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Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

1. LES MODULES ANALOGIQUES SLC-500 1-1

1.1 Présentation générale 1-1


1.1.1 Introduction ............................................................................................................ 1-1
1.1.2 Définitions des principaux termes.......................................................................... 1-1
1.1.3 Comment utiliser l’analogique ............................................................................... 1-2

1.2 Types de modules analogiques 1-2


1.2.1 1746-NI4 «Analog Input Modules»........................................................................ 1-2
1.2.2 1746-NIO4I et NIO4V «Analog Combination Modules» ...................................... 1-2
1.2.3 1746-NO4I et NO4V «Analog Output Modules»................................................... 1-3

1.3 Spécifications des modules 1-3


1.3.1 La résolution........................................................................................................... 1-3
1.3.2 Spécifications générales des entrées (NI4, NIO4I et NIO4V)................................ 1-4
1.3.3 Spécifications des entrées en courant (NI4, NIO4I et NIO4V) .............................. 1-4
1.3.4 Spécifications des entrées en tension (NIO4I et NIO4V)....................................... 1-4
1.3.5 Spécifications des sorties en courant (NIO4I et NO4I) .......................................... 1-4
1.3.6 Spécifications des sorties en tension (NIO4V et NO4V) ....................................... 1-4
1.3.7 Configuration des modules..................................................................................... 1-5

1.4 Comment filer un module analogique 1-5


1.4.1 Le câble .................................................................................................................. 1-5
1.4.2 Les connexions ....................................................................................................... 1-6

1.5 Interface entre les modules analogiques et le processeur 1-7


1.5.1 Comment adresser un module ................................................................................ 1-7
1.5.2 Conversion de la valeur analogique vers la décimale à l’entrée............................. 1-8
1.5.3 Conversion de la valeur décimale-analogique à la sortie ..................................... 1-10

1.6 Programmation des sorties 1-12


1.6.1 Sortie analogique avec rétention d’information ................................................... 1-12
1.6.2 Sortie analogique avec initialisation et remise à zéro .......................................... 1-13

1.7 Programmation des entrées 1-13

1.8 Exemple de mise à l’échelle 1-14


1.8.1 Calcul de la relation linéaire................................................................................. 1-15

1.9 Annexe A : Complément à 2 1-16


Résumé de Théorie Automates Programmables II

1. Les modules analogiques SLC-500


1.1 Présentation générale
1.1.1 Introduction
L’automate programmable SLC 500 peut accepter cinq modules analogiques en entrées, en
sorties ou en combinaison d’entrées-sorties. Ce document énonce les termes pertinents, présente
les modules analogiques de la famille du SCL 500 et analyse le traitement de l’information
analogique. De plus, on y présente la mise à l’échelle et on résume le traitement des valeurs
négatives.
1.1.2 Définitions des principaux termes
• Opération en différentielle
La différence, en tension, entre la borne positive et la borne négative d’une entrée.
• Pleine échelle ou «FULL SCALE»
La grandeur maximale de tension ou de courant permettant une opération normale.
• Étendue de mesure ou «SCALE»
L’étendue de mesure identifie la plage d’opération, tel le 16 mA dans une boucle 4 à 20 mA.
• Décalage ou «OFFSET»
Représente le décalage de l’information par rapport à zéro. Dans une boucle de courant 4-20
mA, on peut dire que le décalage est de 4mA.
• Bit avec le poids le plus faible «LEAST SIGNIFICANT BIT» (LSB)
L’acronyme LSB représente le poids le plus faible dans la représentation d’un nombre.
• Bit avec le poids le plus fort «MOST SIGNIFICANT BIT» (MSB)
L’acronyme MSB représente le poids le plus fort dans la représentation d’un nombre.
• Résolution
Représente la plus faible variation de tension ou de courant permettant le changement d’un
bit en entrée ou celle effectuée par la changement d’un bit en sortie.
• Boucle de régulation
Une boucle de régulation (simple) est généralement définie par la lecture d’une grandeur
physique à l’aide d’un transmetteur analogique, par le contrôle de cette grandeur par un
dispositif quelconque et finalement par un appareil permettant de modifier la grandeur
physique en recevant son information via une sortie analogique (voir l’exemple de la figure
1-1).

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-1 OFPPT/TECCART


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1.1.3 Comment utiliser l’analogique


Le traitement analogique réfère à la représentation numérique d’une information continue d’une
grandeur physique. Les applications se retrouvent sous diverses formes. À la figure 1-1 on trouve
une application analogique permettant à une électrovalve de contrôler l’entrée de liquide par
l’ouverture plus ou moins grande de son orifice. Le transmetteur de niveau effectue une lecture
et envoie l’information à l’automate qui la traitera en fonction d’un point de consigne donné.
Sortie Analogique

Conduite de liquide
SLC 5/03 CPU OUTPUT INPUT

POWER POWER POWER

ANALOG ANALOG

AB ALLEN-BRADLEY

Électrovalve

Bassin

Transmetteur de niveau

Entrée Analogique

FIGURE 1- 1 : A P P L I C AT I O N AN AL O G I Q U E

1.2 Types de modules analogiques


Afin de différencier les représentations des modules analogiques, disons que la lettre N
symbolise l’analogique, un I placé avant le chiffre 4 représente des entrées et le O des sorties.
Après le chiffre 4, le I symbolise le courant et le V, la tension.
Le chiffre 4, en plus d’indiquer le nombre de canaux, divise en deux la représentation. À gauche
on indique s’il s’agit d’entrées ou de sorties, et à droite on distingue la tension du courant. Ainsi,
un module représenté par l’appellation 1746-NIO4I possède 4 entrées/sorties. Le IO avant le 4
indique que le module possède des entrées (I) et des sorties (O) tandis que le (I) suivant le 4
désigne que les sorties sont en courant. Les entrées pour leur part sont toujours sélectionnables.
1.2.1 1746-NI4 «Analog Input Modules»
le 1746-NI4 comporte 4 entrées analogiques que l’usager peut configurer en tension ou en
courant afin de supporter plusieurs variétés d’applications de monitoring ou de contrôle.
1.2.2 1746-NIO4I et NIO4V «Analog Combination Modules»
Ces modules comprennent une combinaison de deux entrées et de deux sorties analogiques. Ce
type d’élément permet d’utiliser un seul emplacement de l’automate lorsque des applications
analogiques simples sont préconisées. Le NIO4I comprend deux entrées en tension ou en
courant (sélectionnable) et deux sorties en courant. Son cousin, le 1746-NIO4V, diffère par le
fait que ses sorties sont en tension.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-2 OFPPT/TECCART


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1.2.3 1746-NO4I et NO4V «Analog Output Modules»


Ces modules comportent des sorties analogiques en courant, dans le cas du 4I, et en tension,
dans le cas du 4V.

INPUT OUTPUT INPUT OUTPUT INPUT

POWER POWER POWER

ANALOG ANALOG ANALOG

(0) IN 0+ (0) IN 0+ (0)+24VDC


(1) IN 0- (1) IN 0- (1) D COM
(2) COM (2) COM
(3) IN 1+ (3) IN 1+
(4) IN 1- (4) IN 1- (0) OUT 0
(5) COM (5) COM (1) A COM
(6) IN 2+ (6) NC (2) OUT 1
(7) IN 2- (7) OUT 0- (3) A COM
(8) COM (8) COM (4) OUT 2
(9) IN 3+ (9) NC (5) A COM
(10) IN 3- (10) OUT 1 (6) OUT 3
(11) COM (11) COM (7) A COM

1746-NI4 1746-NIO4I et NIO4V 1746-NO4I et NO4V


FIGURE 1- 2 : M O D U L E S AN AL O G I Q U E S SL C 500

1.3 Spécifications des modules


1.3.1 La résolution
Les spécifications ci-dessous permettent d’utiliser les entrées et les sorties analogiques
simplement et rapidement. Pour toutes les autres caractéristiques, de la réponse en fréquence à
l’isolation entre les canaux, référez-vous aux spécifications du manufacturier.
Le nombre de bits utilisés pour faire une conversion est directement proportionnel à la précision
que l’on peut atteindre ainsi qu’au coût du convertisseur. La résolution, déterminée par la
division de l’étendue de mesure par le nombre de bits, permet de trouver la plus petite valeur
pouvant être convertie.
Prenez, par exemple, les spécifications des entrées en courant. La plage admissible à l’entrée se
situe entre -20mA et +20mA pour une étendue de mesure de 40mA. Le convertisseur agit sur 15
bits (-16384 à +16384) pour une possibilité de 32768 codes différents. Le bit ayant le poids le
plus fort (bit 15) est utilisé uniquement pour la représentation du signe (bit 15 à 1 = négatif).
La résolution des entrées en courant est : 40 mA/32768 = 1.22070 µA / LSB
ou : 20 mA/16384 = 1.22070 µA / LSB

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-3 OFPPT/TECCART


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1.3.2 Spécifications générales des entrées (NI4, NIO4I et NIO4V)

T AB L E AU 1- 1
Description Spécification
Résolution du convertisseur 16 bits
Emplacement du LSB dans un mot 0000 0000 0000 0001
Code pour l’entrée (-10V à +10V -1 LSB) -32 768 à +32 767
Code pour l’entrée -20 mA à +20 mA -16 384 à + 16 384

1.3.3 Spécifications des entrées en courant (NI4, NIO4I et NIO4V)

T AB L E AU 1- 2
Description Spécification
Plage en entrée (opération normale) -20mA à +20 mA
Courant maximum -30mA à +30 mA
Tension maximum +/- 7.5VCC ou 7.5VCA
Impédance à l’entrée 250 Ω (interne)
Résolution (40mA / 32768) = 1.22070 µA / LSB
Full Scale 20 mA

1.3.4 Spécifications des entrées en tension (NIO4I et NIO4V)

T AB L E AU 1- 3
Description Spécification
Plage en entrée (opération normale) -10V to +10VCC - 1 LSB
Impédance à l’entrée 1 MΩ
Résolution (20V / 65536) = 305.176 µV / LSB
Full Scale 10 VCC

1.3.5 Spécifications des sorties en courant (NIO4I et NO4I)

T AB L E AU 1- 4
Description Spécification
Résolution du convertisseur 14 bits
Emplacement du LSB dans un mot 0000 0000 0000 01xx
Charge possible 0 à 500Ω
Plage d’opération 0 à 20 mA
Code de sortie (O à +21 mA - 1 LSB) 0 à +32767
Résolution (21mA / 16384 * 4) = 2.56348 µA / LSB
Full Scale 21 mA

1.3.6 Spécifications des sorties en tension (NIO4V et NO4V)

T AB L E AU 1- 5
Description Spécification
Résolution du convertisseur 14 bits
Emplacement du LSB dans un mot 0000 0000 0000 01xx
Charge possible 1kΩ à α Ohms
Plage d’opération -10V à +10V - 1LSB
Code de sortie (-10V à +10V - 1 LSB) -32 768 à +32 764
Résolution (20V / 65536 * 4) = 1.22070 mV / LSB
Full Scale 10 VCC

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-4 OFPPT/TECCART


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1.3.7 Configuration des modules


ATTENTION: Ne jamais relier une source de tension à une entrée configurée en
courant. Avant de relier un module analogique, assurez-vous de
! débrancher l’alimentation. Les décharges électrostatiques
peuvent endommager les circuits analogiques.

Prenez soin d’installer le module le plus loin possible du module d’alimentation de l’automate
ainsi que des modules utilisant des tensions élevées. Ainsi, le module est protégé contre les
interférence pouvant provenir des autres modules.
Current La configuration des canaux en entrées ou en sorties s’effectue à l’aide
de mini-interrupteurs placés directement sur le module. Lorsque
1 2 3 4 l’interrupteur est en position ON, i.e. vers le haut, le canal est configuré
O
N en courant. Si l’interrupteur est vers le bas, le canal est configuré en
tension.
Dans l’exemple ci-contre, les canaux 1 et 3 sont en courant et les deux
Voltage
autres en tension.

1.4 Comment filer un module analogique


1.4.1 Le câble
Afin de relier correctement une entrée analogique, utilisez du cable Belden #8761 tel que
suggéré par le manufacturier Allen-Braley. Ce câble (figure 1-3) comporte deux fils permettant
de véhiculer le signal (clair et noir), un fil de drainage et un «shield». Le fil de drainage et le
«shield» doivent être reliés à la masse à une extrémité du câble.
• Canaux en entrées:
Reliez à la masse le fil de drainage et le «shield» près de l’élément de lecture.
• Canaux en sorties:
Reliez à la masse le fil de drainage et le «shield» près de l’automate.
• Important:
Si vous n’êtes pas en mesure de relier la masse d’une entrée près de la source de lecture, faites-le
à l’automate. N’oubliez pas qu’il faut relier le «shield» et le fil de drainage à une connexion de
mise à la terre. Les modules analogiques ne possèdent que des masses analogiques et ne doivent
en aucun temps se substituer à une mise à la terre.
Fil claire

Fil noir

Fil de drainage

Shield d'aluminium

FIGURE 1- 3 : C ÂB L E B E L D E N #8761

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1.4.2 Les connexions


+
0 IN 0+
1 IN 0-
2 ANL COM
-
3 IN 1+
Non-utilisé 4 IN 1-
5 ANL COM
+
6 IN 2+
7 IN2 -
8 ANL COM
-
9 IN 3+
Non-utilisé 10 IN 3-
11 ANL COM

FIGURE 1- 4 : E N T R É E S AN AL O G I Q U E S NI4 E N C O U R AN T

Les entrées non utilisées peuvent générer des bruits indésirables à travers le module et se
répercuter sur les autres entrées. Alors, il est recommandé de court-circuiter les entrées non
utilisées afin de minimiser les effets.
+
0 IN 0+
1 IN 0-
2 ANL COM
-
3 IN 1+
Non-utilisé 4 IN 1-
5 ANL COM

6 not used
Charge
7 OUT 0
8 ANL COM

Ne pas court- 9 not used


10 OUT 1
circuiter la sortie 11 ANL COM

F I G U R E 1- 5 : E N T R É E S S É L E C T I O N N AB L E S ( C O U R AN T / T E N S I O N ) E T
S O R T I E S AN AL O G I Q U E S NIO 4I C O U R AN T & NIO 4V T E N S I O N

0 +24V dc
+24Vdc 1 dc COM

Charge 0 OUT 0
1 ANL COM

2 OUT 1
3 ANL COM

4 OUT 2
Charge
5 ANL COM

6 OUT 3
Ne pas court- 7 ANL COM
circuiter la sortie

FIGURE 1- 6 : S O R T I E S AN AL O G I Q U E S NO 4I E N C O U R AN T & NO 4V EN TENSION

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-6 OFPPT/TECCART


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1.5 Interface entre les modules analogiques et le processeur


1.5.1 Comment adresser un module
Selon que vous utilisez le logiciel APS ou le programmeur portatif, vous devez entrer, dans la
configuration de l’automate, soit le numéro de catalogue ou un code d’identification. Voici un
tableau présentant ceux-ci :
T AB L E AU 1- 6 : I D E N T I F I C AT I O N D E S M O D U L E S
# Catalogue Code d’identification
1746-NI4 4401
1746-NIO4I 3201
1746-NIO4V 3202
1746-NO4I 5401
1746-NO4V 5402
Pour adresser un canal1 d’un module spécifique, il suffit d’utiliser les instructions de mots.

• NI4
Le module d’entrée NI4 utilise un mot de 16 bits pour chacun des canaux. Si, par exemple, le
module est placé dans l’espace 3 et que vous désirez adresser le canal 2, l’adresse sera alors
I:3.2.

MSB LSB
I:3.2 CH 2 input
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
* 0 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 0 1

* Représentation du code hexadécimal &H 35CD ou décimale 13773.

• NO4x
Les modules de sortie NO4x utilise un mot de 16 bits pour chacun des canaux. Si, par exemple,
le module est placé dans l’espace 2 et que vous désirez adresser le canal 2, l’adresse serait alors
O:2.2.

MSB LSB
O:2.2 CH 2 Output X X
15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
* 0 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 0 1

Les deux premiers bits (1 et 0) ne sont pas utilisés dans le calcul de la résolution des canaux en
sorties. Vous pouvez placer le code que vous voulez dans ces deux cases puisqu’il n’aura aucun
effet sur le résultat de la sortie.

1
Un canal, un point, une entrée, une sortie, un segment: tous ces mots sont synonymes.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-7 OFPPT/TECCART


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Par contre, il faut faire attention. Pour calculer le résultat à la sortie il s’agit de partir au bit 2 en
lui assignant le poids 20 et faire suite jusqu’au bit14 qui sera de 212 . Le bit 15 est utilisé pour
représenter les nombres négatifs. Dans l’exemple ci-haut, le poids du nombre est de:

bit 2 + bit3 + bit 6 + bit 7 + bit 8 + bit 10 + bit12 + bit13 =


1 x 20 + 1 x 21 + 1 * 24 + 1 x 25 + 1 x 26 + 1 x 28 + 1 x 210 + 1 x 211 =
1 + 2 + 16 + 32 + 64 + 256 + 1024 + 2048 = 3443

Même si le poids est de 3443, ce qui entraînera une tension de sortie de 3443 x 1.2207mV =
4.2V, le code que l’on place dans la case mémoire doit être de 13772, 13773, 13774 ou 13775.

1.5.2 Conversion de la valeur analogique vers la décimale à l’entrée


Les entrées analogiques convertissent le courant et la tension en signaux binaires, complément 2,
de 16 bits. Le tableau qui suit résume les étendues de lecture utilisées fréquemment.

T AB L E AU 1- 7 : C O D E S À L ’ E N T R É E
Étendue de Représentation Nombre de Résolution / LSB
Tension /Courant décimale bit significatif
-10V à +10V -1 LSB -32 768 à +32 767 16 bits
0 à +10V -1LSB 0 à +32 767 15 bits 20V/65536 =
0 à 5V 0 à 16 384 14 bits 305.176 µV
1 à 5V 3 277 à 16 384 13.67 bits
-20mA à +20 mA -16 384 à + 16 384 15 bits 40mA/32768 =
0 à +20 mA 0 à + 16 384 14 bits 1.22070 µA
4 à +20 mA 3 277 à 16 384 13.67 bits

Pour déterminer le voltage ou le courant approximatif à une entrée analogique, utilisez une des
formules suivantes:

10V
× valeur en decimal dans le registre = tension
32 768

20mA
× valeur en decimal dans le registre = courant
16384
É Q U AT I O N S 1- 1 : C O N V E R S I O N D ’ U N E V AL E U R D AN S L E R E G I S T R E E N C O U R AN T / T E N S I O N

Exemple de registre à courant


Si un registre d’entrée contient 4096, le courant correspondant sera de:
(20mA/16384) * 4096 = 5 mA

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-8 OFPPT/TECCART


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Exemple de registre à tension négative


Si un autre registre d’entrée contient -16 201, la tension correspondante sera de:
(10V/32768) * -16201 = -4.88922 V
Évidemment, il est possible de réaliser une mise en évidence dans les équations 1-1 pour trouver
le code correspondant à une entrée donnée:

Exemple d’une valeur de courant vers le code du registre


Une entrée analogique reçoit un courant de 10 mA. Quel sera le code présent dans le registre
d’entrée?
Puisque Courant =Registre * (20mA/16384)
Registre = 16384 * (Courant / 20mA)
d’où Registre = 16384 * (10mA/20mA)
Registre2 = 8192 ou %0010 0000 0000 0000 ou $2000

Exemple d’une tension négative vers le code du registre


Une tension de -4V est appliquée à une entrée analogique. Déterminez les codes décimal, binaire
et hexadécimal présent dans le registre d’entrée.
Puisque Tension =Registre * (10V/32768)
Registre = 32768 * (Tension / 10V)
d’où Registre = 32768 * (-4V/10V)
Registre3 = -13107 ou (%1100 1100 1100 1101) ou $CCCD

2
le signe % signifie un nombre binaire tandis que le $ ou le &H représente un nombre hexadécimal.
3
le signe % signifie un nombre binaire tandis que le $ représente un nombre hexadécimal.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-9 OFPPT/TECCART


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1.5.3 Conversion de la valeur décimale-analogique à la sortie


Une sortie analogique convertit un nombre binaire en complément 2 en une valeur analogique en
courant ou en tension. Puisque les convertisseurs de sorties ne possèdent qu’une résolution de 14
bits, il sont évidemment moins précis.
Les tableaux qui suivent identifient les étendues de lecture utilisées fréquemment dans les
modules en sortie.

T AB L E AU 1- 8 : C O D E S D E S O R T I E
Étendue de Représentation Nombre de Résolution / LSB
Tension /Courant décimale bit significatif
-10V à +10V -1 LSB -32 768 à +32 764 14 bits
0 à +10V -1LSB 0 à +32 764 13 bits 1.22070 mV
0 à 5V 0 à 16 384 12 bits
1 à 5V 3 277 à 16 384 11.67 bits
0 à +21 mA -1 LSB 0 + 32 764 13 bits
0 à +20 mA 0 à + 31 208 12.92 bits 2.56348 µA
4 à +20 mA 6 242 à 31 208 12.6 bits

Le calcul de la résolution est effectué sur 14 bits plutôt que sur 16 puisque les deux premiers bits
(bit 0 et bit 1) ne sont pas utilisés. Le bit le moins significatif (20) devient alors le bit 22 tandis
que le bit 215 représente toujours une valeur négative.
Pour déterminer le courant ou le voltage approximatif à une sortie analogique, utilisez une des
formules suivantes:
32768
× Courant de sortie = Valeur en decimal
21mA

32768
× Tension de sortie = Valeur en decimal
10Vdc
É Q U AT I O N S 1- 2 : C O N V E R S I O N C O U R AN T / T E N S I O N E N V AL E U R D AN S L E R E G I S T R E D E S O R T I E

ATTENTION : N’oubliez pas que la conversion de sortie est sur 14 bits et que cela
implique qu’une valeur de sortie ne peut pas être calculée directement à
partir de la résolution.
Par exemple : le code nécessaire pour que le courant de sortie soit de 10 mA est :
Une des équations 1-2 permet de calculer directement le code : 10mA x 32768 = 15 604
21mA

Par la résolution : 10mA = 3 767


2.65348µA

La différence est un multiple de 4 puisque les deux premiers bits, même s’il ne sont pas
utilisés, sont quand même significatifs.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-10 OFPPT/TECCART


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Exemple de registre à courant


Un registre de sortie contient le code 8000. Le courant correspondant sera de:
8000/32768 * 21mA = 5.127 mA

Exemple de registre à tension négative


Un registre de sortie contient %1010 0010 0011 0100. La tension de sortie correspondante sera
de:
Puisque le bit 15 est à 1, il faut d’abord convertir la valeur négative:
4+16+32+512+8192= 8756
Par la suite, il faut soustraire le nombre de 32768, i.e.
8756 - 32768 = -24012
-24 012 / 32 768 * 10V = -7.33V

Exemple d’une valeur de courant vers le code du regsitre


Une sortie analogique 4-20 mA doit fournir un courant de 16mA. Pour ce faire le code inscrit
dans le registre de sortie doit être de:
16 mA/21 mA * 32768 = 24966
en hexa et en binaire les valeurs sont:
$6186 ou %0110 0001 1000 0110

Exemple d’une valeur de registre vers le courant de sortie


Un registre de sortie contient le code %0011 0000 0000 0000. Quel est le courant résultant de ce
code?
le code hexadécimal est de $3000
le code décimal est de 12288
le courant sera donc de:
12288 / 32768 * 21mA = 7.88 mA

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-11 OFPPT/TECCART


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1.6 Programmation des sorties


Il existe deux schèmes de pensée quant à la programmation au niveau des sorties analogiques.
Ces principes se basent sur la rétention, ou non, de l’information lorsque l’automate est en faute
(panne d’électricité) ou lors d’un passage du mode «PROG» à «RUN» ou de «RUN» à «PROG».
Sur une faute, ou lors d’un changement de mode, le processeur transfère toujours le data contenu
dans le registre image vers la sortie analogique. Selon le type d’application, nous désirons
quelquefois que la sortie reprenne là où elle était. Dans d’autres cas, nous voulons que la sortie
soit mise à zéro et qu’une opération soit effectuée avant que la sortie puisse changer.
1.6.1 Sortie analogique avec rétention d’information
Si un système utilise une entrée tout-ou-rien pour contrôler l’information à une sortie
analogique, le barreau de programmation peut ressembler à ceci.
Œ I:1 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōTRANSFERT Ōņţ
Œ 0 ŇSource 21537Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest O:6.0Ň Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
FIGURE 1- 7 : T R AN S F E R T D E 21537 V E R S U N E S O R T I E AN AL O G I Q U E

Lorsque le contact I:1/0 est en fonction, le transfert de l’information se fait de la source vers la
destination. À la fin du cycle de scrutation du programme, donc au début de l’écriture/lecture des
entrées/sorties, le code 21537 est dirigé vers une sortie en courant ou en tension selon le module.
Lorsque l’entrée de l’instruction MOVE devient fausse, le déplacement de l’information ne se
produit plus. À moins qu’un autre transfert s’effectue à la même adresse plus loin dans le
programme, le registre image conserve l’information transférée, i.e. 21537.
Ainsi, puisque la valeur reste dans le registre image de O:6.1, l’information est transférée à
chaque fin de cycle vers le module de sortie. Évidemment, lors d’une coupure d’alimentation, la
sortie passera à 00000 faute de courant. Lors de la reprise, la sortie passera à 21537 dès la
première scrutation puisque les registres images sont sauvegardés dans la NVRAM de
l’automate.
Lorsque vous basculez du mode « RUN » au mode « PROGRAM », la sortie reste active puisque
aucune remise à zéro n’a été effectuée des registres images. Si vous passez du mode
« PROGRAM » au mode « RUN », aucune initialisation des registres n’a été effectuée, et donc la
sortie garde le contenu du registre interne.
Il faut donc porter une attention particulière au traitement des sorties analogiques.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-12 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

1.6.2 Sortie analogique avec initialisation et remise à zéro


Il est possible, à l’aide d’un programme bien fait, de contrôler adéquatement les sorties
analogiques selon notre gré. La première ligne du programme ci-dessous est identique à celle de
la figure 1-7. On lui a ajouté une autre instruction MOVE permettant le transfert de 0 dans la
même sortie analogique. Lorsque l’entrée est maintenant fausse, le code 0 se retrouve à la sortie.
De plus, le contact S:1/15 est utilisé ici dans le but d’initialiser le registre à chaque fois que l’on
change de mode. Ce bit fait partie du registre 15 du fichier d’état et est actif seulement lors de la
première scrutation. Il est possible d’initialiser la sortie à autre que 0 si la source est à un autre
code que 0.
Œ I:1 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōTRANSFERT Ōņţ
Œ 0 ŇSource 21537Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest O:6.0Ň Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Œ I:1 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņŎņņ]/[ņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōTRANSFERT Ōņţ
Œ Ň 0 Ň ŇSource 0Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň Ň ŇDest O:6.0Ň Œ
Œ Ň Ň Ň 0Ň Œ
Œ Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Œ Ň S:1 Ň Œ
Œ Ŋņņ] [ņņŋ Œ
Œ 15 Œ
FIGURE 1- 8 : I N I T I AL I S AT I O N E T R E M I S E À Z É R O D U R E G I S T R E D E S O R T I E AN AL O G I Q U E

1.7 Programmation des entrées


Les entrées analogiques ne possèdent pas d’information quant au dépassement haut et bas de
l’entrée. Parfois, dans certains procédés, il est utile de connaître des seuils de dépassement de
l’entrée. Le programme ci-dessous permet de mémoriser un bit d’information en fonction d’une
limite basse et d’une limite haute. Ce bit peut alors être utilisé afin de déclencher une alarme ou
d’agir sur la logique du programme.
Œ B3 Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(U)ņņţ Arrêt de l’alarme
Œ 0 Œ

Œ ňLESņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōINFERIEUR A Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(L)ņņţ
Œ ŇSource A I:5.0Ň 0 Œ Dépassement bas
Œ Ň 0Ň Œ
Œ ŇSource B 0Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Œ ňGRTņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōPLUS GRAND QUE Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(L)ņņţ
Œ ŇSource A I:5.0Ň 0 Œ Dépassement haut
Œ Ň 0Ň Œ
Œ ŇSource B 16384Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

FIGURE 1- 9 : P R O G R AM M AT I O N D ’ U N B I T D E D É P AS S E M E N T D ’ É T E N D U E

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-13 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

1.8 Exemple de mise à l’échelle


Supposons que nous avons:
• un module NI4 placé dans la fente 5 d’un système modulaire;
• Un transducteur de température 0-10V relié au canal 2 de ce module;
• L’étendue de mesure du transducteur de +100°C à +500°C;
• La température du procédé 275°C et 300°C (si la température est en dehors de cette consigne,
un bit est alors placé à 1);
• La température présentée en degrés Celsius pour l’affichage et le monitoring.

T (Celsius)

500 max

Valeur
graduée
300 Température d'opération
275
du procédé

100 min

0=0V limite limite 32767=10V--1LSB


Registre
entrée min basse haute entrée max

Valeur à l'entrée
FIGURE 1- 10 : E X E M P L E D E M I S E À L ' É C H E L L E

La mise à l’échelle, ou graduation, des éléments de l’exemple est représentée sur le graphe ci-
haut. Ce dernier montre la relation linéaire entre la valeur de l’entrée et celle de la température.

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-14 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

1.8.1 Calcul de la relation linéaire


Valeur graduée = (valeur d’entrée * pente) + décalage
Pente = (graduation max. - graduation min.) / (entrée max. - entrée min.)
= (500-100) / (32767-0)
= 400 / 32767
Décalage = graduation min. - (entrée min * pente)
= 100 - (0 * 400 / 32767)
= 100
Valeur graduée = (valeur entrée * 400/32 767) +100
En transformant l’équation de la valeur graduée, il est possible d’obtenir une équation qui
détermine la valeur de l’entrée et ainsi déterminer les valeurs de limite basse et limite haute.
Si valeur graduée = (valeur entrée * 400/32 767) +100
Alors valeur entrée = (valeur graduée - 100) / pente
Donc
limite basse = (275-100) / (400/ 32767) = 14344
limite haute = (300-100) / (400/ 32767) = 16393

Une fois que vous avez calculé la relation linéaire et les valeurs de limite, il est possible dans cet
exemple de:
• Actionner, ou non, un ventilateur ou un élément chauffant afin de garder le procédé en dedans
des limites d’opération.
• Visualiser les informations en utilisant la table d’accès de l’automate programmable.
• Afficher la température sur un dispositif numérique en utilisant les instructions de conversion
BCD.

20mA = 31208
max.

Valeur
graduée

4mA=6242
(min.)

0% 100%
(input min.) input(max.)

