Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A la plus tendre des mères pour ses sacrifices qui sont inoubliables
Que dieu lui accorde une longue vie et lui préserve en bonne santé.
Hafsa EL Messaoudi
Remerciement
A l’issue de ce modeste travail, je souhaite remercier dans un
premier temps Monsieur le directeur de la Société Nationale de
Sidérurgie à Nador qui m'a autorisé d'effectuer ce stage au service
maintenance électrique.
Introduction générale
On ne peut juger l’efficacité ou la rentabilité d’un enseignement avant de connaître
ses applications et son utilité sur les champs de la pratique. De ce fait, un stage est une
affirmation certaine de la réussite dans le domaine professionnel, il permet de mesurer
l’écart existant entre l’étude théorique acquise dans les écoles et l’étude pratique acquise
dans l’entreprise.
Dans ce cadre, mon choix s’est porté vers la SONASID. C’est un agent actif et connu
par ses normes rigoureuses dans le secteur de la sidérurgie.
Le présent rapport a pour objet de présenter le déroulement de stage que j’ai effectué
à la SONASID pendant deux mois, de décrire les activités et les travaux que j’ai effectué
durant la période de stage et de présenter le projet de la rénovation de la partie électrique
des équipements d’une manière automatique.
I. Introduction
Avant d’aborder le travail effectué durant ce stage, il convient tout d’abord, de faire une
présentation de l’organisme d’accueil de ce projet. Le présent chapitre est consacré à la
présentation de la Société Nationale de Sidérurgie et la problématique traitée durant la période
du stage, ainsi la démarche suivie pour atteindre l’objectif visé.
Sonasid a été créée par l’Etat marocain en 1974, l’ambition alors était de développer un
complexe sidérurgique complètement intégré à partir de la production de minerai de fer à
Ouixane (Nador) en le valorisant dans un haut fourneau d’un million de tonnes. Les études
technico-économiques ont finalement conclu à une intégration amont progressive et c’est ainsi
qu’il fut décidé de lancer à Nador le premier laminoir marocain.
La production a démarré en mars 1984 avec une capacité annuelle initiale de 420 000 tonnes
de rond à béton et de fil machine portée progressivement à 600 000 tonnes.
En 1996, Sonasid introduit 35% de son capital en bourse et en 1997 l’Etat cède 62% du
capital à un consortium d’investisseurs institutionnels pilotés par la SNI.
En juillet 2002, Sonasid investit dans un second laminoir à Jorf Lasfar d’une capacité
annuelle de 400 000 tonnes pour répondre à la demande croissante du marché. Un an plus tard
en 2003, Sonasid concrétise son projet d’intégration en amont par la réalisation d’une aciérie
électrique à Jorf Lasfar qui devra alimenter les 2 laminoirs en billettes pour réduire sa
dépendance du marché international. L’unité démarre en août 2005, la même année Sonasid
augmente sa participation à 92% dans le capital de Longométal Armatures, une activité
initialement développée au sein de Longométal Afrique.
Le 3 mars 2006 marque une nouvelle étape décisive dans l’histoire de Sonasid avec le
renforcement d’Arcelor dans le capital de Sonasid et le partenariat conclu entre SNI et le Groupe
qui deviendra quelques mois plus tard ArcelorMittal.
La direction du site
de Nador
Finissage et
Généraux Finissage et
expédition expédition
Magasin Moyens Travaux
généraux annexes
Réparation
mécanique
Figure 1 : Schéma d’organigramme de groupe SONASID site de Nador
Avec une capacité de production de 450 000 t/an, de rond à béton et fil machines, le laminoir
est équipé d’une soudeuse en ligne ; d’une capacité nominale de 90T/h de billettes et d’une
vitesse maximale de 0,27 m/s correspondant à 120T/h pour des billettes de dimension 140x140,
la soudeuse permet d’améliorer la productivité et d’augmenter le rendement matière en
réduisant les éboutages ainsi que les barres courtes.
- L’énergie : L’alimentation électrique de l’usine est assurée par l’O.N. E avec une ligne
de 225 KV, elle se trouve à 700m de laminoir.
