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adressage automate

Réaliser par :
Chahla essounni

EI2
Constitution des API
I. Définition :

Les automates programmables ont de nombreuses définitions. Toutefois, ils peuvent être
considérés en termes simples comme des ordinateurs industriels dotés des interfaces
d’Entrées/Sorties et des fonctions spécialement conçues.

FIGURE 1 : Système à base d’un API

Aussi, il peut être défini comme une forme spéciale de microprocesseur qui utilise une mémoire
programmable pour stocker des instructions et mettre en œuvre des fonctions telles que la logique,
le séquencement, la temporisation, le comptage et résoudre les opérations arithmétiques aussi que la
fonction de communication afin de contrôler des machines et des processus industrielles.
Les concepteurs des APIs ont préprogrammé les automates pour que le programme de contrôle
puisse être entré d’une façon simple, plutôt d’une forme intuitive du langage. Les entrées (capteurs
tels que les commutateurs, etc.).
FIGURE 2 : Automate programmable industriel

Par la suite, l’opérateur introduit des séquences d’instructions, un programme, dans la mémoire
de l’automate. Ce dernier surveillé ensuite les entrées et les sorties en fonction de ce programme et
exécute les règles de contrôle pour lesquelles il a été programmé.

II. Architecture des APIs :

Un API comprend généralement des modules arrangés l’un à côté de l’autre, tels qu’une
alimentation, une unité centrale (CPU) à base de microprocesseur dotée d’une carte de mémoire,
des interfaces d’entrées et de sorties, des interfaces de communication, des cartes spéciaux et un
dispositif de programmation. On peut effectivement considérer qu’il s’agit d’une unité contenant
un grand nombre de relais, compteurs, temporisateurs et unités de stockage de données distincts
(généralement EEPROM).

FIGURE 3 : Architecture matérielle d’un API


III. Module d’alimentation :

Le bloc d’alimentation (Power Supplay (PS)), est nécessaire pour convertir la tension d’entrée
alternative (220 V) du secteur en une tension continue (24V,48V…) nécessaire au processeur et
aux circuits des modules d’interface d’entrée et de sortie.

FIGURE 4 : Module d’alimentation d’un API

La puissance des alimentations varie entre un API et un autre et demandent un courant allant de
2A à 50A, en fonction du nombre d’interfaces d’E/S alimentées par cette alimentation.

IV. L’unité centrale de traitement (CPU) :

Le module CPU est l’unité contenant le microprocesseur. Cette unité interprète les signaux
d’entrée et exécute les actions de commande en fonction du programme enregistré dans sa
mémoire, communiquant les décisions sous forme des signaux d’actions aux sorties, Aussi, ce
module contient une interface de programmation afin de communiquer avec la console de
programmation suivant un protocole bien déterminé (Par exemple TCP/IP, MPI-bus...etc.).
FIGURE 5 : Module CPU d’un API

La mémoire de programme est l’endroit où le programme stocké contenant les actions de contrôle
à exécuter par le microprocesseur, généralement c’est une mémoire ROM effaçable
électriquement (EEPROM) d’une capacité varie du 4KB jusqu’au 50KB.

V. Interfaces d’entrée/sortie :

Les cartes d’E/S permettent au processeur de recevoir des informations de périphériques externes
(capteurs) et de les communiqués aux périphériques externes (Pré-actionneurs et actionneurs),
généralement il y a deux types d’E/S, type Tout ou Rien (DI/DO) et analogique (AI/AO).
FIGURE 6 : Modules d’E/S

Plus de ces modules, on trouve des modules spécieux d’E/S (carte PID, carte de comptage
rapide ...etc.), ce type des cartes dotés des microprocesseurs, afin de simplifier les taches et
soulager le module CPU.

VI. Console de programmation :

Le dispositif de programmation est utilisé pour introduire le programme souhaité dans la


mémoire programmable. Généralement le programme est développé dans un PC ou une
console spéciale donnée par le constructeur, puis transféré dans la mémoire du CPU par
l’intermédiaire d’un câble de communication adéquat (MPI-bus, TCP/IP...Etc.).

