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Introduction

Le développement technologique est l'une des principales sources de croissance d'un pays. Elle
accroît la production économique, le bien-être en améliorant la productivité (en permettant de
produire plus avec les mêmes ressources), tout en favorisant aussi l'innovation et le
développement.
De plus, le développement d’un pays et sa santé économique sont liés à la densité de différents
réseaux de communication et à la facilité de déplacement des personnes et des biens d’un point
à un autre du territoire national (Houlai, 1985). Par les temps qui courent l’importance accordée
aux transports et aux technologies dans l’allocation sectorielle des ressources s’expliquent par
la nécessité de rapprocher les hommes, et de faciliter les échanges, tout en assurant aux
usagers le maximum de commodité et de sécurité.
En effet, Les système de transport et de communication, éléments indispensable à toute
politique de développement régional, d’intégration nationale et des expansion des échanges de
toutes natures, constitue une condition et une conséquence du développement économique et
sociale (ibid). Ainsi, depuis 1960, les autorités ivoiriennes ont accordés une priorité à la
construction d’un réseau opérationnel d’infrastructure de transport apte de répondre aux
besoins de la croissance de la population.
Le gouvernement ivoirien est convaincu que les TIC sont une véritable opportunité pour
atteindre plus rapidement et plus efficacement les objectifs qu’il s’est fixés en termes
notamment de création de richesse et de réduction de la pauvreté. Le ministre de la Poste et
des Technologies de l'information et de la communication (TIC).
Bruno Koné, a annoncé en février dernier que le marché de la téléphonie mobile contribuait à
hauteur de 300 milliards de FCFA au budget de l'État, soit presque 10 % des ressources de l'État.
Ces résultats font donc de la Côte d’Ivoire l’un des marchés les plus attractifs en Afrique
occidentale francophone pour les entreprises de télécommunication .Le pays affiche néanmoins
un retard important en termes de maturité numérique, car si chaque ivoirien a pratiquement
accès à la téléphonie mobile seulement 3 % de la population utilise Internet et à peine 2 % de
ces utilisateurs ont un abonnement haut débit.
Le transport routier quant à lui constitue un Pilier dans le système de production et de
distribution ivoirien, une composante essentielle dont la maitrise permet de d’infléchir de façon
sensible les couts des produits surtout pour les consommateurs éloignés d’Abidjan,
généralement pénalisés par la distance. Ainsi, les transports routiers en Côte d’ Ivoire ont connu
pendant les décennies écoulées une expansion et un rythme de croissance remarquable de plus
de 15 % par an témoignant de son dynamisme et de son aptitude à répondre aux exigences du
développement.
Depuis la crise économique des années 80, les pays dont l’économie est tributaire à la vente des
produits agricoles, avec la chute des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, le
pays a vue sont économie régresser entrainant des conséquences dans tous les secteurs dont le
secteur du transport. On assiste alors à la dégradation des voies de transport, l’exode rural
entrainant le surpeuplement des villes. Cette situation s’est accentuée avec les crises
sociopolitiques et militaro-politiques occasionnant le déplacement des populations des zones
Centre-Nord- Ouest (CNO) vers les villes du sud sous contrôle du gouvernement d’alors. On
assiste alors à un surpeuplement des grandes villes et particulièrement la ville d’Abidjan. Ce qui
concentre la Majorité du développement important que dans les grandes villes du pays.
Malgré leurs grandes importances au sein de l’économie et du Développement d'un pays, la
Côte d'Ivoire observe un retard dans ces domaines. C'est dans cette optique que nous nous
posons la question suivante : Quel est l'apport du développement technologique dans le
transport en Côte D'ivoire ? Notre réflexion sera donc construite comme suite : En quoi le
développement technologique contribue à l'économie ivoirienne ? Comment les modes
influencent- ils cette économie ? Par ailleurs le développement technologique se raccorde-t-il au
transport en Côte d'Ivoire.
CHAPITRE I : Technologie et Transport en côte d’ivoire

Section1 : les problèmes de Développement technologique et du


transport en Côte d’Ivoire

Le développement de la technologie constitue un levier Essentiel dans le domaine du transport.


