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2. Structure atomique
A. Nature de la lumière
B. Modèle de l’atome d’H de Bohr
C. Mécanique ondulatoire et évolution du modèle de l’atome :
De Broglie, Heisenberg
D. Modèle probabiliste de l’atome d’hydrogène : Schrödinger
E. Les nombres quantiques et les orbitales atomiques

Lectures et exercices à faire
TRO, chapitre 3 : sections 3.2, 3.3, 3.4 et 3.6
Exercices Module 1 (sur Léa) : # 10 à 37, incluant # 12.1, 25,1, 37.1

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A. Nature de la lumière
À la fin du 19e siècle, la matière et l’énergie lumineuse sont 
considérées comme deux entités distinctes. 
• La matière est formée de particules qui ont une masse et
occupent une position bien définie dans l’espace. Elle est
régie par les lois de la physique « classique », celles de
Newton par exemple.
• L’énergie lumineuse est une radiation électromagnétique
(onde) n’ayant ni masse ni position définie dans l’espace.

Lumière : Onde 
électromagnétique 
constituée d’une oscillation 
du champ magnétique et du 
champ électrique pouvant se 
déplacer dans le vide. 3

Spectre électromagnétique de la lumière

Lumière visible :
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Longueur d’onde et amplitude

La longueur d’onde détermine le type de rayonnement (ou la couleur).
L’amplitude correspond à l’intensité de la luminosité.
L’amplitude d’une onde n’influence pas le type de rayonnement. 5

Caractéristique d’une onde
Longueur d’onde  : Distance entre deux crêtes en mètre (m) ou    
nanomètre (nm) 1 nm = 1 × 10‐9 m
Fréquence  : nombre de cycle par seconde en s‐1 ou hertz (Hz) 
Amplitude : Distance entre la ligne médiane et la crête (ou le creux)
Vitesse (onde électromagnétique): c =  (m/s) = 3,00 × 108 m/s

crête

Amplitude


creux
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L’effet photoélectrique

Lumière rouge : aucun courant électrique. 
Une exposition plus longue ou une augmentation de l’intensité de la lumière 
(amplitude) n’ont aucun effet !
Lumière bleue : produit un courant électrique.
La lumière bleue ionise le métal. Les électrons sont éjectés du métal et se 
déplacent vers la cathode puis dans le fil métallique. Un courant électrique 
est produit. 7

L’effet photoélectrique
• La fréquence de la lumière rouge n’est pas assez élevée pour
permettre l’ionisation de ce métal, et ce, peu importe son
intensité (A) ou la durée, de l’exposition.
• Il existe une fréquence seuil ( minimale) à laquelle il y a
production de courant électrique.
• Cette fréquence dépend de l’énergie d’ionisation du métal en
question.
• La lumière bleue possède une énergie suffisante pour ioniser le
métal de l’exemple précédent.
• lumière bleue  ≥    fréquence seuil nécessaire pour
ioniser ce métal.
• Ce phénomène (production d’un courant électrique lorsqu’un
métal est ionisé par un faisceau de lumière) est appelé :
EFFET PHOTOÉLECTRIQUE 8
L’effet photoélectrique
• L’effet photoélectrique est impossible à expliquer considérant
uniquement la nature ondulatoire de la lumière.
• En effet, la théorie classique impliquerait un transfert d’énergie en
continu de la lumière à l’électron pour l’éjecter.
• Une plus grande intensité, même à faible fréquence, devrait
permettre l’éjection d’électrons, mais ce n’est pas ce qui est
observé.

Explication par Albert Einstein
• La lumière est un flux de particules appelées photons.
• En effet, le transfert d’énergie entre le photon de la lumière et
l’atome du métal se fait telle une collision entre deux particules.
• Lors de la collision entre les deux particules, l’énergie du photon est
transmise à l’électron qui possède alors assez d’énergie pour être
libéré.
• Si l’énergie du photon n’est pas suffisante (fréquence de seuil),
l’électron frappé ne peut pas être éjecté.

