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CHAPITRE II 

: LA GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT
Les méthodes de valorisation des stocks 
Coût unitaire moyen pondéré fin de [Stock initial + Entrées] (En valeur)
période avec cumul du stock initial : CUMP = ----------------------------------------------------------
[Stock initial + Entrées] (En quantité)
Coût unitaire moyen pondéré après [Stock en valeur] (Après entrée)
chaque entrée : CUMP = ----------------------------------------------------------
[Stock en quantité] (Après entrée)
La méthode dite du premier entré- Cette méthode considère que les matières ou les produits entrés les
premier sorti (PEPS) ou premiers doivent sortir les premiers.
(FIFO)
La méthode dite du dernier entré- Cette méthode considère que les matières ou les produits entrés les
premier sorti (DEPS) ou derniers doivent sortir les premiers.
(LIFO):
La comparaison des méthodes de valorisation des stocks
En cas de stabilité des coûts d’achat :aucune incidence sur les coûts.
– En cas de hausse des coûts d’achat, si c’est la méthode du PEPS qui est retenue, les sorties seront évaluées
aux coûts les plus bas, le stock final sera évalué aux coûts les plus élevés. Le résultat est donc majoré.
Si c’est la méthode du DEPS qui est retenue alors les conséquences seront opposées.
– En cas de baisse des coûts d’achat, si c’est la méthode du PEPS qui est retenue, les sorties seront évaluées
aux coûts les plus hauts, le stock final sera évalué aux coûts les plus bas. Le résultat de l’entreprise est donc
minoré.
Si c’est la méthode du DEPS qui est retenue alors les conséquences seront opposées.
L’analyse de l’évolution du stock
Part des stocks dans le total des Stocks VB
actifs = -------------------
Total des actifs
SM : stock moyen SI : stock initial
SI + SF SF : stock final
SM = -----------
2
r = coefficient de rotation (ratio A
de rotation ou vitesse de rotation) r = ------
SM
A :
coût d’achat de marchandises = Stock initial + coût d’achat de marchandises achetées – stock final
vendues = Stock initial + coût d’achat des MP achetées – stock final
coût de matières consommées = Stock initial + coût de production des PF fabriquées – stock final
coût de produits finis vendues
durée de stockage 360 jours
= -------------- si la période prise en considération est une année
r
30 j
= ------ si la période prise en considération est un mois
r

Les niveaux de stock :


Stock Maximum  Stock à ne pas dépasser afin d’éviter les problèmes de stockage (sur stockage :
problème de place et de coût : de l’argent immobilisé

Stock Minimum : Stock permettant de poursuivre une activité normale pendant le délai de
réapprovisionnement (entre la date de commande et la date de livraison).
Stock minimum = consommation journalière x nombre de jours (délai de
réapprovisionnement)

Stock De Sécurité : C’est le stock qui permet de couvrir les ventes en cas d’événements imprévus :
ventes plus importantes, retard de livraison

Stock D’alerte : C’est le niveau de déclanchement de la commande au fournisseur.


Détermination de la quantité optimale à acheter :
coût de possession du stock qui C∗i
Le coût total de possession =
correspond aux charges engagées par 2N
l’entreprise tels que : loyer du C:la valeur de la consommation de l’entreprise dans la même période ;
magasin, salaires, éclairage, C= Q * cu
assurance, etc. ; Q: la quantité totale consommée dans la même période ;
c.u : le coût unitaire
i : le coût (ou le taux) de possession de la période pour 1 D de stocks ;
- coût de passation des Le coût total de passation = N x p
commandes : chaque fois que p : le coût de passation d’une commande ;
l’entreprise passe une commande,
elle engage des divers frais :
téléphone, courrier, documentation,
etc.
Le coût total de gestion des stocks = Le coût total de possession + Le coût total de passation
C∗i
=Nxp+
2N

N* : le nombre optimal de  Formule de Wilson :


commandes dans la période donnée ;
N=

C∗i
2∗p
On peut aussi obtenir le nombre optimal de commandes par une
résolution graphique :
Le nombre optimal de commande correspond à l’intersection de la
courbe du coût de passation et la courbe du coût de possession.
q* : le lot économique ; q* = Q /N

les livraisons auront lieu tous les 12 / N mois.