Il apporte une forte contribution au niveau du développement de l’industrie des PME du
commerce et bien d’autres. A cet effet le secteur du transport facilite l’activité économique et
l’innovation aussi bien dans le financement et la réalisation des projets.
Nous constatons de plus en plus l’évolution fulgurante des nouvelles technologies dans le
monde. Bien qu’il ne soit totalement à la traîne, notre continent et plus spécifiquement notre
pays, la Côte d’Ivoire connait paradoxalement, un retard dans ce domaine. Alors que la Côte
d’Ivoire affiche l’un des taux de croissance les plus élevés au monde (7,6 % en 2017), ses
entreprises, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes fonctionnent pour la quasi-totalité
sans équipements de pointe. Les technologies de l’information et de la communication (TIC)
sont souvent présentées comme la passerelle que l’Afrique doit emprunter pour impulser son
développement.
Avec plus de 22 millions d’habitants et un PIB de plus de 30 milliards de dollars en 2013, la Côte
d'Ivoire compte 19,7 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration
d'environ 84 % et un taux de couverture de plus de 94 %. Le secteur des télécoms a d’ailleurs
généré plus de 1 000 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires en 2013 pour des
investissements sur la période estimés à plus de 130 millions FCFA et plus de 5400 emplois
directs et 100.000 indirects.
Le pays affiche néanmoins un retard important en termes de maturité numérique, car si chaque
ivoirien a pratiquement accès à la téléphonie mobile seulement 3 % de la population utilise
Internet et à peine 2 % de ces utilisateurs ont un abonnement haut débit. Les efforts à faire
pour combler ce retard sont importants. Mais les freins ne se limitent pas à cela : ils sont aussi
économiques. En effet, les tarifs et les coûts d’accès restent relativement élevés alors que la
population continue de s’appauvrir. Le taux de pauvreté qui était de 10,1 % en 1985 est passé à
42,7 % en 2008.
Les entreprises du secteur des TIC se trouvent également en Côte d’Ivoire dans un
environnement peu propice. Tout d’abord, la Côte d’Ivoire a montré au cours de ces dernières
années une forte instabilité politique avec une succession de crises qui ont à chaque fois eu de
lourdes conséquences pour les entreprises : insécurité, destruction des infrastructures, mobilité
Excessive des équipes de mise en œuvre, remise en cause et perte des acquis, pertes
économiques, etc. Par ailleurs, le poids des taxes sur les produits informatiques mais aussi la
récente augmentation de l’impôt sur les bénéfices qui est passé de 25 % à 30 % en 2014 pour le
secteur des TIC constituent un véritable goulot d’étranglement au développement des TIC.
Enfin, le fort taux de cybercriminalité en Côte d’Ivoire lui donne une très mauvaise réputation à
tel point qu’elle se retrouve sur les listes rouges de certains sites Internet. C’est le cas du site
PayPal, leader mondial de la transaction sécurisée sur Internet, qui a tout simplement exclu la
Côte d’Ivoire de son réseau.
Ces freins, le gouvernement ivoirien en a bien conscience et ils nourrissent d’ailleurs ses plus
grandes préoccupations car comme l’a déclaré le ministre ivoirien de la Poste et des
Technologies de l’Information et de la Communication, Bruno Koné, « il est en effet aujourd’hui
indéniable que les technologies de l’information et de la communication et la généralisation de
leurs usages sont un des facteurs de développement, de création d’emplois, de diffusion du
savoir et d’amélioration de la fourniture des services publics aux populations ».