Valeur à l'entrée
FIGURE 1- 11 : C AL C U L D E L A R E L AT I O N L I N É AI R E

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-15 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

1.9 Annexe A : Complément à 2


L’automate programmable SLC 500 mémorise les informations sous la forme 16 bits (binaire).
Lors d’opérations mathématiques, le processeur traite les informations selon le modèle binaire
du complément à 2. Dans vos cours de microprocesseur, vous avez été initié à cette codification
mais voici quand même un bref rappel.
Pour les nombres positifs, le bit le plus significatif (MSB bit 15) est toujours à 0. Cette case nous
indique le signe du nombre représenté en mémoire. Les quinze autres bits sont utilisés
normalement selon la notation binaire:
exemple: 0000 1001 0000 1110 = 211 + 28 + 23 + 22 + 21 = 2318

215
214 16 384
213 8 192
212 4 096
211 2 048
210 1 024
29 512
28 256
27 128
26 64
25 32
24 16
23 8
22 4
21 2
20 1
0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 32767
Le dernier bit est à 0 pour des nombres positifs et à 1 pour les nombres négatifs

Lorsque le bit 15 est à 1, il s’agit d’un nombre négatif. L’équivalent décimal du nombre est
obtenu en soustrayant 32768 du reste de la représentation. Par exemple:
1111 1000 0010 0011 =
(214 + 213 + 212 + 211 + 25 + 21 + 20) - 215 =
(16384 + 8192 + 4096 + 2048 + 32 + 2 + 1) - 32768 =
30755 - 32768 = - 2013
Si vous désirez représenter un nombre décimal négatif en complément à 2, vous devez effectuer
la procédure inverse.
Par exemple, vous devez coder le nombre -13107,
1. Additionnez le nombre 32768 (ce qui donne 19661)
2. Faites la conversion binaire de l’addition (%0100 1100 1100 1101)
3. Placez le dernier bit à 1 (%1100 1100 1100 1101)

Les modules analogiques SLC-500 Page 1-16 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

2. LES INSTRUCTIONS NUMÉRIQUES 2-1


2.1 Les bits d’états arithmétiques 2-1
2.1.1 Bit signal de dépassement, S:5/0............................................................................ 2-1
2.1.2 Registre mathématique, S:13 et S:14 ..................................................................... 2-1
2.2 Les opérations mathématiques de base 2-2
2.2.1 ADD : Addition ...................................................................................................... 2-2
2.2.2 SUB : Soustraction ................................................................................................. 2-2
2.2.3 MUL : Multiplication ............................................................................................. 2-2
2.2.4 DIV : Division ........................................................................................................ 2-2
2.2.5 DDV : Division Double (32 bits) ........................................................................... 2-2
2.2.6 SQR : Racine carrée ............................................................................................... 2-2
2.3 Les opérations logiques 2-7
2.3.1 AND : Et................................................................................................................. 2-7
2.3.2 OR : Ou inclusif ..................................................................................................... 2-7
2.3.3 XOR : Ou exclusif.................................................................................................. 2-7
2.3.4 NOT : Non.............................................................................................................. 2-7
2.4 Les instructions de comparaison 2-8
2.4.1 EQU : Égal à........................................................................................................... 2-8
2.4.2 NEQ : Différent ...................................................................................................... 2-8
2.4.3 LES : Inférieur à ..................................................................................................... 2-8
2.4.4 LEQ : Inférieur ou égal à........................................................................................ 2-8
2.4.5 GRT : Supérieur à................................................................................................... 2-8
2.4.6 GEQ : Supérieur ou égal à...................................................................................... 2-8
2.5 Opération de transfert 2-10
2.5.1 MOV : Transfert................................................................................................... 2-10
2.5.2 Exemple d’application de transfert....................................................................... 2-10
2.5.3 MVM :Transfert avec masque.............................................................................. 2-11
2.6 Instructions de décalage de bits 2-12
2.6.1 Saisie des paramètres............................................................................................ 2-12
2.6.2 Les bits d'état de l'élément de contrôle comprennent: .......................................... 2-12
2.6.3 Fonctionnement - Décalage binaire à gauche....................................................... 2-12
2.6.4 Fonctionnement - Décalage binaire à droite......................................................... 2-12
2.7 Les séquenceurs 2-13
2.7.1 Saisies des paramètres .......................................................................................... 2-13
2.7.2 Fonctionnement - Séquenceur de sortie ............................................................... 2-14
2.7.3 Fonctionnement : Séquenceur de comparaison .................................................... 2-14
Résumé de Théorie Automates Programmables II

2. Les instructions numériques


2.1 Les bits d’états arithmétiques
Après l'exécution d'une instruction, les bits d'états arithmétiques du fichier d'état sont mis à jour :
− Retenue (C), S:0/0 - Mis à 1 si une retenue positive est générée.
− Dépassement supérieur (V), S:0/1 - Indique que le résultat réel de l'instruction mathématique
ne rentre pas dans la destination désignée.
− Zéro (Z), S:0/2 - Indique une valeur de 0 après une instruction mathématique, de transfert ou
logique.
− Signe (S), S:0/3 - Indique une valeur négative (inférieure à 0) après une instruction
mathématique, de transfert ou logique.
2.1.1 Bit signal de dépassement, S:5/0
Le bit d'erreur mineure (S:5/0) est mis à 1 à la détection d'un dépassement supérieur
mathématique ou d'une division par zéro. Si ce bit est mis à 1 à l'exécution d'un terme FIN ou
d'une instruction TND, une erreur majeure est déclarée.
2.1.2 Registre mathématique, S:13 et S:14
− Le mot d'état S:13 contient le mot de poids faible des valeurs à 32 bits des instructions MUL
et DDV. Il contient le reste des instructions DIV et DDV. Il contient également les quatre
premiers chiffres de DCB pour les instructions FRD et TOD. Dans les applications où un
dépassement supérieur mathématique ou une division par zéro se produit, vous pouvez éviter
une erreur UC (Unité Centrale) en utilisant une instruction d'ouverture (OTU) avec l'adresse
S:5/0 de votre programme. La ligne doit être entre le point de dépassement supérieur et le
terme FIN, TND ou REF.
− Le mot d'état S:14 contient le mot de poids fort des valeurs à 32 bits des instructions MUL et
DDV. Il contient le quotient non arrondi pour les instructions DIV et DDV. Il contient
également le chiffre le plus fort (chiffre 5) pour les instructions TOD et FRD.

− Les instructions logiques n'affectent pas les registres mathématiques S13 et S14.

Les instructions numériques Page 2-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

2.2 Les opérations mathématiques de base


Ce répertoire contient la plupart des possibilités offertes par les instructions mathématiques et
logiques. Si vous désirez plus d’informations, référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-
PA2F de Allen-Bradley.
• Paramètres des instructions
La source est l'adresse de la (des) valeur(s) sur laquelle (lesquelles) l'opération mathématique,
logique ou de transfert doit être effectuée. Il peut s'agir d'adresses de mots ou de constantes de
programmes. Une instruction qui a deux opérandes de source n'accepte pas de constantes de
programme dans les deux opérandes à la fois. La destination est l'adresse du résultat de
l'opération. Des nombres entiers signés sont stockés sous forme de complément à deux et
s'appliquent à la fois aux paramètres de source et de destination.
2.2.1 ADD : Addition
Utilisez l'instruction ADD pour ajouter une valeur (source A) à une autre (source B) et placer le
résultat dans la destination.
2.2.2 SUB : Soustraction
Utilisez l'instruction SUB pour soustraire une valeur (source A) d'une autre (source B) et placer
le résultat dans la destination.
2.2.3 MUL : Multiplication
Utilisez l'instruction MUL pour multiplier une valeur (source A) par une autre (source B) et
placer le résultat dans la destination.
2.2.4 DIV : Division
L'instruction DIV pour diviser une valeur (source A) par une autre (source B). Le quotient
arrondi est ensuite placé dans la destination. Si le reste est de 0,5 ou au-dessus, un
arrondissement supérieur se produit dans la destination. Le quotient non arrondi est stocké dans
le mot de poids fort du registre mathématique. Le reste est placé dans le mot de poids faible du
registre mathématique.
2.2.5 DDV : Division Double (32 bits)
Utilisez l'instruction DDV permet de diviser les valeurs contenues dans les registres
mathématiques S13 et S13 par une source quelconque. Le quotient arrondi est ensuite placé dans
la destination. Si le reste est de 0,5 ou au-dessus, un arrondissement supérieur se produit dans la
destination. Le quotient non arrondi est stocké dans le mot de poids fort du registre
mathématique. Le reste est placé dans le mot de poids faible du registre mathématique.
2.2.6 SQR : Racine carrée
Quand cette instruction est évaluée comme vraie, la racine carrée de la valeur absolue de la
source est calculée et le résultat arrondi est placé dans la destination. Utilisez cette instruction
avec les processeurs 5/02 et 5/03. L'instruction calcule la racine carrée d'un nombre négatif sans
dépassement supérieur ni erreurs. Dans des applications où la valeur de source peut être
négative, utilisez une instruction de comparaison pour évaluer la valeur de la source afin de
déterminer si la destination pourrait être incorrecte.

Les instructions numériques Page 2-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

• EXEMPLE D’APPLICATION D’OPÉRATIONS MATHÉMATIQUES


MOTEUR CA ENGRENAGE
TRIPHASÉ DÉTECTEUR DU CHARGE
COUPLE DE L'ARBRE DYNAMOMÉTRIQUE

TRANSDUCTEUR
DE COUPLE
DÉTECTEUR DE
PROXIMITÉ INDUCTIF

MODULE D'ENTRÉE
ANALOGIQUE NI4

SLC 5//02 CPU OUTPUT INPUT INPUT

POWER 0 4 8 12 0 4 8 12
POWER
1 5 9 13 1 5 9 13
2 6 10 14 2 6 10 14
3 7 11 15 3 7 11 15 ANALOG

AB ALLEN-BRADLEY Triac/100-240V

480VCA
3 phases

FIGURE 2- 1 : B AN C D E T E S T S P O U R M O T E U R C.A.

Les sorties des transducteurs de couple, de tension et de courant possèdent des sorties linéaires.
Ce système permet de mesurer les caractéristiques des moteurs sur un banc d’essai. Dans
l’exemple qui suit, nous voulons mesurer la puissance fournie au moteur et nous ne nous
préoccuperons pas du couple de ce dernier. Chaque sortie de transducteur alimente une entrée du
module analogique et doit être graduée pour obtenir les valeurs suivantes:
• Tension = 0-10V : canal 0 pour 500 Vca résolution 1 V
• Courant = 4-20mA : canal 1 pour 30.00 A résolution 0.01 A
• Couple = 4-20mA : canal 3 pour 100.0 pi*lb/s
À chaque détection du capteur de proximité inductif, les valeurs doivent être graduées et la
puissance doit être évaluée. Cette puissance doit être représentée sur un afficheur 3½ «digits»
dont la valeur maximale a été calibrée à 1.999V.

Les instructions numériques Page 2-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

PROGRAMME:
• Mise à l’échelle de la tension de 0-500Vca -> 0-10V -> 0-32767 -> 0-500
Cette première section du programme permet la mise à l’échelle de la tension de ligne. Si l’on
désire obtenir une valeur de 0 à 500Vca avec une résolution de 1V, le code résultant doit être
entre 0 et 500. Pour ce faire, nous devons exécuter les calculs suivants :
code à l’entrée = 0-500Vca = 0 à 10V = 0 à 32767 code dans un registre N7 :1 = 0-500
Il faut donc diminuer de 32767 à 500 la valeur à l’entrée. Une division de 65.534 est alors de
mise. Puisqu’on travaille avec des nombres entiers, il est impossible de diviser par un nombre tel
65.54. La solution est simple, multiplions d’abord par 100 pour ensuite diviser par 6553.
Mathématiquement, nous arriverons au même résultat, i.e. une division par 65.53.
Un problème surgit par contre lorsque le résultat d’une multiplication dépasse +32767, une faute
mineure se produit et le résultat est faussé. Heureusement, le manufacturier a prévu cette
éventualité. Lorsqu’une multiplication dépasse +32767, le résultat se retrouve dans le registre
mathématique à 32 bits, S13 et S14, sinon le résultats se trouve là où l’on désire l’envoyer.
Par l’utilisation du bit de dépassement («overflow» S :0/1), nous pouvons décider d’utiliser une
division simple DIV, si le résultat de la multiplication est <+32767, ou une division double DDV
si le résultat est >+32767. Cette division double agit directement sur le registre mathématique, il
est donc superflu d’indiquer la source A qui est par défaut S13 et S14.
Ligne 2:0
Œ INDUCTIF Œ
Œ I:2 ňMULņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōMULTIPLICATION Ōņţ
Œ 1 ŇSource A VOLT_BITŇ Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ ŇSource B 100Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest X_100Ň Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:1
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource A X_100Ň Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ ŇSource B 6553Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest VOLT_CAŇ Œ
Œ Ň 500Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:2
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDDVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION 32 BITS Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource 6553Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest VOLT_CAŇ Œ
Œ Ň 500Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

FIGURE 2- 2 : M I S E À L ' É C H E L L E D E L A T E N S I O N D E L I G N E

Dans la section d’imprimé représentée par la figure 2-2, la valeur à l’entrée est maximum 32767
(10V). On peut remarquer la valeur dans la variable N7 :1 (VOLT_CA) qui indique 500. La
destination de la multiplication (X_100) indique 32767 puisqu’elle est en dépassement. Le
résultat de la multiplication est alors dans les registres mathématiques S13 et S14.

Les instructions numériques Page 2-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

• Mise à l’échelle du courant de ligne 0-30.00Ac.a. -> 4-20mA ->3277-16384 -> 0-3000
Cette deuxième section du programme permet la mise à l’échelle du courant de ligne. Puisqu’on
désire obtenir une valeur de 0 à 30.00 Aca avec une résolution de 0.01A, le code résultant doit
être entre 0 et 3000. Pour ce faire, nous devons exécuter les calculs suivants :
code à l’entrée = 0-30.00Aca = 4-20mA = 3277à 16384 code dans un registre N7 :3 = 0-3000
La première opération consiste à éliminer le décalage de 3277 à l’entrée. Pour ce faire, une
opération de soustraction est utilisée. Par la suite, le même processus que la tension de ligne est
utilisé pour le courant, i.e. une multiplication avant la division afin d’obtenir une division plus
précise par 4.379. L’entrée est multipliée par 1000 pour ensuite être divisée par 4379.
Ligne 2:3
Œ INDUCTIF Œ
Œ I:2 ňSUBņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōSOUSTRACTION Ōņţ
Œ 1 ŇSource A AMP_BITŇ Œ
Œ Ň 16384Ň Œ
Œ ŇSource B 3277Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest SUB_OFSSETŇ Œ
Œ Ň 13107Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:4
Œ INDUCTIF Œ
Œ I:2 ňMULņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōMULTIPLICATION Ōņţ
Œ 1 ŇSource A SUB_OFSSETŇ Œ
Œ Ň 13107Ň Œ
Œ ŇSource B 1000Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest X_1000Ň Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:5
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource A X_1000Ň Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ ŇSource B 4379Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest AMP_CAŇ Œ
Œ Ň 2993Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:6
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDDVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION 32 BITS Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource 4379Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest AMP_CAŇ Œ
Œ Ň 2993Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

FIGURE 2- 3 : M I S E À L ' É C H E L L E D U C O U R AN T D E L I G N E

Dans la section d’imprimé représentée par la figure 2-3, la valeur à l’entrée est maximum 16384
20mA). On peut remarquer la valeur dans la variable N7:4 (AMP_CA) qui indique 2993, ce qui
signifie un courant de 29.93 ampères. La destination de la multiplication (X_1000) indique
32767 puisqu’elle est en dépassement. Le résultat de la multiplication est alors dans les registres
mathématiques S13 et S14.

Les instructions numériques Page 2-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

• Calcul de la puissance et mise à l’échelle sur l’affichage


Cette dernière section permet de multiplier les deux valeurs VOLT_CA et AMP_CA pour
évaluer la puissance. Encore ici, le résultat de la multiplication risque de dépasser 32767 puisque
500V x 30.00A atteint une valeur maximale de 1 500 000 (N’oubliez pas que 30.00A est
représenté par le code 3000).
Par la suite, nous désirons afficher le résultat de la puissance sur un affichage numérique ayant
une valeur maximale de 1.999V. Ainsi, la valeur de 15000 VA, représentée par le code 1 500,
devra être mise à l’échelle afin d’obtenir à la sortie 1.500V, i.e. le code 4915. Une division de
305 devra alors être prescrite afin d’obtenir le bon code de sortie.
Ligne 2:7
Œ INDUCTIF Œ
Œ I:2 ňMULņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōMULTIPLICATION Ōņţ
Œ 1 ŇSource A VOLT_CAŇ Œ
Œ Ň 500Ň Œ
Œ ŇSource B AMP_CAŇ Œ
Œ Ň 2993Ň Œ
Œ ŇDest VA_CAŇ Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:8
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource A VA_CAŇ Œ
Œ Ň 32767Ň Œ
Œ ŇSource B 305Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest OUT_AFFICHŇ Œ
Œ Ň 4907Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:9
Œ INDUCTIF OVERFLOW Œ
Œ I:2 S:0 ňDDVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņņ] [ņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION 32 BITS Ōņţ
Œ 1 1 ŇSource 305Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest OUT_AFFICHŇ Œ
Œ Ň 4907Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:10
Œ FAUTE_MATH Œ
Œ S:5 Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(U)ņņņņņţ
Œ 0 Œ
Ligne 2:11
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ
FIGURE 2- 4 : M I S E À L ' É C H E L L E D E L A P U I S S AN C E P O U R AF F I C H AG E D E S O R T I E

Dans la section d’imprimé représentée par la figure 2-4, la valeur de 500 multiplié par 2993
donne un résultat dans le registre mathématique de 1 496 500. Une fois divisé par 305, le code
résultant est de 4907. Ce code permet une sortie de 1.4974 V, ce qui représente une puissance de
14974 VA.
La ligne 2 :10 de l’imprimé permet la remise à zéro du bit de faute mineure avant chaque fin de
cycle. Si cette ligne n’est pas présente, le programme ne fonctionne pas correctement.

Les instructions numériques Page 2-6 OFPPT/TECCART


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2.3 Les opérations logiques

• Utilisation des bits d'état arithmétique


Après l'exécution d'une instruction, les bits d'état arithmétique du fichier d'état sont mis à jour :
− Zéro (Z), S:0/2 - Indique une valeur de 0 après une instruction mathématique, de transfert ou
logique.
− Signe (S), S:0/3 - Indique une valeur négative (inférieure à 0) après une instruction
mathématique, de transfert ou logique.
− Les instructions logiques n'affectent pas les registres mathématiques S13 et S14.

• Saisies des paramètres


Lors de l'entrée de constantes, vous pouvez utiliser l'opérateur Et commercial (&) pour changer
la base de votre entrée. Par exemple, au lieu d'entrer -1 comme constante, vous pouvez entrer
&B1111111111111111 ou &HFFFF. Le B signifie Binaire et le H, Hexadécimal.
2.3.1 AND : Et
La valeur à la source A fait l'objet d'une opération ET avec la valeur à la source B, puis elle est
stockée dans la destination.
2.3.2 OR : Ou inclusif
La valeur à la source A fait l'objet d'une opération OU avec la valeur à la source B, puis elle est
stockée dans la destination.
2.3.3 XOR : Ou exclusif
La valeur à la source A fait l'objet d'une opération OU exclusive avec la valeur à la source B,
puis elle est stockée dans la destination.
2.3.4 NOT : Non
La valeur à la source A fait l'objet d'une opération NON, puis elle est stockée dans la destination
(complément à un).

Les instructions numériques Page 2-7 OFPPT/TECCART


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2.4 Les instructions de comparaison


Ce répertoire contient la plupart des instructions de comparaison. Si vous désirez plus
d’informations, référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-PA2F de Allen-Bradley.
• À moins de spécifications contraires, la saisie des paramètres doit s’effectuer avec:
− une adresse de mot pour la source A;
− une constante de programme ou une adresse de mot pour la source B;
− Les nombres entiers signés sont stockés sous forme de complément à deux.
2.4.1 EQU : Égal à
Utilisez l'instruction EQU pour tester si deux valeurs sont égales ou non. Si la source A et la
source B sont égales, l'instruction est logiquement vraie. Si ces valeurs sont inégales,
l'instruction est logiquement fausse.
2.4.2 NEQ : Différent
Utilisez l'instruction NEQ pour tester si deux valeurs sont différentes ou non. Si la source A et la
source B sont différentes, l'instruction est logiquement vraie. Si les deux valeurs sont égales,
l'instruction est logiquement fausse.
2.4.3 LES : Inférieur à
Utilisez l'instruction LES pour tester si une valeur (source A) est inférieure ou non à une autre
(source B). Si la source A est inférieure à la valeur de la source B, l'instruction est logiquement
vraie. Si la valeur de la source A est supérieure ou égale à la valeur de la source B, l'instruction
est logiquement fausse.
2.4.4 LEQ : Inférieur ou égal à
Utilisez l'instruction LEQ pour tester si une valeur (source A) est inférieure ou égale à une autre
ou non (source B). Si la valeur de la source A est inférieure ou égale à la valeur de la source B,
l'instruction est logiquement vraie. Si la valeur de la source A est supérieure à la valeur de la
source B, l'instruction est logiquement fausse.
2.4.5 GRT : Supérieur à
Utilisez l'instruction GRT pour tester si une valeur (source A) est supérieure ou non à une autre
(source B). Si la valeur de la source A est supérieure à la valeur de la source B, l'instruction est
logiquement vraie. Si la valeur de la source A est inférieure ou égale à la valeur de la source B,
l'instruction est logiquement fausse.
2.4.6 GEQ : Supérieur ou égal à
Utilisez l'instruction GEQ pour tester si une valeur (source A) est supérieure ou égale à une autre
ou non (source B). Si la valeur de la source A est supérieure ou égale à la valeur de la source B,
l'instruction est logiquement vraie. Si la valeur de la source A est inférieure à la valeur de la
source B, l'instruction est logiquement fausse.

Les instructions numériques Page 2-8 OFPPT/TECCART


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• EXEMPLE D’APPLICATION DE COMPARAISON


Après l’exemple du banc de test (voir figure 2-1), on désire allumer des lumières pour
différentes plages de puissance.

Trois lumières sont installées et doivent répondre aux exigences suivantes.


L1 : puissance <= 5 kVA,
L2 : puissance > 5 kVA et <10 kVA,
L3 : puissance >= 10 kVA

En insérant la section de programme ci-dessous, il est possible d’allumer et d’éteindre les


lumières selon les puissances demandées.
Ligne 2:10
Œ ňLEQņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn O:3 Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņōINFERIEUR OU EGAL Ōņņ( )ņņŎņţ
Œ Ň ŇSource A OUT_AFFICHŇ 1 Ň Œ
Œ Ň Ň 4907Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 1638Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňGEQņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn O:3 Ň Œ
Œ ŊņōPLUS GRAND OU EGAL Ōņņ( )ņņŋ Œ
Œ ŇSource A OUT_AFFICHŇ 3 Œ
Œ Ň 4907Ň Œ
Œ ŇSource B 3271Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:11
Œ ňGRTņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn ňLESņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn O:3 Œ
ŠņōPLUS GRAND QUE ŌņōINFERIEUR A Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ ŇSource A OUT_AFFICHŇ ŇSource A OUT_AFFICHŇ 2 Œ
Œ Ň 4907Ň Ň 4907Ň Œ
Œ ŇSource B 1638Ň ŇSource B 3271Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:12
Œ FAUTE_MATH Œ
Œ S:5 Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(U)ņņņņņţ
Œ 0 Œ
Ligne 2:13
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ

FIGURE 2- 5 : A F F I C H AG E D E L A P U I S S AN C E L O R S D U T E S T D U M O T E U R

Les instructions numériques Page 2-9 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

2.5 Opération de transfert


La source est l'adresse de la valeur sur laquelle l'opération de transfert doit être effectuée. Ce
peut être une adresse de mot ou une constante de programme. Si l'instruction a deux opérandes
de source, elle n'accepte pas de constantes de programme dans les deux opérandes. La
destination est l'adresse résultat d'une opération de transfert. Ce doit être une adresse de mot.
• Saisie des paramètres:
− La source est l'adresse des données ou une constante (dans le cas de MOV) que vous voulez
transférer.
− La destination est l'adresse où l'instruction transfère les données.
− Le masque est l'adresse du masque à travers lequel l'instruction transfère les données; le
masque peut être une valeur hexadécimale (constante).
2.5.1 MOV : Transfert
Cette instruction de sortie transfère la valeur de la source dans la destination.
2.5.2 Exemple d’application de transfert
La valeur de présélection dans un compteur/décompteur doit être modifiée par le programme. Le
comptage est programmé à 100, mais il doit être changé pour passer à 200 et à 300 selon les
exigences de la logique. Lors d’une remise à zéro, la valeur accumulée est remise à zéro et la
valeur de présélection, à 100.
Ligne 2:0
Œ I:2 ňCTUņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōCOMPTAGE Ōņ(CU)ņţ
Œ 1 ŇCompteur C5:1Ōņ(DN) Œ
Œ ŇPrésélection 300Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:1
Œ I:2 ňCTDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDECOMPTAGE Ōņ(CD)ņţ
Œ 3 ŇCompteur C5:1Ōņ(DN) Œ
Œ ŇPrésélection 300Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

FIGURE 2- 6 : P R O G R AM M E D E T E S T P O U R T R AN S F E R T D ’ U N E V AL E U R

Les lignes ci-haut ne représentent qu’un compteur (C5 :1) et un décompteur de la même adresse
permettant ainsi d’agir sur la même variable accumulée.
En utilisant des instructions de transferts, il est possible de modifier la valeur accumulée et la
valeur de présélection. Pour ce faire, il s’agit d’adresser les variables appropriées.
Ainsi, lorsqu’on initialise un compteur/décompteur, on réserve trois adresses dans la mémoire du
fichier C5. Lorsque l’adresse est C5 :1 on peut répartir les adresses selon :
C5 :1.0 = code de contrôle
C5 :1.1 ou C5 :1.PRE = valeur de présélection
C5 :1.2 ou C5 :1.ACC = valeur accumulée.

Les instructions numériques Page 2-10 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les lignes qui suivent permettent le transfert de la valeur de présélection lorsque la logique est
telle que la ligne 2 :2 ou 2 :3 devient valide. La ligne 2 :4 permet la remise à zéro de la valeur
accumulé. N’oubliez pas que si deux ou les trois instructions de transfert deviennent valides dans
le même cycle de scrutation, la dernière ligne l’emporte toujours. Dans ce cas-ci, puisque la ligne
de présélection à 100 se trouve la dernière rencontrée par le processeur, c’est cette valeur qui
sera placée dans la variable C5 :1.1.
Ligne 2:2
Œ I:2 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōTRANSFERT Ōņţ
Œ 5 ŇSource 200Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest C5:1.PREŇ Œ
Œ Ň 300Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:3
Œ I:2 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōTRANSFERT Ōņţ
Œ 7 ŇSource 300Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest C5:1.PREŇ Œ
Œ Ň 300Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:4
Œ I:2 ňMOVņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņōTRANSFERT ŌņŎņţ
Œ 0 Ň ŇSource 100Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest C5:1.PREŇ Ň Œ
Œ Ň Ň 300Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň C5:1 Ň Œ
Œ Ŋņņ(RES)ņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Œ Œ
Ligne 2:5
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ

FIGURE 2- 7 : S U I T E E T F I N D U P R O G R AM M E D E T R AN S F E R T D AN S U N C O M P T E U R / D É C O M P T E U R

2.5.3 MVM :Transfert avec masque


L'instruction de transfert avec masque est une instruction de mot qui transfère des données d'un
emplacement source à une destination, et permet à des parties de données de destination d'être
masquées par un mot séparé.

Les instructions numériques Page 2-11 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

2.6 Instructions de décalage de bits


BSL et BSR sont des instructions de sortie qui chargent les données dans un tableau de bits, un
bit à la fois. Les données sont décalées à travers le tableau, puis déchargées bit par bit.
2.6.1 Saisie des paramètres
− Le fichier est l'adresse du tableau de bits que vous voulez manipuler. Vous devez utiliser
l'indicateur de fichier (#) dans l'adresse du tableau de bits.
− Le contrôle est l'adresse de l'instruction et de l'élément de contrôle qui stocke l'octet d'état de
l'instruction, la taille du tableau (en nombre de bits) et le pointeur de bits (inutilisé
actuellement). Notez que l'adresse de contrôle ne peut être utilisée pour aucune autre
instruction.
2.6.2 Les bits d'état de l'élément de contrôle comprennent:
− Le bit de déchargement UL (bit 10) stocke l'état du bit sorti du tableau chaque fois que
l'instruction est validée.
− Le bit d'erreur ER (bit 11), à l’indique que l'instruction a détecté une erreur telle que l'entrée
d'un nombre négatif pour la longueur ou la position. Évitez d'utiliser le bit de sortie quand ce
bit est à 1.
− Le bit fin DN (bit 13), à l’indique indique que le tableau de bits s'est décalé d'une position.
− Le bit de validation EN (bit 15) est mis à 1 sur une transition faux-vrai de la ligne et indique
que l'instruction est validée. L'adresse de bit est l'adresse du bit source que l'instruction insère
dans le premier emplacement de bit du tableau BSL, ou dans le dernier emplacement de bit du
tableau BSR.
− La longueur (taille d'un tableau de bits) est le nombre de bits dans le tableau de bits, jusqu'à
2048 bits. Une valeur de longueur 0 entraîne le transfert du bit d'entrée dans le bit UL. Une
valeur de longueur qui dépasse la fin du fichier programmé entraîne l'apparition d'une erreur
majeure pendant l'exécution. Si vous modifiez la valeur d'une longueur avec votre programme
à relais, assurez-vous que la valeur modifiée est valable. L'instruction invalide tous les bits
au-delà du dernier bit du tableau (tel que défini par la longueur) jusqu'à la limite du prochain
mot. Effets sur le registre d'index S:24. La position de décalage met à zéro le registre d'index
S:24.
2.6.3 Fonctionnement - Décalage binaire à gauche
Quand la ligne passe de fausse à vraie, le bit de validation (bit EN 15) est mis à 1, et le bloc de
données est décalé d'un bit vers la gauche (vers un bit de numéro supérieur). Le bit spécifié à
l'adresse de bit est décalé en première position de bit. Le dernier bit est retiré du tableau et stocké
dans le bit de déchargement (bit UL 10) dans l'octet d'état de l'élément de contrôle. Le décalage
est terminé en une seule scrutation. Pour un fonctionnement en permutation circulaire, établissez
la position de l'adresse de bit au dernier bit du tableau ou au bit UL, selon ce qui s'applique.
2.6.4 Fonctionnement - Décalage binaire à droite
Quand la ligne passe de fausse à vraie, le bit de validation (bit EN 15) est mis à 1, et le bloc de
données est décalé d'un bit vers la droite (vers un bit de numéro inférieur). Le bit spécifié à
l'adresse de bit est décalé en dernière position de bit. Le premier bit est retiré du tableau et stocké
dans le bit de déchargement (bit UL 10), dans l'octet d'état de l'élément de contrôle. Le décalage
est terminé en une seule scrutation.

