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DIRECTION DE LA SECURITE DE PROXIMITÉ

DE L’AGGLOMERATION PARISIENNE
SOUS-DIRECTION DE LA GESTION OPERATIONNELLE
Service de Déontologie et de Soutien aux Effectifs
Code I.N.S.E.E. 75 056 341 Note
Affaire suivie par : Stephen KUCHNO, Lt
Tél. : 01.53.71.27.96 à
Fax. : 01.53.71.57.02
Mél. : stephen.kuchno@interieur.gouv.fr tous chefs de service
Réf. SDSE : 2200-13 G1 SD11
Réf DSPAP : 2013/041526

Paris, le 25 juillet 2013

Objet : Tenue et comportement des fonctionnaires de la Direction de la Sécurité de


Proximité de l’Agglomération Parisienne.

Des dispositions nouvelles conduisent à actualiser les instructions du


1er septembre 2010 sur la tenue et le comportement des fonctionnaires de la direction de la
sécurité de proximité de l’agglomération parisienne.

Le port de la tenue d'uniforme est de règle pour l’ensemble des fonctionnaires de la


Direction de la Sécurité de Proximité de l'Agglomération Parisienne.

La première image perçue par nos concitoyens dépendant directement du soin


apporté à la personne, les fonctionnaires de police ne sauraient faire l'objet de critiques du fait de
leur tenue tant corporelle que vestimentaire, sur la voie publique ou dans les locaux recevant du
public.

L'attention des personnels devra être attirée sur le fait que la tenue d'uniforme doit
être irréprochable, afin de donner au public une bonne image de la police. Dès lors, ils se doivent
de respecter certaines règles élémentaires relatives au soin de leur personne et à l'entretien de
leur tenue d'uniforme.

La qualité de la représentation de l’institution policière par les fonctionnaires de


police de tous grades est une constante qui doit être concrétisée par un comportement digne de la
fonction à tout moment.

Les dérives ne sont pas admissibles. Elles portent atteinte à l'image de notre
institution. En conséquence, il y a lieu de rappeler les dispositions prévalant en la matière.

Sauf instructions spéciales ou dispenses, les fonctionnaires de police doivent, pour


accomplir leurs fonctions, être revêtus de leur tenue d'uniforme et munis de leur carte de service.

Les personnels habituellement autorisés à porter la tenue civile peuvent être amenés,
dans le cadre de l'exercice des missions assignées à leur corps ou dans des circonstances
particulières, sur les instructions de leur hiérarchie, à revêtir leur tenue d'uniforme.

REPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté Égalité Fraternité
PREFECTURE DE POLICE – 9, boulevard du Palais – 75195 PARIS CEDEX 04 – Tél. : 01 53 71 53 71 ou 01 53 73 53 73
Serveur vocal : 08 91 01 22 22 (0,225 € la minute)
http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr – mél : courriel.prefecturepoliceparis@interieur.gouv.fr
Cela implique que les effectifs de police travaillant habituellement dans des unités
« civiles » doivent à tout moment être en mesure de revêtir la tenue d'uniforme.

Nul ne peut faire prévaloir sa fonction, ses missions usuelles ou son unité
d'appartenance pour expliquer son impossibilité de revêtir l'uniforme. Les personnels concernés
devront donc en permanence posséder dans leur vestiaire une tenue complète, en très bon état, et
conserver une coupe de cheveux en rapport et compatible avec le port des effets administratifs.

Par ailleurs, lors d’opérations de police, à défaut d’être revêtus de leur tenue
d’uniforme, ces fonctionnaires doivent être porteurs, de façon visible, de l’un des moyens
matériels d’identification dont ils sont dotés. Ils ne peuvent en être dispensés que sur les
instructions expresses de l’autorité commandant l’opération ou, s’agissant de missions pour
l’accomplissement desquelles la discrétion doit être privilégiée, sur celles du responsable de
dispositif.

1. LE PORT ET LA CORRECTION DE LA TENUE D’UNIFORME :

Tous les fonctionnaires affectés à une même unité et participant à un même service
doivent être dans une tenue réglementaire identique.

Il incombe à tous les chefs hiérarchiques de veiller à ce que les tenues des
fonctionnaires placés sous leur autorité soient adaptées aux circonstances et conformes aux
règlements en vigueur.

