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MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE AUX FONCTFIONS

DE RESPONSABLE D’UNITE D’INTERVENTION SOCIALE

PROMOUVOIR ET ACCOMPAGNER EN CHRS UN PROJET AVEC POUR OBJECTIF UNE AMELIORATION


DU PARCOURS D’INSERTION DES PUBLICS SOUFFRANTS D’ADDICTION A L’ALCOOL

MEMOIRE PRESENTE PAR :

LEONARD CELESTIN BIYIDI ATANGANA

2015
SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET TERMINOLOGIQUE

1- L’addiction
2- La précarité
3- L’Errance

DEUXIEME PARTIE LE CONTEXTE INSTITUTIONNEL

A-Présentation de la Croix rouge

B-Présentation de l’établissement

C- Les missions

D-Les Partenaires

E-Les usagers

TROISIEME PARTIE : LE ROJET

C-Présentation des usagers

A- Le dispositif Institutionnel
B- Les partenaires

C-Présentation des usagers

1 1 fragilité et perte des repères sociaux


1.2rupture d’attaches familiales
1.3L Errance
1.4 La marginalisation
1.5 La maladie alcoolique

D- Positionnement

QUATRIEME PARTIE : EVALUATION ET MISE EN ŒUVRE DU PROJET

CINQUIEME PARTIE : LE PROJET EN DEVENIR


3-ERRANTS

4-LOIS ET REGLEMENTS

B-LA MISE EN PRATIQUE DES MISSIONS DES CHRS

1-LES MISSIONS TRADITIONNELLES

1.1LA VEILLE SOCIALE

1.2L HEBERGEMENT D URGENCS

1.3 LA STABILISATION

2-LES PARTENAIRES

2.1LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

a) HOPITAL

b) LE CSAPA

C) LES CCAA

2.2-LES PARTENAIRES NON INSTITUTIONNELS

a)L ANPAA

b) LES ASSOCIATIONS

C- LES DIFFICULTES RENCONTREEES

1-LE REGARD DE LA SOCIETE

1.1L ALCOOL VALEUR CULTURELLE

1.2LA DISQUALIFICATION DE L ALCOOLO DEPENDANT OU MALADE ALCOOLIQUE

1.3L ABSENCE DE MESURES FORTS SUR LE PLAN POLITIQUE

1.4ABSENCE DE STRUCTURES D’ACCUEIL SPECIFIQUES AUX MALADES ALCOOLIQUE

111-LE PROJET

L’IDEE MAITRESSE ICI C EST MAINTENIR LE PATIENT SOUS ADDICTION EN CHRS POUR FAVORISER PAR
UN SUIVI EFFICACE LA REUSSITE DE SON PARCOURS DE REINSERTION SOCIALE.

1 –LA MISE EN PLACE DU PROJET

A- REUNION D’EQUIPE

LES PARTICIPANTS, EN ACCORD AVEC LA HEIRARCHIE ETANT COMPOSES DE L’EQUIPE


PLURIDISCIPLINAIRE DU CHRS
THEMES DE DISCUSSION :

- L’ACCUEIL
- LA MISE EN PLACE D’UN CAHIER D’ACCUEIL
- LES FICHES PATIETS
- LE ROLE DE CHAQUE COMPETENCE

B-ELABORATION D’UN PLAN D’ACTION IMPLIQUANT TOUS LES INTERVENANTS DU CHRS

1-LA PRISE EN CHARGE INTERNE

2-LE SUIVI EN CURE

3-LE SUIVI POSTE CURE

C-LES PARTENARIATS

-INSTITUTIONNELS

-ASSOCIATIFS

11-L’EVALUATION DU PROJET

1-CONCEPTION D’UN SUPPORT DE RECUEIL DES DONNES

-AGE

-SEXE

-NATIONALITE

-LES CAUSES DE LA SITUATION

-LA VOLONTE DE S’EN SORTIR

2-EVALUATION DES PARCOIURS

-NOMBRE DE PATIENTS EN STABILISATION

-LES RECHUTES

B-PROJET EN DEVENIR

IDENTIFICATION DES DISFONCTIONNEMENTS EN MISE EN PLACE DES VOIES DE REMEDIATIONS

CONCLUSION

POUR UNE CREATION DE STRUCTURES D’ACCUEIL ET DE SUIVI DE PUBLICS EN GRANDES DIFFICULTES


ADDICTIFS EN VUE D’UN SUIVI EFFICACE VERS L REINSERION SOCIALE.
ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION

L’évolution rapide du monde contemporain a contribué à la généralisation de la pauvreté sur le plan