FIGURE 7 : Console de programmation


VII. Module de communication :

L’interface de communication est utilisée pour recevoir et transmettre des données sur des
réseaux de communication depuis ou vers d’autres systèmes distants tels qu’API, SCADA
F&G, HMI, serveur OPC ...etc. Il concerne des actions telles que la vérification du périphérique,
l’acquisition de données, la synchronisation entre les systèmes et la gestion de la connexion.

FIGURE 8 : Modules de communication

F IGURE 9 : Réseaux de communication industriel


VIII. Fonctionnement cyclique d’un API :

Un API travail d’une façon cyclique, dont la fonction de base est de lire toutes les entrées
depuis les modules d’entrées puis, il exécute le programme de contrôle selon la logique
programmée stockée dans la mémoire, puis il fait la mise à jour de toutes les sorties. Ce dernier
processus de mise à jour des modules d’interface de sortie, activant où désactivant les appareils de
terrain connectés à chaque terminal d’interface. Ce processus de lecture des entrées, d’exécution du
programme et de mise à jour des sorties est appelé un cycle de balayage (Scanning cycle).

FIGURE 10 : Fonctionnement cyclique d’un API

Le temps de balayage, appelé aussi le temps de scrutation (Scan Time), est le temps total mis
par l’automate entre deux lectures des entrées.
FIGURE 11 : Temps de scrutation

Le temps de scrutation d’un API dépend généralement des facteurs suivants :

1. La taille de la mémoire prise par le programme de contrôle.

2. Type d’instructions utilisées dans le programme (qui affecte le temps nécessaire pour
exécuter les instructions).

3. La distance entre le champ et l’API (remote I/O).

4. Le système de supervision, il peut ajouter un temps sur le temps de scrutation, car le


CPU doit envoyer et réceptionner des données depuis et vers le système de
supervision.
Généralement le temps de scrutation varie entre quelque millier-seconde jusqu’au 30 millisecondes.
IX. Interruptions du fonctionnement cyclique d’un API :

La méthode de balayage courante consistant à surveiller les entrées à la fin de chaque cycle,
cette méthode peut s’avérer inadéquate pour lire certaines entrées extrêmement rapides. Certains
automates fournissent des solution logicielles (interruption) permettant d’interrompre le balayage
du programme pour recevoir une entrée ou pour mettre à jour une sortie immédiatement.
La figure (12) illustre le fonctionnement des interruptions lors d’une analyse de programme
normale (fonctionnement cyclique). Ces interruptions sont très utiles lorsque l’API doit réagir
instantanément à une entrée ou à une sortie critique.

FIGURE 12 : Interruption du fonctionnement cyclique d’un API

X. Étirement des impulsions (pulse stretcher) :

Une autre méthode de lecture d’entrées extrêmement rapides, cette méthode consiste à étirer des
impulsions (voir la Figure 13). Ce module étire le signal afin qu’il dure au moins un cycle
complet.
FIGURE 13 : Interruption du fonctionnement cyclique d’un API

Si un grand nombre d’impulsions doit être lu pendant le temps de scrutation, un compteur


d’impulsions de haute vitesse peut être utilisé pour lire toutes les impulsions, puis envoyer les
informations au CPU.

XI. Distance entre les E/S, vérification des erreurs et diagnostic :

I. Distance entre le CPU et les E/S :

Le CPU communique en permanence avec les interfaces locaux et distants, soit à travers le rack,
soit par une liaison câblée, figure (14). Cette communication implique un échange et transfert des
données à la fin de chaque cycle de programme.
FIGURE 14 : Architecture d’un système à base d’API

La distance entre le CPU et les interfaces E/S peut varier en fonction du contrôleur et varie
généralement entre 1500 et 3000 mètres. Les moyens de communication utilisés généralement
sont des câbles à paire TOR sadée, twinax, coaxial ou à fibre optique, en fonction d’API et de
la distance.
II. Vérification des erreurs :

