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Atelier 1 Livre Final PDF
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Objectifs pédagogiques :
Citer et caractériser les qualités d’un instrument de mesure
Estimer l’incertitude type (A, B, composé et élargie)
Limiter les erreurs aléatoires tout en utilisant une méthode statistique issue d’un
intervalle de confiance de la mesure
Motivation
La maîtrise des processus de mesures est indispensable à la prise de décision en entreprise.
Toutefois maîtriser les processus de mesure ne signifie pas atteindre une précision extrême mais
obtenir des résultats adaptés aux besoins. C’est l’une des raisons pour laquelle les processus de
mesure ont leur propre variabilité. De plus la mesure ne correspond jamais à une réalité absolue
mais permet seulement d’approcher cette réalité.
Situation problème
Dans le laboratoire de TP physique de M. PONE, il dispose d’un voltmètre de classe 0,5 qu’il utilise
sur un calibre de 100Volts et d’un ampèremètre sur lequel il visualise la mesure de l’intensité du
courant électrique en mA. Ce dernier s’intéresse sur l’estimation des erreurs instrumentales de
son voltmètre et de son ampèremètre. Mais pour manque de fidélité de son ampèremètre, il répète
5 fois la mesure de l’intensité du courant électrique en mA qui traverse une résistance R. Les
résultats obtenus sont : 101,00 ; 102,30 ; 99,80 ; 100,90 ; 98,50. Aide M. PONE à :
1) Calculer l’erreur instrumentale que son voltmètre tout en connaissant sa classe et son calibre
comme mentionné dans le libellé. Puis donner la nature de cette erreur.
2) Calculer l’intensité I de son ampèremètre ainsi que son erreur.
3) Déterminer l’intervalle de confiance de la mesure de son intensité.
Activités
Cas d’un ampèremètre Utilisation d’un ampèremètre
u u A2 uB2 ; U 2u ; M m U
Si X Y Z ou X Y Z alors : u X u Y u Z
2 2
uX u Y u Z
2 2
Si X Y Z ou X Y / Z alors :
X Y Z
uX u Y
Si X Y n alors : n
X Y
EN CONCLUSION : X x U X
x est le résultat de(s) la mesure(s) (lecture sur l’appareil ou moyenne des mesures),
U X est l’incertitude élargie à 95% de confiance.
Par convention, l’incertitude est arrondie à la valeur supérieure avec au plus deux chiffres significatifs,
et les derniers chiffres significatifs conservés pour la valeur mesurée m sont ceux sur lesquels porte
l’incertitude U .
X i
X i 1
n
Et chaque mesure s’écarte de la valeur moyenne X d’une quantité X i X i X .
On peut prendre alors comme erreur l’écart moyen X défini par :
X i X
X i 1
n
Et l’intervalle X X , X X s’appelle l’intervalle de confiance de la mesure.
i
2) -Calcul de I : par définition de la moyenne, i 1
5
101,00 102,30 99,80 100,90 98,50
Application numérique : i i 100,50mA
5
5
i i
- Calcul de i : par définition de l’écart moyen : i 1
5
Application numérique :
100,00 100,5 102,30 100,5 99,80 100,5 100,90 10 0,5 98,50 100,5
i i 1,08mA
5
3) Déterminons l’intervalle de confiance de cette mesure : par définition de l’intervalle de
confiance : i i, i i
Valeur de l’épaisseur : e 2
D D1 3, 6
2
NB : Le 0,01 provient du dernier chiffre significatif de la valeur mesurée de l’intensité et le 3 vient de loi
uniforme.
A 95%, on a : I 2 I 2 0,01337 0,0267 mA
D’où I 3,64 0,03 mA .
EXERCICE 4 : Incertitude-type sur une grandeur
Le mesurage d’une grandeur Y peut être modélisé par Y y0 E1 E2 ... En où les variables E1 ,
E2 ,…, En représente les différents composantes indépendantes de l’erreur. Un résultat statistique
montre que u 2 Y u 2 E1 u 2 E2 ... u 2 En . En se plaçant dans le cas où Y représente le
mesurage d’une pièce dans des conditions d’environnement contrôlées, déterminer l’incertitude
retenue sur la grandeur Y sachant que l’incertitude-type A déterminée statistiquement sur la série des
observations est u A 0,00816mm et celle de type B déterminée sur la justesse de l’instrument de
0, 030
mesure est uB mm (instrument vérifié).
3
Solution
On suppose qu’on effectue une série d’observations à l’aide d’un instrument de mesure et que les
composantes retenues de l’erreur amènent au calcul de : u 2 Y u A2 uB2
On a alors Y u A2 uB2 0,00036658mm u Y 0,0190mm 0,02mm .
EXERCICE 5 :
Calculer la précision relative de la mesure suivante : L 17, 20 0,05 cm
X 0, 05
Solution : 0, 29% 0,3%
X 17, 20
En observant ce tableau, on constate que la relation pH = - log[H3O+] n’est plus valide pour certaines
valeurs de la [H3O+]. Elle n’est donc valide qu’à la condition que 10-6 ≤ [H3O+] < 10-
1 pour des solutions d’acide.
3- Loi en physique
Une loi naturelle est un énoncé permettant d’exprimer un comportement généralement observé. Elles
sont très nombreuses en physique. Il est important de ne pas confondre loi naturelle et modèle dans la
mesure où ce dernier tente d’expliquer le comportement observé. Une loi est donc invariable et
permanente alors qu’un modèle est variable et/ou provisoire.
Ex. : Observer la différence entre un modèle et une loi naturelle
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 9
Lois naturelles Modèles (ou théories)
Loi d’Ohm : la tension aux bornes d’un Modèle de l’atome de Bohr : Selon ce modèle,
conducteur l’atome est représenté par un noyau positif autour
ohmique est égale au produit de sa résistance duquel gravitent des électrons sur des orbites plus ou
par l’intensité du courant qui le traverse. moins proches du noyau.
Loi d’Avogadro : des volumes égaux de gaz, Théorie cinétique des gaz : Selon elle, tout gaz
mesurés parfait est composé de petites particules (molécules)
dans les mêmes conditions de température et de en mouvement constant.
pression, contiennent le même nombre de
molécules.
MODULE2
Lecon1 : TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE
SITUATION PROBLEME :
Dans un chantier de construction deux manœuvres doivent déposer une 500kg de sable au deuxième
niveau situé à 10m de haut par rapport au sol. Le manœuvre A utilisant une poulie fixe à réussit à le
faire au bout d’une durée de 2h. Le manœuvre B le faisant manuellement à travers des montées et
descente a pu le faire au bout d’une durée de 12h.
1- Comment peut-on quantifier (calculer) l’effort fournit par les deux manœuvres ?
2- Selon vous, l’un des manœuvres a-t-il fourni plus d’effort que l’autre ? si oui lequel ?
3- En admettant que les deux manœuvres aient fournir le même effort en transportant la même
quantité de sable, comment peut-on caractériser la différence entre les durées utilisées par les
deux manœuvres ?
GENERALITES
Dans le langage de tous les jours, le mot « travail » suggère « effort », « peine », « sueur », «
fatigue », « dépense d'énergie ». Du point de vue du physicien, ce mot a un sens plus précis.
Au cours de leur activité quotidienne, les hommes effectuent des travaux et ils le font :
soit directement eux même : puiser de l'eau d'un puits, creuser un trou avec une pelle, enfoncer
un pieu dans le sol, pousser un tonneau d'huile sur un plan incliné…
soit en se faisant aider par la force musculaire d'un animal (charrue à bœufs, traction par un
cheval), par un moteur électrique ou par un engin muni d'un moteur thermique (tracteur… )
L'activité humaine consiste donc (si on exclut l'activité intellectuelle) à exercer des forces sur des
outils pour les mettre en mouvement, c'est-à-dire exercer des forces motrices.
Exemples : couper avec un couteau, scier du bois, percer avec une pointe... Pour tirer de l'eau du puits,
deux forces doivent s'exercer sur le sceau : la tension de la corde et le poids du sceau. Etant donné que
les positions des points d'application de ces deux forces varient au cours du mouvement, le résultat
attendu a été réalisé, c'est-à-dire la remontée de l'eau du puits. On dit que les forces ont effectué des
travaux.
Pour soulever un tonneau d'huile du niveau du sol jusqu'à la plateforme du camion l'ouvrier
doit exercer une force musculaire de façon à vaincre le poids du tonneau.
Ces exemples montrent qu'un « travail » utile est réalisé lorsqu'une force s'exerce sur des corps en
mouvement. Son point d'application se déplace, on dit qu'elle travaille.
En physique, le travail fait intervenir une force et le déplacement de son point d’application.
Considérons une force constante F dont le point d’application se déplace d’un point A à un
point B suivant une trajectoire rectiligne.
⃗
On appelle travail de la force ⃗ le long du déplacement AB noté le produit scalaire de la force F
⃗⃗ ⃗⃗
par le vecteur déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ D’où
On note :
⃗
F en Newton (N) ; AB en mètre (m) ; en joule (J)
Activité : calculer le travail le travail de la force ⃗ dans les cas suivant :
α
A
B
a)α= 30° b) α=90° c) α= 120°
⃗⃗
Alors, α=0 et cosα=1,
⃗⃗
Dans ce cas, α=180°, or cosα= -1
A
D
B
Evaluons le travail de la force ⃗ sur le trajet ACDB. On aura :
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On déduit que le travail ne dépend pas du chemin suivi, mais uniquement du point de départ et
du point d’arrivée.
Activité : Calculons le travail du poids de l’objet sur le trajet AB dans le cas suivant en fonction
de h.
