Techniques Sciences Méthodes

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Dossier
Nouvelles recommandations pour
l’inspection visuelle des réseaux
d’assainissement
 Introduction
L
a série de normes NF EN 13508 [1, 2] est parue en 2002 et 2003.
TSM a publié en 2004 [3] un article d’information sur le contenu de ces
nouvelles normes pour aider à leur usage1 en précisant notamment les
correspondances avec le glossaire des défauts inclus dans les 3R’98 [4].
Le document national qui est cité en annexe informative des normes et qui faisait
jusqu’alors référence en France en matière d’inspection télévisée des réseaux
d’assainissement est la partie A des 3R’98.
Aussi le groupe de travail "Réhabilitation des réseaux" de la commission
"Assainissement" de l’Astee a-t-il entrepris de réécrire cette partie des 3R’98
à la lumière de la nouvelle normalisation et dans le même esprit qu’en 1998.
À savoir, proposer un document d’application pratique pour aider le dialogue entre
tous les acteurs et utilisateurs de l’inspection des réseaux, du maître d’ouvrage à
l’entreprise de travaux en passant par le contrôleur et le BET de diagnostic
et de préconisation.
Il est nécessaire d’attirer l’attention du lecteur utilisateur du document sur un point
fondamental des normes (à savoir le § 5-6 de la norme NF EN 13508-2), qui devrait
modifier radicalement la relation entre contrôleur et donneur d’ordre, qui a désormais
l’obligation d’être précis concernant ses objectifs et ses attentes. Ces précisions
permettent au contrôleur d’indiquer formellement les moyens et méthodes pour
répondre aux besoins exprimés dans le cahier des charges et d’établir au mieux
le prix de ses prestations.
Les nouvelles "Recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainisse-
ment" comprennent donc, outre un important chapitre de généralités situant précisé-
ment les objectifs du contrôle et proposant les niveaux de détail et les quantifications
des observations définies dans les normes2, les cadres guides d’un CCTP , d’un rapport
d’inspection3 et d’un bordereau de prix unitaires.

30 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

Le sommaire en est le suivant.
1. Généralités
2. Cadre guide d’un CCTP
3. Cadre guide d’un rapport d’inspection
3.1. Constitution d’un cartouche d’intitulé de rubrique
a/ canalisation ou branchement
b/ regard ou boîte
3.2. Exemple de page de garde
3.3. Exemple de schéma
3.4. Exemple de cartouche d’intitulé de rubrique
3.5. Exemples de descriptions dans un rapport
3.6. Exemple de récapitulatif des observations classé en linéaire
4. Cadre guide d’un bordereau de prix unitaires.
Il est important de préciser que ces documents qui s’appliquent à tous réseaux (neufs,
en service ou réhabilités) ne contredisent ni ne font double emploi avec ceux rédigés
par le groupe de travail fiabilité des réseaux de l’Astee, à savoir :
- le guide technique pour la réception des réseaux d’assainissement neufs par les
organismes accrédités Cofrac [5],
- le guide d’application du fascicule 70 Titre I - version 2004 [6].

Jean-Michel BERGUE
et Jean-Charles BRUYELLE,
Animateurs du groupe de travail

1 Afin de permettre la modification des données existantes et des logiciels de traitement des données conformément à la normali-
sation, ainsi que la formation du personnel d’inspection, une période de transition de trois ans, qui expire en septembre 2006, a été
accordée pour le retrait des normes nationales en contradiction et la mise en application effective des nouvelles normes.
En annexe de l’article étaient consignées un certain nombre d’erreurs ou imprécisions de traduction de la version originale établie en
anglais (coquille, erreur ou emploi de termes impropres à l'usage pratique en France) pouvant nuire à la compréhension.
2 La partie 2 de la norme 13508 définit un système de codage pour enregistrer de manière objective les informations visuelles de
l'inspection.
Le niveau de détail à inclure au rapport d’inspection y est laissé " à la discrétion de l’autorité responsable " (en l’occurrence le maître
d’ouvrage, donneur d’ordre).
3 Les différents éléments de rapport proposés ne concordent pas entre eux, l’objectif étant de donner simplement un exemple de
chacune des différentes parties d’un rapport.

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 31

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Généralités
1. Objectifs de l'inspection visuelle
Une inspection visuelle d’ouvrages d'assainissement
peut être motivée par différents objectifs qu'il importe
de bien définir et préciser au préalable. Les résultats
attendus et, par suite, la façon de réaliser ces inspec-
tions en dépendent en effet fortement.
La norme NF EN 13 508-21 distingue les différents
contextes d’une inspection visuelle2 :
A Contrôle final d’une nouvelle construction,
B Fin de la période de garantie,
C Inspection de routine de l’état,
D Problème structurel suspecté,
E Problème opérationnel suspecté,
F Problème d’infiltration suspecté,
G Contrôle final de travaux de rénovation ou de
réparation,
H Transfert de propriété,
I Planification d’investissement,
J Etude par échantillon,
Z Autre3.
La prestation d’inspection visuelle4 consiste en un
contrôle, un constat d’état fournissant des informa-
tions selon un degré de précision nécessaire et suffi-
sant au donneur d’ordre qui les utilisera (ou les trans-
mettra à un spécialiste) pour vérification de confor-
mité et/ou analyse et définition de préconisations de
remèdes, travaux, maintenance…
Il est impératif que les traces de ce constat (bandes
vidéo, fichiers numériques et rapports photogra-
phiques) soient conservées par le maître d’ouvrage
durant une période adaptée à ses objectifs.
1 Conditions des réseaux d’évacuation et d’assainissement à
l’extérieur des bâtiments - Partie 2 : Système de codage de
l’inspection visuelle (septembre 2003).
2 Tableau C2 de l’annexe C : code ABP.
3 Z1 : Inspection préalable à une réhabilitation (avant travaux
préparatoires), Z2 : Inspection préalable à des travaux exté-
rieurs à l’ouvrage, Z3 : Inspection ciblée (autre que A à J) ou
Z4 : autre.
4 L’analyse et l’appréciation des anomalies vis-à-vis des fonc-
tions de l’ouvrage ne relève pas de la mission de contrôle
visuel, mais fait l’objet d’une mission distincte.
32 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année
Le paragraphe 5.6 de la norme NF EN 13 508-2 pré-
cise formellement que l’autorité responsable spécifie :
a) le système de codage à utiliser5;
b) les types d’observations à enregistrer ;
c) le niveau de détail6 requis en précisant pour chaque
code :
- s’il faut enregistrer les données de quantification,
d’emplacement longitudinal, vertical et circonféren-
tiel7 ou préciser que l’observation est associée à un
assemblage8 ;
- si les données de quantification doivent être enre-
gistrées en tant que valeurs individuelles ou sous
forme de tronçons9 ;
- dans le cas où il convient d’utiliser des tronçons, les
séries de valeurs à inclure dans chaque tronçon ;
- les tolérances à utiliser pour l’estimation et/ou le
mesurage des valeurs10.
5 En l’absence de système français équivalent, on utilisera le sys-
tème décrit dans la norme, en précisant notamment le format
d’extraction des données (extension des fichiers informatiques).
6 Deux niveaux de détail (désignés 1 et 2 dans le tableau I
ci-après) sont définis selon que les observations sont quanti-
fiées ou non, avec l’importante réserve que certaines n’ont pas
de sens sans quantification (par exemple une ovalisation).
7 Référence longitudinale : usuellement la position longitudina-
le " zéro " correspond :
- pour les tronçons entre deux regards : au centre du regard de
départ de l’inspection matérialisé par le centre du tampon,
- pour les tronçons inspectés à partir d’un ouvrage particulier : à la
face de la paroi sur laquelle se raccorde la canalisation inspectée,
- pour l’inspection des branchements à partir de la boîte : à la
face de la paroi côté domaine privé,
- pour l’inspection des branchements à partir de la canalisation :
à l’intrados de la canalisation principale au niveau de son point
de raccordement avec la canalisation de branchement.
Référence verticale : usuellement, le point de référence vertical
pour les regards et boîtes est le centre de la surface du tampon.
Référence circonférentielle : usuellement, la position de référence
des observations dans les regards et boîtes est " 6 h " qui corres-
pond à l’axe longitudinal de la canalisation sortante la plus basse.
8 Quand l’observation est associée à un assemblage, il est
recommandé de la préciser.
9 La définition du tronçon est à préciser par l’autorité respon-
sable. Sa longueur est définie par la distance entre les réfé-
rences longitudinales du nœud de départ et du nœud d’arrivée
(cf termes et définition et code ABC de la norme). Concernant
l’inspection visuelle, regards de visite et canalisations consti-
tuent des ouvrages différents, qui sont inspectés et codés dif-
féremment.
10 voir tableau I ci-après.

