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EXPOSÉ EMC : l'information

INTRODUCTION : farah

PARTIE I : le journalisme et sa critique

Le journalisme est l'activité qui consiste à collecter, vérifier et transmettre des


informations par le biais d'un journal ou de tout autre organe de presse écrite ou
audiovisuelle. Mais ce n'est pas une activité récente, car avant l'apparition des premiers
journaux, de la radio, des journaux télévisés et plus récemment d'Internet et des réseaux
sociaux, des crieurs publics antiques partageaient des nouvelles variées sur les places
des villes. Cette pratique alors orale s'est développée jusqu'à devenir ce qu'elle est
aujourd'hui.
Le métier lié au journalisme est le journaliste qui est donc chargé de rechercher, vérifier
et transmettre des informations pour des supports variés, en les rendant compréhensibles
et accessibles à divers publics. Il peut être un grand reporter qui témoigne depuis un pays
en guerre, mais aussi un secrétaire de rédaction qui améliore la copie, ou encore un
journaliste reporter d’images qui interviewe en même temps qu'il filme.

Néanmoins, ces métiers journalistiques sont très critiqués, jugés. De façon positive
comme négative. La critique négative de cette activité en France (mais pas seulement)
peut porter sur différents aspects tels que : le manque d'objectivité ou encore la
concentration des médias au sein d'une même personne. Ces deux critiques sont les plus
récurrentes dans les plaintes des français.

Le manque d'objectivité qui peut parfois être reproché aux journalistes porte sur le fait
que certains d'entre eux prennent ouvertement parti pour quelqu'un ou quelque chose, en
accord avec leur propre idéologie ou celle du média qui les emplois. Cela peut les amener
à déformer légèrement (ou complètement) une information afin que cette dernière aille
dans leur sens. Ce manque d'objectivité remet totalement en cause le principe de
neutralité et d'impartialité que devrait avoir un journaliste ou plus largement un média, dont
le but premier est d'informer sans influencer. Afin de conserver ces principes, il faudrait
que le journaliste ne fasse qu'exposer l'information, sans la commenter, ce qui est
relativement compliqué quand on fait ce métier. Un média ne peut alors pas être
totalement objectif et c'est pourquoi on arrive parfois à déterminer son parti politique ou
son positionnement dans un conflit. D'après certains sites, on pourrait par exemple plutôt
considérer C news comme une chaîne de télévision d’extrême droite alors que Le Monde
pourrait être décrit comme un journal de centre-gauche.

La concentration des médias revient également de plus en plus dans la critique du


journalisme. Ce processus désigne un regroupement de média détenu par une personne
ou un groupe de presse qui a donc un contrôle sur les moyens de production et de
diffusion de l'information. Par exemple [utiliser schéma pour donner exemple]. Ce
phénomène de concentration présente plusieurs risques qui expliquent cette critique
française. La première menace qu'on pourrait relever est celle de l’homogénéisation ou du
phénomène de la « pensée unique ». Pour faire clair, si une personnalité possède un
grand nombre de médias, il se peut que ces médias débattent un peu tous des mêmes
sujets, alors l'information sera partagée du point même point de vu et on aura une sorte de
conformisme des idées. Comme seconde menace, on retrouve le manque de
transparence des informations qui peuvent aller dans le sens des groupes de presse ou
des personnalités à qui appartiennent les médias. Mais en général, les propriétaires
n’obligent pas leurs médias à aller dans leur sens.

D'autres sujets tels que le sensationnalisme, la sous-représentation de certaines voix ou


encore la proportion inégale entre bonnes et mauvaises informations sont également
critiqués.
Mais malgré ces accusions, le journalisme a aussi beaucoup de critiques positives. La
plupart des français souligne par exemple le fait qu'il permet de les informer, de façon
fiable, sur un large choix de sujet. Mais ils soulignent également la rapidité de la
circulation, de la transmission des informations et des images.

Selon un sondage Viavoice, 84% des français estimerait que le journalisme est un métier
utile. Car même s'il s'agit du plus faible score depuis le lancement du baromètre en 2017,
celui ci reste relativement très élevé. De plus, si on extrapole ce sondage aux 67,8 millions
de français, cela voudrait dire que seulement 10 millions d'entre eux trouvent que le
journalisme n'est pas un métier utile, ce qui, comparé aux 57 millions de français restant,
n'est pas réellement considérable.

Ce haut pourcentage s'explique sûrement par la pluralité de sujets que peuvent couvrir
les journalistes : d'actualités nationales à internationales, de sujets politiques, aux sujets
économiques en passant pas des sujets culturels, sportifs, scientifiques, technologiques,
médicaux, environnementaux, éducatifs, judiciaires, criminels et bien d'autres encore. Ce
qui permet alors de toucher et d’intéresser un grand nombre de personnes. Mais ce
qu'apprécient surtout les français est le fait que les journalistes présentent des
informations fiables, avec des sources vérifiées, des témoignages ou des preuves, ce
qui n'est pas forcément le cas sur Internet et les réseaux sociaux où les informations sont
nombreuses mais pas forcément vraies (en partie ou totalement).

La rapidité de la publication des informations est également reconnue, car aujourd'hui,


on estime que le temps moyen de propagation de l’information, d’une source primaire, à
un autre média, tourne autour de 175 minutes, soit un peu moins de trois heures. Il est
donc probable qu'un événement important ayant eu lieu le matin, soit déjà partagé dans
l'après-midi ou dans la soirée. Si l'on prend l'exemple récent de l’élection de Gabriel Attal
comme premier ministre, on a en effet pu voir que l'information nous a très vite été
partagée, en quelques heures seulement.

Mais il ne faut pas oublier que le journaliste est soumis à des normes, des règles et des
devoirs qu'il doit respecter, c'est ce qu'on appelle la déontologie du journalisme, et
même si elle n'est pas imposée par la loi elle constitue la morale de la profession
journalistique. Plusieurs chartes ont été rédigées pour encadrer le travail du journaliste
mais la charte principale est la charte de Munich, aussi appelée déclaration des devoirs et
des droits des journalistes. Elle fut rédigée en 1971 et adoptée par la fédération
internationale des journalistes, l’organisation internationale des journalistes et la majorité
des syndicats de journalistes d’Europe. On y retrouve les 10 devoirs et les 5 droits
principaux du journaliste qui sont notamment : la vérité, la liberté, la fiabilité des sources,
le respect de la vie privée, le secret professionnel... Elle rappelle par la même occasion
que le journaliste n'est pas libre d'écrire ce qu'il veut car la diffamation, les incitations à la
haine, aux violences, aux crimes et les injures sont sévèrement punis.

Néanmoins cette déontologie ne permet pas d'éviter à 100% le risque de mal-


information, de désinformation ou de fakes news auxquels peuvent-être exposés les
demandeurs d'informations.

PARTIE II : les fakes news

CONCLUSION : moi puis farah

En résumé, le journalisme, critiqué pour son manque d'objectivité et la concentration des


médias, demeure crucial pour la majorité des Français en raison de sa rapidité et de sa
fiabilité. Si vous souhaitez devenir journaliste, il faut savoir qu'il n'y a pas de diplôme
spécifique requis mais que la plupart détiennent au moins un diplôme de niveau bac+3
(licence), voire bac+5 (master).
sondage Viavoice (mars 2023) réalisé sur 1001 personnes âgées de 18 ans et plus
SOURCES :

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