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Georges Metz

OVNIS en France
Les enquêtes de Georges Metz

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EDITIONS INTERKELTIA
Collection dirigée par Christel SEVAL

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www.interkeltia.com

Ecrivez-nous : interkeltia@hotmail.fr

Nouvelle édition revue et complétée, Mai 2012

© Illustration Amar Djouad – www.djouad.com.


Edité par les éditions Interkeltia, 7 rue Pasteur, Jouy en Josas, 78350 France. Tous
droits réservés pour tous pays. ISBN 978-2-35778-035-4.
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement
ou partiellement le présent ouvrage sans l’autorisation expresse des auteurs. Im-
primé en Bulgarie.
Q uand les hommes regardent le ciel sous la voûte étoilée par
une belle nuit d’été, leur esprit vagabonde. Ils se prennent à
penser qu’ils ne sont peut-être pas seuls dans cet incommen-
surable univers, et que d’autres êtres aussi éloignés d’eux, les con-
templent…
S’ils existent, nous aimerions leur rendre visite, si nous le pouvions.
Mais eux, le peuvent-ils ?
De tout temps des esprits curieux se sont posé la question et ont ten-
té d’y répondre.
Notre histoire regorge de légendes et de croyances en de mystérieux
visiteurs. Des êtres aux pouvoirs surnaturels. Des esprits et des
"Dieux" qui ont forgé la base de nos religions.
Des traces de leur passage auraient été laissées dans nos traditions et
nos vestiges par des artéfacts énigmatiques anciens ou contempo-
rains comme les merveilleux dessins tracés au sol dans nos cultures,
appelés "crop circles", ou agroglyphes, sources de polémiques.
Cet ouvrage est en premier lieu destiné au cercle restreint des "ufo-
logues" (1) et à un public averti en progression constante. En second
lieu à ceux d'entre vous qui ont entendu parler du phénomène par
ouï-dire, ou pour avoir été témoins personnellement d’observations
à caractère étrange et qui voudraient se documenter. Nombre de
personnes sont confrontées à la présence de curieux objets dans le
ciel et, quelquefois, près du sol, d'apparitions aux trajectoires erra-
tiques, d'aspect bizarre. Ils évoluent silencieusement et ne peuvent
être identifiés. Ce sont aussi des phénomènes lumineux accompa-
gnés de personnages d'aspect humanoïde sortants d’engins venant
nous rendre visite, dans un environnement où nos sens communs
sont mis en défaut par ce qui semble irrationnel et pourtant ressenti
comme bien réel. Cette situation embarrassante conduit le plus sou-
vent les témoins à mettre en doute leur raison et leur bon sens en
occultant volontairement une vision intime difficilement partageable
avec autrui. Les raisons de ce refus sont culturelles et sociales, sui-
vant notre éducation. Mais comment intégrer ce qui paraît irration-
nel dans un monde physique où la science a des difficultés à recon-

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naître l'interaction de l’esprit avec la matière ? Les phénomènes ob-
servés et les contacts révélés par nos sens en éveil, ne permettent pas
d’être absolument certains de pouvoir les inclure dans notre réalité
ordinaire. Nous avons besoin de preuves matérielles qui conforte-
raient notre vécu pour s’assurer que nous n’avons pas rêvé.
Les témoins sont le plus souvent pris dans un contexte hors du
temps et de l’espace. Un "passage à vide" dans un ailleurs où les
perceptions sont différentes. Le retour à l’instant précédent où le
phénomène paranormal se manifeste, ne permet pas de l’inclure
dans le cours de la réalité ordinaire. Le sens commun du vécu est
perturbé dans sa continuité temporelle. Cette rupture est désignée
par le terme anglo-saxon : "missing time", ou temps manquant.
Les cas d’apparition à caractère ufologique, pris isolément, passent
dans la plus grande majorité inaperçus, parce qu’occultés, et restent
inconnus. C’est la quantité des observations, dont seulement une très
petite partie a été rapportée par les témoins, qui permet de se pen-
cher maintenant sur le sujet dit : Objets Volants Non Identifiés. Ces
phénomènes sont mondiaux, et sont propres à embarrasser les plus
hautes autorités de chaque pays.
Le plus souvent, seuls sont pris en compte les rapports officiels des
marins, pilotes militaires et civils, les opérateurs de radars et per-
sonnels ayant une responsabilité professionnelle devant rendre
compte aux autorités. En France : la Gendarmerie Nationale, depuis
1974, recueille, conserve et transmet ses rapports au GEIPAN
(Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospa-
tiaux Non Identifiés) bureau assimilable à une sous-commission du
CNES (Centre National d’Etudes Spatiales).
La plus grande confusion s’est installée sur le sujet depuis la fin de
la deuxième guerre mondiale.
Les rumeurs les plus folles ont été répandues dans les médias.
Ce livre est une recherche au cœur de récits hallucinants obtenus de
première main auprès des témoins. Des témoignages dont
l’importance et la nouveauté, par rapport à la littérature spécialisée
qui n’est souvent qu’un "recopiage", apportent un éclairage unique
et original sur le phénomène Ovni. Dans les faits rapportés ici, la
sincérité des témoins n’a pu être mise en doute. Ceci n’est pas un
gage d’authenticité ni de vérité. Le sceptique demandera légitime-
ment des preuves matérielles.

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Ces preuves seront pourtant toujours discutables et sujettes à inter-
prétation. Le problème de l’ufologie n’est pas seulement matériel,
qui n’est qu’un aspect des choses. Il est aussi d’ordre philosophique
et spirituel. Il relève d’un niveau de compréhension plus vaste. Une
réalité existentielle supérieure qui transcende le sens commun.
La conséquence directe de cette situation est qu'il est aléatoire, voir
inutile, de rechercher des éléments de preuves uniquement maté-
rielles, recherche qui s’est d’ailleurs jusqu’ici, le plus souvent, révé-
lée vaine. L’aspect physique d’une observation n’étant qu’un instant
fugace de notre perception, comme peut l’être la scène saisie par
une photographie au dos de laquelle il est indispensable d’inscrire,
outre le sujet, le lieu et la date de l’événement : c'est-à-dire donner
un complément contextuel pour situer et comprendre la scène.

(1) Ufologue : personne qui s'est spécialisée dans la recherche de


témoignages concernant les OVNIs, et qui parfois, va jusqu'à pro-
poser explications et théories. Cette activité bénévole est le plus
souvent le fait d'initiative et de choix personnel qui se pratique dis-
crètement parallèlement à une activité professionnelle. Elle atteint
son plein développement en période de retraite, libérée de toute
contrainte sociale.

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N ous sommes un petit groupe d’enquêteurs, avec évidemment
chacun, son historique particulier.
Ce vaste sujet des Objets Volants Non Identifiés (OVNI),
un univers d’interrogations, a rassemblé nos énergies et cimenté
notre amitié. Je tenais aux quelques mots de qui vont suivre, afin de
présenter cette petite bande de traqueurs de l’indicible, mousque-
taires de la recherche d’une forme apparente d’irréalité, qui interfère
avec notre monde et qui continue à nous transcender.
Gérard Deforge a publié quelques unes de ses plus "belles" enquêtes
au fil des pages de notre revue de référence, LDLN (1), que dirige
avec un grand talent le respecté ufologue Joël Mesnard. Il vient aus-
si de graver un DVD rassemblant ses principales enquêtes.
Directeur d’Ecole honoraire, que Gérard a dirigée pendant 23 ans,
les parents d’élèves de l’école connaissaient son intérêt pour les
OVNI et ils ne l’ont jamais pris pour un farfelu. A certains mo-
ments, même, les plus grands de ses élèves et aussi quelques parents
lui communiquèrent des témoignages qui furent enregistrés à la
gendarmerie de Pontoise. Un site sur internet rend compte de
quelques-uns de ces témoignages (2). De même, vous pourrez trou-
ver de sa part un très intéressant témoignage personnel, (3) enregis-
tré par Franck Marie (4), qui dirigea l’importante base de données
nommée "Banque Ovni".
Gérard s’est surtout fait remarquer par la qualité de ses investiga-
tions dans l’affaire dite "d’Haravilliers" (5). Dans cette importante
étude, on apprend qu’il y a au moins six témoins concernés à des
degrés divers. De plus, Gérard a su faire partager son investigation à
des sommités de l’ufologie, qui consolident sérieusement les indices
de crédibilité de ce document. Il a pu en effet associer l’éminent
ufologue Jacques Vallée, (que l’on ne présente plus !) à son enquête,
ainsi que notre très regretté ami le Contre-amiral de Réserve Gilles
Pinon (6) brutalement décédé prématurément, dans le temps de la
rédaction de cet Avant-propos.

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Le deuxième mousquetaire, notre ami Jean-Claude Venturini, beau-
coup trop modeste et discret pour être notoirement connu est pour-
tant d’une grande efficacité, grâce à ses compétences en mathéma-
tiques et en physique, d’un bon niveau. Après un cursus universi-
taire classique, complété par un DEA de mathématiques, il a travail-
lé dans des entreprises de pointe en technologie et statistiques. Il a à
son actif de "belles" enquêtes, et a toujours cherché à nous aider à
approfondir nos propres recherches en utilisant ses multiples talents.
Facultés d’une grande utilité lorsqu’on cherche à discerner le réel
de "l’irréel", auxquels nous nous trouvons confrontés.
Quant à moi, Georges Metz, auteur du présent ouvrage, je suis tech-
nicien retraité après 32 ans dans l’industrie aéronautique. Ma spécia-
lité professionnelle était le travail des métaux en feuilles appliqué
aux appareils de laboratoire et le dessin industriel. Autodidacte, je
pense avoir honorablement réussi une carrière, successivement
comme chaudronnier, traceur, et pour finir technicien préparateur en
méthode de fabrication dans d’importantes entreprises comme la
SNECMA, Etudes prototypes moteurs et Dassault Aviation en fabri-
cation cellule, avions militaires et civils.
J’ai aussi beaucoup étudié et investigué dans le domaine de
l’ufologie et suis un des plus anciens lecteurs et collaborateur de la
revue LDLN. J’ai éprouvé le désir d’écrire ces " Mémoires
d’enquêteur " après l’une de mes dernières rencontres avec un "con-
tacté " exceptionnel : Robert L., dont la relation privilégiée avec des
entités extraterrestres et la révélation de ce cas, après quarante an-
nées de secret obligé, constitue le noyau principal de mon ouvrage.

J’ai souhaité associer mes deux amis dans cet "Avant-propos ", étant
donné "qu’in fine", ils ont participé à l’approfondissement de cette
enquête très particulière. Par exemple, Gérard a réalisé une vidéo
d’une durée de 53 minutes, en présence du témoin, sur les lieux
même de cette affaire dite des " Boules de l’Aveyron ", qui est une
forme de complément visuel à la compréhension de cette enquête.
Cas dans lequel j’ai été littéralement propulsé et qui a, au sens
propre, bouleversé ma vie d’enquêteur !
Quant à Jean-Claude Venturini, aidé de plusieurs amis, il a pu ap-
profondir des éléments particulièrement importants dans cette af-
faire, et cette contribution a permis d’augmenter les indices de cré-
dibilité de l’incroyable histoire que vous allez découvrir.

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J’espère que vous éprouverez de l’intérêt à prendre connaissance de
ces enquêtes de terrain, et, plus particulièrement, celle consacrée à
l’aventure exceptionnelle de notre grand témoin, et maintenant ami
Robert L, appelé familièrement " Roro" par les "extraterrestres"… !

Georges Metz

(1)– Lumières Dans La Nuit, BP3 86800 St. Julien-l’Ars


(2)-http://rr0.org/personne/d/DeforgeGerard/index.html
(3)- http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Eragny.
(4)- Franck Marie : Directeur de l’ex « Banque Internationale ufologique-
Auteur de « OVNI CONTACT », recensement de 400 témoignages concer-
nant les OVNI du 5 Novembre 1990
(5)http://www.lesrepasufologiques.com/ovni%20extraterrestres%
20le%20cas%20d’haravilliers.htm
(6)-Gilles Pinon : « Le miracle de Fatima », éditions Interkeltia

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O
VNI, de UFO (Unidentified Flying Object) d’où Ufologie
(Etude des ovnis)

Définition.

On décrit sous ce nom tous les phénomènes aériens ou extra- atmos-


phériques détectés visuellement ou par radar, et dont la nature ou la
provenance n’est pas immédiatement identifiable comme un nuage,
un oiseau, un objet emporté par le vent, ou de tout autre objet artifi-
ciel volant fabriqué d’origine humaine, comme un ballon, un avion,
un hélicoptère. L’intérêt suscité par les Ovnis résulte de différentes
idées, dont la plus simple pourrait être la manifestation de civilisa-
tions extraterrestres venant nous rendre visite, attirées par nos dé-
couvertes atomiques. D’autres hypothèses découlant d’analyses psy-
chologiques de problèmes contemporains ont été envisagées pour
résoudre le problème de ces apparitions insolites dans nos cieux.

Les phénomènes observés.

Les ovnis ont été diversement décrits comme se déplaçant rapide-


ment dans le ciel ou en vol stationnaire en forme de disque, d’où
l’appellation : " Soucoupe Volante ", de cigare, de triangle, ou de
sphère ; lumineux, brillant uniformément d’un éclat argenté, ou mat,
munis de feux fixes ou clignotants. La variété de ces observations
suggère que ces objets, qui prennent quelquefois l’apparence
d’aéronefs connus, n’ont sans doute pas une origine commune. Les
disparitions sur place et les changements de forme faisant douter de
l’appellation "d’objet" pour le terme : PANI (Phénomène Aérien
Non Identifié) ajoute ainsi à la confusion des genres. Le plus grand
doute colle ainsi à là réalité matérielle des phénomènes observés.

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Les phénomènes physiques.

Outre le quasi absence de bruit, on note des bourdonnements et des


vibrations chuintantes à proximité des observations de ce que l’on
assimile à des machines volantes. Des artéfacts élaborés et dirigés
par des intelligences non humaines. Des traces sont laissées au sol et
constatées comme des brûlures, des dessèchements de la terre et des
cultures, résultant de radiations d’une haute énergie. Des rayonne-
ments de lumière colorée sont projetés avec des effets physiques les
plus inattendus comme par exemple, des faisceaux de lumière tron-
quée. Des effets électromagnétiques sont constatés sur
l’environnement. Les animaux et les hommes sont perturbés. Des
radiations sont ressenties entraînant des blessures et des dommages
corporels. Dans quelques rares cas, on signale des décès consécutifs
à des rencontres rapprochées avec des ovnis, mais aussi des cas de
guérisons miraculeuses avec ou sans présence d’entités humanoïdes.
Le plus déroutant est le constat de la modification de l’espace et du
temps.
Les témoins de rencontre rapprochée sont confrontés à une autre
réalité appelée : "Missing time" ou temps manquant qui font douter
de la réalité de l’évènement.
Il est rapporté des disparitions et des enlèvements supposant, soit
une bienveillance pour notre avenir, ou une exploitation prédatrice
de notre espèce, à notre insu.
Différentes hypothèses sont développées qui conduisent à considérer
le sujet comme tabou par les autorités dirigeantes des principaux
pays de la planète.
Cette situation d’évitement du problème, fait de l’ufologie un do-
maine délicat, difficile à aborder pour le commun des mortels
comme pour le scientifique.

Les phénomènes psychiques.

D’éminents psychologues ou sociaux-psy ont tenté de ramener le


problème de ces apparitions à des hallucinations et des dérèglements
mentaux : des croyances religieuses angéliques, la fin du monde, ou
comme un besoin insatisfait et salvateur de visiteurs d’un autre
monde venant en quelque sorte sauver notre Terre.

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Les témoins sont confrontés à une intelligence qui dirige le phéno-
mène.
Leur mental est pris en compte suivant leur niveau culturel et leur
mode de vie.
Cette situation dominante est vécue comme un viol de conscience
où le sujet terrorisé refuse toute acceptation de la situation, ou bien
accepte de jouer le jeu de coopération et se place en état de soumis-
sion volontaire. Le plus souvent, dans les cas de rencontre rappro-
chée, les témoins ne se souviennent pas de ce qu’il leur est arrivé.
Des régressions sous hypnose permettent quelquefois d’en ap-
prendre davantage sur le vécu. Mais cette technique peu fiable est
sujette à caution par des éléments induits perturbateurs. La psychia-
trie a démontré que les témoins, même perturbés, avaient leur raison
et n’étaient pas "dérangés"... Dans la majorité des cas, il s’ensuit une
lente prise en compte de cette nouvelle réalité et le témoin s’en
trouve transformé par une prise de conscience philosophique élargie
de la vie terrestre.
Ces sentiments nouveaux et intimes ne sont pas immédiatement par-
tageables avec autrui. Surtout quand les témoins subissent des con-
tacts répétés avec le phénomène physique et mental.
Cette situation conduit le "contacté " à s’isoler du monde extérieur
qui ne le comprend pas.
C’est la raison qui explique que les témoins ont des difficultés à se
confier à quelqu’un qui ne les prendra pas au sérieux, et se moquera
de leur témoignage.

Les enquêtes.

C’est aux Etats-Unis où se manifesta d’abord l’intérêt du public par


l’observation en vol de Kenneth Arnold à bord de son avion person-
nel au dessus de l’Etat de Washington le 24 juin 1947. Arnold put
suivre les évolutions de neuf disques scintillants d’un éclat métal-
lique, au-dessus du Mont Rainier à hauteur des pics couverts de
neige. Les performances inégalées de ces objets aériens défrayèrent
les agences de presse du monde entier. Cette date marque l’entrée en
lice des disques volants appelés « Soucoupes Volantes » par les
journalistes.

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De nombreuses autres observations d’objets volants inconnus au-
dessus de l’Europe du nord en 1946 et aux Etat Unis, avaient été
auparavant rapportées par la presse.
Du fait de la position prédominante de ce pays après la deuxième
guerre mondiale, les rumeurs les plus alarmantes créant une certaine
confusion, seront reprises en main par les autorités civiles et mili-
taires pour démentir et contrer la liberté de l’information.
Diverses commissions seront crées au sein de l’Air Force et reprises
ensuite comme les projets "Twinkle, Blue Book, Grudge et Signe"
pour aboutir au rapport de la commission Edward U. Condon de
l’Université du Colorado et dont les conclusions négatives amène-
ront l’Air Force à clore officiellement l’étude des UFOs en 1969. La
communauté scientifique soulagée, les autres pays s’aligneront sur
la décision américaine.
En France, dès 1950, le deuxième bureau de l’Armée prendra les
choses au sérieux. C’est le Ministre des Armées, Robert Gallet qui,
en 1974, révèlera dans une émission à France-Inter, le travail de
récolte de témoignages consignés par l’Armée de l’Air et la Gen-
darmerie Nationale.
L’ensemble de ces témoignages était transmis au Groupement
d’Etude des Phénomènes aériens créé par René Fouéré en 1962 le
(GEPA). Groupement privé qui publiera un bulletin : Phénomènes
Spatiaux jusqu’en 1977, suivi du GEPAN, organisme d’état au sein
du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), qui deviendra le
GEIPAN en 2005.
Divers groupements privés les avaient précédés ; OURANOS en
1951 par Marc Thirouin et le groupement LDLN en 1958 par Ray-
mond Veillith qui publiera la revue " Lumières Dans La Nuit " pen-
dant trente ans, dirigée maintenant par Joël Mesnard depuis sep-
tembre 1988.
D’autres revues à faible tirage, également vendues sur abonnement,
ont eu une durée de vies éphémères ; alimentées seulement de cou-
pures de presse et du travail d’enquêteurs amateurs et bénévoles.
Des chercheurs indépendants appelés "ufologues ", des journalistes
et des écrivains ont écrit un nombre considérable d’articles, et de
livres de qualité inégale sur le sujet. Les avis et les hypothèses les
plus diverses ont été présentés. Les témoignages rapportés recopiés
de l’un à l’autre ne permettant pas toujours de remonter à la source
de l’information, font qu’il est très difficile d’en authentifier

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l’origine. Les témoins, le plus souvent anonymes, ne souhaitant pas
être discrédités par leurs déclarations jugées incroyables par une
personne non préparée.
On touche là le cœur du problème des enquêtes personnalisées sur
des témoins disposés à raconter leur histoire intime de rencontre
avec l’insolite. Une confiance absolue doit s’établir avec l’enquêteur
réceptif et impartial pour une écoute qui relève de la confidence.
Une confidence comparable à une confession, par un témoin le plus
souvent traumatisé par un phénomène hors du commun. Une chose
invraisemblable et fantastique à peine racontable.
De son côté, l’enquêteur doit être informé sur le sujet ufologique ;
disponible et indépendant, sans esprit de profit autre que celui
d’établir la vérité de l’expérience vécue ou subie par le témoin.
Une bonne part d’intuition et de psychologie sont nécessaires pour
mener à bien une enquête le plus souvent conduite dans des mo-
ments de disponibilité, dans un climat de détente propice à la confi-
dence.
Bien qu’une méthode d’investigation et qu’une préparation soient
nécessaires, elles ne sont pas indispensables pour recueillir les pre-
miers témoignages d’une rencontre ovni aléatoire et imprévisible.
C’est l’enquêteur de terrain qui a le plus de chances de relever les
témoignages et les premiers indices de crédibilité du phénomène
ovni.
Chaque cas pris séparément peut sembler illogique, incohérent, in-
croyable, déraisonnable.
Bien des enquêtes n’ont pas été publiées intégralement dans tous
leurs détails, jugées trop hâtivement irrecevables en l’état, avec
quelques apparentes bonnes raisons.
C’est la quantité de phénomènes semblables et comparables dans
certains aspects les plus insolites, qui font que c’est justement sur
ces points là qu’il faut porter notre attention et noter les témoignages
dans leurs similitudes les plus flagrantes.
Des témoins éloignés qui ne se connaissent pas, racontent les mêmes
absurdités apparentes dans leurs détails les plus invraisemblables. Ils
ne sont pas tous fabulateurs, dérangés ou fous. Il y a un problème, et
ce problème est de taille. Les dérivatifs, évitements, dérobades pour
tenter de fournir une explication valable et rationnelle, se heurtent
aux faits les plus significatifs d’étrangeté, entraînant des interroga-
tions et des explications à fournir aux esprits un tant soit peu cu-

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rieux. L’ufologie a besoin de mobiliser les chercheurs dans toutes
les disciplines scientifiques et philosophiques, au-delà de nos con-
naissances actuelles, remettant en cause nos acquis culturels, afin de
prendre en compte le plus grand problème de notre temps :

L’éventualité d’une intervention extraterrestre sur Terre.


L’Hypothèse Extra-Terrestre (H.E.T)

Les hypothèses possibles pour fournir une explication admissible au


phénomène OVNI sont nombreuses. Elles ont fait l’étude d’un sa-
vant tableau synoptique divisé en deux principales parties : d’un
côté le réel, et de l’autre l’imaginaire. Dès le départ le problème est
faussé.
C’est bien là un raisonnement cartésien issu de notre tradition philo-
sophique. Une chose est, ou elle n’est pas. Ici il n’y a pas
d’interférence.
Le réel se divise en connu naturel : foudre en boule, planète, phé-
nomènes optiques ou météorologiques. Ou bien artificiel, comme,
ballons, avions, fusées etc… d’origine humaine comme armes ou
expériences secrètes où pourquoi pas, non humaine, c’est-à-dire
extraterrestre avec univers parallèles et voyages temporels, manipu-
lation de la matière.
L’imaginaire fait appel à des phénomènes de nature physique : mi-
rages, illusions d’optique, reflets de phares, ou bien de nature psy-
chologique : mystifications, fraudes, farces, rumeurs.
Ou bien de dérèglements psychotiques : hallucinations, hystérie,
etc…
Ces hypothèses bien classées et compartimentées nous font peut-être
oublier que le phénomène que nous voulons étudier relève d’une
autre logique, où l’esprit et la matière sont intimement liés pour
constituer n’importe quelle construction matérielle, intégrant le
temps et l’espace. Un projet virtuel comme par exemple une maison,
existe dans la tête de l’architecte. La réalisation devient une formali-
té physique réelle quand la maison est construite.
A partir de ce raisonnement, tout devient possible. Ce n’est qu’une
question de moyens.
Aussi, nous ne nous embarrasserons pas de retenues. En acceptant
l’HET comme solution provisoire la plus simple au problème Ovni,
et en examinant les faits rapportés intégralement par les témoins

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sans préjugés ni restrictions aucune. Ce parti pris que nous ayons
affaire à une intelligence supérieure, a l’avantage de laisser le
champ libre aux spéculations les plus audacieuses sur l’aventure
spatiale que nous avons entreprise, au-delà de notre planète.
En marge des observations d’Ovnis, la plupart des récits de contact
avec des êtres inconnus présentent entre eux des similitudes éton-
nantes. Ces êtres nommés extraterrestres (E.T), sont décrits comme
ayant forme humanoïde, de robot, voire de forme indéfinissable.
D’après les témoins "contactés", les E.T observeraient la Terre et
ses habitants depuis très longtemps et seraient soucieux de la gravité
de la situation de nos civilisations actuelles.
La recrudescence de ces contacts serait destinée à alerter les autori-
tés terrestres au niveau politique et scientifique sur les dommages
planétaires que nous pourrions engendrer.
La prudence la plus élémentaire consiste à prendre ces hypothèses
de contact avec le plus grand sérieux.
En France, c’est le rapport COMETA qui, en 1999, ouvrira le débat
en publiant un rapport adressé au Président de la République et au
Premier Ministre. Ce rapport sera publié dans la presse et dans un
numéro hors série du grand hebdomadaire national: VSD.

Les OVNI et la Défense. " A quoi doit-on se préparer ? "

Pour la première fois, des hommes, dont certains ont occupé de très
hautes fonctions, tels :
Le général Bernard Norlain, ancien directeur de IHEDN, l’institut
des hautes études de la défense nationale.
Jean-Claude Ribes, astrophysicien et ancien directeur de
l’Observatoire de Lyon.
Le professeur André Lebeau, ancien président du Cnes, Centre na-
tional d’études spatiales.
L’ingénieur en chef des Mines, Christian Marchal. Le général de
l’armée de l’Air, Denis Letty.
L’amiral Marc Merlo. L’ingénieur général de l’Armement, Alain
Orszag, et bien d’autres…
Ces hommes ont accepté de cosigner un rapport circonstancié entiè-
rement consacré au problème OVNI, jugeant qu’en fonction des
connaissances acquises à ce jour, il posait suffisamment de ques-

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tions d’intérêt national pour que ces informations soient portées au
plus haut niveau de l’Etat.
Dans ce rapport très documenté, sont traités des faits depuis 1947.
Des témoignages de pilotes français, et de cas aéronautiques dans le
monde entier. Des phénomènes lumineux inquiétants.
M. Giraud, pilote de Mirage IV (7 mars 1977)
Le colonel Claude Bosc , élève pilote à Tours (3 mars 1976)
Jean-Charles Duboc, commandant de bord du vol d’Air France AF
3532 (28 janvier 1994)
Le cas de Laken heath (Royaume-Uni) (13-14 août 1956)
L’avion RB-47 aux Etats-Unis (17 juillet 1957)
L’affaire de Téhéran (18-19 septembre 1976)
En Russie, à l’est de Moscou (21 mars 1990)
Sans Carlos de Bariloche , (Argentine) (31 juillet 1995)
Des cas d’observation près du sol, des traces et des rencontres rap-
prochées.
Phénomène observé par de nombreux témoins à Tananarive (16 août
1954)
Observation d’une soucoupe près du sol par un ancien pilote, Jean-
Pierre Fartek (9 déc. 1979)
Un cas à témoins multiples dans une base de missiles russes (28-29
juillet 1989)
Le cas Maurice Masse à Valensole, Alpes-de- Haute- Provence ( 1er
juillet 1965)
L’observation des enfants de Cussac, Cantal (29 août 1967)
Le cas de Trans-en-Provence, Var (8 janvier 1981)
L’affaire dite de « l’Amarante » (21 octobre 1982)
Il y est fait le point des connaissances et de l’organisation de la re-
cherche en France.
En 1977, le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) a reçu la
mission de mettre en place une structure d’étude des phénomènes
aérospatiaux non identifiés (PAN) : le Groupe d’études des phéno-
mènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) avec la participation de
la Gendarmerie nationale chargée depuis 1974 de recueillir les té-
moignages se rapportant aux observations d’ovnis. Des instructions
sont données pour collecter les rapports de l’Armée de l’Air et de
l’aviation civile.
Des méthodes d’analyse sont établies pour formuler des hypothèses
et faire des essais de modélisation. Des conclusions en sont retirées

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dont nous savons que les avis sont partagés en haut lieu, sur la con-
duite à tenir face à la recrudescence du phénomène au niveau mon-
dial.
Le rapport conclut courageusement : Finalement, pourquoi le se-
cret ?
L’association COMETA analyse avec pertinence la justification du
maintient du secret au Pentagone chez les militaires américains.
Chez les responsables des principaux pays on s’aligne sur les Etats-
Unis, pour des raisons politiques et économiques. C’est partout
l’expectative.
Cette situation ambiguë et délicate sur la révélation, ou non, aux
Etats-Unis, comme en France, a conduit le Contre-amiral Gilles Pi-
non, à la tête d’un collectif, à publier une lettre ouverte au Président
de la République Française.

**********

Lettre ouverte au Président de la république française (avril 2008)

Le principe de précaution appliqué au phénomène ovnien

Le document offre une présentation claire des données et de l'inter-


prétation de manifestations, d'origine non terrestre, gouvernées par
une ou plusieurs intelligences.

Des méthodes hypothético-déductives, itératives et adaptatives de


conception militaire, sont proposées pour faire face au problème
d'une possible intrusion extraterrestre.

La question d'une nouvelle forme d'incommensurabilité est posée


sur la nature et les intentions de ces êtres, et les raisons de leur vi-
site.

L'accent est mis sur la désinformation et le brouillage installés.


Le risque d'ethnocide planétaire face à ces intrusions qu'il devient
difficile de cacher.

La question de la conduite à tenir et de la stratégie à adopter dans les


domaines : politique, militaire, scientifique, sociologique, philoso-

20
phique et bien entendu ufologique d'un phénomène planétaire con-
cernant nos civilisations.

Le texte complet est publié sur Internet en PDF :

www.les confins.com/gilles_ pinon_lettre htm

Gilles Pinon (1942-2009) Aux Premières Rencontres Ufologiques


Européennes de Châlons-en-Champagne, octobre 2005.
Crédit photo : G.Metz

21
La passion pour l'Espace

Mon intérêt pour les "Soucoupes Volantes" a débuté quand j'avais


15 ans en 1947 La jeunesse d'avant guerre avait été nourrie de
science-fiction avec Jules Verne et les illustrés en BD, (bandes des-
sinées) d'origine américaine des années 1930, avec des fusées explo-
rant l'espace, à la conquête d'autres planètes. Des histoires de mar-
tiens, vénusiens, saturniens, en conflit avec la Terre. Une aventure
coloniale, en somme, à l'échelle spatiale.
Cet esprit de conquête se retournait contre nous dès la vague de
1954 sur la France, avec le sentiment que nous pourrions être à notre
tour attaqués. Un vent de panique s'emparait de la population à l'au-
tomne de cette année avec les récits de survols d'ovnis, de pannes de
voitures, et d'atterrissages rapportés dans la presse de l'époque. Le
film américain : "Le jour où la Terre s'arrêta", laissait penser à une
invasion imminente d'extraterrestres inquiets de nos conflits et de
nos bombes nucléaires. Il faut avoir vécu cette période pour se
rendre compte de l'émoi et de l'inquiétude du public qui, la vague
passée, retournait à ses préoccupations journalières.
Quelques livres traduits de l'américain, étaient sortis en France. " Le
mystère des soucoupes volantes" de Franck Scully et "Les sou-
coupes volantes ont atterri" de Desmond Leslie et George Adamski .
Chez nous, Aimé Michel et Jimmy Guieu, pionniers du genre, diffu-
saient leurs ouvrages que je dévorais avidement.
Dans les grandes entreprises aéronautiques où j'ai travaillé,
SNECMA, DASSAULT, où l'intérêt pour tout ce qui touche l'espace
était vif, je recueillais parfois les confidences de collègues sur le
sujet ovni.
L'un à la pêche, avait vu une drôle de Lune dans le ciel à un endroit,
où après réflexion, elle ne pouvait pas se trouver normalement.
L'autre rapportait l'aveu difficile de ses beaux-parents d'avoir vu une
meule de foin incandescente se déplacer au-dessus des champs !
Cette vision les avait remplis de panique, au point qu'ils refusaient
d'en parler. D'autres encore avaient vu de curieuses lumières dans le
ciel.
C'est en parlant du sujet ovni que je récupérais un cas plus ancien
encore.

22
Une observation d’ovni en Haute-Savoie en 1940 ?

J'ai recueilli l'information suivante auprès d’un collègue de travail,


Serge Joly, sur l’observation de sa mère quand elle était scolarisée.
Cette dame née Sylviane Bof (décédée en 1988) lui a raconté qu’en
1940 à l’âge de 7 ans environ, elle avait vu passer assez bas dans le
ciel, au-dessus de la cour de l’école, une sorte de cloche. Un objet
d’aspect métallique avec des lumières tout autour, qui émettait un
« petit bruit » (sic)
A la question des élèves de savoir ce que c’était … La maîtresse
aurait répondu :
« Ce sont les choses du ciel ».
Quelques jours après cette observation concernant de nombreux
témoins, la radio annonçait que le phénomène avait été aperçu en
Italie.
Cette observation a été faite au lieu-dit : Le Jotty, sur la Dranse de
Morzine, au sud de Thonon et a laissé un souvenir d'enfance inou-
bliable à cette femme, qui devenue adulte, a éprouvé le besoin d'en
parler souvent à son fils.
L’ancienneté de ce cas du début de la seconde guerre mondiale au
moment de l’invasion de la France, n’a pas permis de vérifier ce
témoignage. Les habitants de l’époque avaient certainement d’autres
sujets d’inquiétude que de savoir à qui attribuer un possible danger
venant du ciel.

Bibliographie :

Pour les nouveaux ufologues comme pour les anciens. Un excellent recueil vient
de paraître :
"OVNI, le dossier des rencontres du troisième type en France"
Un recueil des principales affaires classiques de l'ufologie d'expression française
regroupant les articles de journaux, de revues et de livres d'auteurs connus et re-
nommés.
Diffusion du catalogue 352 pages, format A4, par l'auteur :
Julien Gonzalez, 22 rue Turgot, 21000 Dijon. (Voir également son blog sur inter-
net)

23
A
u cours des années j'accumulais les livres et les revues. Ou-
ranos fondé par Marc Thirouin en 1951. "Lumières Dans La
Nuit" (LDLN) fondé en 1958 par Raymond Veillith et
"Phénomènes Spatiaux"(PS) du GEPA de René Fouéré en1962.

En août 1965, je passais mes vacances à Valensole (Alpes-de-


Haute-Provence) où avait eu lieu un atterrissage dans le champ de
lavande de Maurice Masse en juillet, le mois précédent.
L'endroit avait été ravagé par les touristes qui avaient laissé un trou
en ramassant la terre.
Le témoin, traumatisé, ne voulait plus voir quiconque. On le com-
prend.
Le facteur avec qui j'avais discuté, faisait confiance à Maurice
Masse qu'il connaissait bien, comme étant un homme sérieux qui
n'affabulait pas.
De passage en 1975, je rencontrais l'ancien Maire de Valensole qui
m'assura de la véracité de l'affaire, et du témoignage d'habitants qui
avaient vu au cours des années suivantes de mystérieuses fusées
lumineuses passer la nuit assez bas dans le ciel.
Cette même année 1975, je rencontrais Raymond Veillith à son do-
micile du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) où il tenait un home
d'enfants en même temps qu'il dirigeait la revue Lumières Dans La
Nuit, spécialisée sur les mystérieux objets célestes et problèmes
connexes.
Je m'entretenais longuement avec cet homme passionné et attachant
et m'abonnais définitivement à la revue LDLN. Ce fut une année de
contacts où je m'étais fixé comme lieu de séjour un village, Le Ver-
net, près de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence)
C'est ainsi qu'au restaurant de l'hôtel, venait quelquefois le fameux
ufologue Aimé Michel que je pouvais rencontrer sur mon chemin de
retour vers Paris. Cet érudit lourdement handicapé, plié en deux,
soutenu par deux cannes, me reçut devant sa maison blanche de
Saint Vincent-les Forts située au sommet d'une colline, dans ce ma-
gnifique pays des Alpes du sud.

24
Après les présentations d'usage, nous discutâmes de cas d'atterris-
sages les plus significatifs et de l'importance qu'il attachait aux en-
quêtes. Je fus impressionné par la vivacité de son esprit et l'expres-
sion de son regard aux yeux vifs qui transperçait l'interlocuteur.
Ma situation en région parisienne et mes occupations profession-
nelles me laissaient peu de temps à consacrer à récolter des témoi-
gnages avant l'âge de la retraite.
C'est en 1988 que je rencontrais à Paris le nouveau directeur de la
revue LDLN, Joël Mesnard et lui offrais ma collaboration.
Le soir du 5 novembre 1990 eut lieu une multitude d'observations
d'objets lumineux ou sombres munis de feux, à basse altitude, au-
dessus de la France et même au-delà de nos frontières. Cet évène-
ment fut attribué par la NASA et les autorités, à la rentrée atmosphé-
rique d'éléments du 3ème étage de la fusée russe Proton qui avait mis
en orbite le satellite de télécommunication Gorizont 21.
Une opportunité d'enquête allait enfin se présenter plus tard, quand
je découvris le rapport de Joël Mesnard sur l'observation de l'Isle-
Adam (Val d'Oise). Dans le n° 318 de LDLN
Libéré de mes obligations professionnelles, j'allais pouvoir faire de
l'ufologie "de terrain" en recherchant des sujets d'enquêtes auprès
des témoins.
Une occasion n'allait pas tarder à se présenter, et bien d'autres un
peu plus tard. Je mis de l'ordre dans mes livres et dans mes docu-
ments, avec ma participation active à la revue LDLN :
"Lumières Dans La Nuit".

5 novembre 1990 L’Isle- Adam (Val d’Oise)

Un virage de 300°, à 50 m du témoin, et une accélération


foudroyante
Par Joël Mesnard

De tous les témoignages sur le 5 novembre que j’ai pu recueillir,


celui-ci est l’un de ceux qui m’ont le plus frappé. Il est certainement
à ranger parmi les plus solides et les plus significatifs.
Il y a un seul témoin dans cette affaire : c’est une jeune femme,
Claire Depeuille, qui m’a raconté son expérience le 29 mai 1993,
sur les lieux mêmes où elle l’avait vécue, deux ans et demi plus tôt.

25
C’est une femme active et dynamique, que sa profession amène à
beaucoup voyager, parfois dans des pays lointains.
Ses deux filles, alors âgées de 6 et 8 ans, se trouvaient en sa compa-
gnie, ce soir du 5 novembre ; elles étaient assises sur le siège ar-
rière de la voiture, mais n’ont pas observé le phénomène.
Claire Depeuille circulait dans l’Isle-Adam (Val d’Oise), suivie de
la voiture d’une amie. Celle-ci s’étant trouvée bloquée à un feu
rouge, Claire Depeuille décida de s’arrêter pour permettre à son
amie de la rejoindre. C’est ainsi qu’après avoir traversé un second
carrefour, elle tourna à gauche dans l’avenue des Bonshommes, et
s’arrêta presque aussitôt.
Son regard était alors tourné vers le sud-est. Elle vit tout d’abord,
dans l’axe de l’avenue, ce qu’elle prit pour une étoile filante, puis,
l’instant d’après, deux projecteurs horizontaux, parallèles, se dé-
plaçant approximativement du sud vers le nord.
Presque aussitôt, ces deux projecteurs (portés par une masse
sombre, dont elle distinguait mal les contours dans la nuit) tournè-
rent pour se mettre dans l’axe de l’avenue.
La chose remonta donc l’avenue des Bonshommes, se rapprochant
rapidement de la voiture à l’arrêt.
La masse sombre aux contours assez indistincts, pouvait avoir la
forme d’un triangle isocèle rectangle (un demi-carré), le grand côté
en avant. Ses extrémités droite et gauche étaient masquées par les
arbres bordant l’avenue.
Le premier virage avait été pris à environ 300m du carrefour, et
soudain, alors que l’énorme objet ne se trouvait plus qu’à une cin-
quantaine de mètres de la voiture, il bascula sur sa droite, prenant
sur place un virage d’environ 300°, accéléra de façon foudroyante,
et disparut en direction approximative de l’est.

JM

A la lecture de cette enquête sur un phénomène qui s’était passé à 4


Km de chez moi, sans que j’en ai eu connaissance, je décidais quatre
mois plus tard de rencontrer le témoin de ce grand ovni rapproché, si
bas au-dessus des maisons.

26
Cette dame me reçut très aimablement chez elle un samedi matin, où
elle me confirma le témoignage de son observation le soir du 5 no-
vembre 1990 comme bon nombre de personnes.
Pendant qu’elle me racontait son aventure, j’ai ressenti son émotion
qui n’était pas feinte.
J’ai pu ainsi compléter l’excellente enquête de Joël Mesnard sur un
phénomène visuel insolite. J'ai pu aussi vérifier l’impact psychique
de cette apparition laissé sur le témoin. Il est certain que ce soir là, il
s’est passé autre chose qu’une simple rentrée atmosphérique d’un
quelconque débris de fusée russe. Un cas typique de mimétisme du
phénomène ovni.

5 novembre 1990 l’Isle- Adam (Val d’Oise)

Complément de l’enquête de Joël Mesnard (LDLN n° 318, page 27)


sur l’observation Ovni de Madame Claire Depeuille.

Enquête de Georges Metz le 18 septembre 1993, (non publiée).

Rappel des faits : Ce soir de novembre 1990, le témoin avait arrêté sa


voiture à un croisement dans sa rue pour attendre une amie qui la
suivait, moteur tournant, vitres fermées. Vers dix neuf heures, il fai-
sait nuit. Le ciel était clair et sans nuages.
L’observation dont la durée a été estimée à trente secondes a débuté
en venant de la droite, entre les maisons, comme une étoile filante
accompagnée d’éclairs. Une masse sombre avec deux faisceaux de
projecteurs à l’avant, a viré à gauche pour se mettre en alignement de
l’avenue, face au témoin.
La masse sombre, en forme de triangle de la moitié d’un carré, avan-
çant pointe à l’arrière a été estimée aussi grande qu’un avion de type
Boeïng 747 en phase d’atterrissage, sans pouvoir être confondu avec
un quelconque aéronef ; car beaucoup plus lent, très "bas" et silen-
cieux. Hormis les deux puissants projecteurs, il ne montrait pas les
feux de position habituels. L’ensemble, dont l’envergure dépassait
largement les arbres bordant l’avenue, a viré à droite vers l’est en
s’inclinant dans un virage serré, et a disparu rapidement derrière les
immeubles.

Réactions du témoin :

27
Cette dame a tout de suite pensé à un Ovni, "d’après ce qu’elle en
connaît, comme tout le monde" (Sic) .Sa première réaction a été
d’occulter l’évènement par un rejet de l’insolite.
Quelque chose de bizarre, d’inhabituel, dont il ne fallait rien laisser
entrevoir aux deux filles qui n’avaient rien vu, assises sur la ban-
quette arrière de la voiture.
Toutefois, une curiosité persistante le lendemain, a décidé Claire à
interroger par téléphone la Tour de Contrôle de l’Aéroport de Rois-
sy ; une information radio faisant état d’observations d’Ovnis en Bel-
gique et dans le nord de la France. Roissy a confirmé son observa-
tion, le phénomène ayant survolé l’Aéroport le soir même du 5 no-
vembre (Distance à 26 km. de l’Isle-Adam).

Claire, d’éducation athée, s’est tournée ensuite vers la religion Protes-


tante. Elle croit en une force directrice de nature spirituelle. Bien
qu’ayant ressenti une certaine peur après coup, elle reste très intéres-
sée par le phénomène, dans la mesure où celui-ci se présenterait
d’une manière acceptable ; c’est-à-dire, pas trop irrationnelle ni trau-
matisante dans l’hypothèse extraterrestre. Depuis, elle a lu quelques
livres sur le sujet Ovni, mais ne souhaite pas s’abonner à une revue
comme Lumières Dans La Nuit, de crainte d’y trouver des récits peu
rassurants tels que des "enlèvements et autres sévices"…

Nous ne pouvons que la remercier pour son ouverture d’esprit et sa


franche collaboration à notre enquête. C’est certainement l’impact de
ce phénomène intelligent sur notre société qui reste le plus important.
Pour un témoin qui parle, combien se taisent ?
Leur esprit reste imprégné comme après une expérience complète-
ment inédite; une nouvelle manière de considérer les choses autre-
ment que nous les connaissons et les éprouvons.

GM

28
L’Isle-Adam, 5 novembre 1990

Le carrefour, vu vers le sud-est. La voiture était stationnée après la


cabine téléphonique. De là on ne distinguait pas les extrémités
droite et gauche de l'ovni, masqué par les arbres.

1- Premier virage, l'ovni est observé à 300 mètres de distance.

2- L'objet s'approche lentement et sans bruit, dans l'axe de l'avenue.

3- Soudain, à 50 m du témoin, l'Ovni bascule rapidement sur sa


droite.

4- Il disparaît à très grande vitesse vers l'est, au-dessus des mai-


sons.

29
Haravilliers (Val d’Oise) Janvier 1998
Un énorme Ovni survole un groupe de chasseurs

Une enquête de Gérard Deforge.

Haravilliers se trouve à moins de 20 Km au nord-ouest de l'Isle-


Adam dans le site verdoyant protégé du Vexin situé dans mon sec-
teur du Val d'Oise.
C'est un extraordinaire cas de rencontre rapprochée du quatrième
type (RR4) avec un Ovni. Un cas "d'abduction", C'est-à-dire un
enlèvement à bord d'un vaisseau extraterrestre, qui se déroule dans
un contexte hors du temps, et à l'insu des autres témoins.

Quand je prends connaissance de cette formidable affaire publiée


dans la revue "Lumières Dans La Nuit" (LDLN n°349, de janvier
1998), je suis tout de suite enthousiasmé à l'idée de m'impliquer
dans l'enquête et je fais l'impossible pour rencontrer l'enquêteur Gé-
rard Deforge, par l'intermédiaire de Joël Mesnard, directeur de la
revue Lumières Dans La Nuit.

Gérard Deforge est un retraité, ancien directeur d'école, qui a accen-


tué son intérêt initial au phénomène Ovni après avoir été témoin
d'un très curieux spectacle de lumières tournantes dans le ciel à Era-
gny (Val d'Oise). C'est à un véritable manège de spots lumineux en
projection auquel le témoin, sa compagne et sa belle-fille, ont assis-
té: des ronds de lumière en projection comme ceux provenant de
type laser utilisés dans les foires et les discothèques, appelés "sky
trackers". A plusieurs différences près : il n'y avait pas faisceaux;
que des ronds de lumière blanche. Ces lumières mouvantes ont pré-
senté un étrange spectacle de ballet avant de plonger littéralement
entre les immeubles devant les témoins stupéfaits.
C'est le genre de manifestation à laquelle on ne s’attend pas! Ce
témoignage a été publié (LDLN n° 337) et a accentué chez Gérard
une vocation d'investigateur ufologique.