1.1. Réception de travaux11
Pour les réseaux venant d'être réhabilités comme
pour les réseaux neufs, l'objectif de l'inspection est
de vérifier :
• l’état de l’ouvrage : état de la surface, propreté,
absence de défauts apparents ;
• le respect du tracé ;
• la régularité de la pente :
- soit en évaluant les contre-pentes et en positionnant
les points hauts et bas (le réseau doit alors fonction-
ner sous un léger écoulement et l'inspection être
réalisée de préférence de l'aval vers l'amont),
- soit en établissant un profil en long (si l'équipement
le permet) ;
• la régularité du profil transversal ;
• la qualité des emboîtements ;
• le bon raccordement des branchements sur la cana-
lisation en précisant le type de ce raccordement ;
• l'absence d'infiltrations.
Concernant la réception de travaux neufs et en réfé-
rence au fascicule 70 :
- les essais sont réalisés dans l’ordre suivant : com-
pactage, écoulement, inspection visuelle, étanchéité ;
- un commentaire précise qu’une inspection visuelle
satisfaisante comprend un arrêt à chaque joint et
branchement12;
- l’évaluation des pentes et de l’ovalisation est réali-
sée « lorsque des anomalies13 sont mises en évidence
par contrôle visuel ou télévisuel » ;
- l’inspection visuelle ne peut se substituer à un essai
d’étanchéité (qui de toutes façons est pratiqué après
elle) ;
- toutes les observations et anomalies constatées sont
décrites avec toutes les rubriques précisées dans la
norme, ce qui permet au maître d’ouvrage de prendre
la décision la mieux appropriée de traitement de
chaque non-conformité.
11 Cas A et G de la norme.
12 Ce qui implique la visualisation du périmètre de l’assemblage.
Dès qu’un défaut d’assemblage est suspecté, il convient de le
visualiser par rotation de la caméra.
13 Ce qui signifie flache en section courante ou anomalies du
profil transversal.
Généralités
1.2. Examen de l'état et du fonctionnement du
réseau14
Il s'agit dans la plupart des cas d'examiner des
ouvrages qui posent des problèmes de fonctionnement.
Cet examen entre dans le cadre des études de
diagnostic de fonctionnement ou d’état. Il peut
également faire partie d’un programme de gestion et
d’entretien préventif du réseau. Les objectifs peuvent
être nombreux :
- fournir, au minimum, les mêmes informations que
précédemment (cf. 1.1) ;
- préciser le fonctionnement hydraulique (traces de
remplissage maximum…), déceler les obstacles à
l'écoulement (racines, blocs solides, branchements
pénétrants, joints pendants…) ;
- préciser le tracé de la canalisation ou la présence de
points particuliers : existence de déversoir, raccorde-
ments…;
- localiser les infiltrations.
En canalisation non visitable, l’examen doit impéra-
tivement être précédé d'un curage très soigné de la
paroi de la canalisation avec extraction complète de
tous les matériaux (sables, dépôts divers non adhé-
rents…)
En collecteur visitable, les parois inspectées doivent
être exemptes de dépôts, organismes ou sédiments15.
Il est préférable que les débits soient faibles. Selon les
cas et les conditions technico-économiques de régu-
lation du débit des effluents, la hauteur maximale
souhaitable d’effluents est fixée à 5 % de la hauteur
de l’ouvrage. Si l’observation de la totalité du radier
est souhaitée, il convient de mettre l’ouvrage hors
d’eau.
L'inspection visuelle peut servir de base à l'élabo-
ration de propositions de travaux (réparation, réno-
vation, renouvellement des ouvrages…). Dans le
cadre de travaux de réhabilitation, elle peut égale-
ment servir à contrôler l’état initial avant travaux ou
l’état d’accueil après travaux préparatoires. Dans tous
les cas, la localisation, la fréquence, l'importance et
la gravité des désordres doivent être cernées très pré-
cisément.
14 Cas B, C, D, E, F, H, I et J de la norme.
15 Les parois immergées ne sont pas inspectées (en ouvrages
visitables comme en ouvrages non visitables).
TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 33
 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

1.3. Localisation des eaux parasites16
C'est souvent l'objectif essentiel des inspections
visuelles réalisées dans le cadre d’études de diagnostic.
Il faut, dans ce cas, localiser très précisément l'origine
des apports parasites (eaux d'infiltration, de drainage,
raccordement non réglementaire, ...) mesurés préa-
lablement. Il est donc impératif :
- que les inspections soient réalisées dans des condi-
tions en rapport avec les causes présumées, par
exemple : s'assurer que les collecteurs sont dans la
nappe lorsqu'on recherche des infiltrations,
- que le tronçon amont du collecteur soit obturé et
que le tronçon étudié ait fait l'objet d'un nettoyage
très soigné de façon à pouvoir bien distinguer les
problèmes au niveau des radiers,
- que toutes les anomalies soient observées suffisam-
ment en détail, ce qui implique une cadence adaptée.
16 Cas F de la norme.
Contexte de l’inspection selon Niveau de détail de
NF EN 13 508-2
1.4. Limites de l'interprétation et des respon-
sabilités
Il s'agit d'un constat de l'intérieur de l’ouvrage et non de
son environnement immédiat (lit de pose, remblai…).
C’est un état des lieux à un moment donné dans des
conditions données.
Il ne préjuge pas de l'évolution de l’ouvrage dans le
temps.
Il permet l'observation d’infiltrations, mais rarement
d’exfiltrations.
Il faut noter que le bureau de contrôle peut être mis
en cause à propos de l'exactitude des informations
fournies lors de sa prestation, par exemple dans le
cadre d'une affaire en responsabilité civile et décen-
nale où serait assignée une entreprise de travaux
intervenant consécutivement à la dite inspection.
2. Niveaux de détail de l’inspection
visuelle
Voir tableau I.
Niveau de détail de
l’inspection l’inspection
(canalisation (collecteur visitable)*
non visitable)

A Contrôle final d’une nouvelle 2 2

construction
B Fin de la période de garantie 2 2
C Inspection de routine de l’état 2 1
D Problème structurel suspecté 2 + 1** 2 + 1**
E Problème opérationnel suspecté 2 + 1** 2 + 1**
F Problème d’infiltration suspecté 2 + 1** 2 + 1**
G Contrôle final de travaux de rénovation 2 2
ou de réparation
H Transfert de propriété 2 2
I Planification d’investissement 2 2
J Etude par échantillon 1 1
Z Autre :
Z1 Inspection préalable à une réhabilitation
(avant travaux préparatoires) 1 1
Z2 Inspection préalable à des travaux
extérieurs à l’ouvrage 2 2
Z3 Inspection ciblée (autre que A à J) 1 ou 2 1 ou 2
Z4 …… ……. ……..

* Une inspection de niveau 2 est le plus souvent précédée d’une inspection de niveau 1
NB : La différence de niveaux pour C se justifie par le rapport très sensiblement différent entre le coût
des travaux préparatoires et celui de l’inspection proprement dite (plus élevé pour le non-visitable).
** Niveau 2 sur le problème ayant motivé l’inspection et niveau 1 sur le linéaire proche.
Tableau I. Niveaux de détail de l’inspection visuelle

34 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Généralités

3. Quantification des observations de l’inspection visuelle définies par la norme

NF EN 13508-2

Voir le détail dans les pages du tableau II ci-dessous.

