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Jeremy H. Keenan*
Cet article révèle comment l'Algérie a géré sa politique étrangère depuis la « sale guerre » des
années 1990, grâce notamment à son alliance avec les États-Unis de l'après 11 septembre,
pour retrouver une place dans la communauté internationale et rééquiper son armée en matériel
moderne. Il met en évidence les contradictions inhérentes à ses relations avec les États-Unis,
fondées sur la collusion des deux États dans l'invention du terrorisme et la poursuite de la
guerre mondiale contre le terrorisme ou GWOT (Global War On Terror). En renforçant le système
sécuritaire algérien (l'État sécuritaire) et en lui donnant la possibilité de devenir encore plus
répressif, cette politique a exacerbé les problèmes qui pourraient conduire à un « printemps
arabe » algérien.
Mots clés : Algérie, États-Unis, al-Qaïda, AQMI, GWOT, printemps arabe, Bouteflika, politique
étrangère, terrorisme.
Depuis le début de l'année 2011, l'Algérie a fait l'objet d'un nombre incalculable
d'articles sur le « printemps arabe ». La plupart d'entre eux s'interrogeaient sur
les raisons pour lesquelles l'un des États les plus répressifs et les plus corrompus
du monde arabe n'avait pas connu le même type de soulèvement populaire que
d'autres États d'Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA, Middel East and
North Africa).
Certains commentateurs et analystes ont émis l'idée que les cinq jours
d'émeutes qui ont touché presque tout le pays du 5 au 9 janvier 2011 étaient
* Professeur et chercheur associé au Département d'anthropologie sociale et de sociologie de la School of Oriental and African
Studies de l'Université de Londres, jeremykeenan@hotmail.com
ArticleONON
(&RTICLE line
LINE N 210 • avril-juin 2012 • Revue Tiers Monde 31
un « soulèvement raté ». D'autres ont fait valoir que l'Algérie avait déjà eu
sa « révolution démocratique » dans les années 1980 (comme si un pays ne
pouvait pas avoir plus d'une révolution !). Ni l'une ni l'autre de ces deux thèses
n'est juste, ou n'apporte même l'ébauche d'une réponse à ces deux questions
connexes qui sont de savoir pourquoi les émeutes de janvier n'ont pas entraîné
une dynamique politique et pourquoi les Algériens n'ont pas suivi l'exemple de
leurs frères de Tunisie, d'Egypte puis de Libye, ainsi que de plusieurs États du
Moyen Orient et du Golfe (Bahreïn, Syrie, Yémen).
Depuis deux ans au moins (certains diraient depuis bien plus longtemps),
un état quasi permanent de contestation sociale et de manifestations contre
le régime fait partie, dans presque tout le pays, des rituels quotidiens1. Cette
contestation et ces manifestations, de même que la violence que leur oppose
l'appareil répressif de l'État, reflètent le fait que, depuis un an ou deux, l'État
a définitivement abdiqué les derniers vestiges de ses responsabilités et de son
devoir d'assistance en ce qui concerne la prospérité et le bien-être de ses citoyens.
Bien qu'elles ne constituent pas encore le terreau d'une révolte politique, ces
manifestations sont « politiques » en ce qu'elles sont devenues une forme de
communication - un discours nouveau - entre le peuple algérien, les « masses »
et leurs dirigeants. C'est à travers ce discours que les questions de logement, de
fourniture d'eau, de gaz et d'électricité, de collecte des ordures, de réparation
des routes et une multitude d'autres doléances sont portées à l'attention des
autorités de l'État et trouvent parfois un début de solution.
La plupart de ces articles sur l'Algérie et le printemps arabe relèvent que les
Algériens ne se sont pas révoltés, bien qu'ils vivent sous l'un des régimes les plus
honnis et les plus répressifs de la région MENA. En d'autres termes, les dirigeants
algériens ont réussi à se maintenir au pouvoir pratiquement contre toute attente.
Les analystes ont avancé une série de raisons pour expliquer un état de choses si
peu ordinaire en apparence. Les principales, hors de tout classement par ordre
d'importance, avaient trait aux facteurs suivants : (1) la richesse substantielle
de l'Algérie, et sa capacité à « acheter » la contestation, que le régime définit
en tout état de cause comme sociale et économique plus que politique ; (2) le
relatif « développement » de l'Algérie, qui peut sembler réel au vu d'un petit
nombre d'infrastructures matérielles, mais est loin de se vérifier en termes de
« développements » débouchant sur une amélioration de la vie quotidienne ; (3)
la crainte souvent invoquée d'un retour à la violence des années 1990 ; (4) la
puissance et la sophistication de l'État sécuritaire2, incarné par le Département
1. Selon les statistiques officielles, en mars 2011, la police (DGSN) a enregistré 11710 demandes d'interventions de maintien
de l'ordre dans des lieux publics, soit une moyenne de 377 par jour, 16 par heure, ou 1 toutes les 3-4 minutes. Voir : « 520
marches et sit-in en mars », El Watan, 12 avril 2011.