Contact pris, notre rencontre aura lieu dans un restaurant du Centre


Commercial de l'Oseraie à Osny. Nous sympathiserons immédiate-
ment sur le sujet Ovni, et Gérard me racontera son contact avec le

30
phénomène. Comment il a été sollicité par la Banque Ovni de
Franck Marie pour enquêter sur le cas d'Haravilliers, et sa rencontre
avec Jacques Vallée.

Il me fera connaître également ses amis : Jean-Claude Venturini et


Marceau Sicaud avec qui nous formerons une équipe d'enquêteurs
amenés à collaborer étroitement.
Marceau Sicaud était un ancien de l'ufologie âgé et malade qui nous
a quittés en janvier 2006. Cet homme aimable et accueillant qui sa-
vait si bien réunir les gens. Je l'ai connu peu de temps, mais son dé-
part a soudé notre équipe pour participer à des investigations et
compléter l'enquête sur le cas de "contacté" le plus extraordinaire
que j'ai rencontré avec l'affaire des "boules de l'Aveyron" traitée
plus loin.

Mais revenons au cas d'Haravilliers où l'enchaînement des témoi-


gnages des personnes impliquées, dépasse les simples lois du ha-
sard.

Monsieur D…, est un retraité technicien supérieur de l'aéronautique,


employé dans des postes sensibles. Ce matin du 10 janvier 1998
vers 7 heures, il se dirige au volant de sa voiture, une Peugeot 306, à
un rendez-vous de chasse, au lieu dit "Le Ruel", hameau dépendant
de la commune d'Haravilliers. Il est accompagné de trois amis chas-
seurs dans sa voiture, et suivi par un collègue seul dans une Citroën
Xantia, avec son chien de chasse.
Ensemble ils doivent rejoindre un ami : Monsieur K, qui les attend
sur le parking du hameau "La Guibarderie", dans sa Mercédès.
C'est le petit matin, il fait encore nuit. La voiture de M.D avec ses
quatre occupants, circule doucement suivie par l'autre voiture. Les
passagers sont frappés par la qualité de la météorologie locale, pas
de brume nulle part, un ciel lumineux et étoilé. Dans l'environne-
ment boisé, apparaît une zone illuminée au-dessus de l'horizon. C'est
un spectacle tellement insolite et merveilleux que tous contemplent
en silence. M.D ressent la curieuse impression d'être personnelle-
ment concerné par le phénomène lumineux qui se rapproche lente-
ment face à la voiture qui progresse vers lui.
Une énorme masse sombre surmontée de 6 ou 7 grands panneaux
munis de puissantes rampes d'éclairage "d'environ 2 à 3m sur 5"

31
avec des lumières colorées : vert, rouge et jaune, qu'il compare à des
rampes d'éclairage de stade, qui n'éclairent rien…!
Ils vont bientôt passer sous cette "chose" à la rencontre d'un objet
aérien de forme plate et ronde qui semble les attendre, coiffé de
puissantes lumières. M.D ne stoppe pas son véhicule et continue à
rouler. Il peut maintenant voir distinctement le "disque", d'environ
45 mètres de diamètre, haut de trois étages d'immeuble, immobile à
une dizaine de mètres au-dessus d'eux. Ils atteignent l'aplomb du
bord du disque volant stationnaire et absolument silencieux,
"comme au parking" dira M.D, qui a baissé la vitre de la voiture,
roulant lentement. Il peut maintenant le détailler avec précision. Le
dessous est plat et gris avec des ouvertures rondes et sombres, régu-
lièrement espacées, inscrites dans un bloc hexagonal en saillie. Au
centre de l'objet, se trouve un grand creux d'environ 6 m de diamètre
qui fait penser à une sorte de trappe d'ouverture. L'ensemble est im-
posant et paraît irréel. Le moteur de la voiture ne s'arrête pas." Un
ange passe"… Personne ne parle. M.D, a une étrange sensation de
tristesse. Son cerveau "se vide"; plus de pensée, plus de réflexe.
Tout est extraordinairement calme. Le temps semble suspendu…
M.D, comme les autres passagers de la voiture sont comme anesthé-
siés, et ne se souviendront de rien…
Quand le témoin reprend conscience de ce qu'il fait, et où il se
trouve, il estime difficilement le temps exact passé dans cet état très
particulier. Sur le coup il ne se souvient de rien. Il est toujours au
volant de sa voiture qui a parcouru 1,2 km. Comment ? Mystère ?
Sur le parking du hameau, M.K attend patiemment l'arrivée des ses
amis, assis au volant de sa voiture. Il leur décrira qu'une chose in-
croyable l'a survolé. Par le toit ouvrant vitré, il a pu voir le ciel
s'assombrir subitement par une masse noire qui a projeté d'étranges
faisceaux lumineux, déversant une multitude de taches multicolores
sur sa voiture. Dans le même temps, il ressentait un inquiétant gron-
dement vibratoire assourdi. Il a pu voir disparaître l'objet, très len-
tement au-dessus des arbres, en ayant le sentiment qu'il allait bascu-
ler vers le sol.
Il voit enfin arriver M.D au volant de sa voiture, accompagné de ses
amis, complètement incrédules, comme si rien ne s'était passé, à qui
il raconte ce qu'il a observé et ressenti.

32
A part M.K, personne ne saisira, ni commentera l'étrangeté de l'évè-
nement. Ils retrouveront leurs autres amis, avec qui ils passeront
ensemble leur journée de chasse habituelle.
Ce n'est que deux heures plus tard, vers 9 heures, que M.D retrouve-
ra quelque peu ses esprits, et qu'il se demandera ce qui a pu lui arri-
ver. Pourquoi ne s'est-il pas arrêté complètement pour mieux voir le
phénomène ?
La scène à
7h30, repré-
sentée par
M.D. Il
montre la
Peugeot 306
du témoin
principal
arrivant sous
le bord de
l’objet.

Dessin de M.D ci-dessous :

33
Les effets physiques corporels

Dans les jours qui ont suivi, M.D a ressenti de profondes irritations
aux yeux, au point de consulter un praticien qui a diagnostiqué des
brûlures. Sans révéler l'origine de la lésion, M.D a obtenu un certifi-
cat attestant un bombardement radio magnétique ou électrique d'ori-
gine inconnue, (voir document).
Un autre effet physique s'est produit : une tache brune est apparue
en haut de la pommette gauche correspondant au côté conducteur,
quand il s'est penché par la vitre ouverte pour mieux voir l'Ovni.
Cette tache est vraisemblablement due à un rayonnement de l'engin
qui lui aurait bruni la peau.
D'autres traces corporelles seront constatées plus tard.

Les conséquences psychologiques

Le témoin, avec qui je me suis entretenu également, s'est décrit


comme étant un homme simple et discret. Peu bavard et ne se sen-
tant pas un grand besoin de communiquer. Pourtant, depuis qu'il a
subi ce phénomène, d'après les réactions de sa famille; ceux-ci le
trouvent beaucoup plus enclin à discuter, extérioriser ses idées et
impressions, à tel point que son fils a du mal à reconnaître son père
et le rabroue gentiment.
Le fils informera plus tard son père, que sa propre maison a été sur-
volée par un Ovni. (Nous n'avons pas d'autre précision).

M.D dit ne pas comprendre ce qui lui est arrivé et avoue avoir des
pensées qui ne sont pas les siennes. Peut-être en rapport avec ce
qu'il a vu. Des "flashes" d'informations de tous ordres qui arrivent
sans prévenir. Des messages sur l'avenir de l'humanité pas très ré-
jouissants. "Une catastrophe nous menacerait : La rencontre avec un
gros astéroïde, peut-être" Des bribes d'informations scientifiques
comme :
"Connaissez-vous les tachyons " ?
Des particules qui seraient capables de se mouvoir à une vitesse
supérieure à celle de la lumière.
M.D fait allusion à des entités qui lui auraient implanté une espèce
de micro-puce dans son cerveau. Des pensées et des images s'impo-

34
sent à lui comme un "visage" ayant plutôt l'apparence d'une tête de
robot sans âme, ou une tête avec un heaume de chevalier.
Une entité empreinte de tristesse et de pessimisme, qui met le té-
moin mal à l'aise. Une ingérence dans sa vie, que le témoin n'avait
certes pas souhaité rencontrer !

Un mois plus tard, M.D a commencé à se ressaisir et à procéder à


des vérifications.
Il a d'abord voulu dessiner ce qu'il avait vu en prenant des cours de
dessins, jusqu'à ce qu'il soit satisfait de ses représentations avec les
détails nécessaires. Il s'est renseigné à la gendarmerie de Marines,
de Pontoise et, d'Auvers-sur-Oise et à la tour de contrôle de l'aéro-
drome de Cormeilles-en Vexin. A la Mairie de Grisy et celle de Ha-
ravilliers. Rien ! Personne n'a rien vu, ni entendu parler de quoi que
ce soit. Cependant, l'enquêteur s'est aperçu que l'engin avait survolé
la maison du Maire d'Haravilliers. Renseignement pris, celui-ci a
déclaré que contrairement à son habitude de se lever à 6 heures, il
s'est réveillé exceptionnellement tard ce matin là à 9h 45 alors qu'il
avait une réunion importante en Mairie et à bien failli être en retard.

35
Autres phénomènes sur le témoin

Deux mois plus tard, le 13 mai, les problèmes au visage étaient ré-
sorbés au niveau des yeux et la tache à la joue avait pratiquement
disparu. Quelques jours après, le 20 mai, M.D a percé un très gros
furoncle au niveau de la hanche, avec l'aide de sa femme. Cela a fait
une excavation d'environ 1 cm avec un drôle de craquement qui les
a surpris. Au fond du cratère, il y avait une sorte de germe gros
comme un grain de riz de belle taille, qui a été expulsé.
Depuis lors, M.D a constaté que les pensées "étrangères" qui l'im-
portunaient régulièrement, avaient pratiquement disparu. Il a fait un
certain rapprochement avec les deux phénomènes…, mais sans cer-
titude, évidemment.

Le matin même de la seconde visite de l'enquêteur Gérard Deforge,


le témoin assiste à la vision d'une grande traînée en forme de flèche
traversant la pleine Lune ….
A coté, un peu à l'écart, en dessous, une "étoile" très brillante des-
cend tout à coup "en feuille morte"….M.D interprète ces "signes"
comme ayant un rapport avec les "messages" reçus.

Le choix du témoin "privilégié" par le phénomène n'est pas anodin.


M.D. prend contact avec le spécialiste du SEPRA, M. Vélasco, et
renoue avec des gradés de haut rang. Il faut dire que le témoin à
travaillé comme responsable de l'installation de systèmes de sécurité
de la Base de l'Armée de l'Air de Taverny, Centre de Commande-
ment de la force nucléaire française. Ces faits ajoutés aux autres,
contribuent au mystère de, ou des "intelligences" qui dirigent et con-
trôlent le phénomène Ovni.

Effets électromagnétiques et mécaniques.

M.D constatera des problèmes sur sa montre. C'est une montre à


quartz avec des aiguilles qu'il portait le jour de l'évènement du 10
janvier. Cette montre qui fonctionnait normalement, s'est arrêtée à
partir de ce jour. M.D l'a portée chez l’horloger. Le diagnostique a
été que le mécanisme de la montre était dans un tel état, qu'elle était
irréparable. La montre fut portée chez un autre horloger, ami de
l'enquêteur, qui constata que les aiguilles avaient sauté de leur axe,

36
et la pile bouton était complètement vide, ce qui est extrêmement
rare. Mais en remplaçant les aiguilles et utilisant une pile neuve, la
montre s'est remise à fonctionner, mais sans jamais donner l'heure
exacte. Elle est toujours en retard.

Un autre problème a été constaté sur la voiture de M.D. Une partie


du toit s'est dessoudé. Il faut dire qu'en matière de tôlerie automobile
comme dans d'autres industries, les tôles d'acier sont assemblées par
points de soudure, en remplacement de rivets qui reviendraient trop
chers.
Ces points de soudure sont obtenus à l'aide de machines en forme de
pince munies d'électrodes en alliage de cuivre bon conducteur, dans
lesquelles on fait passer un courant électrique de forte intensité. Au
point de contact, le métal s'échauffe et les tôles se soudent.
Ce procédé réclame une énergie importante dans un temps très court
et un réglage précis des machines pour obtenir des points de soudure
corrects. Des contrôles et des essais de "déboutonnage" sont exécu-
tés régulièrement pour assurer la qualité de l'assemblage. De la
sorte, la rupture des points de soudure autrement que d'une manière
mécanique est improbable.
C'est ce qui à été diagnostiqué par le constructeur, mais réparé sur
un véhicule sous garantie.
La radio de bord est également tombée en panne, et il a fallu la faire
réparer. Nous n'avons pas de détails concernant la panne, ni sur la
réparation qui a été faite.
Tout ce que l'on peut dire, c'est que tous ces effets électroméca-
niques réunis sont à mettre au compte de la rencontre rapprochée
avec un Ovni. Les énergies nécessaires pour une telle mise en œuvre
sont incompatibles avec nos moyens humainement disponibles.
Même si ces moyens étaient réalisables, on ne voit pas la raison qui
consisterait à les concentrer volontairement et localement sur un
individu. Ce constat s'ajoute aux nombreux cas de rencontre "ufolo-
gique", qui, sans constituer des preuves formelles, fournissent des
similitudes troublantes sur les conséquences et les effets rapportés
par les témoins de RR3. (Rencontres Rapprochées du 3ème type).
MD est décédé en septembre 2011 à l'âge de 76 ans. Nous perdons
un ami qui a su confier son aventure.

37
Haravilliers revisité

Le 20 août 1999 à 22h30, Mme M. circulait en direction du hameau


"Le Ruel" à bord de sa voiture Elle avait remarqué des lumières
dans le ciel qui pouvaient provenir d'avions.

38
Elle s'aperçut que ces lumières l'accompagnaient et la chose, visible
de 5 cm à bout de bras, avait un aspect qui ne lui était pas familier.
Elle aperçut également dans un champ, deux tracteurs dont les pro-
jecteurs semblaient orientés en direction du phénomène.
Mme M. ressentit soudain une forte appréhension, se disant qu'il ne
fallait pas franchir l'espace compris entre les tracteurs et l'objet. Elle
arrêta sa voiture, sans sortir et sans arrêter le moteur, pour télépho-
ner, mais en vain. Il n'y avait pas de contact. Elle put observer l'objet
lumineux immobile et les deux tracteurs qui étaient également à
l'arrêt. Il lui sembla qu'elle n'entendait pas le bruit des tracteurs.
La forme géométrique de l'objet dans le ciel était simplement sil-
houettée par des lumières clignotantes multicolores formant un
triangle. Le détail le plus frappant était une forme lunaire ronde
blanc jaune qui semblait en suspension sous la forme triangulaire.
Cette lumière ne clignotait pas. Mme M. sentit la panique l'envahir :
elle ne pouvait pas joindre son mari. Elle redémarra, malgré la peur,
et se dirigea rapidement vers le village. L'objet était toujours là,
mais Mme M. le perdit de vue.
Cette dame, qui était cadre dans une entreprise commerciale, ne s'est
jamais intéressée au problème Ovni. Elle avait eu connaissance par
sa famille, des évènements du 10 janvier 1998, mais elle affirme que
cette histoire lui était complètement sortie de la tête. Lorsque l'en-
quêteur, Gérard Deforge lui a montré le témoignage de M.D. et les
dessins, elle n'a guère manifesté de surprise. Il faut ajouter que cette
dame se rendait chez des amis dont la maison fut probablement sur-
volée par l'Ovni de M.D. Elle lui a appris que le nom du hameau:
"Le Heaulme" avait effectivement un rapport avec le heaume des
chevaliers. Le hameau du Ruel a un lointain passé avec l'histoire des
Templiers. Par la suite, Mme M. a ressenti des maux de tête inhabi-
tuels, le dimanche suivant sa vision du phénomène.

M. K, était un ancien collègue de chez Dassault


Les pièces du puzzle s'emboîtent….!

Quand j'ai eu connaissance de l'affaire d'Haravilliers, qui se trouve


près de chez moi dans le Val d'Oise, j'ai tout de suite cherché à con-
tacter l'enquêteur Gérard Deforge pour rencontrer le témoin de cette
fantastique affaire : Monsieur D.

39
Je prenais aussitôt le téléphone pour joindre M.D qui acceptait ai-
mablement de me rencontrer chez moi, en juillet 2003 et plus tard
aussi, plusieurs fois chez lui où je fis également la connaissance de
Jean-Claude Venturini ufologue et ami de Marceau Sicaud qui avait
organisé une réunion à Pontoise où je m'étais rendu quelques années
auparavant.
Ce fut le début d'une rencontre de passionnés d'ufologie qui devait
constituer une équipe de chercheurs et une collaboration qui devait
déboucher sur un échange de compétences et un travail en commun
sur l'extraordinaire affaire des "boules" de l'Aveyron du témoin Ro-
bert L.
Nous sympathisâmes aussitôt avec M.D. Je l'écoutais attentivement
pendant qu'il me racontait son aventure, avec des émotions qui ne
laissaient pas de doutes sur la sincérité de son récit.
Nous aurons l'occasion de nous voir plusieurs fois pour approfondir
son témoignage.

J'avais noté dans le rapport de Gérard Deforge, le témoignage de


Monsieur K, l'homme de la Mercedes, qui attendait sur le parking,
que ce monsieur était un ancien contrôleur des avions Marcel Das-
sault, sans autres précisions.

Ce n'est que quand le contre amiral Gilles Pinon rendra visite à


M.K, que j'apprendrai six ans après l'affaire de janvier 1998 que
nous avions travaillé dans l'établissement Dassault Argenteuil; lui
comme contrôleur, et moi comme préparateur de fabrication. Nous
n'avions pas d'activités en commun,, mais lui me connaissait bien
pour me voir souvent dans les ateliers et son nom me disait quelque
chose. Le hasard est quelquefois curieux et le monde petit.

Ce n'est que plus tard en 2008, après avoir obtenu ses coordonnées,
que j'aurai une longue conversation téléphonique avec François K
(je conserve son anonymat) en retraite dans le Var, où nous évoque-
rons nos souvenirs professionnels. Il me confirmera son témoignage
sur ce fameux rendez-vous de chasse d'Haravilliers du 10 janvier
1998 et le phénomène subi dans sa voiture, quand il attendait ses
amis sur le parking.
Il se souvient d'avoir été survolé par une énorme masse noire à hau-
teur des arbres, avoir ressenti un grondement vibratoire et vu des

40
taches de lumières de différentes couleurs qui ont baigné sa voiture.
Ce curieux phénomène s'est déroulé dans une ambiance irréelle où
le fil du temps s'est trouvé décalé par rapport à la réalité.
C'est ce qui est appelé un "missing time", ou temps manquant, en
terme ufologique.
Ce phénomène est connu pour se manifester à proximité d'ovni,
avec l'hypothèse de physiciens, qu'il serait dû à des conséquences
causées par le très puissant champ magnétique dégagé par l'ovni qui
déformerait, en quelque sorte, l'espace et le temps.

Cette hypothèse de notion de relativité du temps sera en quelque


sorte confirmée par les déclarations de Robert L. témoin "contacté"
et privilégié de l'Aveyron, affaire qui sera traitée plus loin, en tant
que pièce maîtresse de cet ouvrage.

Meckla, Algérie , Haute Kabylie ( juillet1990)

Deux jeunes filles sont survolées par des Ovnis

Quand nous avions rencontré Fabrice Girard d'Albissin avec mon


ami Jean-Claude Venturini, à la terrasse d'un café de Cergy, nous
avions parlé de la Radio "Ici et Maintenant", qui diffuse l'émission
"La Vague d'Ovni", de Didier de Plaige et évoqué le cas de Zahia,
une jeune fille qui avait observé deux Ovnis avec sa sœur depuis la
terrasse d'une maison, en Algérie.
Il se trouve que Zahia est une amie de Fabrice et il nous a proposé
de nous la présenter.
Nous avons accepté avec joie, et c'est ainsi que nous nous sommes
tous retrouvé au même endroit de Cergy-le Haut, terminus de la
ligne RER A (Réseau Express Régional) desservant la grande ban-
lieue parisienne, et avons fait la connaissance de Zahia.
Par une belle matinée de juin, nous avons vu arriver une belle jeune
femme grande et élancée aux trais fins, les yeux gris bleu et les che-
veux frisés bruns roux. Il faut dire que sa mère est d'origine kabyle
et son père un breton. Un mélange somme toute heureux de lointains
ancêtres communs entre basques, et celtes….. De son vrai nom
Claire L. (anonymat demandé), nous continuerons à l'appeler Zahia.

41
La veille de notre entrevue a été diffusée par la même Radio I et M.,
une seconde émission sur le cas de Zahia, concernant une séance
d'hypnose par le psychanalyste Daniel Goldschmidt.

L'observation des Ovnis

Zahia et sa sœur qui vivent en France, ont été élevées dans la tradi-
tion occidentale. En juillet 1990 elles se trouvent en Algérie dans le
village de leur mère, Tizi Bouamane, commune de Meckla dans la
région de Tizi Ouzou, grande Kabylie. C'est une région assez com-
parable à un paysage de Haute Corse, avec des montagnes arides et
quelques arbres culminant à 800 mètres. Zahia à 19 ans et sa sœur
15 ans. Les deux jeunes filles sont montées sur la terrasse de la mai-
son familiale pour se bronzer au soleil, à la manière européenne.
Il est près de midi, le ciel est bleu, sans nuages, il fait chaud. Elles
sont seules mais ont soudain l'impression d'être observées.
Au loin, vers le nord, quelque chose est caché derrière un grand pin.
Une masse sombre se dissimule dans le feuillage et sort lentement
suivie d'une autre. Deux formes ovoïdes qui se rapprochent rapide-
ment vers les jeunes filles pour s'arrêter à environ 150 mètres à la
hauteur d'un immeuble de 30 étages. Deux objets plats comme des
galets gris foncés immobiles dans le ciel, comme reposants sur un
coussin d'air. - Aucun bruit - Pas de vent.

42
La sœur de Zahia s'exclame : -" Ce sont des extra-terrestres"! Les
deux jeunes filles ont eu très peur quand les objets sont arrivés sur
elles,… au risque de les écraser! Ici, Zahia déclare son impression
que le phénomène lisait dans ses pensées :
— Un danger de mort, imminent — Et la réponse immédiate à leur
inquiétude, fut un arrêt brutal des objets en sustentation devant elles.
Les deux Ovnis, car ce ne sont pas des aéronefs connus, vont main-
tenant se livrer à une véritable démonstration. Un ballet de figures
géométriques, accolés comme liés entre eux. S'élançant de la posi-
tion "deux heures". (Terme de navigation aérienne désignant une
position par rapport au cadran horaire). Déplacements rapides en
tous sens. Haut, bas — Aller et retour — Eloignement, jusqu'a de-
venir des points noirs sous les yeux de Zahia et de sa jeune sœur,
stupéfaites et émerveillées par la prouesse du spectacle aérien.

Il est ici rapporté un sentiment de regret, de tristesse même ; auquel


a semblé répondre un retour des objets s'arrêtant en l'air, devant les
deux jeunes filles. Description des objets : ovoïdes, gris foncé. As-
pect souple se déformant comme la texture d'une peau de dauphin.
Ils ont toujours navigué ensemble, passants simultanément l'un de-
vant l'autre dans leurs évolutions. La durée totale de l'observation
est estimée de cinq à six minutes. Il n'a pas été remarqué un manque
dans le temps passé.

Zahia, le témoin principal, nous a déclaré avoir été déjà sujette dans
sa jeunesse, à des phénomènes paranormaux tels que :

Prémonitions — Sorties du corps en astral — Contacts télépa-


thiques.

Elle s'est renseignée sur l'ufologie en général et aussi en parlant au-


tour d'elle, à ses parents et amis, sans toutefois rencontrer quelqu'un
qui soit attentif à son écoute. Ni sa famille, ni ses amis ne la pren-
nent au sérieux. Même sa propre sœur, pourtant témoin, ne souhaite
parler de cette aventure et ne veut même pas donner son prénom.
L'occasion s'est présentée avec l'émission radio de Didier de Plaige :
"La Vague d' Ovnis " sur Radio Ici et Maintenant 95.2 FM diffusée
tous les mardi soir sur Paris - Ile-de-France.

43
Après son premier témoignage, Zahia a accepté de subir une régres-
sion sous hypnose par un psychologue professionnel pour approfon-
dir l'évènement et en savoir davantage sur ce qui lui était arrivé.

La séance d'hypnose

La consultation a été effectuée par le docteur Daniel Goldschmidt


hypnologue et sophrologue diplômé; qui, sans ignorer le phénomène
Ovni, a déclaré adopter une position neutre dans son investigation.
Nous faisons également les mêmes réserves en ce qui concerne le
bien fondé ou pas de cette consultation souhaitée par le témoin.
Seule importe notre recherche dans le labyrinthe de l'ufologie.

La séance d'hypnose effective s'est déroulée après une première


séance d'essai et de tests sur la patiente.
La semaine suivante, Zahia détendue, à l'aise, a été mise en transe
hypnotique et en régression.

...........Je suis sur la terrasse au soleil, près de la cuisine ........Je


vois quelque chose derrière le pin....J'ai peur...... Une masse
noire......
Je vois un second objet.....Je vois deux objets......Ils se rapprochent
progressivement....Pas de bruit........Ils foncent sur nous.....J'ai très
peur......On va mourir.........Que va t-il se passer ?..... Ecrase-
ment ?....Ca va trop vite !
Soulagement : Ils montent en diagonale. C'est gris foncé, noir métal,
comme une peau de dauphin souple, et ça ondule....... Ils sentaient
que l'on avait peur et sont montés très vite.

(Ici, Zahia déclare qu'il y avait un rapport entre l'attitude des objets
et ce que nous pensions. Un état d'âme, une sensation de contact. )
Il est demandé à Zahia d'aller voir à l'intérieur des appareils : Rien
vu, mais des sentiments, des émotions.

Une forme de vie à l'intérieur.......Vision d'images : Deux êtres diffé-


rents.....Le premier a l'air humain, visage allongé, assez grand : 2 /
2,5 mètres, géant. Le deuxième être : Visage d'insecte, corps hu-
main, yeux globuleux, nez à l'envers. Zahia décrit des mains dont
l'une en forme de pince avec des doigts à quatre phalanges posés

44
sur une sorte de tableau de bord.-- Même ressenti : sagesse, maturi-
té, nostalgie. .... Etres aimants.
(Ici Zahia manifeste beaucoup d'émotion, pleurs, larmes) C'est
comme s'ils avaient compris quelque chose nous concernant.

Message au présent (en 2004) : constat de ce qui se passe sur terre –


De quelle manière on élève les enfants. Images de sévices que l'on
fait subir aux enfants : Viols, noyades, maltraitances. Intérêt de ce
qui se passe sur terre – Etat général des enfants sur la terre –
Images : enfants en haillons occupés à un travail d'esclave. ..
Autre image : Elle se trouve sous un engin immense comme une
ville – Un champignon strié. Ils viennent (Les êtres) d'en haut et
d'en bas… Image d'appareils sortants d'un trou comme une grotte,
venant de partout…

Le praticien doit mettre un terme à la séance d'hypnose et calmer la


patiente. Son avis est qu'il n'y a pas de psychose, mais on peut ima-
giner une création de l'inconscient. La première partie physique est
convaincante dans la description de l'observation. La deuxième par-
tie ne présente aucun symptôme de maladie mentale, mais sont des
choses personnelles complexes où se mélangent des souvenirs ou-
bliés. Un aspect symbolique d'un paradis perdu.
Zahia s'est depuis renseignée au sujet des objets volants non identi-
fiés et n'a pas l'impression d'avoir été enlevée. (Abduction). Il est
prévu de faire d'autres séances d'hypnose pour compléter ces inves-
tigations.
En fait, nous n'en saurons pas davantage sur le cas de rencontre rap-
prochée de Zahia.
Par contre, elle acceptera de venir aimablement témoigner de son
aventure en mars 2005 au repas ufologique parisien de la Défense, à
Paris, organisé par Gérard Lebat.
L'exposé de son observation sera écouté avec attention par l'assem-
blée présente dans la salle, très intéressée par le récit d'un témoi-
gnage direct.
Des questions lui seront posées, auxquelles elle répondra volontiers
avec sincérité sur ce qu'elle a vécu avec émotion, en compagnie de
sa sœur. Elle commentera ses sentiments quand elle ressentit une
"communication" toute personnelle avec ces "objets" qui se don-
naient en spectacle. Cela est peut-être dû à ses facultés parapsycho-

45
logiques. Une sensibilité souvent remarquée chez les témoins, en
quelque sorte prédisposés à des "visions" hors de la réalité ordinaire.
Dommage que sa sœur, effrayée, et certainement moins réceptive,
n'a pas souhaité s'exprimer.

L'ami Fabrice Girard d'Albissin, qui était un artiste, a dessiné les


deux jeunes filles : Zahia et sa sœur regardant les deux Ovnis venus
les observer sur la terrasse de la maison de Kabylie.
Fabrice a représenté également, sur les instructions de Zahia, la
"tête" et la main en forme de pince de l'entité vue pendant la séance
d'hypnose.

46
Extraterrestres repérés à Fort Smith

Arkansas, USA

Mercredi 4 août 2004, à 22 heures. Le témoin oculaire A.T. et son


amie se trouvaient sur l’herbe de Key Rodgers Park, juste après le
boulevard de Midland à Fort Smith, Arkansas, (population de
80.268 habitants) quand ils ont repéré deux extraterrestres, tout près.

— Moi et mon amie, traînions dans un parc du coin, quand nous


avons vu deux personnages marcher hors des buissons à environ dix
pieds, (3 mètres) de là où nous étions assis.
Ils portaient des tenues grises ou grisâtres du type tuniques. Ils
avaient des médaillons brillants, bronze ou or, au centre de leur
poitrine ou épaules.
Ils avaient des têtes comme celles des mantes religieuses et fai-
saient des bruits de cliquetis étranges. Leurs yeux changeaient du
rouge sang à vert néon.

Nous nous sommes tenus là, nous regardant les uns les autres pen-
dant cinq ou six minutes, quand ils ont disparu dans une lumière
blanche. Tous deux étaient d’approximativement sept pieds (2,1
mètres) de haut, mais celui de gauche était de quelques pouces plus
petit.
Ils sont apparus venant du sud, (la région du stade de Harper –JT.)
à une vitesse de marche moyenne."

Source : Ufo Roundup, Volume 9, N.32, 11 août 2004, Joseph Trai-


nor, éditeur
www. Ufoinfo.com/roundup

Le rapprochement avec le cas de Meckla est inévitable.

47
Taverny (Val d’Oise) juin 2001
Rencontre Ovni au sol avec humanoïdes

Taverny est une ville de la grande banlieue parisienne située au nord


de la capitale.
C’est aussi là que se trouve enfouie dans la colline, la base de
l’Armée de l’Air chargée de la surveillance du ciel, et le centre de
commandement de la défense nucléaire du territoire.
Cette situation n’est pas sans rapports, comme nous allons le voir,
avec la curiosité de certains ovnis attirés par nos moyens straté-
giques. L’un deux se serait même posé dans un champ non loin de là
sur la commune de Béthemont-la-Forêt.

L’événement se situe dans un champ en bordure de forêt dans la nuit


du premier week-end après la fête de la musique, (21 juin) soit entre
le 23 et le 24 juin 2001.

Le témoin, Alain Besse, 51 ans, SDF (sans domicile fixe), dort dans
sa voiture, une Ford Corsa blanche, à l’abri des regards dans ce lieu
isolé, comme habituellement, depuis qu’il a perdu son activité arti-
sanale dans le bâtiment.
Il est réveillé dans la nuit entre 1:30 et 2 heures du matin par une
lueur dans le champ. Une masse sombre ovoïde en forme de poire
est près du sol à une centaine de mètres.
Le profil de cette masse se détache sur le fond du ciel dégagé moins
sombre.
Une très forte lumière s’échappe d’une sorte de porte rectangulaire
qui vient de s’ouvrir. Malgré la distance, l’ensemble est estimé de la
taille d’une camionnette.
Le témoin, surpris, pense à une ronde de police venant contrôler la
voiture en stationnement dans cet endroit désert d’autant plus que
deux silhouettes d’apparence humaine s’agitent en contre-jour de la
porte et se dirigent vers lui.

48
49
Le témoin montrant l'emplacement de l'Ovni au coin du champ

50
Le témoin suit la scène, couché sur la banquette arrière de la voiture,
la tête relevée devant la vitre entrebâillée.
Les deux « visiteurs » qui se sont éloignés d’une vingtaine de mètres
de leur véhicule, sont maintenant rejoints par un troisième person-
nage identique qui les fait se retourner vers le nouvel arrivant. Une
concertation semble avoir lieu entre eux, car au bout d’un moment,
les trois personnages font demi-tour vers la porte et rentrent dans
l’engin qui les a amenés.

Jusqu’ici aucun bruit quelconque n’a été perçu à cette distance de-
puis le poste d’observation du témoin. La « porte » se referme sur
les visiteurs, entraînant la disparition de la forte lumière blanche qui
s’échappait sans toutefois éclairer le sol. Reste visible, la masse
sombre avec une lueur diffuse à la base de l’objet.
L’engin opère un demi-tour sur place visible de trois-quarts arrière,
avec une sorte de bourdonnement audible ….Bzzzz (Ici le témoin
imite un bruit d’insecte), et décolle brusquement en s’élevant à plat
sous un angle de 45 degrés, pour disparaître rapidement dans le ciel
nocturne en direction du Nord-est.

C’est terminé ! Il n’y a plus rien à voir !...


Notre témoin surpris par ce revirement et par ce comportement est
intrigué et reste perplexe. Cela n’est pas normal ! Il ne s’agit plus
d’une ronde de police ; mais de tout autre chose de plus inquiétant,
comme la visite de ces extraterrestres dont on parle tant ?
L’observation qui a été brève, est estimée de 5 à 6 minutes depuis le
début.

51
Il n’est pas question d’aller raconter ces visions aux copains du
stage de formation, ni à quiconque, et risquer de se retrouver dans
une situation pire, ou bien de passer pour un demeuré ou un
ivrogne…et se faire enfermer. Le témoin se tait, et on ne peut l’en
blâmer.
L’événement est volontairement oublié par mesure de prudence. La
zone d’atterrissage ne sera pas visitée, ni l’endroit fréquenté comme
refuge, car difficile d’accès.
Il n’est pas signalé de trouble ni de dommages physiques, à part une
nuit de sommeil gâché.

L’aventure sera volontairement occultée. Jusqu’au jour où !...

Deux années se sont écoulées, quand un soir de juillet 2003, Alain


Besse voulant écouter la radio FM 97.4 " Rires et Chansons ",
tombe sur l’émission Ovni du mardi soir sur FM 95.2 Ile-de-France
"Ici et Maintenant" où il est question du rapport COMETA "Les
Ovnis et la défense. A quoi doit-on se préparer ? "

Intéressé, notre homme décide donc de téléphoner à la radio pour


rapporter son observation qu’il a classée "Ovni", faute de mieux,
dans l’ignorance quasi complète du sujet pour ne s’y être jamais
intéressé, mais juste en avoir entendu parler. Cette fois la curiosité
l’emporte et nous l’en félicitons. Son récit est diffusé la semaine
suivante par la dite radio (1).

C’est en écoutant également l’émission que je prendrai contact avec


la radio, qui fera suivre ma demande de rencontrer le témoin pour
enquêter sur place. Nous la remercions pour sa collaboration à notre
revue "Lumières Dans La Nuit".

Le témoin se manifeste par téléphone. Après un rendez-vous manqué,


une rencontre a lieu à son domicile. Sa situation sociale s’est amélio-
rée mais reste précaire. L’accueil est simple mais cordial dans un
petit logement mis à disposition par la Croix Rouge. Alain Besse est
un ancien artisan du bâtiment ayant eu des déboires et voulant s’en
sortir.

52
Il est croyant (catholique) et satisfait de pouvoir se soulager de son
secret devant quelqu’un qui l’écoutera sans se moquer de lui.

La description de l’observation est cohérente, banale, perçue au dé-


but comme un événement ordinaire de contrôle policier, avec quand
même quelques éléments bizarres : ce véhicule arrondi trop grand,
(il sera comparé ressemblant au profil de la Citroën Xsara Picasso
de l’enquêteur) et cette grande baie rectangulaire trop éclairée dont
la lumière ne diffuse pas.
Ces types qui s’avancent en contre-jour, peut-être attirés par la voi-
ture blanche de notre témoin que l’on doit distinguer sur le fond
sombre de la forêt.
Le témoin n’a pas eu vraiment peur, mais conscient d’avoir fait une
rencontre insolite. Il ressort de son récit un accent de sincérité sans
aucune dissimulation.

Le site près de Béthemont-la-Forêt a été visité avec la voiture du


témoin. Nous nous sommes engagés sur le chemin en bordure du
bois et limite des champs. Malheureusement, ce jour là il pleuvait
après les grandes chaleurs passées. Nous n’avons pu replacer la voi-
ture au même endroit que le jour de l’observation, sans risquer de
s’enliser dans ce chemin de campagne.
Quelques photos ont été prises. Le champ est moissonné (vraisem-
blablement du blé). L’emplacement supposé de l’Ovni est estimé
dans le chaume. Quelques zones de verdure débordant de la lisière
du bois sur le champ sont visibles sans forme particulière quel-
conque.
Pas de traces caractéristiques repérables. Il faudrait interroger le
propriétaire du champ pour savoir s’il avait remarqué des traces en
juin 2001. Le témoin ne se souvient pas de culture, la fréquentation
des lieux n’ayant lieu que pratiquement la nuit.

On peut émettre l’hypothèse d’une visite E.T. dérangée par la pré-


sence du témoin. La base de commandement militaire de notre
force de frappe nucléaire de Taverny est à moins de trois kilo-
mètres de cette observation Ovni au sol avec humanoïdes, que l’on
peut qualifier de RR3.
(Rencontre Rapprochée du troisième type)

53
L’appréciation de l’enquêteur est favorable quant à la sincérité du
témoin. Le récit est cohérent et sans fioritures. On demanderait
une suite, mais le témoin ne le souhaite pas.
Attendons quand même ! Si c’est le cas, il s’est engagé à nous le
faire savoir et nous l’en remercions à l'avance.

Etude technique de l’enquête. Analyse de l’observation.

Renseignement pris auprès du Maire de Béthemont-la-Forêt : Mr.


Cormery. Situé sur le territoire de cette commune plus proche que
celle de Taverny. (Nous conservons la désignation de Taverny
plus connue pour des raisons évidentes de corrélation avec la base
militaire).
Le terrain « La grande pièce » appartient à Mr. Bonneville et était
cultivé en maïs en juin 2001.
Aucune trace suspecte n’a été remarquée hormis celles laissées par
les sangliers en lisière sur les dégagements nécessaires aux ma-
nœuvres des machines agricoles, qui ne peuvent avoir accès que
par le seul chemin emprunté. Les visiteurs ne pouvaient que venir
du ciel pour accéder au site. L’explication par un hélicoptère si-
lencieux est à éliminer, le témoin ayant travaillé dans ce domaine
en tant que militaire.
La distance d’observation a été vérifiée (120 à 125 m). Ce qui
laisse le loisir d’estimer la taille d’un véhicule. Plus curieux est le
profil asymétrique de l’engin comparé à une voiture avec un avant
et un arrière. Ce qui expliquerait le demi-tour formel sur place
pour se mettre dans le sens du départ.
Il est caractéristique de remarquer que l’on passe de l’observation
d’un véhicule supposé terrestre à un engin aérien non identifiable.
Ce cas de mimétisme est courant dans la démarche perceptive de
l’observateur. On passe d’une explication difficile mais plausible à
un constat d’impossibilité technologique flagrant et incompréhen-
sible. Le décollage à 45° est logique pour un engin aérien qui évi-
terait les maïs déjà hauts en juin
La lune était nouvelle le 21 juin, trois jours plus tôt que
l’observation, et le ciel dégagé.
La lumière sous l’Ovni est difficile à définir. Une lueur vaporeuse
diffuse n’éclairant pas autour. Ce qui est souvent le cas rapporté,
dans ce genre de phénomène.

54
Un important gage d’authenticité. Le silence du témoin pendant
deux années, face un évènement insolite, qu’il a préféré cacher,
jusqu’au jour où l’occasion s’est présentée de pouvoir en parler
dans une émission ufologique.

Enfin, une dernière interrogation : que venait faire ce véhicule aé-


rien issu d'un autre monde, d'un "ailleurs" aussi près de la base mi-
litaire de Taverny ?
Sinon venir tester nos moyens de défense ! Ou quoi d’autre ?

Plan du site de Taverny à Béthemont-la-Forêt

(1)_ Radio Ici et Maintenant (95.2 FM) 8 rue Violet, Paris 15° Tél.
08.92.23.95.20 Emission Ovni par Didier De Plaige assisté d’Alexandre
Prely le mardi soir à 23 h:20.

55
Photo surprise de deux Ovnis dans le ciel
Mériel (Val d’Oise) 2 Septembre 2004

Je prépare mon appareil photo pour partir en vacances. C’est un


Contax Tvs compact automatique 24x36 équipé d’un objectif Vario
Sonnar 3,5-6,5 / 28-56 Carl Zeiss avec un film Kodak Color plus X
de 200 ASA /24 poses.

Le soleil va se coucher, et de la fenêtre de la cuisine plein Ouest, j’ai


une large vue sur un ciel de nuages avec la présence de "Chem-
trails", traces laissées par de nombreux avions.
Je décide de prendre une première photo au grand angle de 28. Une
pensée m’effleure à peine… que quelquefois on obtient une photo
surprise de sujets inattendus, sans plus…
Fin septembre, en famille, nous regardons les tirages photos papier
et également une copie CD sur écran d’ordinateur de 17 pouces.
Curieusement, ma compagne me fait remarquer ce que je n’avais
pas vu :
Deux petites taches plates noires horizontales dans le ciel sur la
gauche de l’image. Ovnis ou poussières ? - Chacune d’elles mesure
environ 0,8 à1° d’angle espacé de 17°. (A titre de comparaison, il
faut noter qu’un diamètre lunaire fait 0,5 ° d’angle). A
l’agrandissement de l’objet le plus haut dans le ciel, on peut voir un
profil comme deux assiettes retournées l’une sur l’autre, les bords
jointifs montrant une ligne plus sombre séparant une silhouette floue
grisâtre à peine marquée.
L’autre objet plus bas est un simple trait horizontal. Apparemment,
ce ne sont ni des oiseaux, ni des avions. Tout cela n’est pas très pro-
bant et bien maigre. Après plus de cinquante années d’ufologie, le
phénomène aurait quand même pu être un peu plus généreux. Mais
peut-être a-t-il décidé que je n’avais pas besoin de voir pour croire –
Ce n’est rien — Cela ne m’empêchera pas de poursuivre mes petites
investigations ufologiques au sein de LDLN. (Lumières dans La
Nuit)

56
La reproduction de l'image en petit format ne permet pas d'appré-
cier pleinement l'anomalie dans le ciel.
Le deuxième objet, plus bas, est invisible sur cette image.

La Frette- sur- Seine (Val d’Oise) Juillet 2004


Une formation de trois OVNIs traverse le ciel

M. Daniel C. (Pseudonyme, anonymat demandé) 50 ans, musicien


professionnel, rentrait d’une soirée de concert, le mercredi 7 juillet
2004, vers 4 :00 / 4 :05 du matin. (Date confirmée par l’anniversaire
de la fille du témoin)
Sa maison est située à flanc de coteau en bordure de Seine, que sé-
pare seulement la route. C’est la nuit, sa femme et sa fille sont cou-
chées, tout le monde dort. De la façade ouest, la vue est entièrement
dégagée et offre un large panorama d'observation du sud au nord,
depuis la terrasse qui domine le paysage.
Assis sur le bord de la table de jardin, Daniel s’accorde un moment
de détente en fumant une cigarette. Il contemple le ciel parsemé de
quelques nuages assez bas, moutonneux ; quand son regard est sou-

57
dain attiré presque au-dessus de lui, sur la gauche, par un puissant
flash de lumière. Aussitôt après, trois feux verts intenses alignés
formant un triangle à base très large, émergent d’un nuage.
Ce ne sont pas des avions comme il a l’habitude d’en voir en phase
d’atterrissage, en direction de Roissy ; mais plutôt de puissantes
lumières irisées, type laser de spectacle, qui semblent s’échapper des
côtés de chacun des trois objets dont il distingue les silhouettes,
d’abord vues de face, qui s’approchent à basse altitude, grossissent
et vont passer devant lui. Il peut les voir passer de profil, devant lui :
Ce sont trois gros aéronefs à fond plat rectangulaire, aux angles ar-
rondis ; le dessus est bombé avec les bords nervurés. Les flancs sont
munis de courtes ailes recourbées vers le haut, surmontées chacune
d’une énorme sphère. La trajectoire est régulière et semble recti-
ligne ; les objets conservant leurs positions respectives bien que rien
ne les relie entre eux.
Le témoin, surpris et curieux, doit lever la tête pour suivre la forma-
tion triangulaire qui s’approche en silence et la voir passer presque à
l’aplomb de sa maison. L’ensemble est énorme, et peut à peine être
masqué par la main, bras tendu. Le paysage est tout illuminé de vert,
jusqu’aux arbres sur la rive d’en face la Seine. Le plus impression-
nant est l’absence de bruit qui rend le spectacle irréel, insolite. Une
apparition que l’on ne peut attribuer à quelque chose de connu.
Chaque objet, d’apparence plastique mate, vert sombre, est entouré
d’un fin halo vert clair fluorescent, dessinant les contours. Estimée
avec le pouce et l’index en forme de« C », la taille de chaque objet
est évaluée à celle de trois gros avions de transport. Le corps de la
nef est nervuré par un large sillon longitudinal visible dans la phase
d’éloignement, comme une immense plage arrière. Depuis les bords
plus hauts, semblant venir de l’intérieur autour de l’emplanture des
aillerons, s’échappe une lueur irisée jaune parsemée de formes
noires.
Les objets aériens s’éloignent lentement pour disparaître complète-
ment vers le Nord, derrière un nuage que le phénomène éclaire par
le dessous en laissant le témoin perplexe.
C’est un spectacle grandiose et inoubliable, qui n’a duré que cinq à
six secondes. Daniel n’en a parlé autour de lui que dans sa famille.