Bien vrai que la technologie à un apport considérable au niveau de l’évolution économique.
Cependant, la côte d’ivoire fait face à de nombreuses péripéties qui entravent son processus de
développement.
La nécessité d’un système de transport capable d’œuvrer pour la dynamique urbaine et par
ricochet celle de l’économie nationale, donne un sens plus profond à l’intérêt qu’on accorde au
transport en général et plus particulièrement au transport urbain dans les villes principales
Ivoirienne. En Afrique subsaharienne, pour les grandes villes héritières de la colonisation, c’est
principalement le processus d’urbanisation qui permet d’expliquer le profil des déplacements
urbains. Les grandes métropoles telles qu’Abidjan, Dakar ou Douala ont une structuration qui a
principalement été mise en place à l’époque coloniale. Dans ce contexte, le périmètre urbain
investi par les colons a bénéficié d’un aménagement urbain planifié, offrant un ensemble
d’infrastructures de qualité adaptées aux besoins : voies de circulation, réseaux
d’assainissement, d’eau, d’énergie et d’électricité…
A partir des années 60, au lendemain des indépendances de leurs Etats respectifs, ces villes en
tant que villes côtières disposant de ports en eaux profondes sont devenues les principaux pôles
de développement de leur pays. Elles ont ainsi connu un essor démographique important, qui
s’est accompagné d’une urbanisation très rapide et difficile à maitriser, repoussant toujours plus
loin les limites territoriales de la zone urbaine. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, Abidjan, actuelle
capitale économique du pays, avait été choisie par l’Etat dès 1960 pour refléter le niveau de
développement de la nation et servir d'attrait aux investisseurs étrangers. De nombreux
aménagements furent alors engagés afin de faire de la ville, un territoire attractif. S’en est suivit
l’ouverture du port d’Abidjan et du canal de Vridi en 1951. On y retrouva alors une forte
concentration d’activités économiques notamment liées au secteur agricole (culture de rente
café – cacao) en croissance. L'on parlait à cette époque de « miracle ivoirien ». La conséquence
directe de cet essor économique fut assurément un grand flux migratoire à la fois interne
(Exode rural) et externe (essentiellement une population de pays de la sous-région Ouest-
africaine comme le Burkina-Faso ou le Mali, les non Africains sont majoritairement des libanais,
suivi des français). C’est ainsi qu’Abidjan, ville récente, créée en début de siècle et qui ne
dépassait pas le seuil des 50 000 habitants avant 1948, comptait quasiment un million soit
précisément 951 216 habitants en 1975. Ainsi selon le RGPH-2014 la population de la ville
d’Abidjan est estimée à 4.707.000 habitants qui s’étendent sur une superficie 442 km2. Soit près
d’un quart de la population nationale (20.8%). C’est la quinzième ville la plus peuplée d’Afrique
et la première ville ivoirienne.
Le transport ivoirien rencontre des difficultés dû au fait qu’il ne soit impacté ou du moins qu’il
ne connaît pas de développement. En effet le secteur d’activité du transport ivoirien observe un
retard considérable au niveau de son développement, c’est en ce sens que ce secteur fait face à
des limites à tous les niveaux tant bien au niveau du transport maritime aérien et routier.
L’absence de l’innovation technologique met également un frein à tous les niveaux du Transport
routier, l’irrégularité des coûts proposés des véhicules sont relativement coûteux ou excessive
SECTION 2 : L’OBJECTIF DU DÉVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE ET MODE DE TRANSPORT EN
CÔTE D’IVOIRE

