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LE GUIDE ULTIME

DU TRADING

Formation trading 2023


Les Investisseurs PAGE 1

Chers investisseurs,

Je suis Lucas Marchand, Directeur d'éditions de la newsletter "Les Investisseurs", dont


vous faites parti maintenant.

Chez Les Investisseurs, nous offrons des conseils d'investissement pour les
investisseurs qui souhaitent construire une épargne pour le long terme.

Sur ma newsletter gratuite "Les Investisseurs", je vous enverrai régulièrement mon avis
sur la situation actuelle et vous proposerai des offres avantageuses pour certaines de
nos publications.

Et pour fêter votre arrivée dans notre communauté, je vous ai offert le guide ultime du
trading, qui commence, maintenant !

Tout investisseur rêve de pouvoir lire l’avenir et de connaître à l’avance les


investissements qui vont lui faire gagner beaucoup d’argent.

Je ne peux pas vous offrir ce pouvoir, en revanche, je peux vous fournir les outils qui
permettent d’anticiper l’évolution des cours avec fiabilité.

C’est l'ensemble de ces outils qu’on appelle l’analyse technique et dans ce dossier nous
allons voir comment les utiliser, que vous soyez un investisseur débutant ou
expérimenté.

Comme des milliers d'investisseurs avant vous, les outils que je vais vous présenter dans
ce guide vous seront d'une grande aide et vous permettront d'augmenter vos
performances.

Et ce, que vous investissiez en bourse ou en cryptos.

Beaucoup d'investisseurs néophytes pensent à tort que l'analyse technique est une
science ultra complexe réservée à une élite.

Vous avez probablement l’image de ces traders derrière leurs 10 écrans capables de
repérer la moindre anomalie d’un seul coup d’œil. Mais cette image est largement
romancée.

Les graphiques peuvent faire peur. Un débutant s’imagine qu’il faut être capable
d’expliquer chaque chiffre, que tout est scientifique et parfaitement calculable.

En réalité, en bourse c'est souvent une histoire de ressenti. C'est ce 6ème sens de la
bourse que je vais vous aider à travailler.

Si les chiffres vous effraient, imaginez les cours de bourse comme des représentations
graphiques des émotions humaines.
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Une courbe ascendante représente un marché enthousiaste voire excité tandis qu’une
courbe descendante retranscrit un marché sceptique voire effrayé.

Ce qui signifie également qu'en apprenant à regarder au bon endroit, vous serez capable
de « ressentir » l’émotion traduite par une courbe.

Pour vous entraîner, je vais vous donner les informations à chercher et vous pourrez
vous entraîner à regarder au bon endroit. À force de repérer ces indicateurs, vous
aiguiserez votre œil et serez capable d’interpréter un graphique en un seul coup d’œil.

En effet, l’analyse technique est beaucoup plus accessible qu’il n’y paraît. Et grâce aux
différents outils que vous découvrirez dans ce guide, vous pourrez bientôt l'utiliser
comme un vrai pro.

Au début de ce guide, vous découvrirez les premiers outils à utiliser si vous débutez en
bourse ou crypto.

Le bon graphique

Pour l’analyse technique, il est possible d’utiliser plusieurs types de graphiques (courbes,
histogrammes...), mais la forme la plus adéquate reste les chandeliers japonais. Voici
comment les comprendre et tirer le maximum d’informations simplement et d’un seul
coup d’oeil.

Sur les sites boursiers, les graphiques qui vous sont proposés sont, par défaut, une
courbe qui joint chaque cours de clôture. Naturellement, on se sent à l’aise avec cette
représentation, car c’est celle que notre cerveau à l’habitude de “traiter” rapidement. Mais
en bourse, ce type de graphique vous :

fait passer à côté de nombreuses autres informations que le cours de clôture,


notamment la dynamique du marché et les forces qui l’animent ;

rend votre analyse technique bien moins précise, car elle ne prend pas en
compte les minimums et les maximums des cours qui ont été atteints en cours de
séance (en intraday).

Les chandeliers japonais


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La séance boursière contemporaine : un combat de boxe électronique

Deux types d’intervenants s’affrontent sur le marché le temps d’une séance entre 9h et
17h35 sur la place parisienne : des vendeurs et des acheteurs. Même si le combat est
maintenant électronique et automatisé, il laisse des traces.