58
Le phénomène OVNI ne lui était pas inconnu, mais il ne s’y intéres-
sait pas vraiment.

Dessin d’un vaisseau effectué par le témoin

Daniel a réalisé un croquis de l’un des objets qu’il a suivi du regard


pour détailler sa mystérieuse structure. Dans sa description, on re-
trouve quelques points communs aux ovnis, comme le fond plat, le
dessus bombé, le halo de lumière, le silence. Mais cette forme parti-
culière est absolument nouvelle, avec ces boules qui font penser à
des notes de musique, et qui nous oblige à faire le rapprochement
avec son métier….
Un magnifique dessin 3D a été réalisé par son fils avec les correc-
tions appropriées à l’observation. L’effet est très proche de ce qui a
été vu, selon le témoin.
Un appel à témoin a été lancé, malgré le peu de chance de trouver
un observateur pouvant corroborer le phénomène à l’heure où tout le
monde dort habituellement.
Ce n’est pas la première fois que Daniel est confronté au phénomène
OVNI.

59
D’autres lumières ont été observées auparavant, dont une en plein
jour à basse altitude au même endroit.
Un petit nuage plat très brillant qui se déplaçait parallèlement au
sol, pour ensuite s’élever brusquement dans le ciel. Là aussi ce ne
pouvait pas être un avion. Une autre fois de nuit, un satellite dont il
suivait la trajectoire, prend soudain la fantaisie de dévier sa course
rectiligne pour effectuer une figure de boucle en forme d’oméga, et
continuer son chemin tranquillement parmi les étoiles.
Des observations récurrentes qui confortent l’hypothèse de témoins
privilégiés.

Interprétation graphique de la formation des vaisseaux

60
Vue du site de La Frette-sur-Seine, vers Taverny au nord.
La maison du témoin était située sur le coteau, offrant une vue
panoramique au-dessus de la Seine.

Meulan, juillet 2004

Une observation qui corrobore celle de La Frette

C’est mon ami et collaborateur Jean-Claude Venturini qui a rapporté


ce témoignage quand il a été hospitalisé quelques jours pour une
intervention dans une clinique près de Paris.
En parlant d’ovnis avec les infirmières, il a pu obtenir la confidence
suivante :

Une clinique à proximité de Meulan, (Yvelines) à 25 km de Paris.


En juillet 2004, vraisemblablement une nuit du vendredi au samedi,
entre 3h 30 et 4 h du matin, il se met soudainement à faire jour de-
hors, "comme en plein jour ", et un bruit sourd se fait entendre.
Dans ce service, deux infirmières sont de garde. L’une d’elles se
définit comme "très curieuse " : mon témoin, environ 45 ans, court

61
dans le bâtiment pour voir ce qui se passe ; l’autre "se cache", et lui
demande de rester avec elle.

Mon témoin regarde à l’extérieur, et distingue deux objets longs, à


fond plat, à basse altitude. Le premier est plus petit que le second,
mais de taille très importante. Ils émettent une lumière blanche très
éblouissante qui éclaire tout le paysage, sans permettre de distinguer
les détails de la structure des objets.
Il lui semble apercevoir des " traits ", des " lignes ", sous l’un de ces
objets. Rien ne permet au témoin d’identifier un engin volant connu.
Le déplacement d’ouest en est (vers le Nord de Paris) est très lent.
Le spectacle dure plusieurs minutes, pendant lesquelles deux ma-
lades sonnent pour demander ce qui se passe.

Tel est le récit que me fit en juin 2005 cette infirmière, après
m’avoir questionné sur la revue LDLN (Lumières Dans La Nuit) qui
était sur la table de nuit.

Elle m’avait promis de rechercher la date exacte, qu’elle pensait


avoir consignée sur un agenda, et de me permettre de lui faire retra-
cer complètement son cheminement à l’intérieur de la clinique, lors
de l’observation. A chacune de ses visites, elle remettait au lende-
main ; aussi ai-je compris qu’elle ne tenait pas à ce que son témoi-
gnage soit établi de façon plus officielle. Ne pas passer pour une
folle ! C’est la raison pour laquelle je ne donnerai pas le nom de
cette clinique.

Ce témoignage ne pourra donc être validé plus à fond, mais il a le


mérite d’exister, au cas où une autre observation serait révélée.

Il est tout de même à corréler avec celui de La Frette-sur-Seine, qui


a eu lieu le mercredi 7 juillet 2004 à 4 heures du matin. Comme à La
Frette, le lieu d’observation domine la Seine ; Toute la vallée est
illuminée, ici de couleur blanche, verte à La Frette. Dans les deux
cas, les objets suivent le lit de la Seine : ici d’ouest en est ; du sud
vers le nord à La Frette. Ces deux lieux sont distants de 16 kilo-
mètres.

62
On aurait ici plusieurs témoins : au moins quatre, et probablement
plus, car il y a quatre services avec du personnel de garde dans cette
clinique, ce qui potentiellement ferait 8 à 10 personnes, sans comp-
ter les malades.

JCV

La Frette, bis. Le Val d’Oise visité par les Ovnis


Après l’affaire des trois ovnis observés le 7 juillet 2004 à La Frette-
sur-Seine publiée dans LDLN n° 377 (pages 24 et 25)
Le témoin, Daniel C, nous signale qu’une voisine, mise au courant
de son observation, a également vu une chose étrange dans le ciel en
rentrant de nuit, et presque au même endroit.

Madame Nicole T. rentrait seule en voiture à son domicile, tard le


soir du 22 avril 2005, par le quai de Seine en venant d’Herblay.
Cette route qui longe la Seine sur deux files, est surtout fréquentée
par les riverains. Elle est jalonnée sur environ deux kilomètres par
des bacs à fleurs alternés de chaque côté de la route, obligeant les
automobilistes à ralentir ou s’arrêter pour laisser passer la circula-
tion inverse.

Nicole roule lentement à la lueur des phares de sa Volvo V40 noire,


à essence. Il est maintenant 00 h 20 du matin 23 avril. Arrivée à la
hauteur de la rue "Mairie de La Frette-sur-Seine", son regard est
attiré par les lumières de ce qui semble être un gros avion de trans-
port. Il passe très bas, de droite à gauche en traversant la Seine en
direction du Nord -Est. Ce n’est pas un avion avec ses feux de posi-
tion habituels, mais comme deux poutres noires en forme de Vé
ouvert à l’avant avec des lumières blanches en dessous qui n’avaient
pas toutes la même intensité. Il avançait assez lentement en direction
de…………..Taverny ! - Comme par hasard !
Nicole ralentit, et se penche pour mieux voir ce curieux avion qui
avance pointe à l’arrière, dans le plus grand silence. Un avion clas-
sique aurait dû faire beaucoup de bruit à basse altitude, malgré les
vitres fermées de la voiture.

63
Arrêtée, devant un bac à fleurs, Nicole essaye d’en voir davantage
en suivant l’objet des yeux avant qu’il ne disparaisse derrière les
maisons à flanc de coteau. Mais ce n’est pas possible, car tout à dis-
paru. Les lumières se sont brusquement éteints. Le spectacle n’a
duré que 3 à 4 secondes, et puis plus rien. Ce type de comportement
est tout à fait caractéristique des apparitions / disparitions d’Ovnis.
Le caractère d’étrangeté de cet insolite objet volant n’a pas échappé
à notre témoin qui s’est empressé d’en faire part à son voisin Daniel.
Un rapide croquis nous a été fourni avant l’enquête. Nicole, qui est
une artiste, dessine et peint des aquarelles. Un beau dessin était pré-
vu pour illustrer l’enquête. Cela n’a pas été fait, et c’est bien dom-
mage. Nicole nous a avoué avoir été troublée par cette apparition et
ressentir une sorte de blocage pour réaliser un dessin de ce qu’elle a
observé ce soir là. Elle n’en aurait même pas parlé sans les confi-
dences de son voisin.

Beaucoup de points communs pour des observations Ovnis compa-


rables.
Même lieu, de nuit, les témoins se connaissent, et surtout : près de
Taverny ! La Base stratégique de l’Armée de l’Air.

L'Ovni rappelle les "Lumières de Phoenix" (1997)

64
L’homme en noir

Les Repas Ufologiques parisiens sont des lieux de rencontres, non


seulement d’ufologues, mais sont également ouverts au public pas-
sionné qui s’intéresse au phénomène Ovni.
Ces rencontres ufologiques créées à l’initiative de Gérard Lebat,
s’étendent maintenant dans de nombreuses villes de France. Elles
sont l’occasion d’échanges d’informations et de contacts qui se rap-
portent au phénomène paranormal et au phénomène Ovni en particu-
lier. Voir: www.les-repas-ufologiques.com
C’est ainsi que j’ai pu recueillir les confidences de madame Thérèse
Bieser sur l’apparition insolite d’un étrange personnage :

— C’était en 1975 ou 1976. Je me rendais à mon travail en voiture.


Je travaillais à Paris et venais de la banlieue Est. Je devais traver-
ser le pont de Bercy en me dirigeant vers la Place d’Italie. Il devait
être 9 heures du matin. Avant de traverser le pont, je me suis arrêtée
au feu rouge. Il y avait des piétons sur les deux trottoirs du pont,
ainsi que des voitures circulant dans les deux sens.

Le feu passe au vert, et je suis le flot des voitures. Au bout de


quelques mètres, je ressens une impression bizarre. Comme quelque
chose qui « cloche ». Je me rends alors compte que brusquement, je
suis toute seule sur le pont ; il n’y a plus de voitures, plus de pié-
tons, alors que dans la seconde d’avant, tout grouillait de circula-
tion. Je continue à avancer. Je suis dans un état bizarre, car je me
demande où sont passés tous ces gens et ces voitures. C’est alors
que je l’aperçois….

Venant dans ma direction, sur le trottoir que je longe en voiture, et


tout seul sur le pont, un homme en noir se dirige vers moi. Il est vêtu
de noir ; un costume noir et un chapeau noir. Je distingue qu’il
porte une costume trois pièces. Avec son chapeau et ce costume, il
détonne. Je dirais que son costume me paraît « vieux jeu ». Je lui
trouve un air curieux. Il se rapproche. Il marche d’une allure non-
chalante avec sa main droite dans sa poche. Je le regarde avec at-
tention, et je constate que son teint est argenté. Sa main gauche aus-
si est argentée. Son teint n’est pas plombé comme quelqu’un qui

65
serait malade, mais brillant de couleur argent ; ce détail me frappe
beaucoup. Il me fait un petit sourire pour me montrer qu’il m’a bien
vue, que je l’observe, et continue son chemin…

…Puis soudain, je me retrouve dans le flot de la circulation ; des


piétons sur les trottoirs, et moi complètement estomaquée de ce
phénomène qui vient de se produire.

Depuis tout ce temps, je n’ai jamais oublié cet homme en noir au


visage argenté. Il n’avait pas l’air hostile. Je dois dire qu’à
l’époque, je n’avais jamais entendu parler des « Hommes en noir »
que l’on décrit toujours actuellement, et je n’ai jamais réussi à dé-
terminer si j’avais vu un extraterrestre, ou si j’étais partie dans un
monde parallèle.
Je n’ai plus jamais revu d’homme en noir. "

Fait le 22 février 2005. TB.

Après ce témoignage courageux d’un phénomène d’apparition d’un


personnage hors du temps, dans un environnement modifié ; on est
en droit de se demander quel rapport il peut y avoir avec le phéno-
mène Ovni. Ici, pas de vaisseau spatial. Pas de cosmonaute extrater-
restre.
Quel est le point commun entre ces deux situations ? Peut-on rejeter
l’une, et accepter l’autre ?
De quelle manipulation sommes-nous l’objet ? Malgré tous nos ef-
forts de compréhension on a parfois envie d’envoyer tout promener
et de tourner la page.
Un monde parallèle ! Voilà bien l’explication que cette femme a
proposée. A partir de ce postula, tout devient possible. C’est un rêve
éveillé qui n’a pas pris de temps, ou une infime fraction de temps
qui n’a pu affecter la maîtrise du véhicule par la conductrice en
pleine circulation. Une ingérence s’est installée dans le cours normal
de son activité physique.

Tous, nous rêvons dans notre sommeil, bien tranquilles, allongés


dans notre lit. Nous savons qu’un long rêve peut se dérouler dans un

66
temps très court. Au réveil, nous savons reprendre le cours de la
réalité ; nous savons faire la part des choses.

A l’état de veille, quand nous avons une activité machinale qui ne


demande pas trop de concentration, notre pensée peut vagabonder,
rêvasser, au point qu’un observateur peut nous targuer d’être " dans
la Lune " en ne prêtant pas attention à ce qui nous entoure. Notre
pensée peut construire des images et des situations qui n’ont pas de
réalité physique proprement dite. Des événements peuvent être qua-
lifiés d’imaginaires, de rêves éveillés, voire d’hallucinations.

D’éminents psychiatres, tel le docteur John Mack, se sont penchés


sur le sujet des " abductions " ou enlèvements de personnes sous-
traites à leur environnement habituel.

Des personnes sont sujettes à des visions étranges qui se superpo-


sent à la réalité ordinaire. De tous temps il a été rapporté des appari-
tions de signes, d'objets, de phénomènes dans le ciel et également
sur terre. Des personnages humanoïdes se transformant quelquefois
en animaux ou en monstres.
Le folklore de tous les pays regorge d'histoires fantastiques, mises le
plus souvent au compte des esprits de la nature ou des dieux de
toutes sortes.
Qu'est-ce que cela signifie ? Faut-il mettre toutes ces apparitions
dans le même panier que les Ovnis ? Ou bien au contraire admettre
que nous avons affaire à des manifestations d'un ordre supérieur qui
manipulerait notre pensée en fonction de notre savoir contempo-
rain ?
Cette question est pour l'instant sans réponse. Il faudra nous conten-
ter d'enregistrer ce que les témoins ont à dire sur leurs observations
et les conséquences de contact avec une autre réalité.
C'est ce que nous allons voir avec les rapports suivants obtenus de
"première main" directement auprès des témoins.

Le récit qui va suivre est sans conteste un modèle du genre en ce qui


concerne le cas type d’un " contacté " par des phénomènes surnatu-
rels en tous genres où se mêlent les histoires les plus invraisem-
blables subies par les témoins.

67
Le cas de Michel G. que nous suivons depuis plusieurs années et
avec qui nous entretenons des relations constantes, est caractéris-
tique de ce que les anciens classaient dans les cas de possessions
démoniaques.
Nous n’en sommes plus là et pourtant, malgré nos certitudes scienti-
fiques modernes, nous sommes démunis devant des phénomènes
aussi insolites qui dépassent l’imagination.

Michel G. ou les tribulations d'un contacté.


Entités mystérieuses, Ovnis, poltergeists, espaces modifiés, et
phénomènes paranormaux.

A notre connaissance, et après une expérience de plus de cinquante


années de lectures, et d'étude de phénomènes ufologiques et para-
normaux, il est assez rare de rencontrer un témoin ayant subi autant
d'expériences de haute étrangeté, et qu'il soit décidé à en parler.

Le récit qui va suivre a été rapporté à la suite d'une longue enquête


auprès du témoin lui-même, Michel G. maintenant à la retraite, et
dont les dernières années d'activité professionnelle ont été interrom-
pues par un accident du travail : un traumatisme crânien ayant né-
cessité une opération délicate. Michel G. était responsable du ser-
vice d'entretien du matériel d'une entreprise exploitant les sables et
graviers dans le département de Seine et Marne.

Les phénomènes qui vont être relatés se situent dans la ferme, près
de Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne), qu'il a habitée avec son père
adoptif, et dans les environs, jusqu'à son lieu de travail. Il a perdu sa
mère quand il était jeune et la vie n'a pas été facile pour lui dans un
milieu très défavorisé.

Michel n'est pas un inconnu pour nous à LDLN, puisqu'il a déjà fait
l'objet d'une rencontre rapprochée d'OVNI en 1961 à l'âge de 17 ans
et demi.
Nous y reviendrons plus loin avec l'excellente enquête de Joël Mes-
nard parue dans LDLN n°314 (page 26)
Commençons par raconter les souvenirs des événements subis par
Michel en respectant autant que possible l'ordre chronologique.

68
Le site de la ferme de Bray sur Seine

Un tableau de la ferme des événements de 1961

Avertissement :

Le récit rapporté est tel qu'il a été noté et consigné suivant les décla-
rations du témoin au mieux de l'esprit du sujet traité, sans influences

69
volontaires de l'enquêteur, a priori ou jugement de valeur, sur la
véracité ou les preuves du témoignage. Des précisions ont été appor-
tées chaque fois qu'il a été utile de le noter d'une manière indispen-
sable et non exhaustive, avec un vocabulaire approprié à des événe-
ments exceptionnels.
Les rencontres insolites s'étalant sur plus de quarante années nous
ont conduits à répartir celles-ci par rubriques en commençant par les
plus anciennes.

L'historique des manifestations insolites vécues par Michel G. avant


la première rencontre de 1961 remonte à son enfance dans la ferme
où il habitait, par l'apparition d'un visiteur inattendu sur le terrain de
la propriété.

L'homme du souterrain.

C'est l'été - Juillet / Août 1958. Michel a 14 ans. Il est seul dans la
ferme de la propriété où il loge avec son père adoptif. C'est une bâ-
tisse avec des dépendances, isolée en plein champ dans cette région
agricole céréalière dépendant de la commune de Mousseaux les
Bray.
Il fait beau et chaud, le ciel est bleu avec quelques nuages. C'est
l'après-midi vers 14 / 15 heures. Michel se promène autour du péri-
mètre de la propriété à peine clôturée par un seul mur sur un côté. Il
a maintes fois fait le tour sans remarquer quoi que ce soit de bizarre.
Malgré le soleil aveuglant, il découvre en limite côté Est une ouver-
ture dans le sol. Un trou rectangulaire de 1 x 2 mètres environ bien
découpé, qu'il n'avait jamais vu ; des travaux peut-être ? Il se met à
genoux pour observer l'intérieur qui semble profond de plusieurs
mètres. Il distingue une lumière blanche genre fluo, mais n'en voit
pas la source. Parviennent des bruits. On y travaille, mais à quoi ?
On dirait des bruits de roues en fer sur le sol dur et d'autres bruits
métalliques venant d'une autre direction. Il y a certainement du
monde à l’intérieur avec un escalier pour descendre. Soudain sort un
homme très grand, d’environ deux mètres ; il est en combinaison
kaki avec une casquette à visière carrée de même couleur. Une al-
lure de militaire qui le fixe et tend son bras droit vers lui comme
pour le chasser. Il lui parle rudement dans un langage inconnu avec
des phrases hachées. Le garçon est terrorisé et paralysé sur place

70
sans pouvoir bouger. Il a froid. Le temps semble interminable et il
craint que l'homme vienne lui botter les fesses. Michel prend peur et
se sauve à toute vitesse en pleine nature au milieu des champs et se
cache dans un petit bois. Il ne rentrera chez lui que le soir, quand
son père reviendra du travail.
Jamais il n'osera venir revoir le trou de près et ne dira rien à son
père de peur d'être réprimandé et surveillera souvent l'endroit du
trou avec la crainte de voir revenir l'inconnu.

L'OVNI de la ferme

Novembre 1961. Bray-sur-Seine. C'est l'enquête qui avait été effec-


tuée en 1993 par Joël Mesnard et diffusée sur LDLN n°314
Rappel des faits : Michel 17 ans et demi rentrait à bicyclette d'une
séance de cinéma un dimanche soir de novembre vers 18h30. Son
père adoptif étant resté à jouer aux cartes dans un café.
C’est la nuit, et pendant qu'il suit le chemin qui monte à la ferme
isolée dans les champs, il remarque une activité lumineuse autour
des bâtiments; comme une réunion de véhicules, phares allumés. Un
faisceau lumineux se dresse verticalement dans le ciel, semblant
provenir de derrière le mur d'un bâtiment annexe. Parvenu à l'entrée,
il pose son vélo contre un arbre et fait le tour du mur séparant la
propriété pour voir d’où vient cette lumière. Là, à une cinquantaine
de mètres, il découvre un énorme engin en forme de chapeau à large
bord, reposant sur un gros cylindre formant pied, le tout ressemblant
à un champignon géant.
La partie supérieure du chapeau comporte des sortes de hublots et
tourne sur elle même. Michel s'approche de cette machine qu'il ne
connaît pas pour voir ce qu'elle fait là. L'objet est rouge sombre
comme du fer chauffé qui produit sa propre lumière sans éclairer
autour. Il passe sous le bord de la coupole vers le cylindre d'où
s'ouvre une grande porte verticale coulissante qui s'encastre dans
l'épaisseur de la structure. Il admire la qualité de la fabrication mais
n'ose pas y toucher. Cela semble vivant et il pense que c'est habité.
Curieux, Il avance la tête dans l'ouverture. L'intérieur est immense,
bien plus qu'à l'extérieur, comme une église, et bien éclairé. On ne
voit pas le plafond. La pièce est ronde avec une grosse colonne près
du centre qui tourne verticalement, car il y a une sorte de câble en-
roulé autour. On entend un bruit de machine comme un gros ventila-

71
teur. Il ne voit personne à l'intérieur et se demande ce que cela pour-
rait bien être, ce qu'elle fait là, et à quoi elle pourrait servir ?
Le pourtour de la salle comporte des sortes de vitrines en quart de
cercle sur un sol bien lisse, impeccable. C'est plein de panneaux
lumineux sur les parois avec des signes de couleur qui s'agitent. A
ce moment, Michel déclare avoir reçu des quantités d’informations
qu'il ne comprend pas; des choses dans sa tête …! Il ne sait pas très
bien ce qui se passe …!
Et puis le bruit de ventilateur s'intensifie pour devenir assourdissant
et insupportable en même temps que les lumières des "vitrines" ac-
célèrent leurs mouvements de clignotements.
Michel est alors projeté en arrière par une force invisible; éjecté à
plusieurs mètres sur le dos, dans la boue du terrain labouré….
Tandis qu'il se relève, surpris, la porte se referme pour disparaître
complètement dans la masse, le pied cylindrique s'escamote en re-
montant dans le corps de l'engin qui tourne de plus en plus vite en
augmentant de luminosité, qui de rouge, passe à l’orange vif. L'en-
gin inconnu décolle du sol qu'il ne semblait pas toucher, s'incline, et
s'envole rapidement. Il disparaît en un instant en moins de cinq se-
condes pour ne plus devenir qu'un point comme une étoile dans le
ciel.
Complètement abasourdi, stupéfait, Michel gardera pour lui cette
aventure hallucinante.
Cet évènement a profondément marqué le jeune homme qui ignorait
tout de l'ufologie à cette époque. Il s'est renseigné depuis, auprès de
personnes informées sur le sujet.

Après avoir pris rendez-vous avec le témoin, je me présente à son


domicile accompagné de l’ufologue Olivier Rieffel, fondateur de
« Crash Ovni ».
Nous faisons la connaissance de Michel G.......... (Qui souhaite
l’anonymat).
C’est un homme sympathique qui nous reçoit aimablement dans sa
maison en bordure du village de Seine-et-Marne où il s’est fixé,
heureux de nous voir s’intéresser à son vécu.
Il nous fait le récit de sa rencontre avec l’Ovni posé dans le champ
près de la ferme de son enfance, avec conviction, et nous confirme
les faits qu’il vécut en 1961. Il nous propose de nous rendre sur
place pour visiter les lieux. Nous partons en voiture sur le site de la

72
ferme situé à quelques kilomètres de là, au bout du chemin de
Montléon depuis Mousseaux-les-Bray.

Michel en a gardé un souvenir qui l'a marqué au plus profond de lui-


même. Il avoue avoir des difficultés à exprimer sa perception de
l'événement dans sa totalité. Nous lui demandons de dessiner
l’Ovni. Il y a une sorte de blocage. Les mots lui manquent parfois.
Même les couleurs sont difficiles à désigner. Pourtant, Michel est un
artiste qui peint de jolis tableaux. On peut même voir au mur la mai-
son d’habitation de la ferme où il a vécu ses aventures.
Il a développé certains dons de guérisseur, de voyance et de prémo-
nition qu'il exerce quelquefois bénévolement à la demande de ses
proches. L'homme reste discret sur ce sujet.
Le témoin nous montre l'endroit où a eu lieu le phénomène. Nous
prenons quelques photos.
Je sens une certaine retenue dans ses explications. Il ne dit pas tout.
Nous devrons nous revoir.
Nous retournerons plusieurs fois sur le site, seulement lui et moi
(2003 / 2004). La ferme a été détruite. Reste un bâtiment qui sert de
hangar pour machines agricoles. C’est un lieu isolé situé en plein
champ. Michel me montre l’endroit où il a posé son vélo. Il me ra-
conte avec une certaine émotion ce qu’il a vécu. A chaque fois, Mi-
chel a ressenti un malaise indéfinissable, comme une présence invi-
sible. La dernière fois qu’il est retourné seul, il a eu la perception
très nette d'un son aigu comme le sonar d'un sous-marin, comme
entendu dans certains films. Le même son qu'à l'époque de l'atterris-
sage de l’Ovni en 1961.
Nous passons derrière le mur pour voir où s’est posé l’engin qui
diffusait autant de lumière. Il estime son diamètre à une trentaine de
mètres. La "machine " était faite d’une matière qu’il ne connaissait
pas. Tout était lumineux et semblait vibrer comme si c’était vivant.
Il était impressionné par l’aspect de la matière et n’osa pas y tou-
cher. Quand il passa la tête par la porte qui s’était ouverte devant lui,
il fut surpris par l’immensité intérieure de ce qu’il appelle :
" l’assiette ". Michel s’exprime : " On aurait pu y mettre plusieurs
camions à l’intérieur ". Mais il ne vit personne. La " construction "
ne paraissait pas habitée. C’est au moment où il voit toutes ces lu-
mières colorées qui s’agitent et clignotent en même temps qu’il re-
çoit un flot d’informations qu’il ne peut exprimer. Il se passe un

73
temps que Michel ne peut évaluer …Et puis soudain les lumières
s’accélèrent très vite. Il est littéralement éjecté. La porte se referme,
la base de l’engin remonte à l’intérieur. La rotation bruyante de
l’engin s’amplifie et s’irradie d’une intense lumière orangée, avant
de disparaître rapidement dans le ciel. Tel est le témoignage vivant
de Michel G.

Dans l’herbe, il n’y a aucune trace après plus de quarante ans. Pas
de déviation de la boussole. Il n’y a pas eu d’enquête à l’époque des
faits qui sont restés pratiquement ignorés. Michel me signale quand
même que les arbres, le long du mur, ont dépéri par la suite, et ont
tous fini par disparaître. Depuis, la nature a repris sa place et la vé-
gétation a repoussé.

C’est avec une émotion non dissimulée que Michel me confiera


avec difficultés les phénomènes paranormaux qu’il a du subir tout
au long de sa vie. Un calvaire en quelque sorte, que j’ai pris la peine
d’écouter comme une confession. Maintenant il me fait confiance.
Quelque chose ne passait pas la première fois quand j’étais venu
avec un collègue. Il me raconte brièvement les phénomènes qu’il a
subis. Je lui demande d’écrire ses souvenirs seuls, à tête reposée, et
de nous revoir pour établir un rapport d’enquête qui soit publiable.
Nous sommes devenus des amis et resterons en contact pour rencon-
trer d’autres personnes.

Dessin du témoin Michel G.

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Michel montre d’où venait la lumière derrière le mur

L’endroit où était posé l’engin inconnu en 1961

La femme pâle sur le Rhin

En avril 1965 un voyage est organisé avec balades en bateau sur le


Rhin, pendant une semaine. Arrivée à Strasbourg – déjeuner et em-
barquement sur le bateau de plaisance pour l'après-midi. Il fait très
beau. Tout le monde est sur le pont. Michel demande à visiter la

75
chambre des machines; ce qu'on lui accorde volontiers. Il passe
trente minutes à discuter avec le personnel naviguant, et en remon-
tant sur le pont, tout le monde est debout sauf une jeune femme de
25 à 30 ans, en tailleur bleu clair, le visage au teint très pâle. Michel
l’avait déjà remarquée, assise, sans l'avoir vue monter dans le ba-
teau. Impassible, elle n'avait rien mangé.
Michel l'observe – Il y a un grand silence qui se fait. ....... On dirait
que le temps s'est arrêté.............. La femme a un regard fixe qui
transperce.........Le temps s'écoule, impossible à évaluer........
Tout s'arrête et redevient normal quand le bateau arrive à quai. Il ne
verra pas la femme descendre du bateau .La vision de cette femme
l’intrigue, mais il n’en parle pas.

Des bruits dans la ferme.

Avril 1965 – Michel habite de nouveau dans la ferme. Son père


vient de subir une opération assez lourde et est hospitalisé pour qua-
rante-cinq jours. C'est pendant cette période que se sont déroulés les
événements qui vont suivre et qui encore aujourd'hui le mettent mal
à l'aise. Absent la journée, il rentre le soir vers 19 heures après un
travail très dur, et ne se couche pas très tard. Dans les minutes qui
suivent, des bruits insolites sont entendus dans la maison. Il semble
"qu’on" ou quelqu’un, entre par la fenêtre de la pièce d'à côté, qui
est inoccupée. Depuis la chambre, on entend bien le bruit des volets
qu'on ouvre et la chute de chaussures sur le sol, et plus rien. Michel,
fatigué, s'endort…

Le lendemain soir en arrivant à la ferme, il condamne les deux


paires de volets avec des tasseaux cloués dehors et dedans; ce qui le
rassure un peu. Mais le troisième soir tout recommence à nouveau.
C'est très net. On entend l'ouverture des volets et des fenêtres. Et,
cerise sur le gâteau, on tente d'ouvrir la porte de séparation de la
chambre. Il y a un jeu d'un centimètre dans le haut de la porte. Mal-
gré la peur, il se lève et voit le bouton de la porte tourner; puis
comme poussée par une force invisible, le haut de la porte s'en-
trouvre de plusieurs centimètres – Il est en présence d'un phénomène
qui le dépasse et avoue sa peur. Le lendemain matin il constate que
les volets n'ont pas été forcés et que les fenêtres sont fermées. C'est
seulement plus tard qu'il a découvert des traces de griffes sur le mur,

76
sous la fenêtre de cette pièce condamnée. Michel, pas rassuré, se
procurera même une carabine.

Depuis le temps, la maison a été détruite, mais il a conservé une


photographie sur laquelle on peut voir de nombreux et profonds
sillons sur le mur. J’ai cette photographie qui, bien entendu, ne
prouve rien.

Le phénomène de "poltergeist" s'est reproduit presque tous les soirs


pendant l'absence de son père, hospitalisé. Car c’est bien de phéno-
mènes paranormaux dont il s’agit ici, que seul Michel peut voir. Il
n’y a pas d’autre témoin.

Les traces de griffes sur le mur de la pièce inoccupée

77
Les visiteurs nocturnes.

1965 — Quelques semaines après la sortie d'hôpital de son père, qui


dort dans la même pièce. Michel est réveillé par des voix au milieu
de la nuit. Ouvrant les yeux ; il y a dans la chambre des hommes et
des femmes dans l'obscurité : Des êtres de lumière qu'il voit nette-
ment. Des personnages grands et beaux, amicaux, vêtements lumi-
neux à col "officier", souriants, au pied de son lit ! Et puis des voix
dans sa tête qui l'invitent à venir avec eux…Comme il refuse, mal-
gré l'insistance des êtres; l'un d'eux, qui semble être le chef avec une
grande robe blanche et rose ornée d'un grand soleil, sort de sa poche
droite, un tube qu’il braque sur lui....... Michel perd connaissance.....
Et à son réveil très pénible, il a une terrible douleur au milieu du
sternum et une envie de vomir. Son père qui dormait à côté, n'a rien
entendu.
Vidé de son énergie, Michel est soigné pendant plusieurs semaines
sans grands résultats. Les analyses de sang de l'époque ont confirmé
un état de fatigue extrême et une maladie de peau. Il s'est bien gardé
de raconter quoi que ce soit à quiconque sur son aventure.

Luzençy - Trois boules orange.

Juillet 1967- Michel rentre de Luzençy (Près de la Ferté-sous-


Jouarre) où habite sa fiancée, et se rend à son domicile distant de 75
kilomètres. Il fait nuit, le temps est lourd, le ciel est très étoilé. Il
roule au guidon de sa mobylette et sort des lacets de la Ferté sous
Jouarre au lieu dit : Le plateau de Rebais. Ayant franchi les der-
nières habitations, il remarque sur sa droite, à faible hauteur sur l'ho-
rizon, trois grosses étoiles en ligne qui semblent se déplacer. Il con-
tinue son chemin, quand soudain, le phénomène grossit considéra-
blement sous la forme de trois boules orange de la hauteur des peu-
pliers qui bordent la route, de 30 à 35 mètres de diamètre reliées
entre-elles par un cordon lumineux, qui le survolent.
Le moteur de la mobylette se bloque. Michel met pied à terre et ob-
serve le spectacle. A quelques centaines de mètres de lui les trois
boules se mettent à tourner doucement au-dessus d'un bois. Soudain,
l'une se détache des autres et descend au ras du sol. On a l'impres-
sion que le bois va brûler. Une onde de chaleur se dégage et la boule
monte pour rejoindre les deux sphères qui continuent de tourner.

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Michel est resté ainsi sur place environ une heure sans qu'aucune
voiture ne passe. Cette caractéristique du phénomène d’isoler le
témoin de son environnement est classique dans les rencontres rap-
prochées. Il lui semble être dans un "ailleurs". C’est seulement
quand la mobylette a de nouveau fonctionné qu’il est rentré chez lui.

Les deux jumelles dans le train et l’homme en noir

Septembre 1967 - Michel est en France depuis quelques mois en


projet de mariage. Il se rend par le train à la Caisse d'Epargne de
Meaux pour un transfert d'argent destiné à l'installation de son
couple. Le voyage dure environ une demi-heure. Dans le wagon, en
face sur la banquette de gauche, il y a deux jeunes femmes de 25 /
30 ans. On dirait des jumelles. Ce qui le trouble le plus, c'est la res-
semblance incroyable avec la passagère du bateau sur le Rhin.
Ensemble, elles tournent la tête vers lui et le fixent sans un mot.
Elles ont la même position des bras le long du corps et des jambes
sur le sol. - C'est le silence.- .... On n’entend plus le bruit du
train....... Les sons naturels de l'environnement reviennent seulement
à l'arrêt du train en gare de Meaux.
Michel n'est pas bien dans sa peau. Ces deux rencontres rapprochées
insolites, à deux ans d'intervalle... Il se pose des questions et regarde
si on ne le suit pas dans la rue. Mais si! Un homme en noir avec un
chapeau le suit effectivement. Michel fait demi-tour et retourne
rendre l'argent à la Caisse d'Epargne en disant que quelqu'un le suit
dans la rue et qu'il reviendra le chercher plus tard.

Spectateurs en noir, applaudissant.

Août 1975- A la sortie du village de Soucy (Yonne). Un samedi


matin vers 6 heures, par très beau temps. Michel part de chez lui
pour faire une ballade à bicyclette comme tous les week-ends. A un
endroit du parcours de son trajet sortant de la commune de Soucy ; il
monte une côte en lacets d’environ trois kilomètres.
Au sortir de cette difficulté, apparaît soudain sur la droite de la route
un groupe de 10 à 15 hommes, tous habillés de noir, en cotte, chaus-
sures montantes, pull et casquette noirs également. Aucun son ne
sort de leur bouche. Ces hommes l'applaudissent, mais au ralen-
ti........Michel prend peur, malgré son âge (31 ans) ; il s'écarte vive-

79
ment sur la gauche, de peur, surtout, qu'on le fasse tomber. Il accé-
lère le rythme devant ces gens inquiétants. Il n'a pas regardé derrière
lui. Sans aucune habitation à des kilomètres à la ronde pour le rassu-
rer, tout aurait été possible.

Temps manquant sur chantier.

Avril 1986.- Michel est à son travail sur le site à 7 heures du matin
avec en charge d'alimenter en carburant les engins de chantier à
chenilles qui partent en déplacement.
Au volant d'un volucompteur de 3,5 tonnes diesel, il parcourt un
kilomètre à faible vitesse pour accomplir son travail. Le parcours est
le même depuis quinze jours. Il faut normalement dix minutes pour
faire ce trajet. (C’est une zone privée qui comporte des routes gou-
dronnées).
Le temps est très beau, le soleil montant dissipe la brume.
Deux cent mètres après son départ, il se retrouve soudain sur un
chemin qu'il ne connaît pas. Le paysage a changé. C'est d'une beauté
irréelle. Il a l'impression d'être dans un rêve dans un pays d’Afrique.
La piste est couleur ocre. Il n'y a rien à l'infini, pas d'animaux non
plus. Michel est inquiet et perd la notion du temps…Il roule dans un
paysage inconnu…
Au bout d’un moment il retrouve enfin sa route. Il est 10 heures à
son arrivée pour faire le plein des véhicules. Les chauffeurs l'atten-
dent depuis plus d'une heure et l'un d'eux est en panne sèche. On lui
demande d'où il vient ? Mais il est incapable de fournir une explica-
tion.
A son retour, on lui demande ce qu'il a pu faire? Il ne le sait pas lui-
même. Il a seulement roulé pendant plus d'une heure avant de re-
trouver son chemin.
Michel a vécu un " missing time ", ou temps manquant. Une perte
de repères temporels.

Les hélicoptères noirs et l'oiseau géant.

Mars 1987.- Il est 7 h 30. Michel arrive au volant d'un G7 diesel en


mission de travail sur l'un des sites désaffecté de son entreprise.
300 mètres le séparent de l'entrée du chantier jusqu'au garage où il
doit se rendre. Le jour commence à se lever, mais malgré la pé-

80
nombre, il distingue sur la gauche trois hélicoptères noirs sans
signes distinctifs, posés moteurs arrêtés près de la berge d'un étang.
Roulant dans l'herbe, il se dirige vers eux.
A quelques dizaines de mètres de ceux-ci, se dresse un homme
grand (1,90 / 2 mètres) en combinaison kaki sans aucun signe parti-
culier, qui s'avance vers lui. Michel lui demande s'il est en panne ?
Mais l'homme lui demande ce qu'il fait là et d'une manière autori-
taire, lui intime de partir. Michel lui répond sur le même ton, qu'il
travaille ici et qu’il a à faire. L'autre ne répond pas et Michel re-
prend le chemin du garage.

Le site de l’exploitation et le garage désaffecté

Michel devant l’entrée du garage

81
La porte du garage étant déjà ouverte, Michel se dirige vers un établi
situé à une quinzaine de mètres. Sur la gauche il y a un poêle à fuel
à air pulsé d'environ 1,70 mètre de hauteur et sur le côté, se confon-
dant avec la couleur grise du poêle, est blottie une créature, qui se
lève... et lui fonce dessus !
C’est un gros animal sombre qui ressemble à une chauve-souris
géante sans poils ni plumes, d'un mètre de haut. Un long cou avec
un bec de héron et des dents sur les côtés – L'animal agressif pousse
des cris rauques – Michel saisit un morceau de ferraille à portée de
main et fait face à la bête menaçante.
La bête recule, ouvre des ailes immenses de plus de trois mètres
d'envergure et s'envole au faîte du hangar avant de s’enfuir par la
porte d'entrée restée ouverte, et sort en planant. Dans le même temps
se font entendre les hélicoptères qui démarrent. Michel se précipite
au dehors et en voit maintenant cinq au ras du sol à moins de cent
mètres. Leur forme est différente de ce qu'il peut connaître. Ils n’ont
pas d'hélice à l'arrière, et un fuselage très long. Ils décollent les uns
derrière les autres dans un vacarme de moteur à explosion avec
l’oiseau sorti du garage qui les suit à grands battements d'ailes.
Cette scène fantastique est rapidement perdue de vue, masquée par
l'environnement boisé du site.
Michel est sur le coup de l'émotion, les événements le dépassent
complètement. Tout ça en moins d'un quart d'heure. Il est secoué par
ce qu'il vient de vivre. Ca fait beaucoup pour un seul homme. Je
compatis sincèrement au traumatisme subi par le témoin.
La description de l’animal ne ressemble à rien de connu. Après
quelques recherches, je montre à Michel des images d’animaux qui
pourraient convenir à l’identification. Le plus approchant est la res-
semblance avec un reptile volant préhistorique de type ptérodactyle :
Pas de plumes, peau lisse gris foncé, long cou et bec denté, pattes
griffues, et ailes immenses. Une vision de cauchemar d’un autre
temps, digne des meilleures réalisations de science-fiction. Le fan-
tastique qui vient se mêler à l’ufologie pour nous embrouiller encore
davantage.

82
L’intérieur du garage d’où a surgi l’animal

Michel fait face à la bête agressive. Une sorte de monstre d’un


autre âge. Un reptile volant ptérodactyle de l’ère secondaire

Dessin Ph. Auger

83
Le témoin explique la vision fantastique de l’envol des engins
" hélicoptères " noirs rejoints par " l’oiseau " mystérieux.
Image composite de l’enquêteur GM.

Le passager sous la pluie. (1)

Octobre 1987.- C'est le soir, en semaine; il est 19 heures.


Michel est rentré de son travail dans le pavillon situé en bordure de
la commune rurale. Il se souvient d'avoir oublié de payer sa facture
de téléphone, et bien qu'il puisse remettre au lendemain, il décide de
porter un courrier le soir même à la Poste voisine. Il pleut des
"cordes", mais courageux, il décide de prendre le volant de sa Ci-
troën BXi-TRD à moteur diesel, et part dans la nuit…
Plus loin, à 500 mètres de chez lui, la route est rectiligne, et dans le
faisceau des phares sur la droite de la route, il distingue une forme
humaine debout sous la pluie. Compatissant, il s'arrête; ouvre la
portière pour prendre l’auto-stoppeur. Le plafonnier ne fonctionne
pas. Seuls les phares éclairent la route. L'individu prend place rapi-
dement et s'assoit sur la lettre posée sur le fauteuil du passager.
Michel redémarre aussitôt et tourne son regard pour échanger
quelques mots avec l'inconnu qui tourne la tête vers lui. Ce n'est pas
un visage ! C'est une tête avec un masque et deux yeux en amande

84
qui deviennent lumineux rouge sombre et le fixent. Il a comme deux
plaques à la place des oreilles. L'horreur ! Stupeur… et freinage
brutal de Michel !
L'être sort brusquement sous la pluie battante, marche en se dandi-
nant et se met à courir à toute vitesse à travers le champ fraîchement
labouré. Michel sort à son tour sous la pluie battante et lui court au
train pour l'attraper. Mais, quoique très sportif à l'époque, il se fait
facilement distancer par l'individu qui disparaît dans la nuit....! Il ne
courait pas, il volait !
Impossible qu’un homme normal, même un champion de course,
puisse courir aussi vite dans un champ de labour détrempé !

Dessin du visage de l’entité effectué par le témoin

Michel revient jusqu'à la voiture les pieds sans chaussures et cou-


verts de boue. Le plafonnier fonctionne de nouveau. Il devra con-
duire pieds nus jusqu’à la Poste pour porter sa lettre. Ce n'est que le
lendemain que Michel se rendra compte que la portière droite ne
ferme pas. Impossible de faire fonctionner la serrure. Elle est cassée,
cisaillée net d'une manière anormale et bonne à changer. (Nous au-
rions aimé examiner les morceaux; malheureusement elle a été je-
tée.)
Un autre détail qui peut avoir son importance : à notre question de
savoir si la lettre déposée sur le siège a été mouillée ? Michel a ré-
pondu par l’affirmative.

85
Plusieurs bizarreries sont à remarquer dans cette aventure fantas-
tique. Le choix du témoin de poster une lettre qui pouvait attendre
un moment plus favorable. Une incitation à sortir comme obligée,
malgré le mauvais temps.
Le passant sous la pluie nocturne qui ne cherche pas à s’abriter.
Il ne fait pas signe à la voiture qui passe.
Le plafonnier en panne quand on ouvre la portière (Il fonctionnera
ensuite). L’être fantomatique qui ne prononce aucune parole.
Les yeux rouges et lumineux qui font penser à un robot.
Les plaques à la place des oreilles (1)
La fuite de l’être à l'aspect non humain dans des conditions diffi-
ciles.
L’enveloppe mouillée, que Michel aurait dû préserver de la pluie.
Le bris anormal de la serrure de la portière, abandonnée, qui aurait
pu servir comme pièce à conviction.

(1) Une entité semblable avec des plaques sur les oreilles, a été ob-
servée en 1972. Cas de Santa Isabel (Argentine)
Voir LDLN n°144 p.16 à 20 – Inforespace n°19 – L’album de J.Lob
et R.Gigi « Les apparitions OVNI » page 182.

Le piéton géant.

Juillet 1988 - Michel est seul au volant d’un C15 diesel, le temps est
beau et chaud. Il est sur la route privée à 200 mètres des bâtiments
qui bordent la route de chaque côté, dont l’un à droite sert de garage
et d’atelier. En face, à gauche, quelqu’un est adossé debout contre le
mur du bâtiment. C’est un grand type qui mesure 2 à 2,5 mètres,
tout vêtu de noir. La voiture se rapproche. Michel se demande qui
cela peut bien être ? Soudain, le type traverse la route devant la voi-
ture en quelques enjambées : impossible pour un homme normal !
L'individu se rend directement en face, devant la paroi du garage
dépourvue de porte... et disparaît à l’intérieur !
Michel, surpris et intrigué par l’intrus, contourne rapidement le bâ-
timent par le chemin de derrière et entre dans les lieux en voiture
pour coincer l’être mystérieux qui s’est caché dans la remise.
Quelques secondes après, arrive le chef de Michel, qui lui raconte ce
qui vient de se passer. Ils fouilleront partout pendant un bon mo-
ment pour chercher le bonhomme ; même dans une mare d’eau où il

86
aurait pu se cacher. Rien, le type s’est volatilisé dans la nature. Les
deux hommes sont perplexes et pensent avoir eu à faire à un farceur.
C’est la version que Michel retiendra devant son responsable, bien
qu’il sache à quoi s’en tenir, exaspéré par tous ces phénomènes qu’il
est seul à voir et lui gâchent la vie. Est-ce le même personnage que
le passager sous la pluie ? Une entité venue d’ailleurs qui ne serait
observable que pour des personnes sensibles qu'à certaines fré-
quences d'ondes vibratoires, comme les sons et les couleurs, ou
d'autres types d'ondes ? Le débat reste ouvert.

Nous avons revisité les lieux ensemble et pris une photo depuis la
route où a été vu le personnage en noir adossé au mur, comme si il
attendait le passage de Michel en voiture.
Sur la photo il y a plusieurs anomalies. Devant les bâtiments de
chaque coté de la route, il y a une tache blanche près du sol au-
dessus de l’herbe. On pense à quelques fleurs sauvages.
Quand on agrandit l’image, on peut voir qu’il n’en est rien. Les
taches cotonneuses et informes pourraient faire penser à des orbes,
comme on peut en observer sur des photos numériques.
Il s’agit ici d’une photo sur film négatif couleur argentique qui peut
expliquer des défauts sur l’émulsion. Rien de bien probant, jusqu’au
jour où Joël Mesnard, le directeur de la revue d’ufologie : " Lu-
mières Dans La Nuit" dans laquelle l’article a été publié, découvre
une autre anomalie. Juste au-dessus du toit du bâtiment, à droite sur
la photo ; on peut voir dans le ciel une forme grise aplatie, d’origine
inconnue, que l’imagination pourrait attribuer à une soucoupe vo-
lante. A l’agrandissement, on ne voit rien de plus qu’une tache floue
diffuse. C’est bien maigre pour formuler une quelconque interpréta-
tion qui irait dans le sens souhaité d’une manifestation ufologique.