Les instructions numériques Page 2-12 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

2.7 Les séquenceurs


2.7.1 Saisies des paramètres
• Le fichier
− Vous devez utiliser l'indicateur de fichier (#) pour cette adresse. Les données du fichier
séquenceur sont utilisées de la façon suivante: SQO stocke les données de commande des
sorties. SQC stocke les données de référence pour contrôler les entrées.
• Le masque
− Le masque (SQO, SQC) est un code hexadécimal ou l'adresse du mot ou du fichier, masque à
travers lequel l'instruction transfère les données. Mettez à 1 les bits du masque pour le
passage des données et remettez-les à 0 pour masquer.
• Les données
− Utilisez un mot ou un fichier masque si vous voulez changer le masque en fonction des
exigences de l'application. Si le masque est un fichier, sa longueur doit être égale à la
longueur du fichier séquenceur. Les deux fichiers se suivent automatiquement.
• La source
− La source est l'adresse du mot ou du fichier d'entrée pour une instruction SQC, à partir de
laquelle l'instruction obtient des données à comparer à son fichier séquenceur.
• La destination
− La destination est l'adresse du mot ou du fichier de sortie pour une instruction SQO, dans
laquelle l'instruction transfère les données depuis son fichier séquenceur.
• Le contrôle
− Le contrôle (SQO, SQC) est l'adresse de l'instruction et l'élément de contrôle qui stocke l'octet
d'état de l'instruction, la longueur du fichier séquenceur et la position instantanée dans le
fichier. Vous ne pouvez utiliser l'adresse de contrôle pour aucune autre instruction.
• Les bits d'état de l'élément de contrôle comprennent :
− Le bit trouvé FD (bit 08) - SQC uniquement. Ce bit trouvé indique qu'une
concordance a été trouvée dans une comparaison d'égalité.
− Le bit d'erreur ER (bit 11) est mis à 1 quand le processeur détecte une valeur
négative de position ou une valeur de longueur négative ou de zéro.
− Le bit fin DN (bit 13) est mis à 1 par l'instruction SQO ou SQC après son
fonctionnement sur le dernier mot d'un fichier séquenceur.
− Le bit de validation EN (bit 15) est mis à 1 par une transition faux-vrai de la ligne
et indique que l'instruction SQO ou SQC est validée. Il suit la condition de la
ligne.
• La longueur
− La longueur est le nombre d'incréments d'un fichier séquenceur en commençant à la position
1. Le nombre maximum que vous pouvez entrer est de 255 mots. La position 0 est la position
de début. L'instruction se remet en position 1 (fait un bouclage) à la fin de chaque cycle.
• La position
− La position est l'emplacement d'un mot ou d'un incrément dans le fichier séquenceur à partir
duquel/vers lequel l'instruction transfère des données. Une valeur de position qui dépasse la
fin d'un fichier programmé entraîne l'apparition d'une erreur majeure pendant l'exécution. Si
vous modifiez la valeur de position avec votre programme à relais, assurez-vous que la valeur
modifiée est valable.

Les instructions numériques Page 2-13 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

2.7.2 Fonctionnement - Séquenceur de sortie


Cette instruction de sortie défile pas à pas dans le fichier séquenceur dont les bits ont été mis à 1
pour commander des actionneurs. Quand la ligne passe de fausse à vraie, l'instruction incrémente
vers l'étape suivante (mot) du fichier séquenceur. Les données qui y sont stockées sont
transférées à travers le masque à l'adresse de destination spécifiée dans l'instruction. Les données
courantes sont écrites au mot de destination correspondant à chaque scrutation dans laquelle la
ligne reste vraie.
Le bit fin est mis à 1 quand le dernier mot du fichier séquenceur est transféré. A la transition
fausse-vraie suivante de la ligne, l'instruction remet la position à l'incrément un.
Si la position est égale à zéro au départ, lorsque vous faites passer le processeur du mode
Programme au mode RUN, le fonctionnement des instructions dépend de la condition vraie ou
fausse de la ligne à la première scrutation.Si la ligne est vraie, l'instruction transfère la valeur à
l'incrément 0. Si la ligne est fausse, l'instruction attend la première transition de la ligne de
fausse à vraie et transfère la valeur à l'incrément 1.
Masquez les données en remettant les bits à zéro dans le mot masque. Les bits masquent les
données quand ils sont remis à 0, et font passer les données quand ils sont à 1. Tant que vous ne
mettez pas à 1 les bits de masque, l'instruction ne change pas la valeur du mot de destination. Le
masque peut être fixé par l'entrée d'un code hexadécimal. Le masque peut être une variable par
suite de l'entrée de l'adresse d'un élément ou de l'adresse d'un fichier permettant de changer le
masque avec chaque incrément.
2.7.3 Fonctionnement : Séquenceur de comparaison
L'instruction SQC compare un mot ou un fichier de données d'entrée, à travers un masque, à un
mot ou à un fichier de données de référence, concernant leur égalité. Quand l'état de tous les bits
non masqués d'un mot d'entrée est le même que celui du mot de référence correspondant,
l'instruction devient vraie et met à 1 le bit trouvé (FD) dans le mot de contrôle respectif.
Autrement, l'instruction est fausse, ce qui met à zéro le bit trouvé (FD).
Masquez les données en remettant les bits à zéro dans le mot masque. Les bits masquent les
données quand ils sont remis à 0, et font passer les données quand ils sont à 1. Tant que vous ne
mettez pas à 1 les bits de masque, l'instruction ne compare pas les bits du fichier de réf@Brence
avec la valeur d'entrée. Le masque peut être fixé par l'entrée d'un code hexadécimal. Le masque
peut être une variable par suite de l'entrée de l'adresse d'un élément ou de l'adresse d'un fichier
permettant de changer le masque avec chaque incrément.
Quand la ligne passe de fausse à vraie, l'instruction incrémente à l'étape suivante (mot) du fichier
séquenceur. Les données qui y sont stockées sont transférées à travers un masque et sont
comparées aux données source concernant leur égalité. Si les données source sont égales aux
données de référence, le bit FD est mis à 1 dans le compteur de contrôle de l'instruction SQC.
Les données courantes sont comparées à la source à chaque scrutation dans laquelle la ligne est
évaluée comme vraie.

Les instructions numériques Page 2-14 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

3. LE CONTRÔLE & LE STATUS

3.1 Les instructions de contrôle de programme 3-1


3.1.1 JMP : Saut à une étiquette ...................................................................................... 3-1
3.1.2 LBL : Etiquette ....................................................................................................... 3-1
3.1.3 MCR : Relais de contrôles maîtres......................................................................... 3-1
3.1.4 JSR : Saut à sous-programme................................................................................. 3-3
3.1.5 SBR : Sous-programme.......................................................................................... 3-3
3.1.6 RET : Retour du sous-programme.......................................................................... 3-3
3.1.7 TND : Fin temporaire ............................................................................................. 3-3
3.1.8 SUS : Attente.......................................................................................................... 3-3

3.2 L’instruction de contrôle PID 3-4


3.2.1 Introduction ............................................................................................................ 3-4
3.2.2 Le concept d'une boucle PID .................................................................................. 3-4
3.2.3 L'équation PID........................................................................................................ 3-5
3.2.4 Saisie des paramètres.............................................................................................. 3-5
3.2.5 Écran des paramètres.............................................................................................. 3-6
3.2.6 Le mode Manuel..................................................................................................... 3-8
3.2.7 Indicateurs de l'instruction PID .............................................................................. 3-9

3.3 Les bits d’états du système 3-10


3.3.1 Introduction .......................................................................................................... 3-10
3.3.2 Fonction Mot (s'applique à tous les processeurs)................................................. 3-10
3.3.3 Fonction Mot (s'applique aux processeurs 5/02 et 5/03)...................................... 3-11
3.3.4 Fonction Mot (s'applique seulement aux processeurs 5/03)................................. 3-11
3.3.5 S:0 : Indicateurs arithmétiques (5/01 bloc, 5/02 et 5/03) ..................................... 3-12
3.3.6 S:1 Etat/mode du processeur (5/01 bloc, 5/02 et 5/03) ........................................ 3-12
3.3.7 S:4 : Base de temps (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)....................................................... 3-12
3.3.8 S:5 : Bits d'erreurs mineures (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)......................................... 3-14
3.3.9 S:6 : Code d'erreur majeure (5/01 bloc, 5/02 et 5/03 ) (L/E)................................ 3-14
3.3.10 S13 / S:14 : Registres mathématiques (5/01 bloc, 5/02 et 5/03) (L/E)............... 3-14
3.3.11 S37 à S42 : Horloge calendrier (5/03 seulement) (L/E) ..................................... 3-15
Résumé de Théorie Automates Programmables II

3. Instructions de contrôle et de statut


Ce document ne se substitue pas à la documentation technique fournie par le distributeur de
l’automate, en l’occurrence, Allen-Bradley. Si vous avez une question sur une instruction,
référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-PA2F de Allen-Bradley.

3.1 Les instructions de contrôle de programme


Ce document ne se substitue pas à la documentation technique fournie par le distributeur de
l’automate, en l’occurrence, Allen-Bradley. Il serait futile de reprendre chaque instruction et de
l’expliquer en détail, puisque le manufacturier l’a déjà fait. Si vous avez une question sur une
instruction, référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-PA2F de Allen-Bradley.
Dans les pages qui suivent, sont expliquées les commandes de contrôle de programme. Ces
dernières nécessitent des programmes de grande envergure afin d’en apprécier leurs utilités. Ici,
nous analyserons simplement les instructions sans nécessairement les placer dans un contexte
industriel.
Les instructions de contrôle permettent de changer l'ordre dans lequel le processeur scrute un
programme à relais. En principe, ces instructions sont utilisées pour minimiser le temps de
scrutation, créer un programme plus efficace et dépanner plus facilement un programme à relais.
3.1.1 JMP : Saut à une étiquette
Quand la condition de ligne pour cette instruction de sortie est vraie, le processeur saute en avant
ou en arrière à l'instruction d'étiquette (LBL) correspondante et reprend l'exécution du
programme à l'étiquette. Plusieurs instructions JMP peuvent faire un saut à la même étiquette.
3.1.2 LBL : Étiquette
Cette instruction d'entrée est la cible de l'instruction JMP ayant le même numéro d'étiquette.
Vous devez programmer cette instruction comme première instruction d'une ligne. Cette
instruction n'a pas de bits de contrôle. Elle est toujours évaluée comme vraie ou logique 1. Vous
pouvez programmer plusieurs sauts à la même étiquette en attribuant le même numéro d'étiquette
à plusieurs instructions JMP, mais l'attribution du même numéro d'étiquette à deux étiquettes ou
davantage entraîne une erreur de temps de compilation.
3.1.3 MCR : Relais de contrôles maîtres
L'instruction de relais de contrôle maître est une instruction de sortie, utilisée par paire. Elle
permet au processeur d'activer ou d'inhiber une zone d'un programme à relais selon la logique de
votre application. Il n'existe pas de paramètres d'instruction pour l'instruction MCR.
Commencez la zone avec une instruction MCR conditionnée. Quand la ligne MCR est fausse,
toutes les sorties non rétentives de la zone sont désactivées. Le processeur scrute toutes les
instructions de sortie à l'intérieur de la zone comme si elles étaient fausses. Quand la ligne MCR
est vraie, les sorties agissent selon la logique de leur ligne, comme si la zone n'existait pas.
N'utilisez pas de logique conditionnelle avant une instruction MCR finale. L'instruction MCR
finale doit être la seule instruction sur la ligne.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

• EXEMPLE D’APPLICATION DES MCR


SLC 5//02 CPU OUTPUT OUTPUT INPUT

Trois machines doivent être commandées par un POWER 0 4 8 12


1 5 9 13
0 2 4 6
1 3 5 7
0 4 8 12
1 5 9 13

automate programmable SLC-500. Chaque machine 2 6 10 14


3 7 11 15
2 6 10 14
3 7 11 15

est alimentée par un sélecteur à deux positions. AB ALLEN-BRADLEY Triac/100-240V 10/50Vcc-PNP 200/240Vca

Lorsque le contact du sélecteur est fermé, la


machine doit être mise en marche.
Cette façon de contrôler permet de retirer une
machine sans interférer avec les autres. Des
constantes de mémoire, des variables et certaines
fonctions peuvent être partagées par les trois
machines.
Machine #1

Machine #2

Machine #3

FIGURE 3- 1 : SL C 500 & 3 S É L E C T E U R S

MACHINE 1 entre deux MCR

Ligne 2:0
Œ I:3 I:3 I:3 Œ
Šņņ] [ņņņ]/[ņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ 1 2 3 Œ
Œ I:1 O:2 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ 1 1 Œ
Œ Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ Œ

Œ I:3 I:3 I:3 Œ


Šņņ]/[ņņņ] [ņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ 1 2 3 Œ
Œ I:1 O:2 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ 2 2 Œ
Œ Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ Œ

Œ I:3 I:3 I:3 Œ


Šņņ]/[ņņņ]/[ņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ 1 2 3 Œ
Œ I:1 O:2 Œ
Šņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ 3 3 Œ
Œ Œ
Šņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ(MCR)ņņţ
Œ Œ

MACHINE 3 entre deux autres MCR et conditions différentes.

FIGURE 3- 2 : P R O G R AM M E U T I L I S AN T M CR P O U R S E L E C T I O N N E R D E S M AC H I N E S

Instructions de contrôle et de statut Page 3-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.1.4 JSR : Saut à sous-programme


Quand la condition de ligne pour une instruction JSR est vraie, le processeur saute à l'instruction
sous-programme (SBR) au commencement du fichier sous-programme cible et reprend
l'exécution à ce point. Vous ne pouvez sauter à aucune partie d'un sous-programme autre que la
première instruction de ce fichier. Vous devez programmer chaque sous-programme dans son
propre fichier programme en attribuant un numéro de fichier unique (3-255).
3.1.5 SBR : Sous-programme
Le sous-programme cible est identifié par le numéro de fichier que vous entrez dans l'instruction
JSR. L'instruction sert d'étiquette ou d'identificateur pour un fichier programme le définissant
comme fichier sous-programme régulier. Cette instruction n'a pas de bits de contrôle. Elle est
toujours évaluée comme vraie. L'instruction doit être programmée comme première instruction
de la première ligne d'un sous-programme. L'utilisation de cette instruction est facultative;
toutefois, nous la recommandons.
3.1.6 RET : Retour du sous-programme
Cette instruction de sortie marque la fin de l'exécution d'un sous-programme ou la fin du fichier
sous-programme. Elle amène le processeur à reprendre une exécution dans le fichier programme
principal à l'instruction qui suit l'instruction JSR où le processeur a quitté le programme. Si une
séquence de sous-programmes imbriqués est impliquée, l'instruction amène le processeur à
retourner l'exécution du programme au sous-programme précédent.
La ligne contenant l'instruction RET peut être conditionnelle si cette ligne précède la fin du sous-
programme. De cette façon, le processeur néglige le reste d'un sous-programme seulement si la
condition de sa ligne est vraie. Sans instruction RET, l'instruction END (toujours présente dans
le sous- programme) retourne automatiquement l'exécution d'un programme à l'instruction JSR
dans votre programme à relais d'appel.
3.1.7 TND : Fin temporaire
Cette instruction, quand sa ligne est vraie, empêche le processeur de scruter le reste du fichier
programme, met les E/S à jour et reprend la scrutation à la ligne 0 du programme principal
(fichier 2). Si la ligne de cette instruction est fausse, le processeur continue la scrutation jusqu'à
la scrutation TND suivante ou jusqu'à l'instruction END.
3.1.8 SUS : Attente
Cette instruction, quand la ligne est vraie, place le processeur en mode d'attente inactive. L'ID de
l'attente est placée dans le mot 7 (S:7) du fichier d'état. Le fichier d'attente (numéro de
programme ou de sous-programme identifiant où réside l'instruction SUS exécutée réside) est
placé dans le mot 8 (S:8) du fichier d'état. Toutes les sorties sont désactivées.
Utilisez cette instruction pour capter et identifier des conditions spécifiques de déverminage du
programme et de dépannage du système.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.2 L’instruction de contrôle PID


Ce document ne se substitue pas à la documentation technique fournie par le distributeur de
l’automate, en l’occurrence, Allen-Bradley. Il ne prétend pas non plus vous introduire au concept
de la régulation automatique. Ce chapitre présente uniquement l’utilisation de l’instruction PID
dans le contexte de l’automate programmable SLC-500. Si vous avez une question sur une
instruction, référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-PA2F de Allen-Bradley.
3.2.1 Introduction
Il s'agit d'une instruction de sortie qui contrôle des variables telles que la température, la
pression, le niveau d'un liquide ou le débit, en utilisant les boucles du procédé.
L'instruction PID contrôle normalement une boucle fermée en utilisant des entrées d'un module
d'entrées analogiques et en fournissant une sortie à un module de sorties analogiques. Pour le
contrôle des températures, vous pouvez convertir la sortie analogique en sortie TOR temporisée,
ce qui vous permettra de gérer une unité de chauffage ou de refroidissement. L'instruction PID
peut fonctionner en mode temporisé ou en mode STI. En mode temporisé, l'instruction met
périodiquement ses sorties à jour à une fréquence programmable par l'utilisateur. En mode STI,
l'instruction doit être placée dans un sous-programme d'interruption STI.
3.2.2 Le concept d'une boucle PID
La commande pour une instruction PID d'une boucle fermée maintient la variable de procédé à
une consigne désirée. L'équation PID contrôle le procédé en envoyant un signal de sortie à la
vanne de contrôle. Plus l'erreur est grande entre la consigne et la variable du procédé, plus le
signal de sortie est grand et vice versa.
Décalage
«Bias»
Point de consigne Erreur

Σ
«Set Point» «Error»
Σ ÉQUATION
PID
Débit d'entrée
«Flow rate»
Variable de procédé
«Process variable»
Sortie de contrôle
«Control output»
NIVEAU

Détecteur de niveau
«Level detector»

Valve de contrôle
«Control valve»

FIGURE 3- 3 : E X E M P L E D E C O N T R Ô L E PID

Une valeur supplémentaire (anticipation ou écart) peut être ajoutée à la sortie de contrôle pour
produire un décalage. Le résultat des calculs PID (variable de contrôle) dirige la variable du
procédé que vous contrôlez en direction de la consigne.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.2.3 L'équation PID


L'instruction PID utilise l'équation suivante :
Sortie = Kc[(E) + 1/Ti ³ (E)dt + Td * D(PV)/dt] + écart
• Gain automate KC 0,1 à 25,5 (sans unité) Proportionnel
• Remise à zéro 1/Ti 25,5 à 0,1 (minutes par répétition) Intégral
• Terme de vitesse TD 0,01 à 2,55 (minutes) Dérivé
É Q U AT I O N 3- 1 : É Q U AT I O N PID D U SL C 500
3.2.4 Saisie des paramètres
Normalement, vous placez l'instruction PID sur une ligne sans logique conditionnelle. La sortie
reste à sa dernière valeur lorsque la ligne est fausse. Le terme intégral est aussi mis à zéro
lorsque la ligne est fausse. Pendant la programmation, vous entrez les adresses du bloc de
contrôle, de la variable de procédé et de la variable de contrôle après avoir placé l'instruction
PID sur une ligne.
Ligne 2:0
Œ ňPIDņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōPID Ōņţ
Œ ŇBloc de Contrôle N7:0Ň Œ
Œ ŇVariable de Procédé I:7.1Ň Œ
Œ ŇVariable de Contrôle O:7.1Ň Œ
Œ ŇLongu. Bloc Contrôle 23Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:1
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ

FIGURE 3- 4 : P R O G R AM M E P E R M E T T AN T L A S AI S I E D E S P AR AM È T R E S D E PID

Bloc de contrôle
Le bloc de contrôle est un fichier qui stocke les données nécessaires au fonctionnement de
l'instruction. La longueur du fichier est fixée à 23 mots et doit être saisie comme une adresse de
fichier de nombres entiers.
• Par exemple, une entrée de N7:2 réserve les éléments N7:2 à N7:24.
Il est désirable d’utiliser un fichier unique de données pour contenir vos blocs de contrôle PID.
• Par exemple N10:0.
Cela évite une réutilisation accidentelle des adresses de blocs de contrôle PID par d'autres
instructions de votre programme.
La variable de procédé PV
La variable de procédé PV est une adresse d'élément qui stocke la valeur d'entrée du procédé.
Cette adresse peut être l'emplacement d'un mot d'entrée analogique où la valeur de l'entrée A/D
est stockée. Cette valeur peut également être une valeur de nombre entier si vous choisissez de
préalablement mettre à l'échelle la valeur de vos entrées dans la plage 0-16383.
La variable de contrôle CV
La variable de contrôle CV est une adresse d'élément qui stocke la sortie de votre instruction
PID. La valeur de sortie se situe entre 0 et 16 383, 16833 étant la valeur « active » à 100%. Il
s'agit normalement d'une valeur de nombre entier, de sorte que vous pouvez mettre à l'échelle la
plage de sortie PID selon la plage analogique particulière requise par votre application.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.2.5 Écran des paramètres


Après avoir entré les adresses du bloc de contrôle, de la variable de procédé et de la variable de
contrôle, vous devez entrer ces paramètres de l'instruction PID. L’affichage d’APS montre les
valeurs typiques entrées pour les divers paramètres dans la colonne de gauche. La colonne de
droite montre l'état des indicateurs de l'instruction PID.

F1 auto/manuel: AUTO bit mode temp: 0 TM


F2 mode: STI bit auto/manuel: 0 AM
F3 contrôle: E=SP-PV bit mode cntrôle: 0 CM
pt consig(SP): 0 bit activant seuil sortie: 0 OL
procédé (PV): 0 gamme reset et gain: 0 RG
err échelle: 0 indic pt consig éch: 0 SC
zone morte: 0 rafraîch bcle trop rapide: 0 TF
sortie (CV): 0 % action dérivée (fréqu.): 0 DA
DB à 1 qd PV est en zn mrte: 0 DB
rafr boucle: 0 [0,01 sec] alarme sortie, seuil sup : 0 UL
gain: 0 [/10 ] alarme sortie, seuil inf: 0 LL
reset: 0 [/10 m/r] pt consgn hors limite: 0 SP
fréq: 0 [/100 min] var procédé hors limites: 0 PV
échell min: 0 PID fini: 0 DN
échell max: 0
F4 seuil sortie (CV): NON PID actif: 0 EN
sortie min (CV): 0 %
sortie max (CV): 0 %

FIGURE 3- 5 : É C R AN D E S AI S I E D E S P AR AM È T R E S

[F1], Auto/manuel AM (mot 0, bit 1)


Ce paramètre alterne entre automatique et manuel.
− Auto indique que l'instruction PID contrôle la sortie.
− Manuel indique que l'utilisateur définit la valeur de la sortie.
Lors du réglage, nous recommandons d'effectuer les changements en mode manuel, puis de
repasser en mode automatique. Le seuil de sortie est aussi appliqué en mode manuel.
[F2], le mode temporisé TM (mot 0, bit 0)
Ce paramètre alterne entre la valeur temporisée et la valeur STI. Temporisé indique que PID met
à jour sa sortie à la vitesse spécifiée dans le paramètre de mise à jour de la boucle ; STI indique
que PID met à jour sa sortie chaque fois qu'elle est scrutée.
[F3], le mode contrôle CM (mot 0, bit 2)
Ce paramètre alterne entre les valeurs E=SP-PV et E=PV-SP. Une action directe (E=PV-SP)
entraîne la variable de contrôle CV à augmenter quand la variable de procédé PV est supérieure à
la consigne SP (par exemple, une application de refroidissement). L'action inverse (E=SP-PV)
amène la CV de la sortie à diminuer quand la PV de l'entrée est plus petite que la consigne SP
(par exemple, une application de chauffage).
La touche [F4] bascule, seuil sortie (CV) OL (mot 0, bit 3)
Ce paramètre bascule entre Oui et Non, et sélectionne si vous voulez limiter la sortie aux valeurs
limites.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-6 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

La consigne SP (mot 2)
Ce paramètre est le point de contrôle désiré de la variable de procédé. Entrez la valeur désirée et
appuyez sur [ENTER]. Vous pouvez changer cette valeur avec les instructions de votre
programme à relais. Écrivez la valeur au troisième mot du bloc de contrôle (par exemple, écrivez
la valeur à N7:4 si votre bloc de contrôle est N7:2). Sans mise à l'échelle, la plage de cette valeur
est 0-16383. Autrement, la plage va de l'échelle minimale (mot 8) à l'échelle maximale (mot 7).
Le gain Kc (mot 3)
Le gain proportionnel va de 0,1 à 25,5. La plage correcte est de 1 à 3276,7.
Le reset Ti (mot 4)
Le gain intégral va de 0,1 à 25,5 minutes par répétition. La plage correcte va de 1 à 3276,7
minutes/répétition. Notez que la valeur 3276,7 ajoute le terme intégral minimum possible.
La vitesse Td (mot 5) est le terme dérivé
La plage de réglage se situe entre 0,01 et 2,55 minutes. La plage correcte va de 1 à 327,67
minutes.
Échelle maximale Smax (mot 7)
Si la consigne est de lire dans les unités de fabrication, ce paramètre correspond alors à la valeur
de la consigne des unités de fabrication quand l'entrée de contrôle est 16.383. La plage correcte
est entre -16.383 et +16.383 (cas particulier du 5/03 : -32.768 à +32.767).
Échelle minimale Smin (mot 8)
Si la consigne est de lire dans des unités de fabrication, le paramètre correspond alors à la valeur
de la consigne des unités de fabrication quand l'entrée de contrôle est zéro. La plage correcte est
entre -16.383 et +16.383 (cas particulier du 5/03 : -32.768 à +32.767).
Important : Les mises à l'échelle Smin - Smax permettent d'entrer la consigne dans les unités de
fabrication. La zone morte, l'erreur et PV sont affichées dans les unités de fabrication. La
variable de procédé PV est toujours censée se trouver dans la plage 0 à 16.383. L'utilisation de
Smin - Smax ne minimise pas la sensibilité de la PV de PID.
La zone morte DB (mot 9)
Valeur non négative, la zone morte s'étend au-dessus et au-dessous de la consigne selon la valeur
entrée. La zone morte est saisie au passage par zéro de la variable de procédé PV et de la
consigne SP. Cela signifie que la zone morte est active seulement après l'entrée de la variable de
procédé PV dans la zone morte et son passage par la consigne SP. Plage: de 0 au maxi. à
l'échelle, ou de 0 à 16383 quand il n'y a pas de mise à l'échelle.
La mise à jour de la boucle (mot 13)
L'intervalle de temps entre les calculs PID. L'entrée se fait par intervalle de 0,01 seconde. La
règle d'or est d'entrer un temps de mise à jour de la boucle cinq à dix fois plus rapide que la
période naturelle de la charge.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-7 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Le procédé à l'échelle PV (mot 14)


C'est une valeur d'échelle de la variable de procédé (l'entrée analogique). Sans mise à l'échelle, la
plage de cette valeur est 0-16.383. Autrement, la plage est du minimum à l'échelle (mot 8) au
maximum à l'échelle (mot 7).
L'erreur à l'échelle (mot 15)
C'est l'erreur à l'échelle sélectionnée par le paramètre du mode de contrôle. Plage : maximum à
l'échelle à -maximum à l'échelle, ou 16.383 à -16.383 quand aucune mise à l'échelle n'existe. Cas
particulier du 5/03 : Les erreurs à l'échelle supérieures à +32.767 ou inférieures à -32.768 ne
peuvent pas être représentées. Si l'erreur à l'échelle est supérieure à +32.767, elle est représentée
par +32.767. Si l'erreur à l'échelle est inférieure à -32.768, elle est représentée par -32.768.
La variable de contrôle de sortie CV% (mot 16)
Cette variable affiche la sortie CV réelle de 0 à 16.383 en termes de pourcentage, (plage de 0 à
100%). Si vous sélectionnez le mode AUTO avec la touche fonction F1, cela ne sert qu'à
l'affichage. Si vous sélectionnez le mode Manuel et utilisez la touche fonction VISU Données,
vous pouvez changer la CV%de sortie et le changement s'applique à la CV. Une écriture à la
CV% de sortie, avec votre programme utilisateur ou un dispositif de programmation non
intelligent n'affecte pas la CV. Quand vous utilisez un dispositif non APS, vous devez écrire
directement à la CV qui se situe entre 0 et 16.383.
3.2.6 Le mode Manuel
En mode manuel, l'algorithme PID ne calcule pas la valeur de la variable de contrôle. Au lieu de
cela, il utilise la valeur comme entrée pour ajuster la somme intégrale (mots 17 et 18) de sorte
qu'un transfert sans heurt se produit au passage en mode AUTO. En mode manuel, le
programmeur vous permet d'entrer une nouvelle valeur CV entre 0 et 100%. Cette valeur est
convertie en un nombre de 0 à 16383 et écrite à l'adresse de la variable de contrôle.
Si vous utilisez un module de sortie analogique pour cette adresse, vous devez sauvegarder
(compiler) le programme avec l'option de protection de fichier désactivée. Cela permet d'écrire à
la table des données de sortie. Si vous n'effectuez pas cette sauvegarde, vous ne pouvez pas
définir le niveau de sortie en mode manuel.
Si votre programme définit le niveau de sortie manuel, configurez votre programme pour écrire à
l'adresse CV lorsque vous vous trouvez en mode manuel. Notez que ce nombre se trouve dans la
plage de 0 à 16.383, non dans la plage de 0 à 100. L'écriture au pourcentage de CV (mot 16)
avec votre programme à relais est sans effet en mode manuel.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-8 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.2.7 Indicateurs de l'instruction PID