Seuls les effets d’uniforme fournis en dotation par l’Administration ou renouvelés à


l’aide du capital points peuvent être portés à l’occasion du service. Le port d’effets acquis à titre
personnel dans des boutiques spécialisées est interdit. Les équipements particuliers liés à une
affectation spécialisée (gilets tactiques, étuis de cuisse…) ne peuvent être revêtus que dans le
cadre de cette affectation.

Concernant l’ensemble des fonctionnaires de la Direction de la Sécurité de Proximité


de l’Agglomération Parisienne, le port du gilet pare-balles individuel est associé à celui de
l’arme administrative individuelle et revêt donc un caractère obligatoire. Le port est dissimulé, ce
matériel de protection doit donc être couvert par les effets d’uniforme.

L’insigne commun d’appartenance à la police nationale / Préfecture de police est


apposé sur la manche droite, en tenue de service général comme en tenue d’honneur. L’insigne
de forme circulaire d’appartenance à la Direction de la Sécurité de Proximité de l’Agglomération
Parisienne est apposé sur l’emplacement qui lui est destiné (manche gauche) sur les blousons de
la tenue de service général et les chemisettes d’été, à l’exclusion de tout autre insigne d'unités ou
de services locaux (BAC, VTT, GSQ…), qui n’ont d’ailleurs aucune existence réglementaire.

En tenue d’hiver, lorsque les circonstances offrent la possibilité d’ôter le blouson à


l’intérieur des locaux, les galons et autres insignes réglementaires doivent être apparents sur la
chemise afin que les personnels en contact avec le public puissent être toujours identifiés. Aucun
vêtement ou accessoire autre que ceux autorisés ne doit être visible.

Insignes de spécialité
Sur la tenue d'uniforme, tout élément de nature à présenter un risque pour les
fonctionnaires au cours de leurs missions sur la voie publique a été supprimé ou réduit de
manière à occasionner le moins de blessures possible lors d'une intervention.

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Le port d’un insigne de spécialité militaire n’est autorisé que sur la tenue d’honneur
lorsqu’il est fixé au-dessus de la poche droite de poitrine. Ne peuvent alors être arborés que les
insignes correspondant à un brevet dont les titulaires peuvent prouver l'obtention par la
présentation d’un diplôme délivré par l’autorité compétente (brevet de moniteur de tir, brevet de
parachutisme…). La tenue d’uniforme ne saurait être le support de plus de trois insignes de
spécialité.

Par ailleurs, ceux de la police nationale (unité cynophile, musique des gardiens de la
paix…) peuvent être portés sur la boutonnière de la poche droite de la tenue d’honneur, en
remplacement de l’insigne classique de la Préfecture de police.

Décorations
Seul le port des décorations officielles françaises est autorisé. Le port des décorations
délivrées par des collectivités locales ou des associations (telles que les médailles de la paix, la
médaille du sang, les médailles commémoratives ou d’anciens combattants…) est formellement
interdit sur l’uniforme.

Concernant les décorations étrangères officielles, celles-ci ne peuvent être portées


qu’après autorisation délivrée par le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur. La demande,
accompagnée des pièces justificatives, doit être faite par rapport adressé à la hiérarchie.

Les décorations, portées en barrette, sont fixées au-dessus de la poche gauche de


poitrine des effets d’uniforme. Le port des barrettes de décorations civiles ou militaires est
facultatif. Toutefois les personnels honorés ne doivent pas hésiter à arborer les décorations qui
leur ont été décernées. Il est tout de même préconisé de ne pas percer le blouson chaud, afin de
préserver son imperméabilité.

Écharpe, tour de cou et autres protections d’oreilles contre le froid


Le port de l'écharpe ou d’une autre protection de quelque nature qu’elle soit n’est pas
prévu par les textes en vigueur. Leur utilisation est donc à proscrire, d'autant que le col du
blouson chaud de la tenue d'uniforme ferme haut.

Le col de chemise
Lorsqu’il est prévu que la chemise d’uniforme se porte sans cravate, celle-ci doit être
portée col ouvert, un seul bouton non attaché, celui du pied de col.

Pull-over
Le pull-over réglementaire en dotation dans la police nationale est un vêtement
adapté à l'exercice des missions des fonctionnaires de police. Dans un souci d'homogénéité et
pour des raisons de fonctionnalité, le port du pull-over est autorisé tant sur la voie publique, que
dans les enceintes des bâtiments administratifs. Il se porte sur une chemise ou chemisette dont le
col reste à l'intérieur du pull-over.

