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PLAN DE PRESENTATION
I. Introduction
II les fonctions classiques de la presse/
journalisme un métier a part
III. les fondements de la responsabilité de la
Journées d’Echanges sur les Cadres Juridiques des Communications électroniques et des postes 2018
INTRODUCTION
Il y a lieu de savoir, qu’au cœur du débat d’idées dans toute société démocratique, il y a les
médias, donc des journalistes
Comment sommes-nous au courant des actualités
à quoi sert le journalisme ?
quelles sont les principes de base qui le guident ?
comment travaillent-ils ?
quels sont ses droits et devoirs ?
Quel est la part de la presse dans la réconciliation, cohésion sociale
Avant propos sur la paix
Le journaliste est un acteur social mais il n’est pas un acteur politique au sens commun du
terme bien que son rôle social ait un impact politique. Les valeurs qui forment le socle de son
action professionnelle sont les valeurs de l’universalisme : la paix, la démocratie, la liberté,
la solidarité, l’égalité, l’éducation, les droits de l’homme, les droits de la femme, les droits de
l’enfant, le progrès social, etc. la presse contribuent donc aux transformations sociales et
politiques.
I° LES FONCTIONS DE LA PRESSE/ JOURNALISME UN
METIER A PART
Les journalistes collectent traitent les informations selon des règles , des normes et des principes éthiques et
déontologiques.
« La liberté de la presse n’est pas seulement une liberté individuelle, elle est aussi une composante essentielle
de la vie démocratique.
Notre presse fait preuve d’un grand dynamisme dans ce sens, mais elle n’est pas exempte de toute critique ; nous
aurons l’occasion de revenir la dessus.
Les médias peuvent contribuer à exacerber les tensions comme à les aplanir. Les populations peuvent-elles
cultiver la paix, lorsqu’elles sont abreuvées de rumeurs alarmantes aux conséquences ravageuses et destructrices
une réduction du ton alarmiste actuel, qui installe la peur et un sentiment d’insécurité chez les populations est
nécessaire. Les médias se doivent de multiplier les plates-formes et favoriser la participation des populations et
le dialogue inclusif, et s’inscrire dans une telle dynamique favorable à la paix
II° LES FONDEMENTS DE LA RESPONSABILITE DE LA PRESSE ET
DU JOURNALISTE
Suivant cette définition, la responsabilité est la condition propre à l’individu intégré à une
société où ses actions entraînent des répercussions qu’il n’a pas d’autre choix que de prendre
en compte.
claire de l’information nationale et internationale ce qui leur permet d’assurer une véritable
information de proximité. Le journaliste s’appuie donc en réalité sur ce qu’il sait de l’intérêt
de ses lecteurs au nom de la loi de proximité qui sous-tend plusieurs autres types de
du lecteur, plus elle l’intéresse (un mort à 100m vaut plus que 10 morts à 10km, 100km,
1000km). Ainsi, par exemple, une catastrophe lointaine sera bien traitée par les journaux
Déontologie et éthique ne sont pas synonymes. La première est un ensemble de règles, plus
ou moins précises, internes à une profession et que les membres de celle-ci s’imposent à eux-
mêmes.
L’éthique par contre, échappe à toute codification : elle fait appel à la conscience de chacun,
à des valeurs et des principes. Le journaliste est en effet quotidiennement confronté à des
choix qu’il est impossible de trancher par des textes de lois (faut-il donner telle information
qui concerne la vie privée d’autrui, faut-il traiter ou taire certains sujets, peut on publier
telle ou telle photo ?). A moins d’abandonner le métier, le journaliste doit vivre dans cette
incertitude. D’où sa grande responsabilité.
III° LA PROMOTION DE LA RECONCILIATION ET DE LA
COHESION SOCIALE
Avant de développer ce dernier point il y a lieu de retenir que l'expression "cohésion
sociale" désigne l'état d'une société, d'un groupe ou d'une organisation où la solidarité est
forte et les liens sociaux intenses.