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Explication par Albert Einstein
• La lumière est donc caractérisée par la DUALITÉ ONDE‐
PARTICULE.
• Ceci signifie que dans certains cas la lumière se comporte
comme une onde et dans d’autres cas, comme un flux de
particules (photons).
• Propriétés ondulatoires de la lumière :
– Diffraction, dispersion et phénomène d’interférence.
• Propriétés corpusculaires :
– Effet photoélectrique.

Albert Einstein, en 1905, 
explique l’effet photoélectrique. 11

L’hypothèse quantique de Planck
Physique classique
L’énergie varie de façon continue, toutes les valeurs sont 
permises.
La théorie quantique de Planck, 1900
L’énergie d’un rayonnement est absorbée ou émise
uniquement par quanta (multiples entiers d’un quantum, h ).
Quantum : plus petite quantité d’énergie électromagnétique 
qu’un atome peut absorber ou émettre.

Un atome émet un photon d’une énergie égale à h .       


En physique quantique (infiniment petit), l’énergie est 
quantifiée ; elle varie de façon discontinue.
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L’énergie de la lumière (Planck et Einstein)
Dans la théorie quantique, toute variation de l’énergie est 
une quantité discrète : l’énergie varie de façon 
discontinue. 
Énergie d’un seul photon de fréquence donnée : 

𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 

c = 
E = énergie en joules (J)
h = constante de Planck (6,626 × 10‐34 J∙s)
 = fréquence de la radiation (s‐1)
 = longueur d’onde (m)
c = vitesse de la lumière (3,00 × 108 m/s) 13

Calcul du nombre de photons dans un rayonnement
Un rayonnement de 450 nm contenant 6,80 mJ d’énergie est 
constitué de combien de photons ?

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L’effet photoélectrique

‐ Aucun effet observé sous un certain seuil de fréquence (Ephoton < Eliaison é‐).


‐ À partir d’une certaine fréquence, un électron est libéré (Ephoton = Eliaison é‐).
‐ Plus la fréquence de rayon incident est grande, plus l’électron libéré a de 
l’énergie cinétique  (Ephoton > Eliaison é‐).
‐ Plus l’intensité du rayon incident est grande (plus de photons), plus le 
nombre d’électrons libérés sera grand. 15

Exemple avec l’aluminium
L’énergie de première ionisation de l’aluminium est de 578 kJ/mol. Quelle 
longueur d’onde de lumière (en nm) a suffisamment d’énergie par photon 
pour déloger un électron de la surface d’aluminium?

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Nature de la lumière : en résumé
• L’effet photoélectrique prouve les propriétés corpusculaires de la
lumière et généralise la théorie quantique de Planck.
• La lumière est un flux de particules appelées photons.
• L'énergie de la lumière est quantifiée.
• Une particule d’énergie lumineuse égale au quantum de Planck.

Ephoton = h

• Dualité onde‐particule de la lumière: la lumière possède donc un
comportement ondulatoire (typique des ondes) et un
comportement corpusculaire (typique de la matière).

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B. Modèle de l’atome d’H de Bohr
Observations qui ont mené au modèle atomique de 
Bohr : Spectres d’émission des gaz (atomes).

• Spectres d’émission : spectres continus ou discontinus
de rayonnements électromagnétiques émis par des
substances.

• Spectre d’émission continu :
Dispersion de la lumière blanche par un prisme en
toutes les  du spectre électromagnétique visible.
– Produit par la lumière du soleil ou par des solides chauffés.
– Exemple : un fil de tungstène dans une ampoule.
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Spectre d’émission continu
Lumière blanche émise par 
une ampoule à incandescence

Spectre continu : la lumière blanche se décompose 
en toutes les  du spectre électromagnétique 
visible. Les  ne sont pas séparées.  19

Spectre d’émission discontinu
Spectre de raies (discontinu) :
Dispersion de la lumière émise par l’élément excité, qui est ainsi 
divisée en ses raies spectrales, dont chacune a une longueur d’onde 
distincte.
• Produit par un gaz d’élément excité par chauffage ou par décharge
électrique.

L’hydrogène émet 
quatre raies dont les 
longueurs d’onde 
sont dans le domaine 
visible du spectre.