Conclusion : Le travail du point d’un corps
ne dépend que la dénivellation (altitude) h
entre le point de départ et le point d’arrivée.
Or P= mg et h=AB.cosα
⃗⃗
D’où
1-3. Travail d'une force de moment constant appliquée à un solide en rotation autour d’un axe.
Considérons une force ⃗⃗⃗⃗ qui entraine un solide dans un mouvement de rotation autour d'un axe (∆)
comme l’indique le schéma suivant.
Or ̂ , r en m et en rad.
⃗⃗
⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗
D’où ; avec ,
⃗
On conclut que le travail d’une force mobile autour d’un axe fixe est égal au produit de son
moment par l’angle balayé par son point d’application au cours de son déplacement.
Remarque : l’angle balayé en mouvement de rotation et le nombre de tours effectué n sont liés par la
relation
La puissance moyenne d’une force ⃗ sur un déplacement AB est égale au rapport entre le
travail effectué par la force ⃗ sur ce déplacement et le temps mis pour l’effectuer.
⃗⃗
⃗
Avec Pm en watt (W), en J, t en s
Application : Pour l’activité précédente, calculer la puissance moyenne dans chaque cas.
2.2-Cas d’une force donc le point d’application effectue un mouvement de translation.
⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a : ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; donc ; or ⃗⃗⃗ définit le vecteur vitesse moyenne.
Exercices d’applications
1-Calculez le travail d’une force de 12,0 N dont le point d’application se déplace de 7,00m, si l’angle
entre la force et le déplacement vaut : a)0,00° b)60,0° c)90,0° d)145° e)180°.
2-Un morceau de savon de masse = 200 glisse sans frottement sur un plan incliné d’un angle de
30° par rapport à l’horizontale. Donnée : = 9,8 .𝑘 −1
SITUATION DE PROBLEME :
Lors des jeux olympiques Lionidas élève en classe de Première C suit la compétition de skip. Il
constate qu’avant chaque saut le skieur monte sur une estrade où il prend de l’élan. Les résultats
obtenus sont tels que le champion est celui ayant effectué le plus grand saut.
NB : Cette relation peut être généralisée pour tout solide en mouvement de translation
Exemple :
On constate que tous les points de ce solide sont animés de la même
vitesse V. L’énergie totale du solide est égale à la somme des énergies
cinétiques de tous les points matériels constituant le solide. On a donc :
∑ ∑ posons
∑ 𝑡 𝑡
2-4 ÉNERGIE CINETIQUE D’UN SOLIDE EN ROTATION PAR RAPPORT A UN AXE FIXE.
Avec
𝑡
𝑡 𝑡 𝑡
𝑡 𝑡 𝑘
NB : Est une constante caractéristique du solide qui traduit la difficulté de la mettre en mouvement.
est aussi une grandeur géométrique indépendante du mouvement. Il ne dépend que de la
répartition de la masse du système et de sa position par rapport à l’axe de rotation. On l’appelle
Lorsqu’un solide est animé des deux types de mouvements combinés alors, son énergie cinétique est
égale à la somme des deux termes :
- Une énergie de translation du centre de gravité ou toute la masse serait concentrée.
- Une énergie cinétique de rotation autour de l’axe de rotation (Δ), passant par son centre de
gravité.
+
L’énergie cinétique totale est donc :
Exercice d’application:
Un volant est assimilable à un cylindre homogène de masse m=400g et de rayon R=0,4m. Calculer son
énergie cinétique lorsqu’il tourne autour de son axe à 1500 tours par minute. Réponse: Ec=394,4J
THEOREME DE KOENIG : EXEMPLE : OBJET SUR UN PLAN INCLINE
Considérons le mouvement d’un objet circulaire (une sphère, un cylindre ou un anneau) en roulement
sur un plan incliné, tel qu’illustré sur la figure ci-dessous.
O (S) - Le solide est lâché en O sans une vitesse initiale. Il arrive en A en effectuent un
travail qui est converti en énergie cinétique : = ( ⃗⃗) (1)
- De même, lorsque le solide arrive en B on a : = ( ⃗⃗) (2)
A - En faisant la différence entre les deux on obtient : = =
( ⃗⃗ )
- Ce résultat trouvé dans le cas de la chute libre peut être généralisé à tout solide
soumis à plusieurs forces effectuant de ce fait un mouvement quelconque.
B
«La variation de l’énergie cinétique d’un solide dans un intervalle de temps donné est égale à la
somme algébrique des travaux de toutes les forces extérieurs appliquées au solide pendant cet
intervalle de temps. »
∑ (⃗⃗)
Remarque :
-
EXERCICE D’APPLICATIONS
Dans tout l’exercice, on envisagera le mouvement des centres de masse des solides supposés
ponctuels et on supposera toutes les forces de frottement négligeables.
(Prendre g=10N/kg) Un solide S1 de masse m1=50g, est lâché sans vitesse initiale d’un point A et glisse
sur un plan incliné d’un angle =30° sur l’horizontale. Après un parcours AB=l=1m, il aborde un plan
horizontal sur lequel il continue à glisser avant de heurter un solide S2 de masse m2=200g, immobile
avant le choc.
1- Calculer la norme de la vitesse V1 de S1 juste avant le choc avec S2.
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 19
2- 2- Au moment du choc, il y’a accrochage des deux solides qui forment alors un ensemble
solidaire S de centre de masse G. En appliquant la conservation de la quantité de mouvement
du vecteur quantité de mouvement du système (S1 ;S2), calculer la norme de la vitesse VG de G
juste après le choc.
3- S2 est relié à un ressort de masse négligeable, à spire non jointives, de constante de raideur
k=50 N/m et dont l’autre extrémité C est fixe. Juste avant le choc, ce ressort est au repos. Après
le choc, l’ensemble S reste lié au ressort et continue son mouvement, les spires du ressort étant
encore non jointives. Calculer la variation de longueur Xm, subit par le ressort lorsque la
vitesse du centre d’inertie G s’annule pour la première fois
N.B : N’aura accès en salle de correction que l’élève qui aura cherché tous les exercices
EXERCICE 2
Un solide de masse m, peut glisser sans frottement dans une gouttière ABCD. La portion AB est
rectiligne horizontale. La portion BCD est un demi-cercle de rayon r et de centre O. S est lancé de A
vers B avec une vitesse ⃗⃗ A.
1-Faire le bilan des forces qui s’exercent sur S et déterminer la nature du mouvement du solide sur
chacun des parcours AB et BCD.
2- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, établir une relation entre VA, r et g si on admet
que S arrive en C avec une vitesse nulle.
APPLICATIONS DU THEOREME
1. Une pierre est jetée vers le haut avec une vitesse vo = 10 m.s-1, on néglige toutes les forces
autres que le poids de la pierre.
Calculer la hauteur h1, où se trouvera la pierre lorsque sa vitesse sera de 6 m.s-1.
Quelle sera la hauteur maximale atteinte par la pierre ?
2. Étude d’un plan incliné : un corps de masse m = 500 g est abandonné sans vitesse initiale sur
un plan incliné faisant un angle de 30° par rapport à l’horizontal, sans vitesse initiale.
Quelle distance doit parcourir le solide pour que sa vitesse soit de 2 m.s-1?
Quelle est sa vitesse lorsqu’il parcourt 80 Cm?
3- NOTION D’ENERGIE POTENTIELLE
C’est la forme d’énergie que possède un système du fait de sa position par rapport au système
avec lequel il est en interaction.
Exemples : l’énergie potentielle de pesanteur (interaction solide-Terre ; et l’énergie potentielle
élastique (interaction entre les spires ou les différentes parties du système). L’énergie potentielle tient
son nom de la possibilité, de la potentialité, qu’a un système de fournir de l’énergie lorsqu’il possède
une énergie potentielle.
Autre illustration
Lorsqu’une mangue chute d’une hauteur h, l’énergie potentielle de pesanteur Ep du système mangue-
terre diminue d’une quantité égale au travail du poids.WAB(P) = mgh, on peut donc écrire :
Epinitiale – Epfinale = mgh, EpA – EpB = mgh (1).
La relation (1) traduit la variation de l’énergie potentielle entre les positions A et B. Pour donner
l’expression de l’énergie potentielle à un instant et à une position donnée, il faut choisir
arbitrairement un état de référence tel que Ep(réf) = 0, l’énergie potentielle de pesanteur dépend donc
de l’état de référence.
Exemple : Déterminons EpA et EpB puis EpA – EpB lors que l’état de référence est : le niveau 1, le niveau
2, le niveau 3. Concluons.
État de référence, niveau 1 :
EpA = mgh1, EpB = mg(h1-h), EpA – EpB = mgh1 - [mg(m1-h)] = mgh.
État de référence, niveau 2 :
Activité
Remarque : Si nous exerçons à l’extrémité libre du ressort une fore F, le ressort s’allonge d’une valeur
x. Le ressort emmagasine alors une énergie dite énergie potentielle élastique.
Rappel : La tension d’un ressort est proportionnelle à l’allongement, T = kx.
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 22
Remarque : L’expression de l’énergie potentielle élastique reste valable si le ressort est comprimé.
b) Énergie potentielle élastique d’un fil de torsion.
)θ
Remarque : L’énergie potentielle d’un système est égale à la somme de ses différentes formes
d’énergies potentielles.
4- ENERGIE MECANIQUE
Données : l1 = 1m ; l2 = 0,87m ; m1 = 15g ; m2 = 25g ; = 20°. Les fils des pendules sont supposés
inextensibles et de masses négligeables. Dans la situation (a), les pendules sont en équilibre et
immobiles. On écarte la bille (B2) d’un angle par rapport à la verticale, comme l’indique la situation
(b), avant de la lâchée sans vitesse initiale.
