Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Avant d’entamer les détails techniques du protocole, on va voir un survol rapide sur quelques
domaines d’application du protocole CAN. Comme vous savez tous le protocole CAN a
trouvé des très nombreuses applications dont pas mal de domaines divers et varies.
Avant de détailler la structure en couche de la bus CAN on doit tout d’abord avoir une idée
claire sur un modelé largement utilise dans l’informatique et la télécommunication c’est le
modèle OSI (Open System Interconnexion) c’est une norme de communication aux réseaux
de tous les systèmes informatiques (des PC, tablettes et des smartphones) actuellement on
peut le rencontrer dans les voitures et les voitures électriques les automates industriels
généralement dans les machines industrielles.
Figure 4 Les structures du modelé OSI.
C’est un modèle qui décrit des fonctionnalités nécessaires pour la communication et
l’organisation des fonctions ainsi qu’d’assurer une intolérabilité entre les systèmes courant
avec des versions ultérieures.
Pour avoir une approche visuelle le modèle OSI est généralement présente comme une
superposition de 7 couches organise du bas vers le haut comme le montre la figure suivante :
C’est l’intermédiaire entre le boitier et le bus, elle permet la connexion entre les deux, les
messages issus par l’interface de multiplexage sont de nature numérique et portent le nom de
trames (c’est bien le radical). Ces trames sont découpées en plusieurs champs, Chacun des
champs est composé d’un nombre bien précis de bits à l’état 1 ou à l’état 0.
Avant de détailler le contenu de chaque champ, il ‘est nécessaire de rappeler c’est quoi un
réseau dans notre cas le réseau c’est une architecture et un protocole (VAN, CAN, LIN…).
1. Code de vérification des données transmises sur 15 bits : le récepteur compare son
code à celui de l’émetteur ; si différence : pas d’acquittement.
2. Délimiteur de vérification de données : marque la fin de vérification, 1 bit toujours à
l’état 1 (récessif).
Ce contrôle est effectué par tous les boitiers du réseau, ce champ est étudié pour une trame de
127 bits max. le nombre maximales détectées peut être de 5.
Champ d’acquitement : Ce champ d’acquittement est composé de 2 bits (un bit d’acquitement,
un bit délimiteur d’acquitement)
1. Un bit d’acquitement à l’état 0 (dominant) si le calcul du code de vérification des données
est correct ; si une erreur : bit laissé à l’état haut (récessif).
2. Un bit délimiteur d’acquittement, toujours à l’état haut (1) (récessif)
A noter que tous les boitiers du réseau doivent acquitter, même si la trame ne les concerne pas
(perte de temps possible).
La fin de trame : ce champ de fin de trame suite de 7 bits à l’état 1, il est essentiel de mentionner
que le codage par bit stuffing est désactivé à partir de cet instant.
I.2.7 Trame de requête (remote frame)
Il se peut aussi qu'un nœud ait besoin d'information d'un certain type dont il ne dispose pas
pour assurer la mission qui lui est dévolue. Dans ce cas, une station nécessitant des données
peut initialiser la demande d'une transmission des données considérées par un autre nœud en
envoyant une remote frame.