La représentation en chandeliers japonais permet de dévoiler les marques de ces


combats comme les cernes des arbres qui témoignent de la rudesse des hivers qui se
sont succédé.

Le principe est simple. Il y a un chandelier pour chaque séance boursière. Chaque


chandelier possède trois parties :

Un corps plein qui représente l’écart entre le cours d’ouverture et le cours de


fermeture de la séance ;

Une mèche inférieure qui s’étire jusqu’au point le plus bas du jour ;

Une mèche supérieure qui s’étire jusqu’au point le plus haut du jour.

Il ne reste plus qu'à déterminer la couleur du corps : rouge ou vert.

Rouge lorsque le cours a baissé entre l’ouverture et la fermeture de la séance.


C’est une information de taille : ça indique que les vendeurs ont appuyé sur la tendance
et ont remporté le bras de fer.

Vert lorsque que le cours à la fin de la journée est supérieur à celui du début. C’est
l’information contraire : ça indique que les acheteurs ont poussé le cours et qu’ils ont la
main.

Plus haut

Cours de clôture Cours d'ouverture

Cours d'ouverture Cours de clôture


Plus bas
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À partir de là, il y a autant de conclusions sur l’état du marché que de formes de


chandeliers :

Un long ? Le marché est volatil ;

Un court ? Le marché est calme ;

Un sans mèches avec un grand corps ? Le mouvement en cours est très puissant
;

Un avec de grandes mèches et un petit corps ? Le marché hésite dans une


direction puis dans une autre.

Le principe de base qui se cache derrière les chandeliers : le


momentum

Pour passer d’une représentation statique à un véritable outil d’anticipation de la


dynamique, les chandeliers reposent sur le principe du momentum. Derrière ce joli mot
se cache la nature.

Le momentum implique que chaque mouvement (haussier ou baissier), lorsqu’il est bien
établi, a une certaine inertie. Comme un train lancé à pleine vitesse, le marché a besoin
d’une certaine quantité d'énergie pour ralentir (voire inverser) le mouvement. Cette
énergie peut être exogène. Elle peut provenir des nouvelles micro ou macroéconomiques
par exemple. L'énergie peut aussi être endogène : le marché finit par s'équilibrer lui-
même en l'absence de nouvelles.

Et donc, avec ce momentum, si l’analyse des chandeliers vous révèle un début de


mouvement haussier (ou baissier), alors ce mouvement devrait se poursuivre au cours
des séances qui suivent.

Finalement, en plus d’offrir une prévisibilité à court terme à partir de l’observation de la


dynamique du marché (observation de la forme des chandeliers et leurs enchaînements -
il existe 12 combinaisons différentes très utiles de chandeliers japonais), la
représentation en chandeliers ajoute aussi une énorme quantité d'information à vos
graphiques.

Tous les sites boursiers proposent cette représentation. Il est possible de changer la
représentation par défaut (souvent dans les réglages) et de sélectionner la représentation
en chandeliers. Je vous recommande de commencer dès aujourd’hui à habituer votre
oeil à visualiser un tel graphique.

C’est peu naturel au début, mais avec le temps, vous sentirez que vous allez développer
un nouveau flair.
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La bonne échelle

La meilleure échelle pour l’analyse technique est l'échelle linéaire (et non
logarithmique).

On ne vous le dit pas, pourtant la différence est essentielle. L’échelle logarithmique est
intéressante pour observer les grandes tendances long terme de l’investissement
alors que l’échelle linéaire est intéressante pour l’analyse technique. C’est aussi celle
qui est heureusement proposée par défaut sur les graphiques des principaux sites
boursiers.

Qu’est-ce-que la vision logarithmique ?

Prenons par exemple l’évolution d’un indice américain sur une longue période : si on
regarde de près l’évolution de l’indice américain Dow Jones sur le siècle dernier, voici ce
qu’on obtient :

Fin de la bulle tech

1929
krach de 1987
Covid-19

2008

L’image que fait naître ce graphique est angoissante. On y voit une voiture (notre
économie) lancée à pleine vitesse, le moteur hurlant à 8000 tours/minute, baignée dans
une odeur de plastique chaud et de gomme de pneus fondus. Nous, écrasant toujours
plus l’accélérateur.