2. L'auteur parie de « Police State » mais il semble qu'en anglais ce terme ait un sens plus large qu'en français. Avec son accord, nous
avons préféré traduire par « État sécuritaire » (« militaro-sécuritaire » aurait même été plus précis) car, contrairement à la Tunisie de
Bien que ces raisons aient toutes un certain degré de pertinence, elles
n'expliquent pas ce qui constitue, malgré tout, un « phénomène remarquable » :
la capacité du régime algérien à se reproduire ou, plus crûment, à se cramponner
au pouvoir en dépit du désir impérieux et avéré de la majorité de la population
d'en être débarrassée3.
Benali qui était un État policier, en Algérie, c'est l'armée, et plus précisément les services de la sécurité militaire, qui maintiennent le
régime en place par la terreur.
3. Les dernières élections démocratiques en Algérie ont été celles de 1991 -1992. Si le second tour n'avait pas été annulé par le
coup d'État militaire, le FIS aurait remporté près de 75 % des sièges (Roberts, 2003, p. 53). Toutes les élections suivantes ont
été truquées d'une façon ou d'une autre par le régime.
dit aux journalistes présents que l'objectif était « de faire passer le montant des
investissements américains dans le secteur du pétrole de 4 milliards de dollars
[en 2001] à 8 milliards les quatre prochaines années » (Gorguissian, 2001).
Bouteflika n'avait pas perdu de vue ce qu'il voulait réellement de Washington.
Comme s'il présageait ce qui allait advenir en Amérique 59 jours plus tard, il dit
au Président Bush que son pays avait mené la lutte antiterroriste et cherchait
maintenant à équiper son armée pour qu'elle puisse maintenir la paix, la sécurité
et la stabilité en Algérie5. Moins de trois semaines plus tard, le Général Lamari,
toujours en quête de soutien pour moderniser son armée, se rendit pour la
deuxième fois à Stuttgart.
L'AUBAINE DU 11 SEPTEMBRE
Bien que l'adresse avec laquelle l'Algérie sut tirer parti des besoins éner
gétiques de l'Amérique ait été à l'origine de ce réchauffement des relations
américano-algériennes, ce sont les attaques du 11 septembre sur le World
Trade Center à New York et le Pentagone à Washington D. C. qui ont précipité
l'avènement d'une toute nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.
7. Le pétrole n'était pas la seule ressource que les États-Unis convoitaient en Afrique.
8. Par terrorisme « conventionnel », j'entends le terrorisme comme usage ou menace d'user de la violence contre des cibles civiles à
des fins politiques,
9. El Para était son nom de guerre, datant de l'époque où il appartenait à un régiment parachutiste d'élite. Son véritable nom
serait Saifi Am[m]ari, bien qu'il ait au moins une douzaine de pseudonymes. Il aurait été entraîné à Fort Bragg comme « béret
vert » en 1994-1996 (Keenan, 2009).
10. Les relations d'EI Para avec le ORS sont documentées par Keenan (2009, 2012).
11. Dans son discours sur l'état de l'Union du 29 janvier 2002, le Président Bush évoqua l'extension de la guerre contre le
terrorisme à de nouveaux fronts. Depuis lors, le terme de « front » et, plus particulièrement, de « second front », est devenu
pratiquement synonyme d'entreprise de mondialisation de la GWOT.
12. Le Président Bush a autorisé l'Africom en décembre 2006. Il a été instauré officiellement le 1er octobre 2008. Aucun État
africain ne souhaitant en être le siège, le QG de l'Africom est resté à Stuttgart.
temps, la police secrète devenait plus omniprésente ou, pour reprendre une
expression familière, « plus soviétique », plus visible, agissant de plus en plus au
grand jour et respectant encore moins les procédures judiciaires.