durée séparant 2 commandes

CHAPITRE III : LA GESTION DE PRODUCTION


Le calcul des coûts
Coût d’achat de la matière première = prix d’achat + charges d’approvisionnement 
achetée
Coût de production du produit fini = Coût d’achat de la matière consommée + charges de
fabriqué fabrication 
Coût de revient du produit vendu = Coût de production du produit vendu + charges de
distribution 
Résultat analytique = Chiffre d’affaires – Coût de revient.
Coût de l’unité d’œuvre Total après réparation secondaire
=--------------------------------------------
Nombre d’unité d’œuvre
Les Coûts complets :
Charges directes : Elles peuvent être affectées directement d’une matière ou un produit sans
calcul intermédiaire
Charges indirectes : elles concernent les matières utilisées et tous les produits fabriqués :
Les Coûts Partiels:
Tableau du Chiffre d’affaire =Quantité * prix de vente 100%
résultat -Coûts variables =Quantité * coût variable unitaire TCV = CV/CA
différentiel =CA * TCV
=Marge sur coût =Quantité * MCV unitaire TMCV = MCV/CA
variable =CA * TMCV
=CA – coûts variables
-Coûts fixes
résultat Marge sur coût variable – coûts fixes Taux de rentabilité=
Résultat / CA
Seuil de Est le montant du chiffre d’affaire pour lequel le résultat est égale à zéro c'est-à-dire
rentabilité MCV= CF
Seuil de Charges fixes CA*CF
rentabilité en -------------------------------------------- ou = ---------------------
valeur Taux de marge sur coût variable MCV
Seuil de Charges fixes seuil de rentabilité en valeur
rentabilité en -------------------------------------------- ou = ------------------------------------
quantité marge sur coût variable le unitaire prix de vente
Marge de = chiffre d’affaire – seuil de rentabilité en valeur
sécurité
Point mort Seuil de rentabilité en valeur * nombre de mois d’activité
-----------------------------------------------------------------------
Chiffre d’affaire
Choix de quantité optimal à fabriquer
Profit maximum Marge bénéficiaire (P1) x quantités optimale (P1) +Marge bénéficiaire (P2) x
(Fonction objectif Z) quantités optimale (P2)

La comparaison entre les prévisions et les réalisations :


Coût préétabli = Quantité préétablie x coût unitaire préétabli
Coût réel = (Quantité réelle x coût unitaire réel)
Ecart global = =Coût réel – coût préétabli
=(Quantité réelle x coût unitaire réel) – (Quantité préétablie x coût unitaire préétabli
Ecart global = L’écart peut être positif ou négatif : L’écart positif est défavorable et l’écart négatif
est favorable
L’écart global se  sur quantité = (quantité réelle – quantité préétablie) * coût unitaire préétabli
compose en écarts :  sur coût = (coût unitaire réel – coût unitaire préétabli)* quantité réelle
Le lot économique :
Coût global = coût de lancement + coût de stockage
coût de lancement = CL * N
CL : le coût du lancement par lot (établissements des documents, temps de mise
en route, réglage, etc.).

coût de stockage Q * cu * i
=-----------------
2N
Q : quantité à fabriquer annuellement
cu : Coût de production unitaire.
i : taux de possession stock moyen en valeur
Nombre de lots N* : le nombre de lots fabriqués annuellement.
économique N*  Formule de Wilson :

N=
√ Q∗cu∗i
2∗Cl

Lots économique q* Q
=------
N*

CHAPITRE IV : LA GESTION COMMERCIALE


L’étude de marché
Taux d’évolution du Chiffre chiffre d’affaire N - chiffre d’affaire N-1
d’affaire = -------------------------------------------------
chiffre d’affaire N-1
Chiffre d’affaire du secteur = chiffre d’affaire de l’entreprise + chiffre d’affaire des concurrents
Part de marché de l'entreprise Chiffre d’affaire de l’entreprise
= -------------------------------------------- =...soit = t%.
Chiffre d’affaire du secteur
La provocation des ventes
La segmentation est le découpage du marché en groupes ou segments homogènes,
intéressants du point de vue de leur taille. Ils constituent des cibles
distinctes sur lesquelles l'entreprise peut agir.
un segment de marché un groupe d'acheteurs ayant des besoins et des comportements similaires
Les critères de segmentation - démographiques : âge, taille, sexe ;
- d'ordre économique : niveau de revenu ;
- culturels : religion, éducation, mode de vie ;
- géographiques : situation géographique, caractéristiques régionales,
caractère urbain ou rural ;
- temporels : moment où le consommateur visé passe à l'acte.
La cible est constituée de l'ensemble des consommateurs potentiels dont l’entreprise
souhaite qu'ils deviennent des clients effectifs.
La politique commercial