- Le chemin de Fer : la nouvelle ligne qui liera la ville de Taourirt, ce qui réduit les frais
de transport au profit des clients de la SONASID.
La salle de 20KV
Se trouve dans le sous-sol de l’usine, alimenté par 20 KV à partir de la sous station, le réseau
d’alimentation est connecté au disjoncteur 20 KV principal nommé CPH et de ce dernier se
détache un jeu de barre qui passe aux disjoncteurs auxiliaires (les TR et les TRD).
Le TR est un transformateur qui alimente les moteurs à courant continu et le four, il délivre
une tension de 440V.
Les TRD alimentent les moteurs asynchrones triphasés de laminoir.
Il existe un autre transformateur qui délivre une tension de 220V en monophasé pour
alimenter les bâtiments de l’usine.
Groupes électrogènes
Trois générateurs sont installés pour fournir, au cas de coupure d’électricité, une
alimentation de secours pour les services essentiels. Ces générateurs sont entrainés par des
moteurs diesel de 12 cylindres. Des techniques de verrouillage mécanique et électrique
permettent la commutation automatique avec la ligne principale à l’aide d’un automate
programmable cette commutation peut être aussi manuelle en cas d’entretien ou d’une panne.
Le laminage consiste à réduire la section (diamètre et forme) du métal, puis à lui donner les
propriétés mécaniques, conformes aux normes du secteur. La billette prend un temps de 20
minutes à partir de la sortie du four jusqu’à l’arrivage au parc régulier, et prend presque une
minute pour les phases de laminage.
a- La matière première
Pour produire le rond à béton ou le fil machine, SONASID utilise comme matière première
des billettes en acier de nuance diverses et d’origines différentes.
Deux bras sont fixés sur le nez des longerons fixes qui sont commandés par des vérins
pneumatiques, et qui servent à bloquer les billettes pour assurer qu’aucune billette ne soit mise
sur le convoyeur accidentellement. Une fois la billette sortie du ripeur elle est détectée tout au
long de son chemin au four par des cellules photos (détecteur de proximité), et dès que la billette
avance les automates envoie un signal pour permettre au ripeur d’envoyer une autre billette et
ainsi de suite.
Figure 12 : Ripeurs
c- Four
Les billettes sont introduites dans un four et chauffées à 1200°C à l’aide d’un convoyeur à
rouleaux afin de les chauffer pour environ 1h30min et faciliter leur laminage.
e- Laminoir
La cage est composée d’un moteur, d’un réducteur et deux cylindres qui ont les rainures soit
ovales, soit rondes.
Pour effectuer la première réduction de section de la billette, elle passe dans le train
dégrossisseur, c’est un ensemble de sept cages dont les rôles sont complémentaires entre eux.
Il se constitue de huit cages avec le même principe que les sept premières cages du train
dégrossisseur. Mais la section continue à diminuer, la longueur du fil continue à augmenter
avec une grande rapidité qu’avant. Ces cages sont entrainées par des moteurs à courant continu
à travers un réducteur de vitesse qui produit le couple et la vitesse convenable. Entre le train
dégrossisseur et le train intermédiaire, se situe une cisaille pour ébouter le fil de fer et le couper
en permanence en cas de cobble (déformation de fil) dans le train intermédiaire.
Ces boites sont pleines d’eau spéciale qui fait partie d’une procédure de refroidissement bien
contrôler, cette procédure permet d’obtenir des ronds dont la propriété physique est
pratiquement uniforme et convenant ainsi tréfilage poussé sans exiger un traitement chimique.
Le fil de fer est lavé en premier avec de l’air, puis avec de l’eau sous pression pour être refroidit
après par l’eau normale. La quantité d’eau utilisée continue son parcours jusqu’à la zone de
traitement des eaux pour être recycler et la réutiliser.
• Rouleau pinceur
Il se constitue de deux cylindres parallèles l’un sur l’autre les deux cylindres sont fixés sur
des paliers lubrifiés par l’huile. Ils sont entraînés à partir d’un multiplicateur de vitesse du rond
qui est très grande à la sortie du train finisseur.
