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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

COLLEGE NOTRE DAME


DES LAGUNES

ANNEE SCOLAIRE : 2014 - 2015 Union – Discipline - Travail

EXPOSE
Thème :

COMMENT EVITER LES


MALADIES LIEES A L’EAU ?
PRESENTE PAR :

M. ATSE EUGENE

KLSKLCSDCFJLJCLX

CBSXGXSJJWXBXWBJ
PROFESSEUR :
SDSVJVCXJCSJVCS
M. LIASSOU MURANGA
CSCSVCJSVCJSVS

CVHSCHSVCHSVCHSJSGDSJ

SDSDJSGDJSGDS
SDSDGSJGDJSJ
SOMMAIRE

INTRODUCTION......................................................................................................3

I. QUELLES SONT LES MALADIES LIEES A L’EAU ?.............................................3

1. L’amibiase......................................................................................................3

2. La fièvre typhoïde...........................................................................................4

II. QUELLES SONT LES CAUSES DES MALADIES LIEES A L’EAU ?.......................6

III. COMMENT PEUT-ON EVITER LES MALADIES LIEES A L’EAU ?........................6

1. L’amibiase......................................................................................................6

2. La fièvre typhoïde...........................................................................................7

CONCLUSION.........................................................................................................7
INTRODUCTION

L’eau potable est un élément vital pour l’homme. Liée à une bonne hygiène et une
nourriture saine, elle assure une croissance idéale. Malheureusement dans les pays
sous-développés, les populations en difficultés souffrent pour accéder à ces besoins
vitaux. L’accès à l’eau potable est un défi quotidien pour les plus démunis : les habitants
se trouvent forcés d’utiliser de l’eau de moindre qualité, l’exposant à des problèmes
d’hygiène.
Quelles sont les maladies liées à l’eau ? Quelles sont les causes de ces maladies et
comment peut-on les éviter ?

I. LES MALADIES LIEES A L’EAU

1. L’amibiase

a. Définition

L’amibiase est une maladie parasitaire due à une amibe appelée Entamœba histolytica.
Cette parasitose cosmopolite sévit avec prédilection et à l’état endémique (tout au long
de l’année) dans les pays chauds et humides. Dans d’autres régions, elle peut se
présenter sous la forme de petites épidémies ou de cas isolés. L’amibiase fait partie des
maladies dites « du péril fécal ».

b. Mode de contamination

Les sujets porteurs sains du parasite ou malades sont la seule source de contamination.
La transmission de l’amibiase se fait par voie oro-fécale, soit directement par contact de
personne à personne (maladie des mains sales), soit indirectement par l’intermédiaire
d’aliments ou d'eau contaminés par des matières fécales contenant des kystes amibiens.

c. Comment cela se manifeste

Les amibes appartiennent à la famille des protozoaires qui sont des organismes formés
d'une seule cellule. Elles sont disséminées par les selles dans l’environnement sous la
forme de kystes très résistants, capables de survivre pendant plusieurs mois. Après avoir
été ingérés, les kystes perdent leur coque sous l’effet des sucs digestifs et libèrent des
petites amibes ou amœbules qui gagnent le côlon (gros intestin). Contrairement aux
kystes, ces formes du parasite sont très fragiles et sont rapidement détruites quand elles
sont éliminées par les selles. Lorsque le parasite reste strictement sous la forme de
kyste, il prolifère dans le côlon sans provoquer de lésions de la muqueuse digestive.
C’est l'amibiase-infestation (sans maladie). En revanche, les amœbules peuvent envahir
la muqueuse colique et même la traverser puis migrer vers d’autres organes,
principalement le foie, mais aussi les poumons, la plèvre (membrane entourant les
poumons), le cœur ou la peau où elles entraînent la formation d’abcès.. Elles sont
également capables d’emprunter la voie sanguine pour atteindre le cerveau.

d. Les symptômes de l’amibiase

 L’amibiase peut être silencieuse (asymptomatique). Dans les autres cas, les
symptômes de la parasitose apparaissent quelques jours à quelques semaines
après la contamination. On distingue la primo-invasion amibienne, qui correspond
à l’infection initiale de l’intestin par les amibes, et l’amibiase tardive qui survient
quand la précédente n’est pas traitée et qui affecte le plus souvent le foie.

 L’amibiase intestinale ou colique se manifeste par une diarrhée avec des selles
contenant du sang et des glaires (diarrhée glairo-sanglante), désignée sous le
nom de dysenterie amibienne. La diarrhée peut se prolonger et s’associer à
d’autres signes : fatigue, amaigrissement et, parfois, fièvre. Dans certains cas,
l’amibiase intestinale se traduit par une forme sévère : l'amibiase colique maligne.

 L’amibiase hépatique se manifeste classiquement par une douleur de la région où


se trouve le foie (l’hypocondre droit), une augmentation de volume de ce dernier
(hépatomégalie), une fièvre de l’ordre de 38-39°C sans sueurs.

 Les amibiases extradigestives sont des complications de l’amibiase hépatique.

2. La fièvre typhoïde

a. Définition

Les fièvres typhoïde est une infection causée par des bactéries qui se transmet lors de
l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés/ées par des selles d’origine humaine.
Comme toutes les maladies à transmission oro-fécale, la fièvre typhoïde survient le plus
souvent dans des zones où l’hygiène est précaire.