Politique de produit
Phases de vie d’un produit Lancement – croissance – maturité - déclin
Caractéristiques de chaque phase Comportements du gestionnaire
Lancement  Poursuivre les efforts de recherches et de développement
 Le produit n’est pas exempt des défauts  Faire connaitre le produit
 Coûts élevés  Essayer de baisser les coûts
 Concurrence est faible
Croissance
 Les coûts baissent  Maitriser davantage les coûts
 Le produit commence à être connu  Accentuer l’effort de publicité
 La concurrence augmente  Faire une mise au point définitive du produit
Maturité  Apporter quelques améliorations sur le produit
 Marché saturé  Augmenter la production
 Les consommateurs sont fidèles
 Le coût unitaire est faible
 La concurrence est acharnée
Déclin  Les profits générés par cette phase doivent être utilisés
 Le produit est dépassé pour financer le lancement d’un nouveau produit
 Le coût unitaire est élevé  Abandonner le produit
 La distribution se rétrécit

La politique de prix
Prix de vente = coût de revient + marge (exprimée en pourcentage du coût de revient)
Marge commerciale prix de vente - coût
Taux de marge Taux de marge = ---------------------------- = -----------------------------------------
Coût coût
Marge commerciale prix de vente - coût
Taux de marque =-------------------------- = ------------------------------------------
Taux de marque Prix de vente prix de vente

Coût : coût d’achat, coût de revient, etc


La méthode du Charges fixes globales
point mort coût de revient unitaire variable + --------------------------------------
Quantités vendues
Prix de vente
unitaire minimum = coût de revient
HTVA =
Prix psychologique Prix accepté par la majorité ( le plus grand nombre) des consommateurs potentiels
La politique de communication
La publicité média Elle fait usage des médias (télévision, presse, radio, affichage, cinéma…) pour
transmettre des messages.
La publicité hors média – la publicité directe : contacts téléphoniques, lettres adressées à la cible …
– la publicité sur le lieu de vente : affiches, animateurs…
– la publicité par l'objet : cadeaux gratuits portant la marque de l'entreprise ;
– les participations à des foires…
La promotion des ventes C'est un ensemble de techniques utilisées exceptionnellement par une
entreprise afin de développer ses ventes à court terme (réductions de prix,
cadeaux, jeux, concours…).

Le sponsoring Le parrainage ou sponsoring  consiste à financer une activité sportive,


culturelle, etc.

La politique de distribution
Un circuit est un ensemble de canaux par lesquels s'écoule un bien ou une catégorie de
biens entre le producteur et le consommateur, exemple : supermarchés
Un canal est le chemin emprunté par un produit entre le producteur et le consommateur.
Il se caractérise par sa longueur, c'est-à-dire le nombre d'intermédiaires qui
interviennent entre le producteur et le consommateur.

Type des canaux  Canal direct ou ultra court : 0 intermédiaire


 Canal court : 1 intermédiaire
 Canal long : 2 intermédiaires
 Canal ultra long: plus de 2 intermédiaires