En d’autres termes, comment pouvons-nous poursuivre ce rythme sans risquer la sortie


de route ? Regardez comme ça a monté. Regardez comment 1929 paraît ridicule. Le
krach de 1987 ? une vaguelette. La bulle technologique de 2000 ? rigolote. Et depuis
2008 ? Un everest de hausse et de spéculation. Faut-il préparer son bunker avant
l’effondrement du système ? La réponse est non. La réalité derrière tout ça, c’est une
évidence mathématique.
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Lorsqu’ils sont créés, les indices ont un certain nombre de points de base. Par
exemple, 40 points de base pour le Dow jones en 1896. 1000 points de base pour le
CAC 40 en 1987. Ensuite, ils ne sont pas remis à zéro. Ils sont laissés à leur propre sort.
Et comme le système repose sur la croissance, les marchés augmentent naturellement et
suivent la tendance de fond. Bien sûr, au fil de leur progression, chaque point n’a plus
la même valeur. En gros, plus ça monte et plus ça doit monter vite pour monter au
même rythme, avec une boule de neige qui grossit de plus en plus vite.

Sur le Dow Jones, le point de progression de 40 à 41 en 1896 correspondait à une


hausse de 2,5 %. En 2020, le point de progression de 25 000 à 25 001 correspond à une
hausse de 0,004 %.

La représentation logarithmique prend en compte l’accroissement relatif plutôt que


l'accroissement absolu, c’est-à-dire que pour chaque centimètre du graphique, la quantité
de hausse relative (par exemple + 10 %) est toujours la même.

La représentation linéaire prend en compte l’accroissement absolu plutôt que


l’accroissement relatif, c’est-à-dire que pour chaque centimètre du graphique, la quantité
de hausse absolue (par exemple un point) est toujours la même.

La représentation logarithmique est indiquée lorsqu’on souhaite analyser la progression


relative d’un titre sur une longue période ou, plus simplement, pour analyser le
rendement d’une valeur.

La vision linéaire est utile pour l’analyse technique, car elle ne comprime pas la juste
évolution des cours. Ce qui importe ici, ce sont les évolutions brutes des prix en valeur
absolue. En effet, les objectifs de hausse et de baisse des figures chartistes par exemple
se mesurent bien en valeurs absolues plutôt qu’en valeurs relatives.

Le choix de l’unité de temps

L’analyse technique peut être réalisée sur une base journalière (daily). Dans ce cas,
chaque journée est représentée par un chandelier. Ce travail en journalier permet de
tracer des figures et faire des analyses sur un horizon de temps plutôt à court et moyen
terme.

Elle peut aussi être réalisée en hebdomadaire (weekly) ou en mensuel (monthly).


Dans ces cas, un chandelier représente respectivement une semaine ou un mois entier.
Naturellement, avec ces unités de temps, l’analyse technique est réalisée sur un horizon
de temps beaucoup plus long.

Notez que les éléments que vous pourriez dégager d’une analyse journalière
(résistances, supports, figures…) peuvent également très bien apparaître, à quelques
ajustements près, sur une base hebdomadaire ou mensuelle. Si tel est le cas, cela
confère encore plus de crédibilité à votre analyse technique.
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Le premier pas : supports et résistances


Vous savez maintenant quel type de représentation (chandeliers), quelle échelle
(linéaire) et quel horizon de temps (plutôt journalier - daily) utiliser pour réaliser
correctement une analyse technique.

Maintenant, le prochaine étape et le premier pas important dans l’analyse technique est
de vous apprendre précisément à tracer de bons supports et de bonnes
résistances.

Cette étape est cruciale car ils sont à la base de tout (la plupart des figures chartistes
sont finalement l’assemblage de résistances et de supports). Mal tracés, il ne vous
indiqueront rien. Pire, ils vous induiront en erreur. En revanche, bien tracés, ils se
révèleront être de puissants alliés pour repérer les bons seuils et construire des
figures solides. Cela va conditionner toute la qualité de votre analyse technique, et donc
à terme vos performances boursières.

