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Questionnaire formateur

 Ou se passe l’action ?
A Kibera, plus grand bidonville de Nairobi, le plus grand bidonville du Kénya
Nairobi : capitale du Kenya
Kibera, c'est l'un des plus grands bidonvilles du continent africain, réputé loger un à deux millions de
personnes. Un recensement en 2010 a cependant fait état d'une population de 170 000 personnes
seulement et depuis aucun nouveau décompte n'est venu réactualiser ce chiffre.
Entassés dans des cabanes insalubres, sans électricité, sanitaires, ni eau potable, les habitants n'ont
aucun droit sur ces terres qu'ils occupent parfois depuis des décennies.

 Pourquoi l’association Anno’s afrika propose-t-elle des activités culturelles aux enfants
de Kibera ?
Pour parer à la violence des rues.

 A votre avis, d’où provient cette violence ?


Conditions de vie difficiles de ces quartiers.
Sans ressources financières, ces jeunes doivent également travailler pour aider leur famille à subvenir
à leurs besoins.
Dans ce milieu précaire et fragile, de nombreuses adolescentes sont mariées de force par leur famille
qui voit dans le mariage, une sortie de secours financière

 Qu’apporte l’enseignement de l’art pour les enfants de Kibéra ?


La confiance, l’énergie et parfois l’espoir d’un avenir meilleur
Une possibilité de sortir du bidonville.
La dignité, la confiance en soi en se responsabilisant : prendre soin de ses affaires, les laver,
(sentiments de dignité d’avoir une tenue qui leur appartienne).
Un moyen d’expression pout les enfants.

 Elsy a-t-elle tout de suite aimé la danse classique ? Pourquoi a-t-elle commencé ?
Non : pas difficiles et musique lente et ennuyeuse.
L’association culturelle proposé du chant de la musique et de la danse. Elsy a choisi la danse par
défaut.

 Selon Elsy, comment la danse classique est-elle perçu par les habitants de Nairobi ?
Comme une activité de blancs, de personnes riches.
Pour sa maman : « c’est un sport de garçon, pas pour les filles.

 Comment se sent Elsy quand elle danse ?


« J’exprime ce qu’il y a au fond de moi. Je me sens libérée de tous mes problèmes. Je me sens
vivante. Epanouie. Pleine d’énergie, prête à faire face à tout ce qui peut surgir sur mon chemin.

« Il faut s’engager dans un projet pour aller de l’avant, s’engager faire quelque chose de positif
comme les études ou se servir de son talent pour prendre confiance en soi ».
 Dans quelles conditions vivent les habitants de Kibera ?
La maman de Elsy élève seule ses quatre enfants avec moins de deux euros par jours et à ouvert une
épicerie clandestine afin de subvenir à ses besoins. Les loyers mensuels démarrent à 10 dollars pour
une maison
Beaucoup de poubelle : on marche sur une épaisseur indescriptible d'immondices. On les inhale à
pleins poumons et, lorsque les habitants décident de les brûler, l'atmosphère devient irrespirable.
Les maisons construites avec de la taule rouillée.
Pas d’eau courante

 Comment est la maison de Elsy ?


Fuite d’eau
Exiguë
Pas d’intimité
Bruyant
Le salon est transformé en dortoir le soir afin de constituer la chambre à coucher, les enfants
dorment par terre. Et le matin, les meubles sont remis en place.

 Comment est né Kibéra ?


Début du XX eme siècle. Le gouvernement colonial britannique a voulu remercier les nubiens d’avoir
combattu à leur côté durant la première guerre mondiale. On leur a offert le territoire de Kibéra qui
veut dire « jungle ».
En 1928 l’armée britannique décida de transférer l’administration de Kibera au Conseil Municipal. Les
droits de propriété existants furent retirés aux habitants, et on leur demanda de fournir des preuves
selon un procédé long et fastidieux, afin de prouver leur origine nubienne. Les nubiens furent
déclarés Tenants of the Crown (ou « Locataires de la Couronne »), signifiant que le gouvernement
pouvait à tout moment terminer leur statut de propriétaire. Toute structure bâtie dans Kibera
risquait à tout moment d’être détruite au cas où l’État déciderait de construire un projet
gouvernemental au même endroit.

 Organisation de la vie de quartier :


Entre-aide : Cours de peinture gratuit pour les enfants et les femmes en ceinte mineures
Cours de couture pour les femmes séropositives

 Qu’est-ce que la Valley View Academy ?


Un établissement scolaire qui enseigne la danse, le chant la musique mais également des règles de
vie afin d’éviter de tomber dans la drogue, la prostitution infantile, les grossesses précoces.

 Combien d’élèves sont accueillis à la valley view academy ?


900

 Que souhaite montrer le photographe Brian Otieno à travers son travail ?


Apporter un autre regard sur le bidonville de Kibera, montrer une toute autre perception que la
violence et la pauvreté, très connue des bidonvilles.
Promouvoir les jeunes talents de Kibera
“Ce projet sur lequel je travaille – ‘Kibera Stories’ a inspiré une nouvelle génération de conteurs, ceux
qui parlent de Kibera, alors peut-être que dans le futur, nous pourrions tous ensemble faire une
exposition ou même faire une sorte de musée où l’on exposerait ces photos pour que les gens voient
ce qu’est Kibera en 2018, et ce qu‘était Kibera en 2013, afin de montrer son développement, et sa
croissance constante “ raconte le photographe Brian Otieno.
« J’ai grandi dans un endroit appelé Kibera, connu pour être l’un des plus grands bidonvilles
d’Afrique, en périphérie de Nairobi, au Kenya, raconte Brian Otieno. Sur internet, les images qui
circulent ne montrent que son côté pauvre : ses bicoques faites de tôle et de bois, ses montagnes de
déchets et ses enfants négligés. Mais ses rues sales regorgent aussi de visages joyeux et d’histoires.
C’est ce que j’ai voulu partager. »

 Grâce à qui peuvent étudier Elsy et son amie ?


Anno’s Afrika finance les études d’adolescents afin que ces derniers puissent étudier.

 Comment Elsy prend le fait de vivre loin de sa famille ?


« Ca nous rend plus fort, on apprend à se débrouiller et à se battre dans la vie. On apprend à faire
plein de choses quand on s’éloigne de sa famille »
Le lieu est calme et permet une meilleure concentration pour un meilleur travail. Les tâches
ménagères et du quotidien ne viennent pas perturber l’apprentissage.
Sa famille et sa maison lui manque néanmoins.

 Être en pensionnat permet-il à Elsy de continuer à danser ?


Oui, c’est elle qui donne des cours de danse une fois par semaine, ce qui ui peret de partager sa
passion tout en s’entrainant.

 Elsy et Marie peuvent-elles avoir un avenir dans la danse et sortir de Kibera ?


Oui. Des écoles de danses et des danseurs professionnels proposent des bourses d’étude.

 Imaginez un avenir à Elsy et Marie

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