La fièvre typhoïde est une maladie provoquée par un bacille à gram négatif de la famille
des Entérobactéries, Salmonella enterica sérotype typhi.

b. Mode de contamination

Le réservoir de Salmonella typhi est strictement humain. La transmission peut être


interhumaine par contact direct avec une personne infectée, ou indirect par
consommation d’aliments contaminés lors de leur préparation par une personne malade
(ou porteuse saine) ou par consommation d’aliments (coquillages, fruits de mer, légumes
crus) contaminés par de l’eau souillée par des matières fécales.

Certaines personnes atteintes de la typhoïde (traitées ou non), restent en effet porteuses


chroniques avec excrétion intermittente possible du germe dans les selles, et donc
potentiellement contagieuses.

Lorsque la qualité de l'eau est bonne, et que de l'eau chlorée sous adduction à domicile
est largement disponible, il est plus probable que la transmission survienne par des
aliments qui ont été contaminés par des porteurs manipulant des produits alimentaires.

c. Comment cela se manifeste ?

Les germes de la typhoïde passent dans les selles et l'urine des personnes infectées.
Les personnes deviennent infectées après avoir consommé des aliments ou des
boissons qui ont été manipulé(e)s par une personne infectée ou par de l'eau de
boisson qui a été contaminée par des effluents contenant les bactéries. Une fois que
les bactéries pénètrent dans l'organisme d'une personne, elles se multiplient et se
propagent des intestins dans le courant sanguin.
Même après la guérison de la typhoïde, un petit nombre d'individus (appelés porteurs)
continuent à porter les bactéries. Ces personnes peuvent être une source d'infection
pour d'autres.

d. Symptôme

Il est habituel de distinguer trois (3) phases :

 La phase d'incubation (entre la contamination et les premiers symptômes) dure 2


semaines ;
 La phase d'invasion (première semaine) associe une fièvre élevée (40° C),
des maux de tête, des insomnies, des vertiges, des épistaxis (saignement de nez),
une anorexie (perte d'appétit) et des nausées. Le diagnostic repose sur l'absence
de vaccination, la notion d'un séjour récent en zone tropicale ;
 La phase d'état (deuxième semaine) associe une fièvre élevée (40° C), une
diarrhée, des troubles de la conscience.

II. LES CAUSES DES MALADIES LIEES A L’EAU

Les causes des maladies liées à l’eau sont nombreuses. On peut citer entre autres :

- Défécation dans ou autour de la source d'eau.

- Uriner dans ou autour de la source d'eau.

- Déchets déversés dans ou autour de la source d'eau.

- Utilisation de récipients souillés pour l'eau.

- Partage de l'eau avec des animaux (ex. poulet, chèvre, etc.).

- Latrines proche de la source d'eau (les latrines doivent être à 30 mètres de la maison et
à 100 mètres de la source).

- Latrines construites en amont de la source d'eau.

- Manque d'aménagement de la source d'eau.

- Pâture des animaux près de la source d'eau.

- Briques en train d'être cuites près de la source d'eau.

- Lavage des enfants (surtout des matières fécales), des jambes, de vêtements sales
dans la source d'eau.

III. LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LES MALADIES LIEES A L’EAU

1. L’amibiase

Il n’y a pas de vaccin ni traitement préventif efficace contre l’amibiase. La prévention de


cette parasitose repose donc essentiellement sur des mesures simples d'hygiène
générale et alimentaire. Les personnes désireuses d’éviter l’amibiase doivent respecter
strictement un certain nombre de règles hygiéno-diététiques essentiellement :
 Consommer uniquement de l’eau potable, bouillie, en bouteille (demander de la
décapsuler en sa présence) ou décontaminée avec des produits disponibles en
pharmacie ;
 Peler, laver et/ou bien cuire les aliments avant de les consommer (éviter les
crudités) ;
 Se laver régulièrement les mains à l’eau savonneuse ou avec un gel hydro-
alcoolique, en particulier avant et après les repas (ou leur préparation), et après
passage aux toilettes.

2. La fièvre typhoïde
La prévention passe par l'amélioration des conditions d'hygiène dans les pays d'endémie
et par la vaccination.
 Il est important de respecter les mesures d’hygiène classiques : lavage fréquent
des mains à l’eau et au savon, principalement après chaque passage aux toilettes
et avant toute manipulation d’aliments.

 Dans l’entourage du malade : nécessité de dépister les porteurs sains par la


pratique de coprocultures afin d’éviter une dissémination de l’infection,
principalement chez les personnes travaillant dans le secteur agroalimentaire, en
collectivités de jeunes enfants ainsi que chez le personnel soignant.

 Le vaccin contre la typhoïde. Ce vaccin injectable (une seule injection) confère


une protection d’environ 70% contre la fièvre typhoïde durant au moins trois ans.
Il peut être administré à partir de l’âge de deux ans.

CONCLUSION

En somme, l’eau, par les infections qui peuvent s’y concentrer, est à l’origine
d’une diversité de maladies.

Les difficultés d’aménagement  tel que l’inégale distribution de l’eau courante ou la


mauvaise canalisation des eaux stagnantes, et le manque de sensibilisation de la
population, aggravent leur situation. 

Il faut donc respecter les mesures d’hygiènes classiques pour éviter ces maladies.

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