Au regard des crises que le pays a connu on peut dire que les liens sociaux qui fonde le
FASO ont pris un coup. Malgré l’existence de la parenté à plaisanterie, (je dois remuer trois
fois ma langue dans la bouche avant d’interpeler mon peuhl…. Reconnaissons-le et avouons-
le il y a un problème.
III° LA PROMOTION DE LA RECONCILIATION ET DE LA
COHESION SOCIALE
Les médias constituent un puissant vecteur de reliance sociale. Ils sont en effet censés purger
la société de ses pulsions destructrices en consolidant la concorde et le vivre ensemble.
C’est de ces médias dont nous avons besoins aujourd’hui ; pas de ceux qui sont dans le
sensationnel ou la recherche effrénée du scoop.
Ceux qui produisent des émissions qui favorisent les dialogues intercommunautaires ,
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1° Les principes de base dans le
traitement de l’information
Les informations qui sont publiées, mises à la disposition du public
par les divers moyens de communication (radio, presse écrite, télé)
ont pour obligation première d’être des informations avérées, c’est-
à-dire des informations démontrées vraies (premier principe). Ce
qui veut dire que rapporter de telles informations suppose que le
journaliste y soit, ou son relais y soit. Cependant, il peut arriver que
les événements se déroulent en dehors du regard des journalistes
c’est-à-dire qu’il n’y soit pas physiquement.
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En ce moment, il doit donc se référer aux sources et passer par des
intermédiaires ce qui pose le (second principe) de base de traitement de
l’information journalistique qui est la fiabilité. Quelle que soit la source,
il faut faire un maximum de regroupement pour s’assurer que
l’information est avérée et la source certaine. C’est alors qu’il est
question de triangulation au niveau du regroupement (vérifier par au
moins trois sources différentes l’information avant de la balancer).
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Il peut arriver toutefois que malgré sa bonne foi, le journaliste fasse des
erreurs et qu’il publie de fausses informations de façon involontaire. Ce qu’il y
a lieu de retenir à ce niveau comme principe de base,(3éme principe) c’est
l’obligation de toujours corriger ses informations et les rectifier quand on se
rend compte de l’erreur au risque de perdre la confiance et le crédit des
lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Comme règle, la correction doit être
obligatoirement faite selon les mêmes termes de la commission de la faute,
c’est-à-dire que la faute doit être corrigée au même endroit, dans les mêmes
conditions qu’elle a été commise.
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Autres principes de base c’est l’attribution correcte aux sources qui veut dire que
les informations doivent dans leur traitement, être attribuées correctement, c’est-
à-dire qu’on doit mentionner les personnes qui ont proféré les propos et/ ou
mentionner les sources de ces propos. Autrement dit, on doit remettre les
déclarations aux personnes qui les ont faites et les informations aux sources dont
elles émanent. Par exemple, si une information émane d’une agence de presse, on
doit la lui attribuer en disant selon l’agence X… car l’attribution est fondamentale
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Le sixième principe de base est que les informations
doivent être brèves, car plus sont brèves (radio), plus elles
pourquoi.
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Le septième principe est que les informations
doivent être claires et maîtrisées par
l’informateur. Ce qui veut dire que le
journaliste doit comprendre le sujet qu’il
aborde et l’information qu’il donne. Car s’il ne
comprend pas lui-même les tenants et les
aboutissants d’une information qu’il traite, il
peut induire le public en erreur qui eux-mêmes
ne comprend rien à ce qu’il a dit ; d’où
l’impérieuse nécessité pour tout journaliste
d’avoir une bonne culture générale ou en tout
cas un minimum.
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Le huitième principe : les journalistes doivent intégrer
les intérêts humains ; c’est-à-dire qu’ils doivent prendre
en compte que les lecteurs sont des êtres humains avec
des sensibilités ; d’où la nécessité de personnaliser
l’information pour qu’ils s’y intéressent. Si on a une
information abstraite, au nom de ce principe, il faut la
mettre en scène, la personnaliser pour que le lecteur
comprenne.
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Le neuvième principe est celui de la responsabilité du journaliste.
C’est ce principe qui est le plus en vue par rapport aux autres
principes. Il est considéré comme le plus important car il implique
trois (3) responsabilités :
-le journaliste est responsable vis-à-vis du peuple qui lui délègue son
pouvoir pour le défendre auprès des institutions et lui donner
l’information juste.