Collecteurs et branchements

Observation Code Mesures à Unités de la Moyens disponibles et exactitude souhaitable

effectuer norme
Non visitable Visitable
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 1 Niveau 2
Emplacement
Mètre avec au
longitudinal Compteur Compteur « Topomètre » -
moins 1 chiffre Estimation
(distance Longueur métrique sur câble métrique sur câble Multi décamètre
après la + ou – 1 m
par rapport au + ou – 0,25 m + ou – 0,25 m + ou – 0,50 m
virgule
point 0)
Emplacement Référence Estimation visuelle Estimation visuelle Estimation Estimation
Position
circonférentiel horaire + ou – 30min ou pointeur visuelle visuelle
horaire
+ ou – 30min + ou – 30 min + ou – 30 min
Longueur Longueur Compteur Compteur Estimation Mètre pliant
d’une métrique sur câble métrique sur câble visuelle + ou- 50 mm
mm
observation si + ou – 50 mm + ou – 50 mm + ou – 100 mm
<1m
Hauteur de la ACB Longueur Estimation
Mètre pliant Mètre pliant Mètre pliant
section (verticale de la mm visuelle
AEC + ou – 5 mm + ou – 5 mm + ou – 5 mm
section) + ou – 100 mm
Largeur de la ACC Longueur Estimation
Mètre pliant Mètre pliant Mètre pliant
section (si non (horizontale de la mm visuelle
AEC + ou – 5 mm + ou – 5 mm + ou – 5 mm
circulaire) section) + ou – 100 mm
Longueur Longueur Compteur Compteur Estimation Mètre pliant
unitaire de ACG (des éléments métrique sur câble métrique sur câble visuelle + ou – 50 mm
mm
conduite AEF constituant la + ou – 50 mm + ou – 50 mm + ou – 200 mm
canalisation)
Profondeur du Longueur
radier de la (entre le dessus Mètre avec au
Mètre pliant – Mètre pliant – Estimation Mètre pliant –
canalisation au du tampon et le moins 2
ACH Laser Laser visuelle Laser
dessous du radier de la chiffres après
+ ou – 0,05 m + ou – 0,05 m + ou – 0,20 m + ou – 0,05 m
niveau du canalisation) la virgule
tampon
Température °C Thermomètre Thermomètre
Température ADB
+ ou – 2°C + ou – 2°C
Réduction d’une Profilométrie laser
dimension ou infrarouge –
Ovamètre – Gabarit Profilométrie
Estimation
Estimation visuelle – Profilométrie laser – Mesures
Déformation BAA % visuelle
+ ou – 5 % sonar (pour les de convergence
+ ou – 10 %
parties + ou – 0,5 %
immergées)
+ ou – 0,5 %
Largeur Laser, infrarouge Pied à coulisse –
ou traitement de Mètre pliant Cales
Fissure BAB mm
l’image + ou – 1 mm d’épaisseur
+ ou – 1 mm + ou – 0,1 mm
Tableau II. Quantification des observations (page 1/7)

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 35

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

Observation Code Mesures à Unités Moyens disponibles et exactitude souhaitable

effectuer de la
Non visitable Visitable
norme
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 1 Niveau 2
Estimation Compteur métrique sur Estimation
Rupture / Longueur Mètre pliant
BAC mm + ou – câble + ou –
effondrement (si < 1 m) + ou – 50 mm
100 mm + ou – 50 mm 100 mm
Briquetage ou Pour un Estimation
Règle et mètre
élément de affaissement de visuelle
BAD mm pliant
maçonnerie radier, prof. de + ou – 20 mm
+ ou – 10 mm
défectueux l’affaissement
Profondeur depuis Règle et mètre
Mortier
l’intrados jusqu’à Estimation pliant- Pied à
manquant (au
BAE la surface du mm visuelle coulisse de
niveau du
mortier de + ou – 20 mm profondeur
jointoiement)
jointoiement + ou – 10 mm
% du
Estimation Estimation
Branchement Longueur de la diamètre Profilométrie laser Mètre pliant
BAG visuelle visuelle
pénétrant saillie ou de la + ou – 2 % + ou – 2 %
+ ou – 5 % + ou – 5 %
hauteur
Pour les joints non Profilométrie laser ou
Joint constitués par un infrarouge –
% de la Profilométrie laser
d’étanchéité BAI anneau : réduction Profilométrie sonar (pour
section + ou – 2 %
apparent de la section les parties immergées)
transversale + ou – 2 %
Déplacem. Mètre pliant – Pied
longitudinaux : Laser ou infrarouge à coulisse
BAJ A mm
distance entre + ou – 1 mm + ou – 1 mm
extrémités
Déplacem. radiaux
Déplacement (décentrage) : Laser ou infrarouge Mètre pliant
BAJ B mm
d’assemblage distance du + ou – 1 mm + ou – 1 mm
déplac. (rejet)
Déplac. angul. :
Capteur d’orientation Estimation
angle de déplac. Topographie
BAJ C degré transversale visuelle
entre les axes des + ou – 2°
+ ou – 5° + ou – 10°
2 conduites
Profilométrie laser ou
Réduction de la Estimation infrarouge – Estimation Profilométrie laser
Défaut de % de la
BAK section visuelle Profilométrie sonar (pour visuelle – Mètre pliant
revêtement section
transversale + ou – 5 % les parties immergées) + ou – 5 % + ou – 2 %
+ ou – 2 %
Réduction de la Estimation Profilométrie laser ou Profilométrie laser
section visuelle infrarouge – Estimation – Mètre pliant
% de la
Racines BBA transversale + ou – 5 % Profilométrie sonar (pour visuelle + ou – 2 %
section
les parties immergées) + ou – 5 %
+ ou – 2 %
Réduction de la % de la Estimation Profilométrie laser ou Estimation Profilométrie laser
section section visuelle infrarouge – visuelle – Mètre pliant
Dépôts
BBB transversale + ou – 5 % Profilométrie sonar (pour + ou – 5 % + ou – 2 %
adhérents
les parties immergées)
+ ou – 2 %

Tableau II. Quantification des observations (page 2/7)

36 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Généralités

Observation Code Mesures à Unités de la Moyens disponibles et exactitude souhaitable

effectuer norme
Non visitable Visitable
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 1 Niveau 2
Estimation Profilométrie laser ou
Profilométrie
% du diamètre visuelle infrarouge – Profilométrie Estimation
Epaisseur des laser – Mètre
Dépôts BBC ou de la + ou – 5 % sonar (pour les parties visuelle
dépôts pliant
hauteur immergées) + ou – 5 %
+ ou – 2 %
+ ou - 2 %
Estimation Profilométrie laser ou
Profilométrie
Réduction de la visuelle infrarouge – Profilométrie Estimation
Entrée de laser – Mètre
BBD section % de la section + ou – 5 % sonar (pour les parties visuelle
terre pliant
transversale immergées) + ou – 5 %
+ ou – 2 %
+ ou – 2 %
Estimation Profilométrie laser ou
Profilométrie
Réduction de la visuelle infrarouge – Profilométrie Estimation
Autres laser – Mètre
BBE section % de la section + ou – 5 % sonar (pour les parties visuelle
obstacles pliant
transversale immergées) + ou – 5 %
+ ou – 2 %
+ ou –2 %
Nombre
d’animaux Comptage Comptage
Vermine BBH Unité
observés à un + ou – 10 % + ou – 10 %
endroit précis
Hauteur de la Profilométrie laser ou
Mètre pliant
conduite de mm infrarouge
+ ou – 5 mm
raccordement + ou – 5 mm
Raccorde-
BCA Largeur de la Profilométrie laser ou
ment
conduite de infrarouge Mètre pliant
mm
raccordement + ou – 5 mm + ou – 5 mm
(non circul.)
En altimétrie : inclinomètre ou
sonde pressiométrique
- En lecture instantanée
+ ou – 0,1°
- Allure générale de la
Modification dénivelée pour la courbe
Angle total de Topographie
générale BCC degré éditée
déviation + ou – 2°
d’orientation + ou – 20 % de la dénivelée
totale et
+ ou – 0,25 m sur la longueur
En plan : radiodétection avec
topographie
+ ou – 2°
Niveau BDD Hauteur d’eau % du diamètre Estimation Profilométrie laser ou
Profilométrie
d’eau ou de la visuelle infrarouge – Profilométrie Estimation
laser – Mètre
hauteur + ou – 5 % sonar (pour les parties visuelle
pliant
immergées) + ou – 5%
+ ou – 1 %
+ ou - 1%
Ecoulement BDE Hauteur d’eau % du diamètre Estimation Profilométrie laser ou
Estimation Profilométrie
dans une ou de la visuelle infrarouge – Profilométrie
visuelle laser – Mètre
canalisation hauteur + ou – 5 % sonar (pour les parties
pliant
entrante immergées) + ou – 5 % + ou – 1 %
+ ou – 1 %

Tableau II. Quantification des observations (page 3/7)