2.1. Calculer la hauteur h à laquelle la bille (B2) a été soulevée.
2.2. Calculer la vitesse avec laquelle la bille (B2) repasse à la verticale, une fois qu’elle est lâchée à la
hauteur h précédente.
2.3. Sur son chemin de retour, (B2) heurte la bille (B1) immobile et lui transmet ainsi l’intégrale de son
énergie cinétique. À quelle hauteur h’, se lève la bille (B1) avant de débusquer chemin ?
EXERCICE 3 : Énergie mécanique : Système combiné
Soit le système suivant :
Une piste est formée d’une portion rectiligne AB inclinée d’un angle = 30° par rapport à l’horizontal
et une partie circulaire BC de rayon r, raccordée à AB au point B. Une bille (S), supposée ponctuelle, de
masse m, est abandonnée en A, sans vitesse initiale. Les frottements sont négligés sur les portions AB
et BC, mais ils sont assimilés à une force unique f constante sur le tronçon horizontal CD et parallèle
au plan contenant CD. On donne : AB = L = 2,5 m ; r= OB = OC = 1,25 m ; f = 2 N.
2.1. Énoncer clairement le théorème de l’énergie cinétique.
2.2. En appliquant ce théorème, calculer la vitesse de bille aux points B et C.
2.3. En C, on place un ressort de raideur k = 200 N.m-1. La bille heurte en C, le ressort avec la vitesse
VC, qu’elle comprime au maximum d’une valeur L0 = 25 cm jusqu’au point D.
Un jeu consiste à introduire une bille (b) dans une cavité C, comme l’indique la figure ci-dessus. Le
principe du jeu est simple : le ressort (R) est comprimé par un joueur par l’intermédiaire d’une tirette
(T) de masse négligeable. La bille (b) de masse m = 250 g, assimilable à un point
matériel, est appliquée contre le ressort comprimé. Le joueur tire sur la tirette qui maintient le
ressort, puis observe le mouvement de la bille ; il gagne le jeu si la bille vient à se loger
dans la cavité C. le ressort est à spires non jointives et de masse négligeable. Sachant que la raideur du
ressort est k = 40 N.m-1, le déplacement AC = 1m. Le joueur comprime le ressort de x= 10 cm. Les
forces de frottement sont négligées dans tout l’exercice.
3.1. Exprimer, puis calculer, l’énergie emmagasinée par le ressort
3.2. Sachant qu’au moment où le joueur lâche la tirette, toute l’énergie potentielle est transformée en
énergie cinétique, qui permet alors à la bille de décoller, exprimer, puis calculer la
valeur V0 de la vitesse initiale de la bille.
3.3. Représenter les forces qui s’exercent sur la bille lorsqu’elle passe sur les tronçons OA et AC.
3.4. Déterminer la vitesse de la bille en A.
3.5. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, calculer la distance AC’ parcourue par la bille
sur le trajet AC avant de s’arrêter. En comparant AC et AC’, dire si le joueur gagne le jeu.
3.6. Sinon, déterminer le raccourcissement maximale xmax qu’il faudrait imposer au ressort pour
gagner ce jeu en supposant que la vitesse de la bille est nulle, lorsqu’elle atteint C.
Situation problème 1
On plonge une chauffe dans un récipient contenant 5litres d’eau fraiche ; 5min après, on
mesure la température et on trouve 20 degrés, 10min après, la température est de 40 degrés. On refait
l’expérience en utilisant maintenant 10litres d’eau. On constate que 5min après en utilisant le même
chauffe-eau dans les mêmes conditions, la température est plutôt de 10 degrés. Cependant lorsque
plonge ce chauffe-eau dans un récipient contenant de la glace fondante, on constate à l’aide d’un
thermomètre que la température reste constante tant que la glace n’a pas complétement fondue.
Aussi, en mélangeant une quantité d’eau à 20 degrés et une autre quantité à 50degres, on obtient
après un certain temps un mélange à une température de 35 degrés.
1-Le chauffe-eau est une application des résistors, rappeler la loi de joule pour les résistors.
2-Expliquer l’augmentation de la température de l’eau contenue dans le récipient. Comment peut-on
expliquer la différence de température après 5min de chauffage entre les quantités de 5litres et
10litres ?
3-Quel est l’effet du chauffe-eau sur la glace ? Préciser donc deux effets de la chaleur mise en évidence
dans ces expériences.
4-Expliquer la stabilisation de la température du mélange à 35 degrés.
Situation problème 2
La vendeuse de glaçons du lycée utilise un récipient spécial appelé couramment glacière pour la
conservation de ses glaces. De même au cafeteria, l’eau chaude se conserve dans un vase particulier
appelé thermos. A la maison, maman utilise un chauffe-eau pour chauffer l’eau du bain. Quand l’eau
est très chaude pour le bain du bébé, maman ajoute une certaine quantité d’eau froide pour baisser la
température.
1-Pourquoi utilise spécialement une glacière pour la conservation des glaçons ?
2-Pourquoi utilise-t-on un thermos pour la conservation de l’eau chaude ?
3-Quel est le point commun de ces deux récipients ?
4-Rappeler la loi de joule pour expliquer le fonctionnement du chauffe-eau. Expliquer la procédure de
votre maman pour baisser la température de l’eau.
1-ENERGIE ET CHALEUR.
1.1-L’ENERGIE.
L’énergie est une grandeur physique qui représente la capacité d’un système à produire un
travail. Dans le SI, l’unité de l’énergie est le joule (J), il existe d’autres unités telles que le wattheure
(Wh). L’énergie se présente sous plusieurs formes. Nous pouvons citer : l’énergie mécanique
(cinétique et potentielle), l’énergie chimique (produite lors des réactions chimiques), l’énergie
nucléaire (produites lors des réactions nucléaires), l’énergie électrique, l’énergie calorifique.
L’énergie peut se transformer d’une forme a une autre. Comme exemple, l’énergie électrique
est transformée en énergie calorifique par l’intermédiaire des résistors d’après la loi de Joule.
L’énergie calorifique se manifeste par la notion de chaleur.
1.2-La chaleur.
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 30
La chaleur est la quantité d’énergie calorifique que possède un corps et qu’il peut fournir pour servir
à d’autres fins.
1.2.1-Les sources de la chaleur.
Comme sources de chaleur, nous pouvons citer :
-Les réactions chimiques : Ce sont principalement les combustions (combustions du bois, du pétrole et
du gaz pour la cuisine, combustion des carburants dans le transport)
-Le courant électrique à travers l’effet Joule : Les résistors transforment intégralement l’énergie
électrique en chaleur. Ceci possède de nombreuses applications. On peut citer les chauffe-eau, les
bouilloires électriques, le fer à repasser, les fours électriques……
1.2.2-Les effets de la chaleur.
Activité :
a)Plaçons une casserole remplie d’eau froide a cote d’une source de chaleur (un feu par exemple),
quelques temps après, par simple toucher, on constate que l’eau chauffe. Sa température a donc
augmenté.
b) plaçons maintenant à côté de la source de chaleur un mélange d’eau et de morceaux de glace dans
lequel est plonge un thermomètre. On constate que la glace fond rapidement, la température restant
constant au niveau du thermomètre. La source de chaleur a donc provoqué la fusion de la glace sans
augmenter la température du milieu.
Conclusion :
Les effets de la chaleur sur un corps sont de deux types :
-Une augmentation de la température sans changement d’état physique
-Un changement d’état physique sans augmentation de la température.
1.2.3-Les modes de transfert de chaleur.
Activité1 : Plaçons une des extrémités d’une tige métallique dans une flamme.
L’autre extrémité de la tige devient rapidement
brûlante. La chaleur s’est répandue d’une extrémité de
la tige à l’autre. On dit que la tige a conduit la chaleur.
Ce mode de transfert est la conduction. Les corps qui
conduisent ainsi la chaleur sont appelés conducteurs
thermiques. C’est l’exemple des métaux.
Activite2 : Introduisons des grains de sciure de bois dans un bécher contenant de l’eau et chauffons la
base du bécher par la flamme d’un bec bunsen.
Une masse m d’eau est chauffée à l’aide d’un thermoplongeur de puissance connue. Un
thermomètre permet de repérer la variation de température de l’eau pendant un certain temps
Q1 ( )1=
Q2 ( )2=
On constate que le rapport Q/∆θ est constant. La variation de température est donc
proportionnelle à la quantité de chaleur Q reçue.
Reprenons l’expérience avec une masse m2=2.m1 d’eau a la même température initiale que dans le
cas précèdent. On constate : Pour une même augmentation de température , il faut attendre deux
fois plus longtemps. La chaleur nécessaire pour chauffer une masse d’eau deux fois plus grande à la
même température finale est le double de la chaleur précédente. La quantité de chaleur reçue est donc
proportionnelle à la masse m.
Conclusion : la quantité de chaleur est proportionnelle à la variation de température
Ainsi qu’à la mase m du corps qui la reçoit. On peut donc écrire :
-La quantité de chaleur utile pour la fusion complète d’un corps de masse m se trouvant à sa
température de fusion s’exprime par la relation : Q= m. Lf
Q en J, m en kg, Lf : chaleur latente de fusion en J/kg.
-La quantité de chaleur utilise pour la vaporisation d’un corps de masse m se trouvant à sa
température de fusion s’exprime par : Q=m.Lv
Q en J, m en kg, Lv : chaleur latente de vaporisation en J/kg
Remarque : pour transformer un morceau de glace d’une température en vapeur, on doit passer par
les étapes suivantes.