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-le donneur d’information a une responsabilité vis-à-
Le droit de l'image est ce conglomérat de droits d'auteur et des droits à l'image cumulés sur un
même support, l'image qu'on souhaite exploiter publiquement du fait de sa capture par le
photojournaliste ou le cameraman.
A. Droit applicable
Double préoccupation : respect de la vie privée et contrôle de l'exploitation commerciale des images
en question.
La Jurisprudence évolue globalement en faveur d'un droit à l'information qui ferait échec aux droits
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C. Le droit de l'image en pratique
Deux séries de droits d'auteur et trois séries de droit à l'image.
Applications : Publication d'images (sur papier, sur le Web...)Expositions.
1. Notion d'image
Image = tout type de fixation de la présence d'une personne ou d'un bien permettant
de les reconnaître : photographies, images animées (vidéo), dessins, peintures,
sculptures, et aussi image sonore (voix d'une personne)...
2. La création de l'image est libre dans un lieu public
Image créée (ex. prise de vue) dans un lieu privé : il faut une autorisation nécessaire
Dans tous les autres cas : la création d'image en principe est libre
(liberté d'aller et de venir).
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3. Exploitation de l'image est soumise à autorisations multiples
Exploitation des images : soumise à diverses autorisations.
Exploitation = représentation (ex. exposition) et/ou reproduction
publique de l'image. Selon les cas, il faudra plusieurs autorisations
distinctes.
1 le droit à l'image des personnes physiques
Art. 9 du code des personnes et de la famille: Chacun a droit au
respect de sa vie privée. Création jurisprudentielle à partir de cet
article.
Vie privée : plus large que domicile privé. Relève de ma vie privée
le fait d'avoir été sur la voie publique à tel moment.
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Exception 1 : les foules
Si l'objet de l'image est une foule, il paraît impossible de demander à chacun l'autorisation pour
reproduire. Mais si le cadreur d'un reportage fait un gros plan sur un petit groupe, on sort de l'hypothèse
leur image dans l'exercice de leur vie publique. Mais s'il s'agit de leur vie privée, on sort de l'exception.
Cette frontière entre vie privée et vie publique tend à être déplacée, voire gommée par la jurisprudence
actuelle.
L'image constitue une donnée nominative indirecte d'une personne physique dès que celle-ci est
Dans tous les cas, la responsabilité civile demeure : si l'exploitation de l'image, même libre, cause un
préjudice
05/03/2022à une personne, celui qui l'a publiée lui en devra réparation. 31
2 le droit à l'image des propriétaires des biens présents sur l'image
Fondement 1 : violation de la vie privée : révélation d'un élément de la vie privée d'une personne (son
domicile, ses biens...)
Fondement 2 : le code des personnes : reconnaît au propriétaire d'un bien un droit absolu sur celui-ci. On
ne peut exploiter l'image d'un bien sans accord de son propriétaire.
Exemples : photo d'un chien, photo d'une demeure nécessitant de pénétrer dans le domaine du propriétaire.
Jurisprudence encore fluctuante, notamment lorsqu'un bâtiment est visible de la voie publique.
Droit d'auteur du photographe, du peintre, etc. En cas d'impossibilité de retrouver l'auteur pour obtenir son
accord, recourir à la pratique tolérée de la mention droits réservés.
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4 le droit d'auteur des créateurs d'objets présents sur l'image
Droit d'auteur : architecte d'un bâtiment, designer d'un bijou, styliste d'une
robe, concepteur d'une chaise longue...
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4. Et les images libres de droits ?
Attention : la plupart des images dites « libres de droits » ne
permettent qu'un usage privé, très rarement une exploitation
publique. Vérifier le contrat de licence qui accompagne les images.
D. Ce qu'il faut retenir
Toute exploitation d'une image suppose l'accord de tous les
titulaires de droits de celle-ci ou autour de celle-ci. Il convient de
bien repérer les droits en présence et de se prémunir en obtenant
les autorisations, souvent accordées sans difficulté si elles sont
demandées avant.