87
La route où a traversé le géant noir entre les deux bâtiments

Le furoncle et la perle dans le dos.

Hiver 1988 — Michel accomplit un travail très physique, et depuis


plusieurs jours, il a mal entre les omoplates, jusqu'à un point où ses
bras sont bloqués. Un soir en faisant sa toilette, la douleur devenant
plus vive, il regarde dans un jeu de miroirs ce qui peut lui faire si
mal, et remarque un énorme furoncle dans le milieu de son dos.
C'est très impressionnant.
Il essaie tant bien que mal de le percer mais n'y arrive pas. Ce n'est
qu'au bout de plusieurs jours qu'enfin il extrait ce qui ressemble à
une perle oblongue de 4 à 5 millimètres de long et très dure.
Quelques jours plus tard, tout est terminé. Aucune douleur et tout a
disparu. Michel avait rangé cette perle mais l'a égarée depuis... Il ne
désespère pas de la retrouver. Quelques temps après, il est allé chez
son médecin pour un rhume et n'a parlé que du furoncle. Il n'y avait
aucune trace sur la peau de son dos. Dommage que la "perle" n’ait
pas été retrouvée. Une analyse aurait pu donner des indications sur
sa composition, à défaut de son origine.
Cet épisode suggère bien entendu l’implant d’un corps "étranger"
qui aurait été posé à son insu. Il faut envisager un cas "d’abduction"
où Michel aurait subi une manipulation par une, ou des intelligences
visant à le marquer pour suivre son comportement, face à des évé-

88
nements que nous qualifions de paranormaux. Ceci n’est qu’une
hypothèse comme le "Système de contrôle" cher à l’éminent ufo-
logue franco-américain Jacques Vallée.

Le triangle et la quille.

Mars 1993 — C'est l'après-midi, il est 14 heures 10. Michel est sur
son lieu de travail. Il conduit un engin de chantier, un chargeur Car-
terpillar. Il alimente en sable une installation de triage. Il fait un
froid glacial. Le ciel est bleu avec quelques nuages, pas de vent. Le
site est parsemé de petits îlots de verdure, et c'est sur l'un d'eux que
va se produire le phénomène. A 400 mètres, décolle au ras du sol un
engin semblable à une aile delta de couleur sombre qui, au bout de
50 mètres de course, se transforme en une quille géante de 20 mètres
de haut, qui fonce et se positionne au sommet d'un pylône de haute
tension de 400.000 volts.
La quille se ballade à petite vitesse au ras des fils, dans un sens, puis
dans l'autre, aller-retour. Le manège a duré 10 minutes. En final,
l'engin s'est repositionné au faîte du pylône, est parti lentement à la
verticale, puis à disparu dans le ciel.
Michel était seul ; il n’y a pas d’autre témoin qui pourrait confirmer
le phénomène.

Un ovni triangulaire, comme beaucoup d’autres le plus souvent vus


de nuit, avec des lumières. Ici c’est en plein jour, près du sol, avec
une séance de transformation de forme doublée d’un spectacle de
marionnettes à l’attention du témoin ahuri. Qui croirait une chose
pareille ? Un « festival d’absurdités » comme l’écrivait le grand
spécialiste Aimé Michel. Une démonstration d’illusionniste propre à
décourager le témoin d’en parler ouvertement d’une part ; et égale-
ment l’auditeur d’une telle histoire incroyable, dont la solution de
facilité serait de mettre en doute l’équilibre psychique du témoin.

La couronne tournante.

Octobre 2001 — Michel rentre de son travail vers 17 heures 30. La


nuit est tombée, il pleut à verse. Arrivé à deux kilomètres de son
domicile, sur la gauche et à moins de 20 mètres d'altitude surgit un
ensemble de lumières rouges. Il a tout de suite pensé à un petit avion

89
de tourisme en rase-mottes. Mais en passant au-dessus de lui, il
s'agissait de tout autre chose. Apparaissent alors de gros points de
lumières rouges fixes. Une couronne qui se met à tourner sur place
au-dessus d'un champ. L'observation a duré 15 secondes au plus, à
cause d'un camion qui le suivait et qui le collait, il n'a pas pu s'arrê-
ter. L'engin avait un diamètre minimum de 30 mètres. Une occasion
de perdue de pouvoir observer plus longtemps un aéronef venu
d’ailleurs, ou peut-être d’une autre dimension.

Jet de lumière - Radiation - Brûlure.

16 novembre 2001- Temps froid, humide, ciel peu étoilé. Il est 5


heures dix du matin. Michel part rejoindre son lieu de travail distant
de 15 kilomètres au volant de sa Passat TDI.- A mi-parcours il re-
marque une lueur dans le rétroviseur intérieur et pourtant ne voit
aucune voiture. Puis soudain, une clarté très vive, comme un soleil
qui éclaire l'environnement et l'intérieur de la voiture, au travers de
toutes les vitres. Il distingue une boule rouge qui file droit dans le
ciel, en parallèle avec la route. Il s'arrête de lui-même à un carrefour
et voit une sphère qui diminue de volume jusqu'à devenir une étoile
qui s'arrête net dans le ciel. Cette histoire aurait pu s'arrêter là, mais
en arrivant à son poste de travail, il apprend par ses collègues que la
peau de sa figure est brûlée. Michel a eu des démangeaisons pendant
une semaine. La peau a séché et pelé en plein mois de novembre. Ce
n'est pas banal. Un effet probant de radiation ayant atteint Michel,
en rapport avec le rayonnement d’un intense flux lumineux qui ne
peut être attribué au soleil.

La libellule géante pilotée par deux petits êtres.

Au moment où j’allais boucler le dossier (septembre 2004) relatif


aux nombreuses observations de Michel G, en précisant quelques
détails, il s’est souvenu avoir observé un objet volant insolite dans
son enfance à l’âge de 10 ans en 1954, à l’époque des premiers
avions à réaction. C’est-à-dire il y a 50 ans. Une année mémorable
pour les plus anciens de nos lecteurs de la revue
d’ufologie :"Lumières Dans La Nuit". Année qui vit déferler une
véritable vague de « soucoupes volantes » sans précédent sur la
France. A cette époque, on ne parlait pas d’ovnis, mais de MOC

90
(Mystérieux Objets Célestes).

Les faits se sont passés toujours dans cette région de Seine-et-Marne


à Vulaines (N.19) près de Provins. Mais laissons la parole à Michel
qui se souvient……

— C’est le printemps, je joue avec mes petits voisins dans un gre-


nier situé au-dessus de la maison que j’habite avec ma famille. -Il
fait très beau- Peu avant midi, nous entendons le bruit de deux
avions à réaction volant très bas au-dessus des toitures.
Je me précipite dans la cour avec mes quatre copains pour les voir,
mais leur vue est masquée par des bâtiments agricoles. C’est à ce
moment que, venant de la droite, surgit un phénomène étrange.
Un engin aérien ayant la forme d’une libellule géante, ailes com-
prises, descend et se pose en douceur au milieu de la cour.
L’ensemble était d’un rose très vif, transparent. Tout l’intérieur
était visible. A l’avant, un habitacle avec deux êtres assis dans des
fauteuils devant un poste de commandes et qui regardaient partout
au-dehors. A l’arrière, on pouvait voir comme une structure faite de
tubes rose foncé où ce n’était que du vide. C’est resté là entre 30
secondes et une minute et c’est reparti très doucement, en prenant
de l’altitude, et dans un grand silence.
Plusieurs adultes étaient également présents, dont mes parents.
Ce récit vient s’ajouter au fantastique des autres cas paranormaux
déjà cités et aurait dû se trouver en tête de la liste des faits relatés
précédemment ; mais nous avons choisi de présenter ce cas de mi-
métisme du phénomène pour la fin. Mais rien ne permet de penser
qu’il n’y aura pas une suite, comme dans un roman, ou plutôt un
conte de fées. Nous aurions aimé rencontrer les témoins.
Mais depuis cinquante ans……

Michel G. est occupé à préserver sa santé et son équilibre mental par


ces remises en mémoire d’événements pénibles et déstabilisants
qu’il faut quelquefois extirper avec patience et douceur, dont les
confidences ne s’obtiennent pas spontanément. Les questions bru-
tales sont à éviter. Les personnes ayant subi des chocs de cette im-
portance nous comprendront.

Michel nous a aimablement fait un dessin de mémoire de l’objet

91
volant observé à la place des avions à réaction qu’il souhaitait voir.
Objet ou manifestation surnaturelle à ajouter au bestiaire de l’album
de la famille ufologique. Nous ne prendrons pas parti pour qualifier
ces apparitions déroutantes qu’il faut accepter de la manière dont
elles se présentent.
Le lecteur appréciera et jugera selon ses propres convictions.

Sur le dessin de Michel, on voit un petit personnage aux commandes


de ce qu’on peut appeler l’appareil aérien ; la tête du pilote surmon-
tée de ce qui ressemble à deux antennes. A notre question, Michel
répond que c’était ainsi et que les deux occupants tournaient la tête
en regardant autour d’eux mais ne semblaient pas voir ou remarquer
les spectateurs au nombre d’une dizaine de personnes, dont environ
cinq adultes, tous sidérés et paralysés de peur. Michel se souvient
que plus tard, les jours suivants, les adultes parlaient entre eux de
choses mystérieuses qu’ils ne comprenaient pas.
Dans la suite des événements, ce "contacté" privilégié sera amené à
jouer un rôle important aux "Premières Rencontres Ufologiques
Européennes" de Châlons-en-Champagne en octobre 2005.
Ses facultés de clairvoyance vont permettre de repérer et déceler
certains "contactés" privilégiés comme lui, porteurs de curieuses
cicatrices et quelquefois d’implants dont l’origine n’est pas claire-
ment établie et qui laisse supposer une abduction "extraterrestre".
Ces facultés ne sont pas de son choix. Il les subit plutôt qu’il ne les
provoque. Il est souvent sollicité pour soulager bénévolement des
personnes de son entourage et même invité à faire une démonstra-
tion de ce que l’on considère comme une sorte de pouvoir sur les
choses et les gens. Cela ne va pas sans l’affaiblir, altérer ses dé-
fenses immunitaires qui causeront des problèmes de santé.
C’est bien ainsi que les guérisseurs peuvent agir sur autrui, par une
dépense d’énergie qui les prive de pouvoir se protéger eux-mêmes.
Nous sommes restés en contact avec Michel, qui continue à être
l’objet de manifestations de type Ovni et paranormales dont il me
tient désormais informé.

92
Dessin de Michel G. de l’ovni " Libellule " piloté par deux êtres ayant atterri
en 1954 à Vulaines (Seine et Marne)

Concentration des phénomènes subis par Michel G

93
Présences, apparitions

Ce sont des "présences", le plus souvent diffuses ou invisibles. Mi-


chel est dans sa cuisine, en train de cuire son repas, une poêle à la
main. Il sent une "main" qui passe dans ses cheveux.
Il se retourne brusquement pour faire face à l'intrus….! Il n'y a per-
sonne !
Une autre fois, il reçoit un ami en pleine journée. Ils sont tous deux
attablés. Quelqu'un passe dans le jardin, le portail étant fermé.
Quand l'ami lui dit : "Il y a quelqu'un dans ton jardin". Michel le
rassure en lui disant : "Je sais ce que c'est". Une ombre passe à tra-
vers les murs, et une vague silhouette plus grande qu'un homme
debout, entourée d'éclats colorés, se dessine au milieu de la pièce
devant l'ami terrorisé. Celui-ci n'est pas prêt de revenir !

Missing time

Dernièrement il s'est passé une chose curieuse. Une perte, un déca-


lage, ou plutôt un temps supplémentaire.
Il est six heures, la radio diffuse les informations. Michel prend sa
douche et procède à sa toilette dans une ambiance bizarre…. Même
s'il est rapide, il lui faut au moins dix minutes ou un quart d'heure….
Il ressort de la salle de bain…. Il est toujours la même heure….!
Michel est surpris. Il y a quelque chose qui cloche. Il vérifie les ré-
veils, montres et pendules….Il n'y a pas eu de panne. C'est à n'y rien
comprendre. Il reste perplexe et n'ose pas réveiller sa compagne qui
dort.

Phénomènes paranormaux. Michel G. témoin privilégié


Samedi 13 décembre 2008 _ Seine et Marne

Il est 11 heures. Michel G. me téléphone et me raconte ce qui lui est


arrivé.

Il y a environ un mois, un soir de tempête. Michel est installé dans


son fauteuil et regarde la télévision. Dehors tombe une forte pluie.
Un fond musical se superpose au son de la TV et se mêle au bruit du
vent. Il coupe le son de la TV. La musique persiste.

94
C’est une sorte de mélodie agréable et reposante qui semble venir de
partout et de nulle part.

Le phénomène se prolonge pendant une heure et quart. Michel ne


trouve aucune explication sur l’origine de cette musique.
Pendant qu’il me raconte cet évènement, il s’interrompt brusque-
ment pour me décrire ce qu’il voit, alors assis dans son fauteuil, le
téléphone en main.

Derrière la vitre de la fenêtre, le soleil est à gauche dans le ciel dé-


gagé et, à droite, à la même hauteur, une forte lueur à deux largeurs
de main, soit 42 cm à bout de bras tendus ; il voit ce qui semble être
un autre soleil plus grand, de plusieurs couleurs : un jaune vif au
centre entouré d’un beau bleu cerclé d’orange.
Il n’a pas d’appareil photo ni de film sous la main, mais veut monter
chercher ses jumelles.
L’objet, si c’en est un, n’a pas bougé par rapport à la fenêtre, mais
se déforme lentement.
Je l’invite à raccrocher le téléphone et de bien observer calmement
ce qui se passe ensuite.

Je le rappelle plus tard…


Cette lumière s’est agrandie en grossissant jusqu'à cinq fois, avant
de s’éteindre complètement sur place.
L’observation a duré un quart d’heure.
Les jumelles n’ont pas permis d’en voir davantage.

Cette observation est à verser au dossier de l’insolite, maintes fois


éprouvé par Michel, à un moment où la narration d’un phénomène
en entraîne un autre. (*)

95
(*) « Michel G. ou les tribulations d’un contacté »
(LDLN n° 314 déc. 1992, n°379 nov.2005, n° 380 fév. 2006)

Hantise

Communication de Michel G. le 15 décembre 2009

Michel dort à l'étage de sa maison. Il est seul dans sa chambre,


quand il est réveillé vers minuit quarante par quelque chose qui oc-
cupe la partie droite de son lit et qui bouge. Il sent le poids d'un
corps par-dessus les couvertures et le souffle d'une puissante respi-
ration se fait entendre. Surpris par cette présence insolite près de lui
qui le paralyse dans son demi-sommeil, il ouvre les yeux. La chose

96
en question détale, mais il ne voit rien dans la pénombre de la
chambre faiblement éclairée. Quelqu'un était vraisemblablement sur
le lit, couché à côté de lui. Michel se réveille complètement angoissé
et rassemble ses forces pour allumer la lumière. Il se lève et fouille
partout à l'étage, sans rien trouver. Personne. Il descend au rez-de-
chaussée, rien non plus. Personne dans la maison. Michel est terrori-
sé. Il est certain que quelqu’un est entré dans la chambre et s’est
couché à son côté…!
Michel ne peut se rendormir. Il allume la radio pour se rassurer et
s'assoit pour boire une tisane. Il ressent une présence invisible qui
l’observe. Il reste ainsi à attendre, angoissé, avant de remonter se
coucher trente minutes plus tard. Dans la chambre, il essaie de re-
garder la télévision. Il y a du courant, mais l’écran reste blanc sur
toutes les chaînes. Aucune image. Une situation qui n'est certaine-
ment pas sans rapport avec l'événement de la nuit. C’est plus qu’un
simple cauchemar. Une présence surnaturelle, invisible, semble
s'être introduite dans la maison. Dans cette atmosphère angoissante,
Michel a bien du mal à trouver le sommeil….!
Et l’aventure n’est pas terminée…!

Mystérieuse blessure.

Trois jours plus tard, le 18 décembre. Michel se réveille vers cinq


heures. Il n’est pas très bien. Son bras gauche est raide, froid,
presque insensible. De plus, une douleur dans le voisinage du coude
se fait sentir. Il remonte difficilement la manche de son pyjama.
Il ne peut voir qu’un petit trou rond d’environ un centimètre de dia-
mètre, bien découpé, comme à l’emporte-pièce, sur quelques milli-
mètres de profondeur. Ca saigne doucement, un peu de sang a taché
le drap. Michel ne comprend pas d’où peut provenir cette blessure.
Il a surtout très mal. La douleur dure une quinzaine de jours avant
de se refermer complètement au bout de trois semaines. Michel n’a
pas consulté de médecin. Sa compagne, qui est infirmière, le soigne-
ra et prendra une photo de son bras avant que la plaie ne se referme
complètement.

97
Ce n’est pas la première fois que
des phénomènes de poltergeists se
manifestent dans sa maison. Comme
nous l’avons vu dans les histoires
précédentes, un sort semble
s’acharner sur notre témoin. A son
grand désespoir, un esprit malin
vient l’importuner et lui pourrir la
vie. Nous n’avons pour l’instant pas
d’explication à cet acharnement ni
aux motivations qui pourraient ins-
pirer le choix des
victimes. Michel est exaspéré par
ces phénomènes incessants et pé-
nibles qui s’écartent des manifesta-
tions célestes et des personnages qu’il peut voir se matérialiser de-
vant lui.

Faits insolites en Seine et Marne et dans l’Yonne

Un de nos lecteurs de LDLN, Pascal Lahaie, nous rapporte les faits


insolites dont il a été le plus souvent témoin lui-même ou son entou-
rage dans une zone réduite de quinze kilomètres.
Contacté plusieurs fois par téléphone par ce correspondant, je lui ai
demandé de m’écrire son témoignage, dans un premier temps, avant
d’envisager une enquête approfondie. Un malentendu s'est installé
quand j'ai voulu enquêter et poser des questions indispensables sur
ses observations. Le témoin s'est froissé, pensant que je mettais sa
parole en doute. N’ayant pu nous rencontrer, mais sollicité de nou-
veau par Pascal, revenu à de meilleurs sentiments, c’est donc à titre
indicatif et avec son accord que je présente les observations d’un
témoin sans que j’aie eu la possibilité d’enquêter directement auprès
de lui.
Pascal Lahaie s’est également entretenu plusieurs fois avec Michel
G,(Le fameux "contacté" de Seine et Marne), sur leurs observations
et leurs expériences respectives.

98
Barbey (77) le 27 septembre 1977
Pascal se souvient des deux observations de sa mère quand il était
jeune homme.
Il était près de 19h15 quand sa mère revenait de Montereau, par la D
29, sur une mobylette.
A la hauteur du lieu dit : "Le chemin vert", une boule jaune orangé
d'un diamètre apparent à celui de la pleine lune, la survolait. "L'en-
gin venait du nord-ouest et se dirigeait vers le sud-est à une vitesse
élevée. Elle stoppa son vélomoteur pour continuer l'observation.
Une voiture s'arrêta également. La boule disparut derrière le parc du
château, masquée par le sommet des arbres. L'observation dura
moins de trente secondes. Les deux témoins se quittèrent sans trou-
ver d'explication, ni échanger leurs noms.

La seconde observation eut lieu dans le village même, le 19 janvier


2002, vers 17 h 40.
Elle sortait après avoir fermé le portail, quand son attention fut atti-
rée par un objet en forme de cigare de couleur rouge, d'une longueur
d'environ quinze mètres, volant à basse altitude.
L'engin, qui se dirigeait d'Est en Ouest, disparut après 4 à 5 se-
condes d'observation.
Ces deux phénomènes, ainsi que celui vu le 24 novembre 2004
(LDLN n°376 p.30) allaient et venaient d'une parcelle nommée : "le
fossé d'Enfer", mais n'est-ce qu'une coïncidence…?

Marolles sur Seine (77) dans la nuit du 15 au 16 août


2001. Traces suspectes.
Un cercle de 2,5 mètres est apparu dans le champ de betteraves de
M.Guyon qui vit à la ferme du Moulin. Il affirme que ses deux
chiens ont jappé vers trois heures du matin cette nuit là.
Une photo a été prise où l’on voit une zone où la terre est à nu au
milieu d’un champ. Il n’y a pas de traces d’accès visible, et l'on ne
voit pas de raison de vouloir brûler des déchets à cet endroit.

99
Des prélèvements de terre on été fait. Nous n’avons pas les résultats.
De toute façon il aurait dû être réalisé des tests de germination com-
paratifs avec des prélèvements hors site.
Il n’y aura pas de suite à cette affaire.

Les sosies dans la forêt


Il est 14 heures, ce samedi 5 février 2005, lorsque Jacques B., un
ami habitant Luisetaines, et Pascal, partent en voiture pour Châtenay
sur Seine. Ils doivent élaguer un arbre dans un des bois de Jacques.
En parcourant environ dix kilomètres, Ils parlent de l’actualité, de la
pluie et du beau temps. La météo est clémente pour la saison.
A la sortie de Châtenay, ils empruntent un chemin de traverse qui
coupe une voie ferrée inutilisée depuis de nombreuses années. Sou-
dain, alors qu'ils sont sur le passage à niveau, un flash d’une grande
puissance les éblouit et tout redevient normal. A peine cet éclair
"éteint", ils prononcent : "cinquante quatre" (54) en même temps,
sans que cela ait un rapport avec la conversation qu'ils avaient au
moment du flash !
Ils parcourent encore quelques centaines de mètres, et Pascal arrête
le véhicule à l’orée du bois où ils doivent travailler. Nouvelle curio-
sité de la journée : le trajet, qui prend 10 à 15 minutes habituelle-
ment, en à pris 25 ce jour là, sans qu’il y ait d’explications.
En sortant leurs différents outils de la voiture, ils commentent les
événements en cherchant à les comprendre. Le flash ne peut être un
arc électrique, la voie n’ayant jamais été électrifiée ! – Un orage ? –
Très peu probable. Il fait beau, mais frais.

Au loin, sur le chemin qu'ils viennent d’emprunter, deux cavaliers se


dirigent vers eux. Jacques est décidé à leur demander s’ils n’ont rien
vu d’anormal.
Lorsqu’ils arrivent à leur hauteur, ils s'aperçoivent que ces cavaliers,
sont, en fait, leurs sosies parfaits ! Ils avaient l’impression de se
regarder dans un miroir. Les cavaliers les saluent, et ils leur répon-
dent en disant bonjour, avant de les voir disparaître en s’évaporant !
Il va sans dire qu'ils ne leur ont rien demandé, tellement ils étaient
surpris.

100
Les deux amis pensent se dépêcher pour accomplir leur tâche. Ce-
pendant, en vérité, le temps s’écoula lentement, beaucoup plus len-
tement qu’à l’ordinaire. Pascal pense qu’il est important de signaler
qu’il s'occupe, de temps à autre, des chevaux d’une amie, sans que
toutefois cela soit régulier.
Le 24 juin 2005, ils retournent dans ce bois, et sont sans problème
sur le site vers 14 H30. Peu de temps après leur arrivée, un "cy-
cliste" apparaît, au sens littéral du terme : C’est le sosie du grand-
père de Pascal, décédé il y a 14 ans…

Que se passe- t-il donc dans ce lieu désert ? (pas d’habitation à


moins d’un kilomètre)
Est-il arrivé quelque chose en 1954, lors de la grande vague
d’apparitions OVNI ?
Cinquante ans après, il est un peu tard pour retrouver des témoins.

Ce témoignage s’ajoute à ceux déjà nombreux rencontrés dans le


département de Seine et Marne. Nous avons ici le cas d’un témoin
confronté de près à des phénomènes insolites récurrents. Pascal La-
haie, qui s’est entretenu plusieurs fois avec Michel G pour comparer
leurs expériences, contrairement à toute attente, n’a pas entièrement
convaincu celui-ci. Difficile d’émettre un avis quand il n’y pas eu
d’enquête, ni de vérification. Il m’a paru toutefois important de rap-
porter ces informations à caractère hautement insolite où le fantas-
tique se mêle au quotidien.

Balloy (77) — Le 24 juin 2006. De curieux feux


d’artifice.
M. et Madame Meunier circulant sur la D.411 observent un feu
d’artifice en direction du sud. Cela les intrigue, car il n’est pas cou-
rant de voir un feu d’artifice à cette date. Ils s’arrêtent et observent
plusieurs minutes ces feux qui semblent provenir des communes de
Vinneuf ou de Chaumont (89 Yonne). Les secrétariats des mairies,
interrogés, affirment qu’aucun feu d’artifice n’a été tiré ce jour là.

101
Chaumont (89)_ Le 25 juin 2006. Des traces étranges
dans un champ de blé.
Au cours d’une promenade, Pascal Lahaie remarque de curieuses
traces de passage dans un champ de blé. Ce qui attire l’attention,
c’est surtout une large trace sinueuse comme un chemin, qui part de
la route jusqu’à la lisière du bois, éloigné de plusieurs centaines de
mètres. La largeur du passage correspond à celui d’une voiture où le
blé est couché dans le sens de la marche. Il est peu probable qu’il
puisse s’agir de traces laissées par un véhicule sans empreintes de
roues.
Trois photos ont été prises. Le chemin en question est coupé en plu-
sieurs endroits par ce qui semble être les traces parallèles d’un trac-
teur venu constater les dégâts dans le blé.

Le mystère reste entier. D’un côté, la route est surélevée par rapport
au champ, et forme un talus d’au moins deux mètres de haut à la
pente très raide, qui empêche l’accès d’un véhicule. A l’autre ex-
trémité, le couloir de blé couché se termine à l’orée du bois où les
arbres serrés interdisent le passage d’un engin quelconque. La lar-
geur de la voie n’a pas été mesurée, l’agriculteur en ayant interdit
l’accès, prétendant qu’il y avait trop de dégâts sur la récolte. Cepen-
dant cette voie devait avoir une emprise de 1,75 mètre. On peut,
bien sûr, envisager l’exploit de farceurs motivés, poussant devant
eux une sorte de rouleau sur plusieurs centaines de mètres.
Tout cela n’est guère plausible pour un canular qui, somme toute,
demanderait beaucoup de motivation et d’énergie pour passer
presque inaperçu au regard des passants qui ignorent ou se posent
peu de questions sur l’ufologie.

Marolles sur Seine _ Le 8 juillet 2006 à 10h 15 sur la


D.411. Un Ovni triangulaire.
Pascal Lahaie dans sa voiture observe de façon furtive dans le ciel,
un objet triangulaire métallique de couleur marron, stationnaire, au
dessus d’une antenne relais de téléphone.
Pris dans un flot de circulation important, il s’arrête dès que pos-
sible. Une autre voiture est déjà stationnée. Le conducteur descend

102
et lui dit qu’il a aussi observé un triangle en statique au dessus de
l’antenne. D’abord de couleur noire, il devint marron puis rouge
avant de disparaître. L’observation a duré 15 à 20 secondes. Pascal a
relevé le nom et le téléphone du témoin. (non communiqué).

L'homme du camion en costume noir


Le 20 juillet 2006, vers 9h 30, sur la D11, à l'entrée de Montereau –
Fault Yonne, à quelques kilomètres du lieu d'observation du
triangle.
Pascal s'arrête à un rond-point, car il y a pas mal de circulation. Un
camion le suit, lui fait des appels de phares, et s'arrête aussi. Un
grand type en costume noir descend de la cabine. Il semble qu'un
autre homme est à la place du passager. Au moment où Pascal re-
démarre, l'homme en costume noir s'approche de la voiture de Pas-
cal et lance un violent coup de pied contre la carrosserie, sans aucun
mot d'explication.

La scène inattendue se passe dans un environnement bizarre… Les


bruits de la route sont comme assourdis…!
L'homme en noir remonte dans son camion, recule, prend le rond-
point et disparaît dans la circulation…!
Pascal, surpris, a juste le temps de relever le numéro d'immatricula-
tion du camion, de couleur sombre, avant que celui-ci redémarre en
le doublant. Pascal n'avait commis aucune faute justifiant un tel
comportement.
Il se rend au commissariat pour porter plainte pour agression et dé-
gradation de véhicule parce qu'il y a la marque du coup sur la voi-
ture. La carrosserie est enfoncée au-delà d'un simple coup de pied,
et le garagiste lui annonce une sévère note de réparation. D'après la
police, la plaque correspond à un camion remisé à la casse, il y a
quelques mois….Bizarre !

Barbey – Le 13 juin 2009. Un hélicoptère noir survole


la maison
Il est 12h30 lorsque Pascal sort de chez lui pour ramasser le courrier
que le facteur vient de déposer dans la boite aux lettres après avoir

103
donné un coup de sonnette. Le facteur s'est éloigné, quand Pascal
ouvre le portillon de la boîte et lève machinalement les yeux vers le
ciel.
Et là, il voit un hélicoptère noir à environ 20 mètres d'altitude, en
statique au-dessus de la maison. Pascal se demande ce que cet héli-
coptère peut faire aussi bas, car l'appareil est absolument silencieux,
et aucune marque n'est visible, qui permettrait de l'identifier.
Les vitres du cockpit son teintées et ne permettent pas de voir s'il y a
un pilote à l'intérieur.
Au bout de quelques minutes, l'engin se déplace de quelques mètres
en le survolant, avant de faire demi-tour et disparaître en direction
du nord.
L'apparition qui semblait guetter Pascal n'a pas permis au facteur
d'être également témoin de la scène. Un cas classique de témoin
unique, comme si cela n'était destiné qu'à lui seul. Ce cas vient
s'ajouter a ceux des contactés "ciblés" par le phénomène qui choisit
ses victimes en réitérant ses apparitions.
Pascal rentre chez lui, il est 12h35…

Vimpelles – Le samedi 1er août 2009. Une escadrille de


"boomerangs"
Pascal revient de chez un ami en empruntant la D 18, en direction de
Montereau Fault Yonne.
Vers 15 h50, il aperçoit quelque chose au-dessus de la commune de
Vimpelles.
Intrigué, il ralentit en baissant la vitre, et voit des "avions" en forma-
tion en "V".
Aucun bruit ne semble venir de ces engins totalement noirs.
Pascal décide de s'arrêter pour mieux observer les évolutions de
l'escadrille. Il descend enfin de la voiture pour s'apercevoir qu'il ne
s'agit pas d'avions, mais de quatre aéronefs en forme de "boume-
rang" qui, à la hauteur d'Egligny, mettent le cap au Nord-ouest. Ils le
survolent sans bruit et s'éloignent pour disparaître à la hauteur des
ruines de l'Abbaye de Preuilly.
Il y avait un "leader" avec un engin derrière, sur sa droite, et deux
autres sur sa gauche.

104
Il n'a pas distingué d'ouvertures sur les appareils, qui avaient 5 à 6
mètres d'envergure. Ils volaient très bas, car ils ont repris de l'alti-
tude en raison du relief, avant de disparaître au loin.

Pascal Lahaie persiste et signe dans ses déclarations.

Fontainebleau, 8 août 2010. Une forme blanche


Pascal se promène dans l'après-midi vers 15 h, en forêt de Fontaine-
bleau, en bordure de la route N.6. Il marche seul dans le bois et en-
tend des bruits de branches dont il ne peut déterminer la provenance.
C'est alors qu'apparaît une forme humaine blanche et nuageuse de-
vant lui qui remonte lentement verticalement avant de disparaître
dans les arbres.
Bouleversé par cette apparition rapprochée, je serai prévenu par
Pascal les jours suivants.

Barbey , 27 juin 2011. Encore un hélicoptère noir.


Pascal Lahaie, est déjà connu pour ses observations insolites. C'est
encore une fois un hélicoptère au comportement étrange qu'il aura le
temps d'observer.

Ce lundi après-midi vers 16 heures, Pascal marche en direction du


chemin de halage qui longe la rivière de l'Yonne près de Barbey
(Seine et Marne).
Il arrive près du pont qui enjambe la rivière à cet endroit, lorsque sur
sa droite coté nord-ouest, il découvre un hélicoptère posé dans un
champ de betteraves à une cinquantaine de mètres. Les pales de
l'appareil tournent au ralenti et malgré la proximité, il n'entend au-
cun bruit, à part celui que fait le tapis roulant de la sablière.
Il ne ressent pas non plus le déplacement d'air que devrait faire les
pales de l'hélice.
Pascal est intrigué par cet étrange appareil posé, semblant attendre
un passager.
Curieux, Pascal observe la scène. Personne autour, ni à proximité.
L'hélicoptère est entièrement noir. La verrière du cockpit est égale-

105
ment noire et ne laisse entrevoir s'il y a un pilote, ou quelqu'un à
l'intérieur.
C'est une scène bien étrange pour un hélicoptère, ou ce qui lui res-
semble, vienne se poser à cet endroit. Pascal observe la suite des
événements, pour voir ce qui va se passer. Si quel qu'un va en sortir,
ou si un passager va venir embarquer ?

Après quelques minutes d'attente qui paraissent interminables, l'ap-


pareil décolle enfin et s'élève du sol toujours sans bruit ni déplace-
ment d'air et disparaît lentement en se dirigeant vers l'ouest. C'est
une scène impossible à comprendre en étant aussi près.
Normalement un hélicoptère fait beaucoup de bruit et dégage un
souffle puissant, surtout au décollage.

Cette scène insolite vécue par notre ami Pascal, est à verser au dos-
sier des objets volants non identifiés. Bien que l'apparence d'un ap-
pareil aérien reconnu comme un hélicoptère soit en premier lieu
identifié comme tel. Il apparaît que le comportement de cet engin
volant ne soit pas conforme à un engin connu.
Cette situation étrange n'est pas nouvelle, mais reconnue comme une
manifestation de mimétisme du phénomène Ovni, qui prend l'appa-
rence d'un objet familier.

La littérature ufologique abonde de cas de ce genre où le témoin


croit assister une scène banale qui se transforme en une situation
impossible et non conforme à la réalité. Pour avoir connaissance de
l'événement, il faut qu'une relation particulière s'établisse avec le
phénomène, d'une part, et la personne qui reçoit la confidence du
témoin privilégié d'autre part. Parents ou amis réceptifs suffisam-
ment à l'écoute, pour aboutir dans les dossiers d'un enquêteur spé-
cialisé qui consignera l'observation.
C'est le cas avec Pascal, chaque fois qu'il fait une observation inso-
lite.
Il me téléphone et je prends des notes, je lui demande de consigner
son observation par écrit. Je retape le texte et lui renvoie pour ap-
probation ou modification.

Pascal Lahaie ne répondra pas, ne verra plus rien. Il est décédé bru-
talement d'une crise cardiaque le 11 août 2011 à l'age de 49 ans.

106
Michel G qui devait venir lui rendre visite pour vérifier sur place,
viendra voir sa mère et présenter ses condoléances.
Ainsi se termine l'histoire tragique d'un "contacté" victime de mani-
festations paranormales pour lesquelles nous n'avons pas d'explica-
tion.

Ermont (95-Val d’Oise), juin 2001

Une mystérieuse lueur verte survole le Nord –Ouest de la capi-


tale.
Une enquête de G. Metz et Jean-Claude Venturini.

En janvier 2007 nous sommes contactés par une jeune fille de 25


ans, Anne-Elodie Toussay qui nous fait part de son observation qui
a eu lieu 6 ans plus tôt depuis le quatrième étage de la fenêtre de son
logement, à Ermont, en compagnie de son amie Elisa O. (Anonymat
demandé)

Déposition du témoin principal Anne-Elodie.

— Je me trouvais sur mon balcon en compagnie d’une amie.


Nous terminions de fumer une cigarette et étions sur le point de ren-
trer, lorsque j’aperçus cette luminescente boule verte qui semblait
venir de Beauchamp, Taverny, ou peut-être d’un peu plus loin ?
Elle filait vite (environ 2 à 3 fois la vitesse d’un avion), parallèle à
l’horizon, et à survolé l’hypermarché Cora et ses enseignes lumi-
neuses, ainsi que les maisons avoisinantes.

Mon amie s’était retournée pour ouvrir la porte vitrée et était par
conséquent, dos au phénomène.

Je n’ai pas su évaluer le temps qui a pu s’écouler entre le moment


où j’aperçus l’Ovni et le moment où je prévins mon amie.
Je lui dis : " Hé !....... ! Qu’est- ce que c’est ?"

Au moment précis où elle se retourna, l’objet sembla s’immobiliser.


(Il était à peu près face à nous à hauteur de nos yeux), puis a dispa-
ru vers la gauche très rapidement en remontant en direction du ciel,

107
dans un rayonnement vert clair intense, nous laissant complètement
stupéfaites.

Après cette observation silencieuse, j’entendis plusieurs chiens du


voisinage aboyer ».

L’observation dura entre 5 et10 secondes. "

Anne-Elodie Toussay
Le 17 janvier 2007

Après cette déposition précise, nous nous rendons au domicile du


témoin, au quatrième étage de l’immeuble à Ermont. (Val d'Oise)
Anne-Elodie nous reçoit seule, son amie n’étant pas disponible. Elle
nous fait part de certaines divergences entre elles sur la date et les
détails de l’événement.

Depuis la fenêtre, on a une vaste vue plein Ouest en direction de


l’autoroute A115 et de l’hypermarché Cora juste devant. C’est un
panorama classique de petits immeubles et de pavillons de banlieue.
A gauche de la fenêtre se trouve la porte fenêtre donnant sur un petit
balcon, le lieu de l’observation.

Nous procédons aux relevés et questions habituelles.

Première remarque d’importance. La date d’abord déclarée en mars


2001 par Anne-Elodie est ramenée après réflexions entre amies, à
fin juin. C’est-à-dire après les épreuves du Bac.

Cette date est importante. Elle nous rappelle l’atterrissage d’un Ovni
avec humanoïdes du 24 juin 2001 près de Taverny à proximité de la
Base stratégique de l’Armée de l’Air (*) et l’observation de la for-
mation de trois astronefs verts non identifiés à la Frette sur Seine en
juillet 2004 (**)

Nous prenons quelques photos depuis la fenêtre, et relevons les


angles de site à la boussole.
En partant de la droite vers la gauche, face à l'Ouest :

108
1 – Apparition de l’Ovni au Nord-Ouest. Azimut 315°

2 – Stationnement au-dessus de l’hypermarché Cora. Az 300°

3 – Disparition de l’ovni au-dessus des cheminées. Az 250°

Soit une trajectoire de 65° que nous chronométrons plusieurs fois : 6


secondes au top du témoin qui se remémore l’événement dans une
continuité logique. Ce qui reste dans la fourchette du temps estimé
par Anne-Elodie.
Toutefois nous notons la remarque du témoin Anne-Elodie, qui
avoue ne pas savoir su évaluer le temps mis entre la vision de l’ovni
et le moment où l'amie Elisa a été prévenue.

Si l’on retient l’hypothèse du survol probable de l’autoroute située à


800 m, le phénomène aurait parcouru 1000 m, à la vitesse moyenne
de 600 km/h.

Anne-Elodie qui est légèrement myope et qui ne portait pas ses lu-
nettes lors de cette observation, estime la dimension de l’objet vu
comme une tache lumineuse aux bords flous, de la dimension du C
de l’enseigne Cora. Son amie Elisa est d’accord sur la largeur, mais
précise qu'il s'agissait d'un objet long et aplati. Ce qui correspond au
type d’Ovni discoïdal généralement observé baptisé: "Soucoupe
Volante".

Nous relevons 0,4 cm à bout de bras soit à peine 0,4° pour une dis-
tance de 600m sur la carte.
L’altitude de l’objet relevé au théodolite de poche, un simple rap-
porteur pendulaire fixé sur un tube de visée nous donne 1°, à 2° de
hauteur au-dessus de l’horizon. Ce qui confirme l’observation à hau-
teur des yeux depuis le quatrième étage.

En affinant les relevés à l’aide de Google Earth sur Internet, le C de


l’enseigne Cora mesure 4m de large.
Ce qui conduit à évaluer un objet de 5,3m au-dessus de l’autoroute à
800 mètres de distance.

109
Hormis la taille de l’objet estimé de 2 à 3 mètres par le témoin, la
description reste cohérente avec les mesures effectuées.
La couleur : vert fluo désignée correspond assez bien à ce que l’on
peut observer quelquefois sur une flamme de gaz brûlant des impu-
retés. On peut en faire l’expérience en chauffant par exemple un fil
de cuivre.

La phase 3 de l’observation, juste avant la disparition, est caractéris-


tique. L’accélération brutale de l’objet vers le ciel est liée à
l’augmentation lumineuse qui passe du vert, au vert clair intense,
correspond favorablement à une logique d’apport d’énergie.

Les hypothèses électromagnétiques formulées pour la propulsion


des Ovnis semblent pouvoir s’appliquer à l’attitude des chiens, qui
même s’ils ne pouvaient rien voir, n’ont pas manqué de se manifes-
ter, incommodés par un quelconque effet. Ceci est une caractéris-
tique bien souvent remarquée dans le monde animal, comme la per-
ception d’ultrasons.

Nous avons retenu avec attention la remarque de sa déposition sur


l’évaluation du temps qui avait pu s’écouler entre le moment où elle
aperçoit l’ovni et celui où elle prévint son amie.
Que s’est-il vraiment passé ? Auraient-elles subi un temps manquant
(missing time) qui n’a pas été noté, ni vérifié ? Nous ne le saurons
sans doute jamais.

Nous remercions Anne-Elodie pour son témoignage et souhaitons,


bien entendu, la version de mademoiselle Elisa O. sur son observa-
tion.
Après quelques difficultés, nous arrivons à convaincre Elisa de té-
moigner par écrit.
Nous posons les questions concernant la taille, la forme et la durée
de stationnement de l’ovni ou "pan", et si le phénomène suggère
l’impression d’avoir été en présence de quelque chose de vivant ?

Déposition de son amie Elisa O.

— Cela s’est passé en avril, mai 2001, vers 20h00. Nous étions sur
le balcon de mon amie Anne-Elodie, lorsqu’elle m’interpelle pour

110
me monter une lumière verte fluo dans le ciel au- dessus du logo de
Cora. Nous l’avons observé plusieurs secondes, et la lumière est
partie à une vitesse impressionnante. J’ai eu l’impression "qu’ils"
savaient qu’ils étaient observés.
J’ai eu peur. Je me suis sentie très bizarre. Le fait de vous en parler
me gêne et me mets très mal à l’aise.
Je ne sais pas si j’ai été suffisamment précise ?
La taille, je ne saurai pas vraiment dire, si ce n’est que l’ovni avait
l’air loin et donc grand. Il était plutôt de forme ovale et est resté
stationnaire pendant quelques secondes au-dessus de l’enseigne,
pour finalement partir à une vitesse impressionnante.

Une différence se confirme en ce qui concerne la date de


l’observation, pour Elisa.
Ce serait plutôt mi- mai 2001, tard dans la soirée.

Elisa se souvient s’être retournée quand son amie s’est excla-


mée : Hé …! Qu’est-ce que c’est ?

Autant dire que sa vision du phénomène a été encore plus brève que
celle de son amie.
Elle a juste eu le temps de voir l’objet lumineux arriver rapidement
au-dessus de l’horizon en venant de la droite et ralentir pour mar-
quer un court temps d’arrêt au-dessus de l’enseigne du magasin Co-
ra pendant quelques secondes et disparaître aussitôt très rapidement
vers le ciel.

L’objet est décrit de forme aplatie. Une lumière verte assez impor-
tante plutôt floue. D’un beau vert fluo au centre, dégradé sur les
bords.
La dimension correspond à celle indiquée estimée. C’est-à-dire de
l’ordre de 4 à 5 mètres pour une distance de 600 à 800 mètres.

Lors de l’observation, Elisa avait 18 ans et portait des lentilles de


contact.
C’est une jeune fille sensible qui a été plus impressionnée que son
amie Anne-Elodie par le phénomène lumineux. Pour elle, un élé-
ment psychique est intervenu entre le phénomène lumineux et elles
deux

111
Pour sa part, elle pense que le fait de l’avoir observé a été perçu et a
déclenché sa disparition.
C’est en partie pour cette raison que nous avons eu des difficultés à
pouvoir la rencontrer pour confirmer son témoignage écrit et lui
poser des questions.

Au début de l’enquête, elle ne souhaitait pas y participer. Nous


avons dû la convaincre que son témoignage était important pour
confirmer l’observation de son amie.
Si Anne-Elodie, bien qu’intriguée par cette soudaine apparition n’a
pas été trop traumatisée par la suite, il n’en a pas été de même pour
Elisa.

Après notre entretien, nous avons réussi à la mettre en confiance et


obtenir quelques confidences d’ordre personnel en lui posant la
question de savoir si elle avait constaté des conséquences physiques
ou des dommages psychologiques après son observation ?

Nous lui avons seulement demandé si elle avait bien dormi après
coup ?

En fait, elle nous a avoué que non. Couchée dans son lit, elle s’est
trouvée sortir de son corps et flotter "au-dessus" sans pouvoir bou-
ger. Pour elle, ce n’était pas un rêve, mais bien réel et elle se sentait
tout à fait consciente.
Elisa a eu très peur. Elle devinait une présence dans la chambre et a
craint que quelqu’un vienne la chercher pour l’enlever.
Cette certitude s’est installée dans son esprit et nous comprenons ses
réserves.

Voici un extrait de son interview :

— Je peux vous donner une précision par rapport au rêve, parce


que, je ne sais pas s’il m’est arrivé la même chose, mais je sais que
j’ai eu peur. J’ai fait un rêve après et je suis sûre que ce n’est pas
un rêve. J’ai eu très peur dans mon rêve, il y a une présence, et je
sors de mon corps... Je vois quelque chose sortir de mon corps et on
me donne la possibilité de partir et moi, je sais que je peux le faire.

112
Et je ne le fais pas, parce que j’ai peur de mourir. Et après je me
réveille, et je suis sûre que ce n’est pas un rêve.

— Tu avais l’impression que c’était réel ?

— J’en suis sûre. En tout cas je me rappelle. J’ouvre les yeux, donc
je me réveille. Mais j’ai eu tellement peur, enfin je ne sais pas.

— Tu as vu quelque chose ?

— Non, on me parlait. On me disait que je pouvais partir hors de


mon corps. Je ne savais pas où j’allais.

Nous l’avons remerciée de nous avoir reçus pour témoigner de son


expérience personnelle en nous efforçant de la rassurer et en
l’invitant à nous prévenir si un autre cas se présentait.

En conclusion, nous pouvons dire que ces deux jeunes filles ont été
interpellées par un phénomène aérien lumineux inconnu qui a per-
turbé leur compréhension. Un événement physique et psychique qui
n’a pu être interprété d’une manière logique et rationnelle.
Informées sur l’existence du phénomène Ovni, elles ont cherché à
contacter des ufologues et raconter leur aventure. On ne peut que les
en féliciter.

