Pour commencer cette deuxième partie sur le bilan de l’information aujourd’hui, on va vous

présenter les différences et points communs entre médias traditionnels et médias numériques.

Premièrement, les médias traditionnels désignent l’ensemble des médias qui permettent de
rejoindre à la fois une forte audience et un public conséquent. Ceux-ci sont également connus sous
l’appellation de « Médias de masse » car le public ciblé est large.

Deuxièmement, les médias traditionnels sont souvent considérés comme les médias qui ont été
établis avant internet c’est-à-dire avant les années 2000. Les plus connus et les principaux étant la
radio, la télévision et la presse écrite (journaux et revus) (+ affichage : Les panneaux d’affichage
routiers, les abribus et bien d’autres offrent aussi la possibilité de se faire voir quotidiennement à un
large public). A partir des années 2000 et avec l’arrivée du numérique, les méthodes pour diffuser les
informations ont évolué, amenant ces médias traditionnels à adapter leurs contenus pour rester au
plus près de leurs publics et tout simplement survivre aussi. Dans cette logique, la presse écrite, la
radio et la télévision se renouvellent structurellement en proposant des versions « online » mais
souvent payante ou à abonnement comme le Monde ou France Info que l’on peut maintenant
consulter sur nos téléphones et tablettes et plus sur un journal ou sur la télé qui nous parait
maintenant désuet.

Ces médias traditionnels et historiques se caractérisent encore par une pratique professionnelle du
journalisme mais avec une certaine rigidité dans leurs formats et pour certain un parti pris qui se
ressens dans leur journalisme (contraintes éditoriales, périodicité). Ces médias n’ont souvent que
pour principal atout leur réputation comme par exemple BFMTV qui garde une certaine réputation
mais sans doute dans le mauvais sens du terme. Mais ces médias restent toujours aujourd’hui
considérés comme une source d’information fiable, surtout face à l’émergence de la diffusion
d’actualités via les réseaux sociaux que va nous présenter maintenant Louis à travers les médias
numériques.

En termes d’information, la France reste tout de même un pays où la liberté de la presse est
respectée (sur 180 pays la France est classée 30 dans un classement de Reporters sans Frontières), le
public français garde néanmoins un large choix de canaux d’informations à travers les médias
traditionnels ou les médias numériques qui leur permet de forger leur propre opinion mais on peut
toujours faire mieux comme, notamment dans le même classement, les pays scandinaves (Norvège,
Suède et Finlande) qui conservent depuis des années leur place en haut du classement.

Ce n’est pas le même cas partout dans le monde où dans certains pays la liberté de s’informer ou de
la presse ont été et le sont toujours restreints par le gouvernement en place pour diffuser leur
propre information et ainsi contrôler leur population. L’exemple le plus actuel est bien sur celui de la
Russie qui a fermé tous les médias diffusant des informations contraires à celles relayés par le
régime, la dernière en date étant Novaya Gazeta, littéralement le nouveau journal. Il ne reste plus
que maintenant les médias diffusant les informations directement tirées du gouvernement. Les pays
européens ont par ailleurs fermé les chaines d’informations RT et Sputnik, on peut alors se poser la
question que les pays européens ne valent pas mieux que la Russie. Mais ces médias sont bien
directement financés par le gouvernement russe ce qui peut faire d’eux et à juste titre des relais de
l’information venant de Russie. Celle-ci a également dans la même logique fermée des réseaux
sociaux comme Facebook ou Twitter sur son territoire qu’il juge propagateur de la russophobie et la
désinformation sur le conflit en Ukraine. Ironie de l’histoire le compte de l’Ambassade russe en
France est toujours bien actif sur Twitter avec une moyenne de 10 tweets par jour ce qui est un peu
en contradiction avec leur logique.
Ainsi nous avons vu dans cette partie les différences notables et les points communs entre les types
de médias en France et également les difficultés à accéder à la véritable information dans le monde
comparé à la France.