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Au-delà de ces principes juridiques assez strictes, il y a les règles éthiques
et déontologiques de la profession de journaliste qui s’appliquent,
3 La déontologie et l’éthique dans le traitement de l’information.
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L’éthique par contre, échappe à toute codification : elle fait appel à
la conscience de chacun, à des valeurs et des principes. Le
journaliste est en effet quotidiennement confronté à des choix qu’il
est impossible de trancher par des textes de lois (faut-il donner
telle information qui concerne la vie privée d’autrui, faut-il traiter ou
taire certains sujets, peut on publier telle ou telle photo ?). A moins
d’abandonner le métier, le journaliste doit vivre dans cette
incertitude. Son métier relève de ce que l’on appellerait « l’éthique
de la responsabilité » : agir continuellement dans l’ambiguïté et
dans le doute, où la conscience et l’éthique constituent les derniers
points de repère.
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L’éthique la et déontologie
La déontologie est un ensemble de règles assez précises, internes à
une profession, que les membres de celle-ci s’imposent à eux-mêmes.
Il s’agit parfois de textes, parfois de coutumes.
Les professions dont l’exercice a une influence directe sur la personne
humaine (avocats, médecins, etc.) se préoccupent plus que d’autres de
codifier leurs règles de déontologie. Les journalistes sont de ceux-là.
Le respect de celles-ci est généralement contrôlé par des instances
internes à la profession qui en sanctionnent aussi la transgression.
L’éthique, par contre, ne se laisse pas enfermer dans des réflexes
fixes : elle fait appel à des valeurs, à la conscience que peut avoir
chacun de « ce qui est noble ou infâme, bien ou mal, à faire ou à ne
pas faire »,
Relevant de la conscience, elle échappe à toute sanction. Chacun se
sentira fautif ou pas selon ses convictions morales, philosophiques ou
religieuses,
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En conclusion
N.B. Éthique et déontologie ne sont pas synonymes. L’éthique fait appel à
des valeurs, à la conscience de chacun. La déontologie se compose de règles
que la profession s’impose à elle-même.
Les principes éthiques de base
Il y a trois critères de base à l’éthique : l’honnêteté (préférée à l’objectivité,
utopique), l’impartialité et l’absence d’intention de nuire. Ils comportent tous une
part de subjectivité.
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4°Les dix principes d’un journaliste
professionnel
1 reportages impartiaux et objectifs, tu réaliseras
2 Articles partisans et unilatéraux, tu n’écriras;
3 Neutralité, tu observeras;
4 Vie privée des personnes, tu respecteras;
5 Subordination, tu refuseras;
6 Vérité des faits, tu rétabliras à tout moment;
7 Rémunération illicite orientant le traitement de l’information, tu
rejetteras;
8 Plagiat, calomnie, médisance, achat de conscience, tu t’en garderas;
9 Agit en ton âme et conscience;
10 Que la vérité soit ton guide et ton esprit critique, ta lumière.
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(Petits aspects théoriques SIC)
« » les mass medias peuvent ne pas réussir à nous dire quoi
penser, mais ils sont terriblement efficaces à nous amener à
quoi penser » ».
COMMUNIQUER SUPPOSE DONC DANS UNE CERTAINE MESURE,
« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »
(Nicolas Boileau, « l'Art poétique»)
premièrement
Se poser les bonnes questions
En tant que responsable, pour réussir sa prise de parole, la maîtrise
du contenu est essentielle, mais pas suffisante.
Une communication efficace ne repose pas seulement sur une bonne
connaissance du sujet…comme le pensent beaucoup ! (Qui n'a pas
subi, une fois au moins, la douloureuse épreuve du discours d'un
orateur assommant, pourtant brillant spécialiste en la matière
traitée ?).
Accrocher l'auditoire : il s'agit dès les premières minutes de retenir l'attention de votre public,
de l'inviter à être à l'écoute en utilisant une image frappante, une question, une citation, des faits
le concernant… une histoire (story telling),
le tout en donnant de vous une image adaptée.
( Plusieurs petites techniques non verbales vous aideront à établir un lien avec votre public et à
retenir toute son attention. A commencer par le regard : en regardant votre auditoire, vous
l’impliquez de fait dans votre discours.