• Tête de pose
Elle dispose le fil de fer sous forme spirale sur un transporteur en marche continu «
STELMOR », la tête de pose est formée essentiellement d’un carter à engrenages fixe et d’une
porte tube rotative qui est entraînée par des engrenages commandés par la longueur du passant
par la tête de pose pendant une période correspondante à un tour.
• Convoyeur « STELMOR »
L’équipement « STELMOR » forme une chaîne destinée à transporter les spires dépassées
par la tête de pose à la chambre de réformation. La chaîne « STELMOR » est en mouvement
continue sur la pente, elle joue le rôle d’un transporteur de spires et elle est installée sur une
rampe latérale qui mène au sommet de la chambre de réformation. Cette chaîne est entraînée
par des moteurs électrique à vitesse variable qui correspond aux différents types de ronds. Sous
la rampe, sont installés des ventilateurs très puissants pour refroidir ces spires. L’augmentation
ou la diminution du nombre des ventilateurs est en fonction du diamètre du rond produit.
Après que les spires ont traversé le convoyeur « STELMOR », elles se trouvent devant la
chambre de réformation qui a pour rôle de collecter les spires qui se déversent dans la cuve.
Tout d’abord les spires descendent sur les doigts d’une iris, ensuite, lorsque l’un des deux
mondains à 0 extension est centré dans la cuve et la table mobile est en position haute, donc la
chambre est fermée. Le doigt l’iris s’ouvrent et les spires se passent sur la table mobile, cette
dernière descend permettant ainsi la formation des spires en forme de couronne, qui a pour
moyen l’un des deux mondains. A la dernière spire de la couronne, les doigts de l’iris se ferment
et on procède un changement de position de deux mondains en effectuant une rotation de 180
pour permettre le transfert de la couronne formée vers les crochets CTI, par l’intermédiaire d’un
chariot de transfert et la réception d’une nouvelle couronne du convoyeur « STELMOR ».
f- Finissage CTI
C’est une zone de traitement thermique d’inspection de compactage, pesage et d’étiquetage
du produit fini (couronne).
Crochet CTI :
Les crochets sont des chariots accrochés à des monorails, ils sont au nombre de 73 et destinés
à porter des couronnes de la chambre de réformation jusqu’à la déchargeuse, suivant un cycle
déterminé. Ils sont entraînés par des moteurs à courant alternatif 380V à deux sens de marche
et vitesse à enroulement séparé freinage par électroaimant à courant continu.
La protection du moteur contre les courts-circuits est assurée par une thermistance agissant
sur un relais, l’équipement de commande est embarqué au crochet dans un coffre et
l’accumulation se fait grâce à des contacts glissants. À partir de ces rails on assure une
alimentation de puissance et de commande.
Inspection :
Après que la couronne est chargée sur le crochet, ce dernier commence son voyage dans une
longue boucle de refroidissement, et avant que le crochet sorte de la boucle de refroidissement,
il s’arrête automatiquement au poste d’inspection, l’agent de poste contrôle l’état du fil à fer
comme réduction du diamètre maximal, état de surface défectueuse. Après qu’il y a passage de
14 couronnes l’agent prend un échantillon des 15 couronnes pour l’envoyer au laboratoire de
contrôle qui confirme ou non l’identification des normes de qualité de fer produit par SONASID
aux normes internationales.
Compacteuse :
C’est une machine opérationnelle dont la fonction est de réduire le volume de la couronne
et la ligaturer avec un fil de fer de 5.5mm, afin de faciliter son transport.
Généralement la compacteuse se compose d’un chariot de passage, quatre bras avec guide-
fil extérieur et ligatureuse, mondain avec guide-fil intérieur, table élévatrice pour centrage de
la couronne et un plateau de passage.
Pesage et étiquetage :
L’opérateur de ce poste pèse le poids de la couronne et il le note sur une plaque métallique
qui l’attache sur la couronne.
Déchargeur :
La déchargeuse se constitue d’un chariot et d’un support de couronnes. Son rôle est de
décharger la couronne du crochet pour la stocker dans le parc régulateur.