L'Algérie, comme tous les autres régimes de la région, n'a pas seulement
pris la GWOT comme prétexte pour sévir contre presque toutes les formes
d'opposition, mais en a aussi profité pour soutirer ce que j'ai appelé la « rente
du terrorisme », sous forme de largesses militaires et financières des États-Unis
(Keenan, 2012, chapitre 3). Dans les parties de la région où l'islamisme était
marginal et où il n'y avait pas de terrorisme au sens conventionnel du terme, les
gouvernements ont dû faire preuve d'un peu plus d'ingéniosité pour générer
cette rente. Leur ingéniosité a consisté à inciter des éléments de l'opposition
d'une mouvance ou d'une autre à des manifestations de mécontentement
social ou même à prendre les armes. Les sémanticiens de Washington ont
ainsi pu transformer « trafiquants », « rebelles », « bandits » et « criminels »
en « terroristes présumés » et qualifier la région de « zone ingouvernée, ...le
type d'endroit où peuvent se cacher des terroristes » - bref, instituer la « zone
terroriste » qui figure désormais de façon indélébile sur les cartes militaires
américaines de l'Afrique. En Algérie, ces pratiques sont bien connues de certaines
populations. En effet, ce type de provocation est largement utilisé par le DRS
pour justifier l'intensification de la répression et du contrôle qu'il exerce.
2006 a été une année décisive dans l'utilisation par le régime algérien des
interactions de plus en plus complexes entre la GWOT et sa politique extérieure
pour faire avancer ses vues hégémoniques sur le Sahel, et a contribué à ranimer
les intérêts américains, en perte de vitesse dans la région.
En 2006, il était clair pour les États-Unis que la GWOT au Sahara et au Sahel
n'avait pas gagné le terrain escompté. En dehors de quelques cas de provocation
et de « terrorisme d'État » tels que ceux évoqués plus haut, la région ne se
montrait pas à la hauteur de sa désignation par les États-Unis comme « zone
terroriste ». Il aurait été normal de s'en réjouir, mais les militaires américains
avaient besoin de manifestations concrètes de terrorisme dans la région pour
justifier l'Africom.
C'est dans ce contexte qu'en 2006, les États-Unis et l'Algérie s'associèrent dans
une série d'impostures des plus complexes (Keenan, 2012, chapitre 5). Le lieu
géographique choisi était la région de Kidal, au nord du Mali, où les relations
entre les Touareg et le gouvernement du Mali s'étaient une fois de plus détériorées.
Kadhafi voyait dans la grogne des Touareg une nouvelle occasion d'étendre l'influence
libyenne au Mali. Il promit donc une aide financière massive à la région de Kidal et
ouvrit en janvier un consulat à Kidal. La tension s'accrut encore dans la région à
la suite d'un discours qu'il tint à Tombouctou en appelant à un « Grand Sahara »
(sous-entendu « Touareg ») et de l'assassinat présumé, quelques jours plus tard,
d'un militaire targui de haut rang.
L'humeur rebelle des Touareg du Mali leur en offrit l'occasion. Le DRS fut
d'accord pour soutenir la rébellion des Touareg en échange de leur aide dans
la GWOT. L'accord fut conclu en ces termes : « Nous [Algérie] sommes prêts
à vous aider à obtenir ce que vous souhaitez, mais à condition que vous nous
aidiez à combattre le GSPC dans le Sahara malien ».
L'Algérie atteignit donc son objectif régional immédiat, qui était de discréditer
Kadhafi et de l'évincer de la région. Lorsque le calme fut revenu, ce fut au tour
des Touareg de remplir leur part du contrat. En septembre, les Algériens
s'associèrent aux Américains pour instruire et payer un groupe de combattants
rebelles touareg afin qu'ils attaquent de présumés terroristes du GSPC. La
première attaque contre un groupe de terroristes présumés intervint huit jours
après que le GSPC eut changé son nom en Al-Qaïda au Maghreb islamique
(AQMI) dans une tentative de l'internationaliser. Une seconde attaque eut lieu
Les activités d'AQMI orchestrées par le DRS ont eu des conséquences à la fois
souhaitées et non souhaitées pour les relations extérieures de l'Algérie. Celles
13. Après une pause de cinq ans depuis l'enlèvement des 32 touristes européens par El Para en 2003,35 autres Occidentaux
(dont un Togolais et un Malgache) ont été retenus en otage au Sahara-Sahel entre février 2008 et décembre 2011 ; cinq d'entre
eux ont été tués.
Les relations clés du régime algérien durant toute cette période étaient celles
qu'il entretenait avec les États-Unis, qui devinrent le fervent partisan et supporter
d'un régime répressif et intransigeant.
Le soutien du Royaume-Uni remonte à la« sale guerre »des années 1990.En 1998,
trois ministres siégeant au cabinet14 ont signé des certificats d'immunité au nom
de l'intérêt public pour empêcher que des documents émanant de la Commission
mixte du renseignement (Foreign Office-Whitehall) ne soient présentés devant des
tribunaux. Ces documents, selon lesquels les services de renseignement britanniques
pensaient que le gouvernement algérien était impliqué dans des atrocités [contre
des civils innocents], contredisaient le point de vue officiel du Foreign Office selon
lequel « aucune preuve substantielle crédible ne confirmait les allégations mettant
en cause les forces gouvernementales algériennes dans des atrocités ».