Le choix d’un canal de 1ière méthode : comparaison selon les critères


distribution 2ième méthode : selon les scores

CHAPITRE IV : LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


Les besoins en personnel
Effectifs prévisionnel = effectif actuel – départ +- promotion
Ecart = effectif prévisionnel – besoin
Si écart + : sur effectif Si écart - : sous effectif
Le recrutement
Le recrutement consiste à exploiter les candidatures internes par la voie de la politique de promotion.
interne
Le recrutement Il peut s’agir de :
externe - candidatures spontanées (lettre de candidature CV envoyée spontanément par le
candidat);
- candidatures suscitées par l’entreprise :
recours à des organismes officiels de placement (cabinets de recrutement) ; relations avec
des écoles et des universités ; recherche de stagiaires ou d’intérimaires ;annonces dans la
presse et/ou les lieux publics ;bureau d’emploi.
La formation
La formation initiale est celle qui est acquise avant l’entrée dans la vie professionnelle
La formation continue est un droit reconnu au personnel de compléter sa formation initiale après son
entrée dans la vie active
La rémunération
Structure du bulletin de paie
Salaire de base  salaire au temps, qui dépend du temps de présence dans l’entreprise :
Salaire = nombre d’heures x taux horaire
 salaire au rendement, qui dépend de la production réalisée ;
Salaire = nombre de pièces fabriquées x taux par pièce
 salaire mixte qui combine le salaire au temps avec une prime liée à la
productivité, aux résultats ou au chiffre d’affaires (ex : représentants).
+ Heures  Régime 40 heures/semaine :
supplémentaire : o 8 premières heures majorées 25 %,
o au-delà de 48 heures, toute heure supplémentaire est majorée 50 %.
 Régime 48 heures/semaine : toute heure supplémentaire est majorée 75 %.
+Primes : Primes liées à la situation du salarié (ancienneté, travail de nuit) ; primes liées à
des résultats (productivité, absentéisme, profit, chiffre d’affaires…)
+ Indemnités : compensation : transport, travail salissant…]
= Salaire brut = salaire de base + heurs supplémentaires +primes + indemnités
- Cotisations sociales = Salaire brut * 9.18%
[9.18 %]
= Salaire net imposable = salaire brut – cotisation sociales
- IRPP
- Cessions, oppositions, acomptes [Retenues facultatives]
= Salaire net à payer = salaire net imposable – IRPP – autres retenus
La masse salariale représente l’ensemble des coûts liés à l’utilisation du facteur travail.
=Salaires bruts
+ Les charges patronales = salaires bruts * 16.57%
+les charges fiscales :
TFP (salaires bruts * 1% ou 2%) 1% Ese industrielle / 2% pour Ese commerciale
POPROLOS (salaires bruts * 1%)
Taux d’évolution de la Masse salariale (N) – masse salariale (N-1)
masse salariale = ---------------------------------------------------------
Masse salariale (N-1)
CHAPITRE 6 : GESTION FINANCIERE
SECTION 1 : FINANCEMENT DE CYCLE D’INVESTISSEMENT
L’investissement
L’investissement l’investissement est une immobilisation ;
l’investissement est un ensemble de dépenses qui génèrera des recettes dont le
montant total permettra de couvrir les dépenses initiales.
Investissements qui se traduisent par l’entrée d’un bien physique dans le patrimoine de l’entreprise :
matériels ou terrain, construction, matériel, etc.
corporels
Investissements qui se traduisent par l’engagement de dépenses ou de frais importants qui
incorporels permettront de générer des améliorations quelques années plus tard :
achat de brevet d’invention ou de licence, la réalisation d’une importante campagne
publicitaire, la formation du personnel, logiciel, etc.
Investissements Titre de participation, prêt, etc.
financiers
Les sources de financement des investissements
Sources internes :  autofinancement : c’est une ressource interne dégagée par l’activité propre de
l’entreprise
 cession d’immobilisation
 apports des associés : augmentation du capital
Sources externes :  crédits accordés par des tiers : L’emprunt
 crédit-bail :
Capacité d’autofinancement et autofinancement
L’autofinancement : ressources générées par l’activité propre de l’entreprise et non distribuées ;
= CAF - dividende
La capacité exprime la capacité de l’entreprise à financer :La rémunération des apporteurs de
d’autofinancement capitaux ;Le renouvellement de ses actifs immobilisés ;L’expansion de l’entreprise.
(CAF) Capacité d’autofinancement CAF = produits encaissables – charges décaissables
CAF = résultat - produits non encaissables+charges non décaissable
Financement par un capital placé
Capitalisation d’une seule somme Cn = C0 (1+i) n Table 1