On trouve aussi des systèmes d’entrée/sortie décentralisées SIMATIC ET 200 qui permet de
raccorder des signaux de processus aux automates central (automate de salle de four/contrôle)
via le réseau de communication PROFIBUS DP.
Le rond à béton lisse : C’est un acier laminé à chaud de diamètre 5.5 à 16mm,
utilisé pour constituer les armatures des constructions en béton armé conformément
à la norme marocaine et à la norme française.
Le rond non soudable à haute adhérence : c’est un rond nervure à haute limite
d’élasticité de diamètre : 6 à 16mm, utilisé pour constituer les armatures passives
des constructions en béton armé.
Le rond à béton soudable cranté à froid : c’est un élément constitutif nervure à
haute limite d’élasticité, laminé à chaud de diamètre : 6 et 9mm, répute soudable,
utilisé pour constituer les panneaux de treillis soudés.
Ce qui fait que mon projet portera l’étude, et le dimensionnement de l’armoire électrique des
équipements d’une manière automatique pour faciliter les opérations aux employés de la
société.
Schémaplic
Schémaplic est le logiciel de référence de conception, simulation et édition de schémas
électriques avec un nombre de folios illimité à partir d’une bibliothèque de composants.
Possibilité de coupler SCHEMAPLIC avec l’option Pneumatique, Energétique, Tableau
domestique et Tableau triphasé.
Automgen
Automgen permet la création de programmes avec des langages normalisés (norme CEI-
1131-3, SySML), la simulation des programmes sur PC, la génération et le téléchargement du
code pour des automates programmables ou autres cibles (Arduino, PIC, etc.). Automgen
permet également la création d'applications de supervision locale ou sur Internet ainsi que des
simulations 3D.
SIMATIC Step 7
STEP 7 est le logiciel d'ingénierie de Siemens qui permet de programmer des automates de
la gamme Siemens.
V. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons donné une idée générale concernant la société SONASID en
parlant de sa structure, son organisation et ses activités remarquables dans le marché de
sidérurgie marocain, et après nous avons passé à parler sur la problématique traitée au cours de
mon stage.
Le chapitre suivant sera consacré au site du sujet du projet, à une étude des équipements de
la station de traitement de la boue et au local technique (équipements électriques).
I. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons donner une vue globale sur l’environnement du projet. En
commençant en premier lieu par une description générale des types du circuits d’eaux au sein
de SONASID, et surtout les étapes de traitement du circuit direct.
Par la suite, nous allons faire une analyse critique de la situation actuelle, des équipements
existants et leurs caractéristiques en plus que les équipements électriques qu’on doit identifier
dans notre armoire.
La sidérurgie est l’un des plus importants utilisateurs et consommateur d’eau dans le secteur
industriel, les usages de l’eau y sont multiples et variés.
Parmi les usages de l’eau c’est celle de refroidissement qui est la plus répandue, et
l’entreprise SONASID applique cette fonction dans tous les procédés. L’installation de cette
station a pour but de traiter et refroidir l’eau provenant des machines du laminoir.
II.2 Description
Cette installation se compose des parties suivantes :
L’eau indirecte ne subit pas tous les traitements effectués au circuit direct, elle est moins
chargée car elle n’est pas en contact avec le four et le produit. Elle subit uniquement les
traitements suivants :
2 bassins de
2 bassins 2
décantation
4 tours de 4 tours de
3 1(CR303)
refroidissement refroidissement
L’eau qui provient du Laminoir vient charger en calamine, graisses, huiles et d’autres
impuretés, ce qui exige un traitement qui comprend plusieurs phases :
Décantation/Floculation
La décantation est une technique de séparation qui consiste à laisser un liquide contenant
des particules en suspension est laissé au repos, les particules tombent vers le fond ou remontent
à la surface selon leur densité et leur diamètre, sous l’action combinée de leur poids et de la
poussée d'Archimède.
Cette technique permet d’éliminer la calamine avec l’addition d’un floculant (le floculant
utilisé est le polyélectrolyte) qui accélère la floculation /décantation. Ainsi, vient le rôle des
racleurs qui dirige la calamine vers la fosse et la graisse /huiles vers la zone de déshuilage et le
grappin qui rassemble la calamine.