1iere étape : La chaleur reçue est utilisée pour augmenter la température de la glace jusqu’à sa
température de fusion : ou Cg est la chaleur massique de la glace et sa
température de fusion.
2ieme étape : une quantité de chaleur Q2 est apportée pour la fusion complète de la glace, soit
3ieme étape : après la fusion, une quantité de chaleur Q3 est apportée pour porter l’eau obtenue à la
température de vaporisation. Soit ou Ce est la chaleur massique de l’eau, la
température de vaporisation et la température de fusion.
4ieme étape : Une quantité de chaleur Q4 est enfin nécessaire pour transformer l’eau en vapeur, soit
𝐿 ou Lv est la chaleur latente de vaporisation.
Exercice d’application : Calculer la quantité de chaleur totale nécessaire pour transformer une masse
de 400g de glace prise à une température de -200C en vapeur.
On donne : chaleur massique de la glace : Cg=2060J/kg/0C ;
Température de fusion de la glace : 00C
Chaleur latente de fusion de la glace : Lf=330000J/kg
Chaleur massique de l’eau : Ce=4190J/kg/0C
Température de fusion de l’eau : 1000C
Chaleur latente de vaporisation de l’eau : Lv=2.300.000J/kg
Pré requis :
Savoir que la lumière se propage de façon rectiligne.
Savoir modéliser le trajet rectiligne de la lumière par le schéma normalisé d’un rayon lumineux
avec le respect des conventions.
Situation de vie
Les élèves font une sortie au cinéma. Le film commence et les élèves constatent que l’image sur
l’écran est floue. Des sifflets s’élèvent de la salle… Au bout d’une minute de chahut, l’image devient
nette. Le projectionniste vient s’excuser à la fin du film. Que s’est-il passé ?
Les élèves viennent à parler des mauvais réglages du projecteur de cinéma par le projectionniste,
certains parlent de mise au point comme sur les appareils photographiques.
On peut alors les questionner sur le fonctionnement de l’appareil de projection lui-même : les élèves
parlent facilement de la pellicule, certains pensent à la lampe mais très peu évoquent les lentilles de
projection.
==>On peut ainsi introduire la notion de lentille et poser la question : comment former l’image d’un
objet sur un écran avec une lentille ?
1. Définition et classification des lentilles.
1.1 définition.
Une lentille sphérique est un milieu transparent limité par deux calottes sphériques
(surfaces), ou par une calotte sphérique et un plan.
- les lentilles à bord épais : Elles transforment un faisceau incident parallèle en faisceau
divergent, ce sont des lentilles divergentes.
2. OBJETS ET IMAGES
2.1 Objet.
Considérons le système optique ci-dessous sur le quel tombe des rayons lumineux.
Soit le système otique ci-dessous à partir du quel émerge des rayons lumineux.
- Le point S’ est un point image réelle si ces rayons émergeant se coupent effectivement en S’
(fig. a).
- Le point S’ est un point image virtuelle si les rayons émergeant semblent provenir du point
S’.
Remarque :
Une image est réelle lorsqu’elle se forme après le système optique, on peut recueillir une telle image
sur un écran.
Une image est virtuelle lorsqu’elle se forme en avant du système optique, on ne peut donc pas la
recueillir sur un écran.
3. LES CONDITIONS D’OBTENTION D’UNE IMAGE NETTE.
Pour qu’une image soit nette, les lentilles doivent être utilisées dans certaines conditions dites
conditions de Gauss.
- Les rayons lumineux doivent entre peu inclinés par rapport à l’axe principal.
- Les rayons lumineux doivent rencontrer la lentille au voisinage de son centre optique.
Noté F, le foyer principal objet est le point de l’axe principale tel que tout faisceau incident
passant par ce point émerge parallèlement à l’axe principal (cas d’une lentille convergente) ou se
dirigeant vers ce point émerge parallèlement à l’axe (cas d’une lentille convergente).
Par convention on oriente l’axe principal de la lentille dans le sens de propagation de la lumière
(de la gauche vers la droite). Le centre optique étant pris comme origine, on appelle distance focale
d’une lentille la grandeur algébrique notée f’ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, avec O le entre optique et F’ le foyer
principal image.
Remarque.
F’1
F’
F F’ F
F’1
Axe
Plan focal
secondaire
image virtuel
F
Plan focal
objet réel
Pour construire l’image d’un objet donné par une lentille, on utilise les trois règles d’or suivantes :
- un rayon incident passant par le centre optique traverse la lentille sans être dévié.
- Un rayon incident parallèle à l’axe principal émerge de la lentille en passant par le foyer image
F’.
- Un rayon incident qui passe par le foyer principale objet donne un rayon émergeant parallèle à
l’axe principal.
L’objet AB est matérialisé par une flèche, le point A étant situé sur l’axe optique, son image A’ s’y
trouve aussi. L’image B’ de B se situe à l’intersection de deux de ces trois rayons.
5.1 cas d’une lentille convergente. Caractéristiques de l’image :
Nature : réelle.
Sens : renversée.
Caractéristiques de l’image :
Nature : virtuelle.
Sens : droite.
Grandeur : plus grande que l’objet
Caractéristiques :
Nature : réelle.
Sens : droit.
Caractéristiques de l’image:
Nature : virtuelle.
Sens : droite.
Caractéristiques de l’image:
Nature : virtuelle
Sens : droite.
B M
A’
O
A F’
F
B’
N
Les triangles MOF’ et MNB’ sont homothétiques, de même que les triangles ONF et MNB, on a alors :
NB :
- toutes ses grandeurs sont les valeurs algébriques.
- La relation de conjugaison est applicable quelque soit le type de lentille.
Remarque :
- si γ>0, l’image à le même sens que l’objet : on dit qu’elle est droite.
- si γ<0, l’image et l’objet sont de sens contraire, on dit qu’elle est renversée.
B’
Exercice d’application :
Remarque :
Dans le cas d’un ménisque convergent, c’est la face convexe qui a le plus petit rayon en valeur absolu
alors que s’il est divergent, c’est la face concave qui a le plus petit rayon.
7.3 VERGENCE D’UN SYSTEME DE LENTILLES ACCOLEES.
Les lentilles son accolées de manières qu’on puisse admettre qu’elles ont même axe principal et de
centre optique confondu. Soit un système de trois lentilles L1, L2 et L3 de distance focales OF’1 OF’2,
OF’3. Déterminons la vergence équivalente C de ces trois lentilles.
AB L1 L2 L3
A1B1 A2B2 A3B3
(Objet)
Plusieurs lentilles accolées sont équivalentes à une lentille unique de vergence égale à la
somme des vergences de chaque lentille C =C1+C2+Cn……
8. Formule de conjugaison et du grandissement d’un système de deux lentilles associées de distance
O1O2 les séparent.
L’œil humain est un globe sphérique d’environ 52 mm de diamètre. Il est composé principalement de :
- La cornée : c’est une couche externe de l’œil, transparente qui le protège des agressions
extérieures.
- La pupille : elle laisse entrer la lumière dans l'œil.
- L’iris : c’est une membrane colorée qui donne sa couleur à l’œil. En se contractant ou en se
dilatant elle va moduler la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil par la pupille.
- Le cristallin : c’est un élément transparent qui fait converger la lumière vers l’intérieur de
l’œil.
- L’humeur aqueuse et l’humeur vitrée : ce sont des liquides transparents.
- La rétine : elle est constituée de photorécepteurs sensibles à la lumière et sur lesquels se
forment les images.
b) Resume
Dans le modele optique de l’œil reduit on modelise :
- Le cristallin par une lentille mince convergente
- La retine par un ecran
- L’iris par un diaphragme
-
Pour un œil donnée la distance cristallin-retine reste fixe et est egale à 15 mm (̅̅̅̅̅
II- Le phénomène d’accommodation
1) Activité1
Regardons de loin à travers la fenêtre de la salle de classe un objet. Puis fermons les yeux et ouvrons-
les pour observer un objet situer à 40 cm de l’œil. Qu’observes-tu ?
Réponse : Nous percevons nettement l’objet lorsqu’il est éloigné mais pour percevoir l’objet lorsqu’il
est à 40 cm, notre œil doit déformer sous l’action des muscles ciliaires son cristallin.
2) Activité2
Plaçons un objet successivement à 25 cm, 1 m et 100 m de l’œil. Compte tenu du fait que l’image se
forme toujours sur la rétine et que la distance rétine- cristallin est fixe.
a) Pourquoi à différente position de l’objet l’image se forme toujours sur la rétine.
b) Pourquoi l’image se forme-t-elle sur la rétine ?
c) Pourquoi la distance rétine- cristallin est constante ?
Objet rapproché
Au fur et à mesure qu’on rapproche les objets, l’œil doit accommoder pour les voir nettement.
On appelle punctum proximun (PP), le point le plus rapproché que l’œil peut voir nettement en
accommodant au maximum. La distance de l’œil au PP est appelé distance minimale de vision distincte
et est noté dm.
Pour un œil normal, le PP situé à environ 25 cm
Exercice d’application
La distance cristallin-rétine d’un œil normal est égale à 15 mm. Calculer sa vergence dans les deux cas
suivants :
1) Lorsque l’œil observe un objet à son pp situé à 25 cm.
2) Lorsque l’œil observe un objet situé à son PR.
2- La myopie
Un œil est myope lorsque l’image donné par cet œil d’un objet situé à l’infini se forme en avant de
la retine : il est donc plus convergent qu’un œil normal. Les objets éloignés vu par cet œil sont flous
car son PP est plus proche de l’œil que celui de l’œil normal (PP<25cm).