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• Chaque élément possède un spectre caractéristique qui
permet de l’identifier.
• L’origine des raies spectrales demeure inconnue jusqu’au
début du XXe siècle.
• C’est Bohr qui vient expliquer l’origine de ces raies spectrales
au début du XXe siècle.
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Spectre du soleil

• Observé en 1814 par Fraunhofer.
• L’hélium a été détecté à partir du spectre
solaire avant d’être découvert sur terre.
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Postulat de Bohr pour l’atome d’hydrogène
• Les spectres de raies démontrent qu’un atome ne peut
émettre ou absorber que certaines valeurs d’énergie :
Ephoton d’une raie= h
• En conséquence, les électrons ont des positions bien définies
par rapport au noyau et donc des énergies potentielles
définies aussi.
• Lorsqu’un électron change de niveau d’énergie, l’atome
absorbe ou émet un photon d’une énergie qui correspond
exactement au changement d’énergie (E) de l’électron.
• Conclusion : ORBITES DE BOHR

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Modèle de l’atome d’H de Bohr
Orbite de Bohr : trajectoire circulaire autour du noyau sur 
laquelle l’électron ayant une énergie donnée peut circuler.
L’électron qui se retrouve à un niveau n est dans un état 
stationnaire. Son énergie est calculée par la formule 
suivante:
𝑯 RH = 2,18 × 10‐18 J 
𝒏 𝟐 n = 1, 2, 3…
Par convention, l’énergie de l’électron dans un 
atome est toujours négative.

Dans l’atome d’hydrogène, un électron peut seulement se 
déplacer sur certaines orbites circulaires de niveau n auxquelles 
sont associées des énergie spécifiques. 
Donc, l’énergie de l’électron est quantifiée! 24
Calcul de l’énergie des niveaux suivants pour l’atome d’hydrogène

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Quelle quantité d’énergie est nécessaire pour arracher un électron situé au niveau 
fondamental?

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Transitions électroniques
L’électron qui se retrouve à un niveau n est dans un état 
stationnaire (sans perte ni gain d’énergie). 
Explication des spectres de raies : 
C’est lorsque se produisent des transitions électroniques que 
l’atome absorbe ou émet de l’énergie sous forme de lumière et 
que les spectres de raies (discontinus) peuvent être observés. 

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Transitions électroniques
Absorption Émission
Si l’électron passe d’un niveau  Si l’électron passe d’un niveau 
d’énergie inférieur à un niveau  d’énergie supérieur à un niveau 
d’énergie supérieur (n  d’énergie inférieur (n diminue). 
augmente).  • L’atome libère un quantum
• L’atome absorbe un quantum d’énergie sous forme de
d’énergie sous forme de photon.
photon. • E  0, puisque l’électron a
• E  0, puisque l’électron a émis de l’énergie.
absorbé de l’énergie.

𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏

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Description du modèle de l’atome 
d’hydrogène selon Bohr

1) L’électron décrit des orbites circulaires autour du noyau de l’atome
d’hydrogène. Seules certaines orbites sont permises.
2) L’énergie de l’électron est quantifiée. En suivant la trajectoire d’une
orbite donnée, l’électron ne gagne ni ne perd d’E.

3) Lorsque l’électron passe d’une orbite à l’autre (transition
électronique), il émet ou absorbe de l’énergie sous forme de lumière
(photon). Cette différence d’énergie est quantifiée.

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Énergie du photon émis ou absorbé

E  0 E < 0
L’énergie de  L’énergie de 
l’électron  l’électron 
augmente. diminue.

Énergie du photon émis ou absorbé :

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Les séries du spectre d’émission de l’atome d’H
Le modèle atomique de Bohr est venu expliquer le spectre d’émission de 
l’atome d’hydrogène. 

• Tous les photons émis impliquant des
transitions qui se terminent sur le niveau
1 sont dans l’ultraviolet, elles se
regroupent sous le terme série de
Lyman.
• Les quatre raies dans le visible
s’appellent série Balmer, elles
impliquent des transitions qui se
terminent sur le niveau 2.
• Les transitions qui se terminent sur le
niveau 3 ou 4 correspondent aux séries
Pashen et Bracket, dans l’infrarouge.