Actualisation d’une seule somme C0 = Cn (1+i) -n Table 2

Capitalisation de plusieurs sommes ou (1+i) n -1


anuités Vn = a ---------------------  table 3
i

Actualisation de plusieurs sommes ou 1- (1+i) -n


anuités V0 = a ---------------------  table 4
i
Calcul du montant de l’annuité i
a = V0 ---------------------  table 5
1- (1+i) –n

Emprunt
Remboursement in fine Remboursement en fin de période
Remboursement par Chaque annuité est composée de deux éléments:
annuité constante  Un remboursement d’une partie du capital emprunté, appelé
l’amortissement.
 Une partie intérêt calculée sur la base du taux d’intérêt convenu entre
les deux parties et du capital restant dû dépendant.
1- (1+i) –n i
V0 = a --------------------- ( table 4) a = V0 ------------------------- (table 5 )
i 1-(1+i)-n
Remboursement par C0
amortissement constant A = a ---------------------
n
L’immobilisation
Coût d’acquisition HT Vo ou I0 = prix d’achat HT + frais d’installation HT + frais de transport HT
Taux d’amortissement 100
= -------------
Durée de vie n
Durée de vie n 100
= -------------
Taux d’amortissement
Dotation aux amortissements V0 V0 * taux d’amortissement
= ------------- ou = -----------------------------
n 100
Valeur comptable nette Coût d’acquisition (base amortissable) – Amortissements cumulés
Valeur résiduelle à la fin de la durée = VCN p avec p la durée de projet
de projet VR = base amortissable – dotation aux amortissements *p
Ou
= dotation aux amortissements * (n – p)
Résultat de cession = prix de cession – VCN
Si >0  plus value de cession  produit non encaissable
Si<0moins value de cession charge non décaissable
Le choix d’investissement
La « VAN » est un critère d’étude de la rentabilité d’investissement
(valeur actualisée nette)   Si VAN>0 alors le projet est rentable
 Si VAN<0 alors le projet n’est pas rentable (il faut le rejeter)
est un critère de choix entre plusieurs projets d’investissement  On choisit
le projet qui a la VAN la plus supérieure
La « VAN » Soient :
(valeur actualisée nette)   Io : Coût de l’investissement initial
 p : la durée du projet
 i : le taux d’actualisation avec i = t/100 (t % l’an)
 VR : la valeur résiduelle de l’investissement à la fin du projet
Si les flux sont variables 
VAN = [flux net 1 (1+i) – 1 + flux net 2 (1+i)-2 ............. + flux net p (1+i)-p ] +
VR(1+i) –p - Io
Si les flux sont constants  1 – (1+ i) – p
:VAN = flux net ----------------- + VR (1+i) – p - Io
i
Flux net de trésorerie ou = résultat net + dotation aux amortissements
CAF ou cash flow Avec résultat net = résultat avant impôt – impôt
Et résultat avant impôt = produits – charges (y compris dotation aux
amortissement)
Le délai de récupération du est un critère d’étude de la rentabilité d’investissement et de choix entre deux
coût de l’investissement ou plusieurs de projets d’investissement.(on choisit le projet qui a le DRCI
(DRCI) inférieur.
 En cas de contradiction entre les critères VAN et DRCI, la décision sera
prise en se basant sur la VAN
Si le flux net de trésorerie est Io
constant  DRCI = ----------------------------
Flux net de trésorerie
Si les flux nets de trésorerie
sont variables : ( Io - Flux nets cumulés p)
 DRCI = p ans + ----------------------------- ------
Flux net p+1

Le choix du mode de financement


Mode de financement L’entreprise doit choisir le mode de financement ayant le moindre coût
Coût de financement = somme de flux nets de trésorerie actualisés ( t=0 t=n)
Flux nets de trésorerie Flux net * coefficient d’actualisation (table 2)
actualisée
Flux nets de trésorerie = Encaissements – Décaissements
Décaissement
Coût de l’investissement I0 à l’instant t=0
intérêt Intérêt de l’emprunt à partir de l’instant t=1
Remboursement principal Amortissement de l’emprunt A à partir de l’instant t=1
Encaissement
Montant de l’emprunt ou à l’instant t=0
crédit bail
Economie d’impôt sur Dotation aux amortissement * taux d’impôt ( t=0 t=n)
amortissement du bien
Economie d’impôt sur Intérêt * taux d’impôt ( t=0 t=n)
intérêt