économique et social. Cette situation s’explique largement par l’évolution rapides des modes de
production des biens économiques qui dès lors nécessite une plus grande spécialisation de la main
d’œuvre et des outils de production en plus d’une généralisation de l’accès à des études supérieures
afin de mettre sur le marché du travail une main d’œuvre hautement qualifiée. Cette exigence de
qualification de la main d’œuvre, sur le marché du travail va d’office exclure de ce dernier tous ce qui
n’ont pas pu s’adapter ou pour des raisons diverses (race, religion etc.), ces désormais marginaux de
la société ont connu en nombre une forte augmentation à la fin des trente glorieuses des années 70
entrainant l’apparition dans le langage sociale de la notion d’exclusion. Exclus sociaux pour les
uns, «Under class »pour d’autres ?ou encore déviants par apport à la norme sociétale ?les
détergences dans la manière d’appréhender ce phénomène restent patentes. Néanmoins cette
exclusion d’une catégorie de personnes de la norme sociale «légitime » semble bel et bien être l’une
des causes de la précarité sociale, source de tous ces maux qui sont souvent reproches aux
personnes en situation de grandes détresse et précarité. Parce qu’elles se savent mis en marge de la
société, les personnes en situation de grande précarité développent alors des comportements
atypiques allant essentiellement dans le sens de l’adoption de comportements et habitudes qui leur
permettent de supporter la condition dans laquelle elles se sont retrouvées. Joseph Wresinsky(1)
definit d’ailleurs la précarité comme « l’absence d’une ou de plusieurs sécurités permettant aux
personnes et aux familles d’assumer leurs responsabilités et de jouir de leurs droits fondamentaux »,
tandis que Karl Polanyi(2) estime pour sa part que c’est du niveau de revenu de l’indivis que
dépendra salace dans le système de production.

cette violence de la société a son égards va alors amener l’individu précaire avec ou sans emploi a
développer dans son milieu des habitudes particulières ,notamment dans certains cas la
consommation de produits psychotropes et alcooliques pour échapper de manière illusoire a sa
condition est de cette consommation que naissent les addictions qui favorisent en plus les
jugements négatifs que la société porte à son égard. Reprenant les propos les fréquents à l’égard de
cette population, Loïc Wacquant(3) peut parler « …d’un concentre de déviances, voire d’un entrelacs
de pathologies ».
les pouvoirs publics ,concevant bon ana mal an un idéal de justice sociale vont chercher à pallier
à cette marginalisation d’une partie des citoyens victimes malgré elle de la dépersonnalisation des
rapports humains et de la mainmise de l’économie sur le social ,en mettant sur pied des mécanismes
d’assistance sociale afin de réduire les effets négatifs de la fin de cet état providence que serge pausa
(4)résume par

-la dégradation du marché de l’emploi

-l’affaiblissement des liens sociaux

-la marginalisation catégorielle des individus.

en procédant a la création de chars (1)dans leur structuration actuelle avec la loi no 74-955 du 19
novembre 1974, relative à la prise en charge et l’hébergement social des personnes en situation de
grande précarité ,afin selon les terme de la loi subséquente du 30 juin 1975 ,en vue, de favoriser leur
insertion social à travers l’accession à l’autonomie ,les pouvoirs publics tendent ainsi à pallier A UN

Sucette problème récurrent volonté de pouvoirs publics de canaliser les besoins des marginaux
existait déjà au milieu de 20e siècle par la loi de 1946 qui tout en procédant a la fermeture des
maisons closes prévoit l’aménagement des centres de redressement pour accueillir les personnes se
livrant al prostitution en vue selon ses termes « …de leur normalisation » ,structures elles même
ayant succédées a celles plus anciennes qui prenaient en charge la pauvreté marginale et la pauvreté
laborieuse tel qu’ on l’entendait à l’époque.(2)pour designer ceux qui étaient considères comme des
parasites dans la société d’une part et ceux qui bien qu’ ayant un emploi ‘ne pouvaient pas avec les
revenus qu’ il recevaient vivre convenablement .

Tous ces efforts des pouvoirs publics ne poursuivaient qu’un but à la limite contestable du
rétablissement d’un semblant e galiote dans la société.

(1) centre d’hébergement et de réinsertion social

(2)Philippe breton « histoire des réseaux des centres d’hébergement et de

Réinsertion sociale et de l’hébergement sociale


ARTIE : DU CONTEXTE PREMIERE P ELEMNETS

Le passage d’un état interventionniste dirigiste et planificateur a un état libéral donnant la


possibilité de fédérer l’énergie a vue sur le plan sociale la prise d’un certain nombre de
mesures législative (loi de 1901) ou réglementaire pour réguler le secteur sociale qui
devenait déplus en plus important surtout pendant la période de l’après-guerre. Le fait
marquant ici étant la possibilité pour les associations d’intervenir dans le domaine social.