L’API transmet les données aux interfaces d’E/S à des vitesses très élevées, mais la vitesse réelle
varie en fonction du CPU. Le format des données varie également, mais il s’agit normalement
d’une communication série composé d’un nombre fixe de bits de données (état des E/S), de bits
de début et d’arrêt et de codes de détection d’erreur.
Des techniques de vérification des erreurs sont également incorporées dans la communication
entre le CPU et ses interfaces d’E/S. Ces techniques confirment la validité des données
transmises et reçues. Le niveau de sophistication de la vérification des erreurs varie d’un fabricant
à l’autre, de même que le type d’erreur signalé et l’action résultante de protection ou correction.
Il existe plusieurs codes de vérification des erreurs, en citant par exemple : Code Parité (VRC :
vertical redondance check), code Checksum...etc. De même, il existe d’autres codes de
correction des erreurs comme le code de Ham ming...etc.
III. Diagnostic des APIs :

Le CPU est responsable de la détection des défaillances de communication, ainsi que des autres
défaillances pouvant survenir pendant le fonctionnement du système. Il doit avertie l’opérateur ou
le système en cas de dysfonctionnement. Pour ce faire, le CPU effectue des diagnostics ou des
vérifications d’erreur pendant son fonctionnement et envoie des informations d’état aux
indicateurs (LEDs) qui se trouvent au front de module CPU, Figure 15 .

FIGURE 15 : Diagnostic d’un API


Les typiques diagnostics incluent l’état de la mémoire, l’état du CPU, l’état de la batterie de
sauvegarde et l’état de l’alimentation éclectique. Certains contrôleurs possèdent un ensemble de
relais d’erreur pouvant être utilisés dans un circuit d’alarme pour signaler une défaillance (SF :
System Fault). Le processeur contrôle le relais de défaillance et l’active quand une ou plusieurs
conditions de défaillance spécifiques se produisent.

IV. Chien de garde (watchdog timer) :

Les relais d’erreurs généralement fournis avec le système fonctionnent comme un minuteur de
surveillance appelé un chien de garde ; c’est-à-dire que le CPU envoie une impulsion à la fin de
chaque cycle de fonctionnement indiquant un bon fonctionnement du système. Si une panne
survient, le processeur n’envoie pas d’impulsion, le chien de garde détecte l’absence d’impulsion
ce qui excite le relais d’erreurs (défaillance).

V. Critères de choix d’un API :

Plusieurs critères existent pour le choix d’un API, citant par exemple :

• Le rapport Qualité/Prix.

• Simplicité de programmation qui offre un langage destiné à l’automaticien suivant la


norme IEC 61131.

• Possibilités de simulation et de visualisation qui apportent à l’utilisateur une aide


efficace à la mise au point et à l’exploitation, par exemple S7-PLCSIM de SIEMENS.

• La puissance de traitement et un ensemble des cartes spécialisées permettant un


développent aisé d’applications particulières : communication, asservisse- ment
d’axes, régulation...etc.

• Possibilités d’extension en termes d’entrées et de sorties.

• Standardisation des protocoles de communication.


VI. Gamme de produit des APIs et avantages :

La figure (16) illustre les gammes de produits des automates programmables. Cette figure n’est
pas définitive, mais pour des raisons pratiques, il est valide. Le marché des automates peut être
divisé en cinq groupes ; Micro, Petit, Moyen, Grand et Très grand API.

FIGURE 16 : Gamme des produits des APIs

Les micro-automates sont utilisés dans les applications contrôlant jusqu’à 32 E/S. Les micros sont
suivis par la petite catégorie d’automates, qui commande de 32 à 128 E/S. Les automates
moyens (64 à 1024 E/S), grands (512 à 4096 E / S) et très grands (2048 à 8192 E/S).
Les zones qui se chevauchent A, B et C dans la figure (16) reflètent les améliorations
apportées, en ajoutant des options, aux fonctionnalités standard des automates programmables.
VI.1. Types des APIs :

Suivant le nombre d’E/S, deux types d’API, le monobloc destiné aux applications simple dont le
nombre d’E/S est petit ce type caractérisé par un cout faible, moins complexe et pas extensible
comparant par le deuxième type modulaire, ce type est important en termes de nombre d’E/S,
complexité, prix, et extensibilité.

