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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. DEFINITION………………………………….P2

II. MEDIAS COMME MOYENS DE


COMMUNICATION………………………….P2
a- Communication unilatérale et multilatérale

b-Communication mise à disposition du public

c- Communication média et hors-média

d-Médias et supports

III- LE POUVOIR DES MEDIAS………………….P6

1- Sur l’opinion publique

2-Sur la vie publique

3- Sur l’éducation

CONCLUSION………………………………………P9

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INTRODUCTION

Depuis quelques années nous assistons à la mise en place de nouveaux


modèles d'organisation des systèmes de communication. L'ampleur des
innovations technologiques, la rapidité de leur implantation et l'augmentation
astronomique des coûts d'exploitation rendent toutefois extrêmement difficile
la maîtrise sociale de ces changements : C’est le pouvoir des médias.

Dans notre exposé, nous allons définir les médias, leur usage, puis leur
impact sur l’opinion et la vie publique, ainsi que sur l’éducation des masses

I. DEFINITION

Le terme média désigne tout moyen de distribution, de diffusion ou de


communication interpersonnelle, de masse ou de groupe, d'œuvres, de
documents, ou de messages écrits, visuels, sonores ou audiovisuels. Ce
terme est souvent utilisé comme l'abréviation du terme anglais mass-média
ou médias de masse en français.

II. MEDIAS COMME MOYENS DE COMMUNICATION


Les médias sont des outils de communication. Le choix d'un média dépend
évidemment du type de communication recherché :
a- Communication unilatérale et multilatérale

Selon ses caractéristiques techniques propres, l'usage d'un média de masse


est davantage approprié à un certain type de communication : par exemple,
le média de type Presse Écrite (Le Monde, Le Figaro, etc.) semble plus
adapté pour communiquer de manière unilatérale, les médias de type
Réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, etc.) semblent
plus pertinents pour communiquer de façon multilatérale.

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b- Communication mise à disposition du public

Selon le critère de « mise à disposition du public » employé par les juristes


français, on distingue :

 les médias simples : dont la consultation par le destinataire


est directe (ex : un journal, une revue, un livre, une affiche…),
 les médias autonomes : dont la consultation implique la détention d'un
équipement par le destinataire (ex : magnétoscope, lecteur CD, micro-
ordinateur, téléphone mobile…),
 les médias de télédiffusion : dont la consultation suppose que le
destinataire soit connecté à des réseaux de diffusion, dans le cadre d'une
offre n'autorisant qu'un degré d'interactivité réduit. (ex : réseaux hertziens
terrestres, télédistribution par câble, satellites de diffusion directe…),
 les médias de télécommunication : idem que ci-dessus, avec cependant la
possibilité de consulter une offre présentant un degré d'interactivité
important.
c- Communication média et hors-média

 communication « média » : en utilisant des moyens de communication tels


que l'affichage, le cinéma, la presse, la radio, la télévision et maintenant
les TIC (dont en particulier le Web).
- Les modes de traitement journalistiques et les énonciations
éditoriales sur le web

L’apparition d’Internet dans les années 1990 a démultiplié les sources


d’information de presse en ligne. La presse écrite a en effet souhaité
s’inscrire dans cette nouvelle modernité en créant des versions en ligne de
ses journaux, mais les médias en ligne ne sont pas les seules sources
présentant l’actualité sur le web, on compte également les infomédiaires, les
blogs et les sites natifs de l’Internet.

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Ces différentes sources présentent des disparités dans les modes de
traitement de l’actualité et dans leurs énonciations éditoriales qui sont
marquées notamment dans les articles traitant de l’actualité politique, thème
plus ou moins enclin d’être sujet à controverse. On constate une hiérarchie
dans le traitement de l’actualité sur le web étant donné que tous les sites
d’information n’ont pas les mêmes façons de montrer leur point de vue sur les
questions traitées. Chaque site d’actualité en ligne se construit une identité
propre qui découle des plus ou moins grandes restrictions qui sont faites aux
auteurs et qui se traduit par différents procédés :

 Les médias en ligne et infomédiaires qui se doivent de respecter les


normes qui régissent leur activité de journaliste font le choix d’un compte
rendu factuel de l’évènement. Il est relaté de façon distancié, ne faisant en
apparence émerger aucune prise de parti. Le traitement de l’information
peut cependant grandement différer d’un titre à l’autre compte tenu des
contrats de communication respectifs des groupes de presse. L’opinion du
journaliste peut cependant être exprimée de façon très discrète par des
stratégies de discours.
 Les blogs et sites natifs de l’Internet bénéficient d’une plus grande liberté
quant au fait d’exprimer leur opinion. Les auteurs de ces sites présentent
en général un engagement plus marqué se manifestant de diverses
manières.