Vous pouvez d’ailleurs vous appuyer sur les regards de vos interlocuteurs pour vous rassurer et
gagner en confiance. Par ailleurs, regarder son public, c’est également lui témoigner une
marque de respect. En souriant enfin, vous renverrez à votre audience une image positive et
attrayante. Elle n’en sera que plus encline à vous écouter).
Informer sur ce qui va suivre, ce qui consiste à répondre aux questions :
( Plusieurs petites techniques non verbales vous aideront à établir un lien avec votre
public et à retenir toute son attention. A commencer par le regard : en regardant votre
auditoire, vous l’impliquez de fait dans votre discours.
Vous pouvez d’ailleurs vous appuyer sur les regards de vos interlocuteurs pour vous
rassurer et gagner en confiance. Par ailleurs, regarder son public, c’est également lui
témoigner une marque de respect. En souriant enfin, vous renverrez à votre audience
une image positive et attrayante. Elle n’en sera que plus encline à vous écouter).
Informer sur ce qui va suivre, ce qui consiste à répondre aux questions :
Énoncer la question que vous allez traiter. Il faut que le sujet soit clair dès le
début. Réservez cependant le suspens, en évitant de donner d'emblée la réponse à
la question que vous posez.
Vous pouvez, situer le sujet une fois l’avoir énoncé par rapport à son contexte :
pourquoi ce problème ? Le préciser, le limiter, le définir…
Enfin, vous allez indiquer les points traités : c'est l'annonce du plan, qui doit
se faire adroitement.
Le destinataire a besoin d'être averti par avance des différentes étapes de
l'exposé. Il doit disposer de repères afin de ne pas s'égarer.
Ainsi vous préparez vos auditeurs à cheminer avec vous et leur donnez envie
d'aller plus loin.
Le développement
Le plan est une structure
organique, indispensable dans un
texte qui présente un mouvement
et une unité. Il existe différents
types de plan pour agencer un
discours (ou un texte écrit) :
Le plan chronologique. Articulation Le plan dialectique et ses variantes.
autour du temps (hier, aujourd'hui, Thèse-antithèse-synthèse / pour ou
demain… avant, maintenant, après…) contre / avantages-inconvénients.
Il existe différents
types de plan pour
Le modèle SOSRA
agencer un discours
Situation : situer le thème (temps, lieu), préciser
Le modèle du diagnostic médical les aspects qui seront envisagés, définir le contexte…
Qu'est-ce qui ne va pas ? Observation : donner des informations, décrire, comparer,
distinguer.
Que pourrait-on faire pour que cela aille mieux Sentiments : exprimer ce que l'on pense.
Quelles seraient les conséquences de ces Réflexion : expliquer pourquoi on pense cela.
actions ? Action : conclure en évoquant le futur (modifications qui
Quelle décision prend on ? seront apportées, actions décidé es…).
La conclusion
Rappel : le dé part d'une intervention ne peut ê tre convenablement orienté que si nous savons où nous allons. Sauf dans
le cas de l'improvisation, l'ouverture d'un discours ne peut ê tre composé e sé rieusement qu'après une mise au point de
l'ensemble. En rè gle gé né rale, la conclusion et la structure de l'intervention se pré parent donc avant de pré parer
l'introduction .
Comment conclure ?
une trace, un rappel de ce que vous avez dit, dans la mesure où l'on retient mieux ce qui est
le plus récent,
une dernière bonne image de vous.
Une bonne conclusion doit être précise et donc préparée. Elle doit résumer
synthétiquement les idées principales développées (deux à trois phrases). Elle peut «
ouvrir » sur une interrogation, une prise de position personnelle, une invitation au débat
ou au questionnement. Toute formule maladroite est à proscrire (du genre « Et bien, voilà ,
j'ai fini »).
LES VIRES LANGUES
Calqué du mot anglais tongue-twister (« qui fait tordre la langue
»), un vire langue (ou casse-langue ou fourche langue) est une
phrase ou un petit groupe de phrases à caractère ludique, utilisé
comme exercice pour améliorer la diction ou l’élocution avant une
prise de parole en public.