Définitions

Supports et résistances sont directement liés à la notion de mémoire du marché. Le


marché (qui représente dans les prix la convergence des croyances des investisseurs)
“garde” en mémoire certains seuils comme symboliques ou infranchissables. Soit parce
que par le passé un seuil a été difficile à franchir, soit parce que symboliquement un prix
(comme un chiffre rond) a une haute valeur psychologique (1 € par exemple, ou 100 €).
Dans les deux cas, ces seuils sont des barres “fatidiques” dans la continuité d’un
mouvement haussier ou baissier.

Un support est une ligne virtuelle de prix qui est un point psychologique de marché. Il
retient (“support”) les cours qui ne tombent pas plus bas. Le prix vient rebondir sur lui
avant de repartir à la hausse. C’est un obstacle à la baisse.

Une résistance est une ligne virtuelle de prix qui est aussi un point psychologique de
marché. Elle empêche les prix de progresser plus haut (“résistance”). Le prix vient buter
plusieurs fois contre elle. Une résistance est un obstacle à la hausse, un prix “plafond”.

Comment dénicher les supports et les résistances

Un support est évident lorsqu’il a joué son rôle plusieurs fois par le passé. Pour le
tracer, il suffit de joindre d’une droite plusieurs points où le prix d’une action est venue
s’échouer à la baisse (ou à son voisinage) avant de rebondir (techniquement, on appelle
ça un test de support).

La droite obtenue n’a pas besoin d’être systématiquement horizontale. Un support peut-
être ascendant ou descendant.
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Deux éléments vous indiquent un support de haute valeur (fiable) :

Plus le support a été testé dans le passé (plus le nombre de points que joint la
droite est important), plus il est fort ;

Plus le support est vieux dans le temps, plus il est fort.

Une résistance est évidente lorsqu’elle a joué son rôle plusieurs fois par le passé.
Pour la tracer, il suffit de joindre d’une droite plusieurs points où le prix d’une action est
venu buter à la hausse (ou à son voisinage) avant de corriger (techniquement, on appelle
ça un test de résistance).

La droite obtenue n’a pas besoin d’être systématiquement horizontale. Une résistance
peut être ascendante ou descendante.

Deux éléments vous indiquent une résistance de haute valeur (fiable) :

Plus la résistance a été testée dans le passé (plus le nombre de points que joint la
droite est important), plus elle est forte ;

Plus la résistance est vieille dans le temps, plus elle est forte.
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Comment utiliser supports et résistances en analyse technique ?

Savoir dénicher des supports et résistances, c’est bien. Savoir les utiliser pour gagner de
l’argent c’est mieux.

La stratégie, c’est donc de jouer à la hausse un titre qui s’approcherait de son


support, et de jouer à la baisse (de shorter lorsque c’est techniquement possible),
rester à l’écart ou prendre son bénéfice sur un titre qui s’approcherait de sa
résistance.

Résistance

Une résistance est une zone de prix pour laquelle le marché a fait le consensus que
l’action ne vaut pas un prix supérieur pour le moment. La résistance est donc une zone
où l’offre va devenir plus importante que la demande, entraînant une correction.

Que faut-il donc pour surpasser une résistance ?

Du gazole ! En effet, pour percer une résistance, le mouvement haussier a besoin d’une
quantité de demande supplémentaire pour surpasser l’offre.

Deux signaux haussiers lorsqu’une résistance est franchie :

Un cours de clôture suffisamment au dessus de la résistance ;

Une hausse des volumes : la trace de ce “forçage” sera visible dans les volumes,
qui doivent nécessairement être important pour valider le passage d’une résistance
(si possible 2 à 3 fois supérieurs au volume moyen des jours précédents).

Un fort volume est aussi un fort signal de continuité du mouvement haussier car le
capital de la société a bien tourné (on dit alors qu’il a changé de mains) entre d’anciens
vendeurs (qui voulaient se débarrasser des titres) et de nouveaux actionnaires qui vont
désormais conserver le titre, ne pas se présenter comme vendeurs, et favoriser la hausse
du titre.