VI.2. Avantages des APIs :

Les APIs ont plusieurs avantages comparativement avec les contrôleurs de base pour le même
système. Pour modifier un système de contrôle et les règles à utiliser, il suffit qu’un opérateur
entre un jeu d’instructions différent. Ce qui rend un système flexible, économique et robuste aux
conditions climatiques (température, vibration...etc.).

TABLE 2.1: Avantages des APIs :

Caractéristiques Avantages

Composants à l’état solide -Grande fiabilité

Mémoire programmable -Simplifie les changements

-Contrôle flexible

Petite taille -Espace minimum requis

Basé sur un microprocesseur -Capacité de communication

-Niveau de performance supérieur

-Produits de qualité supérieure

-Capacité multifonctionnelle

Fonctions temporisation/compteur -Éliminer le matériel

-Prestes facilement changés

Fonction relais intégré -Réduire les coûts de matériel et de câblage

-Réduire l’espace

Architecture modulaire -Flexibilité d’installation

-Réduit les coûts matériels

-Extensibilité

Variété d’interfaces E/S -Contrôle une grande variété d’appareils


-Élimine le contrôle personnalisé

Stations d’E/S distantes -Éliminer les longs câblages de fil et de conduit

Fonction de diagnostic -Réduire le temps de dépannage

-Signaler le bon fonctionnement

Interface d’E / S modulaire -Apparence soignée du panneau de commande

-Facilement entretenu

-Facilement câblé

Accès en ligne et forçage des signaux -Service sans passage par le câblage (shunt software)
VII. Programmation des APIs:

Les langages de programmation utilisés pour les automates programmables évoluent depuis la
création des APIs à la fin des années 1960. Dans ce contexte, la commission internationale
d’électrotechnique (CIE) définit cinq langages de programmation des au- tomates programmables
(IEC 61131-3), celles-ci consistent en deux langages textuels, (IL : liste d’instructions) et (ST :
texte structuré), et trois langages graphiques, (LD : schéma à contacts), (FBD : schéma
fonctionnel) et (SFC : Sequential Function Chart) sont définis pour structurer l’organisation interne
des programmes et des blocs fonctionnels. Dans ce chapitre, nous présenterons que trois types de
langages utilisés dans les automates aujourd’hui : IL, FBD et LADDER.

1. Adressages des entrées et des sorties d’un API :

Avant d’entamer les trois langages de programmation des API, nous devons savoir
l’adressage des entrées et des sorties des API. Pour ce faire, il attribue des adresses à chaque
entrée et à chaque sortie. Avec un petit automate, il s’agit probablement d’un nombre, préfixé
par une lettre pour indiquer s’il s’agit d’une entrée ou d’une sortie. Par exemple, pour l’automate
Mitsubishi, nous pourrions avoir des entrées avec les adresses X400, X401, X402, etc., et des
sorties avec adresses Y430, Y431, Y432, etc., le symbole X indiquant une entrée et le symbole
Y une sortie.

Pour les automates les plus grands dont composés plusieurs racks, les racks sont nu- mérotés.
L’exemple avec le PLC-5 Allen-Bradley, le rack contenant le processeur reçoit le numéro 0 et les
adresses des autres racks sont numérotées 1, 2, 3, etc. Chaque rack peut avoir un certain nombre
de cartes et chacune contient un certain nombre d’entrées et / ou de sorties. A. Par exemple,
nous pourrions avoir une entrée avec l’adresse I : 012/03. Cela indiquerait une entrée, rack 01,
module 2 et l’entrée 03.
FIGURE 17 : Adressage PLC-5 Allen-Bradley

Pour le constructeur allemand Siemens SIMATIC S7, les entrées et les sorties sont réparties en
groupes de huit. Chacun de ces groupes est appelé un octet et chaque entrée ou sortie d’un groupe
de huit est appelée bit. Les entrées et les sorties ont donc leurs adresses en nombre d’octets et
de bits, ce qui donne un numéro de module suivi d’un numéro de terminal, et un point (.)
Séparant les deux numéros. Par exemple, I0.1 est une entrée au bit 1 dans l’octet 0 et Q2.0 est
une sortie au bit 0 dans l’octet 2.