SECTION 2 : FINANCEMENT DE CYCLE D’EXPLOITATION


Les besoins en fonds de roulement :
Besoin en fonds de = (stocks + Créances clients + autres créances) – (dettes fournisseurs + autres
roulement (BFR) dettes)
Ou
Besoins en fonds de roulement ( BFR) = Actifs courants – Passifs courants
(trésoreries exclues)
BFR exprimé en jours de = (durée de stockage des matières exprimée en jours de chiffre d’affaires HT +
chiffre d’affaires HT (cas durée de production exprimée en jours de chiffre d’affaires HT + durée de
d’une entreprise industrielle) stockage des produits finis exprimée en jours de chiffre d’affaires HT + durée
du crédit-clients exprimée en jours de chiffre d’affaires HT) – ( durée du
crédit-fournisseurs exprimée en jours de chiffre d’affaires HT )
La valeur du BFR = valeur d’un jour de chiffre d’affaires HT x BFR exprimé en jours de chiffre
d’affaires HT
Les sources de financement d’exploitation
Sources stables : fonds de roulement
Sources à court terme :  Crédit fournisseurs
 Le découvert bancaire : est un crédit de trésorerie accordé par les banques ;
La possibilité d’avoir un compte bancaire débiteur peut correspondre :
- à une facilité de caisse qui ne dure que quelques jours
- à un découvert proprement dit, d’une durée plus longue (généralement
inférieure à une année).
 L'escompte qui consiste à céder une créance mobilisée généralement sous
forme d'effet de commerce à la banque
Coût de l’escompte = escompte + commission HTVA
(Agio HT)
Escompte = Valeur nominale * taux d’escompte * n
-----------------------------------------------------
36 000
n : nombre de jours de la date de négociation jusqu’à l’échéance + jours de
banque
 Commissions :  Fixe
valeur nominale * t * n
 D’endossement = -------------------------- t : taux d’endos
36 000
valeur nominale * t
 Indépendante du temps = --------------------------
100

Valeur actuelle (a) = Valeur nominale (A) – Escompte (E)

Le prix de rachat de l’effet = Valeur nominale – Agio TTC


ou net d'escompte
Coût de découvert = intérêt + commission HTVA

Montant du découvert * t * n
Intérêt = ---------------------------------------
36000
Montant du découvert * t
Commission = ---------------------------------
100
SECTION 3 : ADAPTATION DES RESSOURCES AUX BESOINS FINANCIERS
Le tableau de passage du bilan comptable au bilan fonctionnel
EMPLOIS RESSOURCES
Emplois stables Ressources stables
Immobilisations VB Capitaux propres avant Valeur du bilan comptable
incorporelles affectation

Ressources
Immobilisations corporelles VB Amortissements et les amortissements et les

propres
provisions  provisions de l'actif +
provisions pour risques et
charges
Immobilisations financières VB+ échéances à Dettes financières :
moins d’un an sur Emprunts + emprunts auprès des établissements financiers
prêts non courants + échéance à moins d’un an sur emprunts non courants + échéance
Immobilisations à statut VB à moins d’un an sur emprunts auprès des établissements financiers
juridique particulier +Autres passifs financiers non courants
Autres actifs non courants VB
Total des emplois stables (A) Total des RS (C)= ressources propres + dettes financières
Actifs courants Passifs courants
Stocks VB Dettes Fournisseurs et comptes rattachés
fournisseurs 
Créances  Clients et comptes rattachés VB Autres passifs Autres passifs courants 
clients : +5313 Effets à l’encaissement courants  – provisions courantes pour risques et charges
+ 5314 Effets à l’escompte
+ Effets escomptés et non échus
(hors bilan)
Autres actifs VB Autres passifs concours bancaires et autres passifs financiers 
courants  financiers  -échéances à moins d'un an sur emprunts non
courants
Placements et Placements et autres actifs - concours bancaires
autres actifs Financiers  -banques à soldes créditeurs
Financiers  + provisions pour dépréciation
des placements courants
- échéances à moins d’un an sur
prêts non courants
Trésorerie de Liquidités et équivalents de Trésorerie du = concours bancaires courants + soldes
l’actif  liquidités passif créditeurs du compte banques
- Effets à l’encaissement + Effets escomptés et non échus (hors bilan)
- Effets à l’escompte
Total actif courant (B) Total passif courant (D)
TOTAL DES EMPLOIS A+ B TOTAL DES RESSOURCES C+D