NB :
- Si la lentille correctrice et l’œil sont accolés (O=O1) alors la distance focale de la lentille
correctrice est egale à l’opposée de la distance de O au PR de l’œil.
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
Avec ̅̅̅̅̅̅ 𝑡 𝑡
̅̅̅̅̅ 𝑡
- Si la lentille correctrice et l’œil ne sont pas accolés (O#O1) alors la distance focale de la lentille
correctrice (̅̅̅̅̅̅) est egale ̅̅̅̅̅̅̅
3- L’hypermétropie
Un œil est hypermétrope lorsque l’image d’un objet situé à l’infini donnée par cet œil, se forme en
arrière de la rétine : il est donc moins convergent qu’un œil normal. Il voit flou les objets rapprochés
car son PP est plus éloigné que celui de l’œil normal (PP > 25 cm)
Pour corriger un œil hypermetrope, on place en avant de cet œil une lentille convergente.
NB :
- Si la lentille correctrice et l’œil sont accolés (O=O1) alors la distance focale de la lentille
correctrice est egale à la distance de O au PR de l’œil.
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
- Si la lentille correctrice et l’œil ne sont pas accolés (O#O1) alors la distance focale de la lentille
correctrice (̅̅̅̅̅̅) est egale ̅̅̅̅̅̅̅
4- La presbytie
La mpresbytie est la dimunution de la faculté daccommodation due à la vieillesse. Elle se manifeste
aux environ de 45 ans. Elle se traduit par une vision de près difficle à cause de l’augmentation de la
distance minimale de vision distinte. Son PR reste fixe (PR =∞) tandis que son PP s’eloigne
(PP>25cm). La presbytie peut s’ajouter à la myopie ou à l’hypermetropie. Pour corriger un œil normal
devenu presbyte, on utilise une mlentille convergente.
Situation problème1 : Fabrice, Fabien et Fulbert sont 3 amis. Le premier a fait des études en
médecine ; le second des études en électronique ; le troisième est un militaire. Dans l’exercice de leurs
fonctions, ils sont confronté chacun à divers difficultés d’autant plus que l’œil humain ne peut voir
nettement un objet que si celui-ci est situé entre ses limites de vision distinctes et de diamètre
apparent supérieure au pouvoir séparateur de l’œil. Fabrice fait un prélèvement chez un patient dans
le but d’observé un microbe quelconque ; Fabien veut retrouver sur sa table de travail une vis de
montre ; Fulbert veut observer un ennemis situé à 10km. Pour répondre à ce type de besoin, les
physiciens ont conçu et fabriquer des instruments optiques dont le but principale est d’améliorer la
perception des détails d’un objet. Ces instruments substitues à l’objet une image virtuelle de diamètre
apparent plus grand ont dit qu’il « grossit » l’objet et permis ces instruments, certains sont destinés
observer les objets rapprochés ; de petites taille et d’autre les objets éloignés. Chaque appareils est
caractérisé par sa puissance, son grossissement et son pouvoir séparateur.
1- Citer au moins trois appareils optiques permettant d’améliorés la perception des détails d’un
objet.
2- Aider chacun d’entre eux en proposant l’appareils qu’ils doivent utilisés pour atteindre leurs
objectifs
Situation problème2 : Un œil normal donc le PP est à 25cm et le PR à l’infini observe à travers une
loupe de distance focale 4cm un objet AB de taille 1mm. L’œil est placé au foyer image de la loupe.
Mettre au point un appareil optique consiste à amener l’image finale donnée par celui-ci entre les
limites de vision distincte de l’œil. C'est-à-dire entre le PR et le PP.
On appelle latitude de mise au point la distance entre les positions extrêmes de l’objet
correspondant à une vision nette.
1.2- Caractéristiques d’un appareil optique
Activité1 : On dispose au laboratoire de deux microscopes optiques. Le premier est équipé d’un
objectif marqué 40x et d’un oculaire marqué 15x le second est équipé d’un objectif marqué 20x et
d’un oculaire marqué 10x. Ces deux microscopes sont utilisé pour observer un microbe après avoir
réalisé l’expérience avec les deux microscopes, on constate que la mise au point est plus rapide et
facile avec le premier microscope de plus les dimensions du microbe observer avec le premier
microscope est 3 fois plus important que le second microscope et donc l’angle sous lequel l’œil
observe le microbe est plus grand en utilisant le premier microscope. Cet expérience nous permet de
comprendre que les microscopes n’ont pas les mêmes degrés de performances.
Conclusion : un microscope est caractérisé par sa puissance ; son grossissement et son pouvoir
séparateur.
1.2.1- La puissance d’un appareil optique.
C’est le quotient du diamètre apparent α’de l’image final donnée par l’instrument optique par la
Avec : AB en mètre (m), α’ en radian (rad) et P en dioptrie (δ). La puissance est dite intrinsèque
lorsque l’image est observée à l’infini.
1.2.2- Grossissement d’un appareil optique.
C’est le rapport du diamètre apparent α’ de l’image au diamètre apparent α de l’objet vu par un œil nu
situé au PP. Le grossissement G est donné par la relation : G= c’est une grandeur sans unité.
Lorsque l’objet est placé à la distance minimale de vision distincte (dm), le diamètre apparent (α) de
x dm pour un œil normale nous avons dm = 25cm = 0,25m le grossissement devient : G= appelé
Description : Une loupe est une lentille convergente de courte distance focale (par exemple f
compris entre 2 et 10cm).
Rôle : Une loupe donne d’un objet placé entre son foyer principal objet et son centre optique
une image virtuelle, droite et agrandie.
2.2- Schéma de principe
Un objet ne peut être visible à travers une loupe que lorsqu’il se trouve :
Soit entre le plan focal objet et le centre optique de la loupe : dans ce cas l’image est virtuelle et
droite (voir figure1) ci-dessous
Soit sur le plan focal objet : l’image toujours virtuelle et droite est renvoyée à l’infini (voir
figure2) ci-dessous
Le grossissement dépend non seulement de la distance focale mais également la distance entre l’objet
et la loupe ou l’œil.
position de l’œil. Pour un objet situé dans le plan focal objet ou pour un œil situé au foyer principale
image, on démontre que cette puissance est encore égale à la vergence de la loupe et on l’appelle
puissance intrinsèque. Pi = =C
3- LE MICROSCOPE
3.1-Fonction
C’est un appareil qui permet d’observer des objets très petits invisibles à l’œil nu.
3.2- Description :
Le microscope est constitué de deux systèmes optiques
convergents : l’objectif et l’oculaire.
L’objectif et l’oculaire sont fixés aux extrémités d’un tube
dont la position est réglée à l’aide de la vis micrométrique
lors de la mise au point.
En fait on va observer une image nette, car elle se trouve entre les limites de vision distincte de l’œil,
c’est-à-dire entre le PP et le PR : le microscope est mis au point.
A ce domaine de vision distincte de l’image correspond un intervalle sur l’axe optique dans lequel doit
se trouver l’objet observé. Cet intervalle est appelé latitude de mise au point.
En conclusion la mise au point d’un microscope consiste à fait varier la distance entre l’objectif
et l’objet à observer en agissant sur le bouton de commande de la vis micrométrique de
manière à avoir une image nette de l’objet entre les limites de vision distincte de l’œil.
On peut encore écrire que : P = P2ix où P2i est la puissance intrinsèque de l’oculaire qui est une
loupe
3.6.2- Le grossissement
Le grossissement d’un microscope est : G = = x =Px
Pour un objet situé à la distance minimale de vision distincte dm, le diamètre apparent α est tel que : α
= d’où G = P x dm
Exercice2: Un microscope est équipé d’un objectif marqué 40X et d’un oculaire marqué 15X
1- Calculer son grossissement commercial
2- En déduire sa puissance intrinsèque
4- LA LUNETTE ASTRONOMIQUE
4.1- Rôle
C’est un appareil qui permet d’observer des objets très éloignés tel que la lune, les planètes et leurs
satellites…...
Attention ! : il est dangereux d’observer le soleil à l’aide d’une lunette astronomique car il y a risque
de détérioration de la rétine.
4.2- Description :
L’objectif
Sa distance focale est grande . Il donne d’un objet situé à l’infini une image réelle et agrandie. Situé
dans son plan focal image
L’oculaire
C’est une loupe. Sa distance focale est faible. Il donne de l’image intermédiaire donner par l’objectif
une image définitive virtuelle plus grande et droite. (L’image intermédiaire doit être placé entre le
foyer principal objet et le centre optique de la lentille).
Activité3 : Placer l’œil près de l’oculaire et faire pivoter le long tube horizontale ou verticale
jusqu’à repérer le corps à observer ; puis à l’aide d’un système de vis de crémaillère , faire
coulisser lentement le tube porte oculaire le long de l’axe de la lunette jusqu’à obtenir l’image
définitive nette.
En conclusion la mise au point d’une lunette consiste : une fois que l’objet à observer est
repérer, a fait varier la distance entre l’objectif et l’oculaire en agissant sur le système de vis
de la crémaillère jusqu’à obtenir l’image définitive nette.
Remarque : En général, pour éviter la fatigue de l’œil normal, il est préférable de régler la lunette de
telle manière que l’image définitive se forme à l’infini. Cela se réalise lorsqu’il y a coïncidence entre le
plan focal image de l’objectif et le plan focal objet de l’oculaire. On a donc un faisceau incident
parallèle et un faisceau émergent également parallèle : la lunette dans ce cas est dit lunette afocale.