FIGURE 18 : Adressage Siemens SIMATIC S7

2. Langage de programmation LADDER :

Ladder Diagram (LD) ou Langage Ladder ou schéma à contacts est un langage graphique très
populaire auprès des automaticiens pour programmer les APIs. Il ressemble un peu aux schémas
électriques, et est facilement compréhensible. L’idée initiale du Ladder est la représentation de
fonction logique sous la forme de schémas électriques. Par exemple, pour réaliser un ET logique
avec des interrupteurs, il suffit de les mettre en série. Pour réaliser un OU logique, il faut les
mettre en parallèle.
Le Ladder a été créé et normalisé dans la norme CEI 61131-3. Il est encore aujourd’hui souvent
utilisé dans la programmation des automates programmables industriels, bien qu’ayant tendance à
être délaissé en faveur de langages plus évolués, et plus adaptés aux techniques modernes de
programmation, tels que le ST par exemple, ou encore le Grafcet, plus adapté à la programmation
de séquences. Aussi l’avantage de ce langage et dans sa puissance en point de vue diagnostic.

FIGURE 19 : Quelques symboles de langage Ladder

3. Présentation du langage LADDER :

Les fonctions principales d’un programme Ladder sont de contrôler les sorties et d’effectuer des
opérations fonctionnelles en fonction des conditions d’entrée. Le Ladder utilise des barreaux
(Rungs) pour réaliser ce contrôle. En général, la ligne droite (L1) consiste en un ensemble des
conditions d’entrée (représentées par des instructions de contact) et les instructions de sortie
(bobines) sont connectées dans la ligne gauche (L2).
FIGURE 20 : Présentation du langage Ladder

4. Présentation du langage FBD :

Le diagramme FBD (Function Block Diagram) décrit une fonction entre des variables d’entrée et
des variables de sortie. Une fonction est décrite comme un réseau de blocs élémentaires. Les
variables d’entrée et de sortie sont connectées aux blocs par des arcs de lien. Une sortie d’un bloc
peut aussi être connectée sur une entrée d’un autre bloc.

FIGURE 21 : Présentation du langage FBD

5. Présentation du langage IL :

Le langage de programmation textuelle LIST permet de créer des programmes d’application à un


niveau proche du matériel et en optimisant le temps d’exécution et la place en mémoire.
FIGURE 22 : Présentation du langage LIST

6. Programmation des APIs :

Dans cette partie nous allons présenter quelques applications le plus utilisé dans l’industrie et
chaque application est accompagner avec des exemples en trois langages cités auparavant.

7. Fonctions logiques :

Dans ce qui suite on va donner quelques fonctions logiques le plus utilisés en trois langages tel que
Ladder, FBD et LIST.

Fonction logique AND :

Le tableau (4.1) montre, la table de vérité de la fonction AND :

Entrée 1 Entrée 2 Sortie Y=A.B


I0.0 I0.1 Q1.0

0 0 0

0 1 0

1 0 0

1 1 1

TABLE 4.1: Table de vérité de la fonction AND


Le
FIGURE 23 : Fonction AND sous API

Fonction logique OR :

Le tableau ( 4.2) montre la table de vérité de la fonction OR :

Entrée 1 Entrée 2 Sortie Y=A+B


I0.0 I0.1 Q1.0

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 1

TABLE 4.2: Table de vérité de la fonction OR

FIGURE 24 : Fonction OR sous API


Fonction logique NOT :

Le tableau (4.4) montre la table de vérité de la fonction NOT :