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 37

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

Observation Code Mesures à Unités de Moyens disponibles et exactitude souhaitable

effectuer la norme
Non visitable Visitable
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 1 Niveau 2
% Détecteur de Détecteur de gaz avec Détecteur de Détecteur de
gaz avec seuils d’alerte gaz avec gaz avec seuils
Pourcentage de
seuils d’alerte prédéfinis seuils d’alerte d’alerte
Atmosphère au gaz
prédéfinis + ou – 1 % prédéfinis prédéfinis
sein de la BDF + ou – 1 % + ou – 1 % + ou – 1 %
canalisation
ppm Détecteur de Détecteur de gaz Détecteur de
Détecteur de gaz
Concentrat. de gaz gaz + ou – 1 ppm gaz
+ ou – 1 ppm
+ ou – 1 ppm + ou – 1 ppm
Profilométrie laser ou
% du infrarouge – Profilométrie
Estimation Estimation
Epaisseur des diamètre Profilométrie sonar laser – Mètre
Dépôts BBC visuelle visuelle
dépôts ou de la (pour les parties pliant
+ ou – 5 % + ou – 5 %
hauteur immergées) + ou – 2 %
+ ou – 2 %
Profilométrie laser ou
infrarouge – Profilométrie
Réduction de la Estimation Estimation
% de la Profilométrie sonar laser – Mètre
Entrée de terre BBD section visuelle visuelle
section (pour les parties pliant
transversale + ou – 5 % + ou – 5 %
immergées) + ou – 2 %
+ ou – 2 %
Profilométrie laser ou
infrarouge – Profilométrie
Réduction de la Estimation Estimation
% de la Profilométrie sonar laser – Mètre
Autres obstacles BBE section visuelle visuell
section (pour les parties pliant
transversale + ou – 5 % + ou – 5 %
immergées) + ou – 2 %
+ ou – 2 %
Nombre d’animaux Unité Comptage
Comptage
Vermine BBH observés à un + ou – 10%
+ ou – 10 %
endroit précis
Hauteur de la mm Profilométrie laser ou
Mètre pliant
conduite de infrarouge
+ ou – 5 mm
raccordement + ou – 5 mm
Raccordement BCA Largeur de la mm Profilométrie laser ou
conduite de infrarouge Mètre pliant
raccordement (non + ou – 5 mm + ou – 5 mm
circul.)

Tableau II. Quantification des observations (page 4/7)

38 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Généralités

Observation Code Mesures à Unités de Moyens disponibles et exactitude souhaitable

effectuer la norme
Non visitable Visitable
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 1 Niveau 2
En altimétrie : inclinomètre Topographie
ou sonde pressiométrique + ou – 2°
- En lecture instantanée
+ ou – 0,1°
- Allure générale de la
Modification dénivelée pour la courbe
Angle total
générale BCC degré éditée + ou – 20 % de la
de déviation
d’orientation dénivelée totale et
+ ou – 0,25 m sur la
longueur
En plan : radiodétection
avec topographie
+ ou – 2°
Estimation visuelle Profilométrie laser ou Estimation Profilométrie
% du
+ ou – 5 % infrarouge – Profilométrie visuelle laser – Mètre
Hauteur diamètre
Niveau d’eau BDD sonar (pour les parties + ou – 5 % pliant
d’eau ou de la
immergées) + ou – 1 %
hauteur
+ ou – 1 %
Estimation visuelle Profilométrie laser ou Estimation Profilométrie
Ecoulement % du
+ ou – 5 % infrarouge – Profilométrie visuelle laser – Mètre
dans une Hauteur diamètre
BDE sonar (pour les parties + ou – 5 % pliant
canalisation d’eau ou de la
immergées) + ou – 1 %
entrante hauteur
+ ou – 1 %
Détecteur de Détecteur de
Détecteur de gaz gaz avec gaz avec seuils
Détecteur de gaz avec
Pourcentage avecseuils d’alerte d’alerte
% seuils d’alerte prédéfinis seuils d’alerte
Atmosphère de gaz prédéfinis prédéfinis
+ ou – 1 % prédéfinis
au sein de la BDF + ou – 1 %
+ ou – 1 % + ou – 1 %
canalisation
Concentrat. Détecteur de Détecteur de
Détecteur de gaz Détecteur de gaz
de gaz ppm gaz gaz
+ ou – 1 ppm + ou – 1 ppm
+ ou – 1 ppm + ou – 1 ppm

Tableau II. Quantification des observations (page 5/7)

SYSTÒMESDEXPLORATIONDESSITESINACCESSIBLES
6)$%/,/')#)%,3-%352%
4OUTESCANALISATIONS
NAZCACOMMUNICATION WWWNAZCAFR

#AMÏRA"ET"

,OGICIEL(9$2/3#!.
3ELON%. 
-ESURESLASERDIAMÒTRE
OVALISATIONETDÏFAUTS
#$DÏMODISPONIBLE
6ÏHICULESMIXTESINSPECTIONVIDÏOTESTS

#AMÏRASATELLITE
3ATEL

(9$2/6)$%/:!0ONT 2AME $URTAL&RANCE s4ÏL   &AX  

sHTTPWWWHYDROVIDEOCOME MAILHYDROVIDEO WANADOOFR

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 39

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

Regards et boîtes

Moyens disponibles et exactitude

souhaitable
Observation Code Mesures à effectuer Unités de la norme
Niveau 1 Niveau 2

Mètre pliant ou laser

Emplacement vertical Mètre avec au Mètre pliant ou (profondeur)
Altitude ou profondeur
(distance par rapport au moins 2 chiffres laser (profondeur)
(suivant prescription) Topographie (altitude)
point de référence 0) après la virgule + ou – 0,1 m
+ ou – 0,01 m
Référence horaire par Estimation visuelle Estimation visuelle
Emplacement circonférentiel Position horaire à
rapport à midi ou 6 h + ou – 30 min + ou – 30 min
Largeur de l’accès ou Mètre pliant, laser
CCB Dimensions cheminée mm
diamètre + ou – 10 mm
Longueur de l’accès (si non Mètre pliant, laser
CCC Dimensions cheminée mm
circulaire) + ou – 10 mm
Longueur unitaire des CCG Mètre pliant
éléments de l’ouvrage Longueurs mm + ou – 10 mm
CEF
Largeur du tampon ou Mètre pliant, laser
CCQ Dimensions ouverture mm
diamètre + ou – 10 mm
Longueur du tampon (si non Mètre pliant, laser
CCR Dimensions ouverture mm
circulaire) + ou – 10 mm
Thermomètre
Température CDB Température °C
+ ou – 2°C
Fil à plomb, règles et
Estimation visuelle
Déformation DAA Réduction de la section % de la section mètre pliant
+ ou – 10 %
+ ou – 2 %
Pied à coulisse
Fissure DAB Largeur mm Cales d’épaisseur
+ ou – 0,1 mm
Estimation visuelle Mètre pliant
Rupture/effondrement DAC Longueur (si < 1m) mm
+ ou – 100 mm + ou – 50 mm
Profondeur depuis Mètre pliant - Pied à
Estimation visuelle
Mortier manquant DAE l’intrados jusqu’à la mm coulisse de profondeur
+ ou –20 mm
surface du mortier + ou – 10 mm
Branchement pénétrant DAG Profondeur de la Estimation visuelle Mètre pliant
mm
pénétration + ou – 50 mm + ou – 10mm
Joint d’étanchéité apparent DAI Pour les joints non Fil à plomb, règles et
constitués par un anneau : mètre pliant
% de la section
réduction de la section + ou – 2 %
transversale

Tableau II. Quantification des observations (page 6/7)

40 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Généralités

Unités de la Moyens disponibles et exactitude

Observation Code Mesures à effectuer norme souhaitable
Niveau 1 Niveau 2
Déplacements longitudinaux :
DAJ A mm
distance entre extrémités
Déplacements radiaux
Déplacement DAJ B (décentrage) : distance du mm
d'assemblage déplacement (rejet)
Déplacement angulaire :
DAJ C angle de déplacement entre les degré
axes des deux conduites
Défaut de revêtement DAK Ampleur de la projection mm
Système de descente Nombre d’éléments du système
DAQ unité
défectueux défectueux
Tampon et cadre DAR G Différence de hauteur par rapport
défectueux à la surface du sol mm
DAR H
Epaisseur des dépôts attachés à Estimation visuelle
Dépôts adhérents DBB mm
la paroi + ou – 50 mm
Epaisseur des matériaux sur le Estimation visuelle
Dépôts DBC mm
radier ou la banquette + ou – 50 mm
Dimension maximale de Estimation visuelle
Autres obstacles DBE mm
l’obstacle + ou – 50 mm
Vermine Nombre d’animaux observés à un
DBH unité
endroit précis
Hauteur ou diamètre de la Estimation visuelle
mm
conduite de raccordement + ou – 25 mm
Conduite de raccordement DCG
Largeur de la conduite de Estimation visuelle
mm
raccordement (si non circulaire) + ou – 25 mm
Longueur ou diamètre de la Estimation visuelle
mm
section + ou – 50 mm
Section transversale DCO
Largeur de la section (si non Estimation visuelle
mm
circulaire) + ou – 50 mm
Hauteur d’eau dans le regard ou Estimation visuelle Mètre pliant
Niveau d’eau DDD mm
la boîte + ou – 50 mm + ou – 5 mm
% du Estimation visuelle Mètre pliant
Écoulement dans une
DDE Niveau d’eau diamètre ou + ou – 5 % + ou – 1 %
conduite de raccordement
de la hauteur
Détecteur de gaz avec Détecteur de gaz
seuils d’alerte avec seuils
Pourcentage de gaz %
Atmosphère au sein de la prédéfinis d’alerte prédéfinis
DDF + ou – 1 % + ou – 1 %
canalisation
Détecteur de gaz Détecteur de gaz
Concentration de gaz ppm
+ ou – 1 ppm + ou – 1 ppm

