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Groupe 1 Équipe 3
Laboratoire n° 3 :
Présenté à
Rafaf Mustapha
Le 13 novembre 2021
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Introduction
Dans le cadre de ce laboratoire, on analyse les différentes puissances dans un circuits en courant
alternatif. En effet, la nature périodique de régime alternatif fait apparaitre la notion de puissance
réactive dans les circuits alternatifs. Certains composants comme les condensateurs et les bobines
sont utilisés afin de gérer cette puissance non transformable. Ensemble, la puissance active et réactive
produisent la puissance apparente dans ces circuits. Durant cette séance de laboratoire, des charges
et des sources, monophasées et triphasées, seront utilisés dans les manipulations. Le logiciel
d’acquisition de données permettra de mesurer et suivre les valeurs de puissances active, réactive et
apparente. Ensuite ces valeurs seront comparées aux valeurs théoriques calculées préalablement au
laboratoire afin de confirmer la validité du phénomène de puissance active et réactive.
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Manipulation 1 : Mesure de puissance dans un circuit monophasé
Dans cette première manipulation, l’objectif est de réaliser des mesures de puissances dans un circuit
monophasé. Pour cela, nous étudions 5 charges différentes, utilisant des résistances, des
condensateurs et des bobines et leurs associations en parallèles.
Les configurations utilisées lors des mesures et pour les calculs théoriques sont les suivantes :
Table 1 Manipulation 1
Calculs
On étudie ici les paramètres suivants pour chaque mesure : Puissance active, réactive, apparente, le
facteur de puissance et le courant. Les calculs théoriques sont les suivants :
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Résultats
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Figure 1 Oscilloscope – Essai 1
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Figure 3 Oscilloscope – Essai 3
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Figure 5 Oscilloscope – Essai 5
Essai 1 – R = 300 Ω
Dans le cas d’une résistance pure, l’écart entre les résultats théoriques et expérimentaux est faible.
On associe les différences aux incertitudes sur les mesures et les propriétés des composants. La
tension fournie est légèrement supérieure à notre tension théorique. De plus, les fils utilisés lors du
montage agissent comme une faible inductance, d’où la puissance réactive non nulle, bien que très
faible.
Sur le graphique issu de l’oscilloscope, on voit que le courant et la tension sont en phase, il n’y a pas
de décalage. Le facteur de puissance est donc de 1. Ce constat implique également que la puissance
réactive est nulle, ce qui est cohérent car nous avons ici simplement une résistance. Enfin, on voit
également que la valeur moyenne de la puissance instantanée est supérieure à 0. On a donc une charge
qui consomme de la puissance active. La valeur moyenne de la puissance instantanée est égale à la
puissance théorique calculé de 12 W.
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Essai 2 – L1 = 0.8 H // L2 = 1.6 H
Dans le cas de l’inductance, les écarts théoriques et pratiques sont plus importants. On retrouve
notamment une puissance active de 2.1 W alors qu’elle est théoriquement nulle. Cela crée également
un écart sur le FP. Une bobine est un enroulement d’un fil, d’une longueur relativement importante.
Or ce fil possède également une résistance interne linéaire, généralement négligée è cause de la faible
longueur des fils et donc de la résistance. Dans ce cas, on voit expérimentalement que la résistance
des fils des bobines n’est pas négligeable. Cela explique nos écarts entre les mesures et les valeurs
théoriques
Sur le graphique, on peut voir un déphasage entre le courant et la tension. Lorsque l’un atteint un
extremum, l’autre est nul. Il y a dons un décalage de pi/2, correspondant à un facteur de puissance
(théoriquement) nul.
La puissance réactive mesuré est positive, le courant est donc en retard sur la tension, ce qui est
visible sur le graphique.
Enfin, la valeur moyenne de la puissance instantanée est proche de sa valeur théorique de 0, car nous
avons, en principe, uniquement de la puissance réactive. En réalité, on peut voir que sa valeur est
supérieure à 0, en raison de la résistance des fils de la bobine, expliqué ci-dessus.
Essai 3 – C = 8.8 µF
Dans le cas du condensateur, les écarts entre la théorie et la pratique sont faibles. Contrairement à la
bobine, le condensateur à une résistance interne très faible, voire négligeable. Les écarts sont donc
dus aux incertitudes sur les mesures et les propriétés des composants.
Sur le graphique, on peut voir un déphasage entre le courant et la tension. Lorsque l’un atteint un
extremum, l’autre est nul. Il y a dons un décalage de pi/2, correspondant à un facteur de puissance
nul.
La puissance réactive mesuré est négative, le courant est donc en avance sur la tension, ce qui est
visible sur le graphique.
Enfin, la valeur moyenne de la puissance instantanée est de 0, car nous avons uniquement de la
puissance réactive.
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Essai 4 – R = 300 Ω // L = 0.8 H
Dans le cas de la résistance combiné à une bobine, on retrouve dans les résultats, comme au cas de
l’inductance, une puissance active supérieure à sa valeur théorique. En effet, comme ci-dessus, la
bobine a une résistance provoquant cet écart dans la puissance active, et donc dans la puissance
apparente et le facteur de puissance.
Sur le graphique, on observe un décalage entre le courant et la tension. Contrairement aux autres cas
ou nous avions un seul type de charge, nous avons ici un FP de 0.7 environ. Il y a dons un décalage
de phase compris entre 0 et pi/2, comme on peut le voir sur le graphique. Le courant est en retard sur
la tension, ce qui indique une puissance réactive positive.