Mode de temporisé TM (mot 0, bit 0)
Il spécifie le mode PID. Il est à 1 quand le mode TEMPORISE est actif.
Auto/manuel AM (mot 0, bit 01)
Il spécifie un fonctionnement automatique quand il est à zéro, mode manuel quand il est à 1.
Mode de contrôle CM (mot 0, bit 02)
Ce bit est mis à 0 si le contrôle est E=SP-PV. Il est mis à 1 si le contrôle est E=PV-SP.
Activation de limite de sortie OL (mot 0, bit 03)
Ce bit est mis à 1 quand vous avez choisi de limiter la variable de contrôle.
Amélioration de plage du reset et du gain RG (mot 0, bit 4).
A 1, ce bit entraîne l'amélioration par un facteur de 10 du multiplicateur du terme reset et du
gain. (Multiplicateur de reset de 0,01 et multiplicateur de gain de 0,01).
Indicateur de mise à l'échelle de consigne SC (mot 0, bit 05)
Ce bit est mis à 0 quand les valeurs de mise à l'échelle de la consigne sont spécifiées.
Mise à jour de boucle trop rapide TF (mot 0, bit 06)
Ce bit est mise à 1 par l'algorithme de la PID si le temps de mise à jour de la boucle que vous
avez spécifié ne peut pas être respecté par le programme donné.
Action dérivée (fréquence) DA (mot 0, bit 07).
À 1, ce bit amène les calculs dérivés à être évalués sur l'erreur au lieu de la variable de procédé
PV. A 0, ce bit permet aux calculs d'être évalués de la même façon que l'instruction PID du 5/02.
Zone morte DB, (mot 0, bit 08)
Ce bit est à 1 quand la variable de procédé est à l'intérieur de la zone morte de passage par 0.
Alarme de sortie, seuil supérieur UL (mot 0, bit 09)
Ce bit est mis à 1 quand la CV de la sortie de contrôle calculée dépasse le seuil CV supérieur.
Alarme de sortie, seuil inférieur LL (mot 0, bit 10)
Ce bit est à 1 quand la CV de sortie de contrôle calculée est au-dessous du seuil CV inférieur.
Consigne hors limites SP (mot 0, bit 11)
Ce bit est à 1 lorsque la consigne dépasse la valeur maximale d'échelle ou est inférieure à la
valeur minimale d'échelle.
Variable de procédé hors limites PV (mot 0, bit 12)
Ce bit est à 1 lorsque la variable de procédé non à l'échelle dépasse 16.383 ou est inférieure à 0.
Fin DN (mot 0, bit 13)
Ce bit est à 1 sur des scrutations où l'algorithme de PID est calculé. Il est calculé à la vitesse de
mise à jour de la boucle.
Validation de PID EN (mot 0, bit 15)
Ce bit est mis à 1 tandis que la ligne de l'instruction PID est validée.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-9 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.3 Les bits d’états du système


Cette section répertorie les possibilités offertes par les instructions de contrôle qui se trouvent
dans le fichier d’état. Par la suite, une brève description de quelques-unes de ces instructions
permettra au lecteur de s’initier à l’utilisation de ces registres. Si vous désirez plus
d’informations sur un des registres d’états, référez-vous au manuel d’utilisation : réf. 1747-PA2F
de Allen-Bradley.
3.3.1 Introduction
Le fichier d'état donne les informations sur les diverses instructions utilisées dans le programme
et sur d'autres informations telles que la fonctionnalité du EEPROM. Le fichier d'état indique les
erreurs mineures, les informations de diagnostic d'erreurs majeures, des modes processeur, des
temps de scrutation, de la vitesse de transmission, d’adresses des stations du système et d’autres
données.
Les affichages du fichier d'état sont accessibles hors ligne et en ligne sous la fonction VISU
Données ou Utilitaire général.
Important : N'écrivez pas dans les données du fichier d'état à moins que le mot ou le bit ne
soit précisé comme lecture/écriture.
3.3.2 Fonction Mot (s'applique à tous les processeurs)
Le fichier d'état S: contient les mots suivants: Les mots en caractères gras sont étudiés plus en
profondeur plus loin dans ce document
• S:0 Indicateurs arithmétiques
• S:1L, S:1H Contrôle/Etat du mode processeur
• S:2L, S:2H Bits STI/communic. DH485
• S:3L Temps des scrut. en cours/dernière
• S:3H Temps scrutation chien de garde
• S:4 Base de temps
• S:5 Bits d'erreurs mineures
• S:6 Code d'erreur majeure
• S:7, S:8 Code d'interruption/fichier interruption
• S:9, S:10 Stations actives
• S:11, S:12 Validation des emplacements E/S
• S:13, S:14 Registre mathématique
• S:15L Adresse de station
• S:15H Vitesse de transmission

Instructions de contrôle et de statut Page 3-10 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.3.3 Fonction Mot (s'applique aux processeurs 5/02 et 5/03)


• S:16, S:17 Test pas-à-pas - Commencer au pas - Ligne/fichier
• S:18, S:19 Test pas-à-pas - Finir au pas avant - Ligne/fichier
• S:20, S:21 Test - Erreur/panne d'alimentation - Ligne/fichier
• S:22 Temps de scrutation maximum observé
• S:23 Temps moyen de scrutation
• S:24 Registre d'index
• S:25, S:26 Interruption E/S en attente
• S:27, S:28 Interruption E/S validée
• S:29 Numéro de fichier sous-programme de gestion d'erreurs
• S:30 Consigne d'interruption temporisée programmable (STI)
• S:31 Numéro de fichier d'interruption temporisée programmable (STI)
• S:32 Exécution des interruptions E/S (ISR)
3.3.4 Fonction Mot (s'applique seulement aux processeurs 5/03)
• S:33 Etqt/Contrôle du mode processeur
• S:35 Dernier temps de scrutation (1 ms)
• S:36 Bits d'erreurs mineures
• S:37 Horodateur : année
• S:38 Horodateur : mois
• S:39 Horodateur : jour
• S:40 Horodateur : heure
• S:41 Horodateur : minutes
• S:42 Horodateur : secondes
• S:46 Interruption d'entrée TOR (DII) - Numéro de fichier
• S:47 Interruption d'entrée TOR (DII) - Numéro d'emplacement
• S:48 Interruption d'entrée TOR (DII) - Masque
• S:49 Interruption d'entrée TOR (DII) - Valeur de comparaison
• S:50 Interruption d'entrée TOR (DII) - Valeur présélectionnée
• S:51 Interruption d'entrée TOR (DII) - Masque de retour
• S:52 Interruption d'entrée TOR (DII) - Valeur cumulée
• S:55 Temps de scrutation de la dernière interruption DII
• S:56 Temps de scrutation maximum observé de l'interruption DII
• S:57 Référence du système d'exploitation
• S:58 Série du système d'exploitation
• S:59 FRN version Firmware du système d'exploitation
• S:60 Référence du processeur
• S:61 Série du processeur
• S:62 Révision du processeur
• S:63 Type du programme
• S:64 Index de fonctionnalité du programme
• S:65 Taille de la NVRAM
• S:66 Taille du système d'exploitation
• S:67 à S:83 Stations actives du canal 0
• S34, S:43 à S:45 Réservés
• S:53 et S:54 Réservés

Instructions de contrôle et de statut Page 3-11 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.3.5 S:0 : Indicateurs arithmétiques (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)


Les indicateurs arithmétiques sont évalués par le processeur après l'exécution de toute instruction
mathématique, logique ou de transfert. L'état de ces bits reste actif jusqu'à l'exécution de
l'instruction mathématique, logique ou de transfert suivante dans le programme.
• S:0/0 : Bit de retenue (L/E1)
Ce bit est mis à 1 par le processeur si une retenue mathématique positive ou négative est
générée. Le bit est évalué comme une fonction mathématique sans signe.
• S:0/1 : Bit de dépassement (L/E)
Ce bit est 1 quand le résultat d'une opération mathématique ne convient pas à sa destination.
• S:0/2 : Bit de zéro (L/E)
Ce bit est à 1 quand un résultat mathématique, logique ou de transfert est zéro.
• S:0/3 : Bit de signe (L/E)
Ce bit est mis à 1 quand un résultat mathématique, logique ou de transfert est négatif.
• S:0/4 àS:0/15 : Réservé
3.3.6 S:1 Etat/mode du processeur (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)
• S:1/5 : Bit de forçages activés (L)
Ce bit est mis à 1 par le processeur si vous avez activé des forçages dans un programme à relais.
Autrement, le bit reste à zéro. Le voyant LED d'E/S forcées du processeur est continuellement
allumé quand des forçages sont activés.
• S:1/6 : Bit de forçages installés (L)
Ce bit est mis à 1 par le processeur si vous avez installé des forçages dans un programme à
relais. Les forçages peuvent être activés ou non. Autrement le bit reste à zéro. La LED «Forced
I/O » du processeur clignote quand des forçages sont installés, mais non activés.
• S:1/14 : Bit d'accès interdit (L/E)
Vous pouvez autoriser ou interdire l'accès futur à un fichier processeur. Mettez ce bit à 1 pour
interdire l'accès. Cela indique qu'un dispositif de programmation doit avoir une copie du fichier
processeur dans sa mémoire pour contrôler le programme à relais. L'accès est refusé à tout
dispositif de programmation qui ne possède pas de copie du fichier processeur. Pour programmer
cette fonction, sélectionnez Futur accès interdit au moment de la sauvegarde de votre
programme. Pour assurer une protection contre une modification accidentelle de la surveillance
des données de votre sélection, programmez une instruction OTL inconditionnelle à l'adresse
S:1/14 pour interdire l'accès futur. Programmez une instruction OTU inconditionnelle à l'adresse
S:1/14 pour autoriser l'accès futur.
• S:1/15 :Bit de première scrutation (L/E)
Utilisez ce bit pour initialiser votre programme comme l'exige l'application. Quand ce bit est mis
à 1 par le processeur, il indique que la première scrutation du programme utilisateur est en cours
(à la suite de la mise sous tension en mode Exécution ou du passage en mode Exécution à
distance ou Test à distance). Le processeur met ce bit à 0 après la première scrutation.
3.3.7 S:4 : Base de temps (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)
Cette valeur est mise à zéro à la mise sous tension en mode Exécution. Elle est ensuite
incrémentée toutes les 10 ms.

1
Lecture/Écriture

Instructions de contrôle et de statut Page 3-12 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Vous pouvez utiliser n'importe quel bit individuel de cet


octet dans votre programme utilisateur comme bit S:4/5
d'horloge à 50 % du cycle de travail.
Les bases de temps pour S:4/0 à S:4/7 sont de : 20, 40,
80, 160, 320, 640, 1280 et 2560 ms. Continuez à 640 msec
multiplier par 2 afin d’obtenir les temps pour les bits
S:4/8 à S:4/15. FIGURE 3- 6 : B I T S: 4/5

• EXEMPLE D’APPLICATION BASE DE TEMPS


On désire faire clignoter une lumière rapidement POWER
SLC 5//02 CPU INPUT
0 4 8 12
OUTPUT
0 4 8 12

(fréquence 2 Hz) et faire sonner une alarme 1 5 9 13


2 6 10 14
1 5 9 13
2 6 10 14

lentement (intervalle d’environ toutes les 10 AB


3 7 11 15 3 7 11 15

ALLEN-BRADLEY

secondes) lorsqu’un des bits de l’automate est


forcé. Utilisez les registres S:1 et S:4 afin de
réaliser avec le plus de précision possible cette FONCT.

partie d’automatisme.

FIGURE 3- 7 : L U M I È R E E T AL AR M E
Ligne 2:0
Œ T_640MS FORCE LUMIERE Œ
Œ S:4 S:1 O:3 Œ
Šņņņ] [ņņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņ( )ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņţ
Œ 6 5 Ň 1 Ň Œ
Œ Ň ňTONņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņōTEMPO AU TRAVAIL Ōņ(EN)ņŋ Œ
Œ ŇTemporisation VERIF_1Ōņ(DN) Œ
Œ ŇBase de Temps 0.01Ň Œ
Œ ŇPrésélection 64Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:1
Œ T_10240MS FORCE ALARME Œ
Œ S:4 S:1 O:3 Œ
Šņņņņ] [ņņņņņņ] [ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņ( )ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņţ
Œ 10 5 Ň 2 Ň Œ
Œ Ň ňTONņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņōTEMPO AU TRAVAIL Ōņ(EN)ņŋ Œ
Œ ŇTemporisation VERIF_2Ōņ(DN) Œ
Œ ŇBase de Temps 0.01Ň Œ
Œ ŇPrésélection 1024Ň Œ
Œ ŇVal. Cumulée 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:2
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ

FIGURE 3- 8 : P R O G R AM M E U T I L I S AN T L E S B I T S D E B AS E D E T E M P S

Dans l’imprimé ci-haut, le bit S1 :1/5 détecte l’action de forçage tandis que les bits S:4/6
et S:4/10 clignotent à intervalle de 640 msec. et 10.24 secondes respectivement. Les
temporisateurs sont placés uniquement à titre indicatif.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-13 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.3.8 S:5 : Bits d'erreurs mineures (5/01 bloc, 5/02 et 5/03)


Les bits de ce mot sont mis à 1 par le processeur pour indiquer qu'une erreur mineure s'est
produite dans votre programme à relais. Les erreurs mineures, bits 0 à 7, se transforment en
erreur majeure 0020H si un bit quelconque est détecté comme étant à 1 à la fin de la scrutation.
• S:5/0 : Bit signal de dépassement (L/E)
Quand ce bit est mis à 1 par le processeur, il indique qu'un dépassement supérieur mathématique
s'est produit dans le programme à relais. Si jamais ce bit est mis à 1 à l'exécution de l'instruction
END, TND ou REF, une erreur majeure (0020) est déclarée. Pour éviter l'intervention de ce type
d'erreur majeure, examinez l'état de ce bit après une instruction mathématique (ADD, SUB,
MUL, DIV, DDV, NEG, SCL, TOD ou FRD), agissez de façon appropriée, puis mettez à zéro le
bit S:5/0 en utilisant une instruction OTU avec S:5/0 ou une instruction CLR avec S:5.
• S:5/2 : Bit d'erreur du registre de contrôle (L/E)
Les instructions LFU, LFL, FFU, FFL, BSL, BSR, SQO, SQC et SQL sont capables de générer
cette erreur. Quand le bit S:5/2 est à 1, il indique qu'un bit d'erreur de l'instruction de contrôle a
été mis à 1. Si jamais ce bit est mis à 1 à l'exécution de l'instruction END, TND ou REF, une
erreur majeure (0020) est déclarée. Pour éviter l'intervention de ce type d'erreur majeure,
examinez l'état de ce bit après une instruction de registre de contrôle, agissez de façon
appropriée, puis mettez à zéro le bit S:5/2 en utilisant une instruction OTU avec S:5/2 ou une
instruction CLR avec S:5.
3.3.9 S:6 : Code d'erreur majeure (5/01 bloc, 5/02 et 5/03 ) (L/E)
Un code hexadécimal est entré dans ce mot par le processeur quand une erreur majeure est
déclarée. Le code définit le type de défaut comme indiqué aux pages suivantes. Ce mot n'est pas
mis à zéro par le processeur. Les codes d'erreurs sont présentés, stockés et affichés en format
hexadécimal.
3.3.10 S13 / S:14 : Registres mathématiques (5/01 bloc, 5/02 et 5/03) (L/E)
Ces deux mots sont utilisés conjointement avec les instructions mathématiques MUL, DIV,
DDV, FRD et TOD. La valeur de registre mathématique est évaluée à l'exécution de l'instruction
et reste valable jusqu'à l'exécution de l'instruction MUL, DIV, DDV, FRD ou TOD suivante dans
le programme utilisateur.
Si vous stockez des valeurs de données signées à 32 bits, vous devez gérer ce type de données
sans l'aide d'un type attribué de données à 32 bits.

Instructions de contrôle et de statut Page 3-14 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

3.3.11 S37 à S42 : Horloge calendrier (5/03 seulement) (L/E)


Pour désactiver l'horloge/calendrier, écrivez des zéros à tous les mots de l'horloge/calendrier.
• S:37 : Valeur annuelle
− La plage disponible est 0-65535.
• S:38 : Valeur mensuelle
− La plage disponible est 1-12. Janvier est égal à la valeur 1.
• S:39 : Valeur journalière
− La plage disponible est 1-31. Le premier jour du mois est égal à la valeur 1.
• S:40 : Valeur horaire
− La plage disponible est 0-23.
• S:41 : Valeur en minutes
− La plage disponible est 0-59.
• S:42 : Valeur en secondes
− La plage disponible est 0-59.

• EXEMPLE D’APPLICATION HORODATEUR


Une roue codeuse est installée afin d’opérer SLC 5//02 CPU OUTPUT INPUT INPUT

une machine jusqu’à une heure précise de POWER 0 4 8 12


1 5 9 13
0 4 8 12
1 5 9 13
POW ER

la journée. Lorsque l’opérateur appuie sur 2 6 10 14


3 7 11 15
2 6 10 14
3 7 11 15 ANALOG

un bouton poussoir de départ, la machine AB ALLEN-BRADLEY Triac/100-240V

fonctionne jusqu’à l’heure indiquée par la


roue codeuse.
La machine ne démarre pas si l’heure
indiquée par la roue codeuse est incorrecte
(ex: 14:85) ou si la machine doit travailler
plus de 8 heures.
Utilisez les registres S:37 à S:42 pour les
fonctions d’horodateur.
La ligne 2 :0 présente le barreau de départ
de cycle. Une pression sur ON démarre la
machine si les heures (b3/10) et les minutes
1 4 0 0
(b3/11) sont bien positionnées sur la roue Heures Minutes
codeuse, si le délai n’est pas terminé (B3/1)
FIGURE 3- 9 : E X E M P L E D ' H O R O D AT E U R
et si la machine ne doit pas travailler plus
de 8 heures (B3/9).
Ligne 2:0
Œ ON HEURES MINUTES OFF PLUS_8 MACHINE Œ
Œ I:2 B3 B3 B3 B3 O:3 Œ
ŠņŎņņ] [ņņņņŎņņ]/[ņņņņņ]/[ņņņņ]/[ņņņ]/[ņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņţ
Œ Ň OFF 1 Ň 10 11 1 9 1 Œ
Œ Ň MACHINE Ň Œ
Œ Ň O:3 Ň Œ
Œ Ŋņņņ] [ņņņŋ Œ
Œ 1 Œ

FIGURE 3- 10 : P R O G R AM M E U T I L I S AN T L E S B I T S D E L ' H O R O D AT E U R

Instructions de contrôle et de statut Page 3-15 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les instructions AND situées aux lignes 2:1, 2:2, 2:5 et 2:6 agissent comme masque de
l’information présente à la roue codeuse afin d’isoler les dizaines d’heures, les unités d’heures,
les dizaines de minutes et les minutes. Par exemple, le cas des dizaines de minutes demande que
l’on isole les bits 23, 24, 25, et 26. Pour ce faire, une opération logique ET entre les 16 entrées de
la roue codeuse et le code &H00F0 permet de garder uniquement les 1 et les 0 des dizaines de
minutes. Il en est de même pour les autres éléments formant l’heure de la roue codeuse. Ainsi,
quatre variables sont créées :
• ROUE_DIZ_H
• ROUE_UNI_H
• ROUE_DIZ_M
• ROUE_UNI_M

2n 28 27 26 25 24 23 22 21 20
x x x x UNITÉS MINUTES
0 0 1 1 1 1 0 0 0 0

Ligne 2:1
Œ ňANDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōET SUR BIT Ōņţ
Œ ŇSource A ROUE_CODEŇ Œ
Œ Ň 516Ň Œ
Œ ŇSource B 28672Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest ROUE_DIZ_HŇ Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:2
Œ ňANDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōET SUR BIT Ōņţ
Œ ŇSource A ROUE_CODEŇ Œ
Œ Ň 516Ň Œ
Œ ŇSource B 3840Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest ROUE_UNI_HŇ Œ
Œ Ň 512Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:5
Œ ňANDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōET SUR BIT Ōņţ
Œ ŇSource A ROUE_CODEŇ Œ
Œ Ň 516Ň Œ
Œ ŇSource B 240Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest ROUE_DIZ_MŇ Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:6
Œ ňANDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōET SUR BIT Ōņţ
Œ ŇSource A ROUE_CODEŇ Œ
Œ Ň 516Ň Œ
Œ ŇSource B 15Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ ŇDest ROUE_UNI_MŇ Œ
Œ Ň 4Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
FIGURE 3- 11 : M AS Q U E P O U R L E S B I T S D U P R O G R AM M E D ' H O R O D AT E U R

Instructions de contrôle et de statut Page 3-16 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Après avoir isolé chaque valeur de la roue codeuse, nous formons deux autres variables qui
contiendront les heures et les minutes. Par exemple, pour les heures, nous devons additionner les
dizaines d’heures avec les heures pour former une variable contenant de 0 à 23 heures. La même
opération devra être réalisée pour les minutes et dizaines de minutes. Avant de pouvoir effectuer
cette addition, il faudra rendre unitaire les quatre variables de départ.
Ligne 2:3
Œ ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION ŌņŎņţ
Œ Ň ŇSource A ROUE_DIZ_HŇ Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 4096Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest N7:10Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňMULņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņŎņōMULTIPLICATION ŌņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Œ Ň ŇSource A N7:10Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 10Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest N7:10Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŌņōDIVISION Ōņō Œ
Œ Ň ŇSource A ROUE_UNI_HŇ Ň Œ
Œ Ň Ň 512Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 256Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest N7:11Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 2Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňADDņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņōADD Ōņņņņņņŋ Œ
Œ ŇSource A N7:10Ň Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ ŇSource B N7:11Ň Œ
Œ Ň 2Ň Œ
Œ ŇDest COMP_HEUREŇ Œ
Œ Ň 2Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:7
Œ ňDIVņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōDIVISION ŌņŎņţ
Œ Ň ŇSource A ROUE_DIZ_MŇ Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 16Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest N7:20Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňMULņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņŎņōMULTIPLICATION ŌņņņņņņŎņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Œ Ň ŇSource A N7:20Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň ŇSource B 10Ň Ň Œ
Œ Ň Ň Ň Ň Œ
Œ Ň ŇDest N7:20Ň Ň Œ
Œ Ň Ň 0Ň Ň Œ
Œ Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ň Œ
Œ Ň ňADDņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Ň Œ
Œ ŊņōADD Ōņŋ Œ
Œ ŇSource A N7:20Ň Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ ŇSource B ROUE_UNI_MŇ Œ
Œ Ň 4Ň Œ
Œ ŇDest COMP_MINŇ Œ
Œ Ň 4Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

FIGURE 3- 12 : O P É R AT I O N P O U R R E N D R E L E S V AR I AB L E S U N I T AI R E S

Instructions de contrôle et de statut Page 3-17 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Après le traitement de l’information, il ne reste plus qu’à effectuer des comparaisons avec les
registres de l’horodateur.
Ligne 2:4
Œ HEURES Œ
Œ ňGRTņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōPLUS GRAND QUE Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņţ
Œ ŇSource A COMP_HEUREŇ 10 Œ
Œ Ň 2Ň Œ
Œ ŇSource B 23Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:8
Œ MINUTES Œ
Œ ňGRTņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōPLUS GRAND QUE Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņţ
Œ ŇSource A COMP_MINŇ 11 Œ
Œ Ň 4Ň Œ
Œ ŇSource B 59Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:9
Œ ňSUBņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōSOUSTRACTION Ōņţ
Œ ŇSource A COMP_HEUREŇ Œ
Œ Ň 2Ň Œ
Œ ŇSource B S:40Ň Œ
Œ Ň 2Ň Œ
Œ ŇDest VER_8_HEURŇ Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ
Ligne 2:10
Œ PLUS_8 Œ
Œ ňGRTņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōPLUS GRAND QUE Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņņţ
Œ ŇSource A VER_8_HEURŇ 9 Œ
Œ Ň 0Ň Œ
Œ ŇSource B 8Ň Œ
Œ Ň Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:11
Œ OFF Œ
Œ ňEQUņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn ňEQUņņņņņņņņņņņņņņņʼn B3 Œ
ŠņōEGAL ŌņōEGAL Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņ( )ņņţ
Œ ŇSource A S:40Ň ŇSource A S:41Ň 1 Œ
Œ Ň 2Ň Ň 6Ň Œ
Œ ŇSource B COMP_HEUREŇ ŇSource B COMP_MINŇ Œ
Œ Ň 2Ň Ň 4Ň Œ
Œ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ Œ

Ligne 2:12
Œ Œ
ŠņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņōENDŌņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņţ
Œ Œ

FIGURE 3- 13 : C O M P AR AI S O N S AV E C L E S R E G I S T R E S D E L ' H O R O D AT E U R

Instructions de contrôle et de statut Page 3-18 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

4. MARCHES & ARRÊTS (GRAFCET) 4-1

4.1 Exemple du Poinçon Hydraulique 4-1


4.1.1 Description générale 4-1
4.1.2 Conditions initiales 4-1
4.1.3 Tableau des entrées/sorties de l’automatisme du poinçon. 4-2

4.2 Les modes de production 4-3


4.2.1 Mode de production (semi-automatique) 4-3
4.2.2 Sélection de séquence (semi-automatique/continu) 4-5

4.3 Les modes d’intervention 4-7


4.3.1 Séquence pas-à-pas 4-7
4.3.2 Mode manuel 4-8
4.3.3 Mode manuel électrique 4-8
4.3.4 Mode manuel controlé 4-8
4.3.5 Grafcet auxiliaire et mode automatique/manuel 4-8
4.3.6 Sous-GRAFCET et commande de forçage 4-10
4.3.7 Mode manuel contrôlé du “Poinçon Hydraulique” 4-10

4.4 Les arrêts 4-12


4.4.1 Introduction 4-12
4.4.2 L’arrêt d’urgence 4-12
4.4.3 L’arrrêt complet 4-13
4.4.4 L’arrrêt de cycle 4-14
4.4.5 L’arrêt momentané 4-16

4.5 Exemple des “Bidons #3” 4-17


4.5.1 Description de l’automatisme 4-17
4.5.2 Compteur de bidons 4-17
4.5.3 Mode de marche et d’arrêt de cycle. 4-17
4.5.4 Arrêt d’urgence 4-18
4.5.5 Tableau des entrées/sorties de l’automatisme des “Bidons” 4-18
4.5.6 Solution partielle de l’automatisme des “Bidons” 4-19

4.6 Les “Pompes Alternatives #3” 4-20


4.6.1 Description de l’automatisme 4-20
4.6.2 Tableau des entrées/sorties 4-20
4.6.3 Exercices 4-20
4.6.4 Mode automatique (base) 4-21
4.6.5 Mode manuel 4-21
4.6.6 Maintenance 4-21
4.6.7 Arrêt momentané 4-21
4.6.8 Arrêt d’urgence 4-21
4.6.9 Lumières 4-21
Résumé de Théorie Automates Programmables II

4. Marches & Arrêts (GRAFCET)


Les fonctions d’automatismes plus complexes demandent des éléments supplémentaires quant à
la syntaxe de base du GRAFCET. Dans ce document, nous étudierons les divers modes de
marches et d’arrêts. Ces derniers peuvent se diviser en trois grandes catégories.
1. Les modes de production: semi-automatique et automatique.
2. Les modes d’intervention: pas-à-pas, par étape ou par section; manuel électrique ou
contrôlé;
3. Les modes d’arrêts: d’urgence; complet; de cycle; momentané.
Nous débuterons notre analyse par un exemple simple de poinçon hydraulique. En plus de vous
rafraîchir la mémoire, cet exemple permettra d’injecter des modes de marches et d’arrêts. Par la
suite, un exemple partiellement résolu permettra d’approfondir vos connaissances en plus de
vérifier vos habiletés. Finalement, un exercice complétant l’automatisme des Pompes
Alternatives vous permettra de vérifier pleinement votre savoir visant toutes les facettes du
GRAFCET.

4.1 Exemple du Poinçon Hydraulique


4.1.1 Description générale
Mode Auto Hydro-Lik
Dans le contexte du libre échange nord-
Expert en Poinçon
américain, la compagnie mexicaine “Hydro BLOC FONCT. Hydraulique depuis 1996
Lik”, et son président Monsieur “Puncho
Matik”, vous demande de réaliser une Mode Manuel
installation d'un système de poinçon
Départ Arrêt Monte Descend

hydraulique afin d’augmenter la productivité de


son entreprise. Dans le passé, l’opérateur
plaçait un bloc sur la console et le serrait avant Pas-à-Pas Bloc - Bloc +
de descendre le poinçon manuellement.
Vous devez, en tant que spécialiste en
automatisation, construire un programme qui
permettra de contrôler le serrage et le
poinçonnage des blocs. Sélection & Arrêt
Manuel
Des capteurs sont placés judicieusement afin de
Auto ARRÊT
connaître à tout moment la position de
l’automatisme.
Continu Arrêt d'urgence
Un vérin hydraulique, contrôlé par deux
solénoïdes, permet de déplacer le poinçon. Un semi-auto
autre système permet de positionner et
d’enlever le bloc.
FIGURE 4- 1 : P AN N E AU D E C O N T R Ô L E
4.1.2 Conditions initiales
Au départ, le poinçon est en haut et aucun bloc n’est présent. Si ces conditions ne sont pas
respectées, l’opérateur passe en mode manuel et positionne correctement l’automatisme à l’aide
du bouton poussoir prévu à cet effet.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.1.3 Tableau des entrées/sorties de l’automatisme du poinçon.