Tableau II. Quantification des observations (page 7/7)

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 41

Techniques Sciences Méthodes
astee-tsm.fr
Cadre guide d’un cahier des clauses
techniques particulières
Inspection visuelle
Avertissement
Le document guide ci-après constitue une aide au
rédacteur d’un CCTP d’un marché. Le présent cadre
s’applique à l’inspection visuelle des réseaux gravi-
taires et des conduites de refoulement.
Il ne peut en aucun cas être reproduit dans un mar-
ché sans adaptation ni compléments éventuels néces-
saires.
Son application partielle ou intégrale est de l'exclu-
sive responsabilité du rédacteur.
Chapitre 1. Description et nature du
contrôle
Article 1.1. Objet du contrôle - Description des
ouvrages
1.1.1. Présentation du projet
Ce contrôle consiste à réaliser l'inspection visuelle
d'une partie des réseaux d'assainissement eaux usées /
eaux pluviales / unitaires de la ville de………………
conformément aux normes NF EN 13-508-1 et -2.
1.1.2. Objet de l'inspection visuelle
L'objet de l'inspection visuelle est1 :
- le contrôle final d’une nouvelle construction,
- la fin de la période de garantie,
- l'inspection de routine de l’état,
- un problème structurel suspecté,
- un problème opérationnel suspecté,
- un problème d’infiltration suspecté,
- le contrôle final de travaux de rénovation ou de
réparation,
- un transfert de propriété,
- la planification d’investissement,
1 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles
42 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année
- une étude par échantillon,
- l'inspection préalable à une réhabilitation (avant
travaux préparatoires),
- l'inspection préalable à des travaux extérieurs à l’ou-
vrage,
- une inspection ciblée,
- autre…
L’analyse et l’appréciation des anomalies vis-à-vis
des fonctions de l’ouvrage ne relève pas du présent
marché.
1.1.3. Objectif de l’inspection visuelle
L’objectif de l’inspection visuelle est2 :
- le contrôle global de l’état de l’ouvrage incluant les
anomalies liées au défaut d’étanchéité, à la structure,
à l’hydraulicité, à la corrosion et à l’abrasion,
- le contrôle de l’état de l’ouvrage incluant spécifique-
ment les anomalies liées au défaut d’étanchéité,
- le contrôle de l’état de l’ouvrage incluant spécifique-
ment les anomalies liées à la structure,
- le contrôle des anomalies ayant une incidence sur
le fonctionnement et l’hydraulicité,
- le contrôle de l’état de l’ouvrage incluant spécifique-
ment les anomalies relevant de la corrosion,
- le contrôle de l’état de l’ouvrage incluant spécifique-
ment les anomalies relevant de l’abrasion,
- le contrôle de faisabilité de travaux de réhabilita-
tion,
- le contrôle de l’état initial avant travaux de réhabili-
tation,
- le contrôle de l’état de l’ouvrage incluant spécifique-
ment les éléments ou anomalies suivants3.......
2 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
3 Par exemple le contrôle systématique des raccordements de
branchements, les pénétrations racinaires.
 Cadre guide d’un cahier des clauses techniques particulières. Inspection visuelle
1.1.4. Niveau de détail de l’inspection visuelle
En relation avec les objets de l’inspection visuelle et
les objectifs correspondants, le niveau de détail des
résultats est de type (1) (2)4 défini dans la partie
« Généralités » du document « Nouvelles Recom-
mandations pour l’inspection visuelle des réseaux
d’assainissement » ou dans le document spécifique
joint au présent CCTP.
1.1.5. Description des ouvrages
Sont jointes au dossier de consultation, les pièces
suivantes :
a) un plan de situation au 1/10 000 (au 1/25 000)5 ;
b) un schéma des tronçons6 du réseau à inspecter
reporté sur un plan au 1/1 000 (au 1/2 000)7 (type
extrait cadastral) indiquant :
- la longueur des tronçons et le diamètre des canalisa-
tions,
- les profondeurs,
- les dimensions des regards de visite et de leur tam-
pon,
- le diamètre et la longueur des branchements,
- la référence des regards, boîtes et autres ouvrages ;
c) le plan de projet rectifié actualisé, le plan de réco-
lement8.
* *
Chapitre 2. Caractéristiques et moda-
lités de mise en œuvre
Article 2.1. Caractéristiques des moyens
2.1.1. Organisme de contrôle accrédité14
Les moyens sont décrits dans les documents d’accré-
ditation.
Les moyens d'investigations complémentaires spéci-
fiques des objectifs de l’inspection visuelle sont dé-
crits par l’entrepreneur dans son mémoire technique.
4 Le rédacteur supprime la mention inutile après consultation du
tableau I de la partie « Généralités » du document « Nouvelles
Recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’as-
sainissement ».
5 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
6 Le rédacteur précise la définition du tronçon (cf. note 8 du
document « Généralités »).
7 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
8 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
Article 1.2. Conditions spéciales de service
1.2.1. Nature des effluents
Les effluents sont conformes à ceux décrits dans9 :
- le règlement d’application de la directive euro-
péenne 91/271 relative au traitement des eaux rési-
duaires urbaines,
- ou le règlement sanitaire départemental,
- ou le règlement sanitaire de la collectivité,
lorsqu'ils sont différents10.
1.2.2. Sujétions de mise hors service du réseau11
L’entrepreneur doit prévoir le stockage des effluents
ou leur dérivation en aval du réseau contrôlé12, selon
les conditions suivantes13 :
- débit minimum : ……. m3/h,
- débit maximum :……. m3/h,
- horaires de dérivation : de ……. h à ……. h,
- hauteur maximale de mise en charge : ……. m,
- hauteur maximale des effluents dans le réseau
contrôlé : ……. m.
Au-delà du débit maximum à stocker ou dériver,
l’entrepreneur précise les dispositions particulières à
prendre : alerte, déversements…
- appareillage pour évaluer la pente,
- émetteur-localisateur pour situer la caméra et repé-
rer le tracé planimétrique du réseau,
- capteurs d’orientation,
- systèmes de mesure de défauts.
9 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles
10 Il convient de s’assurer de la présence éventuelle d'H2S et de
se référer aux recommandations techniques spécifiées dans
le document AGHTM : « Hydrogène sulfuré et réseaux d'assai-
nissement » (n° 6 bis/1991 de la revue TSM).
Dans le cas d'un réseau en bordure de mer, on tiendra compte
du risque de présence d'eaux saumâtres.
Dans le cas d'un réseau véhiculant des effluents industriels,
il y a lieu d'être particulièrement attentif au respect des régle-
mentations en vigueur.
11 Si l’objet de l’inspection le nécessite, l’entrepreneur doit sous
sa responsabilité s’affranchir de la circulation des effluents
dans les ouvrages. Si cette prestation est nécessaire, elle doit
faire l’objet d’une rémunération spécifique.
12 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
13 Le rédacteur renseigne les valeurs.
14 Le choix de l’article est fait en cohérence avec les dispositions
du règlement de consultation.
TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 43
 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement
2.1.2. Organisme de contrôle non accrédité15
L’entrepreneur doit définir précisément les différents
matériels adaptés aux objectifs du présent marché.
L'opérateur devra avoir l'expérience de ce type de
contrôle, ainsi que des connaissances en matière de
pose et d'exploitation des réseaux d'assainissement.
Les moyens d'investigations complémentaires spéci-
fiques des objectifs de l’inspection visuelle sont décrits
par l’entrepreneur dans son mémoire technique16 :
- appareillage pour évaluer la pente,
- émetteur-localisateur pour situer la caméra et repé-
rer le tracé planimétrique du réseau,
* *
Chapitre 3. Description et mode
d'exécution du contrôle
Article 3.1. Connaissance des lieux
L’entrepreneur est réputé, par le fait de son engage-
ment, avoir pris connaissance de la nature et de l'em-
placement du contrôle, des conditions générales et
locales, des conditions particulières d'exécution du
contrôle et notamment, des problèmes d'organisation
du chantier liés aux dispositions relatives à la circula-
tion17.
Article 3.2. Caractéristiques des ouvrages à
inspecter
Les tronçons des ouvrages à inspecter sont constitués
de18 :
- canalisations de section intérieure de …… mm,
d'une longueur totale de …… m, constituées de ……
(type de matériau), en éléments de …… m ;
15 Le choix de l’article est fait en cohérence avec les dispositions
du règlement de consultation.
16 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
17 Le rédacteur décrit les contraintes :
- encombrement en surface,
- encombrement en sous-sol,
- contraintes de circulation,
- contraintes de bruit…
De ces contraintes découleront les mesures à prendre pour
l’organisation du chantier, en particulier la définition des
points d’accès au réseau pour réaliser le contrôle et les dis-
positions provisoires de circulation.
18 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles
44 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année
- capteurs d’orientation,
- systèmes de mesure de défauts.
Article 2.2. Modalités de mise en oeuvre
Les contrôles sont réalisés selon les cas en se référant
au « Guide technique pour la réception des réseaux
d’assainissement neufs par les organismes accrédités
– inspection visuelle » (chap. 5 et 7.3) et aux « Nou-
velles recommandations pour l’inspection visuelle des
réseaux d’assainissement de l’Astee ».
- regards de visite de section …….…………… mm,
profondeur …….. m et constitués de …….. (type de
matériau) ;
- branchements de section intérieure de …….. mm ;
- boîtes de branchement de section ……. mm, pro-
fondeur …….. m et constitués de ……. (type de ma-
tériau) ;
- autres :
Article 3.3. Information du public
Le chantier doit être signalé par un panneau permet-
tant l’affichage de l’arrêté municipal ou préfectoral19.
Article 3.4. Organisation du chantier20
Avant le début du chantier, l’entrepreneur soumet à
l'agrément du maître d'ouvrage un plan de préven-
tion renseignant notamment les rubriques suivantes :
- l'organisation de chantier, y compris un schéma de
principe de l'implantation des installations et des
matériels,
- les moyens en personnel et matériels,
- le planning et les horaires de travail,
19 Le maître d’ouvrage peut demander la mise en place de pan-
neaux définissant la nature, le montant et la durée du contrô-
le, le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre, les partenaires
financiers.
20 Pour les travaux en domaine public, le CCTP précisera toutes
les prescriptions et autorisations obligatoires devant être
requises avant le commencement du contrôle.
Selon la nature, l’importance, la durée et le voisinage, le
CCTP décrira les modalités d’isolation et de protection du
chantier vis-à-vis du public.
 Cadre guide d’un cahier des clauses techniques particulières. Inspection visuelle
- le projet de dérivation des autres réseaux (le cas
échéant),