63
Exemples de vire langue
1
Dînant d’amibes amidonnées
Mais même amidonnée l’amibe
Même l’amibe malhabile
Emmiellée dans la bile humide
L’amibe, ami, mine le bide…
64
2-
Gros gras grand grain d’orge, tout gros-gras-grand-grain-
d’orgerisé, quand te dé-gros-gras-grand-grain-d’orgeriseras-tu?
Je me dé-gros-gras-grand-grain-d’orgeriserai quand tous les
gros gras grands grains d’orge se seront dé-gros-gras-grand-
grain-d’orgerisés.
65
Un pâtissier qui pâtissait chez un tapissier qui tapissait, dit un jour
au tapissier qui tapissait: vaut -il mieux pâtisser chez un tapissier qui
tapisse ou tapisser
chez un pâtissier qui pâtisse?
66
Chez les papous, y’a des papous à poux, et des papous pas à poux…
Mais chez les papous, y’a des papous papas et des papous pas
papas… Donc chez les papous, y’a des papous papas à poux, des
papous papas pas à poux… des papous pas papas à poux et des
papous pas papas pas à poux… Mais chez les poux, y’a des poux
papas et des poux pas papas… Donc chez les papous, y’a des papous
papas à poux papas, des papous papas à poux pas papas, des papous
pas papas à poux papas et des papous pas papas à poux pas papas.
67
C’est l’évadé du Nevada qui dévalait dans la vallée, dans la vallée du
Nevada, qu’il dévalait pour s’évader, sur un vilain vélo volé, qu’il a
volé dans une villa, et le valet qui fut volé vit l’évadé du Nevada qui
68
Suis-je chez ce cher Serge ?
Suis-je bien chez ce cher Serge ? Il fait si chaud chez ce cher Serge.
Suis-je chez ce cher Serge, qui se sert en cierges chez son sergent-
chef ?
69
Un vieux chasseur sobre plein de santé, mais atteint de cécité, chaussé
sur ces champs sis en Sicile un sinistre chat sauvage. Il siffla ses
chiens, Châtain, Satin, Chauvin , Sucha et suivit son chemin. Sur son
70
Dis-moi, petite pomme, quand te dépetitepommeras-tu ?
"
dépetitepommeront.
71
• Si sa saucisse sent, ces six cent six saucisses sentent aussi.
• Combien sont ces six saucissons-ci? Ces six saucissons-ci sont six
sous. Si ces six saucissons-ci sont six sous, ces six saucissons-ci sont
trop chers.
• Ces six chauds chocolats-ci sont-ils aussi chauds quand ces six
72
• J'ai vu six sots suçant six cent six saucisses, six en sauce et six
souche sèche.
73
Maîtriser son trac en public
mise en pratique.
75
Le trac n’est pas une angoisse comme les autres. C'est une angoisse
Lorsque l’acteur entre sur scène, c’est maintenant, pas demain, pas
plus tard.
76
Lorsque l’on passe un examen, c’est ce jour-là et aucun autre. Cette
77
Le mot trac vient de la trace. C’est la trace de l’animal qui est
« traqué » justement.
78
La voix change, les mains tremblent, les jambes semblent
79
Les médicaments classiques du trac sont les anxiolytiques et les
80
Le trac, c'est un phénomène banal… On peut le décrire comme un
second.
81
VAINCRE LE TRAC
visible que j’ai l’impression que les gens ne voient que cela ».
82
Le trac, avant tout lié à la peur du jugement d’autrui, se traduit par
83
L’angoisse se localise dans la gorge, dans la région du cœur, ou au
84
Le plus visible des symptômes moteurs est le tremblement qui
affecte de préférence les bras, les mains, les mollets. Dans certains
.
85
Comment maîtriser son trac ?
avant une
. épreuve importante. L’essentiel est de parvenir à la
86
Dans la plupart des cas, le trac ne surgit pas de la situation à vivre
relaxation.
87
Un événement stressant trop difficile à gérer renvoie la plupart du
temps à une situation vécue dans le passé, non résolue sur le plan
88