T AB L E AU 4- 1 : A U T O M AT I S M E D U “ P O I N Ç O N H Y D R AU L I Q U E ”
ENT RÉES
GRAFCET / @PUNCH.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
auto m Sélecteur Automatique/Manuel auto/man
bas Interrupteur de limite basse 9 ls_bas
cen Interrupteur de limite centre 9 ls_cen
haut Interrupteur de limite haute 9 ls_haut
bp Présence du bloc 9 ls_in
br Bloc en retrait 9 ls_out
go g Départ cycle 9 dep_cyc
ar a Bouton poussoir d’arrêts 9 arret
rem r Remonte le poinçon 9 rem
des d Descend le poinçon 9 des
in_b I Rentre le bloc 9 bloc_in
out_b o Sort le bloc 9 bloc_out
un u Sélecteur de séquence unique un/cont
pas s Séquence pas-à-pas 9 pas
urg p Contact de l’interrupteur d’urgence 9 9 urg

SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
LUMA Lumière d’arrêt 220 LUMA
LUMB Lumière du bloc 220 LUMB
LUMF Lumière des fonctions 220 LUMF
DEPO Dépose un bloc 220 DEPO
ENLE Enlève un bloc 220 ENLE
DESC Contacteur poinçon vers le bas 220 DESC
MONT Contacteur poinçon vers le haut 220 MONT

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.2 Les modes de production


4.2.1 Mode de production (semi-automatique)

Continu

semi-auto <1>
Ň
Un cycle débute par ŕőŨőŘ
une pression sur l’interrupteur de départ Œ1Œ
śőťőŞ
(go). À ce moment, une lumière LUMB Ň
s’allume indiquant à l’opérateur que le bloc 1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp)
est en voie de chargement. Lorsque ce Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
dernier est bien positionné, la séquence de Ň 2 ŌņōDEPO;Ň
poinçonnage débute. ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň
Ň Ŋņņņņņŋ
Une fois le bloc en place, la lumière LUMB 2ņŐņ bp
Ň
clignote rapidement afin d’indiquer à ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
l’opérateur que le poinçon est en action. Le Ň 3 ŌņōDESC;Ň
clignotement de la lumière s’effectue tant ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň
que le poinçon n’est pas de retour en 3ņŐņ bas
position haute. Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Pendant ce temps, le solénoïde DESC est Ň 4 ŌņōMONT;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
activé afin de descendre le poinçon et de Ň
compléter un trou. Une fois que le vérin est 4ņŐņ ! cen
remonté (MONT) plus haut que le niveau du Ň
ūőőőőőőőőőőőőť
détecteur central, le bloc débute sa séquence ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn
de sortie (ENLE). Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Une nouvelle pression sur l’interrupteur de Ň Ň
départ de cycle (go) permet de débuter le 7ņŐņ haut 6ņŐņ br
Ň Ň
poinçonnage d’un nouveau bloc. ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň7Ň Ň8Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ūőőőőőőőőőőőőŨ
Remarquez ici que rien ne change par Ň
rapport à un GRAFCET ordinaire. Si nous 8ņŐņ 1
Ň
arrêtons l’analyse de l’automatisme à cet Ň
endroit, rien de nouveau n’est introduit. <1>

Pris individuellement, les modes de marches Ň


et d’arrêts sont assez simples à comprendre. 90ņŐņ ↓bp < 10>
Ň Ň
La complexité réside généralement dans le ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn ŕőŨőŘ
jumelage de ceux-ci dans un même Ň 90Ōņōif (X101) LUMB;Ň Œ100Œ
automatisme. ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ śőťőŞ
Ň Ň
91ņŐņ ↑haut 100ņŐņ T/0.5s/X100
Ň Ň
ňņŏņʼn
Ň101Ň
ŊņŎņŋ
Ň
101ņŐņ T/0.5s/X101
Ň
Ň

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

< 10>

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.2.2 Sélection de séquence (semi-automatique/continu)

Continu <1>
Ň
semi-auto ŕőŨőŘ
Œ1Œ
śőťőŞ
Ň
<2> 1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp)
Le mode de sélection de séquence permet à Ň Ň
l’opérateur d’effectuer des opérations cycle Ŋņņņņņņņņņņņņō
pas cycle ou en mode continu. Remarquez, ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōDEPO;Ň
sur le panneau de contrôle de la figure 4-1, le ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň
sélecteur semi-auto/continu. Selon la position Ň Ŋņņņņņŋ
2ņŐņ bp
de ce dernier, le GRAFCET boucle Ň
continuellement ou il attend la commande de ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
l’opérateur après chaque cycle. Ň 3 ŌņōDESC;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Remarquez que la décision de boucler ou non Ň
3ņŐņ bas
se prend à la fin du cycle (zone encadrée). Ň
Donc, peu importe cette décision, même si la ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
position du sélecteur est modifiée en cours de Ň 4 ŌņōMONT;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
route, au moins un cycle sera complété. La Ň
représentation d’une sélection de séquence 4ņŐņ ↓cen
peut vous être familière. En effet, il s’agit de Ň
ūőőőőőőőőőőőőť
la même configuration que lorsqu’un ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn
compteur est utilisé. Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ci-contre, vous pouvez constater la Ň Ň
7ņŐņ haut 6ņŐņ br
simplicité de ce type de GRAFCET. Si le Ň Ň
sélecteur est en position semi-auto (un), le ňņŏņʼn ňņŏņʼn
GRAFCET retourne à l’étape initiale (X1) Ň7Ň Ň8Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
après avoir complété un cycle, via la ūőőőőőőőőőőőőŨ
transition TR9. À cette étape, il est nécessaire Ň
8ņŐņ 1
que l’opérateur appuie de nouveau sur ňņŏņʼn
l’interrupteur de départ de cycle (go) afin de Ň9Ň
débuter une séquence de poinçon. ŊņŎņŋ
Ōņņņņņņņņņņņņʼn
Par contre, si le sélecteur est en position Ň Ň
continue (!un), le GRAFCET boucle vers 9ņŐņ un 10ņŐņ !un
l’étape X2 (via TR10) et un nouveau bloc est
Ň Ň
positionné sans l’intervention de l’opérateur.
Ň Ň
<1> <2>

90ņŐņ ↓bp < 10>


Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn ŕőŨőŘ
Ň 90Ōņōif (X101) LUMB;Ň Œ100Œ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ śőťőŞ
Ň Ň
91ņŐņ ↑haut 100ņŐņ T/0.5s/X100
Ň Ň
ňņŏņʼn
Ň101Ň
ŊņŎņŋ

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Ň
101ņŐņ T/0.5s/X101
Ň
Ň
< 10>

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-6 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.3 Les modes d’intervention


Les modes d’interventions permettent à l’opérateur de positionner la machine, là où il le désire,
en plaçant celle-ci en mode manuel. Vus les dangers potentiels d’une telle manoeuvre, pour
l’humain comme pour l’équipement, il existe deux types de modes manuels que nous avons
surnommés mode manuel libre et mode manuel contrôlé.
De plus, il est possible de bâtir le GRAFCET en y insérant un bouton poussoir de mise en
marche ou de maintenance. Il s’agit alors d’une séquence surnommée pas-à-pas.
4.3.1 Séquence pas-à-pas

PAS <1>
Ň
ŕőŨőŘ
Œ1Œ
La séquence pas-à-pas est peu śőťőŞ
Ň
commune et elle existe surtout lors de la mise
1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp) < 2 >
en route d’un nouvel équipement. Elle peut Ň Ň
s’asservir au mode de production lorsqu’une Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
position manuelle est désirée plus loin dans Ň 2 Ōņōif (!bp) DEPO;Ň
la séquence. À ce moment, l’opérateur peut ŊņŎņŋ ŇLUMB; Ň
effectuer la mise en marche en étant certain Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
2ņŐņ bp && !pas
de ne pas sauter d’étape dans la séquence. Par Ň
exemple, il serait fâcheux d’avancer trop ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 3 Ōņōif (!bas) DESC;Ň
rapidement dans une séquence qui remplit un ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
contenant, sans même avoir placé ce dernier Ň
sur la chaîne de montage. 3ņŐņ bas && !pas
Ň
Remarquez le GRAFCET ci-contre et en ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 4 Ōņōif (!cen) MONT;Ň
particulier l’étape X3. Règle générale, le ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
bouton poussoir « pas » n’est pas appuyé et Ň
l’automatisme évolue. Lorsqu’on désire 4ņŐņ cen && !pas
Ň
effectuer la séquence pas-à-pas, l’opérateur ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőť
appuie en permanence sur l’interrupteur ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 5 Ōņōif (!haut) MONT;Ň Ň 6 Ōņōif (!br) ENLE;Ň
« pas ». Appuyez sur ce bouton fait en sorte ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
que la prochaine transition est fausse et que Ň Ň
l’étape précédente reste valide. Afin 7ņŐņ haut && !pas 6ņŐņ br && !pas
Ň Ň
d’évoluer jusqu’à la prochaine étape, ňņŏņʼn ňņŏņʼn
l’opérateur n’a qu’à relâcher momentanément Ň7Ň Ň8Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
le bouton poussoir. ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
Ň
La réceptivité « !pas » à TR3 empêche 8ņŐņ 1
l’automatisme de sortir de l’étape X3, même Ň
si le poinçon est complètement en bas. ňņŏņʼn
Ň9Ň
Si une condition n’est pas ajoutée à l’action ŊņŎņŋ
Ōņņņņņņņņņņņņʼn
DESC, il en résulte un dépassement de la Ň Ň
course maximale du poinçon. Donc, il faut 9ņŐņ un 10ņŐņ !un
prévoir ajouter des conditions à chaque Ň Ň
<1> <2>
sortie.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-7 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.3.2 Mode manuel


Manuel Le passage en mode manuel permet généralement le déplacement de
l’automatisme vers sa position initiale. Parfois, ce mode est utilisé afin que
Auto l’opérateur puisse positionner une pièce ou bien, lors d’un blocage de la
machine. Il existe différentes façons de construire le mode manuel, en voici
deux des trois principales.
4.3.3 Mode manuel électrique
Ce mode manuel est complètement indépendant de la partie logicielle. Que l’ordinateur ou
l’automate programmable ne fonctionne plus, l’équipement peut quand même rester
opérationnel.
Ce mode est fréquemment utilisé, mais il demande généralement l’ajout de détecteurs de sécurité
afin de ne pas endommager l’équipement.
Prenons l’exemple où le poinçon bloque dans la pièce de métal. En changeant de mode,
l’opérateur peut remonter le poinçon manuellement. Il peut également se tromper et appuyer sur
le bouton poussoir dégageant la pièce de métal. Cette fausse manoeuvre pourrait alors entraîner
la destruction d’équipements coûteux. Puisque le but d’automatiser un équipement est, entre
autres, de le rendre plus sécuritaire, il est préférable d’utiliser le mode manuel contrôlé qui, lui,
tient compte des différents dangers possibles.
Si, pour une raison quelconque, l’équipement doit toujours rester en fonction même si
l’automate programmable est défectueux, alors le mode manuel électrique est nécessaire.
4.3.4 Mode manuel contrôlé
Monte Ce mode manuel permet de replacer l’automatisme en position initiale advenant une
coupure d’alimentation ou un bris mécanique. Par contre, au contraire du mode
manuel électrique, ce dernier tiendra compte des divers capteurs de positionnement
déjà en place.
Il s’agit donc de prévenir l’erreur humaine. Il est facile, en programmation
GRAFCET, de prévoir de nombreuses conditions pour que l’opérateur n’effectue pas une fausse
manoeuvre. Par exemple, empêcher le dégagement du bloc, lorsque le poinçon est en bas,
devient un jeu d’enfant. Il s’agit d’obliger l’opérateur à déplacer le poinçon au centre ou en haut
avant de lui permettre de retirer le bloc. Le GRAFCET de la page 4-10 prévoit le mode manuel
contrôlé.
4.3.5 Grafcet auxiliaire et mode automatique/manuel
Automatique Le sélecteur automatique/manuel peut être activé, peu importe la
position de l’automatisme. Ainsi, il est essentiel de réaliser un
Manuel GRAFCET auxiliaire permettant de détecter le changement du
mode automatique vers le mode manuel et vice-versa. À la page
suivante, vous remarquerez le GRAFCET formé des étapes X30,
X31 et X32. L’étape X30 n’est que transitoire puisque le sélecteur automatique/manuel se trouve
soit en position automatique ou manuel. Donc, ce GRAFCET auxiliaire évolue à l’étape X31 ou
à l’étape X32.
Lors du mode automatique, l’étape X31 ne fait qu’attendre le changement du sélecteur. Il serait
simple de placer une lumière à cette étape indiquant le mode automatique. Lors du changement

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-8 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

en mode manuel, l’étape X32 devient valide renvoyant l’automatisme de base à son étape
initiale. Ceci est fait à l’aide d’une commande de forçage.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-9 OFPPT/TECCART


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4.3.6 Sous-GRAFCET et commande de forçage


Un sous-GRAFCET est un GRAFCET qui est contrôlé par une action de forçage. Faites
attention, le sous-GRAFCET est celui qui est contrôlé et non celui qui contrôle. Vous avez
sûrement remarqué la bande grise dans le GRAFCET du cycle de base. Cette bande est là pour
attirer votre attention sur le nom du sous-GRAFCET intitulé « base ». Lors du passage en mode
manuel, l’étape X32 force le sous-GRAFCET « base » à l’étape X1. La syntaxe F/base:(1);
indique le nom du sous-GRAFCET et l’étape où il doit se rendre.
Ce type de forçage est utilisé lors du mode manuel et sera également convoité lors des modes
d’arrêts. N’oubliez pas que la syntaxe utilisée est propre au logiciel GRAFCET de Dima-Manka
et qu’elle peut varier selon le logiciel utilisé ou l’ouvrage parcouru.
4.3.7 Mode manuel contrôlé du “Poinçon Hydraulique”
<1> <3>
Ň Ň
base ŕőŨőŘ ŕőŨőŘ
Œ1Œ Œ 30Œ
śőťőŞ śőťőŞ
Ň Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp) Ň Ň
Ň 30ņŐņ am 32ņŐņ !am
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ň Ň
Ň 2 ŌņōDEPO;Ň ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň Ň 31Ň Ň 32ŌņōF/base:(1); Ň
Ň Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ňif (X100) LUMF;Ň
2ņŐņ bp Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň 31ņŐņ !am 33ņŐņ am && haut && br
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ň Ň
Ň 3 ŌņōDESC;Ň Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ Ň
Ň <3>
3ņŐņ bas
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ň Ň
Ň 4 ŌņōMONT;Ň 40ņŐņ !am && !haut 60ņŐņ !am && !bas && ↑des
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ Ň && ↑rem && !des Ň && bp && !rem
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
4ņŐņ ! cen Ň 40ŌņōMONT;Ň Ň 60ŌņōDESC;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
ūőőőőőőőőőőőőť Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn 41ņŐņ am||haut ↓des||!bp
61ņŐņ am||bas||↓
Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
Ň ||↓↓rem Ň
ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň Ň
Ň Ň
7ņŐņ haut 6ņŐņ br
Ň Ň 50ņŐņ !am && !bp && ↑in_b 70ņŐņ !am && !br && ↑out_b
ňņŏņʼn ňņŏņʼn Ň &&(haut||cen) && !out_bŇ &&(haut||cen) && !in_b
Ň7Ň Ň8Ň ňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ň 50ŌņōDEPO;Ň Ň 70ŌņōENLE;Ň
ūőőőőőőőőőőőőŨ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň Ň Ň
8ņŐņ 1 ↓in_b)&& 71ņŐņ am||br||↓
51ņŐņ (am||bp||↓ ↓out_b
Ň Ň (!haut||!cen) Ň &&(!haut||!cen)
<1>

Les étapes X40, X50, X60 et X70 forment le contrôle du mode manuel. Remarquez que l’étape
X70 permet d’enlever la pièce se trouvant sur le socle de poinçonnage. Cette étape ne peut
devenir valide que lorsque le mode manuel est utilisé (!am), et que le bouton out_b est appuyé. Il
faut également que le poinçon se trouve en position haute (haut) ou au centre (cen) afin

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-10 OFPPT/TECCART


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d’enclencher la sortie ENLE. Dès l’instant que le mode automatique redevient valide, l’étape
X70, elle, ne l’est plus.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-11 OFPPT/TECCART


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4.4 Les arrêts


4.4.1 Introduction
Arrêt

Comme vous avez été à même de le constater, nous nous sommes pas préoccupés
jusqu’à présent des moyens utilisés pour stopper les divers automatismes. Il en est ainsi parce
qu’il faut obligatoirement utiliser les notions de forçage, de GRAFCET auxiliaire et de sous-
GRAFCET. Ces notions terminant notre étude du GRAFCET, il était difficile d’aborder le sujet
plus tôt.
Il existe donc quatre différents types d’arrêts. L’arrêt de cycle, l’arrêt momentané, l’arrêt complet
et finalement l’arrêt d’urgence. Le plus important est évidemment l’arrêt d’urgence et nous
l’abordons immédiatement puisqu’il fait souvent force d’ambiguïté.
4.4.2 L’arrêt d’urgence
Arrêt d'urgence

u
Comme la plupart des utilisateurs d’ordinateurs, vous avez probablement tous eu la
malchance de voir “planter” ce dernier. “Planter” signifie que vous avez perdu le contrôle ou
devrions-nous dire, que l’ordinateur vous l’a enlevé. Les raisons de cette perte de contrôle
restent généralement inexpliquées et inexplicables. Un bon matin, l’ordinateur décide de prendre
une pause café au beau milieu de votre travail et hop, une demi-heure d’ouvrage qui s’envole.
Pourquoi faire ressortir ces mauvais souvenirs, eh! bien, uniquement pour vous rappeler qu’un
automate, un tour numérique ou un ordinateur sont tous des éléments à base de microprocesseurs
et, peu importe la qualité des appareils, une panne peut se produire à n’importe quel moment.
Pour cette raison, l’arrêt d’urgence ne doit jamais être de type logiciel. Celui-ci est électrique et
doit immédiatement couper l’alimentation sur les sorties afin d’empêcher la destruction de bien
matériel ou, pire encore, de blessures corporelles. Si l’ordinateur est encore en fonction, nous
pouvons alors utiliser un contact auxiliaire du bouton d’arrêt d’urgence afin de faire clignoter
une lumière ou d’indiquer à l’automatisme de se rendre à l’étape initiale pour un forçage d’étape.
En aucun temps, l’arrêt d’urgence doit se fier uniquement sur le GRAFCET. Lorsque vous
verrez des fonctions d’arrêt d’urgence dans un GRAFCET, dites-vous bien ou assurez-
vous bien qu’il s’agit là d’une fonction secondaire et que l’action primaire est réalisée
électriquement.
Généralement, l’arrêt d’urgence est conçu à l’aide d’un gros bouton poussoir rouge surnommé
“champignon”, permettant à l’opérateur, ou à tout intervenant, de le repérer rapidement sur la
console ou le panneau électrique. Pour plus de détails sur l’arrêt d’urgence, consultez le
document portant sur les automates programmables industriels.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-12 OFPPT/TECCART


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4.4.3 L’arrêt complet


Arrêt
<1>
Ň
Cette commande permet à l’opérateur d’arrêter base ŕőŨőŘ
Œ1Œ
immédiatement l’automatisme. Ce bouton poussoir śőťőŞ
remplace, en quelque sorte, l’arrêt d’urgence qui, lui, est Ň
là uniquement en cas de problème majeur. 1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp)
Ň
Lorsque l’arrêt complet est utilisé, il doit effectuer une ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōDEPO;Ň
remise à zéro de l’automatisme et empêcher toutes ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň
évolutions des sorties. Le mode manuel permettra de Ň Ŋņņņņņŋ
2ņŐņ bp
replacer l’automatisme en position initiale avant de Ň
recommencer le cycle. ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 3 ŌņōDESC;Ň
Ci-contre, un GRAFCET auxiliaire est utilisé afin de ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
détecter en tout temps le bouton poussoir d’arrêt complet Ň
3ņŐņ bas
(ar). Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Au départ, l’étape X21 est validée et l’automatisme Ň 4 ŌņōMONT;Ň
évolue normalement vers l’étape X2 lorsque les ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
conditions initiales sont respectées. Par la suite, à tout Ň
4ņŐņ !cen
moment, l’opérateur peut appuyer sur le bouton poussoir Ň
d’arrêt. Alors, le GRAFCET auxiliaire d’arrêt se dirigera ūőőőőőőőőőőőőť
ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn
vers l’étape X20 forçant ainsi le sous-GRAFCET base à Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
devenir inactif. ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň Ň
Ce type d’arrêt interrompt brutalement le cycle de base 7ņŐņ haut 6ņŐņ br
et doit être utilisé avec prudence. Si l’opérateur désire Ň Ň
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
stopper momentanément la séquence ou arrêter à la fin Ň7Ň Ň8Ň
d’un cycle, il devra utiliser les deux autres types d’arrêts ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
possibles, c’est-à-dire l’arrêt momentané ou l’arrêt de ūőőőőőőőőőőőőŨ
Ň
cycle. 8ņŐņ 1
Ň
Ň
<1>

<2>
Ň
ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Œ 20ŠņōF/base:(1); Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
20ņŐņ !ar
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 21Ōņō//Marche automatiqueŇ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
21ņŐņ ar
Ň
Ň
<2>

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-13 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.4.4 L’arrrêt de cycle


Arrêt <1>
Ň
ŕőŨőŘ
Œ1Œ
Cette commande permet d’arrêter le cycle śőťőŞ
Ň
en cours de production. Au contraire de l’arrêt 1ņŐņ X21 <3>
complet, l’arrêt de cycle complète la séquence et Ň Ň
Ōņņņņņņņņņņņņŋ
s’immobilise. Pensez à l’opérateur qui doit ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
surveiller la production d’explosif, lorsqu’il désire Ň 2 ŌņōDEPO;Ň
aller en pause café, il appuie sur l’arrêt de cycle ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň
Ň Ŋņņņņņŋ
afin de terminer son dernier bâton de dynamite. Il 2ņŐņ bp
s’agit ici de stopper élégamment l’automatisme en Ň
cours. ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 3 ŌņōDESC;Ň
Ci-contre, un GRAFCET auxiliaire est utilisé afin ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň
de détecter en tout temps le bouton poussoir d’arrêt 3ņŐņ bas
de cycle (ar). Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Au départ, l’étape X21 n’est pas validée et Ň 4 ŌņōMONT;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
l’automatisme ne peut évoluer vers l’étape X2. Ň
Lorsque les conditions initiales sont respectées, 4ņŐņ !cen
l’étape X21 devient valide et le GRAFCET de base Ň
ūőőőőőőőőőőőőť
évolue normalement. ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
Par la suite, à tout moment, l’opérateur peut ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
appuyer sur le bouton poussoir d’arrêt et le Ň Ň
7ņŐņ haut 6ņŐņ br
GRAFCET auxiliaire se dirigera immédiatement Ň Ň
vers l’étape X20. ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň7Ň Ň8Ň
L’étape X20 oblige le cycle de base à retourner à ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
X1 après que la décision suivant X9 soit prise. ūőőőőőőőőőőőőŨ
Ň
Cette divergence oblige le retour vers l’étape 8ņŐņ 1
initiale par le retour en mode continu ou par une ňņŏņʼn
pression sur l’arrêt de cycle. Une prochaine Ň9Ň
ŊņŎņŋ
commande (go) de l’opérateur sera nécessaire pour Ōņņņņņņņņņņņņʼn
démarrer l’automatisme. Ň Ň
9ņŐņ un|| 10ņŐņ !un &&
Mentionnons également que cette configuration est Ň X20 Ň !X20
Ň Ň
souvent utilisée en concordance avec un compteur. <1> <3>

<2>
Ň
ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Œ 20Šņō//Arret de cycleŇ
śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
20ņŐņ ↑go&&!ar&&(haut&&!bp)
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 21Ōņō//Marche automatiqueŇ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
21ņŐņ ar
Ň

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-14 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Ň
<2>

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-15 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.4.5 L’arrêt momentané


Moment <1>
Ň
base ŕőŨőŘ
Œ1Œ
Comme son nom l’indique, il śőťőŞ
Ň
s’agit ici d’immobiliser pour un court 1ņŐņ ↑go&&!bp&&haut
instant l’automatisme. Selon les Ň
technologies utilisées, les sorties devront ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 2 Ōņōif (X21) DEPO;Ň
ou non rester alimentées. ŊņŎņŋ ŇLUMB; Ň
Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
Afin d’immobiliser l’automatisme, des 2ņŐņ bp
actions conditionnelles sont Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
recommandées. À chaque étape, le Ň 3 Ōņōif (X21) DESC;Ň
programmeur doit se demander si la sortie ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
doit être alimentée ou non afin Ň
3ņŐņ bas
d’immobiliser l’automatisme. Par Ň
exemple, dans le cas où de la pneumatique ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
est utilisée, il est parfois nécessaire de Ň 4 Ōņōif (X21) MONT;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
garder la sortie alimentée afin Ň
d’immobiliser un vérin. 4ņŐņ !cen
Ň
Un GRAFCET auxiliaire permet de ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőť
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
détecter en tout temps la pression sur Ň 5 Ōņōif (X21)MONT;Ň Ň 6 Ōņōif (X21) ENLE;Ň
l’interrupteur d’arrêt. Remarquez que, ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
dans l’exemple ci-contre, l’automatisme Ň Ň
7ņŐņ haut 6ņŐņ br
reprend son cours normal dès que le Ň Ň
bouton poussoir est relâché. ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň7Ň Ň8Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
Si l’on désire obtenir une action constante Ň
de l’arrêt momentané, il faut ajouter la 8ņŐņ 1
Ň
réceptivité ↑go à la transition TR20. Cette Ň
transition se lira donc !ar && ↑go. <1>

<2>
Ň
ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Œ 20Šņō//Arret moment.Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň
20ņŐņ !ar
Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn
Ň 21Ōņō//MarcheŇ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ
Ň
21ņŐņ ar
Ň
Ň
<2>

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-16 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.5 Exemple des “Bidons #3”

4.5.1 Description de l’automatisme


Une chaîne de montage utilise un convoyeur indexé afin de B
remplir et, par la suite, de capsuler des bidons remplis de URGENCE ARRET
i
lave-vitre. Lorsque la sortie CONV est activée, les bidons
d
avancent pas-à-pas. Un capteur « pas_c » donne une
impulsion à chaque fois que le convoyeur se déplace d’une o
position. Deux capteurs « bid_r » et « bid_b » détectent VERIF MARCHE n
respectivement la présence devant le poste de remplissage s
et de capsulage. Le sélecteur doit être en position marche
afin de débuter l’automatisme. Lorsque le sélecteur revient
en position arrêt, le dernier bidon est complété. Arrêt d'urgence arrêt Marche

Si un bidon est présent vis-à-vis le poste de remplissage et


que les réservoirs d’eau et de concentrés sont suffisamment
u a m
pleins, le bidon est rempli selon des volumes
prédéterminés. Lorsqu’un bidon est présent au poste de
capsulage, cette opération est effectuée. Le tout doit être FIGURE 4- 2 : P AN N E AU D E C O N T R Ô L E
DES BIDONS
terminé avant d’indexer le convoyeur à une autre position.
Une lumière MARCHE indique le fonctionnement de l’automatisme.
Réalisez un à un les éléments supplémentaires de la page 4-17 afin de contrôler adéquatement
l’automatisme des bidons.
4.5.2 Compteur de bidons
Cette chaîne de montage n’est pas tout à fait au point et un travail manuel doit encore être
effectué. Pour guider l’opérateur, un compteur est installé. Après un cycle de 60 bidons, une
lumière VERIF s’allume indiquant à l’opérateur de vérifier l’alimentation en capsule et en
liquide de remplissage. Après 80 bidons, cette même lumière clignote lentement, mais encore là,
l’automatisme continue. Lorsque l’extrême limite de 100 bidons est atteinte, la lumière VERIF
clignote rapidement et le convoyeur s’immobilise tant et aussi longtemps que l’opérateur ne
déplace pas le sélecteur en mode d’arrêt avant de le repasser en mode de marche. Cette dernière
opération permet de replacer le compteur à zéro.
Afin de compter adéquatement les bidons sortant de la chaîne de montage, vous devez utiliser le
capteur de déplacement de convoyeur «pas_c» en concordance avec le détecteur de compte «g».
4.5.3 Mode de marche et d’arrêt de cycle.
Afin que l’automatisme puisse fonctionner normalement, il suffit d’appuyer légèrement sur
« marche ». À ce moment, une lumière MARCHE indique le changement dans l’automatisme.
Lorsque le bouton poussoir « arrêt » est enclenché, l’automatisme s’immobilise uniquement
après avoir terminé les opérations en cours, i.e. le remplissage et/ou le capsulage. Une lumière
ARRET est allumée immédiatement suivant la détection de l’arrêt. Utilisez un GRAFCET
auxiliaire afin de contrôler le sous-GRAFCET de PRODuction.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-17 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.5.4 Arrêt d’urgence


Un autre GRAFCET auxiliaire est utilisé afin de stopper immédiatement la production. Il s’agit
ici d’un arrêt d’urgence « ar_urg ». Cet arrêt, tel qu’expliqué plus tôt dans ce document, est
électrique. Une pression sur le bouton « ar_urg » coupe l’alimentation des vannes de remplissage
ainsi que de la capsuleuse. Un second contact du bouton poussoir d’arrêt est relié à la partie
logicielle (commande). Ceci permet de forcer l’automatisme à sa position initiale et également
d’allumer la lumière A_URG.
4.5.5 Tableau des entrées/sorties de l’automatisme des “Bidons”

T AB L E AU 4- 2 : A U T O M AT I S M E D E S “ B I D O N S ”
ENT RÉES
GRAFCET / @BIDONS.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
pas_c p Détection d’avancement du convoyeur 9 pas_conv
bid_r r Bidon au poste de remplissage 9 bid_r
bid_b b Bidon au poste de capsulage 9 bid_b
n_eau e Niveau de l’eau dans le réservoir 9 niv_eau
n_conc c Niveau de concentré dans le réservoir 9 niv_conc
vol_eau >=85 Volume d’eau dans le bidon analogique vol_eau
vol_conc>=15 Volume de concentré dans le bidon analogique vol_conc
capsule f Capsule dans l’alimenteur 9 bouchon
pb_haut h Position haute de l’équipement à capsuler 9 pb_haut
pb_bas d Position basse de l’équipement à capsuler 9 pb_bas
am m bouton de marche 9 marche
urg u Contact aux. du bouton d’arrêt d’urgence 9 ar_urg
arrêt a bouton d’arrêt de production 9 arrêt

SO RT IES
GRAFCET FONCTION AUTOMATE
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
MARCHE Lumière de marche 24 MARCHE
ARRET Lumière d’arrêt 24 ARRET
VERIF Lumière indicatrice 24 VERIF
A_URG Lumière d’arrêt d’urgence 24 A_URG
CONV Convoyeur 220 CONV
V_EAU Vanne de remplissage d’eau 24 V_EAU
V_CONV Vanne de remplissage de concentré 24 V_CONC
DESCEN Descente pour capsuler 220 DESCEN
MONTE Montée pour capsuler 220 MONTE
VISSE Permet de visser la capsule 220 VISSE

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-18 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.5.6 Solution partielle de l’automatisme des “Bidons”


<1>
Ň
PROD ŕőŨőŘ
Œ 10Œ
śőťőŞ
11ņŐņ X2
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 11ŌņōCONV;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň
12ņŐņ ↑pas_c
ťőőőőőőőőőőőőŨőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőť
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň 12Ň Ň 15Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņō Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
18ņŐņ !bid_r 13ņŐņ bid_r 16ņŐņ bid_b 19ņŐņ !bid_b
Ň ňņŏņʼn ňņŏņʼn Ň
Ň Ň 26Ň Ň 25Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ň
Ň 20ņŐņ n_eau && n_conc 24ņŐņ capsule && pb_haut Ň
Ň ťőőőőőőőőőőőőŨőőőőőőőőőőőőť Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn Ň
Ň Ň 18ŌņōV_CONC;Ň Ň 20ŌņōV_EAU;Ň Ň 22ŌņōDESCEN;Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ Ň
Ň Ň Ň Ň Ň
Ň 21ņŐņ vol_conc >= 15 22ņŐņ vol_eau >= 85 25ņŐņ pb_bas Ň
Ň Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn Ň
Ň Ň 19Ň Ň 21Ň Ň 23ŌņōVISSE;Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ Ň
Ň ŨőőőőőőőőőőőőťőőőőőőőőőőőőŨ Ň Ň
Ň 23ņŐņ T/0.2s/X21 26ņŐņ T/1s/X23 Ň
Ň Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn Ň
Ň Ň Ň 24ŌņōMONTE;Ň Ň
Ň Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ Ň
Ň Ň 27ņŐņ pb_haut Ň
Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņō Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň 14Ň Ň 17Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ŨőőőőőőőőőőőőťőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
15ņŐņ 1
<1>