- les plans de dérivation des effluents (le cas échéant),
- le projet de détournement de la circulation routière
établi en concertation avec la police municipale ou
les services départementaux concernés (le cas
échéant),
- le plan de signalisation du chantier, conforme à la
réglementation en vigueur.
Article 3.5. Mesures d’hygiène et de sécurité
Le personnel de l’entrepreneur doit être vacciné
contre les maladies et infections susceptibles d’être
contractées de par la nature du contrôle.
L’entrepreneur doit prendre, pour la sécurité du
personnel, des riverains et de l'environnement, les
mesures spécifiques nécessitées par la mise en œuvre
du contrôle conformément au règlement sanitaire
départemental ou communal ou du maître d’ouvrage21.
Il précise en particulier la composition de l’équipe de
contrôle22.
Article 3.6. Mode d'exécution de l’inspection
3.6.1. Préparation des ouvrages
L’entrepreneur a précisé les différentes phases prépa-
ratoires dans un mémoire technique :
- la vérification de l'existence de décantations, de
chutes ou de tout autre aménagement particulier,
* *
Chapitre 4. Rapport d'inspection
Article 4.1. Rendu et format
Le rapport d’inspection est constitué par :
- le rapport papier qui comprend le schéma, le rap-
port proprement dit et la synthèse (fournis en ……..
exemplaires),
21 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
22 Au minimum deux personnes en canalisation non visitable,
trois en ouvrage visitable.
23 Dans le cas de contrôle final d’une nouvelle construction ou
de travaux de rénovation ou de réparation, cette prestation ne
fait pas, en général, partie du présent marché.
- le curage et l'évacuation des produits de curage23,
- l'obturation, la dérivation ou la régulation de
l'effluent selon le débit (le cas échéant).
Les travaux de suppression des obstacles pénétrants
(branchements, racines, joints élastomères, etc.), dé-
pôts solides et corps étrangers, ainsi que les travaux
annexes de génie civil (regards de visite, terrasse-
ments…) ne font pas partie du présent marché.
3.6.2. Inspection visuelle
L’entrepreneur a précisé les différentes phases du
contrôle dans un mémoire technique24.
Le sens de l'inspection est préférentiellement de l'aval
vers l'amont. En cas de débit trop important ou d'obs-
tacle, l'inspection peut se faire dans le sens d'écoule-
ment de l'effluent.
L’entrepreneur porte à la connaissance du maître
d’ouvrage tout élément qui, en cours de contrôle, lui
paraît susceptible de compromettre la qualité de la
prestation.
Si, au cours du contrôle, l’entrepreneur décèle une
impossibilité d’exécution, il la signale immédiatement
au maître d’ouvrage et soumet à son agrément les pro-
positions techniques pour la zone intéressée.
Si le contrôle a nécessité la dérivation des effluents,
la remise en service doit s’effectuer sous contrôle
visuel au niveau des regards et au niveau des bran-
chements.
- le support numérique de données (fourni en ……..
exemplaires) ; le format utilisable pour le transfert
électronique des données codées est25 …… :
- l’enregistrement vidéo (numérique ou analogique)
(fourni en ……. exemplaires),
- le plan graphique (fourni en ……. exemplaires)26.
24 Il est recommandé que les ouvrages soient inspectés en pré-
sence d'un léger débit d'effluents.
25 Pour permettre le stockage, le transfert et le traitement des
résultats de l’inspection, le format doit être compatible avec la
banque de données utilisée par le système d’information géo-
graphique ou équivalent du gestionnaire. Se référer à l’annexe B
de EN NF 13 508-2.
26 Le rédacteur supprime la ou les mentions inutiles.
TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 45
 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement
Article 4.2. Identification de l’opération
- Identification de l’organisme d’inspection.
- Référence d’identification du dossier.
- Système de codage (version de la norme utilisée).
- Identification de l’opérateur.
- Commune.
- Adresse.
- Dates de début et de fin de l’intervention.
- Client.
- Maître d’ouvrage.
- Maître d’œuvre.
- Entreprise de construction.
Article 4.3. Schéma du réseau
Il comprend :
- les références d’identification du dossier,
- le nom de la commune et l’adresse du chantier (nom
des rues),
- la ou les dates d’inspection,
- la référence de chaque regard de visite (reprendre
les références du plan fourni si les ouvrages y ont été
référencés),
- la référence de chaque boîte de branchement (re-
prendre les références du plan fourni si les ouvrages
y ont été référencés ou utiliser les numéros de voirie),
- le repérage de chaque carrefour (nom des rues
concernées),
- la section des canalisations inspectées,
- les sens d’écoulement.
- les ouvrages et équipements particuliers (déversoir
d’orage, régulateur, station de relèvement…).
Article 4.4. Inspection du tronçon
4.4.1. Identification
Elle comprend :
- la référence du tronçon,
- la propriété foncière,
- la date de l’inspection,
- les références du support informatique correspon-
dant au rapport photographique du tronçon concerné
(si différent de l’enregistrement vidéo),
- les références de la bande vidéo ou de l’enregistre-
ment numérique d’images correspondant au tronçon
concerné,
- la nature de l’inspection visuelle (directe ou robotisée),
46 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année
- le type de canalisation (gravitaire, refoulement, sous
vide…),
- l'usage du tronçon (unitaire, eaux usées ou plu-
viales…),
- la section de la canalisation,
- les matériaux constitutifs,
- la longueur unitaire des éléments constituant le
tronçon,
- le point de référence longitudinal,
- la longueur mesurée au sol entre axes des tampons
ou si impossibilité, longueur apparaissant au plan
fourni27,
-le sens de l'écoulement,
- le sens de l’inspection,
- la profondeur des regards : profondeur de la canali-
sation sortante au niveau de son raccordement avec
la paroi du regard,
- la profondeur de la canalisation inspectée au niveau
de son raccordement avec les regards de départ et
d’arrivée (si différente de la profondeur des regards).
4.4.2. Conditions de l’intervention
- Météorologie au moment de l’inspection.
- Conditions d’écoulement pendant l’inspection
(limitation de débit, dérivation, obturation, assèche-
ment).
- État de propreté.
- Situation géographique de l’ouvrage (sous chaus-
sée, trottoir…).
- Situation de l’ouvrage par rapport à la nappe (si
connue).
- État apparent du remblai (si contrôle final d’une
nouvelle construction).
- État d’avancement de la voirie (si contrôle final
d’une nouvelle construction).
4.4.3. Observations particulières
Niveau des effluents avant limitation de leur débit ou
pompage localisé (en cas de pompage indispensable
pendant l’inspection, préciser sa localisation)…
4.4.4. Observations relevées en cours d’inspection
En référence à la norme NF EN 13 508-2 et selon le
niveau de détail correspondant à l’objet de l’inspec-
tion visuelle, elles comportent notamment :
27 La longueur des branchements généralement prise en
compte pour les attachements est la distance entre l’axe de la
canalisation principale et la paroi intérieure de la boîte de
branchement coté domaine privé.
 Cadre guide d’un cahier des clauses techniques particulières. Inspection visuelle
- la position en linéaire de l’observation,
- la caractérisation de l’observation,
- la position horaire de l’observation,
- la mesure ou l’évaluation (suivant le cas) du défaut
avec des moyens appropriés,
- la mesure ou l’évaluation de la hauteur d’effluents
au droit de l’observation,
- en cas d’obstacle (ou toute autre raison) empêchant
l’inspection en continu du tronçon, la cause de l’in-
terruption et sa position en linéaire (s’il y a reprise
de l’inspection visuelle en sens inverse, le nouveau
regard de départ est précisé et la cotation en linéaire
redémarre de ce nouveau point zéro).
4.4.5. Résultats (pour le tronçon concerné)
L’inspection visuelle de chaque tronçon donne lieu à
l’édition de la compilation classée en linéaire ou par
type des observations.
S’il n’y a pas d’observation dans le tronçon, la conclu-
sion pour le tronçon le fait apparaître.
Si le tronçon n’a pas été inspecté en totalité, la men-
tion « tronçon visité incomplètement » apparaît sui-
vie de la longueur non inspectée.
Article 4.5. Inspection des regards, boîtes
d’inspection ou de branchement et ouvrages
particuliers28
4.5.1. Identification
Elle comprend :
- la référence de l’ouvrage,
- le type d’ouvrage,
- l'usage du réseau,
- la profondeur de l’ouvrage,
- la forme de la cheminée,
- les dimensions de la cheminée,
- le matériau constitutif de la cheminée
- la longueur unitaire des éléments de cheminée,
- le point de référence vertical,
- la forme et dimensions du tampon,
- le type de système de descente.
4.5.2. Conditions de l’intervention
Elles comprennent :
- la météorologie au moment de l’inspection,
28 Déversoir d’orage, régulateur de débit, chambre de dessable-
ment, by-pass…
- les conditions d’écoulement pendant l’inspection
(limitation de débit, dérivation, obturation, assèche-
ment),
- l'état de propreté,
- la situation géographique de l’ouvrage (sous chaus-
sée, trottoir…),
- la situation de l’ouvrage par rapport à la nappe (si
connue),
- l'état apparent du remblai (si contrôle final d’une
nouvelle construction),
- l'état d’avancement de la voirie (si contrôle final
d’une nouvelle construction).
4.5.3. Observations particulières
Elles comprennent :
- le niveau des effluents avant limitation de leur débit
ou pompage localisé (en cas de pompage indispen-
sable pendant l’inspection, préciser sa localisation)…
4.5.4. Observations relevées en cours d’inspection
En référence à la norme NF EN 13 508-2 et selon le
niveau de détail correspondant à l’objet de l’inspec-
tion visuelle, elles comportent notamment :
- la position en profondeur de l’observation,
- la caractérisation de l’observation,
- la position horaire de l’observation,
- la mesure ou l’évaluation (suivant le cas) du défaut
avec des moyens appropriés.
- en cas d’obstacle (ou tout autre raison) empêchant
l’inspection complète du regard ou de la boîte, préci-
ser la cause de l’interruption et sa position en profon-
deur.
4.5.5. Résultats (pour le regard ou la boîte ou
l’ouvrage particulier concerné)
L’inspection visuelle de chaque regard ou boîte ou
ouvrage particulier donne lieu à l’édition de la compi-
lation des observations classée en linéaire ou par type.
S’il n’y a pas d’observation dans le regard ou la boîte
ou l’ouvrage particulier inspecté, la synthèse pour le
regard ou la boîte ou l’ouvrage particulier le fait
apparaître.
Si le regard ou la boîte ou l’ouvrage particulier n’a pas
été inspecté en totalité, la mention « regard (ou boîte
ou ouvrage particulier) inspecté incomplètement »
apparaît, suivie de la définition de la partie non ins-
pectée et de la hauteur (si possible) non inspectée.
TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 47
 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