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Les séries du spectre d’émission de 
l’atome d’hydrogène
Région du 
Série nf ni
spectre
Lyman

Balmer

Paschen
Brackett

Un photon par transition électronique par atome. On obtient les 
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spectres d’émission ou d’absorption avec des milliards d’atomes.
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Résumé des formules utiles
Énergie du photon émis ou absorbé :

Énergie d’un électron à un niveau donné :

Différence d’énergie entre deux niveaux :
Exercice: 
a) Quelle est l’énergie d’un photon émis au cours d’une transition dans le visible à
partir du niveau 5 pour un atome d’hydrogène?
b) Quelle est la longueur d’onde de ce rayonnement (en nm)?
Exercice: 
L’électron d’un atome d’hydrogène émet une radiation dans la série Brackett dont la 
longueur d’onde est de 2,63 10 𝑚. Quel était le niveau initial de l’électron? 

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Spectre d’absorption
Lignes noires sur un fond de couleurs.

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Spectres d’absorption et d’émission
Pour un élément donné, les spectres d’émission et d’absorption sont 
complémentaires, c’est‐à‐dire qu’un élément absorbe exactement les mêmes 
longueurs d’onde (ou fréquences) qu’il émet.

Spectre d’absorption:

Spectre d’émission:
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Lumière émise par le sodium

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C. Mécanique ondulatoire et évolution du
modèle de l’atome : De Broglie, Heisenberg
Lacunes du modèle de Bohr :

• Modèle valide pour les atomes ne contenant
qu’un seul électron (H, He+, Li2+, Be3+, etc.).

• Avec l’apparition des spectroscopes plus
raffinés, on a pu constater deux autres
phénomènes, les raies additionnelles et le
dédoublement de raies, qui ne peuvent être
expliqués avec le simple modèle de Bohr.

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Dualité onde‐particule
Louis De Broglie, 1924

Question : Si la lumière possède des caractéristiques 
corpusculaires et ondulatoires, est‐ce que la matière, 
considérée au départ uniquement corpusculaire, 
pourrait avoir des propriétés ondulatoires ?

Réponse : Oui, selon le raisonnement de Louis De Broglie (sa thèse 
de doctorat) qui découle des relations établies par Planck et Einstein.
Les électrons (et les autres particules infiniment petites) en 
mouvement ont un caractère ondulatoire. De Broglie a introduit la 
dualité onde‐particule de l’électron. 

44
 Louis de Broglie décrit le mouvement de l’électron comme une onde
stationnaire, qui ne se déplace pas dans l’espace.

 En conformité avec le modèle de Bohr, la longueur d’onde de l’onde
stationnaire de l’électron correspond à un multiple entier de la
circonférence de l’orbite.

 Ceci explique pourquoi seulement certaines orbites sont possibles (en
conformité avec le modèle de Bohr).

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Dualité onde‐particule
La nature ondulatoire s’applique aux particules infiniment petites
comme l’électron.  
 : longueur d’onde (m)
m : masse de la particule (kg)
v : vitesse (m/s)
h : constante de Planck (Js)

 Onde associée au déplacement de la particule.
 Si la masse est importante,  est trop petit pour être mesuré.
 Toutefois,  est facile à calculer pour un électron.

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Selon cette équation, la dualité onde‐particule s’applique à tout 
corps en mouvement, par contre, si la masse est importante, 
est trop petite pour être observée.

Exercice: Au tennis, une balle de service peut atteindre 68 m/s.  Calculer la 
longueur d’onde associée à une balle de tennis de 6,0  10‐2 kg qui voyage à 
cette vitesse.

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Phénomènes optiques caractéristiques d'une onde
Diffraction : Déviation d’une onde lorsque 
celle‐ci rencontre un obstacle. 

Motif d’interférence d’une onde 48
Diffraction de l’électron

49

Diffraction de l’électron
Quelques années après la thèse de De Broglie, les scientifiques 
Davisson, Germer et G.P. Thomson (fils de J.J. Thomson) 
démontrèrent les patrons de diffractions prouvant le caractère 
ondulatoire de l’électron.