L’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise


fonds de Le FDR est l’excédent des ressources stables FDR = ressources stables – emplois stables
roulement par rapport aux emplois stables. Il permet de FDR = actifs courants – passifs courants
(FDR) financer une partie des actifs courants.
besoin en fonds Le BFR mesure le besoin de financement du BFR = actifs courants hors trésorerie de l’actif
de roulement cycle d’exploitation qui est né suite au décalage –
(BFR) entre les encaissements et les décaissements  passifs courants hors trésorerie passif
trésorerie nette La TN est le produit d’ajustement entre FDR et TN = FDR – BFR (vérification)
(TN) BFR  TN = trésorerie de l’actif – trésorerie du passif
 Si la TN> 0 signifie que le FDR permet de financer la totalité du BFR et que l’entreprise dispose d’un excédent que
l’on va trouver sous forme de liquidité.
 Si la TN< 0 signifie que le FDR ne finance qu’une partie du FDR et que l’entreprise complète le financement de son
cycle d’exploitation par des crédits de trésorerie tels que le découvert bancaire

Analyse du bilan fonctionnel par les ratios


Ratio de Ressources stables Ce ratio indique le taux de couverture des emplois stables par les par
financement des ----------------------- des ressources stables.
emplois stables Emplois stables ratio > 1 :l’entreprise a une marge de sécurité lui permettant de
financer le cycle d’exploitation
ratio < 1 : l’entreprise finance une partie de ses immobilisations par
des dettes à court terme, c’est une situation de déséquilibre.
Ratio Dettes financières Ce ratio permet aux banques de formuler un avis sur la situation d’une
d’endettement ------------------------ entreprise avant de lui accorder un prêt nouveau.
Ressources propres ratio > 1, alors généralement, les banques refusent d’accorder des
crédits.
Ratio Ressources propres Ce ratio mesure le degré d’indépendance de l’entreprise, il doit être
d’autonomie ------------------------ supérieur à 0,5 :
financière Ressources stables ratio > 0,5 : l’entreprise est autonome financièrement
ratio < 0,5 : la capacité d’emprunt de l’entreprise est saturée alors elle
doit s’engager à augmenter ses CP
Ratio Emplois stables Ce ratio mesure le degré d’immobilisation des capitaux.
d’investissement ------------------------
Total des emplois
Ratio de Actifs courants Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à moins
liquidité -------------------- d’un an par les liquidités générées par ses actifs courants. Il est
générale Passifs courants souhaitable qu’il soit supérieur à 1.
Un ratio proche de 1 signifie que l’entreprise n’est pas très solvable à
court terme.
Ratio de Actifs courant - stocks Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à moins
liquidité réduite -------------------------- d’un an en faisant appel uniquement à ses créances et à ses liquidités.
Passifs courants Ce ratio est généralement < 1 ; son niveau dépend du niveau d’activité
de l’entreprise
Ratio de Trésorerie d’actif
liquidité --------------------
immédiate Passifs courants Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à court en
faisant appel seulement à sa trésorerie.

Durée moyenne Créances clients + effets (1)


des crédits ----------------------------------------------- * 360
clients Chiffre d’affaires net TTC
Effet= effet à l’escompte+effet à l’encaissement +effet escomptés et non échus
 Dans un souci de bonne gestion, la durée moyenne des crédits fournisseurs doit être supérieure à la durée
moyenne des crédits clients.