GRAFCET MAITRE ARRET D'URGENCE

ňņņņņņņņņņņņņʼn ňņņņņņņņņņņņņʼn
Ň ŕőŨőŘ ňņņņņņņʼn Ň ŕőŨőŘ
Ň Œ 1 Šņō Ň Ň Œ 33Œ
Ň śőťőŞ Ŋņņņņņņŋ Ň śőťőŞ
Ň Ň Ň Ň
Ň 2ņŐņ Ň 34ņŐņ
Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 2 Ōņō Ň Ň Ň 34Ōņō Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ Ň ŊņŎņŋ Ň Ň
Ň Ň Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņŋ
Ň 3ņŐņ Ň 40ņŐņ
Ň Ň Ň Ň
Ŋņņņņņņņņņņņņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņŋ

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-19 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.6 Les “Pompes Alternatives #3”


P Arrêt d'urgence
4.6.1 Description de l’automatisme
O
Dans les différentes stations de métro de P2 M u
Montréal, de grands bassins de récupération
ont été construits afin que l’eau, s’infiltrant par
P
des chemins divers, s’y accumule. E Arrêt
S
Dans ces cuves, deux pompes permettent P1 m
d’évacuer l’eau et trois flottes sont disposées
judicieusement aux abords afin de détecter le M
niveau de démarrage, d’urgence et d’arrêt des RAZ É Automatique
pompes. T
Deux lumières sont installées sur un panneau r R
Manuel a
de contrôle non loin de la dite cuve. O
Cette boîte de contrôle renferme également un
F I G U R E 4- 3 : P AN N E AU D E C O N T R Ô L E
automate programmable ainsi que deux
contacteurs de puissance alimentant les
moteurs de pompes. Deux sorties de l’automate sont réservées afin d’envoyer des signaux au
poste central du Métro.
4.6.2 Tableau des entrées/sorties

T AB L E AU4- 3 : A U T O M AT I S M E “ P O M P E S A L T E R N AT I V E S ”
ENT RÉES
GRAFCET / @POMPES.IO FONCTION AUTOMATE
Étiquette Simulation Adresse N.O. N.F. Étiquette
n_bas Flotte basse x n_bas
n_moyen Flotte centrale x n_moy
n_haut Flotte haute x n_cen
raz r Bouton poussoir de remise-à-zéro x raz
mom m Bouton poussoir d’arrêt momentané x mom
urg u Contact aux, arrêt d’urgence x urg
sel s Sélecteur auto/manuel man auto sel

SO RT IES
Étiquette / Simulation Adresse C.C. C.A. Étiquette
P1 Pompe 1 220 P1
P2 Pompe 2 220 P2
L1 Lumière de la pompe 1 220 L1
L2 Lumière de la pompe 2 220 L2
ALARME Alarme 24 ALARME
MAINT Lumière indicatrice pour la maintenance 24 MAINT

4.6.3 Exercices
Terminez l’automatisme des pompes alternatives par l’ajout des modes de marches et d’arrêts.
Débutez par une révision de votre automatisme et ajoutez-y un à un les différentes modes de
marches et d’arrêts qui suivent. Discutez de votre solution avec vos confrères.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-20 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

4.6.4 Mode automatique (base)


En mode automatique, les pompes fonctionnent de façon alternative. La pompe 1 (P1) entre en
fonction uniquement lorsque la flotte centrale détecte un surplus d’eau dans la cuve. L’action de
la pompe évacue l’eau. Elle est mise hors fonction uniquement lorsque l’eau passe en dessous du
niveau de la flotte basse.
Lorsque la cuve se remplit et que le niveau dépasse à nouveau la flotte centrale, l’autre pompe
(P2) entre en action. Ce principe de fonctionnement permet un vieillissement équivalent des
pompes. De plus, si l’action d’une pompe ne suffit pas à vider la cuve, l’eau s’infiltrant trop
rapidement, la flotte d’urgence, située en haut du bassin, devra enclencher les deux pompes. Ceci
permet de doubler la capacité d’évacuation. Les deux pompes s’arrêtent lorsque l’eau redescend
au-dessous du niveau de la flotte basse.
4.6.5 Mode manuel
Lors de la maintenance des stations, les ouvriers doivent inspecter les cuves afin de colmater les
brèches et les fissures. Il est donc indispensable de prévoir un pompage manuel en utilisant le
sélecteur prévu à cette fin. Lors du passage en mode manuel, les deux pompes sont activées.
Cette action des deux pompes permet d’atteindre un double objectif: l’évacuation rapide de l’eau
et la vérification, par les ouvriers, du bon fonctionnement des pompes. Même en mode manuel,
l’eau doit être au moins au-dessus de la flotte basse.
4.6.6 Maintenance
Une sortie externe permet d’envoyer un signal visuel à la centrale du métro située au centre-ville.
Ce signal indique qu’une des pompes a fonctionné plus de 120 fois et qu’une équipe de
maintenance et d’inspection doit se présenter. Le signal est désactivé lorsque l’équipe d’ouvriers
appuie sur l’interrupteur de remise à zéro placé sur le panneau de contrôle en station. Cette
remise à zéro est active uniquement à la fin du compte. Lorsque le signal de maintenance est
donné, les pompes peuvent quand même continuer à fonctionner.
4.6.7 Arrêt momentané
Pour sa part, une pression constante de l’interrupteur d’arrêt désactive les pompes uniquement si
l’eau ne dépasse pas la flotte haute. Cet arrêt est actif tant et aussi longtemps que l’interrupteur
est enfoncé ou que l’eau s’infiltrant dans la cuve ne dépasse pas le niveau critique.
4.6.8 Arrêt d’urgence
Une pression sur l’interrupteur d’arrêt d’urgence coupe l’alimentation des pompes et force
l’automatisme au début par le biais d’un contact auxiliaire. L’automatisme reprend son cours
normal lorsque l’interrupteur d’arrêt d’urgence est retiré. Cet interrupteur reste enclenché même
après avoir été relâché. Il faut absolument tirer sur celui-ci afin de le rendre inactif.
4.6.9 Lumières
Des lumières, L1 et L2, s’allument respectivement lorsqu’une ou l’autre des pompes fonctionne.
Lorsque les deux pompes sont en action, les deux lumières s’allument. Lorsque le mode
maintenance est en action, la lumière correspondant à la pompe active clignote. Lors d’un arrêt
d’urgence, les deux lumières clignotent rapidement et en même temps. En arrêt momentané,
celles-ci clignotent à la même fréquence mais cette fois-ci de façon alternative.

Marches & Arrêts (GRAFCET) Page 4-21 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

TABLE DES MATIÈRES

5. MARCHES & ARRÊTS (GRAFCET - LADDER) 5-1


5.1.1 Mode manuel 5-1
5.1.2 Traduction d’un Sous-GRAFCET et commande de forçage 5-1
5.1.3 L’arrrêt complet 5-5

5.2 L’arrrêt de cycle & l’arrêt momentané 5-7

5.3 Exemple des « Bidons » 5-8


5.3.1 Description de l’automatisme 5-8
Résumé de Théorie Automates Programmables II

5. Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER)


Les fonctions d’automatismes plus complexes demandent des éléments supplémentaires quant à
la syntaxe de base du GRAFCET. Dans ce document, nous étudierons la traduction des éléments
manquant au niveau des modes de marches et d’arrêts. La plupart des ajouts au GRAFCET, lors
de la conception des modes manuels, semi-automatiques, de marches ou d’arrêts, se font
simplement et logiquement à l’aide de la méthode de traduction déjà étudiée précédemment. Il
n’y a donc que quelques nouveaux principes à assimiler.
Nous débuterons notre analyse par la section automatique/manuelle du contrôle du poinçon
hydraulique. Afin de vous rafraîchir la mémoire, voici la donnée du problème et la solution
GRAFCET étudiée dans un document précédent.
5.1.1 Mode manuel
Manuel Au départ, le poinçon est en haut et aucun bloc n’est présent. Si ces
conditions ne sont pas respectées, l’opérateur passe en mode manuel et
Auto positionne correctement l’automatisme à l’aide du bouton poussoir prévu à
cet effet. De plus, en cas d’un bris matériel, l’opérateur doit pouvoir
replacer l’automatisme en position initiale.
Dans l’exemple du poinçon hydraulique, il s’agit d’un mode manuel contrôlé puisque tous les
capteurs sont pris en considération dans la séquence. Ce principe évite des situations fâcheuses
lors du retrait des vérins. Puisqu’il s’agit d’un système hydraulique, la force des vérins ne
pardonne pas vraiment l’erreur humaine.
Le sélecteur automatique/manuel peut être activé, peu importe la position de l’automatisme. Lors
du changement en mode manuel, l’étape X32 devient valide renvoyant l’automatisme de base à
son étape initiale. Ceci est fait à l’aide d’une commande de forçage et c’est cette particularité que
nous n’avons pas encore étudiée dans la traduction d’un GRAFCET.
5.1.2 Traduction d’un Sous-GRAFCET et commande de forçage
Lors du passage en mode manuel, l’étape X32 force le sous-GRAFCET base à l’étape X1.
Pendant ce temps, les GRAFCET auxiliaires du mode manuel doivent pouvoir fonctionner.
Puisque le GRAFCET de base et ceux du mode manuel utilisent les mêmes sorties, il faut rendre
inactif l’un pendant que l’autre travaille. Pour ce faire, nous allons utiliser une instruction qui se
retrouve dans la majorité des automates programmables industriels sous l’appellation MCR1.
Cette instruction permet de sectionner des programmes rendant complètement inactives les
sorties non retentives2. Le sectionnement débute avec une instruction MCR conditionnelle,
généralement contrôlée par les étapes du GRAFCET auxiliaires du mode manuel, et se termine
par une autre instruction de MCR, mais inconditionnelle.
À la page suivante, vous pouvez remarquer la structure que prendra le diagramme en échelle.

1
Master Control Reset ou Relay.
2
Consulter la documentation de votre automate afin d’utiliser des adresses des sorties internes non retentive.

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

<3>
<1> Ň
Ň ŕőŨőŘ
base ŕőŨőŘ Œ 30Œ
Œ1Œ śőťőŞ
śőťőŞ Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň Ň
1ņŐņ ↑go&&(haut&&!bp) 30ņŐņ am 32ņŐņ !am
Ň Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 2 ŌņōDEPO;Ň Ň 31Ň //Automatique Ň 32ŌņōF/base:(1); Ň
ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ňif (X100) LUMF;Ň
Ň Ŋņņņņņŋ Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
2ņŐņ bp 31ņŐņ !am 33ņŐņ am && haut && br
Ň Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň 3 ŌņōDESC;Ň Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ <3>
Ň
3ņŐņ bas
Ň Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn 40ņŐņ !am && !haut 60ņŐņ !am && !bas && ↑des
Ň 4 ŌņōMONT;Ň Ň && ↑rem && !des Ň && bp && !rem
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň Ň 40ŌņōMONT;Ň Ň 60ŌņōDESC;Ň
4ņŐņ ! cen ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň Ň Ň
ūőőőőőőőőőőőőť 41ņŐņ am||haut 61ņŐņ am||bas||↓des||!bp
ňņŏņʼn ňņņņņņʼnňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ň ||↓rem Ň
Ň 5 ŌņōMONT;ŇŇ 6 ŌņōENLE;Ň
ŊņŎņŋ ŊņņņņņŋŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ Ň Ň
Ň Ň 50ņŐņ !am && !bp && ↑in_b 70ņŐņ !am && !br && ↑out_b
7ņŐņ haut 6ņŐņ br Ň &&(haut||cen) && !out_b Ň &&(haut||cen) && !in_b
Ň Ň ňņŏņʼn ňņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
ňņŏņʼn ňņŏņʼn Ň 50ŌņōDEPO;Ň Ň 70ŌņōENLE;Ň
Ň7Ň Ň8Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
Ň Ň
ūőőőőőőőőőőőőŨ
Ň 51ņŐņ (am||bp||↓in_b)&& 71ņŐņ am||br||↓out_b
8ņŐņ 1 Ň (!haut||!cen) Ň &&(!haut||!cen)
Ň
Ň
<1>

Les étapes X40, X50, X60 et X70 forment le contrôle du mode manuel.

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

| |
1+---$$$$$$$$$$$$$$$$ SECTION DE TRADUCTION DES ETAPES $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$--+
| |
| X32 |
+--] [--------+ |
| | |
| TR8 | X1 |
2+--] [--------+-------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X1 X2 | |
+--] [---]/[--+ |
| |
| |
| AUTO |
| X31 |
3+--] [----------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| |
4+--**************** TOUTES LES ETAPES DU MODE AUTOMATIQUE *****************--+
| SAUF L'ETAPE INITIALE X1 |
| |
5+---------------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| MANUEL |
| X32 |
6+--] [----------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| |
7+---############### TOUTES LES ETAPES DU MODE MANUEL ######################--+
| |
| |
8+---------------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| |
9+---%%%%%%%%%%%%%%% LE RESTE DES BARREAUX DE TRADUCTION %%%%%%%%%%%%%%%%%%%--+
| COMPRENANT LE GRAFCET AUXILIAIRE DU |
| MODE MANUEL X30, X31 et X32 |

FIGURE 5- 1 : V U E G É N É R AL E D ' U N E T R AD U C T I O N AU T O M AT I Q U E / M AN U E L
Il s’agit ici qu’un diagramme de principe, mais il n’en faut pas plus pour comprendre.
En mode automatique, l’étape X31 est valide et la X32 ne l’est pas. Ainsi, lorque le mode
automatique est sélectionné, le MCR contrôlé par X32 (ligne 7) bloque toutes les étapes du
mode manuel.
Lors du passage en mode manuel, l’étape X32 devient valide, la ligne du MCR est alors vrai et
permet le fonctionnement des éléments compris entre les lignes 7 et 9. Par le fait même, l’étape
X31 est maintenant hors-fonction, ce qui désactive le MCR de la ligne 3 et toutes les étapes entre
la ligne 3 et 5.
Finalement, puisque la conception du GRAFCET nous oblige à forcer le GRAFCET de base à
l’étape 1, nous avons sorti cette étape de l’emprise du MCR, afin de pouvoir y mettre un contact
X32 en parallèle. Ce contact force l’étape X1 à rester valide tant que X32 l’est également.
Lorsque X32 deviendra inactive, l’étape X1, elle, le restera grâce à son contact de maintien X1.

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Il faut faire très attention lorsqu’on utilise les MCR dans la traduction d’un GRAFCET. Il ne
faut jamais oublier que cette instruction désactive toutes les sorties et que aucune étape ne reste
mémorisée y compris les étapes initiales. Il faudra prévoir une façon de réinitialiser les étapes
initiales ou les sortir de l’emprise des MCR si l’on veut que les GRAFCET compris dans un
MCR puissent repartir.
Dans l’exemple en cours, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de cette particularité puisque
aucune étape initiale n’est utilisée. Voici donc une grande utilité des GRAFCET auxiliaires ne
possédant pas d’étape initiale.
Dans l’éventualité où l’on désire repartir un GRAFCET là où il était rendu, il faudrait traduire
les étapes à l’aide de relais de contrôle à rétention. Les barreaux devant être mémorisés
prendraient alors l’allure suivante:

| |
| TR2 X3 |
+--] [--------+-------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X3 X4 | |
+--] [---]/[--+ |

FIGURE 5- 2 : B AR R E AU N O R M AL D ' U N E É T AP E ( S AN S R É T E N T I O N )

| |
| TR2 X3 |
+--] [----------------------------------------------------------------( L )----+
| |
| |
| X4 X3 |
+--] [--- ------------------------------------------------------------( U )----+

FIGURE 5- 3 : B AR R E AU À R E T E N T I O N AV E C L AT C H - U N L AT C H

Le premier «Latch» de X3 permet de mémoriser l’information lors de la transition TR2. Si un


MCR se produit, la sortie X3 sera désactivée. De retour en fonction, X3 deviendra à nouveau
actif et attendra que l’étape X4 devienne valide avant de se désactiver.

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

5.1.3 L’arrêt complet


Cette commande permet à l’opérateur d’arrêter <1>
immédiatement l’automatisme. Ce bouton poussoir Ň
base ŕőŨőŘ
remplace, en quelque sorte, l’arrêt d’urgence qui, lui, est là Œ1Œ
uniquement en cas de problème majeur. śőťőŞ

Lorsque l’arrêt complet est utilisé, il doit effectuer une Ň


remise à zéro de l’automatisme et empêcher toute évolution Ň
des sorties. Le mode manuel permettra de replacer
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
l’automatisme en position initiale avant de recommencer le Ň7Ň Ň8Ň
cycle. Le GRAFCET auxiliaire permettant le contrôle de ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ūőőőőőőőőőőőőŨ
l’arrêt complet est représenté ci-contre avec une Ň
représentation écourtée du sous-GRAFCET de base. 8ņŐņ 1
Ň
La particularité, au niveau de la traduction, provient de Ň
<1>
l’étape 20 qui force l’étape X1 à devenir valide lors d’un
arrêt complet. Il faut bien comprendre que le fait de forcer <2>
Ň
l’étape X1 dans le sous-GRAFCET doit également ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
désactiver toutes les autres étapes de ce dernier. Deux Œ 20ŠņōF/base:(1); Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
méthodes s’offrent à nous. Ň
20ņŐņ !ar
La plus simple serait de mettre un contact à ouverture X20 Ň
en série avec chaque ligne de traduction des étapes du sous- ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň 21Ōņō//Marche automatiqueŇ
GRAFCET de base, hormis l’étape X1 qui, elle, recevrait un ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
contact en parallèle afin de forcer cette étape à devenir Ň
21ņŐņ ar
valide. Dans un sous-GRAFCET de 8 étapes, il s’agit d’une Ň
tâche mineure. Dans un de 48 étapes, cela pourrait devenir Ň
<2>
irritant.

| |
1+---$$$$$$$$$$$$$$$$ SECTION DE TRADUCTION DES ETAPES $$$$$$$$$$$$$$$$$$--+
| |
| X20 |
+--] [--------+ |
| | |
| TR8 | X1 |
2+--] [--------+-------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X1 X2 | |
+--] [---]/[--+ |
| |
| TR1 X20 X2 |
3+--] [--------+---]/[-------------------------------------------------( )----+
| | |
| X2 X3 | |
+--] [---]/[--+ |
F I G U R E 5- 4 : M É T H O D E 1 D E T R AD U C T I O N D E S F O R Ç AG E S

L’autre méthode, déjà discutée auparavant, est l’utilisation de l’instruction MCR. Pour traduire
correctement un forçage, il faut inclure, à l’intérieur de deux instructions de MCR, toutes les
étapes du sous-GRAFCET, hormis l’étape forcée. Ici, comme dans la plupart des cas, l’étape
forcée est l’étape initiale. Par contre, l’étape forcée peut très bien être une étape au beau milieu
du sous-GRAFCET. À ce moment, il faudrait sortir cette étape de l’emprise du MCR.

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

| |
1+---$$$$$$$$$$$$$$$$ SECTION DE TRADUCTION DES ETAPES $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$--+
| ARRET |
| X20 |
+--] [--------+ |
| | |
| TR8 | X1 |
2+--] [--------+-------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X1 X2 | |
+--] [---]/[--+ |
| |
| |
| ARRET |
| X20 |
3+--]/[----------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| |
4+--**************** TOUTES LES ETAPES DU GRAFCET BASE ******************--+
| SAUF L'ETAPE INITIALE X1 |
| |
5+---------------------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
| |
| |
6+---%%%%%%%%%%%%%%% LE RESTE DES BARREAUX DE TRADUCTION %%%%%%%%%%%%%%%%%%%--+
| COMPRENANT LE GRAFCET AUXILIAIRE DU |
| MODE D'ARRET X20 et X21 |
F I G U R E 5- 5 : M É T H O D E 2 D E T R AD U C T I O N D ' U N F O R Ç AG E

Remarquez, à la figure 5-5, que le contact qui contrôle le MCR est à ouverture. Lors d’un arrêt
complet, l’étape X20 devient valide. Son contact ouvre et le MCR désactive toutes les étapes
comprises entre cette ligne et le prochain MCR inconditionnel.
À la figure 5-5 nous avons seulement représenté le forçage par l’arrêt complet. Il est possible, tel
notre exemple, que différents GRAFCET auxiliaires doivent forcer le même sous-GRAFCET.
Dans cette éventualité, il s’agit de placer autant de contacts en série sur la ligne de MCR et
autant en parallèle avec la ligne de l’étape qui est forcée.

1+---$$$$$$$$$$$$$$$$ SECTION DE TRADUCTION DES ETAPES $$$$$$$$$$$$$$$$$$--+


| |
| ARRET |
| X20 |
+--] [--------+ |
| MANUEL | |
| X32 | |
+--] [--------+ |
| | |
| TR8 | X1 |
2+--] [--------+-------------------------------------------------------( )----+
| | |
| X1 X2 | |
+--] [---]/[--+ |
| |
| ARRET MANUEL |
| X20 X32 |
3+--]/[-----]/[--------------------------------------------------------(MCR)----+
| |
F I G U R E 5- 6 : F O R Ç AG E P R O V E N AN T D E D E U X G RAF CET AU X I L I AI R E S

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-6 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

5.2 L’arrêt de cycle & l’arrêt momentané


Comme vous êtes à même de le constater dans les GRAFCET qui suivent, il n’y pas de
nouveaux concepts qui régissent la traduction de l’arrêt de cycle ou de l’arrêt momentané. Il
s’agit ici d’éléments déjà couverts dans le document portant sur la traduction des éléments
intermédiaires.

ARRÊT DE CYCLE ARRÊT MOMENTANNÉ


<1> <1>
Ň Ň
ŕőŨőŘ base ŕőŨőŘ
Œ1Œ Œ1Œ
śőťőŞ śőťőŞ
Ň Ň
1ņŐņ X21 <3> 1ņŐņ ↑go&&!bp&&haut
Ň Ň Ň
Ōņņņņņņņņņņņņŋ ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn Ň 2 Ōņōif (X21) DEPO;Ň
Ň 2 ŌņōDEPO;Ň ŊņŎņŋ ŇLUMB; Ň
ŊņŎņŋ ŇLUMB;Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
2ņŐņ bp
Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 3 Ōņōif (X21) DESC;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň Ň
ňņŏņʼn ňņŏņʼn 3ņŐņ bas
Ň7Ň Ň8Ň Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
ūőőőőőőőőőőőőŨ Ň 4 Ōņōif (X21) MONT;Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
8ņŐņ 1 Ň
Ň 4ņŐņ !cen
ňņŏņʼn Ň
Ň9Ň ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőť
ŊņŎņŋ ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņʼn
Ōņņņņņņņņņņņņʼn Ň 5 Ōņōif (X21)MONT;Ň Ň 6 Ōņōif (X21) ENLE;Ň
Ň Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņŋ
9ņŐņ un|| 10ņŐņ !un && Ň Ň
Ň X20 Ň !X20 7ņŐņ haut 6ņŐņ br
Ň Ň Ň Ň
<1> <3> ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň7Ň Ň8Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ūőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
Ň
8ņŐņ 1
Ň
Ň
<1>
<2> <2>
Ň Ň
ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņņʼn ŕőŨőŘ ňņņņņņņņņņņņņņņņʼn
Œ 20Šņō//Arret de cycleŇ Œ 20Šņō//Arret moment.Ň
śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņŋ śőťőŞ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņŋ
Ň Ň
20ņŐņ ↑go&&!ar&&(haut&&!bp) 20ņŐņ !ar
Ň Ň
ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņņʼn
Ň 21Ōņō//Marche automatiqueŇ Ň 21Ōņō//MarcheŇ
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņņŋ
Ň Ň
21ņŐņ ar 21ņŐņ ar
Ň Ň
Ň Ň
<2> <2>

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-7 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

5.3 Exemple des « Bidons »


5.3.1 Description de l’automatisme
Traduisez la totalité de l’exemple des bidons. Référez-vous aux GRAFCET ci-dessous et au
document sur les modes de marches et d’arrêts pour la donnée complète de l’automatisme.
<1>
Ň
PROD ŕőŨőŘ
Œ 10Œ
śőťőŞ
11ņŐņ X2
ňņŏņʼn ňņņņņņʼn
Ň 11ŌņōCONV;Ň
ŊņŎņŋ Ŋņņņņņŋ
Ň
12ņŐņ ↑pas_c
ťőőőőőőőőőőőőŨőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőť
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň 12Ň Ň 15Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ňņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņō Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņʼn
18ņŐņ !bid_r 13ņŐņ bid_r 16ņŐņ bid_b 19ņŐņ !bid_b
Ň ňņŏņʼn ňņŏņʼn Ň
Ň Ň 26Ň Ň 25Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ň
Ň 20ņŐņ n_eau && n_conc 24ņŐņ bouchon && pb_haut Ň
Ň ťőőőőőőőőőőőőŨőőőőőőőőőőőőť Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn Ň
Ň Ň 18ŌņōV_CONC;Ň Ň 20ŌņōV_EAU;Ň Ň 22ŌņōDESCEN;Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ Ň
Ň Ň Ň Ň Ň
Ň 21ņŐņ vol_conc >= 15 22ņŐņ vol_eau >= 85 25ņŐņ pb_bas Ň
Ň Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn Ň
Ň Ň 19Ň Ň 21Ň Ň 23ŌņōVISSE;Ň Ň
Ň ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ Ň
Ň ŨőőőőőőőőőőőőťőőőőőőőőőőőőŨ Ň Ň
Ň 23ņŐņ T/0.2s/X21 26ņŐņ T/1s/X23 Ň
Ň Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņʼn Ň
Ň Ň Ň 24ŌņōMONTE;Ň Ň
Ň Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņŋ Ň
Ň Ň 27ņŐņ pb_haut Ň
Ŋņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņō Ōņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņņŋ
ňņŏņʼn ňņŏņʼn
Ň 14Ň Ň 17Ň
ŊņŎņŋ ŊņŎņŋ
ŨőőőőőőőőőőőőťőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőőŨ
15ņŐņ 1
<1>
GRAFCET MAITRE Arrêt d'urgence
ňņņņņņņņņņņņņʼn ňņņņņņņņņņņņņʼn
Ň ŕőŨőŘ ňņņņņņņʼn Ň ŕőŨőŘ
Ň Œ 1 ŠņōARRET;Ň Ň Œ 33Œ
Ň śőťőŞ Ŋņņņņņņŋ Ň śőťőŞ
Ň Ň Ň Ň
Ň 2ņŐņ ↑marche && !ar_urg Ň 34ņŐņ ar_urg
Ň Ň Ň Ň
Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņʼn Ň ňņŏņʼn ňņņņņņņņņņņņņʼn
Ň Ň 2 ŌņōMARCHE;Ň Ň Ň 34ŌņōF/PROD:(10);Ň
Ň ŊņŎņŋ Ŋņņņņņņņŋ Ň ŊņŎņŋ ŇA_URG; Ň
Ň Ň Ň Ň Ŋņņņņņņņņņņņņŋ
Ň 3ņŐņ arret Ň 40ņŐņ !ar_urg
Ň Ň Ň Ň
Ŋņņņņņņņņņņņņŋ Ŋņņņņņņņņņņņņŋ

Marches & Arrêts (GRAFCET - LADDER) Page 5-8 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

6. MÉTHODE DE DÉPANNAGE 6-1

6.1 Les modes du processeur 6-1


6.1.1 Les processeurs SLC 5/01 et SLC 5/02 .................................................................. 6-1
6.1.2 Les processeurs SLC 5/03 et SLC 5/04 .................................................................. 6-1
6.1.3 Le mode REMote Program..................................................................................... 6-2
6.1.4 Le mode REMote Test ........................................................................................... 6-2
6.1.5 Le mode REMote Run............................................................................................ 6-2
6.1.6 Le mode RUN ........................................................................................................ 6-3
6.1.7 Le mode PROGRAM ............................................................................................. 6-3

6.2 Visualisation des opérations du contrôleur 6-3


6.2.1 Fichier de programme............................................................................................. 6-3
6.2.2 Tableaux de données .............................................................................................. 6-4
6.2.3 Récupération lors d’une faute................................................................................. 6-7

6.3 Édition en-ligne 6-8

6.4 Les fonctions de forçage 6-8


6.4.1 Installer un forçage d’entrée ................................................................................... 6-9
Résumé de Théorie Automates Programmables II

6. Méthode de dépannage
Ce document présente les divers modes et fonctions pour mettre en marche un système, pour
dépanner lors d’un bris matériel ou pour modifier le logiciel.

6.1 Les modes du processeur


Le type de processeur détermine les divers modes utilisables. Avant d’effectuer la mise en route
ou le dépannage d’un programme, il est important de bien connaître les divers modes de
fonctionnement du processeur afin d’en tirer avantage.
6.1.1 Les processeurs SLC 5/01 et SLC 5/02
Puisque ces processeurs n’ont pas de clé qui permettrait de changer le mode à même le module
de processeur, on considère qu’il s’agit de changement de mode à distance. Le tableau qui suit
énumère les modes de contrôle à distance1.

T AB L E AU 6- 1 : M O D E S D E C O N T R Ô L E À D I S T AN C E
Ligne de statut Mode du processeur Type de processeur
REM PROG Programme SLC 5/01, SLC 5/02
REM RUN Exécution « RUN » SLC 5/01, SLC 5/02
REM SRG Test en pas simple SLC 5/01
REM SSN Test en cycle unique SLC 5/01, SLC 5/02
REM CSN Test en cycle continue SLC 5/01, SLC 5/02
FAULT XXX Faute SLC 5/01, SLC 5/02
REM SUSP Exécution ou Test SLC 5/01, SLC 5/02

6.1.2 Les processeurs SLC 5/03 et SLC 5/04


Ces processeurs possèdent une clé sur le devant du module. Cette dernière permet de
sélectionner l’une des trois positions suivantes:
• RUN (Exécution)
• PROGram (Programmation)
• REMOTE Program/Test/Run (À distance)
Le tableau qui suit énumère les modes de contrôle des processeurs 5/03 et 5/04.