Cette démarche sera fructueuse, parce quelle va déboucher sur un


autre cas d’observation de l’une de leurs amies, et nous permettre de
déclencher ultérieurement une autre enquête.

113
Elisa O. avec son amie Anne-Elodie Toussay

Anne-Elodie montre la trajectoire de l’objet lumineux

(*) « Un Ovni au sol avec humanoïdes à Taverny (Val d’Oise) en juin 2001».
LDLN n°370 page 1

(**) «Une formation de trois Ovnis traverse le ciel à La frette- sur- Seine (Val
d’Oise)». LDLN n°377 page 22

114
Schéma panoramique du site de l’observation d’Ermont

L'Ovni marque un temps d'arrêt au-dessus du magasin CORA

Deux lumières ovales se rapprochent dans le ciel.

A la suite de l’enquête d’Ermont (Val d’Oise) avec Jean-Claude


Venturini, nous avons reçu un témoignage de Cynthia R, une amie
de l’une des témoins : Elisa O.

115
Cette jeune fille s’était toujours dit qu’elle voulait voir, au moins
une fois dans sa vie, un "truc" bizarre, non identifié, voler dans le
ciel comme dans les films : "Indépendance Day" ou : "Men in
Black" qui, soit dit en passant, l’avaient habituée à des
images….insolites.

Ce vœu fut exaucé le 13 janvier 2007 à 22h 30.


Cynthia était dans une voiture, allongée à l’avant sur le dos, la tête
sur les genoux de son ami, les yeux face au ciel. Lui était assis, et
n’avait donc pas le même champ de vision qu’elle.
La voiture était garée sur le parking du cinéma d’UGC à Rosny (Val
d’Oise). Elle n’a pas de souvenir quant à la luminosité du parking,
elle pense qu’il était éclairé.
Cynthia a cru d’abord voir les lumières rouges d’un avion. Les lu-
mières allaient de gauche à droite. Elle les a vues quand elle était
allongée, puis debout, quand elle est sortie rapidement de la voiture
pour montrer les lumières à son ami qui ne les avaient pas encore
aperçues. Mais deux autres personnes avaient observé ces lumières.
Des lumières identiques, de même taille, se déplaçaient en parallèle,
côte à côte. L’une allait plus vite que l’autre ou bien l’attendait.
Petit à petit, Cynthia s’est rendu compte qu’elles allaient beaucoup
trop vite pour un simple avion. Les objets avaient l’air d’être légers,
leur mouvement était fluide, extrêmement rapide. D’ailleurs, elles
n’étaient pas rouges comme on a l’habitude de les voir, mais orange.
Elle en voyait les contours comme ceci :
(Cynthia a dessiné une couronne)
— Il n’y avait pas de nuages, le ciel était noir, sans étoiles, il n’y
avait pas de différences dans les couleurs, c’était la même couleur
orangée. Il y avait deux lumières qui se déplaçaient en parallèle.
Puis l’une d’entre elles s’est rapprochée de l’autre.
Cynthia a vite compris que ce n’était pas un avion. Il y avait là deux
engins orange, ovales. La lumière était discrète, pas trop forte. Elle
pense qu’il fallait avoir les yeux "dans le ciel" pour les voir. C’était
comme quadrillé, mais elle ne se souvient plus très bien des détails.
Et ça allait très vite, car ça n’a duré que quelques secondes. C’était
haut dans le ciel, mais peut-être moins haut qu’un avion. La lumière
était discrète,, son ami a eu du mal à les voir tout de suite. Ici Cyn-
thia donne son avis :
"Une version camouflage pour ne pas les voir".

116
Car ça ne faisait aucun bruit par rapport aux avions qu’on voit dans
le ciel. On avait l’impression que ça glissait dans le ciel.

— C’était comme si il n’y avait pas de moteur. On aurait dit de la


haute technologie. Quelques instants après, il y eu un brouillard
épais, de telle sorte qu’on ne vit plus rien dans le ciel. Avant
l’arrivée de ces lumières, le ciel était plus clair que lorsque les lu-
mières sont passées.

Cynthia ne se souvient plus des détails du brouillard. A l’époque


quand elle a raconté ça, on ne l’a pas crue. D’ailleurs aujourd’hui,
elle n’en parle plus. Car ça ne paraît pas normal, ça dérange, ça in-
terroge, ça perturbe.
Ce qui est certain, c'est que n’était pas un avion, ni des oiseaux, ni
des faisceaux lumineux qui sortent de discothèques. C’était deux
Ovnis silencieux, ultra rapides, ovales, orange, qui n’avaient pas
l’air de se soucier de ce qu’il y avait en bas !
Après, c’est Cynthia qui interprète :

— Ca avait l’air d’un jeu, d’une course.

117
Charles P. Un "contacté" de haute volée
En nous rendant aux Premières Rencontres Européennes de Châ-
lons-en-Champagne en octobre 2005 avec Michel G, le témoin de
Seine et Marne et mon ami Jean-Claude Venturini. Nous devions
retrouver sur place un témoin de choix, Robert L. de cette fameuse
affaire des " Boules de l’Aveyron ".
Nous ne nous attendions pas à
rencontrer autant de témoins qui
estimaient être porteurs d’implants
inconnus, sous-entendu d’origine
"extraterrestre".
Nous avons fait la connaissance de
Charles P. avant qu’il prenne le
micro, pour exposer brièvement
son cas pendant la conférence de
Budd Hopkins, le spécialiste amé-
ricain des "abductés", présenté par
Jean-Luc Rivera et Marie-Thérèse
De Brosses. L’intervention de
Charles P. fut brève et ne sembla
pas beaucoup retenir l’auditoire,
plutôt captivé par le programme en
cours.
Une investigation sur le cas de ce
témoin s’imposait.

Charles P. avait été plusieurs fois témoin de phénomènes de type


Ovni et pensait même avoir été peut-être "abducté", c’est-à-dire :
enlevé à son corps défendant et soumis à des interventions chirurgi-
cales dont il portait encore des traces de cicatrices.
Michel G. le "contacté" de Seine-et-Marne, avec ses dons de mé-
dium et de guérisseur, se proposait de confirmer la présence, ou non,
de corps étrangers dont les témoins seraient porteurs. C’est ainsi que
Michel a pu détecter, à l’aide de ses seules mains, pas moins de cinq
témoins Ovni porteurs d’implants d’origine inconnue. L’information
s’est vite répandue parmi les visiteurs et les "clients" qui défilaient
chacun leur tour au stand des correspondants LDLN pour se faire
"ausculter" par Michel.

118
Charles était l’un de ceux-ci, installé sur une chaise. En examinant
la jambe gauche de Charles, Michel découvrit une trace de cicatrice
sur le mollet. En imposant ses mains, il lui déclara immédiatement
déceler la présence d’un petit objet comme un fil en forme de "V",
certainement métallique. Nous nous demandions comment ce corps
étranger avait pu être introduit dans sa jambe ? Michel répondit aus-
sitôt qu’il a eu la vision d’une sorte de seringue en forme de porte-
mine qui aurait expulsé l’implant en sous-cutané. Les branches en
"V" de l’objet implanté se seraient ensuite écartées en se recourbant,
l’empêchant ainsi de ressortir.
Charles nous montra également une trace ronde de la taille d’une
médaille ou d’une grosse pièce de monnaie, qu’il avait au milieu de
la poitrine, dans le creux du sternum. Cet endroit lui est particuliè-
rement sensible et ne supporte même pas une main posée dessus,
même si elle est très douce. Il y a comme une boule à l’extrémité du
sternum. Il est incapable de dire depuis combien de temps il a cette
trace. C’est comme s’il l’avait toujours eue. Peut-être quand il avait
7 ou 8 ans et qu’il a vu le "chariot de feu".

Il nous montra aussi la trace triangulaire qu’il a au fond de la langue


en tirant largement celle-ci. La marque est en creux, comme si on en
avait enlevé une partie. Charles ne sait pas où ni quand, ces inter-
ventions ont pu avoir lieu. Il nous a déclaré s’en être aperçu quand il
se lavait les dents. Le dentifrice ne se déposait pas à cet endroit sur
la langue. Nous étions tous, les observateurs, autour de lui, très in-
trigués par ces traces de cicatrices d’origine inconnue. C’est ce cas
de "contacté", que nous allons présenter maintenant, bien que
l’enquête eut lieu plus tard par des contacts successifs et la collabo-
ration précieuse de l’enquêteur Gérard Deforge qui n’avait pu se
rendre aux Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne.

Un cas récurrent de "contacté"

Charles est un homme d’une soixantaine d’années avec lequel nous


partageons une amitié sincère bien que récente. Ses expériences, ses
dons, font de cet ami un être tout à fait à part de ceux que l’on peut
classer sans aucun doute dans la catégorie des "contactés".

119
D’abord, ses "expériences" ont été répétitives. Elles ont débuté de-
puis l’enfance. Elles ont jalonné sa vie, tels les petits cailloux du
Petit Poucet. Elles ont pris des aspects différents. Les formes de
communication qu’il a entretenues avec le "phénomène" lui parais-
sent relativement banales, à son niveau. Une règle d’or s’est impo-
sée à lui comme à d’autres grands témoins, assurément bien ciblés
par ces sortes d’intelligences qui nous sont encore inconnues. Cette
règle d’or, ils l’ont ainsi énoncée :

— A certains moments de notre vie très particulière, ne pas cher-


cher à en savoir plus que ce que l’ « on » veut bien nous communi-
quer, et obéir aux injonctions qui nous sont données, en particulier
au sujet du droit à divulguer.
Quand ces grands témoins s’expriment, c’est qu’ils considèrent
qu’ils en ont reçu l’autorisation…

Charles P. se souvient quand il était enfant en 1954, vers 7/ 8 ans,


quand il habitait à Bézancourt, hameau de La Héronde (Seine-
Maritime)

Le Chariot de feu.

Un soir d’automne, à la nuit tombante, Charles jouait à la balançoire


avec un de ses camarades d’école, Joël C., qui devait avoir un an de
plus que lui. Ils étaient chacun chez leurs grands-parents respectifs
où ils avaient été élevés. Ils étaient donc chez le grand-père de Joël,
Mr H et, au-dessus de la plaine, devant eux, ils ont vu cette chose
magnifique : "Le chariot de feu ". Aujourd’hui il dit un "cigare".
Mais pour lui, ce sera toujours le chariot de feu.
C’était de forme oblongue. Ce "cigare" était très lumineux, de toute
beauté, comme s’il se trouvait dans un "feu". Assez bas ; Altitude
d’environ 200 à 250 m. Il demeurait à une distance constante par
rapport à eux. Il avançait par déplacements irréguliers et stationnait
dans le ciel.

Les deux garçons se sentaient observés. Ils ont arrêté de jouer et


étaient les yeux collés à cette chose magnifique. Quand elle avan-
çait, une grande gerbe de feu sortait de l’arrière, avec plein
d’étincelles.

120
Le "cigare" s’est arrêté plusieurs fois, et est reparti autant de fois
avec le même phénomène. Il crachait du feu lors de ses déplace-
ments. Charles se souvient que le ciel était dégagé et il faisait assez
frais. Il se voit encore sur la balançoire ce jour là et s’en rappellera
toute sa vie. C’était magnifique.
La chose était peut-être de la longueur du majeur des doigts de la
main, à bout de bras.
Au bout d’une période de quinze à vingt minutes, le "cigare" est
parti à une vitesse fulgurante dans une grande gerbe de feu.
En rentrant à la maison, il en a parlé à son grand-père et qui lui a
répondu : "Ca, c’est encore une connerie des Russes ".
Il ne sait pourquoi, mais il se souvient textuellement de sa réponse.
Il a mis cette réponse dans sa poche et l’affaire était close, mais il a
toujours pensé à cette observation.

Le buisson ardent

Un soir, au mois de septembre ou octobre 1976, vers 23 h, Charles


revenait de Quiberville sur Mer, en voiture, accompagné d’Yvon, un
garçon de 15 ans,
Ils aperçurent au loin, posé sur le sol, dans une plaine, un objet très
étrange. Charles avait la conviction d’être en présence d’un Ovni ;
même d’un engin extraterrestre.
Il raconte son observation :

— Au loin à 1 km, je me suis dit que peut-être les cultivateurs tra-


vaillaient bien tard ce soir là, la moisson étant terminée. En me
rapprochant, la lumière était si intense, je pensais qu’un tracteur
était en feu.
Mais non, rien de tout cela. Dés que je fus à 300 ou 400 m de
l’engin, une sensation de paralysie montait en moi, et plus
j’approchais, plus j’étais pétrifié. Impossible de dire un mot à mon
passager. Impossible de remuer, ne serait-ce que le petit doigt.
Mes mains étaient posées sur le volant, comme soudées ; impossible
de ralentir ou d’accélérer. Heureusement, j’étais en ligne droite,
sinon j’aurais été bien incapable de tourner le volant.
En passant devant "l’engin", j’ai vu comme une grosse "soucoupe"
de 8 à10 m de diamètre, posée sur le sol.

121
L’objet était tellement éclairé que je ne pouvais pas distinguer la
matière. Des lumières orange, avec par endroit des reflets
bleuâtres. A ces endroits, je pensais voir des formes de hublots. Bien
que les lumières jaillissaient de toute la matière de l’engin, aucun
endroit autour n’était éclairé.
En passant devant cette chose, je n’avais qu’une pensée. D’ailleurs,
ce n’était pas une pensée, c’était une voix qui me parlait mentale-
ment et avec insistance ; Ce sont des extraterrestres.
Je cherchais à voir quelqu’un, car j’étais paralysé, mais conscient.
Dès que j’eus quitté la zone à proximité de l’engin, une sensation de
liberté se faisait en moi, je me sentais de plus en plus libre au fur et
à mesure que je m’éloignais. Je ressentais le phénomène inverse que
quand je m’en étais approché.
Par contre, je n’avais pas retrouvé la parole. J’avais reçu
l’interdiction d’en parler à qui que ce soit. Je suis rentré chez moi
sans pouvoir dire un mot à mon passager.
Quelques kilomètres plus loin, je voulus faire demi-tour, ayant re-
trouvé ma liberté de mouvement ; je voulais revenir, voir de plus
près. Impossible ! Une force en moi m’en empêchait, comme elle
m’empêchait de parler à mon compagnon de route.
Une fois arrivé à la maison, j’étais encore sous le coup du choc.
J’ai déchargé ma voiture (nous revenions de cueillir des moules).
Je suis rentré à la maison. J’ai offert un pot au jeune homme.
J’avais retrouvé la parole. Je discutais avec mon épouse. Je voulais
lui dire ce que j’avais vu, mais il y avait toujours cette force surna-
turelle qui m’en empêchait. Sur le plan de l’écoulement du temps,
une durée aussi longue de mon absence, ce jour-là, me semble in-
compréhensible.
Quelque chose me disait : "tais-toi", et je pensais : "ce sont des ex-
traterrestres, ce sont des extraterrestres ….. ".
Je me suis mis à table, j’ai mangé, je n’avais pas très faim. A la fin
du repas, je suis allé me coucher. Je n’ai pas fait une nuit agitée,
mais je pensais toujours aux extraterrestres, bien plus qu’à l’engin
lui-même. J’avais eu l’impression d’avoir reçu un message.
Le lendemain matin, j’en ai parlé à mon épouse et je n’avais plus
aucune sensation. Mais pendant 3 ou 4 jours, je pensais sans cesse
à mes visiteurs ; car j’avais la certitude qu’il y avait du monde à
l’intérieur de l’engin.

122
Bien souvent je me suis demandé pourquoi j’avais eu cette impres-
sion de passagers à l’intérieur de cette ‘’ chose ‘’, alors que je n’ai
vu personne. Le mystère demeure toujours et pourtant, je cherche.
L’engin avait une hauteur de 2 mètres environ, mais peut-être plus.
Ce récit date de 1984. Pendant tout ce temps, il m’était interdit d’en
parler, sauf à mon épouse.

Charles P.

La suite est intéressante, elle apporte beaucoup de précisions.


Le jeudi 22 février 1996, en compagnie du Cdt J.G (*), Charles se
rend à Paris chez l’hypnologue Dany Dan faire une régression hyp-
notique. Malgré le sujet qu’il allait aborder, aucun problème particu-
lier ne vient contrarier le rendez-vous. Aucune animosité, aucun
rejet. Charles était assez nerveux, tendu. Et pourtant il voulait se
conditionner afin "d’ouvrir la porte" à son praticien. Il pense que
c’était la crainte de tout rater, de rester fermé sur lui-même.
Malgré une mise en condition assez difficile, il a réussi, ou Dany
Dan a réussi, à ce qu’il se laisse aller. A se prêter à l’expérience de
l’hypnose.
Ce qu’il a dit lorsque qu’il était en transe lui paraît crédible, mais il
ne peut en certifier la véracité.
Charles n’a pas vécu cette expérience avec sa conscience. Ce qui
l’étonna, c’est l’événement qu’il restituait, daté de 1970. A cette
époque, il n’avait pas 17 ou18 ans, mais 24 ans. Il était marié. Il
habitait à Petit-Quevilly (76), banlieue proche de Rouen, où il diri-
geait un magasin de fruits et légumes. Il ne pouvait pas être dans sa
chambre chez sa grand-mère. De plus, sa grand-mère est décédée
cette année-là. Il reconnaît la chambre et la fenêtre, mais l’époque
ne colle pas, et n’a aucun souvenir concernant le sujet.
Quand il a dit à Dany Dan que c’était terminé, il commençait à se
réveiller, peut-être ne fallait-il pas aller plus loin, il n’en sait rien. Le
réveil a été clair et net, il n’a ressenti aucune gêne, aucun malaise,
c’était terminé.
Deux effets bizarres :
Pendant que Dany Dan demandait à Charles ce qu’il faisait avec ses
"visiteurs", il lui répondait qu’il était bien, et qu’ils étaient gentils.
Dany Dan, par ses questions, le gênait. Charles discutait avec ces
êtres, il leur parlait, et eux lui répondaient ; et cela dans la plus

123
grande sympathie, comme s’il les connaissait depuis très longtemps.
Il a dit à plusieurs reprises qu’ils étaient gentils, c’est son intime
conviction. Ses visiteurs ne lui sont pas hostiles, il sait qu’il en
existe des mauvais, mais pas ceux-là. Pourquoi a-t-il toujours pensé
cela ? Il ne sait pas.

La deuxième chose, c’est quand J.G. est venu à côté de lui sur le
canapé. Charles avait l’impression de voir son aura, d’une couleur
jaune orange pâle, et J.G. lui a paru comme étant un "ennemi" !
C’est la raison pour laquelle il a eu un ton accusateur envers lui, et
pourtant, sorti du contexte, il n’a aucune animosité envers J.G.
Le lendemain matin, il l’a appelé au téléphone pour lui dire ces deux
événements. A ce moment, il "pouvait" le faire, mais pas la veille.
Pourquoi ? Charles a demandé à J.G. de ne pas lui en vouloir, mais
il a toujours dit la vérité, et même si dans le monde où nous vivons,
la vérité n’est pas toujours bonne à dire, que ce n’est pas considéré
comme une grande vertu, il ne changera pas. Etre franc et honnête
ne lui a jamais rien rapporté, ce n’est pas grave ! Il est "lui-même" et
il tient à le rester. Charles est entré chez Dany Dan en espérant trou-
ver une réponse à ses questions, il est sorti en s’en en posant encore
davantage. Il se pose la question à propos des ET :

"Que me veulent-ils ? Quels sont mes rapports avec eux ? Que


pouvons-nous nous dire ?"

Mais là, Dany Dan a peut-être "loupé" le coche… La lumière n’est


pas faite, les zones d’ombres se prolongent. Le soir, il a dormi chez
sa fille S. à la Garenne Colombes, il a passé une nuit tout à fait nor-
male et il aurait été capable de rentrer chez lui aussitôt la séance
terminée.
Il ne savait pas ce qui pourrait se passer dans les jours à venir, mais
il se sentait prêt à recommencer. La mise en condition serait beau-
coup plus facile.
S’il peut arriver à savoir ce qu’ils (les ET) attendent de lui, s’il peut
savoir qui il est, il n’y a pas de raison d’arrêter de fouiller plus loin,
si cela peut servir au monde…
Charles a écrit au Cdt J.G. après la séance d’hypnose :

124
(*) JG est le Commandant Jean-Gabriel Grelé ancien pilote, qui a
écrit plusieurs livres sur le phénomène Ovni.

27février1996

Cher monsieur G., mon commandant.

C’est terminé, "je suis débranché".


Comme je sais que vous allez partir en vacances et que vous n’êtes
pas un homme à prendre des vacances oisives, je me suis empressé
de vous envoyer mon rapport, suite à ma régression.
Je vous l’avais dit jeudi soir, tout devait bien se passer. D’après
Dany Dan, et vous-même m’aviez dit que j’aurais dû souffrir de
cette séance… Tout comme mon réveil, cela s’est très bien passé, je
ne suis peut-être pas un homme normal… Moi je ne trouve pas, mais
je vous laisse seul juge. Peu importe, car le chemin est encore long.
Par contre, je sais qu’à partir de ces lignes, "j’ai perdu un ennemi".
J’espère que j’aurai encore le plaisir de vous rencontrer. Vous avez
pu vous en rendre compte, le "sujet" ne me fait pas peur, bien au
contraire. Je crains plus les hommes que mes visiteurs.

Je vous avais dit que quelles que soient les révélations, je ne les
craignais pas. Je peux encore aller beaucoup plus loin. Le phéno-
mène est facile à comprendre pour moi, mais pour les autres, il fau-
dra certainement beaucoup de temps. Rien n’est vrai, rien n’est
faux. Là, je parle des philosophies humaines.
Ce que j’ai vu, ce que je n’ai pas dit, Dany Dan ne m’en a pas don-
né l’occasion, il ne m’a peut-être pas formulé les bonnes questions.
Je n’ai pas vu grand-chose, mais si cela peut servir à d’autres té-
moins et à Dany Dan, peut-être que nous pourrions progresser dans
la recherche.
L’être qui m’a accueilli dans la lumière était sombre, plutôt noir,
comme s’il était habillé d’une combinaison, de la tête au pied. Il
était de proportion humaine, bras, jambes, corps, mais je n’ai pu
voir ses membres, mains …. etc. à cause de cette combinaison. Je
me souviens des jambes, mais pas des pieds. D’ailleurs, je ne lui
regardai pas les pieds, mais bien de face, je n’avais aucune crainte.
La tête semblait de proportion normale, sauf que les oreilles étaient
grandes. Elles arrivaient à hauteur du sommet du crâne environ,

125
elles étaient fines et pointues, noires comme le corps, comme si la
combinaison avait des oreilles.
Ses yeux noirs semblaient être fixes, perçants, mais pas inquiétants.
Cet être semblait être au service des autres. Je suis entré dans une
sorte de couloir, pièce pas très large, ni longue, les parois sem-
blaient métallisées, comme du fer blanc, parois nues, concaves.
Au milieu de cette pièce il y avait une "table d’opération", table
dont je ne peux définir la composition. Je n’ai pas fait attention.
J’étais attendu par trois êtres qui se trouvaient à gauche ; le qua-
trième se trouvait à droite et m’a semblé être le chef. Il a dû entrer
en même temps que moi, sauf que lui devait venir d’une autre pièce
à droite. On aurait cru un chirurgien avec ses assistants. Ils étaient
complaisants. A aucun moment, je n’ai été bousculé, c’est Dany
Dan qui me bousculait : il allait plus vite que le "scénario".
Ces quatre êtres étaient habillés d’une blouse ou d’une combinaison
bleu clair, tirant sur le vert, portant ceinture de même couleur. Leur
masque ressemblait tout à fait aux masques des chirurgiens dans
nos hôpitaux. Ces êtres étaient de même taille que le premier, de ma
taille environ, plus minces que moi (je pesais 70kg à l’époque), ils
ne devaient pas porter "de sac de patates", sauf qu’ils n’avaient pas
d’oreilles apparentes. Au bout de la seringue, il n’y avait pas
d’aiguille comme j’ai cru le voir au début, mais un tube qu’on m'a
enfoncé dans la jambe. Pendant toute cette opération, je me suis
laissé faire; je ne me souviens pas d'avoir eu la moindre crainte ou
de ressentir la moindre douleur.

J’ai eu l’impression de venir dans cette salle comme si j’allais chez


mon docteur, comme si j’en avais l’habitude et que je les connais-
sais.
J’ai longuement "parlé" avec ces êtres, comme si je les connais-
sais, mais je ne peux pas dire si notre conversation était "orale",
c’est certain. Je communiquais avec eux.
Comment ? Qu’avons-nous pu nous dire ??? Le mystère de-
meure.
En revenant à la voiture, j’ai vu Yvon, la tête baissée, comme s’il
dormait. Je me souviens des clefs sur le Neman, mais pas d’avoir
démarré la voiture, et repartir. Le film s’est arrêté là !
Bien entendu, je n’affirme rien, c’est ce que j’ai vu sous hypnose. Je
veux rester prudent, le délire serait mon pire ennemi.

126
PS : Quand Dany Dan m’a demandé "quand ils allaient arriver", je
lui ai dit qu’ils étaient en route. A ce moment j’ai vu une formation
d’Ovnis, mais elle était encore très loin, elle ne semblait pas pressée
d’arriver.
Lorsque mes visiteurs, par la fenêtre de ma chambre (j’avais peut-
être 7/8ans) m’ont donné ce "bonbon", en l’avalant, j’ai senti que
c’était une pastille métallique.

Charles P.

Analyse du cas Charles P, et du "buisson ardent"

Bien qu’on ne puisse accorder un crédit inconditionnel à l’hypnose,


où plusieurs facteurs peuvent intervenir de la part du patient se pré-
parant à un scénario de son vécu ; comme de la part du praticien qui,
par ses questions orientées, viendrait induire les réponses de
l’hypnotisé.
A contrario, la séance peut révéler des souvenirs enregistrés dans
l’inconscient qui restent secrets à l’état de veille.
Dans le cas biblique du " buisson ardent", lorsque Moïse reçoit une
communication avec Dieu provenant d’un buisson ardent qui ne se
consume pas. (Ex. 3 : 2-6)

Nous sommes devant un cas classique de rencontre rapprochée.


C’est Charles, le témoin privilégié, qui est préparé au phénomène.
Il pense immédiatement avoir affaire à des extraterrestres.
Il est partiellement paralysé à proximité de l’Ovni, tout en restant
conscient.
La "soucoupe" est décrite de type classique avec ses lumières qui
n’éclairent pas autour.
Le témoin reçoit une communication psychique qui conforte ses
soupçons.
Le message confidentiel lui est personnellement destiné avec divul-
gation partiellement réservée.
Tout laisse supposer qu’il a été "abducté" et son passager mis en
sommeil.
L’hypnose révèle un enlèvement dans un "ailleurs" hors du temps
ordinaire, avec intervention corporelle.

127
Charles, en transe, révèle être sur une table d’opération, entouré
d’entités humanoïdes
L’une de ces entités paraît être une sorte de subordonné aux ordres
d’un responsable.
Il est mis en "confiance", et on le prépare à une pose d’implant.
L’outil employé est décrit semblable à un tube, ou une sorte de se-
ringue sans aiguille.
C’est exactement ce qu’a décrit Michel G pendant son "ausculta-
tion" médiumnique".
Ce détail est d’une extrême importance, car il l'ignorait complète-
ment, tout comme moi.

Observation près de la Lune

Ce soir, 15 avril 1984, dimanche des Rameaux, Charles est dans sa


chambre. Depuis son lit, il scrute le ciel et regarde la pleine Lune,
avec ses jumelles.
Par moment, il lui semble voir un peu à gauche de la Lune et au-
dessous, des lueurs comme des signaux lumineux. La Lune se
trouve au Sud-ouest.
En début de nuit, il y avait quelques nuages, mais après, le ciel était
dégagé. Ces lueurs clignotent, Charles se lève, car étant "branché"
sur les Ovnis, il doit essayer de voir quelque chose.
Depuis le début de la soirée, il avait le sentiment qu’il verrait un
Ovni, mais il n’y avait rien d’anormal à cela puisque chaque soir, il
était en attente d’une observation insolite.
Il se concentre dans la direction de ces "clignotants", ferme les yeux
et essaie de communiquer par transmission de pensée avec ses "visi-
teurs": s’ils étaient là ? Dans sa tête, il voit comme une soucoupe
volante, et s’acharne à se concentrer encore davantage.
Est-ce le hasard, ou si vraiment son message a été reçu ? Toujours
est-il qu’à minuit pile, il aperçoit dans le ciel, venant d’Ouest, et se
dirigeant vers l’Est, un fuseau couleur jaune pâle, d’une vingtaine de
centimètres de long et d’une dizaine de hauteur, (à bout de bras),
suivi d’une traîne de couleur blanche d'une longueur réelle estimée à
3 à 4 m, passer à une vitesse réduite, moins vite qu’un avion, sans
aucun bruit.
Il ne pense pas qu’il s’agisse d’un avion, car il n’y a aucun feu cli-
gnotant, aucune lumière rouge. La couleur de l’Ovni est constante. Il

128
suit l’objet jusqu'à ce qu’il soit masqué par le mur de la tour d’en
face.
Charles réveille son épouse pour lui dire qu’il sort… car il a vu un
Ovni. Il s’est donc habillé et il marche jusqu’au Centre Commercial,
mais ne voit plus rien. A minuit quarante, il revient à l’appartement
et prend aussitôt des notes.

Les traces corporelles

A Chalons en Champagne en 2005, en examinant la jambe gauche


de Charles, Michel découvrit une trace de cicatrice. En imposant ses
mains, il lui déclara immédiatement déceler la présence d’un petit
objet comme un fil en forme de V, certainement métallique. Nous
nous demandions comment ce corps étranger avait pu être introduit
dans sa jambe ? Michel répondit aussitôt qu’il a eu la vision d’une
sorte de seringue en forme de porte-mine qui aurait expulsé
l’implant en sous cutané. Les branches en V de l’objet implanté se
seraient ensuite écartées en se recourbant, l’empêchant ainsi de res-
sortir.

Michel G. examine la jambe de Charles P.

Charles nous montrait également une trace ronde de la taille d’une


médaille ou d’une grosse pièce de monnaie qu’il avait au milieu de
la poitrine, dans le creux du sternum. Cet endroit lui est particuliè-
rement sensible et ne supporte même pas une main posée dessus,

129
même si elle est très douce. Il y a comme une boule à l’extrémité du
sternum. Il est incapable de dire depuis combien de temps il a cette
trace. C’est comme s’il l’avait toujours eu. Peut-être quand il avait 7
ou 8 ans et qu’il a vu le "chariot de feu".

Une mystérieuse boule au niveau du sternum

Il a aussi la trace triangulaire au fond de la langue en tirant large-


ment celle-ci.
Cela s'est passé la nuit. La marque est en creux, comme si on en
avait enlevé une partie.
Un matin au printemps 1995, en se lavant les dents, Charles a res-
senti un picotement sur la langue. Il regarde, et à sa grande stupéfac-
tion, il voit un creux au fond de sa langue : une plaie cicatrisée. Le
dentifrice ne tenait pas à cet endroit qui restait rose. Charles a appelé
son fils pour lui montrer. Il l'a vu blêmir quand il vu que son père
était marqué. C'est une empreinte triangulaire en forme de cœur,
encore bien visible maintenant.

130
Les boules de pierre

Derrière la maison de
Charles se trouve un terrain
bordé d'une haie vive. Un
jour, alors que Charles ton-
dait son gazon, une pierre,
entraînée par la lame de la
tondeuse, vola dans les airs
et retomba sur le gazon. Ce
qui attira de suite l'attention
de Charles, c'est que cette
pierre avait une forme ex-
trêmement régulière et n’avait pas été même ébréchée par le couteau
de la tondeuse. Charles, ayant ramassé l’objet parfaitement sphé-
rique, très intrigué, abandonna sur le champ sa tondeuse, commença
une exploration minutieuse de son terrain. Il découvrit, disposées en
cercle, un certain nombre de ces pierres, toutes aussi belles et in-
tactes, d’une surface totalement lisse, avec des sortes d’incrustations
différentes les unes et les autres, parfaitement originales et assuré-
ment inhabituelles.
Ce qui sembla extraordinaire à Charles, comme à nous certainement
bien plus qu'a lui, c’est que l’une de ces pierres rondes fut trouvée à
un mètre environ du sol, "assise" sur la fourche branchue d’un ar-
brisseau de thuya de sa haie. La pierre était donc manifestement
venue d’en haut. La propriété de Charles étant soigneusement proté-
gée par des clôtures, il était impensable que ces objets aient été rap-
portés de la rue par une main étrangère.
Toutefois, il ne faut pas oublier que nous sommes près de la mer. En
cherchant bien, avec un peu de patience, on peut trouver des petits
galets très usés quasi sphériques. On peut très bien imaginer que des
enfants qui en auraient fait une collection, s'en soit débarrassés au
cours d'un jeu ou d'une dispute en les jetant par-dessus la clôture de
la propriété. Mais des là à les disséminer par hasard selon un cercle
quasi parfait…

131
Charles eut l’opportunité de confier l’analyse de certains échantil-
lons de ses pierres à un laboratoire, par l’intermédiaire de l’UEC
(UEC-Union Européenne de Chercheurs pour le Droit de Savoir),
ainsi qu’à un Laboratoire de Géologie sous-marine. Ces deux labo-
ratoires conclurent qu’ils ne pouvaient déterminer la nature de ces
minéraux ! L’une de ces pierres ne lui fut pas rendue, elle aurait été
égarée. Cependant, quelle ne fut pas la surprise de Charles lorsque
Jacques Pattenet responsable du GEIPAN, présenta sur FR3
quelques échantillons d’objet trouvés lors d’enquêtes sur les ovnis,
parmi lesquels il fut certain d’avoir reconnu…sa fameuse pierre
ronde qui avait été "égarée"…

Voici d’ailleurs le rapport qui fut transmis à Charles, par le canal du


premier laboratoire, contacté par l’UEC, (Association aujourd’hui
éteinte).

Communauté Européenne. Union Européenne de Chercheurs pour le


droit de savoir.17 Allée des Lavandes Les Hameaux du Soleil
(53270 Villeneuve-Loubet) Devise de l’UEC :
Ne jamais rien croire à l'aveuglette au risque d'être fréquemment
frustré, ne rien repousser d'emblée, commencer par douter pour
ensuite enquêter, et là peut-être, découvrir la vérité sous l'appa-
rence de maints émerveillements.

Cher adhérent à l'Union,

L'Union Européenne de Chercheurs pour le Droit de Savoir a bien


reçu votre lettre du 24 Juillet dernier, accompagnée d'une boîte
plastique, dont l'intérieur contenait une pierre arrondie de teinte
ivoire tombée dans votre jardin. Cette pierre, passée à la loupe,
recèle des marques gravées en forme de croissant simple ou double,
comme deux ailes d'oiseaux. Le pourtour est parsemé d'une croûte
jaunâtre, qui une fois grattée, donne à la poudre obtenue, un effluve
rappelant l'intérieur d'une chambre de moteur électrique. Ce cail-
lou, de la grosseur d'une agate, n'est pas commun, il est excessive-
ment poli, comme un objet d'antiquité ayant supporté plusieurs
siècles. Autre particularité, nous avons demandé à notre photo-

132
graphe de réaliser quelques clichés agrandis pour essayer de dé-
crypter si possible le symbolisme, s'il existe.
Au développement de la pellicule, la couleur blanche a viré au bleu
vert émeraude.
Est-ce une erreur de prise de vue, ou cette pierre émet-elle des ra-
diations ? Nous le saurons après avoir effectué un second tirage.
Pour continuer l'expertise, nous envisageons de la présenter à un
laboratoire d'étude minéralogique. Combien de pierres analogues
non par la forme mais par l'aspect avez vous ramassé ? Sont-elles
aussi bien polies, et ont-elles cette légère croûte jaunâtre saupou-
drée sur la périphérie ?……………

Dans l'attente d'une suivante poste, nous vous adressons cher adhé-
rent tous nos remerciements pour le travail ufologique que vous
accomplissez, et vous prions de croire à notre fraternelle amitié.

Le Coordonnateur : Claude C

Ces pierres au nombre d’une vingtaine sont lisses, et à peu près


sphériques. Leur dimension varie de 19 à 40 millimètres de dia-
mètre. C’est une pierre très dure de teinte grisâtre. L’une d’entre
elles a été sciée en deux au disque diamanté. Trois pierres prêtées à
des laboratoires pour examen, n’ont pas été rendues à leur proprié-
taire, qui maintenant refuse de s’en séparer. Il va sans dire que si un
jour vous avez un élément matériel insolite inexplicable d’origine
inconnue et que vous le confiez à un organisme privé, plus ou moins
officiel, vous n’avez aucune chance de le retrouver. Gardez vos ori-
ginaux en lieu sûr.

La boule de Pantin (Seine St Denis)

Guy Coatanroch est un ami ufologue à qui est également arrivé une
histoire de "boule", ou bille de pierre extraordinaire.
En octobre 2011, il se rend au cimetière de Pantin avec sa femme
pour entretenir les tombes
de famille. Sa voiture est garée dans une allée.
Près d'une fontaine, où il vient remplir son seau, il se retrouve nez à
nez avec un couple qui lui souhaite le bonjour avec un accent du

133
midi .A leur dires, ils étaient de Nîmes et entament la conversation
au sujet de la région où vit notre ami. Rien d'extraordinaire à cela.
Ils avaient remarqué le numéro de sa voiture immatriculée dans le
Tarn ou il réside plusieurs mois de l'année.
C'est un couple bizarre. Lui a une grande bouche rectangulaire. Elle,
une petite brune avec des couettes et un fort accent du sud de la
France. Guy leur répond aimablement.
Un sentiment de malaise s'installe en leur présence. On ne les a pas
vus arriver. Ils n'ont aucun accessoire de nettoyage comme tous les
visiteurs. Ils remontent presque aussitôt dans une voiture noire en
faisant un signe de la main. Curieux personnages dont on se de-
mande ce qu'ils étaient venus faire là ?
Guy s'engage dans l'allée pour rejoindre son épouse près des tombes
à nettoyer, quand un objet roule sous ses pieds devant lui, sans sa-
voir d'où il venait ? C'est un caillou rond, ou plutôt une grosse bille
de la taille d'un calot. Intrigué par cette découverte, il le ramasse et
le met dans sa poche pour le conserver. C'est une bille blanche
d'aspect marbre satiné. Une sphère presque parfaite d'environ 3 cm
de diamètre, qui posée sur une table, roule en ondulant à cause de
deux légères déformation en calottes opposées. Le poids de la bille
est de 50 g et sa densité de 3,3 correspond au cristal. L'objet est
indifférent à l'aimantation et ne dévie pas une boussole. Par contre,
un pendule de quartz réagit fortement en giration rétrograde. Un
examen plus approfondi serait nécessaire, ainsi qu'une analyse de
laboratoire. On ignore si cela peut être un objet manufacturé quel-
conque ou un caillou naturel ? La similitude avec les boules de
Charles est frappante. Elle laisse Guy perplexe et le trouble, avec
l'impression qu'il doit garder cette boule…
Reste l'hypothèse d'une manifestation paranormale d'un objet venu
d'ailleurs, comme les mystérieuses pierres de Charles P.

Trancas, Argentine, province de Tucuman

Cette affaire de petites boules nous fait penser à l'histoire des 'bou-
lettes" de Trancas, du 21 octobre 1963. (PS n°33 p.18)

La famille Moreno, du domaine de Santa Teresa soupait aux chan-


delles, suite à une panne de l'installation électrique autonome. La
servante et trois filles de la maison sont intriguées par des lumières

134
venant de la voie ferrée proche. Des silhouettes de personnages vont
et viennent dans un couloir de lumière entre deux objets lumineux
distants l'un de l'autre, posés sur la voie. Les jeunes femmes sortent
avec une torche électrique pour voir ce qui se passe. Elles sont
prises de panique devant les lumières de fenêtres provenant d'un
engin discoïdal de neuf mètres de diamètre qui se balance douce-
ment devant elles et sont projetées au sol par un souffle de chaleur
qui les fait fuir. D'autres objets s'illuminent sur la voie ferrée. Six en
tout, dont le plus proche projette un curieux double faisceau de lu-
mière cylindrique de trois mètres de diamètre, qui avance lentement
vers le hangar, qu'il "ausculte" pendant une vingtaine de minutes.
Une femme plonge même son bras dans le faisceau calorique qui ne
fait pas d'ombre et ne se déforme pas. Chacun des engins projette
leurs faisceaux sur les bâtiments de la ferme. A l'intérieur de la mai-
son, il fait clair comme en plein jour, la température s'élève rapide-
ment et les enfants sont trempés de sueur dans leur lit. Peu après, un
rayon de lumière, provenant de l'engin le plus proche, est projeté au
loin, vers la ville de Trancas. Les objets se regroupent ensuite pour
s'éloigner à basse altitude.
Après le départ des engins, à l'endroit où se trouvait l'objet principal,
se dégageait une odeur de soufre, et les Moreno découvrirent un tas
de petites boules, de la taille d'un doigt, entassées en pyramide, for-
mant un cône parfait de 90 cm de hauteur. L'arrangement ainsi bien
ordonné, ne pouvant être que l'œuvre manifeste d'une présence intel-
ligente.
Le jour suivant, sur la voie ferrée, ils trouvèrent d'autres boulettes
semblables qui s'écrasaient facilement entre les doigts. Une analyse,
faite par un laboratoire, révéla qu'elles contenaient 95,5 % de carbo-
nate de calcium et 3,5% de carbonate de potassium.

*******************

D’autres observations seront faites par Charles P, en présence de


témoins. Le 15 novembre 1983 depuis Saint-Etienne-du-Rouvray
(Seine-Maritime)
Il est 5h45. Charles et sa femme boivent le café. Il fait froid, le ciel
est clair et étoilé, quand ils aperçoivent une boule très brillante
blanche, possédant une queue assez courte de couleur jaune orangée,
qui traverse le ciel à une altitude assez basse.

135
Charles interpelle son épouse qui observe avec lui le passage de ce
phénomène. Ils l’on suivi environ 15 secondes, quand trois points
ressemblant à des étoiles de feu d’artifice s’en sont échappés. Rien
n’est tombé, tout cet amas de points est resté bien compact et cela
s’est éteint d’un seul coup, comme lorsque l’on éteint la lumière.
(Cela a un certain rapport avec l’observation de M.D. - voir l’affaire
d’Haravilliers, par Gérard Deforge)
Ce n’est pas la première fois que Charles observe une telle lumière
dans cette direction. En vérifiant à la boussole, il confirme que la
lumière venait de l’est et allait en ligne droite vers l’ouest. La boule
allait plus vite qu’un avion type Mirage, comme on en voit parfois.
Vers 6h10, en déchargeant le camion et surveillant très souvent le
ciel, il voit, tout à coup, comme une étoile filante qui arrive de
l’ouest (était-ce le même objet de retour ?) et se dirige vers l’est. La
boule semble suivre une courbe sur l’horizon et se diriger vers le
sol. C’est, par contre, beaucoup moins loin. Il est précisé que le ciel
était très clair, mais que, par ciel couvert, il est certain qu’on aurait
vu aussi ces phénomènes : c’était relativement à faible altitude et a
été vu à 5h56 par deux autres témoins : Madame H. de Rouen-les
Sapins, et M. G. de Totes.

Le 4 avril 1986, c’est Luc Jean, délégué régional de Seine Maritime


pour LDLN, qui reçoit un appel téléphonique de Charles P. à 21h45,
il lui annonce qu’avec sa femme, trois de ses enfants et une amie, ils
observent depuis dix minutes une forme qui oscille à basse altitude
entre Forges-les-Eaux et Pierreval (Seine-Maritime)
A la jumelle, cela ressemble à une assiette renversée avec un genre
d’antenne sur le dessus.
(Dans nos archives, nous avons une photo prise à Rouen, le 5 mars
1954, d’un objet similaire)

Le récit de Charles P. :

— A 21h35, en fermant les volets de ma chambre, j’aperçus à hau-


teur des arbres une grosse boule orangée qui se balançait, descen-
dait et remontait très lentement. Cette boule se trouvait à 242°
ouest, 20 à 25 ° de hauteur angulaire.
J’ai tout de suite pensé à Vénus, car à cette période, elle se trouvait
également à l’ouest, mais plus haute. De plus, cette boule était plus

136
grosse que notre chère planète à confusion …. J’ai donc pris mes
jumelles. Au début, je ne voyais qu’une boule se balançant, mais au
bout de 2 à 3 minutes, cette boule s’est penchée et là, à ma grande
surprise, j’ai vu nettement une forme de soucoupe. Je n’aime pas
employer ce terme, mais c’est exactement ce que j’ai vu, une sou-
coupe avec à son sommet une antenne.
J’ai donc appelé mon épouse et mes enfants pour qu’ils me disent ce
qu’ils voyaient. C’était la même chose. A 21h45, je me suis décidé à
appeler le responsable régional LDLN.
Coïncidence ? Celui-ci n’était pas étonné de mon appel, car lui aus-
si, à ce moment là, observait une boule dans le ciel. Nous avons pris
rendez-vous pour observer ces phénomènes. Je suis parti avec mes
deux fils. Pendant quelques kilomètres, je voyais cette "chose" légè-
rement sur ma droite, mais avant d’arriver à Buchy, celle-ci s’est
déplacée et seuls mes enfants pouvaient la voir. Nous avons perdu
la trace de l’Ovni et sommes arrivés au rendez-vous fixé avec mon
ami ufologue.

22H10 : Rencontre du responsable Luc Jean de LDLN avec Charles


et ses deux fils.
Ils quittent ensemble la route RN28 et s’enfoncent de 500 mètres
dans la campagne pour être tranquille. De là, ils observent tout
d’abord une toute petite boule blanche qui parcourt les airs à très
basse altitude (environ 25° ) sans clignoter, sans éclat, sans bruit, le
tout durant une bonne minute.
Perplexes, ils redoublent d’attention et aperçoivent une série de
flashs de lumière blanche, de grande envergure, venant de l’autre
côté de la RN28. Dans le même temps, ils voient une boule rouge
au-dessus d’un bosquet. Après s’être assurés que ces flashs
n’émanent pas de phares de voitures (ceux-ci sont trop petits par
rapport aux feux des flashs). Ils repartent en direction du lieu où se
situe cette boule, traversent la route nationale, et s’arrêtent, feux
éteints, pour attendre un nouvel éclair, et se diriger vers lui. Celui-ci
ne tarde pas, il ne semble pas loin. Ils remontent tous en voiture,
parcourent encore 700 mètres et stoppent près d’un château d’eau.
Au bout de quelques secondes, ils aperçoivent un engin (c’est le mot
qui convient) assez important, qui s’envole de derrière le château
d’eau en prenant la direction de l’Est. A la jumelle, cet engin, à
moins de 100 mètres d’eux, leur parait énorme, d’aspect solide, sans

137
halo. Il est muni de deux grosses lumières blanches à l’avant, deux
orange à l’arrière, il est muni d'une sorte de gyrophare à son extré-
mité, dont la luminosité augmente et diminue sans arrêt, et très len-
tement. Cet objet disparaît après avoir opéré un angle à 180 degrés
Ouest, d’où a débuté l’observation, jusqu'à l'Est, où elle s’est termi-
née.
Les témoins sont retournés ensuite à leur premier poste
d’observation : tout avait disparu ! Plus de boule rouge, plus aucun
flash émis. Il était 23h30. La durée totale des observations avait été
de plus de deux heures.

