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Chapitre 1 :La problématique

1-1- Le contexte général de l’ étude

la situation multilingue et multiculturelle d’un pays proviennent de multiples migrations effectuées


par des populations d’un lieu à un autre entraînant avec elle leurs langues et leurs cultures.<<Le
multilinguisme n’est pas qu’une extension du bilinguisme,il est aussi un phénomène qui s’opère au
niveau de l’individu et de la société.>> Le Cameroun est un pays de l’Afrique centrale situé dans le
golfe de Guinée. Il. Ouvre une superficie de 475442km² pour une population d’environ 16 millions
d’habitants. Il est limité au nord par le Tchad, à l’ouest par le Nigéria, au sud par le Gabon, au sud-
ouest par le Congo et à l’est par la République centrafricaine. La capitale politique du Cameroun est
yaoundé et la capitale économique est Douala . Le caméroun est morcelé en dix régions dont 8
francophones et deux anglophones . Les recherches effectuées par Dieu et Renaud (1983)
élevaluent le nombre de langue locales à deux-cent-trente six . D’après Breton et Fohtung (1991), le
Cameroun compterait près de deux-cent-quarante-huit langues nationales. Grimes (1996) envisage
l’existence de deux-cent-soixante-dix-neuf langues locales. Dans son annuaire linguistique du
Cameroun , Bitjaa kody (2003), s’inspirant des données présentées par Breton et Fohtung,Grimes et
des études récentes menées sur le terrain , attestent que le Cameroun compte deux-cent- quatre-
vingt langues locales sont vingt-deux mortes et deux-cent-soixante-trois vivantes.

Selon la déclaration universelle des droits linguistiques

Tout peuple a le droit d’exprimer de développer sa culture , sa langue et ses règles


d’organisation et pour se faire des doter de ses propres structures politique, d’éducation,de
communication et d’administration [...]

Et considérant la déclaration finale de l’assemblée générale de la fédération Internationale des


professeurs de langues vivantes adoptée à pecs (Hongrie) le 16 août 1991 , recommandant que les
droits linguistiques soient consacrés droit fondamental de l’homme .

Par ces affirmations, nous remarquons que la langue est considérée à la fois comme un droit collectif
et individuel. Que la langue soit minoritaire ou non , tout individu a le droit de l’acquérir, de l’utiliser
quotidiennement et à tout moment. En fait , une personne, un enfant qui n’utilise pas sa langue ,
quelque soit le milieu dans lequel il vit, ne jouit pas de son droit fondamental, le droit à la langue , à
sa langue . Ainsi tout africain, tout camerounais , devrait apprendre ou acquérir sa langue au sein de
sa communauté linguistique ou à l’école. L’école parfois joue un rôle de passerelle entre la famille et
le milieu extérieur.

Quand on veut promouvoir une langue , une culture , un savoir , on la/le met à l’école.
Quand on veut tuer une langue , une culture , un savoir ,on l’exclut de l’école . Enseigner la langue ,
la civilisation, le savoir des autres dans nos écoles et en exclure les nôtres , c’est promouvoir l’autre
et mourir en lui ,pire c’est disparaître tout simplement pour céder le pas à d’autres.

Un système éducatif doit produire <<des citoyens authentiques>>. <<Un système exolingue >> ne
saurait réaliser cet objectif ,la langue étant à la fois le principal objet culturel et la condition de
l’expression de la culture. << Exclure les langues africaines de l’école c’est programmer à la fois leur
mort et celles des cultures qu’elles expriment. Or la culture, c’est l’âme d’un peuple d’un peuple ;
quand un peuple perd cette âme , il meurt .>> Le système éducatif colonial était <<un projet de
déculturation>> où les colonisés étaient des objets de l’éducation et dont l’objectif était de
<<façonner sur le modèle de l’occident.>> C’est ainsi qu’il a écarté les langues et cultures africaines
de l’école au profil des langues et cultures européennes . Le système éducatif actuel reproduites
fondements de l’école coloniale ,<<perpétuant par là lla glottophagie et le génocide colonial>>.