4.6- Le grossissement
Le grossissement d’une lunette afocale est : G = =
La distance entre les centres optiques de l’objectif et de l’oculaire encore appelé longueur de la lunette
est : l= +
Pour un objet situé à la distance minimale de vision distincte dm, le diamètre apparent α est tel que : α
= d’où G = P x dm
Exercice1 : Une lunette astronomique afocale est constitué d’un objectif de distance focale 1m et d’un
oculaire de distance focale 10cm, assimilables à des lentilles convergente de même axe optique. A
l’aide de cette lunette, un observateur voir la lune avec un diamètre apparent de
96 x 10-4 rad. L’axe de cette lunette pointe vers le centre du disque lunaire :
1. Déterminer le diamètre de l’image intermédiaire
2. Donner la définition du grossissement de la lunette puis calculer sa valeur
L’ensemble des couleurs de l’arc-en-ciel constitue le domaine visible des ondes lumineuses. Il est
obtenu par décomposition de la lumière blanche à travers un prisme.
Chaque couleur visible de ce domaine encore appelée radiation lumineuse est caractérisée par une
longueur d’onde et une fréquence précise. Les longueurs d’onde du domaine visible de la lumière sont
comprises en 400nm et 800nm. (1nm= 10-9m)
Le passage d’une couleur à l’autre dans ce domaine se fait de façon progressive : on dit que ce
domaine est continu.
Les fréquences lumineuses sont très grandes (de l’ordre de 1014Hz). Elles sont données par la relation
υ=C/λ.
Chaque radiation du domaine visible est caractérisée par une longueur d’onde précise correspondant
à une couleur unique : c’est une lumière monochromatique.
La lumière blanche est formée d’une multitude de lumières colorées monochromatiques : c’est une
lumière polychromatique.
λmax(x10- 1156 826 642 526 445 385 345 305 275 251 231 214 200
9m)
λmax.T
a) un corps chauffé émet-ils les radiations de même intensité ?
b)Quelle est la longueur d’onde correspondant au maximum d’intensité lumineuse (λmax) pour un
corps noir chauffé à 3500K ? Même question pour un corps chauffé à 5000 K et à 5500K.
Comment varie la longueur d’onde en fonction de la température ?
c)Recopier et compléter le tableau précèdent. Que constate-t-on ? Etablir une relation entre λmax
(longueur d’onde du maximum d’intensité) et T.
Conclusion : En étudiant le rayonnement de corps de nombreux objets à différentes températures,
Wilhelm Wien a remarqué que la longueur d’onde correspondante au maximum de rayonnement était
inversement proportionnelle à la température du corps noir. D’où la célèbre loi de Wien : λmax=
A/T ; λmax en (m), T en K, A=2,898x10-3m.K
Exercice d’application : Calculer les longueurs d’ondes au maximum d’intensité (λmax) pour les étoiles
suivantes aux températures correspondantes.
Le spectre d’émission est continu s’il contient des radiations qui se suivent sans interruption.
Exemple du spectre d’émission d’une lampe à incandescence.
Le spectre d’émission est discontinu s’il contient des radiations fines entrecoupées par des bandes
noires. On parle aussi du spectre de raies.
Exemple :
-Spectre d’émission d’une lampe a sodium.
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 62
-spectre d’émission d’une lampe de mercure.
On constate que la lumière émise par la lampe du sodium contient une seule raie jaune : c’est une
lumière monochromatique. La lumière émise par la lampe de mercure contient 5 raies : c’est une
lumière polychromatique.
4.1.2-Spectre d’absorption d’une substance.
On appelle spectre d’absorption d’une substance le spectre de la lumière obtenue après traversée de
cette substance par la lumière blanche.
Source de lumière
blanche.
Les bandes noires indiquent que certaines couleurs manquent au spectre observé. Ces couleurs ont
été absorbées par la substance traversée. Le spectre obtenu est appelé spectre d’absorption.
Exemple.
Spectre d’absorption du sodium.
Activité.
Comparons les spectres d’émission et d’absorption du sodium et du mercure.
Que constate-t-on ?
Les raies émises par le mercure sont les mêmes qu’il absorbe lorsqu’il est traversé par la lumière
blanche.
Conclusion : une substance n’absorbe que les couleurs qu’elle émet lors de son rayonnement.
La couleur du corps observée correspond à la radiation émise continuellement par celui-ci.
Un corps noir absorbe toutes les radiations du spectre de la lumière blanche et n’émet aucune d’elles.
Un corps blanc émet toutes les radiations du spectre de la lumière blanche. Un bleue absorbe toute les
radiations du spectre de la lumière blanche et émet seulement la radiation bleue.
4.2-Interpretation des spectres d’émission et d’absorption.
4.2.1-Le photon.
Selon Max Planck, l’énergie transportée par une onde électromagnétique ne peut s’échanger que par
« paquets » d’énergie encore appelé quanta d’énergie. Une lumière monochromatique de fréquence υ
transporte un quantum d’énergie E=h.υ=h.C/λ. E s’exprime en joule J, υ en Hz, C en m/s, λ en m. h est
la constante de Planck. h=6,64.10-34 J.s.
L’énergie ne peut être échangée que par quantum. On dit que les variations d’énergie sont quantifiées.
Albert Einstein postulat ensuite que les quanta d’énergie sont transportés par des particules appelés
photons. La lumière serait donc composée de particules appelées photons qui se déplacent dans le
vide à la vitesse C=3.108m/s. chaque photon transporte une énergie E=h.υ=h.C/λ.
Remarque : le photon a une masse nulle.
L’énergie s’exprime aussi en électronvolt (eV) tel que : 1eV=1,6.10-19J.
La lumière est donc constituée de matière. Elle possède donc une double nature : une nature
ondulatoire et une nature corpusculaire.
4.2.2-Emission et absorption.
Une substance qui émet ou absorbe une lumière colorée ou non émet ou absorbe ainsi une certaine
quantité d’énergie qui dépend de la fréquence de cette radiation. (E=h.υ). L’énergie d’un atome, d’une
molécule ou d’un noyau est quantifiée. Elle est caractérisée par les nombres qui désignent chaque
niveau d’énergie.
-Lorsqu’une substance émet une radiation, elle passe d’un niveau d’énergie En vers le niveau
d’énergie Ep (n>p). Cette transition est appelée émission. La radiation émise possède une énergie tel
que En-Ep= h.υ=h.C/λ
On pose En-Ep=∆E. Soit ∆E=h.υ=h.C/λ.
Si on connait les énergies En et Ep, on peut donc calculer la fréquence ou la longueur d’onde de la
radiation émise.
-Lorsque l'atome absorbe une radiation, il passe d’un niveau d’énergie Ep vers un niveau d’énergie En
(p<n). Cette transition est appelée absorption. La radiation absorbée est telle que :
En-Ep= h.υ=h.C/λ
Sur les diagrammes d’énergie, les transitions sont représentées par les flèches.
Exemple.
Emission.
Situation problème :
On souhaite tracer la caractéristique intensité-tension d’un
dipôle D. Pour effectuer les mesures, on dispose d’un
générateur de tension réglable et on réalise le montage
schématisé ci-contre.
1- Reproduis le schéma du circuit en y ajoutant les
symboles normalisés des appareils nécessaires pour
mesurer la tension aux bornes du dipôle D, et l’intensité
du courant qui le traverse.
2- Le tableau ci-dessous rassemble les valeurs expérimentales des mesures :
a. Sur la feuille de papier millimétré, trace le graphique représentant les variations de la tension U
aux bornes du dipôle en fonction de l’intensité I du courant qui le traverse.
Utilise l’échelle suivante :
1 cm pour 10 mA sur l’axe des abscisses ;
1 cm pour 1 V sur l’axe des ordonnées.
b) Pourquoi la caractéristique permet-elle de déduire que le dipôle D est un conducteur ohmique ?
3- a) Sur le graphique, choisis un point de la caractéristique (différent des points du tableau) : repère
ses coordonnées en traçant les traits de construction et indique les deux valeurs.
b) Utilise ces valeurs et détaille les calculs pour déterminer la résistance du dipôle D.
4- On souhaite confirmer la valeur de la résistance de ce dipôle en la mesurant : précise le nom de
l’appareil à utiliser et trace le schéma normalisé du branchement à réaliser pour faire la mesure.
5- Quel appareil alimente le résistor et donner son rôle.
1.LES GENERATEURS
1. Définition, représentation normalisée et les types de générateurs.
a. Définition
On appelle générateur électrique un appareil capable de fournir de l'énergie à un circuit. Il reçoit lui-
même cette énergie sous forme mécanique, chimique, lumineuse, ...etc., et la restitue en énergie
électrique.
b. Représentation normalisée
soit donc :
b) Interprétation
La représentation de U = f(I) est une droite décroissante : U = aI +b où a et b sont la pente et
l'ordonnée à l'origine de la droite.
Nature du coefficient b
Faisons I=0 dans l’équation ci-dessus. On obtient : U=U0 =9V soit b= U0.
Donc b représente la tension aux bornes du générateur quand celui-ci ne débite aucun courant. Cette
tension est la tension à vide plus couramment appelée force électromotrice (en abrégé f.é.m.) du
générateur. On le note E, et elle s’exprime en volt (V)
Nature du coefficient a :
a est égal au quotient d’une tension par une intensité et apparaît donc comme une résistance. Nous
l’appellerons résistance interne du générateur notée r. Expérimentalement, on détermine r sur la
caractéristique du générateur en calculant le coefficient directeur de la caractéristique. En se plaçant
entre deux points : .
Finalement : U = E – rI. (Formule à retenir) qui est la loi d’ohm pour un générateur.