Cet effet vestimentaire pourra être porté en appoint de la tenue d'été ou en hiver. Les
écussons devront être positionnés aux emplacements prévus.

Port des chaussettes


Celles-ci doivent être unies. Les seules couleurs ou teintes autorisées sont le bleu
marine, le gris foncé ou le noir.

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Chaussures
Les chaussures sont une partie intégrante de la tenue d’uniforme fournie par
l’Administration. Elles font partie du paquetage que les fonctionnaires de police peuvent se
procurer en faisant les démarches nécessaires. Pour des raisons d’uniformité et de sécurité, les
chaussures personnelles sont à proscrire.

Casquette et différentes coiffes


Le port de la casquette souple (comme le casque de VTT ou les autres coiffes
administratives) n’est en rien un effet optionnel de la tenue des fonctionnaires de police. Celle-ci
doit être portée en permanence sur la voie publique. Cette casquette ne doit pas être glissée sous
les pattes d’épaules des chemises ou des blousons des personnels, ni accrochée à la crosse de leur
arme de service.

2. LES SOINS DE LA PERSONNE :

Les personnels se doivent de respecter certaines règles élémentaires relatives au soin


de leur personne et à l’entretien de leur tenue.

La tenue doit être propre en toutes circonstances. En cas de détérioration ou d’usure,


le fonctionnaire de police à l’obligation de procéder au remplacement de l’élément défectueux ou
vétuste, et ce, en respectant les modalités en vigueur.

Aucune modification ne doit être apportée à la tenue d’uniforme, hormis l’ajustement


de la taille ou de la longueur des jupes et pantalons. Toutes les autres modifications ne respectant
pas l’homogénéité et l’esprit de l’uniforme lors de sa conception sont à proscrire.

Coupe de cheveux pour les hommes


Pour des questions de présentation, d'hygiène et de sécurité, le personnel masculin
doit avoir une coupe de cheveux soignée, entretenue, exempte de fantaisie de toute nature, sans
excentricité et compatible avec le port de la tenue d'uniforme de policier et des coiffes
administratives en vigueur.

Par compatible, il faut entendre que le front, les tempes, le tour des oreilles et la
nuque doivent être dégagés. Les barrettes et autres apports visibles sont interdits. Les pattes
temporales ne doivent pas dépasser le lobe de l’oreille.

Les cheveux doivent être courts, coupés de façon classique sans fantaisie. Les
houppettes, mèches, sculptures sur cheveux sont interdites. Il en est de même pour les
colorations excentriques.

Port de la moustache, de la barbe…


Les fonctionnaires masculins doivent être rasés quotidiennement de près. Seul le port
de la moustache est autorisé. Elle doit être soigneusement entretenue sans que celle-ci ne dépasse
la commissure des lèvres. La jonction de la moustache aux pattes temporales est à proscrire.

Tout autre port de barbe, collier, bouc, mouche… ou exemption de rasage, relève
d'une autorisation médicale spéciale de l'Administration, suite à la demande du fonctionnaire et
pour des motifs liés à la santé.

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Coupe de cheveux pour les femmes
Pour des questions de présentation, d'hygiène et de sécurité et comme pour le
personnel masculin, le personnel féminin doit avoir une coupe de cheveux soignée, entretenue et
compatible avec le port de la tenue d'uniforme de policier et des coiffes administratives en
vigueur.

Par compatible, il faut entendre que si les cheveux sont portés habituellement longs,
les fonctionnaires féminins doivent les coiffer avec un chignon (dont la couleur sera compatible
avec l’uniforme) ou les dissimuler sous la coiffe.
Dans tous les cas, aucune fantaisie n'est acceptée. Sculptures sur cheveux, nattes,
queue de cheval, cheveux non attachés sont interdits. Il en est de même pour toutes les
colorations qui ne sont pas de couleurs naturelles. Les colorations multi-teintes sont à proscrire.

La coupe ou la disposition des cheveux pour tous les personnels ne doit présenter
aucun risque pour la sécurité des fonctionnaires lors de l'exécution des missions.