C’est donc dans ce cadre que la croix rouge francise donc une structure fera l’objet de notre
plan ici se trouve dans ce secteur.

1 – PRESENTATION DE LA CROIX ROUGE

Fondée en 1861, la croix rouge française est une association de la loi de 1901 reconnu
d’utilité publique depuis 1945.elle est engagée depuis dans une économie sociale de service
à but non lucratif .à ce titre cette association gère plus de 600 établissements répartis sur
l’ensemble du territoire pour ce qui est de la partie nationale. Ces établissements œuvre
dans des secteurs aussi variées que la sante, la formation et aussi l’aide sociale, et c’est dans
ce dernier cadre qu’elle gère les chars.

1-LE CHRS DE PARIS

bien que les chars soient classes en plusieurs catégories en fonction des publics accueillis, le
chars de pari est tout public.il accueil aussi bien les grands exclus que les jeunes errants en
rupture de tout attaches familiales en plus des rationnels malades sortants des hôpitaux est
de cette manière que les publics sous addiction arrivent dans les centres .

Loge dans un petit pavillon, les chars de paris offre une capacité d’accueil de 15 places et
plus d’une demi dizaine de places en logement éclate pour la stabilisation dans une autre
structure. Comme tout établissement de cette nature, les chars de paris a pour principal
mission une solution d’hébergement aux personnes isolées ou rencontrant de graves
difficultés de logement et de réinsertion économique, sociale et familiale .les personnes
accueillis disposent ainsi d’un accompagnement social destine à les aider à retrouver leur
autonomie.

Le financement de cette structure provient d’une dotation globale supportée par l’état, la
participation financière exigible des usagers ayant pour but de les aider à réapprendre la
gestion du budget personnel ou familliale.cette participation est calculée selon les ressources
de la personne, les sans ressources en sont exempte. Dans cette optique les chars à une
mission de soutien et d’accompagnement social approfondie des personnes et participe de
ce fait à deux dispositifs ;

a)- la veille sociale

Elle consiste à inventorier et à déclarer aux responsables du dispositif le nombre et la nature


des places vacantes (urgence ou stabilisation)

B)- L’HEBERGEMENT D’URGENCE

Celle-ci connait son apogée pendant les périodes hivernale et n’est fait que pour une durée
limitée, elle aboutissant à une place de stabilisation en fonction de la réponse du patient a
l’accompagnement propose. Les places de stabilisation font suite aux dispositions de la loi
dalot et s’adressent aux personnes fortement désocialisées.

c) – LES PLACES D’INSERTION

Ici l’hébergement s’inscrit dans la durée le public étant constitue de personnes confrontes a
des difficultés d’ordre sociale, le but étant de leur permettre de retrouver leur autonomie
grâce à un accompagnement.

1-3 LE PERSONNEL

Pour assurer son fonctionnement les chars de paris dispose d’une équipe pluridisciplinaire
constituée de

- une coordinatrice
- un médecin

- un psychologue
- deux infirmières
- un moniteur éducateur
- six auxiliaires vie
- deux agents de service
- trois veilleurs

Soit un total de 17 personnes.

1-4 LES PARTENAIRES

Aucune institution de cette nature ne pouvant fonctionner en vase clos, le char pour assurer
ses missions d’accompagnement repose sur plusieurs partenaires ? Institutionnels et non
institutionnels.
Il s’agit ici de ;

- l’état principal pourvoyeur de fonds à travers les collectivités territoriales


décentralisées.

- les entreprises de services


- les hôpitaux
- les associations (ana, vie libre, ca)

ii- présentation des patients

Les patients accueillis aux chars de paris arrive de plusieurs manières ;

-par le saï appel du 115 cette plat forme centralise les besoins et oriente le demandeur des lors
qu’elle s’assure de la disponibilité des places

- par les assistantes sociales des hôpitaux pour les cas des sorties d’hôpital des personnes fragilisées
et nécessitant un suivi médicale.

-par les maraudes après appel du 115 surtout en période de grand froid pour permettre une mise l’
abris de personnes sans domicile fixe.il s’agit des exclus grands exclus qui ont en générale un lien
très fort avec la rue.

DEUXIEME PARTIE : CADRE THEORIQUE

Une meilleure e gestion des publics accueillis dans les chars en situation de très forte addiction passe
par une bonne maitrise du vocabulaire qui a court dans la référence à ce public.il s’agira donc dans
cette optique de cerner les termes addiction, précarité et insertion.

I- ADDICTION

Les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une
activité avec des conséquences délétères. Les addictions les plus répandues étant le tabac ; l’alcool,
et les différents types de drogues(1)

(1)Bernard n’alpas, charge de recherches missions addictions, Inserm décembre 1974.


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