l’État).
Les autorités municipales mettent actuellement en place
une politique d’évaluation des priorités de développe-
ment local. Leur but est d’élaborer un plan stratégique
de développement pour la commune, et ce, de manière
participative. La commune d’Abobo bénéficie d’énormes
potentialités de développement, surtout dans le domaine
de l’artisanat. Avec sa forte population, elle représente
un marché potentiel pour les investisseurs.
CONCLUSION
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Au total, la pauvreté urbaine est une réalité dans
l’univers urbain d’Abobo. Selon l’INS (2014), 23,4 % de
la population abidjanaise vit dans la commune d’Abobo
et 38 % des citadins à Abobo vit en dessous du seuil de
pauvreté. La pauvreté urbaine à Abobo est à la fois
matérielle, financière, économique, sociale, culturelle,
organisationnelle, spatiale et environnementale. Les
nombreux quartiers populaires en sont l’inscription dans
l’espace urbain. Face à sa persistance, des initiatives de
survie ont été développées par les populations
vulnérables. Les 2/3 de ces initiatives sont offertes par
l’informel de production dominé par des activités
économiques inspirées et mises en place par les
femmes et les jeunes. La pluralité de logiques et
stratégies des femmes engendrent une socialité de
réseaux d’entraide et de soutien autour de laquelle
d’autres stratégies d’acteurs s’y greffent pour soulager
les personnes les plus vulnérables de la ville d’Abobo.
Mais, il existe un réel manque de savoir-faire en matière
de lutte contre la pauvreté urbaine. L’État doit
accompagner ces initiatives en développant de
véritables politiques de lutte et en se faisant assister par
les bailleurs de fonds par un appui financier et
technique. Le programme d’appui au secteur informel
(PASI) a connu des limites dans son exécution. Il n’a
pas touché les populations vulnérables compte tenu des
conditions d’accès qui s’apparentent aux conditions des
banques classiques.