Article 4.6. Rapport l’ouvrage illustrant par exemple son mode de pose,
L’inspection de chaque tronçon ou ouvrage fait l’objet son type de matériau, d’assemblage…
d’un feuillet spécifique, dont le contenu du cartouche Le rapport est constitué de toutes les feuilles relatives
est défini en 4.4.1 à 4.4.3 et 4.5.1 à 4.5.3. à chaque tronçon ou ouvrage inspecté.

Chaque observation est :

- repérée par rapport au point 0,
- repérée par rapport au cadran d’une horloge,
- définie et caractérisée selon la terminologie de la
norme EN NF 13508-2,
- illustrée (le cas échéant) par une photo numérotée.
Chaque tronçon de canalisation principale devra
comprendre un minimum de quatre illustrations pho-
tographiques indiquant les raccordements de la ca-
nalisation sur les regards et deux vues générales de
Article 4.7. Enregistrement vidéo
L'enregistrement vidéo comporte la date, l'heure,
l’identification du chantier, du tronçon ou de l’ou-
vrage, ainsi que le positionnement linéaire de l’obser-
vation repérée par la caméra.
Ces références (hormis la position linéaire) doivent
être identiques à celles du rapport photographique.
Article 4.8. Synthèse
L’entrepreneur établit un récapitulatif des observa-
tions triées par tronçon.

Système évolutif pour inspection de canalisations

de 100 à 1200 mm
Trois caméras interchangeables, avec ou sans zoom
POLLUTEC 2007
HALL 5A - ALLEE U - STAND 48
Caméra de recul et contrôle d’ovalisation en continu
Treuil asservi, capacité 500 m de câble
Logiciel CANASOFT V7 (norme EN 13508-2),
édition de rapports CD/DVD intéractif

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TEL. + 33 (0)4 67 63 64 00 • FAX + 33 (0)4 67 52 14 88
E-mail : sales@hytec.fr • Web : www.hytec.fr

48 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Techniques Sciences Méthodes
astee-tsm.fr

Cadre guide d'un rapport d'inspection

Cette partie comporte les pièces suivantes.

- Constitution d’un cartouche d’intitulé de rubrique pour l’inspection d’une

canalisation p 50
- Constitution d’un cartouche d’intitulé de rubrique pour l’inspection d’un
regard ou d’une boîte p 51
- Exemple de page de garde de rapport d’inspection vidéo p 52
- Exemple de schéma de rapport d’inspection vidéo p 53
- Exemple de cartouche d’intitulé de rubrique de rapport d’inspection vidéo p 54
- Exemples de descriptions dans un rapport d’inspection vidéo de canalisation p 55
- Exemple de récapitulatif des observations classé en linéaire p 58

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 49

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

50 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

Cadre guide d’un rapport d’inspection

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 51

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

52 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

Cadre guide d’un rapport d’inspection

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 53

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

54 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

Cadre guide d’un rapport d’inspection

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 55

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

56 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

Cadre guide d’un rapport d’inspection

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 57

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux d’assainissement

58 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Techniques Sciences Méthodes
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MAÎTRE D’OUVRAGE

MAÎTRE D’ŒUVRE

DEPARTEMENT

Ville de

Rue

Inspection visuelle d'ouvrages d'assainissement

BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 59

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux...