À en juger par la disposition juridique et administrative prise par l’état camerounais , la promotion
des langues et cultures nationales à l’école est une préoccupation majeure de celui-ci.
L’enseignement formel des langues nationales au Cameroun avait été expérimenté en 1975 dans
quelques établissement confessionnels catholiques tels que : le collège liberman de Douala,la
Retraite à Yaoundé , Saint-Paul à bafang , sainte-jeanne d’Arc en nkongsamba et le séminaire de
saint -jean Michel de melong . De tous ces établissements , seul le collège liberman a perpétré cet
enseignement. À partir de 1978, avec la précieuse collaboration du projet de recherche
opérationnelle pour l’enseignement des langues nationales au Cameroun à l’université de Yaoundé
1(PROPELCA), les programmes de cet enseignement ont été harmonisés et étendus jusqu’au
secondaire.Les tentatives d enseignement de LN faites dans le cadre du PROPELCA à partir de 1978
sont restées à leur niveau d expérimentation, voire simplement abandonnées. Il faut souligner que c
est dans la révision de la Constitution de 1972 intervenue en 1996 que pour la première fois la
mention de LN est portée. Le 14 avril 1998, la loi No 98/004 d orientation de l éducation apporte
davantage de la lumière sur le cadre- scolaire- de promotion des LN et surtout leur insertion dans le
système éducatif . Quatorze ans après la promulgation de ce texte d orientation, l on remarque une
certaine timidité dans sa mise en application au Cameroun. Les résultats actuels sont quelque peu
décevants au regard des moyens investis par les chercheurs pour la réussite de cette politique.
Toutefois, la sortie de la première promotion des enseignants de Langues et Cultures Nationales
(LCN) de l Ecole Normale Supérieure de Yaoundé en décembre 2011, font croire que l insertion
effective de ces langues dans les programmes scolaires serait imminente, du moins dans le
secondaire. Dans le primaire également, on note une évolution substantielle marquée par la
nomination des responsables en charge de la promotion de ces langues, ceci en réponse au décret n
2012/268 du 11 juin 2012.

1-2 - Le constat

1-3-1 - Les questions de recherches

1-3-3- La question de recherche générale

Quel serait les causes du déficit observer sur l, acquisition de la grammaire,de la langue enseignée
(basaa) et les solutions pour y remédier ?

1-3-3- Les questions de recherches secondaires

Question de recherche 1: quelle sont les méthodes et les théories d’enseignements que les
enseignants utilisent pour dispenser la grammaire en langue nationale?

Question de recherche 2: quel à été le parcours académique des enseignants ?

Question de recherche 3: quel matériel didactique avait été utilisé ?

Question de recherche 4: quel sont les attitudes des apprenants vis à vis des langues nationales
Question de recherche 5: quel à été le parcours scolaire des apprenants ?

1-4-1- Les hypothèses de la recherche

D’après GRAWITZ (1990 : 443), cité par Messina (2012)l’hypothèse est :

Une proposition de réponse à une question. Elle tend à formuler une relation entre les faits
significatifs. Même plus ou moins précise, elle aide à sélectionner les faits observés (…). L’hypothèse
suggère donc les procédures de recherche.

Les hypothèses ci-dessous émises se subdivisent en deux grandes parties : une hypothèse générale
et des hypothèses secondaires.

1-4-2- L’hypothèse générale

1-4-3- Les hypothèses secondaires

Hypothèse secondaire1: les méthodes et théoriques d’enseignements

Hypothèse 2:la formation des enseignants

Hypothèse 3: l’incompatibilité du matériel didactique existant

Hypothèse 4: l’apprentissage d’une langue quasi-martenelle

Hypothèse 5: Les changements d’établissements

1-5-1- Les objectifs la recherche

1-5-2- L’objectif général

Comprendre ce qui cause ce déficit et proposer des solutions pour y remédier

1-5-3- Les objectifs secondaires

Objectif secondaire 1: évaluer les méthodes et techniques d’enseignement

Objectif secondaire 2: examiner le Parcours académique et professionnel de l’enseignant afin de


comprendre la formation qu’il a reçu et les langues nationales qu’il a déjà enseigné.

Objectif secondaire 3: évaluer le matériel didactique existant

Objectif secondaire 4: comprendre l’attitude des élèves vis à vis des langues nationales

Objectif secondaire 5: examiner le cursus scolaire de l’élève

1-6-1- Les intérêts de la recherche

1-6-2- L’intérêt général


L’un des intérêts souvent cité dans les études sur les langues nationales est celui de la
conscientisation et de la sensibilisation des des enseignants , des eleves et des parents .Cette
sensibilisation repose sur l’importance de l’usage oral des langues maternelles en milieu
urbain, par les enfants, et les parents.

1-6-3- Les intérêts secondaires

1-7 - La délimitation

1-7-1 La délimitation spatiale

1-7-1La délimitation temporelle

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