Filtration
L’eau est pompée du bassin de décantation vers les filtres à sable. Chaque filtre contient du
sable, à travers lesquelles l'eau circule à vitesse relativement faible. Les grains de sable vont
arrêter les particules les plus grosses que les intervalles entre eux et ainsi les particules sont
retenues. L’accumulation de ces impuretés dans les couches risquent de les boucher ce qui
exige un lavage journalisé par un flux inverse pour répondre au besoin du laminoir.
• Filtres à sable
Il y en a 5 filtres à sable ;
Instruments
FIR3510 Débit eau entrée filtre
Filtre F352
Vannes automatiques
Sortie air de lavage
AV3521
Entrée eau
AV3522
Sortie eau de lavage
AV3523
Entrée eau de lavage
AV3524
AV3525 Sortie eau filtrée
Instruments
Filtre F353
Vannes automatiques
Instruments
Filtre F354
Vannes automatiques
Instruments
L’eau de lavage des filtres est envoyée dans la fosse des eaux de lavage et stockée avec
agitation permanente ou cyclique (agitateurs UF-M321 et UF-M322) pour éviter toute
décantation. La fosse est vidée périodiquement en fonction des niveaux (pompes UF-P319 et
UF-P320) et les eaux sales sont envoyées vers l’épaississeur (entrainement UF-M324) via un
réservoir de floculation avec agitateur UF-M325 dans lequel sont injectés les réactifs (AL2SO4
et polyélectrolyte). Les boues épaissies sont extraites périodiquement de l’épaississeur par les
pompes UF-P326 et UF-P327 vers les lits de séchage ou vers un container.
Epaississeur
Figure 26 : Bassin a boue (la fosse des Figure 27 : Epaississeur et bassin a boue
eaux de lavage)
Moteurs
Pompes
Vannes
automatiques
Instruments
Refroidissement
L'eau filtrée qui est toujours chaude passe dans des tours de refroidissement, à ventilation
forcée pour le refroidissement et recyclage vers le laminoir.
Les tours de refroidissement ont pour fonction d’évacuer la chaleur de l’eau vers le milieu
extérieur. Ainsi, l’eau refroidie est récupérée dans le bassin d’eau direct.
Figure 28 : Un tour de
refroidissement
Figure 29 : Les 6 tours de refroidissement
En général, l’armoire électrique industrielle est un matériel souvent utilisé dans des ateliers
et industries, c'est un boitier où se trouve les matériels électriques nécessaires amovibles pour
assurer la protection d’une installation, et qui assure le lien entre le réseau d'alimentation et les
récepteurs.
Généralement, le dispositif est conçu pour un usage industriel et non individuel ou
domestique.
Dans notre exemple, l'armoire électrique va commander une station de traitement des eaux
de lavage des filtres.
Une armoire électrique est principalement constituée d'appareils assurant la protection des
biens et des personnes. Nous y trouvons aussi d'autres éléments ayant chacun sa fonction :
Jeux de barres :
Ce sont des conducteurs d'aluminium ou de cuivre qui permettent le transport de l'énergie
électrique entre différents éléments, exemple entre transfo et le tableau général de basse tension
(TGBT). Les jeux de barre sont montrés dans la figure suivante ;
Disjoncteur :
Sont des dispositifs électromécaniques qui permettent d’interrompre le courant électrique
dans un circuit en cas de dysfonctionnement de l’appareil. Ils peuvent interrompre le courant
de surcharge ou de court-circuit.
Disjoncteur magnétothermique :
Le disjoncteur moteur magnétothermique permet de détecter et d’interrompre le courant
électrique en cas de surcharge ou de court-circuit.
Son nom magnéto thermique est dû à ses deux dispositifs de protections distinctes :
Il est également appelé disjoncteur moteur triphasé étant toujours utilisé lors d’une
installation électrique dans laquelle est branché un équipement possédant un moteur.