Stratégie

Lors d’une rupture de résistance, la stratégie basique est donc d’être long (acheter des
titres et parier sur la poursuite du mouvement haussier). Si vous êtes à l’aise avec les
produits dérivés, le pari haussier peut aussi être réalisé pour décupler les gains du
mouvement haussier avec un effet de levier (leverage call, warrants call, turbos call…).
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Rupture de la résistance

Forts volumes

Supports

Pour le support, c’est le même raisonnement, mais inversé. Un support est une zone de
prix pour laquelle le marché a fait le consensus que l’action ne vaut pas un prix
inférieur pour le moment. Le support est donc une zone où la demande va devenir plus
importante que l’offre, entraînant un rebond.

Que faut-il donc pour enfoncer un support ?

Également du gazole ! En effet, pour enfoncer un support, le mouvement baissier a


besoin d’une quantité d’offre supplémentaire pour surpasser la demande.

Deux signaux baissiers lorsqu’un support est enfoncé :

Un cours de clôture suffisamment au dessous du support ;

Une hausse des volumes : la trace de ce “forçage” sera visible dans les volumes,
qui doivent nécessairement être important pour valider l’enfoncement du support (si
possible 2 à 3 fois supérieurs au volume moyen des jours précédents). Nuance
toutefois, car l’enfoncement d’un support peut aussi se faire en l’absence de volume
(signalant le désintérêt du marché). Dans tous les cas, un enfoncement de support
est un très mauvais signal et les potentiels acheteurs vont donc probablement choisir
d’attendre plutot que d’acheter maintenant.
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Stratégie

Lors d’une rupture de support, la stratégie, si vous voulez acheter des titres, est de
rester à l’écart et de patienter pour acheter à un meilleur prix.

L’autre stratégie si vous voulez profiter du mouvement baissier est d’être short. Si
vous êtes à l’aise et si cela vous est techniquement possible, vous pouvez vendre à
découvert des titres (que vous ne possédez pas) et les racheter plus tard lorsqu’ils seront
à un prix plus bas. Sinon utiliser des produits dérivés pour décupler les gains du
mouvement baissier avec un effet de levier (leverage put, warrants put, turbos put…).
Ces outils répliquent la performance de l’action à l’inverse. Par exemple, pour un effet de
levier de 1, si l’action perd 1 %, votre produit prendra 1 %.

Conclusion

Les résistances et supports, qu’ils soient horizontaux, descendants ou ascendants, sont


à la base de l’analyse technique et forment les grandes figures de chartisme.

Pour ceux qui veulent s’entraîner, je vous recommande d’abord d’utiliser des graphiques
passés. L’avantage des graphiques passés, c’est que vous avez le luxe d’avoir
directement sous la main la suite de l’évolution des prix pour vérifier vos paris. Prenez
donc un graphique, tracez supports et résistances et regardez le résultat ensuite. Faites
des paris virtuels, imaginez des positions et comptez les plus-values que vous auriez
réalisées.

Ensuite, lorsque vous êtes à l’aise, entrez dans l’arène. Tracez supports et résistances
sur des graphiques d’aujourd’hui, et observez ces prochains jours, semaines ou mois.
C’est la dernière étape avant de procéder à de véritables investissements.

Maintenant que vous connaissez ces bases, on passe en mode expert !


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Les meilleures figures d'analyse technique


1. Figures de « double sommet » (double top) et de « double creux »
(double bottom)

Une figure graphique de « double sommet » (en M) ou de « double creux » (en W)


indique un mouvement futur au-delà de deux niveaux de support ou de résistance
répétés.

Par exemple, si un graphique présente une forte hausse jusqu’à un niveau de


résistance, puis redescend et revient à son niveau de résistance (formant ainsi deux
« pics »), il baissera probablement beaucoup plus par la suite (retournement à la
baisse).

Ci-dessous vous avez le graphique de United Airlines (UAL), qui affiche deux pics
similaires (marqués par les flèches bleues) proches d’un fort niveau de résistance (la
ligne bleue), avant un effondrement.

L’inverse est également vrai... Si un graphique présente deux creux à un niveau de


support sans descendre en deçà, il est probable que le prochain pic soit plus élevé
que le précédent (retournement à la hausse).