U = E1 – r1I/2 = E2 – r2I/2 = E − r x I .
Par identification il vient : E = E1 = E2 et r = r1/ 2 = r2/2.
De cet exemple on peut tirer le résultat général suivant : Le groupement en parallèle de n générateurs
identiques est équivalent à un générateur unique, dont la f.é.m. E est égale à la f.é.m. de chaque
générateur et dont la résistance interne r est n fois plus petite que celle de l'un d'eux.
Exercice d’application :
Un récepteur radio est alimenté à l'aide de 6 piles rondes de type R6. Il absorbe un courant de 50 mA.
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 71
Sous quelle tension fonctionne-t-il lorsqu'on utilise des piles "alcalines" dont les
caractéristiques sont : E = 1,5 V ; r = 2 Ω ?
Même question lorsqu'on remplace ces piles par des accumulateurs cadmium-nickel : E = 1,4
V ; r = 0,6 Ω.
2.LES RECEPTEURS.
1. Définition, représentation normalisée et les types de générateurs.
a. Définition
Un récepteur est un appareil qui absorbe de l'énergie électrique et la restitue sous une autre forme
(mécanique, chimique, lumineuse, ...etc.).
On peut citer :
Les accumulateurs en période de charge et certaines cuves électrolytiques qui transforment
l'énergie électrique en énergie chimique.
Les moteurs qui transforment l'énergie électrique en énergie mécanique.
b. Représentation normalisée
Schéma équivalent d'un récepteur : Vis-à-vis de la tension à ses bornes et du courant qu'il absorbe,
tout récepteur a pour schéma équivalent la représentation ci-
dessous :
b. Interprétation :
Ce graphique, appelé caractéristique du récepteur, permet de déduire les paramètres suivants :
La représentation de U = f(I) est une droite croissante :
U = aI +b où a et b sont la pente et l'ordonnée à l'origine de la droite
Le coefficient b a la dimension d'une tension, appelée force contre-électromotrice (f.c.é.m.) et
elle est notée E'.
Le coefficient a la dimension d'une résistance : c'est la résistance intérieure r du moteur.
Finalement : U = E' + r’I (Formule à retenir) qui est la Loi d’Ohm pour un récepteur.
Définition de la f.c.é.m.
La f.c.é.m. E' est la tension minimale à appliquer à un dipôle actif afin qu'il fournisse de l'énergie autre
que thermique (c.-à-d., que le moteur tourne, que l'électrolyseur produit la réaction chimique...)
c.2.Bilan énergétique
Exemple : rendement d’un accumulateur : Si la tension aux bornes d’un accumulateur de f.é.m. 12 V
est de 10,8 V, son rendement est de 90 %. Ceci veut dire que 90 % de l’énergie chimique sont
EXERCICE DE SYNTHESE
EXERICE1
On relève aux bornes d'un récepteur les valeurs suivantes :
S'agit-il d'un dipôle passif ? Pourquoi ?
Situation problème : Après les leçons sur les générateurs et récepteurs, le professeur de physique de Jean élève en
classe de 1ère les emmène au laboratoire pour des manipulations. Pour cela, dans un circuit comportant un
générateur et un résistor, chacun est appelé à faire des mesures de l’intensité et des tensions aux bornes des
dipôles. Jean observe ses résultats et dit à tout hasard à son camarade Jules que les caractéristiques auront un point
de rencontre, Jules refuses cet hypothèse et une vive discussion scientifique naît. Vous êtes appelé à les trancher. A
partir de vos connaissances et des notions qui seront développées dans cette leçon, aidez ces élèves à résoudre leur
problème en leur expliquant ce qu’il en est.
Compétences :
1. Définitions :
On appelle réseau, tout ensemble fermé de conducteurs (y compris générateurs et récepteurs) reliés entre eux
(figure.1a).
On appelle maille, tout circuit fermé contenu dans un réseau. Ex : maille ABCD (figure.1b).
On appelle point de fonctionnement d’un circuit le couple de valeur (Intensité-tension) pour lequel ce circuit
fonctionne.
A B
R2 R3
G2
R2
A R1 B
R1
D C
Figure.1b Figure 1a
G1
Considérons le circuit ci-dessous, constitué d’un générateur (E, r), d’un résistor (R) et d’un interrupteur.
A B
R
D C
Figure 2
1. Sur le schéma de la figure 2, choisir un sens arbitraire du courant et un sens de parcourt de la maille.
2. Ecrire la somme algébrique des potentiels dans la maille.
3. A partir de cette somme, écrire une relation entre E, r, R et I.
Énoncé de la loi :
« En parcourant une maille dans le sens arbitraire choisi, la somme de toutes les tensions est nulle. »
Le but de cette loi est de permettre de déterminer l’intensité et le sens du courant qui traverse ce circuit. A cet
effet on choisit:
Par ailleurs,
I = E/(R + r)
(1) Devient : -(E – rI) + RI = 0 =>
Remarque :
I>0, le sens arbitraire choisi pour le courant est son sens réel.
I<0, le sens réel du courant est contraire au sens arbitraire choisi. I est donc égal à la valeur absolue de sa
valeur algébrique.
Application1 :
A I B
VA – VB + VB – VC + VC – VD + VD - VA = 0
E + rI + 0 + RI = 0. I = –E/(R + r).
R AN : I = -2,1/22,5 = -0,09A.
D C
Conclusion: Le courant circule dans le sens contraire de
celui choisit avec une intensité de 0,09A
Considérons le circuit ci-dessous, la méthode graphique consiste à tracer dans un même repère les caractéristiques
intensité-tension des deux dipôles qui le constituent.
Schéma expérimental.
V
En déplaçant le curseur du rhéostat à chaque fois, on obtient les valeurs :
U(V
UR
)
y = 3,2253x - 0,0712
R² = 0,9805
P
y = -1,3238x + 11,977 UG
R² = 0,9995
I(A)
Application 2:
Considérons un générateur de caractéristique E = 9V et r = 4Ω, monté en série avec un résistor de résistance interne
R = 11Ω.
1. Générateur : U = E – rI = 9 -4I.
2. Tracé :
2. La loi de Pouillet .
Activité.
1. Sur le schéma de la figure 3 ci-dessous, choisir un sens arbitraire du courant et un sens de parcourt de la
maille.
2. Ecrire la somme algébrique des potentiels dans la maille.
3. A partir de cette somme, écrire une relation entre E1, E2, r1, r2, R1, R2 et I. c’est la relation traduisant la loi de
maille généralisée.
E1, r1 R1
A B C
R2 E2, r2
E D
Essai de solution
Apliquons la loi des mailles pour déterminer l’intensité du courant dans cette maille ainsi que son sens :
E1, r1 R1
A B C
R2 E2, r2
E D
On a : VA – VB +VB – VC + VC - VD + VD – VE + VE - VA = 0 or,
E1 + r1I + R1I - (E2 - r2I) + R2I = 0 soit alors I = (E2 – E1)/ (r1 + r2 + R1 + R2).
Cette relation traduit une règle générale connue sous le nom de loi de Pouillet et qui s’énonce comme suit:
Énoncé :
« Dans une aille l’intensité I du courant est égale au rapport de la différence entre la somme ΣE des f.é.m. et la
somme ΣE’des f.c.é.m. sur la somme ΣR des résistances. »
I = (ΣE - ΣE’) / ΣR
1. Le phénomène d’induction
1.1. Mise en évidence expérimentale des phénomènes d’induction
1.1.1. Expérience 1 : bobine mobile dans un champ magnétique permanent
Description :
Un circuit fermé est déplacé à proximité d’un aimant immobile dans le référentiel du
laboratoire : il apparaît un courant dans le circuit pendant le déplacement du circuit, et le sens de ce
courant s’inverse avec le sens du déplacement du circuit. L’aimant peut être remplacé par une
bobine parcourue par un courant : l’important est ici de disposer d’un champ magnétique permanent
dans le référentiel du laboratoire.
Interprétation :
Un porteur de charge, libre de se déplacer dans le circuit, est soumis à la force de Lorentz qui, en
l’absence de champ électrostatique extérieur, s’écrit : ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗ .
⃗ étant sa vitesse absolue dans le référentiel du laboratoire, ⃗ la somme de la vitesse
d’entraînement de déplacement du circuit et de sa vitesse relative ⃗ de déplacement par rapport au
circuit. Le courant i est donc bien causé (induit) par le déplacement du circuit dans le champ
permanent ⃗⃗.
Un circuit se déplaçant dans un champ magnétique permanent se comporte comme un générateur
électrocinétique : il est le siège d’un phénomène d’induction, appelé induction de Lorentz.
Description :
Le circuit est maintenant immobile dans le référentiel du laboratoire et c’est l’aimant que l’on
déplace : les observations sont les mêmes que dans l’expérience précédente à savoir qu’il apparaît un
courant dans le circuit pendant le déplacement de l’aimant et que le sens de ce courant s’inverse avec
le sens du déplacement de l’aimant. L’aimant peut être remplacé par un circuit parcouru par un
courant constant et déplacé dans le référentiel du laboratoire ou bien encore par un circuit fixe mais
parcouru par un courant variable : l’important est ici de disposer d’un champ magnétique variable
dans le référentiel du laboratoire.
Interprétation :
Celle-ci est beaucoup moins évidente car les charges étant initialement immobiles ( ⃗ = ⃗⃗) et le
restent en l’absence de champ électrique extérieur : la force magnétique ne fournit aucun travail.