Répartiteur :
Est un dispositif permettant de répartir un flux de matières au cours du temps sur un même
appareil ou sur plusieurs appareils. La figure 33 montre un exemple d'un répartiteur ;
Sectionneur :
Le sectionneur est un appareil électromécanique, permettant de séparer, de façon mécanique,
un circuit électrique et son alimentation, tout en assurant physiquement une distance de
sectionnement satisfaisante électriquement, capable d'ouvrir et de fermer un circuit lorsque le
courant est nul ou pratiquement nul, dans la plupart du cas il comporte des fusibles de
protection. Le sectionneur, à la différence du disjoncteur ou de l'interrupteur, n'a pas de pouvoir
de coupure, ni de fermeture. L'objectif peut être d'assurer la sécurité des personnes travaillant
sur la partie isolée du réseau électrique ou bien d'éliminer une partie du réseau en
dysfonctionnement pour pouvoir en utiliser les autres parties. Le sectionneur, pour satisfaire
aux normes en vigueur, doit pouvoir être condamné en position ouverte.
Contacteur (tripolaire) :
Un contacteur est un appareil électrotechnique conçu pour établir ou interrompre le passage
du courant, à partir d'une commande électrique ou pneumatique. Il a la même fonction qu'un
relais électromécanique, avec la différence que ses contacts sont prévus pour supporter un
courant bien plus important. Ainsi, ils sont utilisés afin d'alimenter des moteurs industriels de
grande puissance (plus de 0, 5 kW) et généralement des consommateurs de fortes puissances.
Ils possèdent un pouvoir de coupure important.
Fusibles :
Ce sont des organes électriques qui ont pour but d’ouvrir le circuit lorsque l’intensité du
courant électrique atteint une valeur dangereuse pendant un temps déterminé.
Relais de niveau :
Le relais de contrôle de niveau permet de contrôler le niveau d’eau d’un puits ou d’un
réservoir en fixant un niveau maximum et minimum à ne pas dépasser. Il vous permet ainsi
d’éviter la marche à sec de la pompe ou les débordements d’un réservoir.
L’API peut aussi réaliser une opération de commande d’un système (électrique, physique,
mécanique…) selon une logique combinatoire ou séquentielle.
L’automate peut commander un processus qui fonctionne selon une logique combinatoire
(fonctions ET, OU, ...) ou bien un processus qui fonctionne selon une logique séquentielle
(fonction de mémorisation, fonction de temporisation, de comptage, …).
La structure matérielle interne d’un API obéit au schéma donné par la figure suivante :
L'automate S7 est constitué d'une alimentation (Modules PS), d'une CPU ainsi que des
modules d'entrées / sorties. Siemens fournit des :
Les 5 filtres
de derrière
La saleté de
l’entourage en cas du
débordement du bassin
VI. Conclusion
Ce chapitre contenait toutes les recherches que j’ai fait, j’ai commencé en premier lieu par
le site du projet, incluant les types de circuits d’eau existants au sein de la SONASID, et surtout
les étapes de traitement du circuit direct, en particulier l’étape de traitement Filtration, avec tous
les équipements existés, en plus du locale technique, l’armoire électrique et ses composants
ensuite, j’ai donné les équipements du bassin à boue, et l’automate programmable que j’ai
utilisé pour une commande automatisée.
I. Introduction
Afin de pailler au problème observé dans la station de traitement, et dans l’objectif de
faciliter les opérations aux employés de la société, nous avons proposé la réalisation d’une
armoire électrique des équipements d’une manière automatique, ce qui inclurai ce chapitre, qui
est composé de deux parties nécessaires, la première consacre tous ce qui est théoriques comme
les schémas électriques et choix de matériels basé sur les calculs, et la deuxième partie consiste
la programmation en STEP 7.
Dans le secteur industriel, par exemple, elles peuvent être utilisées pour transporter les eaux
purifiées ; dans un contexte agricole, en revanche, les pompes servent à faire fonctionner les
systèmes d’irrigation et les systèmes d’eau utilisés dans les activités agricoles.