Notez le double creux formé par UAL (les flèches rouges sur le graphique ci-dessous).
Après un second creux au même niveau de soutien, l’action a dépassé son pic
précédent.
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Nous avons vu cette figure apparaître assez souvent cette année... Alors que les indices
boursiers élargis peinent à atteindre de nouveaux sommets, les actions qui les
composent tendent à plafonner à des niveaux similaires et répétés – un bon signal de
vente (éventuellement à découvert).

Remarque : Les traders utilisant le double sommet devraient chercher à effectuer des
transactions de vente (short trade) une fois que le cours du titre commence à passer
sous son niveau de résistance précédent.

Pour le double creux, cherchez à prendre position à l’achat (long trade) une fois que
le cours change de direction une seconde fois à partir d’un niveau de support similaire.

2. Figures de biseau

Une figure de biseau (wedge) est un indicateur de tendance inverse, qui prédit un
retournement à mesure que la fourchette de trading d’un titre se resserre au cours
de sa hausse ou de sa baisse. Les deux variantes – biseau ascendant et biseau
descendant – fonctionnent de la même manière.

Dans une configuration de biseau ascendant, le cours d’une action ou d’un titre est dans
une tendance haussière et oscille entre une suite de pics et de creux toujours plus
élevés. Si la fourchette de trading commence à se contracter au cours de cette hausse,
on risque une cassure à la pointe du biseau, pour tomber en dessous du niveau de
support principal.

L'inverse est également vrai... Si un graphique présente deux creux à un niveau de


support sans descendre en deçà, il est probable que le prochain pic soit plus élevé que le
précédent (retournement à la hausse).

Notez le double creux formé par UAL (les flèches rouges sur le graphique ci-dessous).
Après un second creux au même niveau de soutien, l’action a dépassé son pic
précédent.
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Il en va de même pour les figures de biseau descendant, dans lesquelles le cours d’un
titre en baisse connaît une cassure à mesure qu’il y a contraction d’une suite de pics et
de creux toujours moins élevés. Une fois que le cours d’un titre à tendance baissière a
franchi sa ligne de résistance, la figure se résout à la hausse

Voyez ci-dessous le graphique de General Motors (GM) pour avoir un exemple de figure
de biseau descendant se retournant à la hausse.

Le trading d’une figure de biseau :

Avec un biseau ascendant, les traders devraient viser des transactions à découvert
(short trades) lorsque le cours du titre passe sous la ligne de support ascendante.

De même, le biseau descendant devrait être exploité en faisant le contraire : prendre


une position couverte (longue) lorsque le cours passe au-dessus de la ligne de
résistance descendante.

3. Figures de triangle

Une figure de triangle est l’une des configurations graphiques les plus simples à
repérer et à suivre.

Ce type de figure se produit lors de la consolidation d’un cours boursier – c’est-à-dire


lorsque les cours évoluent dans une zone de plus en plus serrée et que la volatilité
disparaît. Cela se manifeste par deux droites de tendance qui convergent vers un
sommet (apex).

Cet apex marque la fin de la configuration en triangle. A ce stade, soit la figure est une
réussite et le mouvement prédit se manifestera, soit c’est un échec et une nouvelle
tendance s’établira.

Remarque : les traders ne doivent pas intervenir sur la base d’une figure en triangle tant
qu’elle ne se résout pas en une cassure dans un sens ou dans l’autre.
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Il existe plusieurs variantes de figures de triangle, qui prédisent toutes différents


comportements des cours par la suite...

a) Triangle symétrique

Une figure de triangle symétrique (ou isocèle) marque une période de consolidation dans
une tendance suite à de grands mouvements dans les deux sens. Alors que le cours
d’une action oscille entre des hauts et des bas tout en se resserrant, deux droites de
tendance se forment : une droite de résistance décroissante et une droite de support
ascendante, et ces droites convergent vers un point d’intersection (apex), créant
ainsi le triangle.

Voyez ci-dessous le graphique de W.W. Grainger (GWW) pour un exemple de triangle


symétrique atteignant son apex et se résolvant à la hausse.