Les stratégies énonciatives et discursives mises en place par les auteurs des
articles sont les suivantes (non exhaustif) :

 Les images illustrant les articles peuvent être connotées ou non. La


photographie peut être utilisée comme une simple illustration de l’article et
donc neutre ou bien elle peut être connotée dans le but de faire passer un
message, émettre une critique particulière.

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 Les blogs et sites natifs de l’Internet qui sont plus libres d’émettre des
prises de positions ne construisent pas leurs articles de la même façon
que les médias en ligne, ils utilisent des procédés afin de marquer leur
opinion tels que : de longs paragraphes argumentés et agrémentés de
nombreux connecteurs logiques, des adresses directes au lecteur, du
vocabulaire connoté (mélioratif ou péjoratif) voire familier. Ils n’hésitent
pas à montrer leur implication en utilisant la première personne.
 Les médias en ligne plus cadrés par les normes qui dirigent l’activité de
journaliste font passer leurs idées de façon plus discrète : dans le cas d’un
article qui pourrait susciter les réactions d’acteurs politiques, le choix des
personnes interrogées est un marqueur de prise de position si un parti
politique est représenté plus qu’un autre. Le lexique joue également un
rôle important même s’il est plus mesuré que dans les blogs et sites natifs
de l’Internet.
d- Médias et supports
On peut distinguer les types de médias suivants :

 l'affichage où les professionnels appliquent des techniques


d'écriture publicitaires ;
 la presse écrite où les professionnels appliquent des techniques
d'écriture journalistiques ;
 la radio où le journalisme utilise l'écriture radio ;
 la télévision par la diffusion de montages vidéos commentés ;
 les nouvelles technologies de l'information et de la communication, avec
en particulier le Web, comme système hypertexte public de contenus
numériques fonctionnant sur Internet. La sophistication des TIC
(Technologies de l'Information et de la Communication) (voir les
fonctionnalités du WEB 2.0) autorise des fonctionnalités très puissantes :
o d'identification de la cible, d'utilisation de cookies,
o de personnalisation ou de configuration du message, et

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o de collecte d'informations en ligne.
 le cinéma utilise notamment le cadrage, les jeux de lumières ou même
des bandes-sons pour mieux faire passer un message ;
 la bande dessinée utilise une juxtaposition de dessins, accompagnés de
textes ;
 les médias tactiques (ou média de proximité). Il s'agit de moyens de
communication alternatifs : affichage indoor, supports publicitaires (sac à
pain, set de table, gobelet, boite à pizza…) ;
 les jeux vidéo : Sur consoles (PS4, Xbox One, Nintendo Switch, etc.),
mobiles et PC.
III- LE POUVOIR DES MEDIAS

1- Sur l’opinion publique

Les médias utilisent différents moyens pour diffuser l’information et l’analyse


qu’ils en font : la presse écrite, les supports numériques, la télévision, la
radio… Le rythme de plus en plus soutenu avec lequel ils rapportent
l’information internationale leur permet d’accroître leur impact sur
l’opinion publique (les deux étant étroitement liés). Or, dans les
démocraties, l’opinion publique tient une place croissante dans
la légitimation de l’action internationale des États, voire dans son
orientation. En favorisant une interaction entre les responsables étatiques
ou internationaux et l’opinion publique, les médias participent à l’état de
droit, à une certaine transparence de l’activité internationale et au
fonctionnement démocratique des États.
L’opinion publique se façonne au contact de l’information diffusée par
les médias qui relaient par ailleurs les mouvements de fond qui la
traversent. Les médias sont notamment attentifs au respect de leurs
obligations par les différents acteurs internationaux. Mais les médias peuvent
également servir de relais à une communication politique ou à des idéologies
lorsqu’elles font le choix de diffuser un message orienté ou partial.