Figure 46 : Exemple d'une pompe immergée qui se trouve dans le bassin à boue
Pompe à vis excentrée
Les Pompes à vis excentrée, utilisant le système moineau grâce à sa construction, a une
hauteur réduite et permet le pompage du produit sans pulsations, le maintenant inchangé sans
l’endommager.
b. Type de moteurs
Les moteurs étudiés sont du type asynchrone triphasé.
- Le démarrage direct
- Le démarrage étoile triangle.
- Le démarrage progressif (avec démarreur progressif, ou soft starter).
- Le démarrage avec variateur.
d. Plaques signalétiques
Tout d’abord j’ai commencé par la prise des données électriques des plaques signalétiques.
Moteur triphasé à
courant alternatif
Courant nominal
Tension
Triangle/Etoile
Triangle/Etoile
1
Vitesse nominale
Puissance utile
de rotation
Pour chaque moteur existé, on a ajouté un autre à secours avec les mêmes caractéristiques
électriques, en plus de deux moteurs à secours avec une puissance de 21KW pour les deux.
a. Circuit de puissance
C’est celui dans lequel les moteurs sont branchés. Il comprend les sectionneurs, les
contacteurs, et les moteurs. (Ce schéma se trouve aussi dans l’annexe du rapport)
Disjoncteur sectionneur
Q111
magnétothermique général
Disjoncteur sectionneur Q1, Q2, Q3, Q4, Q5, Q6, Q7, Q8, Q9,
divisionnaire Q10.
Disjoncteur moteur
Pour chaque moteur, on le choisissait un disjoncteur convenable selon sa puissance ;
Contacteurs
2 Moteur 21 KW 36,96 A
⇒ Dans notre cas, on utilisera un câble multiconducteur, d’où la lettre de sélection est : E
Donc, 𝑲𝟏 =1 ; 𝑲𝟐 =0,80 ; 𝑲𝟑 =1,00.
Et pour calculer le courant admissible, la relation suivante nous le permet :
𝐼 𝐼
𝐼 = =
𝐾 𝐾 ×𝐾 ×𝐾
Tel que :
- 𝐼 : Courant admissible en A
- 𝐼 : Courant d’emploi calculé au-dessus en A
- 𝐾 , 𝐾 , 𝐾 : les trois facteurs de correction.
2 Moteur 21 KW 46,2 A
AD %I1.2
RT %I1.3
NH %I1.4
NM %I1.5
NB %I1.6
Les sorties Adresse
KM1 %Q2.1
KM2 %Q2.2
b. Programme ladder
Le Ladder est un langage inspiré des schémas à contacts, il utilise une forme graphique, il
est encore appelé diagramme à relais. L’application est représentée par un ou plusieurs réseaux
(Network). Un réseau est formé d’éléments graphiques (traits de liaisons) de blocs fonctionnels,
connectés entre eux, partant d’une barre d’alimentation à gauche, et se terminant par une barre
à droite ou bien d’un relais. Il correspond soit à ;
Fonction "OU"
IV. Conclusion
Par ce chapitre, j'ai rempli pleinement ma contribution au projet de la mise en état de la partie
électrique dédiée à une commande automatisée des pompes immergées dans la fosse des eaux
de lavage des filtres, dans le but d’éviter le débordement de ce bassin à boue. J’ai traité mon
projet étape par étape en commençant par la distinction de toutes les informations qui concerne
le site du sujet, en types de circuit utilisés dans l’usine, en plus que les étapes de traitement de
chaque circuit de refroidissement. Ensuite j’ai réalisé les deux schémas électriques : puissance
et commande, pour faciliter le choix de matériels basé sur les calculs et faire un grafcet
automatisé et un autre en mode manuel, pour réaliser enfin un programme Ladder.
Conclusion générale
L’automatisation industrielle est une réalité dans pratiquement tous les segments de
l’industrie, car tous les marchés cherchent à améliorer leurs processus, leurs résultats,
leur qualité et leur efficacité. C’est pour cela, la SONASID essaie d’améliorer la zone
de traitement de l’eau de lavage des filtres, d’un mode manuel à un mode automatique.
Nomenclature :
Photos :
Nomenclature :
Photos :
Nomenclature :
Photos :