Enfin, la valeur moyenne de la puissance instantanée est égale à la puissance active, soit environ 12
W.
Sur le graphique, on observe un décalage entre le courant et la tension. Ici, on a un FP d’environ 0.5.
Il y a dons un décalage de phase environ égale à pi/3. Le courant est en avance sur la tension, ce qui
indique une puissance réactive négative correspondant à l’effet du condensateur.
Enfin, la valeur moyenne de la puissance instantanée est égale à la puissance active, soit environ 12
W.
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Manipulation 2 : Mesure de puissance dans un circuit triphasé – méthode
à trois wattmètres
Dans la manipulation 2, on a mesuré la puissance fournie par une source triphasée à des charges
triphasées. On désire comparer la puissance fournie pour différents types de charges, selon qu’elles
soient branchées en triangle ou en étoile. Les trois types de charges évaluées sont présentées dans le
tableau suivant :
Calculs
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Résultats
Cette section présente les valeurs de puissances et de facteurs de puissance mesurées durant la séance
de laboratoire (Expérimentale), ainsi que les valeurs de puissances calculées préalablement à la
séance (Théorique). Pour chaque charge testée, les valeurs de puissances sont données selon un
branchement en étoile et en triangle.
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Analyse des résultats
Les résultats obtenus reflètent parfaitement la théorie sur les valeurs de puissances dans les circuits
alternatifs. En effet, les valeurs calculées théoriquement sont extrêmement proches des valeurs de
puissances mesurées durant ce laboratoire. Ceci est particulièrement vrai pour les facteurs de
puissances des circuits analysés.
D’autres parts, on remarque que le facteur de puissance dans le circuit purement résistive est toujours
égal à 1 ou 100%. Ce résultat était attendu, car le facteur de puissance est un rapport entre la puissance
active générée par la source ou consommée par la charge et la puissance apparente du circuit. Puisque
la puissance apparente est égale à la puissance active en absence de charges inductives ou capacitives,
ce rapport vaut toujours 1. Lorsque les autres charges sont introduites dans le circuit, le facteur de
puissance diminue, car la valeur de la puissance apparente tient compte des puissances réactives.
On remarque que la puissance réactive est positive lorsque la résistance est placée en parallèle avec
la bobine et négative lorsqu’elle est en parallèle avec le condensateur. On peut comprendre cette
différence de signe de la manière suivante; le condensateur emmagasine de la puissance réactive
tandis que la bobine le retransmet.
Finalement, la disposition des charges en triangle fait tripler les valeurs des courants et de puissances
dans tous les cas testés. Ainsi, pour une même charge, la source doit fournir un courant et une
puissance environ 3 fois plus grand si cette charge est disposée en triangle que si elle était en étoile.
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Manipulation 3 : Mesure de puissance dans un circuit triphasé – méthode
à deux wattmètres
Dans la 3ième manipulation, il sera question des mesures de puissances pour un circuit triphasée
selon un branchement en triangle avec une charge Ẑ = {𝑅 = 300 𝛺 // 𝐶 = 13.2 𝜇𝐹}. L’objectif
de cette manipulation est de comparer les puissances active, réactive et apparente mesurées avec la
méthode à deux wattmètres par celles calculées dans la méthode à trois wattmètres (Manipulation 2).
Essai Ẑ
1 𝑅 = 300 𝛺 // 𝐶 = 13.2 𝜇𝐹 ∆
Calculs
• À partir des mesures obtenues, calculer les puissances active, réactive et apparente absorbées par la
charge;
• Comparer ces valeurs calculées avec celles mesurées, pour la même charge, grâce à la méthode à
trois wattmètres (manipulation 2).
Table 8 Manipulation 3
Puissance active:
Puissance réactive :
Puissance apparente :
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Résultats
Le tableau ci-dessous présente une comparaison des puissances active, réactive et apparente calculées
avec la méthode à deux wattmètres et celles mesurées dans la méthode à trois wattmètres réalisés
dans la manipulation 2 pour une même charge avec le branchement en triangle.
L’écart relatif entre la manipulation 2 (𝑀2𝑒𝑥𝑝 ) par rapport à la manipulation 3 (𝑀3𝑒𝑥𝑝 ) est calculé
suivant cette formule :
| 𝑀2𝑒𝑥𝑝 − 𝑀3𝑒𝑥𝑝 |
É. R. = × 100
𝑀3𝑒𝑥𝑝
À partir des résultats obtenus, on remarque qu’il y a un faible écart relatif entre les deux méthodes.
En effet, contenu que les deux méthodes ne sont pas si différentes les valeurs ont un écart relatif en
dessous de 7% et un facteur de puissance identique à 0.95%. Ce résultat était attendu, puisque les
deux méthodes permettent de calculer les puissances dans une circuits triphasés. Cependant, la
méthode à trois wattmètres est plus rapide, puisqu’elle permet d’avoir directement les valeurs de
puissances actives, réactives et apparentes.
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Conclusion
Pour conclure, l’objectif du laboratoire était de comparer les résultats expérimentaux aux résultats
théoriques pour des circuits de puissance en courant alternatif. Il a été démontré que les résultats
expérimentaux reflétaient parfaitement la théorie sur les valeurs de puissance en alternatif et que la
disposition des charges en triangle pour une même charge peut être mesuré avec deux méthodes
donnant des résultats similaires sans être identique.
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