L’innovation du développement technologique a un apport considérable et un but bien précis


au niveau du transport c’est en ce sens qu’elle permet une meilleure mobilité. Par contre, nous
constatons que la côte d’ivoire a un handicap au niveau de cette technologie.
De nos jours, les nouvelles technologies apportent de nombreux avantages et le secteur des
services de transport n’échappe pas à cette règle. Ces nouvelles technologies permettent
notamment de développer et d’améliorer le fonctionnement des compagnies de transport, ce
qui les rend encore plus performantes et fiables.
L’évolution de la technologie a permis aux entreprises de transport une nette amélioration
concernant les différentes étapes du processus de livraison. En effet, grâce à elle, la logistique,
qui est un élément phare pour les sociétés de transport, a beaucoup évolué. L’utilisation
d’ordinateurs, ainsi que de logiciels informatiques toujours plus performants a permis une
meilleure organisation pour les compagnies de transport. Les camions ont également vu
l’électronique s’installer à bord afin d’offrir une communication plus efficace entre les
chauffeurs et le centre de logistique.
Désormais, il est plus simple pour une entreprise de transport de gérer la flotte de camions,
ainsi que le personnel. Toutes ces améliorations permettent de contribuer notamment au
respect des normes prescrites, de connaître les tarifications, le stock et l’approvisionnement, de
répartir les commandes dans les différents camions afin d’optimiser les livraisons, d’établir des
trajets plus courts pour améliorer le quotidien des chauffeurs, etc. En d’autres termes,
la technologie dans les services de transport a apporté de nombreux avantages concernant la
logistique, ce qui est bénéfique pour offrir des services concurrentiels.
La technologie a également eu un impact sur les véhicules de transport eux-mêmes. En effet,
cette évolution a permis une plus grande fiabilité pour les entreprises concernant leurs flottes
de camions. Les systèmes de transport intelligent embarquée offre aux mécaniciens une
multitude d’informations concernant la santé de leurs véhicules, ce qui permet de diminuer
considérablement le risque de panne. Pour les conducteurs routiers, cela a permis d’accroître la
sécurité de ces derniers lors de chacun de leurs déplacements.
Une plus grande fiabilité et une plus grande sécurité permettent aux compagnies
de transport d’offrir des services sans heurts ni pannes, ce qui garantit aux clients l’assurance de
recevoir leur marchandise en temps et en heure.
L’écologie a également profité de l’apport de la technologie dans le domaine du transport.
L’arrivage des moteurs hybrides ou l’extinction des moteurs lorsque le véhicule est à l’arrêt sont
certaines améliorations qu’a vues naître cette évolution technologique, nous sommes
conscients que cette évolution technologique est une donnée extrêmement importante pour le
secteur du transport pour améliorer le respect de l’environnement.
Grâce aux nouvelles technologies développées de jour en jour, les camions effectuent leur trajet
avec une plus grande sécurité, le tout moyennant une consommation diminuée. Quant à la
logistique, cette dernière s’est vue grandement améliorée grâce aux nombreuses évolutions
apportées. Toutes ces améliorations technologiques ont permis aux entreprises de
transport d’offrir des prix de plus en plus attractifs et des services toujours plus fiables.
Elle contribue à la facilité le transport autrement dit celle-ci rend le déplacement plus aisée
grâce aux constructions et réalisation routières et des développements de plusieurs applications
mobiles pour rendre encore plus l’accessibilité du transport plus rapide simple et sécurisé.
Par ailleurs l’apparition et l’avènement de technologie moderne assure un avenir favorable
pour le secteur du transport ivoirien de tél sorte que l’utilisation de l'électronique, d’ordinateur
ainsi que de logiciels informatiques rendent plus efficace et permettre une meilleure
performance pour les compagnies de transport. Nous avons par exemple l’électronique dans les
véhicules qui favorise l’évolution du domaine.
Ajouter à cela l’évolution du transport ivoirien participe à améliorer les conditions de vie sociale
et de travail. Grâce à l’efficacité de la nouvelle technologie il devient possible d’avoir accès au
transport peu importe le moment Car la pluralité des applications mobiles de transport
engendre une meilleure condition de vie, la population arrive à vaquer à leurs occupations.
Section 3: hypothèses de recherche

Pour une émergence remarquable aucun pays ne doit négliger le développement


technologique, c'est l'une de ses principales sources
De par le développement technologique l'économie d'un pays est diversifié et peut résister à
des chocs, ils confèrent aux citoyens un grand pouvoir d'action
L'utilisation d'internet et des ordinateurs au travail éliminent les limites du temps et de l'espace
nécessaire à l'efficacité
Le développement technologique peut toutefois créer une dépendance à la technologie, ce qui
peut engendrer un déficit de qualité de travail sans technologie.
Un pays très avancé en matière de technologie est plus performant qu'un pays qui l'est moins
Le transport joue sur l'économie d'un pays, il permet l'importation et l'exportation de certaines
denrées.
Le transport routier et le mode de transport le plus utilisé du fait de son coût et sa facilité de
traitement
Certaines personnes privilégient la marche ou le vélo car les modes de transport sont les
premiers émetteurs de gaz à effet de serre (élément qui polluent la nature)
L'utilisation de l'informatique performante a permis une meilleure organisation dans les
compagnies de transport
SECTION 4 : Revue de la littérature

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