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Néanmoins, les médias traditionnels sont aujourd’hui concurrencés, voire
remis en cause par des réseaux sociaux ou des sites Internet qui
diffusent des informations ciblées s’adaptant à la sensibilité ou aux centres
d’intérêts de chacun de leurs affiliés. Ceux-ci ont alors tendance à s’enfermer
dans des « bulles cognitives » (espaces virtuels où chacun partage le même
type d’idées), favorisant ainsi une certaine fragmentation de l’opinion
publique et la recrudescence des théories du complot.
2-Sur la vie publique

Les médias occupent une place centrale non seulement dans la vie privée
des gens mais aussi dans la vie publique. Depuis belle lurette, les gens
passent en moyenne vingt-cinq heures par semaine devant la télévision.
Les jeunes passent davantage de temps devant le petit écran que sur les
bancs d'école, et les personnes âgées y consacrent l'essentiel de leur
activité. La télévision par exemple a donc un pouvoir d'attraction qui n'est
comparable à aucun autre média. Les exemples de l'immense impact de
la télévision sont aussi nombreux.

Pour les campagnes publicitaires ou de charité comme pour la promotion


d'un candidat ou d'une religion (télévangéliste), l'efficacité de la télévision
ne semble jamais se démentir.
Chose curieuse, les études empiriques sur les effets immédiats de la
télévision ne sont jamais parvenues à démontrer son influence.
Autrement,les médias constituent la principale source d'information autant
sur les événements socio-politiques que sur les problèmes reliés à la vie
quotidienne et aux autres activités de loisirs.
Les sujets dits d'intérêt humain ont tendance à prendre de plus en plus
d'importance par rapport aux questions d'intérêt plus général et politique:
ce qui augmente d'autant le pouvoir d'influence des médias sur les modes
de vie. Les médias ne sont peut-être pas responsables de la désaffection
du public à l'égard des questions

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sociales et politiques et du repli sur la sphère de la vie privée, mais en
valorisant le moi et la réussite personnelle, ils contribuent certainement à
renforcer cette tendance.
Principal instrument de communication de masse, la télévision est aussi
devenue un des principaux sujets de conversation. À la maison ou au
bureau, on commente abondamment le comportement des personnages
principaux des téléromans et séries télévisées et le dénouement de leurs
intrigues. Certains téléromans sont à ce point populaires qu'ils deviennent
des événements sociaux dont on parle à l'intérieur même des émissions
d'information.
3- Sur l’éducation

Les médias exercent une profonde influence sur le développement


psychosocial des enfants. Ils ont des effets bénéfiques et néfastes sur la
santé mentale et physique des Hommes en général
La télévision par exemple a le potentiel de produire des effets à la fois
positifs et négatifs, et de nombreuses études portent sur les répercussions de
la télévision sur la société, en particulier sur les enfants et les
adolescents .L’étape de développement d’un enfant donné représente un
facteur essentiel pour déterminer si le média aura des effets positifs ou
négatifs. Les émissions de télévision ne sont pas toutes mauvaises, mais les
données démontrant les effets négatifs de l’exposition à la violence, à une
sexualité inconvenante et à un langage ordurier ou grossier sont
convaincantes . Quoi qu’il en soit, les médecins doivent prôner des
recherches continues sur les effets négatifs et positifs des médias sur les
enfants et les adolescents.
Un apprenant moyen regarde utilise les médias sociaux près de 40 heures
chaque semaine. À l’obtention de son diplôme d’études secondaires,
l’adolescent moyen aura passé plus de temps sur les médias qu’en classe .
Le fait d’utiliser les médias sociaux limite souvent le temps que les enfants
peuvent consacrer à des activités essentielles comme le jeu, la lecture,
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l’apprentissage de la parole, le temps passé en interaction avec les
camarades et la famille, la narration d’histoires, l’exercice physique régulier et
le développement d’autres activités physiques, mentales et sociales
nécessaires.

CONCLUSION

Pour finir, nous pouvons dire que les medias renferment des systèmes
d’information et de communication très pratiques.
De par son utilité, elle a contribué à la floraison du monde numérique ;ce qui
lui confère un pouvoir
Toutefois, l’usage excessif et inconscient de ces médias a entrainé une
dégradation de l’opinion et la vie publique, puis de l’éducation.
Pour notre part, nous pensons que les médias conscients jouent des rôles
constructifs pendant les crises dans le monde.
De tout ce qui précède, le pouvoir des médias est –il consciemment utilisé
pour le bien-être de l’humanité ?

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