Pour réduire le BFR, il faut agir sur les délais de rotation :


réduire la rotation des dettes (augmenter les délais de crédits accordés par les fournisseurs)
augmenter la rotation des crédits clients (réduire le délai de recouvrement des créances).
Durée moyenne Fournisseurs et comptes rattachés
des crédits -------------------------------------------------- * 360
fournisseurs Achats nets TTC

Le tableau de financement
 Première partie : le tableau emplois / ressources
EMPLOIS DE L’EXERCICE Montant RESSOURCES DE Montant
L’EXERCICE
Distribution et mise en paiement dividendes distribués C A F CAF
au cours de N

Acquis d'éléments actifs: Cession d'immobilisations


 Immobilisation Incorporelles avec le coût  Incorporelles avec le prix de cession
 Immobilisation Corporelle d’acquisition  corporelles
 Immob. à statut juridique particulier  à statut juridique particulier
 Immobilisation financière  Financière
Augmentation des autres actifs non
courants
Réduction des capitaux propres capital N -capital N-1 Augmentation du capital capital N - capital N-1 > 0
<0

Remboursement des dettes financières fraction ou Augmentation des dettes emprunt souscrit au cours
amortissement de financières de l’année N
l’emprunt « A »
remboursé au cours
de l’année N)

Total emplois Total ressources


Variation du fonds de roulement si total des ressources Variation du fonds de si total des emplois >total
(Ressource nette) > total des emplois : roulement des ressources : c’est une
c’est une (Emploi net) diminution du FDR
augmentation du FDR
 Deuxième partie : le tableau besoins/dégagements
EXERCICE ………………..…….
Variation du FRNG
Besoins (1) Dégagements (2) Solde (2) - (1)
Variations des actifs courants :
Stocks  Positive  négative
Clients et comptes rattachés  Positive  négative
Autres actifs courants  Positive  négative
Placements et autres actifs financiers  Positive  négative
Variations des passifs courants
Fournisseurs et comtes rattachés  négative  Positive
Autres passifs courants  négative  Positive
Autres passifs financiers  négative  Positive
Totaux A B
Variation nette :
Besoin de l’exercice en FR si C < 0 Ou C = B-A
Dégagement net de FR de l’exercice si C>0
Variations «  Trésorerie » :
Variation des disponibilités  Positive  négative
Variation des concours bancaires courants et soldes  négative  Positive
créditeurs de banques
Totaux D E
F = E-D
Variation nette «  Trésorerie »
Variation du FRNG G = C+F
Emploi net Si G < 0
Ou Ressource nette Si G > 0
SECTION 4 : PLAN, PROGRAMMES ET BUDGETS

Budget des ventes


Mois 1 Mois 2 Mois 3
Ventes HTVA A
TVA 18% A*0.19
Ventes TTC A +A* 0.19 A* 1.19
Budget des Achats
Mois 1 Mois 2 Mois 3
Achats HTVA A
TVA 18% A*0.19
Achats TTC A +A* 0.19
Budget de TVA
Mois 1 Mois 2 Mois 3
TVA collectées
TVA Déductibles

Sur investissement
Sur frais de fabrication
Sur Achat
etc
Crédit TVA antérieure
TVA à décaisser* *TVA à décaisser (payer) si TVA collectées > TVA déductibles
Ou crédit de TVA à reporterCrédit TVA à reporter si TVA collectées < TVA déductibles
Budget des encaissements :
Retrace toutes les entrées de trésorerie de la période (vente, emprunt, cession, etc.)
Elles figurent aux montants TTC
Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4
Créances clients
Ventes TTC
Cession du camion
Total des encaissements

Annexe 5 : Budget des décaissements


Retrace toutes les sorties de trésorerie de la période (règlement fournisseurs, TVA, remboursement
emprunt, salaires, charges sociales, etc.)
Elles figurent aux montants TTC
Les amortissements ne sont pas des charges décaissées
Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4
Dettes fournisseurs
Achat TTC
Annuité d’emprunt
Impôts sur les sociétés
Investissement
Salaire nets
Cotisation salariales et patronales
IRPP
Frais de fabrication
Frais administratifs et de distribution
TVA à décaisser
Total des décaissements
Budget de trésorerie
il fait la synthèse des encaissements et des décaissements
Juillet Août Septembre
Trésorerie initiale
(+) Encaissement
(-) Décaissement
= Trésorerie finale

Après établissements du budget de trésorerie, deux situations sont à envisager :


Trésorerie positive Trésorerie négative
les encaissements couvrent les décaissements les décaissements sont plus importants que les
L’entreprise peut éventuellement chercher à placer encaissement
à court terme cet excédent de trésorerie L’entreprise doit chercher à couvrir cette insuffisance
de trésorerie par : découvert bancaire, Escompte
des effets

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