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Corpus séquence 4

Question 1 :

Ce dossier s’intéresse au travail des journalistes. Ainsi nous nous intéresserons au document 1 qui
est un extrait « d’autoportrait d’un reporter » du Polonais Ryszard Kapusciński. Le document 2 est
une caricature datant de 2004 par le dessinateur Faujour. Puis le document 3 qui est un récit écrit
par Edgar Allan Poe « comment s’écrit un Article à la Blackwood » (1838) avec les personnage Miss
Psyché Zénobia et M. Blackwood. Et enfin le document 4 présentant une interview D’Ignacio
Ramonet par la journaliste Frédérique Roussel « le journalisme est pris dans un affolement
(libération, 18 mars 2011)

Par le document 1 nous comprenons que le travail de journaliste ne se trouve pas être un travail de
liberté, au contraire. Chacun est soumis à une pression de son supérieur selon son point de vue et
ses interêts mais également d’une obligation de résultat qui touche de plus en plus de destinataire.
Comme pris en exemple par le journaliste, la communication à longtemps été diffuser entre deux
personnes mais aujourd’hui, par certains programmes de chaîne télévisées ce sont des milliards de
personne qui captent l’information. Par cet essor des médias et de l’accélération de l’information, il
est difficile de faire la différence entre un mensonge et une vérité. En effet, nous comprenons dans
le document 4 que de plus en plus « d’amateurs » ont accès à ces informations avec les même
moyens et outils que des journalistes. On voit alors une différence se créer entre le journalisme et le
journaliste. Le journaliste se doit de vérifier l’information et de la certifier alors que le journalisme
est accessible à chacun du moment qu’un information peut être diffuser. C’est d’ailleurs le cas avec
les réseaux sociaux par la diffusion de vidéos « en direct » de l’actualité montrant que « les
journalistes en lignes n’ont pas besoin d’être réuni pour faire un journal ».

L’information qui à l’origine n’était diffuser que par des chaînes médiatiques, se retrouve exposé par
de plus en plus de personne via les réseaux-sociaux, les vlog, les blog… etc.

Mais est-ce que cette augmentation de circulation a-t-elle impact sur la véracité ?

Question 2 :

D’après le document 3, M.Blackwood explique à Miss Psyché Zénobia qu’il est important, pour faire
un bon article, de mettre en avant des sensations réelles et déjà vécu. L’article du « mort vivant » a
semblé donner l’impression que « l’écrivain est né et a été élevé dans un cercueil » selon le
fondateur du Blackwood’s. Pourtant cela est surréel et ne peut être possible. Comment à-t-il put
donner cette impression ? Par la suite M.Blackwood explique que si la situation n’a pas été vécu il
nous faudra imaginer. Ce qui semble être le cas dans l’article. Cela reviendrait alors à mentir au
lecteur. Malgré cela il montre que la vérité reste tout de même la meilleure option avec je cite « La
vérité, vous le savez, est plus étrange que la fiction - tout en allant plus sûrement au but ». Pourtant
il semble de plus en plus compliqué de prouver la véracité de chaque information. En effet, le
document 4 montre que toute personne détenant une information est susceptible d’être écouté.
Prenons exemple du Huffington Post : le texte nous explique qu’ « une grande partie de contenu
provient de personnalité extérieure ». Malgré le fait que la situation a été vécu par une personne,
n’est-ce pas simplement sa vision des choses que l’on expose au monde entier ? Cela se trouve être
un réel problème dans le monde du journalisme car de plus en plus de médias semble accorder le
savoir-faire de journalistes à n’importe qui lui donnera une information intéressante.

Cette circulation importante de l’information rencontre-t-elle des obstacles ?

Question 3 :

D’après le document 1, Ryszard Kapuscinki explique la pression du journaliste face à son employeur,
le fait de ne pas être entièrement indépendant et de devoir renoncer à sa vision des choses. Ces
derniers sont dans l’obligation de suivre les attentes et les interêts de leur patron. Cette pression est
mise en avant dans le document 2. Nous pouvons apercevoir un journaliste face à un homme
politique. Le journaliste ne semble pas très certain face à l’homme politique qui semble intimidant.
La dernière question du journaliste étant « Je suis viré ? » montre l’impact et la dominance que peut
avoir le monde politique face au monde du journalisme. Par la suite, Ryszard Kapuscinki, nous
explique l’importance de la démocratisation, soit le fait de rendre accessible à tous, afin de « limiter
le champ d’action du mensonge » et de montrer la vérité à qui veut bien l’entendre.Pour certains
médias, la vérité ne peut être montrer que lorsqu’ils sont dans la capacité d’en expliquer les causes.
Malheureusement, comme nous explique le document 4, les journaux ont de plus en plus de mal à
financer les enquêtes. Cela semble être un compromis qui semblerai ralentir la diffusion
d’informations pour certains médias qui se trouvent alors concurrencés par de nouveaux supports.
En effet, certains en profitent pour innover et travailler en relation avec des personne lambdas, de
travailler pour eux. Les fermes de contenus comme Demande Media par exemple « proposent des
milliers de sujet par jours à des millier de gens ».

Pour conclure, il semblerait que la circulation d’information s’est accélérée par l’augmentation de
médias et du nombre de destinataire. Cette accélération nous a donc pousser à nous interroger sur
la véracité des informations. Cette vérité semble être comprise entre la visions des choses de
chacun. Pourtant certains cherchent encore à prouver les faits à défaut d’autre qui semble être une
contrainte au journalisme d’aujourd’hui.

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