T AB L E AU 6- 2 : M O D E S D E C O N T R Ô L E D E S P R O C E S S E U R S 5/03 & 5/04


Position de la clé Mode du processeur Ligne de statut
RUN Exécution « RUN » RUN
Exécute REM RUN
Programme REM PROG
REMOTE Test - pas simple REM SRG
Test - cycle unique REM SSN
Test - Cycle continue REM CSN
RUN Exécute ou Suspend SUSP
REMOTE Exécute, Test ou Suspend REM SUSP
--- Faute FAULT XXX
PROG Programme PROG

1
Considérer un changement de mode par l’ordinateur comme étant un changement à distance.

Méthode de dépannage Page 6-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

6.1.3 Le mode REMote Program


Ce mode (REM) facilite le transfert de fichiers à l’aide de la fonction «RESTORE». Dans ce
mode, le processeur ne scrute pas ni n’exécute le programme, et toutes les sorties sont placées
hors d’usage. Lorsque le processeur est dans ce mode, il exécute les mêmes fonctions que si la
clé était en mode PROGramme.
Ce mode vous permet de :
• Visualiser le diagramme en échelle.
• Mettre en oeuvre des forçages d’E/S.
• Sauvegarder le fichier du processeur dans le disque rigide.
• Utiliser les fonctions de recherche.
• Visualiser et éditer les fichiers de « Datas ».
• Faire des éditions En-Ligne du programme (SLC 5/03 et SLC 5/04 seulement)
6.1.4 Le mode REMote Test
Ce mode vous permet de :
• Visualiser le diagramme en échelle pendant qu’il est exécuté.
• Sauvegarder le fichier du processeur dans le disque rigide.
• Utiliser les fonctions de recherche.
• Visualiser et éditer les fichiers de « Datas ».
• Forcer des d’E/S.
• Exécuter votre programme avec des sorties défectueuses.
• Faire des éditions En-Ligne du programme (SLC 5/03 et SLC 5/04 seulement)
Lorsque vous êtes dans ce mode, le processeur scrute et exécute votre programme, effectue la
lecture des entrées et met à jour les valeurs des sorties sans toutefois les alimenter.
• Single Step Test (SRG). Ce mode permet d’exécuter un seul barreau ou un
groupe de barreau.
• Single Scan (SSN). Dans ce mode, le processeur exécute un cycle de scrutation
qui comprend la lecture des entrées, l’exécution de la logique de programmation,
et finalement, la mise à jour de bits de sorties sans toutefois les alimenter.
• Continuous Scan (CSN) Dans ce mode, le processeur exécute continuellement
les cycles de scrutation sans toutefois alimenter les sorties. Ceci permet de
dépanner le programme sans causer trop de dommage matériel.
6.1.5 Le mode REMote Run
Ce mode vous permet de :
• Visualiser le diagramme en échelle pendant qu’il est exécuté.
• Sauvegarder le fichier du processeur dans le disque rigide.
• Utiliser les fonctions de recherche.
• Visualiser et éditer les fichiers de « Datas ».
• Forcer des entrées seulement.
• Faire des éditions En-Ligne du programme (SLC 5/03 et SLC 5/04 seulement).
Lorsque vous êtes en mode «REM Run», le processeur scrute et exécute la logique du
diagramme en échelle, effectue la lecture des entrées, fait la mise à jour des sorties et permet les
forçages. Ce mode est le même que si la clé se trouve à la position RUN.

Méthode de dépannage Page 6-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

6.1.6 Le mode RUN


Lorsque la clé est en position RUN, il est impossible de changer le mode à distance à l’aide d’un
ordinateur ou d’une console opératrice. De plus, Les opérations d’édition En-Ligne ne sont pas
permises.
6.1.7 Le mode PROGRAM
Que la clé soit en position RUN ou PROGRAM, vous ne pouvez pas changer le mode à distance
par une console de programmation. Vous devez modifier la position de la clé pour pouvoir
changer de mode.

6.2 Visualisation des opérations du contrôleur


Cette section montre comment utiliser les tableaux de données pour visualiser2 les opérations du
contrôleur lorsque vous êtes en ligne avec le processeur. De plus, nous discuterons comment
récupérer le contrôle de l’automate lorsqu’une faute mineure ou majeure apparaît et ce, à l’aide
d’un tableau de visualisation des données.
6.2.1 Fichier de programme
Les fichiers de programme contiennent l’information pour le contrôleur, le diagramme en échelle
principale et à l’occasion des sous-routines. Une fois que vous avez transféré le fichier dans la
mémoire du processeur, vous pouvez visualiser ce dernier.
En appuyant sur la touche de communication en ligne (F1), vous avez accès
F1 directement au programme «ladder». Si le programme dans la mémoire du
processeur n’est pas identique à celui de la console de programmation, un
EN LIGNE
message d’erreur apparaît.
Il se peut que le fichier soit protégé par le mot de passe. Si c’est le cas, entrez ce dernier. Utilisez
la fonction de mot passe avec beaucoup de précaution.
Assurez-vous que le programme est en mode RUN ou REM Run. Sélectionnez
F8 par la suite la fonction de visualisation de fichier (F8). Par défaut, l’affichage
montre le fichier 2 à la ligne 0. Ce fichier est composé du programme ladder
VISU
FICHIER
principal. Lorsque vous décomposez un programme en sous-routines, d’autres
fichiers devront être créés. Ainsi, si vous désirez visualiser l’action de ces
fichiers, vous devrez tapez à la ligne de commande le numéro du fichier, suivi du barreau
d’échelle. Par exemple, vous pouvez visualiser une sous-routine de brassage en indiquant sur la
ligne de commande: 3:1 ou 3;1.
A l’aide de cet outil vous pouvez visualiser les temporisateurs, les compteurs en plus de voir les
contacts et les sorties changer d’état.

2
En anglais le terme utilisé est «monitoring».

Méthode de dépannage Page 6-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

6.2.2 Tableaux de données


Cette section discute de tableaux de données que vous pouvez visualiser. Ces fichier contiennent
de l’information utilisée dans votre programme «ladder». Ces tableaux sont:
• Fichier de données 0 : Sorties (O:)
• Fichier de données 1 : Entrées (I:)
• Fichier de données 2 : États (S:)
• Fichier de données 3 : Binaire ou Bit (B3:)
• Fichier de données 4 : Temporisateur (T4:)
• Fichier de données 5 : Compteur (C5:)
• Fichier de données 6 : Contrôle (R6:)
• Fichier de données 7 : Entier (N7:)
• Fichier de données 8 : Point flottant (F8:)
• Fichier de données 9-255 : Fichier créé par l’usagé.
Lorsque vous êtes Hors-Ligne vous pouvez utiliser ces tableaux, créés des séquenceurs, des
routines mathématiques ou des recettes. Lors d’une visualisation En-Ligne, vous pouvez
modifier la valeur d’un temporisateur ou d’un compteur en plus de les utiliser pour tester et
dépanner votre programme.
Il est possible de protéger les données de ces fichiers pour empêcher leurs modifications En-
Ligne. Ceci est fait uniquement lorsque vous êtes Hors-Ligne.
Après avoir sélectionné la commande (VISU DONNEES), entrez un numéro
F9 de fichier tel: O, I ou C.
VISU Voici quelques exemples de présentation des tableaux de données.
DONNEES

adresse 15 donn 0 adresse 15 donn 0


O:1 0000 0000 0000 0000
O:3 0000 0000 0010 0110
O:6 0000 0000 0000 0000
O:6.1 0000 0000 0000 0000
O:6.2 0000 0000 0001 0000
O:6.3 0000 0000 0000 0000
PLUS DE DONNÉES
Appuyer sur une touche ou entrer une valeur
O:1/0 =
hors ligne pas de forçage donn binaire adresse déci FichiPOMPES
CHANGER PRÉCISE VISU FICHIER FICHIER
BASE ADRESSE FORCAGE SUIVANT PRECEDT
F1 F5 F6 F7 F8
FIGURE 6- 1 : T AB L E AU D E D O N N É E S D E S S O R T I E S

Lorsque la console de programmation est Hors-Ligne, les fichiers présentent les


valeurs initiales utilisées dans le programme «ladder». À la figure 6-1 on
remarque que les sorties 1, 2 et 5 de l’emplacement 3 ont été utilisées et sont donc
à 1. Évidemment, lors du passage en mode RUN, ces valeurs seront
immédiatement affectées par la logique du programme puisqu’il s’agit ici du
fichier des sorties.
Le module à l’emplacement 6 est probablement un module analogique puisque la représentation
est différente de celle des autres modules. Remarquez la rapidité avec laquelle on peut constater
ou déterminer les adresses des différents modules.

Méthode de dépannage Page 6-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

La figure 6-2 présente le même tableau mais, cette fois-ci, en décimale plutôt qu’en binaire. La
fonction CHANGE BASE permet d’afficher les tableaux O, I, B et N sous diverses formes. Vous
pouvez remarquer, au bas de la figure, les types d’affichages possibles. Ce changement permet
d’effectuer rapidement une conversion sans avoir accès à une calculatrice. Ceci est très utile
surtout lorsque les valeurs sont négatives.
adresse donn adresse donn adresse donn adresse donn
O:1 0
O:3 38
O:6 0
O:6.1 -13764
O:6.2 0
O:6.3 106
Appuyer sur une touche pr choisir la Base
O:6.1 =
hors ligne pas de forçage donn décimal adresse déci FichiPOMPES
DONNEES DONNEES DONNEES DONNEES
BINAIRE DECIMAL HEX/DCB ASCII
F1 F3 F4 F5
FIGURE 6- 2 : T AB L E AU D E S S O R T I E S AV E C U N C H AN G E M E N T D E B AS E

Lorsque la console est En-Ligne, ces fichiers présentent l’état des différents bits. Dans le cas du
module 3 (figure 6-1), les bits à 1 représentent des sorties actives tandis que celles à 0, des
sorties inactives. Les valeurs combinées de l’adresse O:6.3 désignent la valeur décimale 106 à la
sortie 3 d’un module analogique.

INDICATEUR ARITH S:0 Z:0 V:0 C:0


ETAT PROCESSEUR 00000000 00000000 CODE D'INTERRUPTION 0
ETAT PROCESSEUR 00000000 10000001 FICHIER INTERROMPU 0
ETAT PROCESSEUR 10010000 00000010
CHIEN de GARDE [x10 ms]: 10
FAUTE MINEURE 01000000 00000000 DERN SCRUTAT [x10 ms]: 1
CODE FAUTE 0000 HORLOGE NON ASSERVIE 00110110 00101100
DESCRIPTION FAUTE:
REGISTRE MATH 0000 0000
STATIONS ACTIVES (CANAL 1) ACTIVE EMPLAC E/S
0 10 20 30 0 10 20 30
11000000 00000000 00000000 00000000 11111111 11111111 11111111 11111111
VITESSE PROCESSEUR (CANAL 1) 19200 ADRESSE PROCESEUR (CANAL 1) 1

Appuyer sur une Touche Fonction


S:0/0 =
hors ligne pas de forçage formatée adresse déci FichiPOMPES
PAGE PAGE PRECISE FICHIER FICHIER EFFACE EFFACE
PRECEDT SUIVNTE ADRESSE SUIVANT PRECEDT ERR MIN ERR MAJ
F1 F2 F5 F7 F8 F9 F10
FIGURE 6- 3 : P AG E 1 D U T AB L E AU D E S D O N N É E S D U F I C H I E R D ’ É T AT

Le tableau de la figure 6-3 présente le fichier d’état. Utilisez exclusivement En-Ligne avec le
processeur, ce fichier permet, entre autres, de visualiser le temps de la dernière scrutation, les
registres d’état arithmétiques, les fautes, l’état du processeur et beaucoup d’autres informations
pertinentes. De plus, ce fichier contient quatre pages.

Méthode de dépannage Page 6-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

DERN SCRT [x01 ms]: 2 ACTIVE INTERRUPT EMPL E/S


DERN SCRT [x10 ms]: 1 0 10 20 30
BASE TEMPS 1ms (Fois SCRT) 0 11111111 11111111 11111111 11111111
SCRUTAT MOYN [x10 ms]: 0
SCRUTAT MAXI [x10 ms]: 1
INTERRUPT EN ATTENTE EMPL E/S
VALEUR REGISTRE INDEX: 0 0 10 20 30
INDEX VERS TS FICHIERS: NON 00000000 00000000 00000000 00000000

GESTION ERR., FICHIER SS PROG: 0 EXEC FICH INTERRUPT E/S: 0


INTERRUPT TEMPO PROGRAMMAB: TEST PAS-A-PAS FICH LIGN
FICHIER SOUS-PROGRAMME: 0 PREMIER PAS: 2 0
PT CONSI [x10 ms]: 0 DERNIER PAS AVANT: 0 0
ACTIVE: 1 DEFAUT/PANNE ALIM: 0 0
EXECUTION: 0 COMPILE POUR PAS A PAS: OUI
ATTENTE: 0
BASE TEMPS 1ms 0

Presser une touche ou entrer une valeur, presser Alt-H pour l'aide
S:28/15 =
hors ligne pas de forçage formatée adresse déci FichiPOMPES
PAGE PAGE PRECISE FICHIER FICHIER
PRECEDT SUIVNTE ADRESSE SUIVANT PRECEDT
F1 F2 F5 F7 F8
FIGURE 6- 4 : P AG E 2 D U T AB L E AU D E S D O N N É E S D U F I C H I E R D ’ É T AT

ETAT PROCESSEUR EXTN 00000010 00001000 TEMPS REEL, DATE: 00-00-0000


FAUTE MIN. EXTN 00000000 00000000 HEUR: 00:00.00
INTERRUPTION ENTRÉE TOR
FICHIER SOUS-PROGRAMME: 0 MASQ: 00000000
EMPL ENTRE: 0 VAL COMPARAIS: 00000000
ACTIVE: 1 PRESEL: 0
EXECUTION: 0 RETOUR MASQ: 00000000
ATTENTE: 0 ACCUMULATR: 0
DEPASSMT: 0 DERN SCRT [ms]: 0
SCRT MAXI [ms]: 0
PROCESSR SYSTÈME OPER. PROGR UTILST
REFERENCE: 532 REFÉRENCE: 301 TYPE PROGRAMME: 1
SERIE: C SERIE: A NIVEAU FONCTIONS: 5
REVISION: 3 F.R.N.: 8
TAIL.RAM UTIL: 64
TAIL.EEPROM FLASH: 480
Presser une touche ou entrer une valeur, presser Alt-H pour l'aide
S:37 =
hors ligne pas de forçage formatée adresse déci FichiPOMPES
PAGE PAGE PRÉCISE FICHIER FICHIER
PRECEDT SUIVNTE ADRESSE SUIVANT PRECEDT
F1 F2 F5 F7 F8
FIGURE 6- 5 : P AG E 3 D U T AB L E AU D E S D O N N É E S D U F I C H I E R D ’ É T AT

Méthode de dépannage Page 6-6 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

adresse 15 donn 0 adresse 15 donn 0


B3:0 0000 0000 0000 0110
B3:1 0000 0000 0000 0000
B3:2 0000 0000 0000 0000
B3:3 0000 0000 0000 0000

Appuyer sur une Touche Fonction


B3/0 =
hors ligne pas de forçage donn binaire adresse déci FichiPOMPES
CHANGER PRECISE FICHIER FICHIER
BASE ADRESSE SUIVANT PRECEDT
F1 F5 F7 F8
FIGURE 6- 6 : T AB L E AU D E D O N N É E S B I N AI R E S

Le tableau qui suit présente les données des temporisateurs. Il est très important d’utiliser ces
tableaux puisqu’ils offrent de la versatilité au niveau du dépannage et des tests. Prenez l’exemple
du temporisateur T4:1, il est fâcheux d’attendre à tout moment ce délai (30 min) pour
s’apercevoir que la fonction suivante est défectueuse. Il est donc possible de modifier la valeur
accumulée pendant l’exécution du programme et ainsi passer outre les longs délais.

adresse EN TT DN BASE PRE ACC


T4:0 0 0 0 0,01 sec. 0 0
T4:1 0 0 0 1,0 sec. 1800 1790
T4:2 0 0 0 0,01 sec. 0 0
T4:3 0 0 0 0,01 sec. 0 0
T4:4 0 0 0 0,01 sec. 0 0
T4:5 0 0 0 0,01 sec. 0 0
T4:6 0 0 0 1,0 sec. 53 0

Appuyer sur une touche ou entrer une valeur


T4:0.ACC =
hors ligne pas de forçage formatée adresse déci FichiPOMPES
PRECISE FICHIER FICHIER
ADRESSE SUIVANT PRECEDT
F5 F7 F8
FIGURE 6- 7 : T AB L E AU D E S T E M P O R I S AT E U R S

Un problème survient après le passage de la 80e caisse de lait. Allons-nous faire passer 79
caisses sur la chaîne de montage à chaque fois que l’on teste une hypothèse? Il est plus simple de
visualiser le fichier des compteurs, changer la valeur accumulée pour 78 ou 79 et attendre
seulement le passage de une ou deux caisses.
6.2.3 Récupération lors d’une faute
Il est possible de récupérer l’automate après une faute mineure ou majeure en accédant aux
menus F9 et F10 de la figure 6-3. L’action d’effacer une faute majeure replace les mots S:1/13,
S:5 et S6 à l’état initial, i.e. 0.

Méthode de dépannage Page 6-7 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

6.3 Édition en-ligne

Cette section résume très brièvement ÉDITION


EN-LIGNE
les possibilités d’éditer directement
En-Ligne avec l’automate. Soulignons
ici que la plupart des nouveaux API
permettent ce genre d’édition mais ÉDITE UN
dans les plus anciens cette possibilité BARREAU

n’existait pas. Seuls les processeurs


5/03 et 5/04 permettent ce genre
d’édition dans la famille SLC 500.
ÉDITION
NON
Il faut savoir qu’il est beaucoup plus COMPLÉTÉ

simple d’éditer un programme en mode


Hors-Ligne. L’édition En-Ligne est OUI

utilisée surtout pour des modifications


mineures à un programme déjà TESTE
ÉDITION
existant. Certaines fonctions ne sont
pas disponibles lorsque vous effectuez NON
des changements En-Ligne. Entre
autres, mentionnons uniquement la
ÉDITION
configuration des E/S, la modification FONCTIONNE
NON ABANDONNE

des protections de fichiers et


l’altération de constante. OUI OUI

La figure ci-contre montre le principe ASSEMBLE


de l’édition En-Ligne. ÉDITION

FIN DE
L'ÉDITION

FIGURE 6- 8 : O R D I N O G R AM M E D E L ' É D I T I O N E N L I G N E

ATTENTION! Avant de commencer un changement En-Ligne, assurez-vous de


! connaître toutes les ramifications. Des dangers potentiels peuvent survenir et causer
des blessures corporelles.

6.4 Les fonctions de forçage


Les actions de forçage permettent de passer outre le statut actuel d’une entrée ou d’une sortie.
Vous pouvez installer et par la suite donner, ou non, la permission de forcer:
• lors de la visualisation Hors-Ligne ou
• dans tous les modes en visualisation En-Ligne.
ATTENTION! Afin d’éviter tous risques de blessures ou de bris d’équipement,
! explorer les effets de forcer une entrée ou une sortie.

Méthode de dépannage Page 6-8 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

6.4.1 Installer un forçage d’entrée


Lorsque vous désirez installer des bits de forçage en entrées, vous voyez le tableau suivant
apparaître. Notez que le fait d’installer des bits de forçage n’aboutit pas à l’action de forcer. Pour
ce faire, il faut absolument rendre actifs les bits de forçage (F7).
Comme vous pouvez le constater à la figure 6-9, deux bits de forçage ont été installés. Le
premier (I:4/5) forcera l’entrée à 1 tandis que le second (I:4/9) forcera l’entrée à 0. Les autres bits
fonctionneront normalement par l’entremise des actions effectuées à leur entrée.
Pour sa part, l’entrée analogique I:7.1 prendra la valeur prescrite par le tableau de forçage. Ceci
peut permettre de vérifier des programmes de conversion ou de mise à l’échelle sans
nécessairement avoir un capteur relié au module.
Cet outil de dépannage est essentiel à tout bon technicien qui utilise de la méthode lors du
dépannage d’un automatisme.

adresse 15 donn 0 adresse 15 donn 0


I:2 .... .... .... ....
I:4 .... ..0. ..1. ....
I:7 .... .... .... ....
I:7.1 .... .... .... ....
I:7.2 0000 1111 1111 1111
I:7.3 .... .... .... ....
Appuyer sur une touche ou Entrer une valeur de forçage
I:2/0 =
hors ligne pas de forçage donn binaire adresse déci FichiPOMPES
OFF ON SUPPRIM SUPPRIM PRECISE VISU ACTIVE DESACTI
TOUT ADRESSE DONNEES
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8
FIGURE 6- 9 : T AB L E AU D E F O R Ç AG E D E S E N T R É E S

Le même principe est utilisé pour ce qui est des sorties. Encore-ici la prudence est de mise.
adresse 15 donn 0 adresse 15 donn 0
O:1 .... .... .... ....
O:3 .... .... .... ....
O:6 .... .... .... ....
O:6.1 .... .... .... ....
O:6.2 .... .... .... ....
O:6.3 .... .... .... ....

Appuyer sur une touche ou Entrer une valeur de forçage


O:1/0 =
hors ligne forçages INCTFS donn binaire adresse déci FichiPOMPES
OFF ON SUPPRIM SUPPRIM PRECISE VISU ACTIVE DESACTI
TOUT ADRESSE DONNEES
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8
FIGURE 6- 10 : T AB L E AU D E F O R Ç AG E D E S S O R T I E S

Méthode de dépannage Page 6-9 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Comme vous pouvez le remarquer à la figure 6-11, le logiciel APS indique, par l’entremise des
indications «OFF» ou «ON», le fait qu’un bit soit forcé à 0 ou à 1.

¦ F1 F2 Z2 Z3 Z1 ¦
¦ I:2 I:2 B3 B3 B3 ¦
+--] [-+-] [---]/[---]/[-+------------------------------------------------( )--+
¦ OFF ¦ 2 2 3¦ 1 ¦
¦ ¦ M1 ¦ ¦
¦ ¦ O:3 ¦ ¦
¦ +--] [------------+ ¦
¦ ¦ON 1¦ ¦
¦ ¦ R2 ¦ ¦
¦ ¦ O:3 ¦ ¦
¦ +-]/[-+ ¦
¦ 5 ¦
¦ Z1 M1 ¦
¦ B3 O:3 ¦
+--] [--------------------------------------------------------------------( )--+
¦ 1 ON 1 ¦

FIGURE 6- 11 : D I AG R AM M E E N É C H E L L E AV E C É L É M E N T S F O R C É S

Méthode de dépannage Page 6-10 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

7. LES RÉSEAUX D'API 7-1

7.1 Introduction 7-1


7.1.1 Avant propos .......................................................................................................... 7-1
7.1.2 Pourquoi un réseau ? .............................................................................................. 7-1
7.1.3 Historique ............................................................................................................... 7-1

7.2 Le modèle OSI 7-2


7.2.1 Historique du modèle OSI...................................................................................... 7-2
7.2.2 Analyse sommaire et générale du modèle OSI....................................................... 7-2
7.2.3 Description des 7 couches du modèle OSI............................................................. 7-5

7.3 Le modèle OSI appliqué aux automates 7-6


7.3.1 La couche physique ................................................................................................ 7-6
7.3.2 La couche de liaison .............................................................................................. 7-6

7.4 Réseau DH-485 (Allen-Bradley) 7-7


7.4.1 La couche réseau .................................................................................................... 7-7
7.4.2 La couche application............................................................................................. 7-7

7.5 Considérations quant à l’organisation d’un réseau DH-485 7-9


7.5.1 Considération concernant le matériel ..................................................................... 7-9
7.5.2 Considération concernant le logiciel .................................................................... 7-10

7.6 Installation d’un réseau DH-485 7-11


7.6.1 Câble de communication DH-485 et coupleur de liaison isolé ............................ 7-11
7.6.2 Installation du câble de communication DH-485................................................. 7-11
7.6.3 Connexion du câble de communication au coupleur de liaison isolé................... 7-12
7.6.4 Mise à la terre et terminaison d’un réseau DH-485.............................................. 7-12
Résumé de Théorie Automates Programmables II

7. Les réseaux d'API


7.1 Introduction
7.1.1 Avant propos
Cette section n’est pas un substitut à un cours sur les réseaux locaux. En effet, les lignes qui
suivent ne font que présenter et introduire les API dans le contexte de l’inter-connexion en un
réseau local.
7.1.2 Pourquoi un réseau ?
L’expérience prouve qu’il est préférable de monter un API par équipement ou par partie
indépendante afin d’améliorer les performances, et surtout, de faciliter la maintenance et la mise
au point de l’installation.
Le fait d’utiliser plusieurs API de petites tailles permet de mieux gérer les pannes. Là où un API
de taille importante immobilise toute la production, un automate modulaire empêche uniquement
une section du procédé de fonctionner normalement.
Cette logique de répartition des équipements a comme conséquence le développement des
réseaux d’API. Ces réseaux permettent d’assumer la cohérence entre les processus, en plus de
s’adapter aux problèmes de l’unité de production.
7.1.3 Historique
Le premier réseau local de contrôle, le TDC 2000, a été introduit par la compagnie Honeywell en
1976. D’autre compagnies emboîtent le pas telles Baileys Controls, Foxboro, Modicon, GE
Fanuc, Siemens, Omron, etc. À défaut de standards préétablis, chaque constructeur introduit son
protocole, ce qui rend incompatibles les API de compagnies différentes.
Pour sa part, le réseau DH-485 de Allen-Bradley est conçu pour échanger des données entre les
équipements du processus de production. Le réseau contrôle les paramètres du processus, les
paramètres des équipements, l’état des stations et du processus, et les programmes d’application
pour gérer l’acquisition des données, la visualisation des données, le chargement/transfert de
programme et la supervision.
Le réseau de communication DH-485 offre:
• 32 points de connexion;
• des ressources multimaîtres;
• le contrôle d’accès par passage de jeton;
• la possibilité d’ajouter ou de supprimer des stations sans perturber le réseau;
• un réseau de 1219 mètres au maximum.
Un peu plus loin dans ce document, nous étudierons ce réseau. Les éléments qui s’y retrouvent
peuvent s’appliquer à la majorité des réseaux industriels.

Les réseaux d'API Page 7-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.2 Le modèle OSI


7.2.1 Historique du modèle OSI
Vers la fin des années 70, afin de résoudre les problèmes d'interconnections de la
téléinformatique1 existante et à venir, l’ISO « International Standards Organization » a proposé
le modèle OSI « Open Systems Interconnection ». Le document ISO 7498 décrit ce modèle. Le
CCITT « Comité consultatif international pour le télégraphe et le téléphone », ayant participé à
l’élaboration d’un modèle similaire à celui proposé par l’ISO, adopta finalement celui-ci; il en
résultat l’avis X.200.
7.2.2 Analyse sommaire et générale du modèle OSI
Le modèle OSI propose la structuration d’un système en 7 couches distinctes. La figure 7-1
présente les sept couches dont il est question pour un système composé d’éléments logiciels et
matériels.
Système
Le modèle OSI définie un système par:
Un ensemble d’un ou plusieurs ordinateurs, Application
périphériques, terminaux, usagers, etc. qui forment
un tout autonome ayant la capacité de traiter et/ou Présentation
de transférer et/ou de recevoir des données. Dans
ce modèle, la couche physique constitue le lien Session
avec le monde extérieur alors que la couche Logiciel
application est voisine du logiciel utilisé par Transport
l’usager.
La structuration en couches est une technique Réseau
permettant de décomposer en unités plus simples
cet ensemble d’éléments très complexe qu’est un Liaison
système ou réseau informatique. L’objectif du Matériel
modèle OSI est de tenter de résoudre tous les Physique
problèmes de communication entre les
F I G U R E 7- 1 : L E S C O U C H E S O SI
équipements informatiques dans le cadre de
système ouvert, c’est-à-dire pouvant communiquer
avec le monde extérieur vers d’autres systèmes. La norme OSI établit des règles au niveau des
différents traitements que l'information doit subir pour être transmise d'un système informatique
à un autre en passant par un réseau de transmission par paquets.
Il est à noter que ce modèle n'est toujours pas respecté par la totalité des fabricants des différents
produits matériels et logiciels. De plus, le modèle OSI subit à l'occasion des améliorations par
diverses révisions. Ce modèle de structuration en couche demeure donc un idéal à atteindre et
non une réalité.
Cette approche offre deux avantages majeurs. Le premier est la facilité avec laquelle un système
existant peut être modifié s'il respecte en tout point le modèle OSI. Dans le cas où une nouvelle
technologie correspondante à l’une des 7 couches du modèle devient disponible, celle-ci peu
s'insérer dans un système existant sans problème pourvu qu'elle respecte les protocoles et règles
d'interfaces déjà établis dans ce système.

1
Informatique faisant appel à des moyens de transmission à distance.

Les réseaux d'API Page 7-2 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Le deuxième avantage est la diversité des éléments matériels ou logiciels pouvant être utilisés.
En effet, deux systèmes étant constitués d’éléments matériels et logiciels provenant de fabricants
différents peuvent communiquer de façon fiable et sans difficulté pourvu que chacun des
éléments des différents niveaux respectent les mêmes protocoles de communication et les
mêmes formats de données. Ces deux avantages rendent plus aisée l’insertion de composant
ayant les mêmes fonctions, mais provenant de fabricants différents.

Système A Protocole Système B

Application Application
Interface
Présentation Présentation

Session Session

Transport Transport

Réseau Réseau

Liaison Liaison

Physique Physique

Médium utilisé pour la transmission


FIGURE 7- 2 : D E U X S Y S T È M E S D I S T I N C T S R E P R É S E N T É S P AR L E M O D È L E O SI

La figure 7-2 présente deux systèmes reliés physiquement par un médium quelconque. Dans ce
scénario, le médium, qui constitue la connexion physique existant entre le système A et le
système B, est représenté par le trait gras. Il peut s’agir d’un câble torsadé, d’un «coax», d’une
fibre optique, d’un signal micro-onde ou de tout autre moyen permettant de véhiculer de
l’information.
L’information, qui doit être expédiée à l’extérieur du système A, passe de façon successive de la
couche supérieure (Application) vers la couche inférieure (Physique). Dans ce déplacement,
l’information subit différents traitements. Les liens, qui relient les différentes couches d’un
système donné, sont nommés interfaces. Une interface est un ensemble de règle s’appliquant à la
communication physique entre deux couches adjacentes et non similaires. Ces interfaces sont
bidirectionnelles et elles sont représentées par les flèches verticales entre les couches.
Chaque couche du système A communique avec une couche de même niveau dans un système B
en respectant un protocole bien déterminé. Un protocole est un ensemble de règle s’appliquant à
la communication virtuelle entre des processus similaires. Le protocole de la communication
existante entre deux couches identiques des systèmes séparés physiquement est représenté par les
flèches horizontales en pointillé. Il s’agit de communications virtuelles, car chaque couche, à
l’exception de la couche physique, a besoin des couches inférieures de son système pour accéder
au monde extérieur et pour atteindre la couche appartenant au système destination.

