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INTRODUCTION : farah
Néanmoins, ces métiers journalistiques sont très critiqués, jugés. De façon positive
comme négative. La critique négative de cette activité en France (mais pas seulement)
peut porter sur différents aspects tels que : le manque d'objectivité ou encore la
concentration des médias au sein d'une même personne. Ces deux critiques sont les plus
récurrentes dans les plaintes des français.
Le manque d'objectivité qui peut parfois être reproché aux journalistes porte sur le fait
que certains d'entre eux prennent ouvertement parti pour quelqu'un ou quelque chose, en
accord avec leur propre idéologie ou celle du média qui les emplois. Cela peut les amener
à déformer légèrement (ou complètement) une information afin que cette dernière aille
dans leur sens. Ce manque d'objectivité remet totalement en cause le principe de
neutralité et d'impartialité que devrait avoir un journaliste ou plus largement un média, dont
le but premier est d'informer sans influencer. Afin de conserver ces principes, il faudrait
que le journaliste ne fasse qu'exposer l'information, sans la commenter, ce qui est
relativement compliqué quand on fait ce métier. Un média ne peut alors pas être
totalement objectif et c'est pourquoi on arrive parfois à déterminer son parti politique ou
son positionnement dans un conflit. D'après certains sites, on pourrait par exemple plutôt
considérer C news comme une chaîne de télévision d’extrême droite alors que Le Monde
pourrait être décrit comme un journal de centre-gauche.
Selon un sondage Viavoice, 84% des français estimerait que le journalisme est un métier
utile. Car même s'il s'agit du plus faible score depuis le lancement du baromètre en 2017,
celui ci reste relativement très élevé. De plus, si on extrapole ce sondage aux 67,8 millions
de français, cela voudrait dire que seulement 10 millions d'entre eux trouvent que le
journalisme n'est pas un métier utile, ce qui, comparé aux 57 millions de français restant,
n'est pas réellement considérable.
Ce haut pourcentage s'explique sûrement par la pluralité de sujets que peuvent couvrir
les journalistes : d'actualités nationales à internationales, de sujets politiques, aux sujets
économiques en passant pas des sujets culturels, sportifs, scientifiques, technologiques,
médicaux, environnementaux, éducatifs, judiciaires, criminels et bien d'autres encore. Ce
qui permet alors de toucher et d’intéresser un grand nombre de personnes. Mais ce
qu'apprécient surtout les français est le fait que les journalistes présentent des
informations fiables, avec des sources vérifiées, des témoignages ou des preuves, ce
qui n'est pas forcément le cas sur Internet et les réseaux sociaux où les informations sont
nombreuses mais pas forcément vraies (en partie ou totalement).
Mais il ne faut pas oublier que le journaliste est soumis à des normes, des règles et des
devoirs qu'il doit respecter, c'est ce qu'on appelle la déontologie du journalisme, et
même si elle n'est pas imposée par la loi elle constitue la morale de la profession
journalistique. Plusieurs chartes ont été rédigées pour encadrer le travail du journaliste
mais la charte principale est la charte de Munich, aussi appelée déclaration des devoirs et
des droits des journalistes. Elle fut rédigée en 1971 et adoptée par la fédération
internationale des journalistes, l’organisation internationale des journalistes et la majorité
des syndicats de journalistes d’Europe. On y retrouve les 10 devoirs et les 5 droits
principaux du journaliste qui sont notamment : la vérité, la liberté, la fiabilité des sources,
le respect de la vie privée, le secret professionnel... Elle rappelle par la même occasion
que le journaliste n'est pas libre d'écrire ce qu'il veut car la diffamation, les incitations à la
haine, aux violences, aux crimes et les injures sont sévèrement punis.