Rayon X à travers une feuille  Faisceau d’électrons à travers 
d’aluminium une feuille d’aluminium

Les électrons, tout comme la lumière, se comportent dans 
certains cas comme des ondes et dans d’autres cas, comme des 
particules. Application: microscope électronique. 50
Principe d’incertitude
Il est impossible de connaître précisément à la 
fois la position et la vitesse d’une particule 
(électron). 
Si l’on ne connaît pas la position exacte de 
Heisenberg l’électron, on ne peut pas émettre l’hypothèse 
qu’il suit une trajectoire circulaire bien définie.
1925
Ce principe vient réfuter les orbites de Bohr.

Dès lors, on ne parle plus de la position de l’électron, mais 
plutôt de la probabilité de retrouver un électron dans un 
volume donné de l’espace.
51

Modèle probabiliste de l’atome 
d’hydrogène : Schrödinger
Schrödinger, 1887-1961

Schrödinger a élaboré une équation mathématique 
très complexe appelée la fonction d’onde (). 

Le carré de cette fonction d’onde 2 permet de 
calculer la probabilité de présence de l’électron, ayant 
une énergie donnée, en un point donné autour du 
noyau de l’atome.

L’ensemble de ces points de l’espace autour du noyau 
forment une région appelée orbitale atomique. 52
Modèle probabiliste de l’atome 
d’hydrogène : Schrödinger
Orbitale atomique : Région de l’espace entourant 
le noyau, dans laquelle l’électron ayant une 
énergie, possède une certaine probabilité de se 
trouver.

Le modèle de Schrödinger (1926)  tient compte de trois 
paramètres :
 La quantification de l’énergie de l’électron, Bohr
 Les propriétés ondulatoires et corpusculaires de
l’électron, De Broglie
 Le principe d’incertitude d’Heisenberg
53

Modèle probabiliste de l’atome 
d’hydrogène : Schrödinger
Le modèle probabiliste de l’atome d’hydrogène en résumé
1. L’énergie de l’électron est quantifiée. Dans une orbitale donnée, l’électron se
trouve à l’intérieur d’une région autour du noyau et possède une énergie
donnée. Pour l’atome d’H : E orbitale 1s égale E orbite n = 1 de Bohr.
2. Il y a émission d’É lorsque l’é‐ passe d’une orbitale d’un niveau supérieur à un
niveau inférieur et absorption d’E lorsque l’e‐ passe d’un niveau inférieur à un
niveau supérieur. Niveaux d’énergie comme dans le modèle de Bohr. 

3. On ne connaît donc pas la vitesse de l’e‐, sa position exacte ni de quelle façon il
se déplace.

4. On connaît cependant l’E de l’e‐ ainsi que la région où on a le plus de chance de
le trouver (son orbitale).

5. Le comportement énergétique de l’e‐ est entièrement caractérisé par des
nombres quantiques, le 1er étant le nombre quantique principal n.
54
Exercice :
Définitions :
Orbitale atomique :

Orbite de Bohr :

Modèles
Énoncés Bohr Probabiliste Bohr et 
seulement seulement probabiliste
L’énergie de l’électron est quantifiée.
Le nombre quantique principal n est utilisé pour 
décrire les niveaux d’énergies.
La probabilité de présence de l’électron est connue
pour un niveau d’énergie donné.
L’énergie d’un électron pour un niveau donné égale
–RH/n2.
55

Modèles
Énoncés Bohr Probabiliste Bohr et 
seulement seulement probabiliste
Lors de son passage d’un niveau n à un autre, l’électron
absorbe ou émet de l’énergie sous forme de lumière
(photon).
Lorsque l’électron se trouve à un niveau d’énergie donné (une
valeur de n), il est dans un état stationnaire d’énergie.

La trajectoire de l’électron est connue.


Basé sur les propriétés ondulatoires de l’électron.
Basé sur les propriétés corpusculaires de l’électron.

Plus l’électron est près du noyau de l’atome, plus son énergie 
est faible.

La position de l’électron est connue.


Présence d’un noyau formé d’un proton.

Lors des transitions électroniques, l’électron émet ou absorbe


de l’énergie sous forme de lumière.