Commentaires de Charles P.

"Nous avons noté que nous étions heureux pendant toute cette ob-
servation. En effet, ayant déjà été témoin d’un ovni au sol avec ef-
fets physiques, j’attends avec impatience le jour où il me sera pos-
sible d’avoir un contact avec "ceux" qui dirigent ces engins...
Pour cette observation, nous n’avons ressenti aucun effet particu-
lier. Nous nous sommes tellement préparés à un contact avec nos
visiteurs que nous avons plutôt éprouvé une certaine déception de
n’avoir vu que cela.
Nous sommes retournés dès le lendemain sur les lieux. A priori, il
n’y a pas eu atterrissage, aucune trace n’ayant été trouvée dans
l’immense plaine autour du château d’eau.
Nous avons laissé des affiches dans toute la région et n’avons aucun
autre témoin.
Aucune anomalie magnétique n’est à signaler. D’après nos informa-
tions, aucun appareil militaire ou civil ne devait se trouver à cet
endroit, au moment de l’observation".
Isneauville le 12 juin 1986 (Témoignage paru dans le LDLN n° 267-
268 p.35)
Ce rapport d’observation par six témoins est remarquable par la qua-
lité de sa description, de la part d'un témoin fiable, qui n’en est pas à
son premier contact avec le phénomène ovni.
On peut penser que c’est Charles qui sert de support et
d’entremetteur, en quelque sorte, aux autres témoins qui, on va le
voir, ne sont pas tous réceptifs à l’idée de visiteurs extraterrestres !
Il ne fait aucun doute que le phénomène intelligent, mène le jeu. Il
manipule la réceptivité des observateurs en fonction de leur ouver-

138
ture d’esprit. Cela ressemble à un parcours initiatique dont on ne
connaît pas les règles, ni les aboutissements.

D’autres témoignages de Charles, déjà publiés dans la revue


LDLN.

Le 27 août 1994 le temps était calme mais frais, le ciel dégagé. A


cette heure de la nuit, il y a un trafic important d’avions venant
d ‘Angleterre, et remontant sur la Belgique ou se dirigeant vers Pa-
ris.
A 22h 40, un de ces avions semblait être suivi par deux « boules »
de couleur jaune orange. Derrière l’avion, une petite boule et une
plus grosse, (environ deux fois plus grosse), suivant la même trajec-
toire, du NO vers le SE.
Arrivée sous "la Grande Ourse", la petite boule a disparu tout d’un
coup, tandis que la plus importante est montée doucement pour
s’intercaler « entre les étoiles » de cette constellation. Elle s’est sta-
bilisée, et est restée ainsi jusqu’à notre départ. Par sa couleur et sa
grosseur, elle se confondait parfaitement avec les étoiles.
Cette boule ne bougeait absolument plus. Charles l’a regardée pen-
dant cinq minutes et est rentré.

Le 29 novembre 2005 de Grémonville à Croix – Mare

" Ce jour-là, alors que je me rendais au centre commercial " Carre-


four – Barentin", au nord de Rouen, j’ai vu un énorme "ci-
gare" …/…
…J’étais seul dans ma voiture et je voulais stationner pour regarder
aux jumelles, mais vu qu’il avait beaucoup plu, les accotements de
la chaussée étaient détrempés. Le seul endroit où j’aurais pu sta-
tionner…..était occupé par une voiture arrêtée, dont le conducteur
téléphonait.
Le ciel était nuageux en altitude, mais très clair sous la couche de
nuages.
Le "cigare" se déplaçait dans une partie du ciel resté bleu, à une
hauteur angulaire d’environ 40 à 45°.
Cette observation s’est prolongée entre 15H 02 et 15H 08.
J’écoutais Europe 1 et, à 15H 03, cette radio a annoncé l’heure.
C’est pourquoi je suis certain de l’heure, et du temps d’observation.

139
Je circulais sur la D20 qui coupe la A29 et feue la RN 15, au nord
de Rouen.
J’ai fait cette observation sur une distance d’une dizaine de kilo-
mètres, de Grémonville à Croix-Mare. Je suis persuadé que mon
observation aurait pu commencer plus tôt et durer plus longtemps,
si je n’avais pas été gêné par les arbres.
Le "cigare" était immense : 4cm à bout de bras, 1cm environ
d’épaisseur, (j’ai pris les mesures avec mon pouce et l’index). De
couleur vert-foncé, voir noir, de forme oblongue, cet objet avançait
lentement, et à une vitesse régulière.
Ca ne pouvait être un nuage ou un aéronef, ni un ballon. Ayant déjà
fait plusieurs observations, je suis certain de cela.
Je l’ai perdu de vue quand les arbres me l’ont caché, et je n’ai pu le
retrouver.
Direction SSO, 150° environ. J’ai refait le trajet avec une boussole.
Le cigare venait du NO.
Pour moi c’est une chose bien étrange. Qu’ai-je vu ? Le saurai-je
un jour ?
Trois mois plus tard, je n’ai trouvé aucun autre témoin. Cela ne me
paraît pas étonnant, et c’est peut-être même tant mieux pour les
personnes qui auraient pu m’accompagner… "

CP.

Au cours de sa vie active, Charles fut donc confronté à différentes


situations qui, en dehors même de ses contacts avec les ovnis ou ses
« trouvailles », dispositions et caractéristiques qui ne sont pas le lot
commun, le placèrent face à des expériences proprement invraisem-
blables.
Et pourtant…voici quelques exemples.

Vraiment, de drôles de clients …

Charles se trouve dans son magasin. Juste le temps de faire ses


stocks le matin avant l’ouverture pour la mise en place et de déchar-
ger le camion l’après midi.
Pendant une semaine, lorsque qu’il rentrait du MIN (Marché d'inté-
rêt National), une dame entrait en même temps que lui dans le ma-
gasin. Il n’a jamais su comment elle arrivait. Elle était là, entrant par

140
la porte principale. Une dame très classe, habillée d'une robe et d'un
chemisier blanc, l'ensemble un peu rétro, mais chic. Cheveux mi-
long, blonds, yeux clairs, bleus ou verts. Une dame assez grande :
Im75 /Im80, mince.
Cette dame venait chercher deux fruits et lui posait des questions
très courtes sur le mode de culture des fruits et sur la nature en géné-
ral. Elle était très aimable, souriante et pouvait être une cliente en
vacances qui appréciait son travail. Charles avait reçu un diplôme
d'honneur national " Très Nature", pour la qualité de ses fruits.
Cette femme était là, du mardi au vendredi, quelle que soit l’heure
d’arrivée de Charles qui n’était jamais la même, et il ne la voyait
jamais repartir. Il faut dire qu’il n’y prêtait pas attention.
Charles lui disait au revoir et puis elle s'en allait. Où ? Comment ?
Le vendredi soir, cette dame lui a dit :
"Au revoir Monsieur P……. ", avec un grand sourire et d'une ma-
nière saccadée.
– Au revoir Madame !

Chaque matin de cette même semaine, il rencontrait un monsieur


chez tous les commerçants chez qui il allait faire ses courses. C'était
un peu comme un rituel: libraire, boucher, boulanger. Ce monsieur,
costume foncé, chemise blanche, cravate, tenue impeccable. Coiffé
en arrière, cheveux bruns plaqués. Il était mince, 1m 65 environ, pas
très grand.
A chaque fois que Charles se retournait pour sortir des magasins, il
se trouvait nez à nez avec lui.
D'où venait-il ? Cela chaque matin et, par trois fois, il se trouvait
derrière lui.

Le samedi matin, Charles sort de chez le boulanger, 1e dernier


commerçant de son "rituel", ce monsieur lui dit avec un large sou-
rire "AU-REVOIR MONSIEUR P…….. , de la même manière que
la dame de l'après midi, articulation saccadée, très distincte. Cela l'a
surpris, lui a paru bizarre, cette façon de parler. Comment pouvait-il
connaître son nom ?
Il n'y avait qu'à l'intérieur qu'il pouvait le lire, ou alors il le connais-
sait par personnes interposées.

141
Charles n’avait jamais vu ce monsieur dans le magasin. Il n’a pu
voir s’il achetait quelque chose, ou s’il faisait ses courses. Il arrivait
toujours quand Charles repartait.
Surpris et étonné, il a surveillé ce monsieur pour voir de quel côté il
allait, et voir la plaque minéralogique de sa voiture, s'il en avait eut
une. Pas de monsieur, pas de voiture :
"Fondu" ? Envolé ?

Charles a essayé de se renseigner auprès de services compétents.


Aucun renseignement.
Si c'étaient des MIB, (Men In Black) au moins ceux-là étaient très
« sympas », comme l'ont toujours été ses " visiteurs".

Ce témoignage émanant d’un "contacté" privilégié, conforte


l’hypothèse d’extraterrestres se mêlant à la population d’une façon
naturelle et anodine, dans notre quotidien. Certains signes et coïnci-
dences curieuses entretiennent ce climat de mystère.
Un matin, vers trois heures, Charles dormait dans sa caravane car la
maison était en travaux.
Il se réveille et une force lui demande de se lever. Etant habitué à ce
genre de phénomène, il se lève et sort….

Au Nord-ouest, à une hauteur angulaire de 40° env., il voit une belle


boule jaune orange au-dessus de la maison d'en face. Cette boule
clignote plusieurs fois, part à une très grande vitesse, et disparait. Un cou-
cou ? Un au revoir ? Il ne sait pas.
Il faut dire que pendant près de 20 ans, il a été habitué à ce genre de
manifestation.
De fin 1995, date à laquelle son épouse est décédée, à l'année 2006,
chaque matin, vers trois heures, il était réveillé par la sonnerie du télé-
phone, mais personne au bout du fil ! Le téléphone sonnait-il vraiment ? Il
le pense, mais il se pose quand même la question …?

Conclusion sur le cas de Charles P.

Bien des mystères restent entiers sur le cas de ce "contacté privilé-


gié" qui reste serein et curieux par rapport aux phénomènes avec
lesquels il recherche le contact pour en apprendre davantage.

142
Contrairement à d'autres "contactés", Charles reste disponible. Il ne
semble pas trop souffrir de cette situation, et se prête volontiers aux
investigations nécessaires avec une certaine naïveté dont certains
médias pourraient abuser. Bien que j'aie été autorisé à révéler son
nom, j'ai préféré lui conserver l'anonymat pour le mettre à l'abri de
manipulations mal intentionnées à son égard.

C'est une des raisons pour laquelle le cas de Charles P. avait été mis
en réserve à l'instar de divers problèmes d'éloignement et de dispo-
nibilité. Ces différents obstacles ont pu être enfin surmontés avec
l'aide précieuse de mon ami et collaborateur Gérard Deforge qui m'a
permis de mener à bien la présentation et la révélation de ce cas ex-
traordinaire.

Sannois, mai 2006 (Val d’Oise)

Un objet lumineux au-dessus de Saint Leu-la-Forêt

Marie est une fervente des Repas Ufologiques Parisiens. Elle


s’intéresse depuis longtemps à l’ufologie et aux phénomènes para-
normaux. Elle connaît beaucoup de monde dans le milieu ufolo-
gique et pratique l’astronomie en amateur. Elle sait distinguer ce
qu’est un avion d’une étoile filante. Elle a plein d'idées aussi,
comme des projets de recherches spatiales.

Marie nous reçoit aimablement chez elle, Jean-Claude Venturini et


moi, dans son appartement duplex, en compagnie de "Youyou", le
chat familier de la maison.
Elle nous raconte son observation. Nous enregistrons la conversa-
tion, dont voici un extrait :

— C’était un objet de forme un peu oblongue, pas vraiment circu-


laire. En fait, ça avait une forme arrondie à l’avant, en fuseau à
l’arrière. L’avant était rouge-orangé flamboyant très marqué, très
fort. Le bord de fuite à l’arrière était bleu, un bleu électrique et tout
le corps de l’objet était blanc, mais alors blanc…

143
Nous lui suggérons d’exécuter un dessin et enchaînons sur la dimen-
sion de l’objet, par rapport à un diamètre lunaire de 0,5 °, soit 0,5
cm à bout de bras (base 57,3cm)

— C’est-à-dire qu’au début quand je l’ai vu, ça attire l’œil parce


que j’ai quand même la proportion des avions qui passent sur la
ligne au-dessus de Montmorency. Donc c’était beaucoup plus gros
qu’un avion. Je dirais trois fois, quatre fois même plus gros qu’un
avion.

Le téléphone sonne, Marie s’absente un instant. Nous nous livrons à


une petite estimation.

Les pistes en ligne droite depuis l’Aéroport de Roissy vers l’ouest


sont à quelque 20 km.
La trajectoire des avions passe à environ 5 km du point
d’observation situé coté sud.
Ce qui pour un avion moyen de 45 m représenterait un objet de
l’ordre de 180 m.
Pourquoi pas ?

Marie revient et poursuit sa description.

— L’objet était assez rapide, très rapide, et surtout très lumineux. Et


vu la taille que ça avait, je me suis dis : Oh ! Si ça descend, si ça
tombe sur terre, ça va faire bobo ! Parce que vu la taille, c’était
quand même assez volumineux, d’après ce que je vois. Alors, je me
suis dit…
Je me suis posée la question. Je me demande si c’est une météorite ?
Ce qui m’a paru bizarre c’est…heu... Une météorite ? Des observa-
tions que je fais quand j’observais …en astronomie. La vitesse est
soit à peine…C’est-à-dire quand on voit des objets passer à très
grande vitesse au-dessus du ciel en haute altitude, ça fait même pas
à peine un clignement d’œil. C’est extrêmement rapide. Là, ça avait
une rapidité suffisante pour que je puisse le voir, peut être deux cli-
gnements d’œil, mais en même temps, ça n’avait pas la vitesse de ce
que je connaissais habituellement en astronomie. Moi, j’étais per-
suadée que c’était une météorite. C’était énorme.

144
Je pensais qu’il y aurait eu des crépitements beaucoup plus impor-
tants. Parce que vu l’altitude que ça avait,…Il y a plusieurs choses
qui m’ont choquée.

Quand Marie parle de crépitements, il faut comprendre non pas des


bruits, mais les projections d’étincelles d’une combustion qui serait
causée par la rentrée d’un bolide dans l’atmosphère terrestre. Il faut
préciser également que cette observation nocturne était absolument
silencieuse.

— C’était pour moi insolite dans ce que je voyais. Mais c’est vrai
qu’au départ, j’ai pensé tout de suite à une météorite. Vu l’altitude,
je me suis dis ça va plonger, ça va tomber sur terre.
Parce que l’altitude et l’angle étaient tellement inclinés, en fait, ça
va faire un truc énorme.
…J’ai pensé, punaise ! Mais si ça tombe sur terre, qu’est-ce qu’on
va se prendre…

Marie dessine ce qu’elle a vu sur une feuille de papier. Une figure


allongée en forme de goutte d’eau inclinée vers le sol. Le centre est
blanc. La partie avant, le bord d’attaque, arrondi, rouge dégradé
orangé. Les bords jaunes, et la partie arrière effilée, bleu électrique.
Les proportions de l’objet seront reportées ultérieurement sur un
dessin d’après photographie prise depuis la fenêtre du lieu de
l’observation.
La trajectoire de l’objet a été courte, comme le temps d’observation.

— Ce qui m’a frappé, c’est que sur une courte distance, ça a dispa-
ru d’un coup. Cela m’a choquée parce que ce n’est pas normal.
Dans un objet qui poursuit sa course, j’aurais dû le voir jusqu'à
l’horizon et diminuer de taille…Et puis les avions, je les entends.
Mais là aucun bruit, rien.

Marie est ingénieur informatique, proche de la retraite. De formation


très cartésienne, elle nous fait part de certains phénomènes parapsy-
chiques très personnels qu’elle subit depuis son adolescence, à son
corps défendant.
Cette confidence renforce nos constatations d’enquêteurs sur les
caractères à la fois matériels et psychiques des manifestations para-

145
normales sur les témoins non préparés à observer un phénomène
céleste irrationnel.

— Là, ce qui était assez bizarre, ce qui m’a paru étrange…C’est


comme si j’attendais quelque chose…Je suis montée regarder le ciel
comme je le fais souvent. J’observe souvent les étoiles. Mais là je
suis restée plus longtemps que d’habitude…Un bon moment, je me
suis dit : "mais qu’est-ce que j’attends ? " Parce que ça m’est arrivé
quand j’attendais des gens. Je ne savais pas pourquoi. Je percevais
à un moment donné un truc télépathique qui me disait : Attends ! Et
là, ça m’est arrivé. Je me suis toujours aperçue que ça correspon-
dait à quelque chose de très particulier…Là, j’ai eu l’impression
qu’il fallait que j’attende…
Donc, cela ne m’a pas étonné de voir…

Nous montons à l’étage de l’appartement duplex où, depuis la fe-


nêtre au sixième étage, on a une vue sur la colline de Montmorency.
Sur la ligne de crête un peu à gauche, on peut apercevoir la Base de
Commandement de l’Armée de l’Air de Taverny qui se trouve à 7,4
km. La zone qui semble intéresser particulièrement les manifesta-
tions d’Ovnis.*
Une photo du site est prise, qui servira à représenter l’observation de
Marie.

Notre référence par comparaison lunaire n’étant pas suffisamment


significative pour Marie, nous l’avons laissé représenter l’objet sur
la photo. Dans le ciel, de gauche à droite, depuis son apparition au
niveau de la Base Aérienne, jusqu'à sa disparition dans sa trajectoire
plongeante vers le sol. Cette manière de procéder permet de mieux
apprécier la dimension de l’objet observé dans son environnement.
Connaissant l’angle de prise de vue de 50° de l’objectif, nous rele-
vons, toutes proportions données, un objet de 2 ° de valeur angulaire
sur une trajectoire de 7° à une altitude de 8°.
Ce qui, traduit en langage pratique, correspond environ à un objet de
la taille du pouce pour une trajectoire d’une largeur de main, bras
tendu.

Ces estimations restent compatibles avec la première évaluation de


Marie de quatre fois la taille d’un avion vu à la distance

146
d’observation concernée. C’est-à-dire dans le couloir aérien des
avions de ligne se dirigeant vers l’ouest, distant de 5 km, d'où sem-
blait se trouver l’Ovni.

Un calcul proportionnel de 5000 : 57,3 X ° nous


donne respectivement à titre indicatif :

Objet : 2° = 175 m
Trajectoire : 7° = 610 m
Altitude : 8° = 700 m

Il est bien évident que toutes ces estimations sont subjectives et ré-
visables en fonction de données plus précises. Un objet lumineux
ayant tendance à être perçu plus gros qu’il n’est réellement.
Cette observation, bien que brève, est remarquable pour la précision
des éléments fournis et retenus pour l’établissement de notre en-
quête de terrain.

Nous espérons trouver des témoignages visuels ou autres tels que


radars de contrôle aérien.

GM-JCV

147
148
Calzac Eglise (Theix près de Vannes).
1998 Golfe du Morbihan
Les Lumières nocturnes

Les Repas Ufologiques Parisiens sont quelquefois l’occasion de


rencontres fortuites, inattendues, quant aux coïncidences amenant à
rapporter des témoignages d’observations insolites.
C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de madame Myriame
B, lectrice de notre revue LDLN et déjà elle-même témoin d’Ovni.
Elle nous a parlé de sa cousine Sarah B, demeurant à Theix près de
Vannes, dans le golfe du Morbihan, témoin avec son compagnon,
Marcel C, d’un spectaculaire phénomène céleste
Curieusement, et par un heureux hasard, Theix est exactement
l’endroit où se rend régulièrement l’enquêteur dans la famille de sa
femme.

Rendez-vous est pris en mai 2007 à Theix au domicile de Sarah qui


se trouve à quelques kilomètres au lieu-dit : Calzac-Eglise.
C’est un petit hameau groupant quelques maisons dans une cam-
pagne vallonnée, couverte de prés et de bois, auquel on accède par
une petite route sinueuse bordée d’arbres.
La maison est située en contrebas de la route. Une terrasse offre une
vue dégagée sur la campagne environnante. Mais c’est de l’autre
côté, vers le sommet de la colline qu’a eu lieu l’observation noc-
turne.

Sarah me reçoit aimablement. Son compagnon n’est pas encore ren-


tré, mais nous décidons de commencer l’enquête sans lui. De cette
manière nous aurons des témoignages séparés.
C’était l’été, ou tout au moins à la belle saison qu’a eu lieu
l’événement.
Le couple était rentré tard d’une sortie, vers minuit, minuit et quart.
Il avait plu, car il avait fallu mettre des bottes pour aller voir dehors.
En sortant de la voiture, leur regard a été attiré par un important
phénomène lumineux. La nuit était claire et le ciel étoilé. Sarah ra-
conte :

149
— Il y avait de drôles de lumières blanches qui tournaient. On au-
rait dit une énorme roue.

A la question de la dimension, et par comparaison, il est indiqué


qu’on aurait eu du mal à cacher la couronne avec la main, bras ten-
du. Un dessin s'impose.

Sarah trace un cercle qui remplit toute la surface de la feuille que je


lui tends, et dessine des ronds à l’intérieur, tout autour d’une sorte
de cadran avec deux traits à l’emplacement des aiguilles d’une hor-
loge, qui marquerait minuit et quart.
En somme, l’heure de l’observation.
Je fais cette remarque à Sarah, qui n’avait pas fait le rapprochement.

Le phénomène est malicieux, comme nous l’avions déjà remarqué, il


ne manque pas d’humour !

Sarah explique que ces traits étaient blancs comme les traces que
laissent les avions dans le ciel. Cela ressemblait à une énorme cou-
ronne constituée de taches floues qui tournaient sur elles-mêmes,
toutes dans le sens des aiguilles d’une montre. Tout l’ensemble de la
couronne, comme un carrousel, se déplaçait en tournant de gauche à
droite sur une grande partie du ciel.
Sarah fait le geste du bras en tournant, à la manière dont on essuie
une vitre en décrivant des boucles avec la main.

Le phénomène spectaculaire et inquiétant a pu être observé ainsi


pendant une dizaine de minutes par les deux témoins, depuis la route
limitée en haut par les arbres, virevoltant et se rapprochant du sol
comme s’il allait s’écraser.

Cette observation est complètement silencieuse. Elle n’a pas man-


qué de surprendre les témoins par son aspect inhabituel. Quelque
chose de complètement inconnu.
Notre allusion à l’hypothèse de projecteurs ou de faisceaux lasers en
provenance d’une quelconque discothèque, ou fête foraine, a été de
suite écartée comme explication. En effet, l’absence de nuages pou-
vant refléter les spots de projecteurs ayant été remarquée et de plus,
pendant un jour de semaine.

150
Devant l’importance du phénomène, son aspect insolite de jamais
vu, ni de comparable, les témoins ont été choqués. Ne trouvant au-
cune explication valable, ils sont allés se coucher, non sans une cer-
taine inquiétude doublée d’une peur de l’inconnu.

Les voisins, interpellés le lendemain et qui n’avaient rien vu, n’ont


pas apporté de soutien ni d’approbation à leur observation. Ils se
sont cantonnés dans une réserve prudente doublée d’une certaine
suspicion moqueuse à leur égard.
Cette attitude est malheureusement courante et le plus souvent mal
ressentie par les témoins.

Nous avons pu joindre l’autre témoin, monsieur Marcel Cougoulic,


quelques jours plus tard, qui nous a raconté son observation qui a pu
être enregistrée.

MC — Hé bien, je ne sais plus à quelle époque c’était. Je pense que


c’était au mois de juin. Un soir, en rentrant je laisse ma voiture de-
vant chez le voisin, et je vois quelque chose qui attire mon attention,
comme des lumières. Et puis bon, je regarde de plus près ce que
c’était. Effectivement, il y avait comme des cercles qui tournaient
sur eux-mêmes et puis il y avait des lumières sur tout le tour, et ça
allait de gauche à droite au-dessus du toit d’une maison. Et puis,
bon, quand j’ai vu ça, je suis venu chercher Sarah. Nous sommes
allés voir ça tous les deux et puis au bout d’un moment on a même
presque eu peur parce que ça allait de gauche à droite en se rap-
prochant vers nous. Du coup, on est parti. On se demandait…On
était ici sur place. On a presque eu peur d’ailleurs, par ce qu’on se
demandait ce que c’était vraiment. Au départ, Je pensais que c’était
des lasers comme on voit dans les boîtes de nuit. Non, non, ce
n’était pas du tout ça. Ca n’avait rien à voir. C’était vraiment im-
pressionnant, quoi !

GM — Main tendue, ça faisait quelle dimension, à peu près ?

MC — C’était grand, c’était assez immense, ha oui ! Plusieurs


mètres de diamètre. C’était rond. Et c’était deux ronds qui tour-
naient comme une bande magnétique sur une cassette. Comme

151
quand on embobine d’un côté et ça se rembobine sur l’autre. C’était
deux ronds comme ça, avec des lumières autour. Des grosses
lampes de couleur néon, un peu bleues-blanches. Oui, c’était ça
vraiment qui a attiré mon attention d’abord. Et puis au départ je
pensais que c’était des lasers de boîte de nuit, mais non, non, rien à
voir. Ce n’était pas du tout ça. Quand j’ai vu ça je suis venu cher-
cher Sarah. On est retourné voir à pied. Effectivement, il y avait
bien quelque chose.

.GM — Il faisait bien nuit ?

MC — Ah oui, l’heure exacte, il était …euh…je ne me souviens


plus… mais il était bien minuit, quoi !

GM — Et le ciel, comment il était ?

MC — Le ciel, je n’ai pas fait attention non plus. Il y avait des


étoiles, Donc, pas tant que ça de nuages. Il y avait des étoiles, sûr.

GM — C’était l’été ?

MC — Je crois que c’était autour de mai ou juin. Oui, à cette


époque là, à peu près.

GM — C’était dans quelle direction ?

MC — Juste au nord, là, côté nord, au-dessus d’une longère réno-


vée occupée par des gens. C’était au-dessus de leur maison
d’ailleurs.

GM — Votre dame m’a dit que vous étiez montés sur la route.

MC — Oui, on est monté sur la route…C’était juste là, à cinquante


mètres, quatre vingt mètres, pas plus loin. C’est là que je suis venu
la chercher.... "Tu viens voir!" Au début elle me disait : Mais ça va
pas, tu rêves. J’ai dit : Mais viens voir, mets les bottes et viens voir !
C’est là qu’elle est venue voir, et puis effectivement, il y avait deux
cercles. Oui, pour moi il avait deux cercles. Et ça tournait comme
dans une cassette avec des lampes, c’était impressionnant. Et puis

152
ça tournait comme ça… Et puis ça allait à gauche, puis ça allait à
droite en tournant, et puis ça s’approchait vers nous....

Difficile de définir la distance et la taille du phénomène que


l’enquêteur tente de cerner par évaluation à l’aide de la main.

MC — Ca s’approchait et ça venait vers nous. On n’est pas resté là.


Et puis du coup, nous sommes partis, et puis depuis on n’a jamais
rien revu de semblable.

GM — Vous n’avez pas eu d’effets, ou quelque chose après ? Vous


avez bien dormi ? — Cela ne vous a pas perturbés ?

MC — Non ! On n’a pas porté plus d’attention que ça après. On


n’a pas vu l’ampleur que ça pouvait prendre. Si ça se reproduisait,
on ferait plus attention à plus de choses la prochaine fois. Je n’ai
jamais vu ça depuis, mais ça me fait peur ! On se demande ce que
c’est. Et puis après, comme moi je pars souvent le matin de bonne
heure au travail, des fois je me disais, si j’en rencontrais au dessus
de ma tête ici… ça fait peur. C’était bas. Ce n'était pas très haut au-
dessus du toit de la maison, en fait. C’est en haut derrière.

GM — On ira voir ?

MC — Oui ! Je peux vous faire voir, si vous voulez.

Nous nous dirigeons un peu plus haut à une centaine de mètres sur
la route bordée d’arbres. Un dégagement sur le côté de la route
laisse apparaître un groupe de maisons.

MC — Je vous fais voir où on était, quand on a regardé ça. Cela


fait que ce n’était pas très loin. Surtout que ça s’approchait, et on a
eu la trouille !

GM — Vous pensiez que ça allait se poser ?

MC — Se poser, pas vraiment, mais comme ça s’approchait de


nous, on se demandait, on avait peur. Qu’est-ce que c’était ? On ne
savait pas ! Heu !... Ca faisait froid dans le dos.

153
GM – Cela semblait vous concerner personnellement ?

MC — Oui, voilà ! Du coup on est revenu, et nous sommes rentrés.


Le lendemain on est retourné voir un peu quand la nuit est tombée.
Mais à la même heure, un peu avant. Mais on n’a jamais rien vu.

GM — Vous en avez parlé aux voisins ?

MC — On en a parlé aux gens qui habitent dans la maison, et eux,


ils nous ont crus. Ils ont eu la même chose en Espagne. Quelque
chose de semblable. Ils avaient une résidence en Espagne et ils ont
vu quelque chose comme ça aussi. Alors ils nous ont crus. Mais par
contre, il y en a d’autres qui nous ont pris pour des fous.

GM — Et ici personne n’a rien vu ? Vous ne vous souvenez pas s’il


y a eu du bruit ? — Si les chiens ont aboyé ?

MC — Non, ça ne nous a pas attiré plus l’attention. On était pris à


regarder ça.
On est resté facilement dix minutes, un quart d’heure, à regarder ça
tous les deux. Puis au bout d’un moment où ça venait vers nous,
c’est là qu’on a pris un peu peur. Sarah voulait appeler les gen-
darmes. Et puis si on appelle les flics, ils vont venir. Puis on s’est
dit : ils vont nous prendre pour des fous. Les flics vont venir et il n’y
aura plus rien.
Sarah voulait appeler la gendarmerie, elle…!

L’enquêteur fait remarquer que les gendarmes ont des ordres pour
remplir les dépositions des témoins pour ce genre d’affaires.

GM- Vous n’avez pas fait de déposition par la suite ?

MC —Non ! Ils seraient venus, ils auraient vu, bon d’accord, mais
voilà…On aurait peut-être dû… Maintenant ça fait quelques années.
On est rentré dans la maison en 1997/98. Ca devait être dans ces
années là, au printemps, ou au début de l’été.

154
Nous ne pourrons pas obtenir plus de précisions sur la date. Cette
déposition a été prise sur le vif et rapportée pour l’essentiel, d’après
l’enregistrement sans aucune préparation, sur un petit enregistreur
audio numérique.

Ce deuxième témoignage de Marcel, pris séparément, hors de la


présence de sa compagne Sarah, est quelque peu différent.

Pour Sarah : des taches de lumière blanche qui tournent sur elles-
mêmes, disposées en couronne. Cette couronne tournoyant en
boucles dans le ciel.

Pour Marcel : Les mêmes taches de lumière, dont il n’est pas précisé
si elles tournent sur elles-mêmes. Par contre, nous avons ici deux
"objets " en rotation dans le même sens comme des bobines de "cas-
settes", ou bien en sens contraire, comme indiqué sur le dessin ?
Ce point reste à préciser.
De plus, il a été ajouté que les deux "objets" se confondaient parfois
pour s’écarter ensuite. Cette caractéristique de deux ovnis se con-
fondant en un seul, a été souvent remarquée dans d’autres cas,
comme l’absence de bruit.
Pour ce qui concerne l’attitude des voisins, qui à cette heure de la
nuit étaient couchés, seuls les habitants de la maison ont cru nos
témoins bien qu'ils n'aient rien vu, parce qu’ils avaient subi un évé-
nement semblable.

Reste le plus important. C’est l’intérêt du phénomène qui manifeste


sa présence aux témoins quand il se sait observé, en s’approchant
d’eux au point de les effrayer. On ne peut que noter ici, une forme
d’intelligence, comme souvent, dans d’autres cas.

La spontanéité et la sincérité des témoins ne font aucun doute pour


l’enquêteur.
Leur angoisse et l’aveu de leur peur n'ont pas été dissimulés devant
une situation de crainte et d’expectative, sur la signification et
l’attitude à adopter face à un événement imprévisible.

155
Les lumières nocturnes de Calzac-Eglise

156
Témoin principal : Robert L. (1)

A
la fin de l’année 2004, après avoir lancé la diffusion du
nouveau logo LDLN sous forme d’un autocollant ; je rece-
vais un nombreux courrier de demandes, et aussi quelque-
fois de témoignages d’observations et de confrontations au phéno-
mène OVNI.
L’un de ces témoignages était assez ancien, et suffisamment éloigné
de mon secteur pour envisager de confier l’enquête à un enquêteur
plus proche couvrant le secteur de l’Aveyron.

Un échange de correspondances avec le témoin Robert L.


m’amenait à me rendre compte que cette affaire, bien mystérieuse,
était bien connue des anciens ufologues et avait déjà été enquêtée
dans la revue LDLN, et aussi reprise dans d’autres ouvrages
(2).Tout n’avait pas été dit. Des suites et des conséquences considé-
rables avaient été volontairement occultées.
Cette région de l’Aveyron ne m’était pas inconnue, car j’y avais
séjourné l’année précédente.
Je décidai donc de prendre l’enquête en main et me rendre sur place,
dans la location que je connaissais. En me replongeant dans mes
documents d’archives, je pouvais reconstituer un dossier des évè-
nements antérieurs avant de développer le sujet en complétant
l’enquête.

157
La ferme de l’Aveyron où les occupants furent harcelés
par de mystérieuses boules de lumière, intelligentes…

Le témoin principal Robert L.

Résumé de l’affaire des " boules" juin 1966 – janvier 1967 :

Une ferme isolée dans un hameau de l’Aveyron était harcelée par


des boules lumineuses. Le phénomène avait duré plusieurs mois,

158
terrorisant toute la famille composée de l’aïeule, de sa fille, de son
gendre, et de leur fils Robert, qui deviendra le témoin principal visé
par le phénomène. De grosses boules de lumière apparaissaient le
soir, au ras du sol, et s’éteignaient subitement. Les boules réinté-
graient une sorte de colonne, également lumineuse, en forme d’obus
dressé dans les champs. L’engin décollait ensuite rapidement et sans
bruit. Les boules semblaient dirigées ou menées par une intelli-
gence. Une fois, le père voulant surprendre une boule par derrière la
maison, se trouva contré dans ses intentions et abandonnera la ma-
nœuvre.
Un soir, le fils Robert, excédé, décide de répondre à la provocation
et de poursuivre l’une d’elles. Robert sera alors témoin d’une ren-
contre rapprochée : un Ovni de type " soucoupe volante ", occupé
par deux humanoïdes. Les conséquences de cette rencontre seront
surprenantes et inattendues……….

(1) Le nom de famille du témoin est connu mais l’anonymat a été


demandé pour raison de tranquillité familiale et de sécurité profes-
sionnelle.
(2) Bibliographie : "Lumières Dans la Nuit".
LDLN n° 107, août 1970_ n° 108, oct. 1970 et n°109,
dec.1970.Repris dans le livre LDLN
« Mystérieuses Soucoupes Volantes » page 146 par Fernand La-
garde. Ed. Albatros 1973.
LDLN n°135 p.20, mai 1974
Le livre « Le collège invisible » de Jacques Vallée, pages 46 à 50.
Ed. Albin Michel 1975
L’album de BD : « Les Apparitions OVNI » de Jacques Lob et Ro-
bert Gigi, p. 163 Ed. Dargaud 1979.
Les Ovni et les Extra-terrestres dans l’Histoire, de Yves Naud, livre
4ème- éd. Famot-p.138 à 144

L’affaire des " boules"

Les événements se sont passés aux abords et autour d’une ferme


dans un groupe de bâtiments comprenant deux familles, dont l’une
d’elles sera la cible principale.

159
Nous pouvons maintenant révéler le lieu exact, qui avait été tenu
secret dans la première enquête de l’époque dirigée par le regretté et
prestigieux ufologue : Fernand Lagarde.
Il s’agit du hameau de Roumagnac, dépendant de la commune de la
Fouillade, située à 17 km au sud de Villefranche-de-Rouergue par
les routes départementales D.922 et D.160.
L’habitation de la famille concernée est une maison ancienne d’une
dizaine de pièces, aux murs épais. Elle possède un étage où se trou-
vent les chambres, d’où la vue est très étendue sur une campagne
vallonnée de 400 à 500 mètres d’altitude. La demeure longe la route
départementale, peu fréquentée. Autour d’une cour, sont les dépen-
dances, jouxtant la ferme des voisins.

Nous sommes le soir du mercredi 15 juin 1966. Il est environ 21


heures 30.
C’est l’aïeule de 76 ans, qui depuis la fenêtre de sa chambre au pre-
mier étage, aperçoit les premières lumières insolites. De grosses
boules au loin, dans les champs, qui se déplacent près du sol. Dans
l’esprit de la grand-mère, ce sont des "feux" qu’elle ne cessera de
nommer comme ça. Des " feux " inhabituels qui ne ressemblent à
rien de familier. Des lumières à plus d’un kilomètre qui se rappro-
chent de la ferme. D’abord intriguée, la vielle dame craignant
l’incendie, prend peur, et appelle son gendre.
Tous deux observent trois boules de lumière inquiétantes qui
s’éteignent parfois, pour réapparaître plus loin.

Que l’on se mette à la place des témoins dans une campagne pai-
sible, en pleine nature. Il fait nuit ; en face d’eux une colline à
1,2 km environ, qui culmine à plus de 400 mètres d’altitude, rien ne
gêne la vision, seulement les champs, un vallon où coule un ruisseau
et la pente qui remonte vers la ferme.
Dans l’obscurité d’un paysage qu’ils connaissent bien pour le voir
chaque jour, ils voient ces " feux" qui descendent la colline et re-
montent traversant les champs et les haies. Ils se posent des ques-
tions. Ce ne peut être un orage, ni la foudre en boule. Tout est silen-
cieux. Mais c’est la hantise du feu qui fait peur à tous dans les cam-
pagnes. Malgré le désir d’une explication rationnelle, on ne com-
prend pas le comportement de ces boules menaçantes, semblant être
pourvues d’une volonté propre.

160
Le père voit une boule, qui s’est approchée à 15 mètres de la mai-
son. Rien qu’une grosse boule de lumière de 1,20 m de diamètre, le
bas légèrement aplati. Elle ne touche pas tout à fait le sol ; à 15 cen-
timètres peut-être. Puis soudain, plus rien. Elle disparaît. Elle s’est
éteinte brusquement comme une lumière que l’on éteint, pour réap-
paraître plus loin, à 500 mètres.
Intrigué, il décide d’aller voir de plus près, au dehors. Il revoit la
boule, et dressé au loin dans un champ, un autre objet lumineux
comme un arbre qui brûle. Mais il n’y a ni flamme, ni fumée…….
Puis il voit les boules. Il en compte six qui se déplacent lentement
en file indienne, au pas d’un homme ; allant et tournant, espacées les
unes des autres de plusieurs mètres. Un étrange carrousel qui va
durer une demi-heure. Le père est ébahi, ne comprend toujours pas.
Les boules rejoignent l’objet vertical à l’extrémité pointue comme
un "obus", et vont s’y accrocher, s’y fondre et disparaître à
l’intérieur.
Le témoin n’osera pas s’approcher davantage de l’objet mystérieux.
Las d’observer, mais rassuré pour l’incendie, il ira se coucher.
Des observations lumineuses s'étaient produites avant ce 15 juin,
mais le père n’en avait pas parlé. D’autres observations auront lieu
les jours suivants.
Il faut rappeler que dans les années 1966 / 67, il n’y avait pas
d’éclairage extérieur au village.
Que les gens étaient couchés au plus tard aux environs de 22 heures.
Il n’y avait pas de télévision. Chaque famille avait seulement un
poste de radio servant à écouter les informations, et le journal écrit;
un seul hebdomadaire lu par les gens du village, intitulé "Le Ville-
franchois". Tous les gens des alentours étaient agriculteurs et ne
connaissaient d’aucune manière le sujet qui va être traité ici.
C’est le fils Robert, 20 ans à l’époque, qui va maintenant entrer en
scène. Il n’a encore rien vu. Il nous a fait récemment le récit sui-
vant :

— Le samedi 25 juin 1966, je m’étais rendu aux environs de 21


heures à la fête votive du village de Lunac à 5 Km du lieu des faits,
avec la voiture de mon père, une Peugeot 203.Bref, rien de particu-
lier. Je quitte la fête vers 1 heure 30 du matin et rentre chez moi.
C’est là, arrivé dans la cour de la maison, que j’ai compris que
quelque chose d’inhabituel était en train de se produire ; car mes

161
parents n’étaient pas couchés, et les lumières de la maison allu-
mées. Je me suis dis : Qu’est-ce qu’il y a ? Peut-être une bête ma-
lade, ou quelqu’un du village, un voisin qui ne va pas bien. Je de-
mande ce qui se passe. Mon père et ma grand-mère parlant en
même temps, me décrivent ce qui est arrivé.
Il y avait des lumières qui se promenaient autour de la maison. Cinq
à six lumières de un mètre à un mètre vingt de diamètre. Elles ve-
naient d’un "obus" lumineux dressé immobile au fond de la vallée.
Ces boules de lumière couleur blanc / jaune n’éclairaient pas. Elles
se sont approchées progressivement de la maison sans aucun bruit.
Ma grand-mère me dit qu’elle s’était couchée tout habillée, de peur
que ça mette le feu. Par moments, ces lumières s’éteignaient comme
si on tournait un interrupteur, puis ça revenait. Elles circulaient au
pas d’un homme en s’approchant de plus en plus de la maison. Tout
le monde avait peur !

Je regarde partout dans la direction que mes parents et mes voisins


m’indiquent ; mais je ne vois rien. J’invite tout le monde à boire une
infusion à la maison. On discute un moment…...
C’était la guerre froide !.... Mon père pense à du matériel militaire
secret, voire un appareil égaré ayant échappé au contrôle... Bref,
tout le monde va se coucher. Je regarde encore. Il n’y a rien, et je
pense à une méprise. Fin de cet épisode.
La moisson arrive, le gros du travail de l’année. Personne n’en
parle plus.

Le retour des boules

— Le Lundi 2 janvier 1967, vers 21 heures, mon père


m’appelle :" Viens voir, il y a de nouveau les lumières comme au
mois de juin". J’arrive et ne vois rien, mais un léger sentiment
d’inquiétude s’empare de moi. Deux minutes passent… Rien ! Je
rentre dans la grange et je vais tirer du foin pour nourrir les bêtes
le lendemain. A ce moment là, mon père m’appelle. Je sors de nou-
veau et je vois le phénomène pour la première fois. Mon cœur se
met à battre plus vite et je me dis qu’effectivement, il y a quelque
chose – Qu’est ce que cela peut être ? Des boules d’un blanc / jaune
sans aucun bruit. Un engin en forme d’obus d’où arrivaient et se

162
détachaient ces boules qui s’approchaient de la maison. Quel est ce
trafic ? Des engins militaires spéciaux, ou alors quoi ? – Bref !
– Le manège dure jusque tard dans la nuit, puis tout le monde va se
coucher sans être rassuré pour autant.

Cette notion de peur ou d’angoisse devant ces phénomènes décon-


certants, on la retrouve chez les deux femmes. Depuis les premières
apparitions, il règne dans cette ferme un sentiment d’insécurité,
comme une menace qui plane, et à l’appel du père, la coupe déborde
et la mère se met à pleurer. L’aïeule qui se veut forte, et qui essaie
de remonter le moral de sa fille en l’apostrophant, n’en est pas pour
autant rassurée.

Dans cette séquence, le fils est confronté avec le phénomène. Appe-


lé à devenir un témoin important, il n’avait encore rien vu et n’avait
pas attaché un très grand crédit au récit des soirées de juin 1966.
Alerté, il ne voit rien de prime abord, et sa première réaction fut que
ses parents avaient eu des visions. Il devient à son tour spectateur et
va s’intéresser au phénomène. Il raconte :

Le mercredi 4 janvier 1967, vers 21 heures, mon père m’appelle


encore. Les boules sont là avec le gros « obus » au fond de la vallée.
Les boules vont et viennent dans un étrange ballet tout en
s’approchant des maisons d’habitation.
Nous avions deux chiennes à la maison, et mon père leur commande
d’aller sur les boules pour voir ce qui va se passer. Les boules recu-
lent puis s’éteignent comme quand on coupe la lumière sur un bou-
ton. Les chiennes reviennent, rien ne se passe. Puis les boules se
rallument de nouveau pour rejoindre "l’obus".

Le vendredi 6 janvier au soir, le père sort pour voir les bêtes. Une
boule est là tout près dans la cour, entre la maison et l’étable. Il ne
dit rien, mais décide intérieurement d’aller chercher une lampe de
poche et de faire le tour de la maison en passant par la route, pour
surprendre cette «boule» par derrière. Il passe à l’exécution, mais
parvenu sur la route la boule est là, semblant l’attendre, l’obligeant à
modifier son plan…

163
" L’obus " dans le champ récupérant les " boules "

Une boule au comportement intelligent vient narguer le fermier

Elle semble avoir deviné ses intentions et les avoir devancées. On


peut invoquer le hasard, mais le fait va se produire une deuxième
fois dans les mêmes conditions, lorsqu’elle lui interdira l’accès du

164
chemin de terre. Nous sommes conduits à envisager une connais-
sance préalable de la boule des intentions du témoin, ou au mini-
mum, le calcul et la prévision de son comportement.
Le père change donc de direction en s’éloignant d’une soixantaine
de mètres sur la route. La boule le suit en longeant la route dans le
pré, derrière la haie où débouche un chemin de terre. La boule est
encore là, lui bloquant le passage. Découragé, il renonce et retourne
vers la maison. La boule le raccompagne en le suivant sur la route.
Le fils, prévenu, descend à son tour, mais tout a disparu… Cepen-
dant, quelques minutes plus tard, ils revoient ensemble une étrange
procession dans la campagne : six boules alignées qui se dirigent
vers " l’obus" dressé en plein champ, avec à son sommet un étroit et
puissant faisceau lumineux qui tourne, tel un phare dans la nuit. Les
deux hommes appellent alors la mère et l’aïeule pour voir le spec-
tacle, mais les femmes apeurées refuseront de sortir.
Finalement, le père montera se coucher et le fils restera seul à con-
templer la suite des événements…. Il distingue l’obus avec trois
"branches" de chaque côté. Et à un moment donné, une boule sur
chaque branche… trois boules de chaque côté; cela faisait six boules
qui disparaissent ensuite comme absorbées par l’obus.
Quand le jeune homme regagne sa chambre, un peu plus tard, le
phare tournait. On y voyait par intermittence, comme en plein jour.

L'obus" dans le champ avec son puissant phare

Une enquête avait été effectuée dans la ferme des voisins, attenante.