15. Barrett s'exprima pour la première fois en ce sens le 29 septembre 2009, lors d'une conférence au Washing
ton Institute for Near East Policy sur le thème : « Al-Qaïda and Taliban Status Check: A Resurgent Threat? »,
16. 2971e réunion du Conseil des Relations extérieures du Conseil de l'Europe à Luxemloourg le 27 octobre 2009.
17. Réunion du Conseil des Relations extérieures du Conseil de l'Europe à Luxembourg le 25 octobre 2010.
LA FRANCE PIÉGÉE ?
18. Câble Wikileaks, 1er décembre 2009. Sujet : rencontre de l'Ambassadeur et du Général Ward avec le Président malien
Amadou Toumani Touré.
19. Cette accusation a été formulée par le ministre de la Santé de Mauritanie, Cheikh El Moctar Ould Horma, et rapportée aux
médias mauritaniens.
La politique étrangère de l'Algérie durant l'ère Bouteflika n'a pas été fondée
exclusivement sur la GWOT. D'autres considérations importantes sont entrées
en ligne de compte, comme les relations de l'Algérie avec la Russie, la Chine
et divers États du Moyen-Orient et du Golfe, les questions de pétrole et de
gaz occupant toujours une place prééminente. Cependant, l'engagement de
l'Algérie dans la GWOT, d'abord avec les États-Unis puis de plus en plus avec le
Royaume-Uni et les États de l'Union européenne, a été dominant. Le fait d'avoir
été un allié clé de Washington dans la GWOT a certainement amélioré le statut
international de l'Algérie et affermi la position du régime tant à l'extérieur qu'à
l'intérieur. Surtout, cela a renforcé les services de sécurité, favorisant ainsi une
répression accrue à l'encontre des mouvements légitimes d'opposition intérieure
au régime.
Cet aspect des relations extérieures de l'Algérie a donc sans doute affermi le
régime sur ces deux plans ; mais il est pratiquement certain qu'il a aussi semé les
graines de sa destruction. En effet, cette politique a comporté une contradiction
fondamentale dans la mesure où la GWOT et la répression qui l'a accompagnée
ont exacerbé dans presque tous les États arabes les problèmes qui ont conduit
au « printemps arabe ».
En Algérie cependant, on pourrait arguer que c'est la répression accrue et
hautement sophistiquée du DRS qui a permis au régime de résister, au moins
jusqu'ici, devenant ce que de nombreux journalistes ont appelé « le prochain
domino ». C'est peut-être vrai pour le moment, mais une autre contradiction
plus problématique est aujourd'hui à l'œuvre, en relation avec la Libye.
En dépit de ses constantes dénégations, le régime algérien a apporté au
régime de Kadhafi tout au long de la rébellion libyenne un soutien clandestin
permanent, principalement parce que les dirigeants algériens craignaient que
si le régime de Kadhafi tombait aussi rapidement que l'OTAN l'avait envisagé
au départ, l'Algérie pourrait bien être « le prochain domino ». La prolongation
de quelque six mois du régime libyen permit finalement au régime algérien de
conforter sa propre position de deux façons. Premièrement, il bénéficia d'un
soutien populaire considérable en dénonçant publiquement l'opération de l'OTAN
comme une agression « colonialiste ». En second lieu, il émit des mises en garde
quasi quotidiennes dans les médias, indiquant que le chaos et les morts en Libye,
rappelant les horreurs des années 1990 en Algérie, étaient ce qui se produirait en
Algérie si le peuple choisissait de suivre la voie libyenne. Le régime put donc tourner
la rébellion libyenne au moins partiellement à son avantage, et continuera à le faire
tant que le Conseil national de transition (CNT) luttera pour s'imposer.
Cette situation a fortement irrité l'Occident. À telle enseigne que les 2-3 mai
2011, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a été rappelé
à l'ordre par Washington. Les réprimandes de Washington ont toutefois été
ignorées, ce qui s'est traduit le 18 mai par une visite à Alger de l'Émir du Qatar, le
Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, qui est à la fois un proche ami du président
algérien Bouteflika et un partenaire de l'OTAN. La mission du Sheikh était de
tenter de dissuader le régime algérien de fournir à Kadhafi des tanks et des
véhicules blindés.
20. http://www.rachad.org/
BIBLIOGRAPHIE
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http://english.pravda.ru/hotspots/conflicts/ gov
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Islam in the Sahel and Neighbouring Countries, 8 septembre, consulté à l'adresse suivante :
HTSPE Project No. 2010/245936, décembre. http://www.news24.com/Africa/News/Niger
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Ellis S., 2004, « Briefing: The Pan-Sahel Initia
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