Maquillage pour les femmes


Le maquillage ne saurait être toléré que s'il reste sobre. Le rouge à lèvres, fard à
paupières, fond de teint, les vernis à ongles neutres… doivent être appliqués légèrement avec
discrétion. Les ongles doivent être coupés court et sans aucune fantaisie. Les bijoux d'ongles, les
vernis colorés et rajouts d'ongles sont à proscrire.

3. LE PORT D’ACCESSOIRES DECORATIFS :

Boucles d'oreilles, piercing, tatouages, implants cutanés


Pour tous les personnels, le port de bijoux, tels que les boucles d'oreilles, anneaux,
piercings, pierres précieuses et métaux incrustés, ou implants sous la peau, qu'ils soient visibles
ou cachés, est interdit, notamment en raison du danger qu'ils représentent pour le fonctionnaire
en cas d'intervention nécessitant l'emploi de la force.

Les tatouages, qu'ils soient permanents ou provisoires, ne peuvent ni illustrer


l’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative, ni porter
atteinte aux obligations de réserve, de loyauté et d’exemplarité, en particulier pour les tatouages
visibles du public qui, par leur importance ou leur emplacement, sont susceptibles de
compromettre ou dénaturer la relation avec les usagers.

Bijoux, montres, gourmettes, lunettes de soleil…


Tous les personnels doivent éviter de porter des bijoux ou s'en tenir à une discrétion
compatible avec la tenue d'uniforme. Seules sont autorisées les montres, alliances, bagues,
chevalières et gourmettes (si elles sont discrètes). Pour le personnel féminin, seules sont tolérées
les petites boucles d'oreilles discrètes si celles-ci sont pincées ou percées uniquement dans le
lobe de l’oreille. Tout pendentif est interdit.

Les lunettes de soleil ne font pas partie des attributs de la tenue d’uniforme. Le port
est donc seulement toléré, si celles-ci sont de taille, de couleur ou teintes discrètes et si elles ne
jurent pas avec l’uniforme de policier.
Toutefois, le port de lunettes de soleil est interdit au fonctionnaire qui fait partie d’un
détachement lors d’une cérémonie officielle.

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Il est formellement prohibé de porter sur la tenue d'uniforme, tout élément, bijou,
signe ou insigne en rapport avec l'appartenance à une organisation politique, syndicale,
confessionnelle ou associative de quelque nature qu'elle soit.

Cette même interdiction s'applique également au fonctionnaire en tenue civile durant


le temps de service, et quel que soit le statut dont il relève.

Tenue civile
La tenue d'uniforme doit être exemplaire pour donner au public une bonne image de
la police. Comme la tenue d'uniforme, la tenue vestimentaire civile doit être soignée tout en étant
adaptée à la mission dévolue. Pour des raisons évidentes de bienséance, le port de shorts et autres
bermudas ou débardeurs ne saurait être toléré.

L'image de marque que se doivent de refléter les personnels de police tant à


l'occasion de l'exercice de leurs missions, que lors des trajets entrepris pour se rendre ou quitter
leur service, et au-delà même, en tous lieux et circonstances doit être irréprochable.

En tout état de cause il ne saurait être toléré pour l’ensemble des effectifs, le port
d’une tenue civile au-dessus de la tenue d’uniforme. Cette situation, dite «panachée», porte à
confusion auprès des administrés qui ne savent différencier les policiers nationaux des employés
des métiers de la sécurité. Cet aspect est également dangereux pour le policier qui peut être pris à
partie en raison de sa profession reconnaissable.

4. LE COMPORTEMENT EN SERVICE :

En tout lieu et en toutes circonstances, en uniforme comme en civil, les policiers


doivent avoir un comportement digne de la fonction qu’ils exercent. Tout manquement à cette
règle fondamentale est de nature à porter préjudice à l’ensemble de la police nationale.

Interdictions de fumer et de consommer des denrées alimentaires


Tous les fonctionnaires de police sont soumis à la réglementation générale en ce qui
concerne l’interdiction de fumer pendant ou à l’occasion de leur service.
Ainsi, conformément aux dispositions législatives, il est interdit de fumer dans les
locaux administratifs et dans les véhicules administratifs, qu’ils soient d’usage collectif ou
individuel.

Afin de préserver une image exemplaire de l’institution lorsqu’ils sont en uniforme,


les policiers ne doivent ni fumer, ni manger à la vue du public.

Ils peuvent toutefois, avec l’autorisation expresse de la hiérarchie, se rendre dans les
magasins d’alimentation les plus proches pour y acheter des denrées destinées à leur
consommation immédiate, à l’exclusion de toute boisson alcoolisée.