165
Le cultivateur avait confirmé avoir aperçu des lumières certains
soirs, pensant plutôt à des enfants qui se seraient amusés avec un
gros phare. A part une fois où il a vu une lumière qui se déplaçait,
au même endroit que les témoins. L’orientation de son habitation
étant différente de celle de ses voisins et de plus, gêné par les bâti-
ments, explique peut-être que les occasions de faire des observations
étaient plus aléatoires.

La poursuite en voiture

Le lendemain et les soirs suivants, les boules et l’objet mystérieux


seront encore observés jusqu’au soir du mercredi 11 janvier, où les
évènements vont se précipiter.
De la fenêtre de sa chambre, Robert revoit "l’obus" assez loin, tou-
jours en plein champ.
Il voit une boule arriver près de la ferme par un chemin et s’arrêter
sur la route où elle reste là un bon moment…Alors, cédant à une
impulsion subite, le jeune homme décide de prendre la voiture et de
poursuivre la boule…

— C’est à ce moment que germe une idée dans mon esprit.


A savoir, prendre la Peugeot et mettre un coup de pare-chocs à la
boule. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je préviens mon père.
Il doit être 23 heures environ. Je monte dans la voiture ; il y a suffi-
samment de carburant, un coup de démarreur et me voilà parti à la
poursuite de cette boule mystérieuse…
Mais voilà qu’arrivé à une trentaine de mètres, la boule se met à
fuir devant moi, à la vitesse de la voiture…
J’accélère….la boule aussi, et nous atteignons jusqu’à plus de 90
km à l’heure.

C’est là, 500 mètres plus loin, qu’il revoit " l’obus " à gauche, (ou
un autre semblable) qui se tient au bord de la route. "L’obus" n’est
maintenant qu’à une trentaine de mètres du témoin, venant de
l’étang voisin. La voiture est arrêtée. L'obus mesure bien 2 à 2,5
mètres de large. L'objet est estimé mesurant 13 mètres de hauteur. Il
se tient à environ deux mètres du sol. Il est d’un blanc lumineux
avec une sorte de halo marron à son sommet. Et là, notre témoin
revoit la boule qui s’était arrêtée plus loin devant, ou une autre.

166
C’est au moment où Robert ouvre sa portière qu’un sifflement se
fait entendre. La luminosité de l’obus s’accroît. Il s’incline à 45° et
une sorte de buée verdâtre apparaît à la base. Il décolle aussitôt dans
une sorte de glissade latérale, et il part à une vitesse incroyable.
La boule, elle, est restée sur la route à 150 mètres un peu plus haut,
semblant l’attendre. Robert redémarre et la poursuite continue, la
boule conservant toujours la même distance quelle que soit la vi-
tesse de la voiture qui parcourt ainsi 3 kilomètres de montée depuis
la ferme. Soudain, arrivé au point culminant où la route redescend
avant d’atteindre l’embranchement avec la route nationale, le mo-
teur ralentit, la voiture et les phares s’arrêtent. Le démarreur ne ré-
pond pas non plus. La voiture termine les quelques dizaines de
mètres au point mort et Robert se gare sur le bas-côté. Devant lui, au
carrefour, la boule s’arrête un instant avant de sauter le fossé et
s’immobiliser dans un champ. C’est alors qu’il est pris de panique
car…

Il voit arriver à gauche, dans le ciel qui "s’entrouvre", une lumière


orangée qui vient dans sa direction…un objet plat … une " sou-
coupe" qui descend ….qui descend à une vingtaine de mètres de lui,
oscillant au-dessus du pré à quelques mètres du sol. Un vaisseau, de
la taille d’un mini bus ou d’une camionnette, avec un phare rouge à
l’arrière. L’engin s’incline vers lui, ce qui lui permet de voir deux
dômes sur le dessus, à l’intérieur desquels il distingue deux person-
nages flous, d’apparence humaine, vêtus de combinaisons blanches,
l’ensemble baignant dans une sorte de brouillard vert….

Le jeune homme effrayé ressent alors comme une vague de cha-


leur quand il baisse la vitre!..... Il éprouve une sorte de paralysie qui
l’empêche de bouger ….. Tout est silencieux, à l’exception d’un
panneau routier de signalisation qui vibre étrangement durant
quelques secondes…. Puis soudain, il entend un sifflement aigu, qui
s’amplifie en même temps que la luminosité de la « soucoupe »
augmente et qu’elle s’élève rapidement d’une cinquantaine de
mètres. Puis elle redescend d’un seul coup, comme si elle tom-
bait…. Jusqu’à 2 ou 3 mètres du sol….Et repart vers le ciel à une
vitesse fulgurante, entourée d’un intense halo lumineux blanc et
jaune tout autour…. !

167
La rencontre extraordinaire après la poursuite de la boule de lumière. Un vaisseau
spatial d’un autre monde à double dôme avec deux passagers a calé la voiture et
paralysé le témoin.
Un panneau indicateur vibre étrangement sous influence magnétique de l’engin
qui s’envole à une vitesse fulgurante.

A ce moment, il semble que Robert ait perdu conscience…….Il ra-


conte :
— Je reprends conscience …Il ne fait pas chaud... je suis dans le
fossé... Je me demande ce que je fais là ?... Je ne me souviens pas.
Je remonte dans la voiture qui redémarre avec les phares et je
rentre à la maison. Arrivé dans la cour, mes parents sont soulagés
de me voir arrivé. Ils me demandent ce qui s’est passé, et jusqu’où
j’ai poursuivi la boule pour mettre si longtemps, car il est 4 heures
du matin ! Je leur demande pourquoi ils n’ont pas prévenu les voi-
sins ? La réponse est simple : il y avait deux boules qui bloquaient
chacun des deux passages autour de la maison. Nous ne pouvions
pas sortir. Elles sont restées là tout le temps, et sont reparties juste
un peu avant que tu rentres. On a vraiment eu peur.

168
— Je dis :" bon on va se coucher ". Fin de cette journée.

Après cette rencontre inoubliable, au cours des semaines suivantes,


Robert subira le choc de son aventure comme d’autres témoins
avant lui. Il sera pris de somnolence irrépressible pendant deux mois
jusqu’à la mi-mars, avec des périodes de 18 à 20 heures de sommeil
par jour ; d’un sommeil peuplé de rêves et de sensations étranges.

Le témoin raconte :

— Le dimanche 15 janvier 1967, malgré une bonne nuit passée,


vers 10 heures du matin, je commence à avoir sommeil et je vais au
lit. Je me réveille seulement en fin d’après midi.
Bref ! Pendant une dizaine de jours, je dors parfois 20 heures sur
24. Je dormais énormément. Il fallait que je dorme, il n’y avait pas
à tortiller… et quand ça me prenait je ne pouvais plus tenir debout.
Autrement quand j’étais éveillé, je me sentais en pleine forme. En
tout cas je ne vais pas voir de médecin. Et puis progressivement la
somnolence s’est améliorée vers le 15 mars.
Par contre, il y a autre chose, mais ça, je ne sais pas comment
l’expliquer. Il me semblait…?
Je ne sais pas comment dire ça…je conservais ma conscience, mais
je ne pouvais ni bouger un bras, ni un doigt, ni une jambe, ni rien…,
pendant quelques secondes. Surtout le matin, vers quatre ou cinq
heures, quand j’étais éveillé...Tout à coup je parlais, je me laissais
aller...mais au bout de quelques instants je ne pouvais plus remuer.
Je conservais la conscience, l’esprit, et il me semblait que je flottais.
Il me semblait que l’esprit était hors de mon corps. C’est difficile à
expliquer. J’essayais de commander mon corps, mais je ne pouvais
pas ; j’étais comme mort, quoi. Pourtant j’avais la conscience, mais
mes membres n’obéissaient plus.
La deuxième fois, j’ai eu peur quand j’ai eu ça. Je me suis dis que
cette fois j’étais paralysé !

Retour des boules en Aveyron au même emplacement

D’après LDLN n°135 p.20 (Mai1974) Par F. Lagarde

169
— Voyons, R…vous me disiez que vous aviez fait d’autres observa-
tions l’année dernière, pourriez-vous me dire dans quelles circons-
tances et à quel moment ces observations ont eu lieu ?

— C’était vers 22 h, le soir du 1er septembre 1972. J’étais à la fe-


nêtre et c’est alors que j’ai aperçu un engin lumineux qui descendait
vers le champ. Alors je suis vite descendu et je suis parti dans le
champ vers cette sphère lumineuse.
Elle descendait lentement, très lentement, et moi je courais très vite
pour m’approcher. Et je l’ai observée, j’étais, disons, à 20 mètres…

– Quelles étaient les dimensions de cette boule ?

— C’était une sphère de la grandeur de ma voiture…vers 4 m. de


diamètre. Elle s’est arrêtée à 3 m. du sol…,2 ou 3 m. Elle n’était pas
éblouissante et de couleur verte… verte comme les feuilles des
arbres. Elle éclairait faiblement le sol débordant un peu la dimen-
sion de la sphère.

— Pourquoi ne vous êtes pas approché plus près ? Vous aviez peur ?

— Non, mais une voiture est arrivée sur la colline en face, sur le
versant droit de la petite rivière, tous phares allumés, et le phéno-
mène a cessé. C’était une voiture de gendarmerie en patrouille avec
au-dessus son phare tournant. La sphère a disparu, comme éteinte.
Le lendemain le phénomène a reparu, et ça a été à peu près le même
scénario. A peu près à la même heure et au même endroit (c’est à 5
ou 600 m de sa maison dans sa propriété).
Quand je me suis approché, la luminosité décroissait à mesure que
j’approchais. Pendant que je marchais, une voiture identique à la
veille s’est avancée sur la colline en face, par la même route, et la
sphère a disparu sur place.

— Pensez-vous que ce soit la lumière des phares de la voiture qui a


fait cesser le phénomène ?

(Après avoir longuement hésité et après rappel de faits précédents).

170
— Je ne pense pas que les phares ont fait cesser le phénomène. Je
pense que c’est le phénomène qui ne désirait pas être observé par
les occupants de la voiture.

— Certainement que la nuit, cette boule se voyait de loin, les gen-


darmes ont dû apercevoir cette boule lumineuse. Ils ne pouvaient
pas ne pas la voir.

— Il est probable, en effet, qu’ils ont dû l’apercevoir.

— Vous m’aviez dit que votre père avait vu également ces boules
un peu avant vous, je crois ?

— Oui, mon père m’a dit qu’au mois d’août il avait vu une boule
verte qui remontait le vallon se dirigeant vers Villefranche, près du
sol, suivant sa dénivellation. Toujours aux alentours de 22 :00 h.

N.D.R. - On notera la récurrence de l’apparition du phénomène


exactement aux mêmes lieux.
Il est vrai que dans ce cas précis, il s’agit du même témoin et qu’il
existe de ce fait une ambiguïté sur une hypothèse de cause : la na-
ture du sol, ou la personnalité des témoins.
De nombreux autres faits font cependant penser qu’il doit bien
s’agir de la nature du sol. Le fait aussi qu’il attribue au phénomène
une intelligence, ce dont personnellement je ne doute plus depuis
longtemps.

R… depuis ses observations, il recherche le contact… peut-être l’a-


t-il eu déjà sans le reconnaître ?

F. Lagarde

Il serait intéressant de savoir si les gendarmes ont vu quelque chose


d’insolite ces soirs là, le 1er et le 2 septembre 1972 ?
Un rapport circonstancié a peut-être été rédigé dans ce sens ?

Cette affaire de boules au comportement intelligent n’est pas la


seule. Déjà seize ans plus tôt en Vendée, un cycliste avait connu une
aventure semblable.

171
Poursuite d’une boule de lumière en Vendée

Les faits rapportés ici datent du début du printemps 1951.

Un jeune vendéen de 11 ans, Mr C. (Anonymat demandé) rentrait


chez lui le soir à vélo de Monsireigne à Sigournais.

Après avoir traversé le village du "Petit Clou" et amorcé la route en


descente avant la remontée vers le bois, il remarque un feu qu’il a
du mal à identifier. Une carriole, ou un feu venant de derrière le
buisson, qui se retrouvait sur la route et venait vers lui.
Il voit alors une grosse boule à 1,50 m du sol, d’une teinte jaune
orange, avec des reflets violets. Curieux, notre cycliste décide de
foncer sur la boule pour voir le phénomène de plus près. Arrivé à
une dizaine de mètres pour croiser la boule, lui à droite, elle à
gauche ; celle-ci lui coupe la route et repart dans l’autre sens assez
vite devant lui.
Arrivé à la hauteur du bois, la boule se dirige encore sur lui et repart
de nouveau. Elle fait ainsi plusieurs fois la navette. Le témoin intri-
gué engage alors une sorte de course poursuite pour rattraper la
boule en pédalant autant que lui permet l’entraînement de la dynamo
d’éclairage, mais sans succès. La boule allant plus vite que lui, il ne
pourra la rattraper.
Tout d’un coup, elle est repartie, elle a disparu et il ne l’a plus re-
vue…

Ce soir là, il faisait beau. On voyait les étoiles. Pas d’orage ni de


foudre.
Le témoin évalue le diamètre de la boule à environ 70 cm comme
les gros ballons que l’on voit sur les plages. La boule lumineuse et
phosphorescente au contour bien défini n’éclairait pas autour. Au-
cun sifflement ni bruit ne fut entendu. C’était vraiment une chose
bizarre.
Le témoin fait remarquer que c’était comme si la boule était dirigée
par une volonté. Une sorte d’intelligence.

La boule s’était livrée à une sorte de jeu provocateur et taquin entre


eux sur une distance d’environ 800 mètres en moins de deux mi-

172
nutes. C’était comme si la boule avait attendu le cycliste et
s’échappait pour ne pas se laisser approcher.

Après la disparition du phénomène, le témoin, déconcerté et agacé,


s’empressera de rentrer chez lui où son frère pourra témoigner de
son état d’excitation bien légitime et confirmer son observation.
Mr C. ne se souviendra pas d’avoir eu des ennuis avec sa montre ou
l’éclairage de sa bicyclette pendant ou après l’observation.
Les quelques personnes à qui il fera part de son aventure ne le croi-
ront pas vraiment, ni ne lui accorderont d’importance. Mais il reste-
ra ferme dans ses déclarations.

G.M. 2008 – Référence LDLN n°162, février 1977 p. 18-20

La région sera le théâtre de plusieurs observations ovni dans le ciel


et au sol. Saint Prouant. le 17 septembre 1954. Un cigare volant à
Sigournais le 24 septembre et à Benet le 2 octobre. Monchamps,
atterrissage du 6 octobre et Monsireigne les 3 et 29 mars 1975.

Ici se termine le rapport sur la première enquête dirigée par le re-


gretté Fernand Lagarde (Décédé le 3 novembre 1994 à l’âge de 87
ans) concernant l’affaire des " boules de l’Aveyron" qui, à l’époque,
avait suscité de nombreux commentaires et de prudentes réserves,
autant de la part des enquêteurs que des ufologues eux-mêmes.

Lagarde s’exprimait pour finir :

— Bien des choses restent encore dans l’ombre, et seront peut-être


publiées plus tard, si nous pouvons les étayer. Le témoin a été revu
après cette enquête, et tout dernièrement encore il est venu me voir.
Peut-être que le contact que nous souhaitions tous les deux ne s’est-
il pas fait ? Je lui ai fait part des problèmes que posaient certaines
déclarations, et j’ai appris certaines choses. Acculé par mon désir
d’en savoir plus, comme tant d’autres témoins et à plusieurs re-
prises, il m’a déclaré ne pouvoir tout dire, une voix intérieure lui
interdisant de tout révéler !

173
Lagarde serait comblé quarante ans plus tard. Robert L, a tenu sa
promesse et peut révéler maintenant ce qu’il ne pouvait pas dire à
l’époque.
Les témoins étaient « boule…versés », les enquêteurs perplexes et
dubitatifs, quant aux ufologues, ils étaient certainement partagés.
Une certitude pour nous aujourd'hui : Le phénomène prouvait son
intelligence en poursuivant un but précis, en attirant le témoin dans
un endroit isolé à l'abri des regards. Certains faits étaient déjà con-
nus dans le domaine ufologique. D’autres moins, comme les réac-
tions des boules aux intentions et aux actions des témoins et des
animaux. Les boules absorbées par « l’obus » et la vibration du pan-
neau routier métallique, analogue à l’observation de Vins-sur-
Caramy (Var), le 14 avril 1957 où une « soucoupe méduse » en
forme de toupie géante munie de tigelles lumineuses survola la route
à 2 ou 3 mètres du sol, faisant vibrer successivement deux panneaux
indicateurs au carrefour de la D 24 sur la route de Vins. (3)

(3)Phénomènes.Spatiaux n° 17, page 6 - Catalogue. Vallée 390,


« les phénomènes insolites de l’espace » pages50 à 53 - Ouranos n°
21

Une nouveauté contemporaine : La "soucoupe" avec double dôme


(4) ou cockpit occupé chacun par ce qui semble être les pilotes d’un
véhicule aérien, et ses évolutions démonstratives vues de près.
Le temps manquant pour le témoin "missing time" qui, sans être une
nouveauté, s’ajoutait à ce cas pour le moins extraordinaire. L’affaire
se terminait sur un phénomène de paralysie nocturne où tout n’avait
pas été dit. C’est ce qui va être révélé maintenant avec les confi-
dences de Robert L.

La révélation

En septembre 2005, je me rendais en Aveyron pour un séjour de


quelques semaines près de Villefranche-de Rouergue. Là, je rencon-
trais le témoin Robert L.
Nous avions déjà sympathisé auparavant avec nos correspondances
antérieures. L’homme avait atteint maintenant la soixantaine
d’années, qu’il portait allègrement avec beaucoup d’entrain et de
vivacité.

174
Grande était ma curiosité, après les surprenantes révélations dont
j’étais le premier, selon lui, à bénéficier.
Il s’agissait essentiellement de nombreuses…… visites nocturnes
dans sa chambre.

L’information avait de quoi ravir le plus chanceux des enquêteurs.


Cette révélation n’avait rien pour me surprendre. J’avais déjà lu de
nombreux récits de ce genre. Cela me paraissait une suite logique
qui donnait un sens aux évènements antérieurs.
Nous nous sommes rendus sur le site de la ferme de Roumagnac. Un
ensemble de bâtiments isolés au bord d’une petite route de cam-
pagne, dans un paysage vallonné et verdoyant. Depuis, les parents
de Robert sont décédés.
Le paysage n’a pas beaucoup changé. L’ancienne et solide maison a
été rénovée. L’activité rurale à dû changer, car des constructions
sont en ruines et abandonnées. Les nouveaux propriétaires étant
absents, nous avons pu visiter autour et faire quelques photos. Ro-
bert m’a montré les endroits où apparaissaient les "boules" et
"l’obus" dans les champs et le chemin que son père a suivi pour con-
tourner la "boule" qui lui a barré le passage.
Nous avons refait le trajet en voiture d’environ trois kilomètres, où
le témoin a poursuivi la « boule» qui savait si bien éviter les tenta-
tives de collision, pour nous mener jusqu'à l’endroit où sont apparus
la "soucoupe volante" et ses deux mystérieux occupants.

Robert a revécu avec intensité et une certaine émotion l’instant de


l’apparition de "l’Ovni" quand "Le ciel s’est ouvert" (5) et qu’il
s’est retrouvé dans un " ailleurs", un environnement différent, où les
bruits et les sons n’étaient pas les mêmes.
J’écoutais, et laissais le témoin parler, sans trop l’interrompre pour
ne pas couper le récit.
J’avais, bien entendu, étudié le dossier antérieur. Robert pouvait me
confirmer certains détails en réponse à mes questions. Je l’aiguillais
pour fouiller dans ses souvenirs et me fournir des précisions sur son
observation.

Robert m’a montré la fenêtre de sa chambre au premier étage, d’où


la vue s’étend au nord-ouest. C’est dans cette chambre qu’il recevra

175
de nombreuses visites nocturnes de lumières et de manifestations
d’entités que l’on pourrait qualifier "d’extraterrestre".
On aborde ici un phénomène à peine évoqué dans la première en-
quête de 1970 effectuée par trois enquêteurs de LDLN, sous la di-
rection de Fernand Lagarde, à qui il avait tenté de fournir des expli-
cations. Arrivé devant lui, il n’avait rien pu dire. Quelque chose
indépendant de sa volonté l’en avait empêché.

Le phénomène va durer plus d’un an où Robert va subir un examen


sélectif complet d’évaluation de ses capacités génétiques.
Il sera préparé physiquement par des exercices de Yoga et recevra
des informations et des instructions.
Il sera en quelque sorte conditionné pour recevoir une proposition
de collaboration et informé de ce qu’on attend de lui.

(4) Aimé Michel avait rapporté un dessin en forme de soucoupe


double dôme parmi des représentations rupestres de symboles res-
semblants étrangement aux descriptions contemporaines d’ovnis
dans la grotte de Colignac (Lot) - LDLN n°168.p.28,29.

Aux dernières nouvelles (mars 2009) : un ovni à double dôme aurait


été observé au Canada.
Prince George, Colombie britannique - Un soir de mars 1975.

176
Ovni double dôme - Canada

Observation par madame Ann Gervis (ou Gervais), ses enfants et un


voisin.
Deux lumières rouges qui allaient l’une vers l’autre sur une trajec-
toire de collision, mais qui en fait n’étaient pas à la même altitude.
Madame Gervais a fait une photographie (ici agrandie) de l’un des
deux objets en forme d’anneau ou de U, avec deux dômes sur le
dessus. (TOP SECRET hors série 2008 n°5, page 42)

177
Le plan de la ferme de Roumagnac et les dépendances

(5) C’est un terme que l’on retrouve de nombreuses fois dans la


bible «les cieux s’ouvrirent »pour désigner une apparition céleste
(Ezéchiel- 1 ; 1 - Luc- 3 ; 21 -Jean- 1 ; 51)
Egalement dans d’autres témoignages d’observations rapprochées
d’objets spatiaux où il est émis l’hypothèse d’une influence magné-
tique modifiant localement l’espace environnant.
Des précisions seront fournies plus tard à Robert sur ce phénomène.

178
Le plan des phénomènes autour de la ferme de l’Aveyron

179
Les Visiteurs nocturnes (Bedroom visitors)

On entre ici au cœur des évènements qui ont tous lieu dans la
chambre du témoin : des visites nocturnes d'entités connues sous le
nom de "bedroom visitors", dans le langage anglo-saxon de l'ufolo-
gie. Ces visites vont s'étaler sur environ deux ans. Depuis le 11 jan-
vier 1967 après la rencontre avec l'ovni, jusqu'à janvier 1969 au dé-
part du témoin avec ses visiteurs.
Ceux-ci l'ont choisi pour le tester et l'évaluer sur ses aptitudes géné-
tiques, et le préparer méthodiquement à accepter un don génétique
de sa personne.
Le phénomène est décrit selon un processus classique de contact. Le
témoin est apparemment éveillé - Il ne rêve pas - La scène est res-
sentie comme une réalité consciente. Le visité entre dans un état
second. Il ressent une présence puissante qui le paralyse. Il ne peut
pas bouger, pas s'échapper. Son esprit semble flotter au dessus de
son corps. Il est très conscient de la situation. Il est entièrement sous
contrôle, et subit l'évènement sans pouvoir intervenir d'aucune ma-
nière physique. Un phénomène "dimensionnel" interfère avec le
témoin.
Impossible de dire si c'est une énergie lumineuse qui pénètre la
chambre close, ou bien si c'est le témoin qui est transporté ailleurs;
un autre environnement. La chambre n'a plus de murs. Le phéno-
mène sera éprouvé plusieurs fois pendant deux ans.
Des personnages de grande taille, d'aspect humanoïde, entourés
d'une très forte lumière, l'observent autour de son lit. Une communi-
cation mentale s'établit entre les visiteurs et le témoin passif. Mais
laissons le témoin s'exprimer:

A travers la matière.

— Régulièrement, au fil des jours et des mois, jusqu’au début de


l‘année 1969 ; une lumière très forte rentrait dans ma chambre,
fenêtres fermées, à travers la matière des murs. Puis je rentrais
progressivement dans un état différent. Un engourdissement me
prenait. Cela se passait plutôt le matin. J’étais comme paralysé, ne
pouvant plus bouger. J’avais l’impression de ne plus avoir de corps.
Je flottais au-dessus du lit... Il me semblait que mon esprit était en
dehors de mon corps... Il ne me restait que la conscience... Je ne

180
sais pas comment expliquer cela - Un changement d’état. Au début,
les premières fois j’avais très peur. Mais peu à peu, je m’y suis ha-
bitué, et finalement ce n’est pas si terrible.
Autour de moi, je voyais des personnages. D’abord trois ou quatre,
tous très grands ; plus de deux mètres environ ; des humanoïdes
longs et minces, blonds au visage fin, les yeux légèrement bridés. Il
y avait des hommes et des femmes. Quelquefois ils étaient plus nom-
breux, jusqu’à neuf personnes qui entouraient mon lit. Tous étaient
habillés d’un vêtement collant d’une seule pièce ouverte au cou et
aux poignets; une sorte de combinaison brillante aux reflets mé-
talliques avec une large ceinture. Les femmes portaient de longues
robes aux reflets métalliques. Leurs bras étaient très longs égale-
ment, et descendaient jusqu’aux genoux, avec des mains aux
doigts fins.
Tous me parlaient. Surtout celui qui se présenta comme le "Guide"
et m’appelait familièrement : " Roro ", surnom qu’il me donnait
(Bien que personne de mon entourage, parents ou amis,
n’employait). J’ai eu de nombreuses visites dans ma chambre. Je me
souviens ; ils m’avaient mis un bracelet de lumière autour de mon
poignet. Une sorte de gros anneau qui se remplissait de sang, et
me donnait des picotements. Le lendemain matin, je n’avais plus de
traces. Le " Guide" m’a rapporté que leur hiérarchie avait estimé
qu’ils m’avaient trop pris !

Les visiteurs me donnaient des informations et des conseils. Le


Guide me disait : " Tes parents sont des gens bien – Tu as des ca-
ractéristiques qui nous intéressent. Nous sommes tous des savants.
Des explorateurs d’étoiles venant d’une autre galaxie. Nous avons
20.000 ans d’avance sur votre civilisation que nous surveillons de-
puis longtemps. Nous sommes chargés d’entretenir la vie sur les
planètes habitées comme la terre. Nous faisons partie d’une sorte de
confédération intergalactique supervisée par neuf Supérieurs In-
connus qui dirigent les galaxies. Nous visitons les planètes en déve-
loppement comme la vôtre. Nous connaissons toute votre histoire et
toutes les langues parlées de la terre.

Ils savent tout de nous ; de notre civilisation, de nos croyances, de


nos agissements : Dissensions, guerres, destructions, pollutions du
sol et de l’atmosphère. Ils connaissent nos religions et tous les pro-

181
phètes qui ont contribué à notre évolution. Leur but n’est pas de
s’ingérer dans nos affaires. Cela leur est interdit. – Nous avons
notre libre arbitre – C’est à nous de faire le choix de notre avenir
individuel et collectif.

Ils m’ont enseigné beaucoup de choses que je ne savais pas ; (Il est
question de 300.000 contactés sur terre !) Comme moi !

Cette affirmation rejoint celles faites par d’autres "contactés"


comme celle de Pierre Monnet qui indique le chiffre de 296.000
contactés en 1975 (6)

(6) « Les Extraterrestres m’ont dit », page 76. Editions Alain Le-
feuvre 1978

Le changement.

— Petit à petit, je me livrais à la pratique d’une forme de Yoga


transmise par eux. J’ai senti un début de transformation positive de
mon esprit et de mon corps. Beaucoup plus de résistance physique ;
modification du schéma de pensée. Calme et réflexion. Bref, je me
suis senti plus libre - Plus de trente cinq ans après, je pratique tou-
jours les mêmes exercices, dans le même ordre et avec le même bé-
néfice ; me ressourçant au besoin, selon les pratiques posturales et
respiratoires. Ressentant tout le temps un bien-être intense et une
douce chaleur à l’intérieur de moi. Si rarement il m’arrive de res-
sentir une poussée de fièvre, je sens rapidement en moi comme
quelque chose qui se met en route à l’intérieur de mon corps, et la
forme revient très vite. Deux ou trois heures au plus, sans aucun
médicament et sans rien y faire. Combien de temps cela durera-t-
il ?

Exemples de contact et de dialogues

Le fameux boîtier ovale

Question : " Quelle est cette espèce de boule que vous avez tout le
temps à la main ? "

182
— Ah ! Cela t’intrigue ce boîtier que nous avons en permanence
avec nous. Eh bien ! Ce petit appareil nous sert à communiquer, à
donner notre position aux vaisseaux en orbite lointaine autour de la
terre ou en attente dans les parages au- dessus du sol ; cachés dans
un ou plusieurs carrefours d’espace inter-dimensionnels, que vos
savants n’ont pas encore découverts ; mais aussi à nous défendre
en cas d’attaque. Il nous permet d’apporter une réponse adaptée
soit contre une bête féroce sur une planète hostile en début
d’évolution, ou contre des formes de vie qui veulent nous attaquer,
formes de vies organiques ou inorganiques. Mais aussi à nous sortir
d’un mauvais pas : tomber à l’eau, dans un ravin ou autre. Changer
la composition de la matière etc…

Affirmation

— Il est dommage que vous consacriez une bonne partie de votre


énergie et de vos moyens pour vous disputer et vous tuer. La vie sur
notre planète est sacrée. Vous devriez travailler ensemble sur votre
belle terre avec un seul gouvernement et un système de contrôle
objectif de celui-ci ; car à un problème donné, correspond une
seule solution ; celle qui va donner le plus de satisfaction au plus
grand nombre. Les dirigeants d’une planète doivent apporter le
minimum à ses habitants : Toit, nourriture, vêtements, énergie.
Mais les habitants se doivent, dans la mesure de leurs possibilités,
apporter leur savoir, leur travail à la construction d’un monde
meilleur. Celui qui peut le plus doit aider celui qui peut le moins.
Vous êtes loin de ce schéma.

Question : Avez-vous une religion ?

— Ce que nous savons de l’univers et de celui que vous appelez :


DIEU, n’a rien à voir avec vos pratiques et vos croyances. Ce Nom
signifie pour nous : Energie, Connaissance, Organisation, Infor-
mation, Création, Dilatation, Expansion et Rétraction. Adaptation
et Evolution, deux formes d'énergies indispensables l'une à l'autre.
Le chaud et le froid, le solide et le liquide etc… La forme humaine
représente la constante la plus répandue dans tous les Univers,
mais avec des variantes : taille, poids, intelligence, force etc… Ce-

183
pendant, il y a aussi d’autres formes intelligentes non humaines
très organisées et évoluées. La Vie est partout et beaucoup de pla-
nètes sont habitées. Nous avons de nombreux échanges cos-
miques.

Le camouflage.

— Régulièrement, certains soirs, on pouvait voir aux heures tar-


dives, comme des phares de tracteurs dans la nuit. C’était à s’y mé-
prendre, car dans les champs voisins, des agriculteurs travaillaient
à la lumière de leurs phares puis rentraient chez eux. Puis la lu-
mière du phare restant ; je dis bien lorsque tout dormait ; la lumière
grossissait et devenait insoutenable. Je savais alors "qu’ils" allaient
venir me voir. Et le contact se produisait. Parfois aussi la nuit, les
chiens hurlaient à la mort.

Déclaration

" Avant tout, je voudrais dire que cette expérience vécue par ma
famille et par moi, est indépendante de notre volonté. Que j’ai com-
pris très vite être la personne visée par ces gens.
Que cela a remis en cause l’enseignement religieux que j’avais re-
çu. Remis en cause aussi, l’idée que je m’étais faite de l’univers.
Que cela a amené en moi, de manière progressive, une nouvelle
approche conceptuelle de notre univers. J’ai compris aussi que cela
ne servirait à rien d’en parler à qui que ce soit ; ni au médecin qui
n’y comprendrait rien. Les moyens de présentation et
d’investigation de ces gens, leurs méthodes de travail dépassant, de
loin, tout ce qui pouvait se faire sur terre. Je voudrais dire à ceux
qui me liront ou me connaîtront, que je n’ai aucune prétention, que
je n’ai aucun pouvoir, que je ne cherche à convaincre personne, et
que si j’ai accepté, à la demande de ces gens venus d’une terre loin-
taine, certaines choses ; cela reste avant tout une expérience indivi-
duelle enfouie au fond de mes tripes. Peu importe d’être cru ou pas,
c’est le dernier de mes soucis. Je pense que beaucoup de personnes
ont vécu des choses similaires. Pourquoi je parle de cette affaire ?
Simplement en fin de carrière, et rencontrant monsieur Metz, j’ai
décidé de livrer la suite, sans d’ailleurs aucune conviction, que cela
puisse aider à la recherche. Je suis donneur de sang bénévole, et à

184
un certain moment, j’ai accepté que celui-ci serve de temps à autre
à la recherche.
J’ai eu des inquiétudes, des interrogations, parfois aussi de
l’angoisse par rapport à l’inconnu. Mais cela m’a forgé, a trans-
formé ma vie. J’ai pris des risques calculés avant de faire un long
voyage. Je n’avais rien à perdre. Je me suis dépassé, et je considère
que cette expérience a été plus que bénéfique sur tous les plans.
Comment je me sens à l’heure actuelle ?- Bien dans mon esprit, bien
dans mon corps, plein de vitalité, de souplesse et de jeunesse. Une
grande sérénité.

En ce qui concerne l’enquête proprement dite, à savoir, sur ce qui a


été déjà publié. Je ne vois pas la nécessité d’y revenir. Il est bien
évident que si j’avais pris des notes, il y aurait moins d’oublis. A
l’époque, il ne m’était pas venu à l’idée de le faire. Dans les cam-
pagnes, il n’était pas coutume de beaucoup écrire. Dans l’ensemble,
ce qui a été écrit correspond bien à ce qui a été vécu à l’époque par
ma famille et moi-même. Il est facile de comprendre aussi que je ne
pouvais révéler l’ensemble de ce vécu à monsieur Lagarde, bien que
celui-ci ait ressenti que je ne lui avais pas tout dit. – C’était trop tôt.

Les années 1967 / 1968 ont été deux années où certains souvenirs
sont dans le flou. Je confirme : qu’après la soirée mémorable pour
moi, du mercredi 11 janvier 1967, j’ai dormi pendant quelques
jours 18 heures sur 24. Que la lumière blanche intense pénétrait à
l’intérieur de ma chambre où je perdais conscience. Et ensuite, que
des " humanoïdes " s’affairaient autour de mon corps pour prélever
des "composants humains" comme ils me l’ont dit plus tard. Cela a
duré plusieurs mois…Et ensuite, leur manière d’opérer a changé.
Un dialogue venant de leur part a été établi. Là, j’avais toute ma
conscience. L’impression de flotter ou de ne plus avoir de corps ;
mais dans aucun cas de figure, jamais de douleur, toujours de la
politesse et de la prévenance.
C’est là, que la personne que j’appellerai "le Guide" s’est présen-
tée à moi en tant que :
Explorateur d’étoiles. Que tous venaient d’une galaxie voisine. Que
leurs connaissances scientifiques avaient 20.000 années d’avance
sur la nôtre. Qu’une autre réalité (la leur) allait s’imbriquer dans la

185
mienne si je le voulais, avec le moins de gêne possible, occupant les
espaces vides.
Puis nos rapports (toujours le contact établi par eux) se sont amé-
liorés. Je les attendais dans ma chambre, en pleine possession de
mes moyens psychiques et physiques. Le dialogue s’instaurait;
échanges sur des sujets philosophiques, – alimentaires, – culturels,
– politiques, – évolution humanitaire, – comportement – avenir de
la planète,– ressources énergétiques – Entretien du corps physique
avec une première approche du Yoga, et préparation à celui-ci.
Des exercices physiques, des mouvements et des postures à prati-
quer régulièrement tout au long de ma vie pour me maintenir en
forme (J’ai commencé ces mouvements et exercices le 1er octobre
1968) Ils m’exposaient parfois certains détails de la vie sur une pla-
nète différente de la nôtre, se présentant comme explorateurs
d’étoiles. Ils m’informaient sur la coexistence d’autres univers à
travers le nôtre, non encore découverts par notre science terrestre,
le respect et le droit de la vie des humains, et la non- propriété du
sol (la planète appartient à tous et à personne en particulier) —
l’obligation de chaque personne intelligente à aider celle qu’il l’est
moins...etc…
Ces contacts toujours établis par ces êtres, venus d’une terre étran-
gère, ont duré sept années avec des intervalles plus ou moins longs.
Eux, que m’ont-ils fait, ou que m’ont-ils pris ? Je n’en sais rien, et
je ne tiens pas tellement à le savoir. Si je leur ai rendu service, j’en
suis heureux, eux aussi m’ont beaucoup apporté."

En novembre 1969, LDLN avait reçu une lettre qui avait déclenché
l’enquête de l’Aveyron.

— Je ne me souviens pas d’avoir écrit à LDLN en 69, bien que le


" Guide" m’ait dit en septembre de la même année, qu’il serait bon
d’informer partiellement un organisme de recherche sur les Ov-
nis.

Ensuite, pour éclaircir un deuxième point ; je ne me souviens pas de


la date à laquelle j’ai été abonné à "Science & Vie", ce qui peut
paraître curieux, je le conçois.
Par contre, j’ai travaillé dans les travaux publics en tant que con-
ducteur d’engins (pelles mécaniques), jusqu’à ce que je rentre à

186
l’hôpital de Rodez en tant qu’agent des services hospitaliers en
1977, pour devenir plus tard aide-soignant.
L’année où je n’ai pas travaillé est 1969. Année blanche, mais par-
ticulièrement différente, où une rencontre riche en évolution per-
sonnelle, m’attendait.

Robert L. Septembre 2005

Robert L, nous a fourni des documents sur ses états de service, ainsi
qu’un relevé de carrière de la Sécurité Sociale montrant une activité
nulle pour l’année 1969.
Après la rencontre de notre témoin avec l’Ovni, et les nombreuses
visites d’entités qu’il faut bien qualifier "d’extraterrestres", puisque
qu’ils prétendent eux-mêmes venir d’une autre galaxie. Robert donc,
notre témoin "choisi" par ces visiteurs, va subir une préparation de
près de deux années qui va aboutir à une proposition de voyage. Une
sorte de contrat pour un stage d’un an avec les visiteurs. Un enga-
gement apparemment librement consenti par le candidat au "don" de
matériel génétique destiné au peuplement d’une hypothétique et
lointaine planète. Tout sera pris en charge par les visiteurs. Robert
qui va avoir vingt-trois ans et peu d’avenir dans le milieu rural où il
vit, estime ne rien avoir à perdre, et va accepter la proposition avec,
il faut le dire, un certain courage et une bonne dose de témérité.

Préparation de départ

— Au cours de l’année 1968, vers le mois de septembre, les visiteurs


m’ont demandé si j’accepterais de les accompagner en voyage pen-
dant l’année suivante. Voyage qui ne comporterait aucun risque. Je
serai pris dans le vaisseau (appelé machine par le "Guide"), au
cours de la première semaine de l’année 1969, pour rentrer un peu
avant la Noël de la même année. Il m’a demandé d’y réfléchir et
d’en parler à mes parents ; ce que j’ai fait, uniquement à mon père.
J’ai entrevu une possibilité d’évolution personnelle et de vivre
quelques temps avec des gens différents de cette Terre. J’ai pesé le
pour et le contre ; d’autant plus que le "Guide" m’avait assuré
m’apporter toute la sécurité nécessaire et de pouvoir savoir ce qui
se passait chez moi à la ferme (par l’image et le son) à Rouma-

187
gnac. D’autant que je n’avais vraiment aucune attache particulière
qui pouvait me retenir, pas de copine.
Et puis j’ai ressenti l’occasion extraordinaire qui m’était donnée.
J’ai dit à ma mère et à ma grand-mère que j’irai à Paris travailler
l’année 1969 et à mon père, que je partais avec les visiteurs. Il n’y a
pas vu beaucoup d’inconvénients. J’ai toujours eu la liberté de dé-
cider. J’ai prévenu mon employeur, (aujourd’hui décédé) de ma
démission pour la fin de l’année 1968, en lui disant que je partais à
Paris. Comme j’étais jeune, il n’y a pas vu d’inconvénients.

Au cours d’une dernière rencontre dans ma chambre en septembre,


j’ai dit à mon ‘Guide’ que j’acceptais sa proposition. Il a paru très
content et m’a dit de ne rien prendre comme bagages, car tout me
serait fourni et que je ne manquerai de quoi que ce soit. Je devrai
descendre au fond du pré le jour qu’il m’indiquerait, là où ‘l’obus’
arrivait, et de patienter jusqu’a ce que le vaisseau se soit éteint, et
qu’une lumière jaune s’allume, celle-ci étant le signe que le champ
magnétique de protection du vaisseau soit annulé.

Entre temps, ils (les visiteurs) m’apprenaient les premières tech-


niques d’approche du Yoga ; c’était passionnant. J’étais parfois un
peu angoissé à certains moments en me disant « tu vas peut-être
mourir », mais l’envie était plus forte.
Le "Guide" m’avait dit de ne rien prendre comme vêtements, à part
ceux que j’avais sur moi ; que je ne ramènerai aucune preuve de
mon séjour avec eux. Qu’il valait mieux être discret pour la sécu-
rité des uns et des autres. Qu’ils n’avaient pas encore été repérés,
et qu’il ne fallait pas donner à qui que ce soit des preuves de leur
existence. L’humanité n’étant pas encore prête. Petit à petit, au fil
des jours, je me préparais mentalement à être en harmonie avec eux
en attendant le jour du départ.

On pourrait s’étonner de l’ambiance familiale ? Robert m’a fourni la


réponse : C’était un milieu rural où l’on parle peu. Seul le travail de
la ferme et les considérations matérielles comptaient. Chacun ses
occupations et ses affaires. Pas de questions de détails personnels, ni
de justifications à fournir. Robert était majeur et libre de faire ce
qu’il voulait.

188
Le Voyage en Inde - La Grotte
— Au cours de notre dernière rencontre, où j’avais accepté de par-
tir, mon "Guide" m’avait informé du lieu de destination dans une
grotte en Inde près de la frontière avec la Chine.
La date de départ était fixée pour le mardi de la première semaine
de janvier 1969. (Le 7 janvier) J’ai donc passé Noël 68 à la maison.
J’ai informé mon père que je partais avec mes amis, et à ma mère et
ma grand-mère que je partais travailler à Paris. Que je n’aurai pas
le temps de communiquer beaucoup, voir que je ne donnerai pas de
mes nouvelles avant de revenir. Mon père savait que je ne commu-
niquerai pas, mais que je serai en sécurité.
A la date prévue, le soir vers 22 :30, je me dirige au fond du champ,
là où ‘l’obus’ avait stationné, avec pour consigne de ne pas
m’approcher du vaisseau tant qu’il ne serait pas éteint et que je
monterai sur la passerelle uniquement quand je verrai la lumière
jaune. Tout d’un coup, en arrivant dans le champ pour les attendre,
j’ai eu peur de ne pas pouvoir respirer une fois dans la ‘machine’.
(Le terme : machine était souvent utilisé par le ‘guide’)
Peur injustifiée, car presque aussitôt, j’ai reçu un message télépa-
thique de mon ‘guide’ pour me rassurer, me disant que je n’avais
pas de souci à me faire ; que tout était prévu pour moi, et que ma
sécurité était assurée. J’attendais depuis quelques minutes, lors-
que j’ai vu arriver la "machine"...

Robert s’en va, comme ça, seul à pied, un soir de janvier, à peine
vêtu d’un pantalon, d’une chemise et d’un pull sur ses sous-
vêtements, sans bagages ni montre. Malgré la nuit, il trouve son
chemin. Si son père était au courant de sa destination, sa mère et sa
grand-mère auraient dû se poser des questions. Si Robert n’a pas eu
à simuler un départ organisé pour Paris ; (nous sommes en pleine
campagne loin de tout). Il faut envisager que les femmes avaient
subi une inhibition qui les empêchait de poser des questions. Robert
ne se souvient pas d’avoir eu des difficultés pour préparer son dé-
part. On est ici dans la logique des enlèvements où les témoins de
" l’abducté" peuvent être mis hors circuit de la réalité ordinaire.

189
Nous sommes le mardi 7 janvier 1969. Robert prend le chemin qui
sort de la ferme et se dirige dans le champ à quelques centaines de
mètres en contrebas, à l’endroit où s’était po-
sé l’obus. Renseignement pris auprès de météorologie locale entre
Villefranche-de-Rouergue et La Fouillade pour cette soirée; la tem-
pérature était plutôt douce pour la saison.
Nous avons une confirmation supplémentaire par monsieur Ray-
mond Gibelin qui enregistrait les données météorologiques pour le
compte de Météo-France depuis son domicile de Quins qui se situe à
quelques 600 m d'altitude et à 25 km à l'est de Roumagnac pour ce
même jour du départ de Robert. Température le matin : 3,8°, et de
7,5° le soir. Vent sud-est. Ciel nuageux avec averse de grêle à 17
heures.
Nous remercions monsieur Gibelin pour cette importante précision,
d'autant plus qu'il a été personnellement témoin d'une observation
ovni publiée le 8-02-2002 par La Dépèche.fr

"Il a vu un Ovni dans le ciel du Ségala"

Aveyron : Raymond Gibelin, habitant à Quins, a vu, hier matin, une


"boule rouge ou orange foncé" au-dessus de sa maison.

— Je sortais pour vérifier qu'il n'y avait pas de verglas sur le che-
min avant que ma petite fille n'aille à l'école. Et en regardant le ciel
entre le hangar et la maison, j'ai vu cette boule rouge ou orange
foncé avec une petite traînée derrière". Raymond Gibelin n'en re-
vient toujours pas, alors qu'il décrit, ce jeudi, vers 14 heures, ce qu'il
a vu le matin même.
— C'était huit heures moins cinq. L'heure à laquelle je vais relever
les données météorologiques, comme je le fais tous les jours depuis
trente-neuf ans ", ajoute ce presque octogénaire résidant à Quins,
membre du cercle des observateurs aveyronnais de Météo-France. Il
explique même qu'il s'agit d'un véritable "coup de chance": "
— D'habitude je sors par l'arrière de la maison pour aller jusqu'au
poste et à la station météo, et je fais le tour pour entrer par la porte
de devant. Or ce matin, j'ai inversé mon chemin. Un pur hasard qui
m'a permis de voir cette chose bizarre."

190
Car Raymond Gibelin est dans l'expectative. Il a véritablement vu
quelque chose dans le ciel aveyronnais à cette heure où le soleil
darde à peine ses rayons. Mais définir avec certitude ce qui a attiré
son regard est une autre histoire.
"Tout s'est passé en moins d'une seconde"

Il s'agit sans conteste d'un objet volant non identifié (Ovni, dans le
langage courant). Mais de là à penser qu'il s'agit d'une soucoupe
volante, il y a un pas. L'idée l'a pourtant effleuré, que l'homme n'ose
pas franchir. " Tout s'est passé très vite. Moins d'une seconde en
fait. Cette chose se déplaçait dans le sens sud-est, sud-ouest, paral-
lèlement au sol. Et je suis sûr que ce n'était pas une comète ou une
étoile filante", assure-t-il d'un ton péremptoire.