56
Représentation d’une orbitale atomique à n = 1
Voici un exemple de représentations d’une orbitale de forme sphérique 
que l’on appelle 1s:

Représentation à l’aide  Représentation à l’aide 
d’un nuage électronique  d’un contour défini

À l’intérieur de la sphère : 90% de probabilité de présence 
de l’électron.
http://www.edumedia‐sciences.com/fr/a663‐l‐atome 57

Courbe de probabilité radiale
La courbe de probabilité radiale représente la variation de 
la probabilité de trouver l’électron en fonction de sa distance 
au noyau (r) pour une orbitale donnée.
Représentation à l’aide d’un
nuage électronique

À r = 0,0529 nm, probabilité la 
plus grande de trouver l’é. Ce 
qui correspond au rayon de la 
première orbite de Bohr. 58
Courbe de probabilité radiale
Nœud (zone nodale):
Zone dans laquelle la 
probabilité de trouver un 
électron est nulle.

Zone de pénétration :
Petit pic de densité 
électronique suivi par un nœud 
et qui permet à l’électron de 
s’approcher très près du noyau.

Probabilité maximale (Pmax):
Distance par rapport au noyau 
où la probabilité de trouver 
l’électron est la plus élevée.
59

Les nombres quantiques
Une orbitale atomique est représentée par trois nombres quantiques.
n :  nombre quantique principal 
l: nombre quantique secondaire
m : nombre quantique magnétique

Un quatrième nombre quantique est ajouté lorsque l’on veut 
décrire le comportement de l’électron:
s : nombre quantique de spin

• Chaque électron d’un atome peut donc être représenté par une suite
de quatre nombres quantique, les trois premiers définissent dans quelle
orbitale se trouve l’électron et le dernier définit son spin.

• Les quatre nombres quantiques sont interdépendants. En effet si n=2,
seules certaines valeurs de l sont permises et les valeurs de ml sont aussi
prescrites par ces valeurs de l. 60
61

Le nombre quantique principal n
Le 1er nombre quantique
Nombre quantique principal  (n)

Caractéristiques :
‐ correspond au niveau d’énergie de l’électron (couche 
électronique).
‐ détermine la taille et l’énergie de l’orbitale.
‐ n est un entier positif qui varie de 1 à 7…
‐ plus n est grand, plus l’énergie de l’électron est élevée.

62
Le nombre quantique secondaire l
Le 2e nombre quantique : Nombre quantique secondaire  (l)

Caractéristiques :
‐ correspond à la forme de l’orbitale à l’intérieur de laquelle 
l’électron a une certaine probabilité de se trouver.
‐ l influence aussi le niveau d’énergie (atome polyélectronique).

‐ l est un entier positif qui varie de 0 à n‐1
si l =  0         orbitale s  (s pour sphérique)
si l =  1          orbitale p  (p pour perpendiculaire)
si l =  2         orbitale d (d pour diffuse)
si l =  3     orbitale f (f pour fondamentale)

63

Le nombre quantique secondaire l
Le 2e nombre quantique : Nombre quantique secondaire  (l)

‐ l est un entier positif qui varie de 0 à n‐1
si n = 1, 
si n = 2, 
si n = 3, 
si n = 4,   

‐ Nb de type d’orbitale pour un niveau donné :

64
Formes des orbitales atomiques

0 zone 
1 zone 
nodale
nodale 2 zones 
nodales

Orbitale atomique s (l = 0)


Forme : sphérique
65

Formes des orbitales atomiques

2p 3p
0 zone  1 zone 
nodale nodale

Orbitales atomiques p (l = 1)


Forme : bilobée 66
Formes des orbitales atomiques

Orbitales atomiques d (l = 2)


Forme : généralement 4 lobes 67

Formes des orbitales atomiques

Orbitales atomiques f (l = 3)


Forme : généralement 6 ou 8 lobes 68
Le nombre quantique magnétique ml
Le 3e nombre quantique : Nombre quantique magnétique  (ml)

Caractéristiques : 
‐ correspond au nombre d’orientations de l’orbitale dans l’espace 
autour du noyau.
‐ ml est un entier qui varie de  –l, …, 0, …, +l
si l = 0 (orbitale s), 
si l = 1 (orbitales p), 
si l = 2 (orbitales d), 
si l = 3 (orbitales f),   

le nombre quantique ml n’influence pas l’énergie de l’électron.
69

Le nombre quantique de spin s ou ms
Le 4e nombre quantique : nombre quantique de spin
‐ caractérise le spin de l'électron, c'est‐à‐dire, la « rotation » de 
l'électron sur lui‐même.
‐ Deux valeurs possibles : +1/2 et ‐1/2 (il n’y a donc que deux 
électrons par orbitale.