On ne voit donc pas quelle partie de la force de Lorentz ne peut dans ce cas mettre les charges en
mouvement. L’explication est en fait la suivante : dans un repère lié au circuit, le champ ⃗⃗ n’est plus
un champ magnétostatique mais un champ variable dans le temps : ⃗⃗ 𝑡 . Ce champ variable
engendre un champ électrique ⃗⃗ 𝑡 , lui-même d’ailleurs variable dans le temps :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
C’est ce champ électrique ⃗⃗ qui est à l’origine de la force de Lorentz s’exerçant sur les porteurs de
charge libres :
⃗⃗ ⃗⃗
Lorsqu’un circuit fixe est soumis à un champ magnétique variable, il se comporte comme un
générateur électrocinétique : il est le siège d’un phénomène d’induction, appelé induction de
NEUMANN.
UNICITE DES PHENOMENES
Même si l’origine de la force mettant les charges en mouvement semble à priori différente, il est
clair que l’on passe de l’expérience 1 à l’expérience 2 par un simple changement de référentiel galiléen
: le mouvement relatif de l’aimant et du circuit étant le même il paraît alors naturel que le même e-et
(apparition du courant dans (C)) se retrouve dans les deux situations.
L’induction électromagnétique est un phénomène unique : l’induction de Lorentz et l’induction de
Neumann en sont deux facettes, qui dépendent du point de vue de l’observateur.
2. Flux magnétique
a) Notion intuitive La conclusion précédente nous suggère que
le phénomène de l'induction électromagnétique se manifeste
dans un circuit dès que le nombre de lignes de champ à
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 83
travers ce circuit varie. Les physiciens ont défini une grandeur
physique appelée flux magnétique qui est justement une
Livre final du cours de physique première C. (ATELIER 1 DE PHYSIQUE) Page 84
Type de conducteur Spectre, direction et sens Intensité de champ
Conducteur rectiligne
En un point M tel que OM = d,
B = 2x10-7.I/d.
A l’intérieur du solénoïde :
d) Application de la loi de Lenz pour trouver le sens du courant induit Trouver le sens du courant
induit lorsqu'on ferme l'interrupteur K, et lorsqu'on ouvre K. Trouver la polarité des points A et C
On ferme K : Méthode :
Le champ inducteur augmente. Le champ induit est donc opposé au champ inducteur. On
représente ces champs sur la figure.
À partir sens du champ induit, trouver le sens du courant induit !
Sachant que le courant circule à l'extérieur d'un générateur (= bobine induite) du pôle (+)
vers le pôle (-), on trouve aisément la polarité des bornes de la bobine induite.
On ouvre K : même méthode.
Attention : Le champ inducteur diminue rapidement. Le champ induit est donc de même sens
que le champ inducteur.
e) Forme mathématique de la loi de Lenz
- Si θ=(n ,B) = 0, alors = 1 d’où φ = N.B.S. On dit que le flux est maximal.
- Si θ = π/2, alors cos θ = 0, d’où φ = 0 le flux est nul.
- Si θ est un angle aigu c’est-à-dire 0<θ<π/2, alors cos θ>0, d’où φ>0.
- Si θ est un angle obtus c’est-à-dire θ>π/2 alors cos θ<0, d’où φ<0.
C'est la variation de flux , ayant lieu au cours d'une durée t, qui est à l'origine de la f.é.m.
induite. Les facteurs susceptibles d'influencer la f. é. m. moyenne em au cours de la durée t sont
donc ceux qui déterminent : l'intensité BI du champ magnétique inducteur le nombre N de spires
la surface S délimitée par 1 spire et traversée par le champ magnétique inducteur l'angle entre BI et S
En plus, nous allons étudier l'influence de la durée t sur la f.é.m. moyenne em. (Rappel : lorsqu'on
étudie l'influence d'un facteur il faut maintenir les autres constants !)
c) Influence de l'intensité BI du champ magnétique inducteur (expérience 4)
On reprend l'expérience 1, en introduisant, avec la même vitesse, un aimant faible, puis un aimant
plus puissant dans la bobine induite. Nous mesurons la déviation maximale de l'aiguille,
proportionnelle à la f.é.m. moyenne em. Observation : Plus l'aimant est puissant, plus em est élevé.
Conclusion 1 : em est proportionnel à BI.
d) Influence du nombre N de spires (expérience 5)
Trois bobines en série, de nombres de spires respectifs 300, 600 et 1200, sont connectées au
galvanomètre. Introduisons successivement, avec la même vitesse, un aimant dans ces bobines. Nous
mesurons chaque fois la déviation maximale de l'aiguille, proportionnelle à la f.é.m. moyenne em.
Compétence attendue:
- Définir : énergie électrique consommée dans une portion de circuit, puissance consommée
- Donner et exploiter la relation entre l’énergie consommée et la tension aux bornes de la
portion de circuit.
1.2 Expérience
L’énergie électrique fournit par le générateur est convertie en énergie mécanique, en énergie
chimique, en chaleur et en rayonnement. Nous pouvons écrire :
Application : Un circuit est constitué d’un générateur aux bornes duquel existe une tension de
12V, d’un résistor de résistance R=15ohms et d’un moteur. Tous ces éléments sont montés en
série et on néglige la résistance des fils de connexion. L’intensité du courant dans le circuit vaut
0,2 A.
3.2 Expérience
Soit le dispositif expérimental constitué: d’un générateur, d’un interrupteur, d’un ampèremètre, d’un
rhéostat (résistor à résistance variable) et d’un résistor plongeant dans l’eau d’un calorimètre valeur
en µ contenant une masse d’eau m, d’un thermomètre plongé dans de l’eau et d’un chronomètre .
3.3- OBSERVATION
-La chaleur dégagée dans le conducteur ohmique est absorbée par le calorimètre et son contenu pour
une élévation de température ∆θ. Soit Q la quantité de chaleur totale échangée par le calorimètre et
son contenu, on a :
Avec m (masse du l’eau contenu dans le calorimètre en kg), Ce (chaleur massique de l’eau en J kg⋅ −1
⋅k−1 ), µ (valeur en eau du calorimètre en kg).
de l’intensité du courant.
la durée du passage du courant.
la nature du conducteur (sa résistance).
Remarque :
L’effet joule se manifeste aussi bien en courant alternatif qu’en courant continu.
On rappel l’intensité du courant alternatif est lié au courant maximal par la
I max
I eff U eff
I max
Relation De même
2 2
3.4 Application de l’effet joule
Il trouve son application dans plusieurs domaines :
- En électroménagers (fer à repasser, four à micro-ondes,) - En industrie,
les fours électriques.
- Dans les installations électriques (fusibles, lampes à incandescence)
Exercice d’application: Un salon de coiffure comprend 6lampes de 100W chacune, 4 tubes
d’éclairage de 200W chacun et 4 sèche- cheveux de 1200W chacun.
1 Quelle est énergie électrique consommée en une journée sachant que ces appareils
fonctionnent en moyenne 3h30min par jour ?
2 Sachant que le salon est ouvert 20 jours par mois, quelle est l’énergie consommée en un
mois ?
3 Sachant qu’eneo envoie une facture par trimestre, quelle est la dépense trimestrielle si le
kwh est facturé à 75frs.
Exemples
a- Le moteur
La puissance électrique totale reçue par un moteur est : PE = U×I ou U est la tension aux bornes du
moteur et l’intensité du courant qui le traverse. La loi d’Ohm aux bornes du moteur s’écrit : U = E’ + r’I
Pendant une durée ∆t, l’énergie électrique reçue par le moteur est : W = PE.∆t
b- L'électrolyseur
Lorsque le courant circule, les électrodes de l’électrolyseur sont le siège de dégagements gazeux
d’autant plus abondants que la tension d’alimentation est grande.
L’électrolyseur emmagasine une partie de l’énergie électrique en faisant varier l’énergie chimique Wch
du système et dissipe d’une partie de l’énergie sous forme thermique Wcal .
Remarque
Lorsqu’un moteur ou un électrolyseur de f.c.é.m E′ et de résistance interne r′ reçoit une puissance
électrique (Precue= U IAB ); une partie de cette puissance est transformée en puissance utile (Putile = E'I)
Preçue = Putile + PJ ⇔ U IAB = E’I+ rI2 ⇔ U AB = E’ + rI : cette relation traduit la loi d’Ohm pour un
récepteur.
Un générateur est un dipôle actif dissymétrique, qui transforme une forme quelconque d’énergie en
énergie électrique.
Exemples
a- La pile électrochimique (pile)
La pile électrochimique consomme de l'énergie chimique pour la convertir en énergie électrique et en
dissipe une partie sous forme thermique.
c- La photopile
La photopile reçoit de l'énergie rayonnante qu'elle convertit en énergie électrique, en dissipe une
partie sous forme thermique et en réfléchit ou en diffuse une partie.
L’expression de la tension électrique aux bornes d’un générateur de f.é.m. E et de résistance interne r,
parcourue par un courant d’intensité I est :
U.I = E.I – rI2 ↔ E.I = U.I + rI2, soit Peng = Pdisp + Pcal , avec
I
E E '
Soit;
R cette relation traduit la loi de Pouillet généralisée
En courant alternatif, la puissance consommée dans une portion de circuit est : P = kUI
Avec I l’intensité efficace (A), U la tension efficace (A) et P la puissance consommée (W).
P P2
PCal RI orI
2
soitPCal R 2 2
KU K U
L’effet joule est la principale source de perte d’énergie dans un circuit, pour minimiser les pertes en
énergies plusieurs méthodes sont possibles :
L’emploi des fils conducteurs de faible résistance (les câbles de cuivre).
L’utilisation des câbles de section élevée.
Le transport de l’énergie électrique sous haute tension
L’augmentation du facteur de puissance de l’installation.