Entrée 1

Sortie Y=A
I0.0 Q1.0

0 1

1 0

TABLE 4.3: Table de vérité de la fonction NOT

FIGURE 25 : Fonction NOT sous API


Fonction logique NAND :

Le tableau ( 4.4) montre la table de vérité de la fonction NAND :

Entrée 1 Entrée 2

Sortie Y=A.B
I0.0 I0.1 Q1.0

0 0 1

0 1 1

1 0 1

1 1 0

TABLE 4.4: Table de vérité de la fonction NAND

FIGURE 26 : Fonction NAND sous API


Fonction logique NOR :

Le tableau (4.5) montre la table de vérité de la fonction NOR :

Entrée 1 Entrée 2

Sortie Y=A + B
I0.0 I0.1 Q1.0

0 0 1

0 1 0

1 0 0

1 1 0

TABLE 4.5: Table de vérité de la fonction NOR

FIGURE 27 : Fonction NOR sous API


Fonction logique XOR :

Le tableau (4.6) montre la table de vérité de la fonction XOR :

Entrée 1 Entrée 2

Sortie Y=A ⊕ B
I0.0 I0.1 Q1.0

0 0 0

0 1 1

1 0 1

1 1 0

TABLE 4.6: Table de vérité de la fonction XOR

FIGURE 28 : Fonction XOR sous API


Fonction mémorisation (Latching) :

Il existe souvent des situations dans lesquelles il est nécessaire de maintenir une sortie sous
tension, quelque soit l’état de l’entrée. Un exemple simple d’une telle situation dans le cas de
démarrage du moteur, en appuyant sur un bouton-poussoir marche (start). Bien que le contact du
bouton poussoir ne reste pas fermé, le moteur doit continuer à fonctionner jusqu’à l’appui sur
le bouton-poussoir d’arrêt (stop).

FIGURE 29 : Fonction mémorisation

8. Temporisateur rétentive RTO :

Le type de temporisateur RTO est très similaire au type TON et TOF, à l’exception du fait que
la valeur cumulée (TV) est conservée même si les conditions des entrées sont à l’état zéro.

FIGURE 30 : Temporisateur RTO


9. Fonction de comptage :

Les compteurs sont fournis en tant qu’éléments intégrés dans les automates et permettent de
compter le nombre d’occurrences de signaux d’entrées. Par exemple pour compter le nombre des
bouteilles produites ou bien combien de bouteilles sont passées par le convoyeur ou peut-être le
nombre de personnes passant par une porte. Cette partie décrit comment ces compteurs peuvent
être programmés. Généralement dans les API on trouve deux types des fonctions de comptage,
le compteur et le décompteur.

10. Compteurs (Up-Counter CTU) :

Le fonctionnement de ce type de compteur (CTU) est d’ajouter un nombre, chaque fois qu’un
événement se produit, ce compteur incrément à un, à la fin il active la sortie.

FIGURE 31 : Fonction comptage CTU


Le fonctionnement du décompteur (CTD) est de diminuer un nombre, chaque fois qu’un
événement se produit, ce décompteur décrémente à un, à la fin il active la sortie.

FIGURE 32 : Fonction décomptage CTD

11. Compteurs (Up-Counter CTD) :

La fonction de régulation est une action indispensable dans les automates programmables afin de
contrôler les processus industriels, par exemple la régulation de la tempéra- ture d’une chaudière, la
régulation de niveau dans un bac de stockage...etc. Généralement dans les APIs, il existe deux types
de régulateurs, des régulateurs TOR et des régulateurs PID.

12. Fonction de régulation :


Régulation TOR (on-off) :
Dans ce type de régulation, on peut distinguer deux autres types, le type de régulation on-off, figure
(33.a) , et le type on-off à hystérésis figure (33.b), dans les deux cas le contrôleur est essentiellement
considéré comme un interrupteur qui fournit un signal de sortie marche/arrêt selon la valeur de l’erreur.

FIGURE 33 : Régulation on-of

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