70
Les nombres quantiques
Comportement de l’électron Couche ou niveau
n = 1, 2, 3, 4, …
(état quantique) l = 0… n‐1 Sous‐couche (ou sous‐niveau)
orbitale l = 0, orbitale type s
l = 1, orbitale type p
l = 2, orbitale type d
l = 3, orbitale type f
m = ‐l… 0… +l
s = +½ ou ‐½

Conventions:
• ml : en ordre croissant.
• Le premier électron d’une orbitale atomique a un spin de
+1/2 (ms = +1/2). 71

Symbole de l’orbitale: Type de l’orbitale (l)

Niveau (n)
nlm Valeur de ml
(sauf si de type s)
Dans l’ordre:
1 seule orbitale dans 
1re orbitale:  1s 6e orbitale:  3s
le premier niveau
2e orbitale:  2s 7e orbitale:  3p‐1

3e orbitale:  2p‐1 4 orbitales dans le  8e orbitale:  3p0 9 orbitales 


second niveau dans le 
4e orbitale:  2p0 9e orbitale:  3p+1
niveau 3
5e orbitale:  2p+1 10e orbitale: 3d‐2
… …
72
Exercice : 
n l ml Symboles des  Nb 
orbitales  d’orbitales  Nb 
0 ≤ l ≤ n‐ ‐l ≤ ml ≤ +l Pour un niveau donné
atomiques atomiques d’électrons
1

Nb de type d’orbitale : 1 (n)
1 0 0 1s 1 2 Nb d’orbitale : 1 (n2)
Nb d’électron : 2 (2n2)

0 0
Nb de type d’orbitale : 
2 Nb d’orbitale : 
1
Nb d’électron :

Nb de type d’orbitale : 
3 Nb d’orbitale :
Nb d’électron :

Nb de type d’orbitale :
4 Nb d’orbitale : 
Nb d’électron :

73

Les nombres quantiques
En résumé:
• Nombre de types d’orbitales pour un niveau d’énergie
donné = n
• Nombre maximal d’orbitales pour un niveau d’énergie
donné = n2
• Nombre d’électrons par orbitale = 2
• Nombre maximal d’électrons pour un niveau d’énergie
donné = 2n2
• Orbitale : (n, l, ml)
• État quantique : (n, l, ml, ms) 74
Exercice 5 : Déterminer le nombre d'orientations possibles pour l'orbitale atomique.
s  l=0 m=0
a) 1s b) 3p c) 3d p  l=1 m= ‐1,0,+1
d) 4s e) 3f f) 7p d  l=2 m= ‐2,‐1,0,+1,+2
f   l=3 m= ‐3,‐2,‐1,0,1,2,3

Exercice 6: Compléter le tableau suivant:

Soit n = 3 Soit n = 5
Combien y a‐t‐il d'orbitales 
atomiques différentes à ce 
niveau ?
Combien y a‐t‐il de types 
d'orbitales à ce niveau ?
Pour chacun des types 
d'orbitales possibles à ce 
niveau, déterminer le nombre 
d'orientations possibles.

75

Exercice : Dans un atome, combien peut‐il y avoir au maximum 
d'électrons qui ont les nombres quantiques suivants : 
a) n = 1      l = 0     m = 0      s = ½
b) n = 2      l = 0     m = 0
c) n = 4      l = 1
d) n = 3      l = 2     m = 0      s = ‐½
e) n = 3 s = ‐½
f) n = 3      l = 2     m = ‐1
g) n = 4      l = 3 s = ½
h) n = 4 m = 0
i) n = 4 m = +1     s = ½
j) n = 5 m = +3     s = ‐½
k) n = 6 m = +2

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