Une fois que l’apex est atteint, le cours part dans une direction conforme au grand
mouvement initial. Pour déterminer l’évolution du cours, si la figure est apparue après
une hausse importante, recherchez une cassure au-dessus de la ligne de résistance
descendante. Si la figure s’est formée en réponse à un mouvement important à la baisse,
attendez une cassure du cours de l’action en dessous de la ligne de support ascendante,
ce qui confirmera la tendance baissière.

Toutefois, si la tendance s’inverse à l’apex avec une cassure en sens opposé au


mouvement précédent, il est probable que la tendance se soit retournée.

Remarque : Les traders qui suivent cette figure devraient chercher à prendre des
positions dans la même direction que le mouvement qui a précédé la consolidation.

b) Triangle ascendant

Un triangle ascendant présage une cassure potentielle à la hausse quand il prend fin.
Il est aussi souvent précédé d’une tendance haussière, ce qui en fait une figure de
continuité.
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La figure est formée de deux droites de tendance : une droite de support montante
formée de creux de plus en plus élevés et une droite de résistance horizontale
formée par des tentatives répétées de pics. A l’apex de cette tendance, on risque d’avoir
une cassure du cours à la hausse.

Voici le graphique de l’ETF VanEck Vectors Semiconductor (SMH) qui donne un exemple
de figure de triangle ascendant atteignant son apex et se résolvant à la hausse.

L’aspect clé à surveiller dans cette figure est la ligne de support ascendante. Elle indique
une diminution de la propension à vendre. Si le cours passe en dessous de cette droite
de support, la figure échoue et une nouvelle tendance se forme.

Remarque : Les traders qui suivent cette figure devraient prendre position à l’achat (long
trades) une fois que le cours du titre aura franchi la ligne de résistance horizontale.

c) Triangle descendant

Une figure de triangle descendant représente l’opposé de la figure de triangle ascendant


– une réussite de la figure entraîne une cassure à la baisse.

La figure est formée de deux droites de tendance : une droite de résistance


descendante composée de pics de moins en moins hauts et une droite de support
stationnaire formée de creux répétés.

Il en va de même pour les figures de biseau descendant, dans lesquelles le cours d’un
titre en baisse connaît une cassure à mesure qu’il y a contraction d’une suite de pics et
de creux toujours moins élevés. Une fois que le cours d’un titre à tendance baissière a
franchi sa ligne de résistance, la figure se résout à la hausse.

Voyez ci-dessous le graphique de General Motors (GM) pour avoir un exemple de figure
de biseau descendant se retournant à la hausse.
Les Investisseurs PAGE 17

Le triangle descendant se termine à l’apex près de la droite de support (ligne de


résistance dans le cas du triangle ascendant) et se résout généralement en une cassure
à la baisse. C’est l’opposé du triangle ascendant, dans lequel une rupture de la figure à la
hausse se produit à l’apex formé avec la ligne de résistance horizontale.

Remarque : Les traders qui suivent cette figure devraient envisager des positions à
découvert (short positions) dès qu’une cassure à la baisse se produit dans la figure.

4. Les croisements

Bien que techniquement il ne s’agisse pas d’une « figure », un croisement peut être un
catalyseur important à surveiller quand on envisage du trading à la hausse ou à la
baisse.

Un croisement se produit lorsque les différentes courbes de moyenne mobile d’un titre,
telles que la moyenne mobile (MM) et la moyenne mobile exponentielle (MME), se
croisent entre elles ou croisent la courbe de cours.

Cela peut indiquer différents signaux d’achat ou de vente, selon les courbes concernées
et la direction prise.

Un exemple de croisement haussier est celui où la MME à 9 jours passe au-dessus de
la MM à 50 jours. Cela indique qu’à court terme le mouvement le plus récent du cours
est positif en comparaison avec le mouvement à long terme. Cela signifie que la
dynamique a évolué dans la direction opposée, ce qui se traduit généralement par un
retournement de tendance.

Ci-dessous le graphique de United States Oil Fund (USO) qui donne un exemple de
croisement de la MME à 9 jours [EMA(9)] avec la MM à 50 jours [MA(50)] et de ses
effets.
Les Investisseurs PAGE 18

Remarque : Les traders qui surveillent les croisements devraient chercher à prendre des
positions couvertes (longues) dès que la MME à 9 jours passe au-dessus de la MM à 50
jours.