Les réseaux d'API Page 7-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

La figure 7-3 montre deux logiciels échangeant des données. Les flèches montrent le chemin que
doivent emprunter les données transmises du logiciel X si elles sont acheminées vers le logiciel
Y. Dans le système A, le logiciel X est à l'origine des données qui doivent être transmises vers le
logiciel Y. Ces données sont transférées du logiciel X vers la couche application. Ainsi, la
couche application reçoit les données du logiciel X et effectue un traitement en ajoutant une en-
tête contenant certaines informations, représentées par la lettre A. Cette en-tête fait partie d'un
protocole existant entre les couches applications des systèmes A et B. Une fois ce traitement
terminé, les données résultantes sont acheminées vers la couche présentation.
La couche présentation reçoit donc l’information de la couche application, qui contient les
données d’origine et l’entête de la couche application, et lui ajoute une nouvelle en-tête
correspondant au protocole établi entre les couches «présentation» des systèmes A et B. Les 6
couches supérieures du système A effectuent, à tour de rôle, le transfert des donnés vers une
couche inférieure.
La couche physique du système A reçoit donc les données accompagnées de l’en-tête des 6
couches précédantes et transmet celles-ci vers le système B. L'information ainsi générée est
reçue par la couche physique du système B. Le paquet effectue alors le chemin inverse à sa
construction et effectue, étape par étape, son retour vers la couche application du système B.
Lorsque les données ont récupéré leur format d’origine, elles sont rendues disponibles pour le
logiciel Y.

Logiciel X Données Logiciel Y

Système A Système B

Application A Données Application

Présentation P A Données Présentation

Session S P A Données Session

Transport T S P A Données Transport

Réseau R T S P A Données Réseau

Liaison L R T S P A Données L Liaison

Physique Bits Physique

FIGURE 7- 3 : R E P R É S E N T AT I O N D U T R AV AI L E F F E C T U É P AR L E S 7 C O U C H E S D U M O D È L E O SI

Les réseaux d'API Page 7-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.2.3 Description des 7 couches du modèle OSI


Voici une brève description du rôle des différentes couches du modèle OSI.
Couche 7: Application
Coder et décoder les données.
Permettre l'identification des ordinateurs communicants.
Fournir le service approprié à l'application en cours.
Couche 6: Présentation
Mettre en forme des données.
Compresser et décompresser des données.
Crypter et décrypter des données.
Couche 5: Session
Débuter et terminer la communication.
Gérer les options selon le mode de transmission (duplex, semi-duplex).
Couche 4: Transport
Diviser les données en segments.
Assurer l'intégrité de la transmission des données entre le transmetteur et le récepteur.
Couche 3: Réseau
Diviser les segments de données en paquets.
Déterminer les routes à suivre pour les paquets.
Couche 2: Liaison
Adresser les paquets et les insérer dans des trames.
Assurer le transfert et la réception sans erreur des trames sous forme de trains d'ondes binaires.
Couche 1: Physique
Convertir les bits à transmettre en transitions électriques ou optiques sur le médium approprié.
Encoder le signal avec une amplitude en tension ou une intensité en courant contrôlée.
Mesurer la dimension, la forme et brocher les connecteurs.

Les réseaux d'API Page 7-5 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.3 Le modèle OSI appliqué aux automates


L’architecture de communication des automates programmables de la gamme TSX série 7 de
Télémécanique est conforme à la norme OSI. Voici la représentation des sept couches utilisant
comme exemple les divers équipements de la compagnie Télémécanique.

7 Application COM MPS


UNI-TEL
6 Présentation ↑
5 Session 
4 Transport ↓
3 Réseau Adressage X-WAY
2 Liaison UNI-TELWAY TELWAY ISO 8802-2/4 ISO 8802-2/3 FIP

1 Physique RS 485 Dif-10V ISO 8802-4 ISO 8802-3 FIP


9,6k bits/s 19,2 k bits/s CB 5 M bits/s 10 m bits/s 1 M bits/s
UNI-TELWAY TELWAY MAPWAY ETHWAY FIPIO/FIPWAY

FIGURE 7- 4 : S T R U C T U R E O SI U T I L I S AN T L E S É Q U I P E M E N T S D E T É L É M É C AN I Q U E

7.3.1 La couche physique


Elle permet la transmission physique de signaux d’information entre 2 systèmes à travers un
médium.
• UNI-TELWAY est un bus isolé répondant à la norme RS 485 avec un débit
standard de 9,6 k bits/s;
• ETHWAY conforme à la norme ISO 8802-3 est un bus bande de base 10 M bits/s;
• le réseau DH-485 de Allen-Bradley utilise le standard RS 485 avec un débit de
19,2 k bits/s.
7.3.2 La couche de liaison
Elle assure le transfert de données organisées entre deux systèmes adjacents avec une détection
de correction d’erreurs.
• UNI-TELWAY utilise un maître fixe qui gère l’accès au bus multi-points;
• ETHWAY est conforme aux normes ISO 8802-2/8802-3 du bus CSMA/CD
(Carrier Sense Multiple Acces with Collision Detection) plus connu sous le nom
d’ETHERNET;
• LE DH-485 utilise des ressources multimaîtres avec l’accès par passage de jeton.

Les réseaux d'API Page 7-6 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.4 Réseau DH-485 (Allen-Bradley)


Pour que le microprocesseur de l’API puisse communiquer avec le réseau, il faut établir un
protocole de liaison ainsi qu’une interface de connexion. La communication nécessite toujours
un réciprocité au niveau du langage. Ainsi, deux personnes désireuses de communiquer doivent
parler la même langue ou passer par un interprète. Dans la plupart des applications électroniques,
la deuxième solution est adoptée. Pour cette raison, les API nécessitent une carte d’interface ou
un coupleur de liaison afin de communiquer inter-réseau.

FIGURE 7- 5 : C O U P L E U R D E L I AI S O N 1747- AIC P O U R DH- 485

Dans le cas du réseau DH-485, le coupleur de liaison isolé 1747-AIC sert à connecter des
appareils de la famille SLC 500 tel que représenté à la figure 7-5. Ce coupleur possède un boîtier
amovible à 6 positions pour la connexion au câble de communication du DH-485.
Pour protéger les appareils connectés, le coupleur offre une isolation électrique de 1500Vcc
entre le câble de communication et ses automates SLC 500 et appareils périphériques. Le câble
permet une distance comprise entre 1,8 mètre et 1219 mètres. Que l’ordinateur personnel
permettant de programmer se trouve à 6 pieds de l’automate ou dans le bureau de l’ingénieur à
plus de 1000 mètre de l’automate, cela ne fait aucune différence.
7.4.1 La couche réseau
Elle assure le routage des informations et le choix d’un chemin enre deux équipements. Le
mécanisme d’adressage permet l’acheminement des données entre les produits et assure le
routage automatique des messages d’une manière totalement transparente.
7.4.2 La couche application
Elle concerne les programmes d’applications avec leurs conventions d’échange et de
coopération. Parmi cette couche, on retrouve tous les programmes permettant la gérance et la
supervision, utilisant les points d’entrées/sorties numériques et analogiques des automates
programmables. Ces logiciels sont multiples et, selon leur complexité, ils peuvent demander des
équipements ordinés de plus grande envergure que des simples ordinateurs portables. Certains de
ces logiciels nécessiteront des «minis» ou «Main-Frame» pour gérer une pleine chaîne de
montage.

Les réseaux d'API Page 7-7 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

FIGURE 7- 6 : E X E M P L E D E R É S E AU DH- 485

Les réseaux d'API Page 7-8 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.5 Considérations quant à l’organisation d’un réseau DH-485


Un réseau doit être configuré avec soin. En prenant l’exemple d’un réseau DH-485 de Allen-
Bradley, voici quelques éléments à considérer:
• les interférences électriques, la température et l’humidité dans l’environnement du
réseau;
• le nombre de points de connexion sur le réseau;
• la connexion et la qualité de la mise à la terre de l’installation;
• la densité des échanges sur le réseau;
• le type de processus contrôlé;
• la configuration du réseau.
7.5.1 Considération concernant le matériel
Vous devez calculer la longueur nécessaire de câble de communication, l’acheminement du
câble et considérer la protection de l’environnement dans lequel il sera installé.
Une fois le câble installé, vous devez connaître le nombre de points de connexion dont vous avez
besoin.
Nombre de points de connexion et longueur du câble de communication
Vous devez installer un coupleur de liaison (1747-AIC) pour chaque station du réseau. Si vous
avez l’intention d’ajouter des stations, prévoyez d’autres coupleurs lors de l’installation.
La longueur maximale du câble est de 1219 m. C’est la distance totale entre la première et la
dernière station du réseau.
Prévision de l’acheminement des câbles
Suivez ces recommandations pour vous aider à protéger le câble de communication des
interférences électriques.
• Si le câble traverse des lignes d’alimentation électrique, il doit le faire à angle
droit par rapport aux lignes.
• Le câble de communication doit passer à au moins 30 cm d’une ligne 120Vca, 60
cm d’une ligne 240Vca et 90 cm d’une ligne 380Vca ou plus.
• Le câble doit passer à au moins 30 cm de tout moteur électrique, transformateur,
redresseur, générateur, poste de soudure à arc, four à induction ou source
d’énergie micro-ondes.

Acheminez le câble dans un conduite pour lui assurer une protection supplémentaire contre les
dommages physiques et les interférences électriques.
• Utilisez une conduite ferromagnétique à proximité des sources critiques
d’interférences électriques. Pour les autres zones, moins critiques, vous pouvez
utiliser des conduites d’aluminium.
• Utilisez des coupleurs plastiques pour connecter les conduites entre elles.
• Effectuez correctement les mises à la terre.
• La conduite ne doit contenir que des câbles de communication série.

Les réseaux d'API Page 7-9 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.5.2 Considération concernant le logiciel


Le logiciel comprend la configuration du réseau et les paramètres qui peuvent être définis selon
les impératifs spécifiques du réseau. Les facteurs importants concernant la configuration, qui ont
un effet majeur sur le fonctionnement du réseau, sont les suivants:
• le nombre de stations connectés au réseau;
• l’adresse de ces stations;
• la vitesse de transmission;
• le choix de la dernière adresse de station (adressage maximal);
• le 5/03 seulement, facteur d’interruption du jeton.

Nombre de stations
Le nombre de stations sur le réseau affecte directement le temps de transfert des données entre
les stations. Les stations superflus (un second terminal de programmation) ralentissent la vitesse
de transmission. Le nombre maximal de stations est de 32.
Définition des adresses de stations
Pour un fonctionnement optimal du réseau, les adresses de stations doivent commencer par 0 et
être affectées selon un ordre séquentiel. L’adresse des stations par défaut d’un processeur est 1.
Les adresses de stations sont enregistrées dans le fichier d’état du processeur (S:15L). 0 n’est
pas une adresse de station valide. Par ailleurs, les initiateurs, tels les ordinateurs personnels,
doivent être affectés aux numéros les plus bas pour limiter le temps d’initialisation du réseau.
Réglage de la vitesse de transmission du processeur
Pour un fonctionnement optimal du réseau, la vitesse de transmission du réseau doit être aussi
élevée que possible, soit 19200 bauds. Tous les appareils doivent fonctionner avec la même
vitesse de transmission. La vitesse de transmission est enregistrée dans le fichier d’état du
processeur (S15:H).
Adresse de la dernière station
Le paramètre «adresse maximal» doit être défini aussi bas que possible. Si le nombre de stations
est minimisé par une configuration adéquate de la dernière adresse, le jeton prendra moins de
temps à parcourir les diverses stations et améliorera ainsi la performance du réseau.

Les réseaux d'API Page 7-10 OFPPT/TECCART


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7.6 Installation d’un réseau DH-485


Pour installer un réseau DH-485, vous avez besoin d’outils pour dénuder le câble blindé et pour
attacher le câble et ses fiches au coupleur de liaison isolé. Utilisez les outils suivants:
• un câble blindé doublé et tressé no9842 de Belden;
• une pince à dénuder;
• un tournevis plat de 3mm.
7.6.1 Câble de communication DH-485 et coupleur de liaison isolé
Le coupleur de liaison isolé permet la connexion de chacune des stations. Il sert, en outre,
d’isolant électrique entre l’interface de communication DH-485 et le processeur, et les autres
connexions périphériques.
Le câble de communication DH-485 recommandé est le Belden no. 9842. Ce dernier est gainé et
blindé, et offre deux paires de fils torsadés et un fil de drain. Une paire fournit une ligne de
signalisation équilibrée; un fil de l’autre paire est utilisé comme ligne de commune de référence
entre toutes les stations du réseau. Le blindage réduit l’effet des interférences électrostatiques,
générées par l’environnement industriel, qui affectent les communications du réseau.
7.6.2 Installation du câble de communication DH-485
Le câble de communication comprend un certain nombre de segments connectés en série sur une
longueur totale qui ne doit pas excéder 1219 m. Lorsque vous coupez les segments de câble,
faites-les suffisamment longs pour pouvoir les acheminer d’un coupleur de liaison au suivant
avec suffisamment de longueur de câble pour éviter les contraintes sur le connecteur. Prévoyez
une longueur supplémentaire suffisante pour éviter le frottement ou la torsion du câble.

FIGURE 7- 7 : I N S T AL L AT I O N D ' U N C ÂB L E D U C O M M U N I C AT I O N DH- 485

Les réseaux d'API Page 7-11 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

7.6.3 Connexion du câble de communication au coupleur de liaison isolé


Fixez le bornier du coupleur de liaison au câble Belden no 9842 comme indiqué à la figure 7-8.

FIGURE 7- 8 C O N N E X I O N D U C ÂB L E V E R S L E C O U P L E U R

Le tableau 7-1 indique les connexions des fils et des bornes pour les connecteurs DH-485 et les
nouveaux fils Belden no. 9842.
T AB L E AU 7- 1 : C O N N E X I O N S F I L S - B O R N E S
Pour le fil ou la paire Connectez le fil À la borne
Blindage / Drain Non gainé Borne 2 - blindage
Bleu / Blanc Blanc avec bande bleu Coupez - pas de connexion
Bleu avec bande blanche Borne 3 - (Commun)
Blanc / Orange Blanc avec bande orange Borne 4 - (Données B)
Orange avec bande blanche Borne 5 - (Données A)

7.6.4 Mise à la terre et terminaison d’un réseau DH-485


Un seul des coupleurs de liaison, à l’extrémité de la liaison, doit avoir les bornes 1 et 2 du
connecteur reliées ensemble par un cavalier. Cela assure une mise à la terre du blindage de
communication.
Les coupleurs de liaison aux deux extrémités du réseau doivent avoir les bornes 5 et 6 des
connecteurs reliées ensemble par un cavalier. Cela connecte l’impédance terminale (de 120Ω),
qui est interne à chaque coupleur, conformément aux spécifications du DH-485. La figure 7-9
explique comment les cavaliers doivent être placés.

FIGURE 7- 9 : T E R M I N AI S O N D E L I G N E

Les réseaux d'API Page 7-12 OFPPT/TECCART


Royaume du Maroc

OFFICE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION DU TRAVAIL

8. LES FAMILLES D'API 8-1

8.1 Les manufacturiers 8-1

8.2 Comment chosir 8-2

8.3 Recherche d’information 8-2


8.3.1 Tableau de soumission/présentation....................................................................... 8-4

8.4 GE Fanuc : Série Un / Série UN plus 8-7

8.5 Télémécanique : Nano-automate TSX 07 8-11


8.5.1 Programmation ..................................................................................................... 8-11
8.5.2 Applications ......................................................................................................... 8-12
8.5.3 Caractéristiques .................................................................................................... 8-13
8.5.4 Références ............................................................................................................ 8-14

8.6 Télémécanique : Automates séquentiels TSX 47-10/20/25 8-15


8.6.1 Description ........................................................................................................... 8-15
8.6.2 Fonctions .............................................................................................................. 8-16
8.6.3 Caractéristiques, encombrements ......................................................................... 8-17
8.6.4 Références ............................................................................................................ 8-18

8.7 Allen-Bradley : SLC 100 8-19


8.7.1 Spécifications ....................................................................................................... 8-19

8.8 Allen-Bradley : SLC 500 8-22


8.8.1 Automate SLC 500 bloc ....................................................................................... 8-23
8.8.2 Automate SLC 500 modulaire.............................................................................. 8-26

8.9 Siemens : SIMATIC S5 8-31


8.9.1 Mini-automates compacts S5-90U / 95U ............................................................. 8-33
8.9.2 Automate modulaire S5-100U.............................................................................. 8-37

8.10 Omron : SYSMAC 20K / C28K / C40K 8-40


8.10.1 Configuration d’un système ............................................................................... 8-40
8.10.2 Caractéristiques du CPU .................................................................................... 8-41
8.10.3 Autres caractéristiques ....................................................................................... 8-42
8.10.4 Les CPU et les modules d’extension.................................................................. 8-44
8.10.4 8-45
Résumé de Théorie Automates Programmables II

8. Les familles d'API


Ce document répertorie les principaux manufacturiers d’automates programmables industriels et
contient quelques-uns de leurs produits. Évidemment, rien ne remplace la documentation même
du manufacturier qui distribue des catalogues remplis d’information, dès que vous vous êtes
intéressés à l’un de leurs produits.
Vous trouverez donc, une série de fiches techniques tirées des catalogues de ventes et des
sections de guides techniques présentant quelques automates programmables industriels. Sachez
qu’il s’agit là d’une présentation très sommaire. Si vous désirez obtenir plus d’informations,
contactez le distributeur le plus près de votre région, ce dernier se fera un plaisir de vous faire
parvenir de la documentation sur les technologies présentement en effervescence dans le monde
de l’automatisation industrielle.

8.1 Les manufacturiers


Douze des principaux manufacturiers d’API sont énumérés ci-dessous. Ils ont été placés en ordre
alphabétique afin de ne pas vous tromper quant au niveau de leur importance du point de vue de
la part du marché qu’ils occupent. Les ventes des divers manufacturiers dépendent beaucoup du
pays d’origine de ce dernier. Il est certain que Télémécanique vend beaucoup plus en Europe
qu’en Amérique du Nord du fait qu’il est originaire de la France. En contrepartie, la compagnie
Allen-Bradley perce beaucoup plus sur le marché américain.

1. Allen-Bradley Américain
2. Alspa Français
3. Foxboro Américain
4. GE Fanuc Américain
5. Gould
6. Mitsubishi Japonais
7. Modicon Français
8. Omron Japonais
9. Siemens Allemand
10. Square D Américain (Division de Télémécanique)
11. Télémécanique Français
12. Texas Instruments Américain (division de Siemens)

Cette liste n’est que partielle puisque beaucoup de petites compagnies, moins connues, offrent
également des modèles d’API.

Les familles d'API Page 8-1 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.2 Comment choisir


Lorsqu’il vient le temps de choisir un API, il faut s’en tenir à des critères relativement simples
puisque les principaux manufacturiers offrent tous des avantages similaires. Ces critères sont :
1. Coût ;
2. Simplicité et versatilité du ou des logiciels :
• LADDER ;
• GRAFCET ;
• Autres.
3. Disponibilité des pièces de remplacement.
4. Service après vente :
• formation ;
• suivi ;
• garantie.
5. Automate déjà existant dans l’entreprise
• Satisfaction ou non ;
• Pièces de remplacement déjà existantes ;
• Services après ventes satisfaisant;
• Fonctionnalité.
8.3 Recherche d’information
Avant tout il faut préparer une demande claire et précise afin que les représentants des divers
distributeurs d’API puissent soumettre sur papier leur solution à notre problème. Ceci permettra
par la suite de bien comparer les prix.
Afin de préparer cette soumission, il faut connaître les éléments incontournables aux niveaux de
la liste qui suit. Cette dernière comprend la majorité des éléments pouvant caractériser le choix
d’un API.
1. Constitution : Pensez-vous que le projet prendra de l’ampleur dans les années à venir ? Si
oui, utilisez un automate modulaire, sinon, le choix d’un automate monobloc est pertinent
puisqu’il est moins coûteux.
• Modulaire ;
• Monobloc ;
2. Entrées/sorties : Faites une liste du nombre d’entrées et de sorties nécessaire au projet en
cours. N’hésitez pas à augmenter ce nombre en cas de besoins futurs.
• discrètes (tout-ou-rien) ;
• analogiques ;
• déportées (accès externe, base ajoutée, ...).
3. Capacité mémoire en milliers de mots: Cette caractéristique n’est pas la plus importante
puisque généralement la capacité mémoire suit les autres critères. Un petit projet
demandera généralement peu d’entrées/sorties et ainsi peu de mémoire. Un projet
d’envergure demandera habituellement un automate modulaire qui, lui, a une capacité
accrue.
• programme ;
• mots de données ;
• bits internes ;
• temporisateur / compteur.

Les familles d'API Page 8-2 OFPPT/TECCART


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4. Type de mémoire programme : Critère secondaire.


• RAM, EPROM, EEPROM
5. Fonctions internes : Ces fonctions peuvent être indispensables selon le projet. Par
exemple, l’horodateur (date & heure) dans un SLC 500 permet d’enclencher des éléments
à des heures bien précises. Si le projet nécessite ce genre de fonction, elle est alors
incontournable et devient un critère primaire. Le fait de pouvoir faire ou non des
modifications en mode RUN, reste une particularité utile et agréable mais non essentielle.
• modification en mode RUN ;
• horloge en temps réel ;
• calendrier ;
• configuration logicielle ;
• interruption ;
• sous-programme ;
• accès par mot de passe.
6. diagnostic
• par DEL sur l’unité de contrôle ;
• bits de diagnostic du système ;
• table de diagnostic.
7. Cartes intelligentes : Encore ici, ces fonctions sont primordiales si le projet nécessite ce
genre d’appareillage. De plus, la connexion réseau peut devenir un atout intéressant si
présentement l’usine utilise un réseau ou si les dirigeants pensent éventuellement en faire
l’implantation.
• axe ;
• comptage rapide ;
• BASIC ;
• communication série ;
• réseau ;
• analogiques ;
• thermocouple ;
• sonde à résistance ;
• régulateur PID ;
8. Langage de programmation : Ce critère est secondaire si le programmeur est versatile et si
la compagnie ne vise pas un standard pour tous ces automates. Parfois, selon la formation
des individus, l’employeur demandera un type de programmation plutôt qu’un autre.
• LADDER (relais) et blocs de fonctions ;
• liste d’instruction (mnémoniques) ;
• logigramme ;
• GRAFCET.
9. Jeu d’instructions : En fonction du projet, certaines instructions peuvent devenir
indispensables. Nous n’avons qu’à penser aux instructions BCD/DCB qui permettent de
décoder des entrées de roues codeuses ou encore à l’instruction PID permettant d’effectuer
la régulation automatique d’un procédé.
• nombre d’instructions;
• nombre de sous-programmes;
• BCD /DCB.

Les familles d'API Page 8-3 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

10. Console de programmation : Selon leur envergure, certaines entreprises préféreront utiliser
encore le programmeur de poche pour dépanner les systèmes. D’autres, préférant
automatiser elles-mêmes les équipements, nécessiteront presque obligatoirement un
ordinateur de table ou préférablement un ordinateur portatif. La plupart des logiciels
d’automate encore sur le marché au milieu des années 90 peuvent fonctionner sur des
ordinateurs de type AT, voire même XT. Seuls les logiciels plus spécialisés utilisant le
mode graphique nécessitent des système plus puissants.
• De poche («Pocket»)
• Moniteur portable
• PC ou compatible
− RAM, disque dur, interfaces, systèmes d’exploitation
11. Réseau : Cette décision vise plutôt les hautes instances de la compagnie puisque le
branchement de seulement un automate en réseau n’est pas vraiment utile. Si l’entreprise
utilise déjà un réseau ou si elle désire en implanter un, alors le choix de l’automate devra
prendre en compte la compatibilité de l’API vers le réseau déjà existant ou futur.
• Marques, capacité d’adressage
• protocole, topologie
• norme (RS232, RS485, ...)
• Vitesse de transmission
• Média (paire torsadée, fibre optique, ...)
• Distance de liaisons
12. Date de commercialisation : La date de commercialisation permet de juger du support et
du développement futur de l’automate préconisé.
13. Documentation (française, allemande, ou autre): Ce critère est important puisqu’ici il
s’agit de s’informer si les représentants, la documentation et la formation éventuelle sont
disponibles dans la langue d’origine. Au Québec, cela peut causer des problèmes puisque
certains individus sont unilingues français et la majorité des distributeurs n’ont que la
documentation en anglais. Dans les pays où la prédominance de la langue est sans
ambiguïté, les manufacturiers d’automates peuvent généralement fournir la documentation
sans problème. Les langues les plus courantes sont évidemment; l’anglais (de l’Amérique),
l’allemand, le japonais et le français puisqu’il s’agit là des principaux pays manufacturiers
d’automates.

8.3.1 Tableau de soumission/présentation


À la page suivante vous trouverez un exemple de tableau permettant de bien visionner tous les
aspects techniques d’un automate programmable industriel. Il peut également servir à
soumissionner un projet en cochant ou en indiquant les points incontournables tel l’exemple du
tableau 8-2.

Les familles d'API Page 8-4 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8- 1 : D E S C R I P T I O N D ’ U N API AL SPA
T AB L E AU
• Marque ALSPA • Modèle C150
• Constitution : • Langage de programmation
− Modulaire ; 9 − LADDER et blocs de fonctions 9
− Monobloc ; − liste d’instruction 9
• # Entrées/sorties : − logigramme ; 9
− discrètes (tout-ou-rien) ; 784 − GRAFCET. 9
− analogiques ; 64/32 • Jeu d’instructions
− déportées. Non − Nombre d’instructions 100

• Capacité mémoire en kmots : − nombre de sous-programmes 64


− programme ; 2 x 64 kw − BCD /DCB 9
− mots de données ; 32 kw • Console de programmation
− bits internes ; 3456 − De poche 9
− temporisateur / compteur. 192/96 − Moniteur portable PC

• Type mémoire programme : • PC ou compatible


− RAM − RAM nécessaire 640 ko
− EPROM − disque dur 20 Mo
− EEPROM 9 − interfaces RS 232C

• Fonctions internes : − systèmes d’exploitation MS/DOS


− modification en mode RUN ; • Réseau
− horloge en temps réel ; 9 − marques Commerce
− calendrier ; 9 − capacité d’adressage 247
− configuration logicielle ; 9 − protocole Modbus
− interruption ; 9 − topologie multi-points
− sous-programme ; 9 − norme RS485
− accès par mot de passe. − Vitesse de transmission 19 200 bps

• Diagnostic − Média Torsadée


− par DEL sur l’UC ; VISU − Distance de liaisons > 1000 m
− bits de diagnostic du système ; 9 • Commercialisation
− table de diagnostic. 9 − Date 04 / 1991

• Cartes intelligentes : − Pays d’origine France


− axe ; − Documentation Français
− comptage rapide ; 9 • Divers (inscrire)
− BASIC ; 9 −
− communication série ; 9 −
− réseau ; 9 −
− analogiques ; 9 −
− thermocouple ; 9 −
− sonde à résistance ; 9 −
− régulateur PID ; 9 −

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

T AB L E AU 8- 2 : P R O J E T D ’ AU T O M AT I S AT I O N D ’ U N M O N T E - C H AR G E Q U AT R E É T AG E S
• Marque • Modèle
• Constitution : • Langage de programmation
− Modulaire ; 9 − LADDER et blocs de fonctions 9
− Monobloc ; − liste d’instructions
• # Entrées/sorties : − logigramme ;
− discrètes (tout-ou-rien) ; 12E / 8S − GRAFCET. Si possible
− analogiques ; 2E /2S • Jeu d’instructions
− déportées. Non − Nombre d’instructions
• Capacité mémoire en kmots : − nombre de sous-programmes
− programme ; − BCD /DCB 9 + PID
− mots de données ; • Console de programmation
− bits internes ; − De poche
− temporisateur / compteur. − Moniteur portable
• Type mémoire programme : • PC ou compatible
− RAM − RAM nécessaire <2 MB
− EPROM − disque dur <80 MB
− EEPROM 9 − interfaces RS 232C

• Fonctions internes : − systèmes d’exploitation MS/DOS


− modification en mode RUN ; • Réseau
− horloge en temps réel ; 9 − marques
− calendrier ; 9 − capacité d’adressage
− configuration logicielle ; 9 − protocole
− interruption ; − topologie
− sous-programme ; − norme
− accès par mot de passe. 9 − Vitesse de transmission
• Diagnostic − Média
− par DEL sur l’UC ; VISU − Distance de liaisons
− bits de diagnostic du système ; 9 • Commercialisation
− table de diagnostic. 9 − Date
• Cartes intelligentes : − Pays d’origine
− axe ; − Documentation / Formation Français
− comptage rapide ; • Divers (inscrire)
− BASIC ; − moins coûteux possible ;
− communication série ; − plus compacts possible ;
− réseau ; − Si possible, type monobloc ;
− analogiques ; 9 − Entrées et sorties 220Vca ;
− thermocouple ; − E/S analogiques en courant.
− sonde à résistance ; 9 −
− régulateur PID ; 9 −

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.4 GE Fanuc : Série Un / Série UN plus

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-8 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-9 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-10 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.5 Télémécanique : Nano-automate TSX 07


8.5.1 Programmation

Les familles d'API Page 8-11 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.5.2 Applications

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.5.3 Caractéristiques

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.5.4 Références

Les familles d'API Page 8-14 OFPPT/TECCART


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8.6 Télémécanique : Automates séquentiels TSX 47-10/20/25


8.6.1 Description

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.6.2 Fonctions

Les familles d'API Page 8-16 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.6.3 Caractéristiques, encombrements

Les familles d'API Page 8-17 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.6.4 Références

Les familles d'API Page 8-18 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.7 Allen-Bradley : SLC 100


8.7.1 Spécifications

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8.8 Allen-Bradley : SLC 500

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8.8.1 Automate SLC 500 bloc

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Les familles d'API Page 8-24 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-25 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.8.2 Automate SLC 500 modulaire

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.9 Siemens : SIMATIC S5

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Les familles d'API Page 8-32 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.9.1 Mini-automates compacts S5-90U / 95U

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.9.2 Automate modulaire S5-100U

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Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.10 Omron : SYSMAC 20K / C28K / C40K


8.10.1 Configuration d’un système

Les familles d'API Page 8-40 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.10.2 Caractéristiques du CPU

Les familles d'API Page 8-41 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.10.3 Autres caractéristiques

Les familles d'API Page 8-42 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-43 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

8.10.4 Les CPU et les modules d’extension

Les familles d'API Page 8-44 OFPPT/TECCART


Résumé de Théorie Automates Programmables II

Les familles d'API Page 8-45 OFPPT/TECCART


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