Sauf pour l’exercice de ses fonctions, il est interdit à tout fonctionnaire de police en
service et notamment lorsqu’il porte sa tenue d’uniforme, de pénétrer dans un débit de boissons
pour y consommer.

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Le téléphone mobile, les appareils de communication, jeux, musique, émetteurs,
récepteurs…
Le port visible du téléphone mobile personnel en tenue d’uniforme et son utilisation
à des fins personnelles ne sauraient être tolérés, en raison d'une part de la mauvaise image que le
policier donne au public et, d'autre part, des risques encourus par le manque de vigilance qui en
résulte.

Les missions spécifiques de police se trouvent largement altérées dans leur qualité et
dans l’image de la fonction policière qu’elles véhiculent, par une gestion intempestive de la vie
privée des personnels utilisant ces outils de communication.

Outre le fait que ces conversations téléphoniques privées sont consommatrices de


temps de travail, elles peuvent nuire à la sécurité des fonctionnaires et influent sur la
disponibilité que ceux-ci doivent offrir au public en détournant leur attention de leur mission
première.

Il en est de même pour toutes les autres sortes d'appareils de communication, jeux,
musique, émetteurs, récepteurs…

Les policiers sont au service du public et doivent, notamment en tenue d’uniforme,


adopter à son égard une attitude courtoise qui n’exclut pas la fermeté lorsque les circonstances
l’exigent. Ils doivent saluer toute personne qui leur adresse la parole ou à laquelle ils s’adressent
et s’abstenir de tutoyer leurs interlocuteurs, quels qu’ils soient.

Ils doivent faire preuve, dans l’exercice de leurs fonctions, particulièrement


lorsqu’ils sont revêtus de leur tenue d’uniforme, de la plus extrême réserve dans leurs propos. En
tout lieu et à tout moment, ils sont tenus à une discrétion totale quant aux informations dont ils
pourraient avoir connaissance en raison de leur activité.

Ils veilleront, notamment sur la voie publique, à présenter au public une attitude
attentive à son écoute et à ses besoins.

5. LE COMPORTEMENT HORS SERVICE :

De par l'article 7 du Code de déontologie, tout fonctionnaire de police se doit d'être


loyal envers les institutions républicaines et ne se départir de sa dignité en aucune circonstance.
Aussi, les fonctionnaires de police peuvent s'exprimer librement dans les limites
résultant de l'obligation de réserve à laquelle ils sont tenus et des règles relatives à la discrétion
et au secret professionnels (article 11 du même code).

Le rappel de ces devoirs généraux paraît nécessaire au regard du comportement


adopté par certains, notamment via des réseaux sociaux développés sur internet. En effet, la
liberté d'expression accordée à chacun, et reconnue comme un droit fondamental, ne peut
s'assumer que dans la dignité, que ce soit au travers de propos, comme de toute autre forme
(photographie, dessin, vidéo…).

Enfin, pour des raisons de sécurité concernant tant les policiers eux-mêmes que les
administrés, je tiens à rappeler avec une particulière fermeté l’interdiction absolue faite à
l’ensemble des fonctionnaires de police, quelle que soit leur position administrative (activité,
disponibilité, maladie, retraite…) ainsi que par leurs ayants droit (décès ou disparition), de se
livrer à toute vente ou cession d’effets, d’accessoires, de matériels ou d’insignes de police. Les

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auteurs de telles pratiques sont susceptibles de faire l’objet de sanctions administratives et de
poursuites pénales. Cette interdiction concerne l’ensemble des objets spécialement conçus pour
les policiers.

La qualité de la représentation de l'institution policière par les fonctionnaires de


police de tous grades de la Direction de la Sécurité de Proximité de l'Agglomération Parisienne
est une constante qui doit être concrétisée par un comportement digne de la fonction à tout
moment.

J'attache une attention particulière au respect de ces instructions. Celles-ci seront


portées à la connaissance de l'ensemble des effectifs et chaque chef de service veillera à faire
appliquer strictement ces directives auprès des fonctionnaires relevant de son autorité.

Cette note annule et remplace la note à tous chefs de service 2010/045130 du


er
1 septembre 2010.

Le Directeur de la Sécurité de Proximité


de l’Agglomération Parisienne

Jacques MERIC

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