C’est l’inverse à la baisse : on devrait prendre des positions à découvert dès que la
MME à 9 jours passe en dessous de la MM à 50 jours.

Un autre exemple de ce phénomène se produit avec un indicateur technique appelé


MACD (Moving Average Convergence Divergence). Sans entrer dans trop de détails
compliqués, il faut savoir que le MACD est un indicateur de dynamique. Il mesure la
dynamique qui est à l’œuvre dans un mouvement de cours d’une action ou d’un indice.

Jetez un coup d’œil à ce graphique du S&P 500...


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Le MACD est composé de deux courbes différentes : la courbe MACD elle-même (en
rouge) et la « courbe de signal » (en noir).

Lorsque la courbe de signal passe au-dessus de la courbe MACD, cela indique un


changement de dynamique à la hausse. Vous pouvez constater comment le S&P 500 a
réagi à chaque fois que cela s’est produit.

L’inverse est également vrai. Lorsque la courbe de signal passe en dessous de la courbe
MACD, cela suggère un changement de dynamique à la baisse.

Remarque : Les traders à l’affût des croisements MACD devraient chercher à prendre
des positions longues dès que la courbe MACD de court terme passe au-dessus de la
courbe à long terme.

A la baisse, il faut chercher à prendre des positions courtes lorsque la courbe MACD à
long terme passe sous la courbe de court terme.

Petit lexique de l’analyse technique


Bande de Bollinger : II s’agit d’un indicateur permettant d’évaluer la volatilité d’un titre.
Cet indicateur a été directement développé par John Bollinger. Les enveloppes que
forment ces bandes sont de véritables outils de changement de dynamique sur un titre et
de prédiction de poursuite d’un mouvement haussier ou non.

Fibonacci : Les retracements de Fibonacci permettent de positionner son objectif de


cours et de mettre en place une stratégie d’achat et de vente solide grâce à une
détermination des zones de résistance et de support. Celui-ci est définit en pourcentage.

Indicateurs RSI : Le Relative Strength Index permet de connaître la force interne d’une
valeur dans le temps grâce à une mise en évidence de zone de sur-achat ou de
survente. Plus simplement, cet indice indique si le mouvement est excessif ou non.
Implicitement, il indique donc une probable fin d’un mouvement haussier par exemple, ou
son retournement.

Indicateur Stochastique : Cet indicateur compare le niveau de clôture au plus haut et


au plus bas. Il est très utile pour repérer les retournements de tendance.

Moyenne Mobile : La moyenne mobile permet de connaître le cours moyen d’une valeur
sur une certaine période. Calculé chaque jour, la moyenne mobile sur le temps devient
une courbe, et cette courbe peut exercer des effets de résistance ou de support, et donc
de donner d’utiles indications quant au retournement ou à la poursuite d’un mouvement
de cours.

Maintenant vous êtes en capacité de réaliser vous-même des analyses de graphiques


boursiers ! Vous pourrez vous entraîner et tenter de retrouver les différents schémas que
nous avons vu précédemment.
Les Investisseurs PAGE 19

Mais je dois être honnête avec vous.

90% des traders perdent de l'argent...

Même si je suis convaincu que le trading est une stratégie attrayante et potentiellement
très rémunératrice.

Elle doit être absolument couplée à une stratégie long terme.

Tout investisseur n'est pas forcément un trader.

Mais tout trader, se doit d'être aussi un investisseur.

C'est-à-dire, développer un portefeuille long terme.

Et chez Les Investisseurs, nous nous sommes donnés une mission.

Vous envoyer chaque mois un bulletin mensuel avec le TOP 2% des actions les
plus sûres et les plus lucratives du monde.

Mais pour ça il nous fallait un investisseur qui puisse vous les apporter sur un plateau
d'argent.

C'est pourquoi nous avons choisi Thomas Veillet.

Thomas Veillet, est un investisseur réputé


sur la place financière Suisse, à 25ans il
gérait déjà un portefeuille de 20 millions de
dollars aux États-Unis.

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