PRIX DESIGNATION UNITE PRIX

UNITAIRE HT

1. RECONNAISSANCE DU CHANTIER

1.1 Ce prix remunère la visite préalable avec vérification des Forfait

conditions d’accessibilité et de préparation. Il comprend
également les réunions préparatoires à l’exécution du
contrôle.
2. INSTALLATION DU CHANTIER

2.1 Amenée et repli du personnel et du matériel Forfait

Ce prix rémunère la mise à disposition de personnel qualifié,
ainsi que le matériel nécessaire à la bonne réalisation du
contrôle.
Il comprend notamment :
les déplacements et les frais afférents
les équipements du personnel
2.2 S ignalis ation du chantier Forfait
Ce prix rémunère l’installation et le repli de la signalisation
temporaire de chantier nécessaire pour la protection du
chantier et mis en place conformément au manuel du chef de
chantier édité par le SETRA.
Il comprend notamment :
- la fourniture, l’amenée et la mise en place de l’ensemble
des dispositifs de signalisation temporaire,
- les déplacements et mises en place successives destinées
à faire évoluer les dispositifs de signalisation temporaire pour
les adapter tant au phasage général qu’au phasage ponctuel,
- le stockage sur le chantier du matériel consommable
(batterie, ampoule,…) nécessaire au remplacement du
matériel défaillant,
- le remplacement du matériel en cas de détérioration ou de
vol,
- le repli de l’ensemble des équipements en fin de contrôle,
- l’occultation et la découverte des panneaux de police et de
direction existants, si nécessaire.
Il tient compte de la dépréciation du matériel fourni et mis à
disposition sur le chantier.

60 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Bordereau des prix unitaires

PRIX DESIGNATION UNITE PRIX

UNITAIRE HT

3. TRAVAUX ANNEXES

3.1 D ér iv ation ou s tockage des ef f luents de

la canalis ation pr incipale
(débit max : .......... m3/h)
3.1.1 Installation Forfait
Ce prix rémunère l'amenée et le repli du matériel.
Il comprend notamment :
-les déplacements du personnel et du matériel,
-la mise à disposition du matériel et de ses équipements
spécifiques.

3.1.2 Fonctionnement Journée

Ce prix rémunère le fonctionnement du matériel et le
personnel nécessaire.
Il comprend notamment les frais d'énergie et d’entretien
du matériel.
3.2 Dérivation ou stockage des effluents des branchements
(débit max par branchement : .......... m3/h)
3.2.1 Installation Forfait
Ce prix rémunère l'amenée et le repli du matériel.
Il comprend notamment :
-les déplacements du personnel et du matériel,
-la mise à disposition du matériel et de ses équipements
spécifiques.
3.2.2 Fonctionnement Branchement/journée
Ce prix rémunère le fonctionnement du matériel et le
personnel nécessaire.
Il comprend notamment les frais d'énergie et d’entretien
du matériel.

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 61

 Nouvelles recommandations pour l’inspection visuelle des réseaux...

PRIX DESIGNATION UNITE PRIX

UNITAIRE HT

4. INSPECTION VISUELLE

4.1 I n s t a l l a t i on pa r t r on  on c om pr i s entr e

de u x r e ga r ds de v i s i t e c on s Ž c u t i f s

Ce prix rémunère l’installation de l’équipe d’inspection de

l’ouvrage.
4.1.1 Inspection visuelle de collecteurs visitables Unité
4.1.2 Inspection visuelle de regards et boîtes Unité
4.1.3 Inspection télévisuelle de canalisations et branchements Unité
4.2 I n s pe c t i on de s ou v r a ge s

Ce prix rémunère les prestations réalisées selon les

modalités définies à l’art. ….. du CCTP qui précise le
niveau de détail de l’inspection.
Il comprend tous les moyens humains et matériels
nécessaires à la bonne exécution du contrôle.
4.2.1 Inspection visuelle de collecteurs visitables m
4.2.2 Inspection visuelle de regards et boîtes
4.2.2.1 Inspection visuelle de regards Unité
4.2.2.2 Inspection visuelle de boîtes Unité
4.2.3 Inspection télévisuelle de canalisations non visitables
- Ø ≤ 300 mm m
- 300 mm < Ø ≤ 600 mm m
- Ø > 600 mm m
4.2.4 Inspection télévisuelle de branchements
4.2.4.1 À partir d’une boîte de branchement Unité
4.2.4.2 À partir d’un collecteur visitable Unité
4.2.4.3 À partir d’une canalisation non visitable Unité
4.3 M i s e ˆ di s pos i t i on de pe r s on n e l e t de h ou 1/2 journée
m a t Ž r i e l pou r la s Žcur itŽ

Pour l’exploitation, la surveillance, la maintenance et le

remplacement s’il y a lieu, de jour comme de nuit, de
l’ensemble des dispositifs de signalisation temporaire.

62 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année

 Bordereau des prix unitaires

PRIX DESIGNATION UNITE PRIX

UNITAIRE HT

4.4 Rappor t d’ ins pection v is uelle

Ce prix rémunère l’établissement et la fourniture d’un
rapport d’inspection dont le contenu est détaillé au CCTP.
4.4.1 Inspection visuelle de collecteurs visitables
4.4.1.1 Le premier exemplaire Unité
4.4.1.2 L’exemplaire supplémentaire Unité
4.4.2 Inspection visuelle de regards et boîtes
4.4.2.1 Le premier exemplaire Unité
4.4.2.2 L’exemplaire supplémentaire Unité
4.4.3 Inspection télévisuelle de canalisations et branchements
4.4.3.1 Le premier exemplaire Unité
4.4.3.2 L’exemplaire supplémentaire Unité
4.5 E nr egis tr ement v idéo de l’ ins pection

4.5.1 Le premier exemplaire unité

4.5.2 L’exemplaire supplémentaire unité
4.6 S uppor t inf or matique des données de
l’ ins pection s ous le f or mat s pécif ié au
C C TP

4.6.1 Le premier exemplaire Unité

4.6.2 L’exemplaire supplémentaire Unité
4.7 Mis e à dis pos ition de per s onnel pour la 1/2 journée
pr és entation des r és ultats de
l’ ins pection
Ce prix rémunère la mise à disposition du personnel
qualifié.
Il comprend notamment :
- les déplacements et les frais afférents
- les équipements du personnel

TSM numéro 1 - 2007 - 102e année | 63

 Bibliographie
[1] NF EN 13 508-1 "Détermination de l’état des réseaux d’évacuation et d’assainissement à l’extérieur des bâtiments -
Partie 1 : Exigences générales" (mai 2002) (12 pages).
[2] NF EN 13 508-2 "Conditions des réseaux d’évacuation et d’assainissement à l’extérieur des bâtiments - Partie 2 :
Système de codage de l’inspection visuelle" (septembre 2003) (146 pages).
[3] "Inspection visuelle des réseaux d’assainissement. Des recommandations à la normalisation", TSM n° 7/8 – juillet-
août 2004 (pp 33-39).
[4] "Recommandations pour la Réhabilitation des Réseaux d'assainissement, Partie A : Inspection télévisée", Cédérom
AGHTM, vol. 1 édition 1998.
[5] "Guides techniques pour la réception des réseaux d’assainissement neufs par les organismes accrédités COFRAC :
inspections visuelles", TSM n° 9 – septembre 2005 (pp 75-94).
[6] "Guide d’application du fascicule 70 Titre I - version 2004", TSM n° 3 – mars 2006 (pp 25-91).
[7] NF EN 14654-1 "Gestion et contrôle des opérations de nettoyage des canalisations d’évacuation et d’assainissement.
Partie 1 : nettoyage des canalisations" – décembre 2005.

* *

Membres du groupe de travail " Réhabilitation " ayant participé à la rédaction

des nouvelles recommandations

Animateurs
BERGUE Astee
BRUYELLE GEOSCAN

Membres
ARNAUD SEVESC JANSSON-
BANNIER Hydrovideo CHARRIER LREA puis CAE
BATISSE SCREG JORET CG Val-de-Marne
BENSLIMANE Structure et Réhabilitation JUGAN Telerep
BUTHIER Insituform puis Phoenix Services KERMADI Sater/Syncra
BUTRUILLE CIDER LECERF SNP puis Telerep
COURTIAL Stanton Bonna Concrete Ltd LE NOUVEAU GEMCEA/CETE de l’Est
puis Albertazzi LESAGE CG Seine-Saint-Denis
DEBREU TEDTID MARONNE Eau de Paris
DESMULLIEZ CUD Lille MONTAUT CETE de l’Est
EVEILLAU CIG/Syncra RANCHON Malezieux
FOUILLOUX Agence de l'eau Seine Normandie RENAUD CCST
GIORA Idetec STIRNEMANN Malézieux

Imprimerie Néo-Typo - 25000 Besançon - Dépôt légal 48570 64 Commission paritaire : N° 0209 G 84264 du 5-2-04 - Janvier 2007

64 | TSM numéro 1 - 2007 - 102e année