Raymond Gibelin a cependant prévenu les gendarmes de la brigade


territoriale de Naucelle de ce phénomène toujours inexpliqué. Et
c'est d'ailleurs lors de cette alerte qu'il a appris qu'un homme a vu la
même chose, à peu près à la même heure, alors qu'il quittait Rodez.
Mais pour ce témoin, il pourrait s'agir d'une météorite. Une version
qui convient à "Monsieur Météo", même s'il attend d'en avoir la
confirmation, ou l'infirmation officielle.

Les militaires se doivent en effet d'ouvrir une enquête à la suite de


cette affaire. Raymond Gibelin sera donc entendu dans les jours à
venir par les gendarmes naucellois qui dresseront un procès-verbal.
Lequel sera ensuite transmis au service d'étude des phénomènes
rares atmosphériques (SEPRA) devenu GEIPAN en 2005, qui dé-
pend du Centre National des Etudes Spatiales (CNES). Cette ins-
tance possède, en effet, une banque de données suffisamment impor-
tante pour pouvoir expliquer, scientifiquement, les phénomènes aé-
rospatiaux non identifiés (PAN) remarqués dans le ciel français. Et
cet organisme mènera une enquête approfondie avant de la faire
passer au comité des programmes scientifiques du CNES.

Cette affaire de boule rouge, ou orange foncé, aperçue ce jeudi ma-


tin dans le ciel de Quins ne sera donc pas classée.
Fin de citation de La Dépêche D.S

191
Que faut-il comprendre de cette dernière phase ? Cette affaire de
Quins, qui comporte deux témoins, dont un est particulièrement qua-
lifié pour observer le ciel, ne serait donc pas classable ?
Reprenons plutôt notre affaire, autrement intéressante, quand Robert
arrive à son rendez-vous dans le champ près de la ferme, ce soir
là…

L'embarquement

Une lumière rouge apparaît au loin au-dessus de l’horizon et se rap-


proche rapidement. (Ici le témoin s’exprime) : " Le ciel s’est entrou-
vert". Il constate une modification de la voûte céleste où il peut voir
les étoiles qui crèvent les nuages bas. L’environnement lui-même
change. Les bruits ne sont plus les mêmes. Un appareil aérien appa-
raît brusquement du sud-est, traversant le ciel de gauche à droite en
décrivant un large virage en arc de cercle. C’est une machine vo-
lante. Un objet plat, lumineux, rouge comme le fer chauffé, entouré
d’un nuage jaune orangé. Il descend en se balançant légèrement
dans un bruit de vibration, atterrit et se pose sans vraiment toucher
le sol à quelque distance du témoin.
Le vaisseau ressemble par sa forme, à celui qu’il a vu deux ans plus
tôt, mais celui-ci est plus grand avec un seul dôme. Le diamètre est
estimé à une vingtaine de mètres. Le spectacle est impressionnant.

192
Robert est inquiet. Apparaît une colonne de lumière jaune sous
l’engin. Il peut maintenant s’approcher en toute sécurité. Une sorte
de rampe d’accès avec trois marches se déplie sous l’appareil. Le
jeune homme se présente dans la lumière et monte les marches. Une
porte s’ouvre dans la paroi ; il rentre. Le "Guide" est là, qui l’attend,
main tendue. C’est le même personnage que Robert a vu dans la
chambre. Il rassure Robert : " Tout est prévu pour toi. Tous tes be-
soins essentiels sont prévus ". Il l’invite à s’asseoir dans un fauteuil
confortable qui s’adapte parfaitement à son corps. Tout est calme
dans l’appareil ! Rien ne bouge ! Pas de bruit !

— Tout s’est passé comme prévu. Je me suis approché de la ma-


chine. Je suis monté sur la passerelle, puis trois marches, un sas
s’est ouvert en coulissant... Mon ‘Guide’ est apparu souriant, main
tendue et m’a invité à m’asseoir sur un fauteuil très ergonomique.
Ce que j’ai fait, pas du tout rassuré. La salle était arrondie en forme
de voûte et bien éclairée par une lumière dont on ne voyait pas la
source. La porte, ou plutôt le sas, s’est refermé et a complètement
disparu dans la paroi. J’attendais le démarrage sans rien ressentir
tellement le véhicule était stable. Au bout de quelques minutes, j’ai
demandé au guide si nous ne partions pas ? Il m’a regardé et a sou-
ri, puis s’est tourné vers une partie du vaisseau où la paroi est de-
venue transparente.
Il m’a dit : " Lève toi et regarde " — Je me suis levé et j’ai vu très
bas, avec une impression de vertige, les lumières d’une ville dont
j’ai pensé à tort ou à raison que c’était Marseille ? L’image était en
relief et en couleurs. C’était vraiment extraordinaire !
Le Guide m’a dit que nous étions à environ 40.000 mètres
d’altitude. Tout cela sans aucun bruit et dans une stabilité parfaite.
Il y avait une certaine émotion de ma part. Nous étions seuls. Au-
cune parole n’a été échangée pendant le trajet, à part le ‘guide’ qui
m’a dit que tout allait bien. Ces gens là se montraient sobres en
discours, juste le nécessaire, comme les orientaux. Même pendant
l’apprentissage du Yoga, J’avais droit à la prise de posture par
l’exemple ; j’observais et j’essayais de faire pareil.
Après environ une heure de voyage, le "Guide" m’a dit : «Nous
sommes arrivés ».
Un panneau s’est ouvert, et nous sommes descendus du véhicule.

193
Le "Guide" m’a amené dans une sorte de chambre où il y avait un
lit comme ceux que je connaissais ; des toilettes à côté comme nous
les avons à l’heure actuelle, mais avec un matériau très doux, du
papier wc, de l’eau sur un lavabo. Comme j’étais fatigué, le ‘Guide’
m’a suggéré d’aller au lit et que nous verrions la suite demain ma-
tin…

— J’ai assez mal dormi, et me suis réveillé quelques heures plus


tard. Le "Guide" m’a montré la salle où l’on mangeait. Il y avait
une table en bois et sur la table un grand bol de café fumant et des
fauteuils ergonomiques. Nous nous sommes assis sur son invitation
et il a bu la même chose que moi. Après avoir déjeuné, je suis allé
faire ma toilette dans la chambre où j’ai trouvé un rasoir mécanique
du même style que celui que j’utilisais à la maison, disposé sur le
lavabo avec une glace en face de moi. En continuité, il y avait aussi
une douche."

Nous aurions aimé avoir une description plus précise de la


"chambre" attribuée à l’invité de ces mystérieux hôtes. Bien que
Robert ait été traité avec certains égards, la chambre tient davantage
de la cellule adaptée spécifiquement pour le recevoir. Dans la pièce
sans fenêtre, les murs arrondis en voûte se confondent avec le pla-
fond. Il n’y a pas d’angles vifs. Ils sont absolument lisses et faits
d’une matière inconnue, comme du métal. L’éclairage qui semble se
régler automatiquement, n’a pas de source visible. Tout est net et
propre. Personne ne s’occupe du ménage. Le lit sera retrouvé
chaque jour refait .On ne sait pas non plus comment sont éliminés
les déchets, s’il y en a ? Tout parait programmé dans le moindre
détail. Il est également rapporté que l’eau du lavabo n’avait pas be-
soin de savon pour nettoyer et que la lame du rasoir n’était jamais
changée. On peut imaginer que cette civilisation a trouvé le moyen
de faire agir l’esprit sur la matière ou de la faire répondre sur com-
mande à la volonté pour créer des objets matériels utilitaires.

Robert a été doté d’un vêtement semblable à ceux des hôtes extrater-
restres. C’est une sorte de collant souple et fin d’une seule pièce
sans poches, ouverte au cou, aux chevilles, et aux poignets, aux
qualités extraordinaires d’élasticité. La matière indéfinissable de
cette seconde peau, se distant à volonté et s’adapte parfaitement

194
au corps. La couleur aux reflets métallisés est variable et c’est un
parfait isolant du froid et du chaud. Ce vêtement lui sera changé
environ tous les quatre jours ; pas pour des raisons d’hygiène, (le
vêtement ne se salissait pas) mais il avait besoin d’être vérifié et
régénéré pour captage des rayons magnétiques.

Des bottines très souples complètent l’habillement. Robert remar-


quera plus tard que les femmes portent quelquefois de longues robes
aux couleurs changeantes, et les hommes de larges ceintures, dont il
apprendra qu’elles peuvent servir à s’élever du sol par lévitation.

— La toilette terminée, le "Guide" m’a présenté deux personnes


féminines. La première, je l’appellerai la "Biologiste", car elle m’a
dit qu’elle était médecin biologiste ; la deuxième s’est présentée
comme anthropologue ou " Ethnologue". Ensuite, nous avons fait
le tour d’une partie du propriétaire et un grand couloir, où à
quelques mètres d’intervalle il y avait trois pièces assez grandes. Le
" Guide" m’a dit de ne pas entrer dans ces espaces, car il y avait
derrière l’une des champs électriques très importants, derrière la
deuxième, des champs magnétiques énormes et, dans la troisième,
je risquais des radiations.

La "télévision" extraterrestre en relief 3D.

— Nous sommes revenus dans ma chambre où un appareil semi-


circulaire était posé sur une table basse. Cela ressemblait à un
grand écran gradué en noir avec des repères lumineux qui se dé-
plaçaient à mesure de l’avance du temps, minutes, heures, jours,
mois, années. Le temps passé devenait noir, et celui à venir était
bleu. Le matériau qui le composait, semblait être du plastique dur.
Je pouvais aussi voir chez moi des images en relief et en couleurs,
sous différents angles : le hameau, la ferme, l’étable, l’intérieur de
la maison, mes parents. Voir et entendre tout ce qui se disait
comme si j’y étais. C’était un émerveillement. Du coup, je me suis
senti moins dépaysé. Le Guide m’a appris à m’en servir. Il suffisait
d’approcher les doigts des boutons pour que cela fonctionne.

195
On a ici la description de ce que l’on peut désigner comme une télé-
vision en couleurs et en relief. Il semblerait que cela soit un prélude
à nos futures découvertes technologiques à venir.
Les scènes se présentent avec un décalage horaire correspondant aux
heures de repas habituels à la ferme, relativement compatibles avec
le décalage horaire entre l’Inde et la France. Nous tenterons de dé-
velopper plus loin cette étude du lieu possible de la grotte.
Par vision sous différents angles, il faut comprendre dans tous les
sens, à la manière d’un oiseau. C’est comme s'il y avait des caméras
partout, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de la ferme.
Les petites boules de lumière observées autour d’ovnis pourraient
bien être des sortes de sondes faisant office de mouchards pouvant
rapporter l’image et le son ainsi que d’autres renseignements.

Robert a fait un croquis de l'appareil de "télévision" avec un écran


qui n'est ni rond, ni carré, ni rectangle, mais plutôt en forme d'œil
d'une soixantaine de centimètres de largeur.
Dans la bordure arquée du bas de l'écran, se trouvaient alignés
quatre boutons de commande. A gauche le bouton de Marche/Arrêt,
ensuite le bouton de réglage permettant de voir la maison, la grange
et la cour. Il suffisait de tourner le bouton comme sur un poste de
radio pour accorder la vue sur la zone choisie.
Robert précise qu'il pouvait voir l'intérieur de la maison avec les
trois pièces du bas et les trois chambres de l'étage en coupe, comme
si le mur de la maison n'existait pas, avec les personnes à l'inté-
rieur.
Il pouvait aussi voir les dépendances, la grange et la cour, avec une
vue plongeante sur la ferme vue d'en haut, avec la maison du voisin
M.Guibert.
Il précise que les images étaient en couleur et en relief, en profon-
deur, à l'intérieur de l'écran.
A droite, deux autres boutons qui ne servaient pas, le dernier en
forme de Z.
Au-dessus de l'écran, au milieu de la bordure en arc de cercle, se
trouvait un petit "triangle de liaison", faisant vraisemblablement
office d'antenne.
Seul le son était de moins bonne qualité. Le "Guide" s'en était "ex-
cusé" et y avait remédié.

196
La transmission était en temps réel avec le décalage horaire
d'environ six heures dans les activités journalières.
Le "Guide" lui avait dit aussi qu'une "sonde" avait été installée au
sommet d'un grand chêne qui se trouvait en face de la fenêtre de sa
chambre, coté Ouest.
Rentré chez lui fin novembre 1969, Robert avait cherché la "sonde"
qui devait se trouver dans le chêne. Mais l'arbre était si haut, et ne
pouvant atteindre le sommet, il abandonna la recherche.

La sélection des lieux fait plutôt penser à un système analogique,


non digital, basé sur la recherche d'une résonance électromagné-
tique, comme nos premiers systèmes hertziens, présentant une forte
"analogie" avec la recherche des stations en modulation d'amplitude
(type ondes courtes).

On se demande même si les premiers téléviseurs, dans les années


1950, n'avaient pas ce type de bouton qui nécessitait un accord. Tout
laisse à penser que nos visiteurs auraient eu un souci de mimétisme
de la technologie terrienne pour présenter à Robert un appareil dont
les commandes se rapprochaient le plus de ce qu'il connaissait, alors
que leur technologie leur permettait sans doute beaucoup mieux.

Cela impliquerait que ce type d'appareil a été conçu pour Robert, ou


plus simplement pour pouvoir aussi servir à regarder les émissions
de TV des terriens. Ce qui serait très logique…!

197
L’écran en relief 3D

Similitude avec un autre appareil de télévision exotique (*)

Un appareil semblable est décrit par un retraité qui peignait dans la


campagne française en mars 1955. Il voit se poser une "soucoupe
volante" d'où sortit une "femme" vêtue d'une combinaison de vol qui
lui fit comprendre qu'elle avait établi dix contacts analogues avec

198
des personnes différentes. Elle revint ainsi sept fois rendre visite à
notre témoin qui insistait pour le laisser entrer dans son appareil.
Mais en vain…, jusqu'à leur dernière rencontre où son désir fut
exaucé.
La visiteuse, prudente, qui ne s'éloignait jamais de plus d'une di-
zaine de mètres de son appareil, l'invita enfin à pénétrer dans son
astronef. Très ému, il remarqua d'abord une sorte de poste de pilo-
tage en métal brillant, surmonté d'une plaque en demi-lune d'environ
1m,50 de rayon, sur laquelle apparaissaient des points lumineux
reliés entre eux par des lignes sombres.
Les parois de la cabine ainsi que le parquet étaient en métal. Sur la
"demi-lune" transparente, se trouvaient trois gros boutons disposés
en triangle, des commandes sans doute. Les "points" colorés, reliés
entre eux par des lignes sombres, qui, par un effet de perspective,
semblaient suspendus dans le vide ou en "profondeur", dans ou der-
rière la plaque transparente.

Un "télescope" exotique, lui aussi

Le même témoin qui avait sollicité l'enquêteur lui présenta un appa-


reil bizarre… lui laissant entendre qu'il pourra le conserver, après lui
avoir montré la manière de s'en servir…Devant l'enquêteur incré-
dule, notre retraité ouvrit alors une mallette et en retira une sorte de
tube récepteur de télévision. C'est-à-dire un objet cylindro-conique,
brillant comme l'aluminium poli, d'une longueur d'environ 45 cm et
de 20 cm de diamètre dans la partie évasée en cône et de 6 à 8 cm de
diamètre dans la partie cylindrique.
L'enquêteur anonyme, en sa qualité de technicien, fut fortement in-
trigué lorsqu'il examina soigneusement l'appareil ; il le soupesa :
environ 2,5 à 3 kg….. Il fut stupéfait quand il constata que le métal
du cône se transformait en une sorte de verre ou en matière opales-
cente !
En d'autres termes, l'assemblage moléculaire et atomique du métal
était modifié. Perdant son caractère de métal, il devenait " verre lai-
teux" comme un tube cathodique.
Cet appareil était donc un instrument d'optique à l'extrémité cylin-
drique duquel s'ouvrait un oculaire qui procédait de la même ma-
nière; la structure du métal se changeait cette fois en une matière
transparente comme du verre !

199
Le technicien examina soigneusement ce qui aurait pu être les
"bords" sans trouver aucun joint qui permettait une quelconque sé-
paration des matières différentes. Ce que l'état de nos connaissances
techniques ne permet pas de réaliser.
Le témoin et l'enquêteur se rendirent ensuite sur une montagne pour
tester l'appareil. Il suffisait de tourner la molette de la partie cylin-
drique pour obtenir un effet de "zoom" à grossissement variable,
sans avoir à ajuster l'image, qui restait parfaitement nette.
Toutefois, lorsque l'on déplaçait l'appareil pointé, par exemple, sur
la cime d'un arbre pour en examiner le tronc, l'image du feuillage ne
cédait la place à l'image du tronc qu'avec un certain retard de tran-
slation, amortissant le bougé de l'observation.

Il faut noter que depuis cette époque, il existe des jumelles avec at-
ténuation du "bougé" permettant une vision plus confortable particu-
lièrement appréciées dans les cas de forts grossissements.
Cet effet est également visible sur les caméras et les appareils photo
numériques récents, équipés de stabilisateur optique destiné à la
prise de vues sportives à déplacement rapide.
L'instrument fut pointé sur le sommet d'une montagne distante de 17
km, où se trouvait une station de téléphérique. Sidéré, l'enquêteur vit
non seulement la construction, mais distingua aussi parfaitement la
roue métallique d'entraînement du câble du téléphérique. Surpris, il
lut même le matricule en relief sur la roue et vit les taches de cam-
bouis entre les chiffres.
(Soit à titre comparatif : 1 million de fois la largeur d'un doigt de 1,7
cm vu à 17 Km).
Il est évident que cette histoire invraisemblable rapportée par un
écrivain de science-fiction suspect et controversé au sein même du
milieu ufologique, avait de quoi surprendre par cette révélation qui
fournissait une preuve de l'existence de visiteurs extraterrestres, par
la description d'un objet qui n'était pas réalisable par nos technolo-
gies industrielles.
L'affaire se termina mal, puisque le témoin et l'enquêteur disparurent
de la circulation. Subirent-ils des interdictions, des pressions et des
menaces pour les faire taire ? Toujours est-il que le contact fut rom-
pu jusqu'au jour où un parent donna des nouvelles du témoin qui,
après avoir été malade, avait reçu la visite de quatre hommes mysté-
rieux qui s'entretinrent longuement avec lui. Quel fut cet entretien ?

200
Le technicien enquêteur ne put en apprendre davantage sur le sort du
malheureux peintre retraité qui avait reçu en cadeau un appareil op-
tique d'un autre monde. Il avait déménagé et refusait catégorique-
ment de donner son adresse. Il avait peur et se cachait.
Cette "intervention" de quatre hommes mystérieux que l'on baptise-
ra plus tard "men in black", ou hommes en noir, ressemble à des
envoyés "d'ailleurs", qui viendraient en quelque sorte réparer une
bévue. L'interdiction d'une preuve prématurée de l'existence extra-
terrestre.
On peut imaginer que la visiteuse aurait commis un excès de zèle en
donnant un objet qu'elle aurait dû garder pour ne pas laisser une
preuve tangible de son passage. Tout cela peut faire partie d'un plan
de mise en condition pour éviter une révélation brutale de l'existence
d'autres mondes, qui viendrait bouleverser profondément l'équilibre
fragile de nos sociétés terriennes.

(*) Jimmy Guieu, "black out sur le soucoupes volantes"Ed. Fleuve


Noir,1956. Page 218

La vie à l'intérieur de la "base"

— Le temps passait très vite. L’heure du repas étant arrivée, nous


sommes passés à table avec les deux autres dames. Nous avons
mangé une assiette de céréales, blé et viande. Celle-ci était présen-
tée en une boule ; il suffisait de l’écraser pour qu’elle se disloque
en petites billes minuscules. Après le repas, le "Guide" et
"l’Ethnologue" sont partis, et je me suis trouvé seul avec la "Biolo-
giste". Nous avons de nouveau visité les lieux, et ensuite elle m’a
fait une proposition concrète concernant le sujet de ma présence et
du don de semence à laquelle je m’étais engagé. Ce sujet sera traité
plus loin.

Le soir, au crépuscule, nous sommes sortis de la grotte en prenant


une sorte d’ascenseur, et nous nous sommes retrouvés sur une plate-
forme à l’air libre. Malgré le clair-obscur, j’ai pu remarquer que
l’environnement était très accidenté avec de hautes montagnes et
des pics quasiment inaccessibles. Nous sommes restés dehors une
bonne heure, puis nous sommes rentrés par le même chemin. Une

201
petite balade au grand air était la bienvenue, à peu près tous les
soirs. "

202
Robert L. décrit la "grotte" comme une base construite à environ
1000 mètres de profondeur sur un piton rocheux dans une zone de
montagnes abruptes inaccessible de tous les côtés et des vallées en-
caissées en contrebas. La nature sauvage paraît hostile et dange-
reuse. Quelques arbres autour et de la neige sur les sommets.
La température y est supportable, et le climat tempéré malgré
l’altitude. Sur un autre versant, un énorme rocher en surplomb, sous
lequel se trouve un immense trou d’accès pour les vaisseaux.

La base extraterrestre souterraine dont le témoin a pu voir trois


étages, est entourée d’une triple ceinture d’isolement avec des points
d’appui, qui la met à l’abri d’éventuels tremblements de terre prévi-
sibles et de toute manière protégée par des champs spéciaux d'éner-
gie.
Il n’est pas exclu que la base fasse plus de trois étages. L’entrée et la
sortie des engins, invisibles du ciel, se font par le dessous de la mon-
tagne, par une trajectoire en "col de cygne" dans un conduit en
forme d’entonnoir qui débouche dans un immense "parking" souter-
rain où stationnent les vaisseaux. C’est par là que le vaisseau est
entré avant d’arriver au lieu de séjour. Robert en voyait quelquefois
entrer et sortir. Il estime le diamètre du conduit en col de cygne as-
sez grand, car les vaisseaux qu’il a pu voir avaient un diamètre
maximum de 30 mètres environ.

Le départ des passagers est différent. Le vaisseau peut venir prendre


les piétons sur la plateforme extérieure. Les passagers sont amenés
par un ascenseur circulaire d’un type particulier. On entre dans la
cabine par une porte coulissante. La porte d’accès est petite, environ
1,5 mètre de large. Elle s’ouvre et se ferme automatiquement. La
cabine d’environ 2,5 mètres de haut, ne semble pas avoir de plafond.
Elle coulisse dans la cage d’ascenseur comme un piston dans un
cylindre. La montée s’effectue sans aucune sensation de déplace-
ment.
Arrivés en haut, au niveau de la plateforme, une trappe s’ouvre en
coulissant latéralement à plat sur le sol. La cabine s’arrête au niveau
de son plafond ouvert, et c’est le plancher qui continue à monter
pour déboucher sur la plateforme extérieure. Une fois fermée, elle se
confond avec l’herbe. On ne la voit plus du tout. Toutes ces cons-

203
tructions à l'aspect métallique sont lisses et ne laissent voir aucun
mécanisme apparent. La réalisation est admirable (7).
Il est aussi question d’un système de monte-charge pour les véhi-
cules, qui débouche sur la plateforme de départ, pouvant servir éga-
lement d’arrivée moins discrète pour les vaisseaux. Cela a été dit à
Robert, mais il ne l’a pas constaté par lui-même. On peut imaginer
un système élévateur, comme il en existe sur les porte-avions.

(7) La même remarque avait été faite par Michel G, témoin de Seine
et Marne en 1961 devant la porte de l’Ovni où il n’est pas entré. Il
admire la qualité de la fabrication, faite d’une matière qui semble
vivante qu’il n’ose pas toucher (LDLN n°379, page 35)

On peut entendre et voir plus bas, au fond, une cascade qui doit ali-
menter la base en eau.
Cette base de haute technologie et d’un grand confort, est superbe-
ment organisée. Il y règne une atmosphère d’ordre et de discipline.
Tout semble être prévu dans le moindre détail.
Robert ignore depuis quand les étrangers sont installés dans cet en-
droit.
Il y a des couloirs, des salles bien éclairées et des hangars pour les
vaisseaux de différentes tailles où s’active du personnel d’entretien.
Il croise diverses personnes qui le saluent courtoisement sans prêter
d’attention particulière à sa présence. Robert peut aller librement
partout, accompagné, ou quelquefois seul, sauf dans certaines zones
dont il a été averti d’éviter d'y entrer. Il se risquera pourtant un jour
à braver l’interdit. Il sera une fois empêché d’avancer par une bar-
rière invisible. Un champ de force entravant, qu’il compare à une
sorte de mélasse engluant ses mouvements, et dont il aura les plus
grandes difficultés à s’extraire. Plus il enfonçait sa main, plus il
avait du mal à l'enlever.
L’expérience hasardeuse ne sera pas renouvelée.

Des recherches ont été menées pour situer l’endroit où pourrait se


trouver cette mystérieuse grotte. La zone retenue sur la carte se
trouverait dans cette partie du Ladakh, limite entre l’Inde et la
Chine, dans les montagnes de la chaîne de l’Himalaya.
Le territoire est vaste et la recherche difficile. Nous manquons de
repères.

204
Des rumeurs vivement démenties faisant état d’une intense activité
d’ovnis ont été rapportées. Les militaires indiens et chinois auraient
interdit une zone qui serait sous haute surveillance. Les gens de
cette région signaleraient percevoir régulièrement de grands et petits
ovnis. Les gouvernements de ces deux pays s’efforceraient de mi-
nimiser et d’étouffer l’affaire.

Sous toutes réserves, la source : India Dailly 2004 a publié trois ar-
ticles sur le sujet :

1 – Rumeurs d’une base Ovnis du côté Indien de la frontière


Chinoise

L’armée indienne et la population locale installées dans la région


Tarai de l’Himalaya (du coté indien) signalent une activité très in-
habituelle, ainsi que de nombreuses apparitions diurnes d’ovnis.
Certains pilotes d’hélicoptères se plaignent au sujet d’un système de
brouillage perfectionné. Un jeune Népalais a produit un dessin dé-
crivant ce qui semble bien être un vaisseau extraterrestre en vol
aperçu alors qu’il jouait avec plusieurs amis. Les garçons rapportent
que ces véhicules ne faisaient aucun bruit, pouvaient décoller verti-
calement, flotter sans subir les effets de la pesanteur et même dispa-
raître soudainement.
Certains pilotes de l’Armée de l’Air Indienne ont discrètement révé-
lé avoir observé d’étranges objets en vol près de l’Himalaya, aux
alentours de la frontière chinoise.
Un moine tibétain en Inde a récemment déclaré que ces phénomènes
ont commencé après l’essai nucléaire indien en 1998, et que depuis,
le nombre d’apparitions s’est encore accru.
Selon quelques scientifiques de la Geological Survey of India, des
ovnis et des créatures étranges ont régulièrement visité une zone
spécifique de 100 km2 pendant ces derniers mois.
Le secteur nord de l’Himalaya appelé Prades s’avère être le terrain
d’apparitions très spécifiques. Une rumeur circule parmi la popula-
tion locale, selon laquelle « Ils débarqueront » dans les environs
dans les 7 prochaines années.
Or, de nombreux ufologues indiquent qu’en 2012, des êtres venant
de la constellation K-9 débarqueront sur la Terre et se feront alors

205
connaître. Est-ce donc la dernière phase du débarquement prédit par
les Mayas, plus de mille ans auparavant ?
Une chose est sûre, on a ordonné au gouvernement et à l’armée in-
diens de rester discrets. Les militaires échangent sur le sujet à huis
clos et persistent à exposer qu’ils ne peuvent rien dire de plus, invo-
quant la sécurité nationale. Mais au moins l’un d’entre eux est sorti
de la réserve et a annoncé qu’il s’agissait certainement d’ovnis.
Tout indique qu’une base d’atterrissage est en construction dans la
roche dure de l’Himalaya. Le site choisi est un terrain difficile situé
dans la «zone neutre » entre l’Inde et la Chine.
Il se passe un autre fait intéressant : dans ce secteur, une augmenta-
tion des activités militaires indiennes et chinoises assez considérable
pour qu’en d’autres circonstances, on en déduise que les deux pays
y sont en guerre.
Les gens dans cette région signalent percevoir régulièrement de
grands et de petits ovnis. Les armées indiennes et chinoises préten-
dent qu’il s’agit de véhicules espions. A l’ISRO, (Indian Space
Research Organisation) on dit tout bas que ces ovnis sont en train de
concevoir et de construire un site d’atterrissage avec l’aide des gou-
vernements indien et chinois.

(Source : India Daily, octobre 2004,


http://www.indiadaily.com/editorial/10-09-04.asp)

2 – Les agences Indiennes et Chinoises de l’espace restent dis-


crètes au sujet de récentes rencontres avec des Ovnis

Dernièrement, l’espace aérien indien a été le théâtre de nombreuses


apparitions d’ovnis.
D’après quelques fonctionnaires de l’ISRO qui restent publiquement
réservés, l’excitation à ce propos n’est pas justifiée. Mais nombre
d’entre eux insinuent qu’en 2012, il y aura des atterrissages officiels
dans 6 pays autour du monde et que l’Inde en fait partie.
Il apparaît que les ovnis exécutent essentiellement des missions de
reconnaissance dans le but d’établir le contact avec le gouvernement
et l’armée indienne. Il serait ainsi enseigné à l’Inde la façon de
mieux appréhender les technologies nucléaires, de l’espace, ainsi
que dans d’autres domaines de pointe.

206
Apparemment, l’Inde va pouvoir tirer profit de ces récentes ren-
contres. L’un des ingénieurs de l’ISRO s’est récemment exprimé sur
le projet secret le plus abouti de l’Inde portant sur les systèmes de
propulsion anti-gravité ainsi que du fait que quelques scientifiques
sont en train d’étudier cette technologie de pointe sous une forme
globale. Sollicité sur ce qu’il entendait réellement par
forme « globale », sa réponse se référa à des technologies déjà opé-
rationnelles développées plus par l’intégration et la mise en œuvre
que par un processus de recherche et de créativité.
Par ailleurs, le personnel de l’armée de l’Air Indienne a également
fait état de programmes intéressants en cours à l’Hindoustan Aero-
nautics Limited, première organisation indienne pour la recherche,
le développement et la production avionique. Trois de ces pro-
grammes impliquent la propulsion antigravité pour la fabrication de
vaisseaux. Un autre tout aussi intéressant est celui sur le mécanisme
de la technologie furtive pour rendre les objets de vol invisibles
même pour l’œil.
S’il est vrai qu’ingénieurs et techniciens de l’ISRO ont été postés
dans différents endroits de l’Himalaya et opèrent près de la frontière
Indo-Chinoise, cela ne signifie pas qu’ils y ont aménagé un chantier
de lancement de vaisseau spatial.
Dans ce cas, qu’y installent-ils ?
Curieusement, selon certaines sources, la CNSA (China National
Space Administration) a aussi entrepris des activités semblables sur
l’autre versant de l’Himalaya. Or, la Chine fait aussi partie de la
liste de 6 pays où de tels atterrissages sont annoncés pour 2012.
Pour certaines raisons, à l’instar des USA ou de la Russie, la Chine
fait également machine arrière dans ses projets d’exploration lu-
naire. A Beijing (Pékin), au sein de quelques cercles intimes du
gouvernement, une rumeur circule selon laquelle « on a ordonné » à
la Chine d’abandonner tout voyage dans l’espace au-delà de 100
milles (160 kilomètres) de la terre d’ici 2012.

(Source : India Daily, & novembre 2004)

3 – Preuves supplémentaires de contacts extraterrestres avec


l’armée et le gouvernement Indien

207
Subhra Jain, une reporter indépendante à New Delhi, y a rencontré
par hasard un militaire indien au grade élevé dans une boîte de nuit.
Ce qu’elle allait découvrir lors de cet entretien a de quoi chambouler
notre vision du monde.
Selon elle, des extraterrestres ont visité l’Inde et le reste du monde
pendant des milliers d’années. Récemment, la plupart des puis-
sances de la planète ont été officiellement contactées. L’Inde n’y fait
pas exception.
«Ils entrent toujours en contact au moyen des stations radar au sol
de l’armée» rapporte-t-elle.
L’Himalaya indien et la frontière chinoise du Ladakh furent le pre-
mier théâtre de leurs récentes prises de contact. Ils cherchent à en-
seigner à l’Inde les lois et les règles de l’Univers multidimensionnel.
L’Inde programme une expédition inhabitée sur la Lune, et plus
tard, une autre sur Mars. On a indiqué à l’ISRO "ce qu’il faut faire
et ne faut pas faire ".
A une semaine près, un commandant de vol de l’Armée de l’Air
Indienne, à peine retraité, donna une conférence sur le sujet de son
choix aux camarades de classe de son plus jeune fils, dans leur école
au Bangalore. Devinez quel thème il choisit : en plein dans le mille !
C’était la base souterraine d’atterrissage pour ovnis au Ladakh.
Il engagea l’exposé en traitant du développement des nouvelles
technologies et des nouveaux accomplissements dans l’espace. Les
élèves l’ont fixé du regard et l’ont interrogé sur les différents aspects
et la provenance de cette nouvelle technologie. Puis ils commencè-
rent à l’interpeller, comme s’il était en train de plaisanter, mais il
répondit en fournissant des descriptions détaillées de la base
d’atterrissage.
A Leh, au Ladakh, d’après Tsering Spalzang, un haut fonctionnaire,
toutes les activités paranormales se passent au vu et au su de l’armée
indienne. Il y a des zones qu’elles interdisent pour des raisons de
sécurité.
La vallée du Ladakh est hautement sécurisée par le gouvernement
indien. C’est un secteur délicat et personne n’y est admis, que ce
soit du coté indien ou du coté chinois. Le terrain est tel qu’il est im-
possible d’apercevoir les constructions souterraines cachées sous les
montagnes massives du cœur de l’Himalaya

208
Un porte-parole du ministère du pétrole indien, récemment enquit
sur le prix élevé du pétrole a indiqué que l’inde exploite des sources
d’énergie alternatives grâce aux technologies de pointe.
Questionné au sujet des dites technologies, il a mis hâtivement fin à
la conférence de presse déclarant que ce sont des informations clas-
sées secrètes.
D’après certaines rumeurs à New Delhi, les ovnis et les extrater-
restres ont officiellement pris contact avec le gouvernement indien.
Au début, ce dernier a été un peu dérouté, ne sachant pas comment
réagir. Plus tard, les choses se calmèrent et il semble qu’il ait main-
tenant compris que ces extraterrestres sont amicaux.
Kargil et Ladakh sont des points chauds au Cachemire qui verront
probablement le premier échange nucléaire, si jamais cela arrive.
Trois nations s’y affronteront, chacune disposant de la puissance
nucléaire : L’Inde, la Chine et le Pakistan.
En 1999, le Pakistan et l’Inde se sont affrontés lors d’une escalade
qui aurait pu aboutir à une guerre nucléaire à Kargil. Sur l’insistance
de Bill Clinton, le Président des Etats-Unis à l’époque, le Pakistan
se défila au dernier moment, permettant d’éviter le pire de justesse.
Depuis, d’après les résidents locaux et les militaires indiens, ce sec-
teur a connu un maximum d’apparitions d’ovnis et de signes de pré-
sence extraterrestre.

(Source India Daily, 19 décembre 2004)

Des informations confidentielles dont je ne peux citer la source,


feraient état que cette zone sensible, déjà sous haute surveillance par
nos satellites français, pour des raisons politiques, et stratégiques,
serait également l'objet de curiosité d’observations concernant les
Ovnis.

Le site : http://newsoftomorrow.org/ « Chine, Inde, bases souter-


raines et OVNIs » donne des informations et des cartes.

Si ces éléments apportent des informations qui vont dans le sens des
révélations de notre témoin Robert L; il nous faudrait d’autres
preuves de l’existence de cette base souterraine ET.

209
28 août 2011. Incroyable, la Chine et l'Inde révèlent ensemble :
L'existence d'une base secrète OVNIS dans l'Himalaya

Réunion de crise le 22 septembre 2011


– BANGALORE, INDE - Les autorités indiennes et chinoises ont
confirmé l'existence d'une base souterraine OVNI dans l'Himalaya.
La Kongka est une crête dans l'Himalaya à la frontière entre l’Inde
et la Chine. Elle est contestée au Ladakh. La partie nord de la Chine
est connue sous le nom de l'Aksai et la partie sud-ouest indienne
comme le Ladakh.
C'est là que l'armée indienne et chinoise se sont battues dans une
guerre majeure en 1962. La région est une des zones les moins ac-
cessibles dans le monde et par voie d'accord, les deux pays ne pa-
trouillent pas sur cette partie de la frontière.
Une base OVNI

Selon les témoignages des habitants des cotés indien comme chi-
nois, c'est d'ici, d'une base régulière, qu'ils ont vu sortir des ovnis.
Selon plusieurs sources sur place, les bases souterraines d'OVNI
sont légion dans la région, et les gouvernements indien et chinois le
savent depuis très longtemps.

Incroyable ! La Chine et l'Inde ont publiquement confirmé leur exis-


tence.
"L'Inde a trouvé une base active d'OVNIS dans l'Himalaya. Nous
travaillons avec la Chine et l'ONU pour discuter de la façon de trai-
ter cette incursion étrangère ", a déclaré le ministre indien de la
Défense, AK Antony. "Nous ne voulons pas que nos populations
soient alarmées. Nous sommes confiants que nous pouvons contenir
cette menace d'une culture étrangère. "
L’expert en UFO, le Dr John Malley, du Groupe d'experts des Na-
tions Unies sur les Extraterrestres, a pu visiter le site (avec Frank
lac de WWN) et a confirmé que les vaisseaux spatiaux observés en-
trant et sortant de la base viennent de la Planète Gootan. "Les vais-
seaux spatiaux avaient une lumière violette émanant du fond de leur
navire, et des marques distinctes sur la face inférieure. Ceci est un

210
navire Gootan classique. Il ne s'agit pas, cependant, d’un de leurs
navires de guerre. "
Dr Malley a fait le tour du monde, parlant aux différents gouver-
nements de l'invasion extraterrestre en cours (ce qui qu’il pense
durer jusqu'en décembre 2015). Il leur a proposé leur aide sur la
meilleure façon d'affronter les aliens. «Nous devons nous comporter
d'une manière appropriée lorsqu'il s'agit des Gootans, sinon, nous
sommes condamnés », a déclaré Malley.
Pourquoi l'Inde communique les informations maintenant ?
Ils n'avaient pas le choix.
Récemment, certains pèlerins hindous en route vers le Mont Kai-
lash ont vu d'étranges lumières dans le ciel. Les guides locaux di-
sent alors que cela n’a rien de nouveau, que le phénomène est nor-
mal dans cette zone frontalière.
Les pèlerins ont d'abord contournés les postes de garde chinois,
sans succès, sur ce, ils ont ensuite décidé de passer du côté indien,
mais quand ils ont essayé d'approcher le site, la patrouille fronta-
lière indienne a également interdit l'accès, malgré leur permis de
voyager entre les deux pays.
Un des pèlerins (Sukhbir Siwach) est un écrivain pour le Times of
India (le plus grand journal en langue anglaise en Inde) et il avait
prévu un exposé sur le cover-up de la base alien par l'Inde. Le gou-
vernement a été incapable de l'arrêter (un écrivain courageux) - de
sorte que le gouvernement indien rend aujourd’hui public l'informa-
tion.
WWN a examiné le site avec le Dr Malley. Les habitants de Aeras
commencent à rire quand ils sont interrogés sur ces observations
d'OVNI. Selon eux la présence extra-terrestre est bien connue et est
en profondeur dans le sol. Ils croient que les gouvernements indien
et chinois dissimulent leur existence pour quelque raison.
Mais aujourd’hui, les habitants de cette zone frontalière sont heu-
reux de savoir que l’Inde et la Chine ont révélé la base OVNI au
monde entier.

211
Pourquoi ne l’ont-ils pas signalé à la presse internationale ?
La zone où la base d'OVNI est située, entre la plaque Eurasienne et
la plaque indienne a créé des frontières de plaques convergentes, où
l’une plaque plonge sous l’autre. C’est-à-dire qu’on est présence de
l'un des rares endroits dans le monde où la profondeur de la croûte
terrestre est deux fois plus épaisse ! L'inverse est constaté dans les
points chauds comme sous le parc National de Yellowstone, aux
Etats-Unis, là, la croûte y est en l’occurrence très mince.
Parfait pour les vaisseaux spatiaux extraterrestres.
Le Groupe d'experts des Nations Unies sur les Extraterrestres a
convoqué une réunion d'urgence pour le 22 septembre 2011 afin de
traiter du problème de la base d'ovnis.
Espérons qu'ils viennent avec une solution pacifique pour faire face
aux Gootans.
Source: Article du 25 août 2011 Weekly World News
Etrangement la NASA et le Vatican organisent conjointement une
conférence de presse entre le 11 et le 15 septembre 2011, une se-
maine simplement avant la réunion de crise sur la situation dans
l’Himalaya ! Il semblerait bien que cette fin d’année 2011 reste dans
l’Histoire de l’Humanité comme étant la Grande révélation au
monde de l’existence d’une intelligence extraterrestre.
www.wikistrike.com/article-incroyable-la chine-et l-inde-revelent

La "biologiste"

— Dès les premiers jours dans la Grotte, le "Guide" m’avait dit que
je serai pris en charge par la "Biologiste». Elle m’informerait de ce
qu’elle attendait de moi. Elle est venue dans mon espace de vie. Une
très jolie dame, mince, grande, environ deux mètres. Le visage
souriant, les yeux bridés comme les orientaux. Elle m’a demandé
assez rapidement si je voulais participer à un programme de peu-
plement d’une planète qui devenait habitable, et prête à recevoir
des êtres vivants semblables à nous, les humains de la terre ?

212
Sans me laisser le temps de répondre, elle a enchaîné en me disant
que pour moi cela consistera à m’allonger sur une table, et à re-
cueillir mon sperme par masturbation et qu’elle s’en chargerait.
Les séances auraient lieu une fois tous les deux jours. Cela pour la
durée de mon séjour à la grotte.
J’ai réfléchi à sa proposition – (Pas de vie sexuelle sans cela) et j’ai
accepté.

Elle est donc venue le lendemain dans mon espace de vie environ-
nemental avec un tube spécial en verre, ou je ne sais pas, mais en
tout cas transparent. Elle a recueilli ma semence dans le tube, puis
est repartie aussitôt dans son labo pour "traiter le matériau", me
disait-elle.
Au cours de ces séances, elle enlevait parfois sa tunique pour facili-
ter la tâche, et j’ai pu constater que son corps nu était comme celui
des femmes de notre planète.
Une fois, au bout de quelques mois, je lui ai proposé d’avoir un
rapport normal. Ce qu’elle a refusé catégoriquement, en me disant
avec un regard désapprobateur, que ce qu’elle faisait avec moi
était une mission importante pour une nouvelle race humaine.
L’air de me dire qu’elle n’était pas là pour son plaisir, mais pour
une mission.

La "Biologiste", et le peu de personnes que j’ai pu côtoyer dans la


grotte, avaient une grande maîtrise de leurs sentiments. Ils avaient
un contrôle d’eux-mêmes extraordinaire. Jamais un mot plus haut
que l’autre. Tout était programmé à l’avance. Ils ne semblaient
jamais surpris. Et avec cela, gentillesse, politesse, courtoisie étaient
toujours de mise. La mission, le travail, la culture. L’évolution per-
sonnelle et collective était pour eux le plus important. Il y avait peu
de place pour l’amusement.
J’ai tout de même réussi à la comprendre un peu, car elle s’occupait
bien de moi. Nous nous promenions souvent dans les couloirs de la
grotte. Elle lisait parfois avec moi la revue "Science et Vie" et
m’expliquait des thèses que je ne comprenais pas .Elle n’insistait
pas. Cela me mettait mal à l’aise, face à cette personne possédant
un si grand savoir. Elle me disait de ne pas m’en faire, (de soucis)
car j’avais toute ma vie pour avancer, et beaucoup plus encore. Elle

213
me disait, et mon "Guide" aussi, que la mort n’existait pas. Uni-
quement un passage difficile pour nous humains.
Elle me disait que nous avions des corps physiques merveilleux et
très complets, que nous abîmions tous les jours par notre ignorance
de ses besoins fondamentaux, par nos excès alimentaires, médi-
camenteux et que nous ne savions même pas les faire fonctionner
correctement.
C’est pour cela que leur hiérarchie leur avait ordonné pour moi, en
compensation, de m’apprendre les techniques du Yoga afin que je
puisse avoir une vie sans problèmes de santé et équilibrée. Le Yoga
étant la méthode la plus efficace pour maintenir la grande souplesse
du corps et de l’esprit. Qu’eux-mêmes le pratiquaient assidûment.

La vie… L’Ambiance… Les Visiteurs…


Considérations sur notre civilisation.

— Il est difficile pour nous occidentaux qui avons toujours la manie


de parler, de vouloir tout juger selon nos critères souvent incom-
plets, de critiquer sans avoir toutes les données du sujet et bien sou-
vent sans avoir analysé de manière neutre et objective tous les te-
nants et les aboutissants.
La manière d’apprendre aux autres, et plus particulièrement à moi-
même le Yoga était la démonstration pratique de la prise de pos-
ture. Cela dans le silence le plus complet. Autrement dit, selon mon
Guide : celui qui veut apprendre quelque chose à son voisin doit
d’abord connaître son sujet avec ses avantages et encore plus, ses
inconvénients, de manière à ne pas conduire son élève dans une
impasse ; voir plus grave encore ! Autrement dit : chacun doit et a
le devoir d’acquérir une expérience de vie dans plusieurs domaines
de compétence et devenir un professionnel. Chacun a aussi le devoir
d’aider celle, ou celui qui est plus faible, moins dégourdi, ou plus en
retard. Ce n’est que de cette manière que l’on arrive à faire avancer
un peuple rapidement.

— Nous avons aussi beaucoup discuté sur différents sujets. Mon


Guide me disait que :

214
Les conditions climatiques allaient changer progressivement.
Que la planète allait se réchauffer dans les années à venir.

Que l’axe de la terre basculerait, et que le Pôle Nord changerait,


amenant des modifications de climat dans certains pays, sans pré-
ciser lesquels.

Il me disait que notre façon de faire et de concevoir les pays mo-


dernes avec une organisation économique axée sur d’énormes gas-
pillages de matière première et d’énergie ne pourrait durer que très
peu d’années. Que nous serions obligés par la force des choses de
changer de fond en comble nos organisations.

Au sujet de nos organisations politiques sur " La dualité démocra-


tique", où une partie de nos élus passaient leur temps à critiquer ce
que faisait l’autre, devra être abandonnée un jour ou l’autre pour
passer dans :

L’Unité Mondiale de construction et d’évolution positive pour le


bien-être de la Terre.

Conseils de vie physique et mentale.

— Mon Guide, ainsi d’ailleurs que la Biologiste me donnaient des


conseils pour que ma vie soit le plus près possible de l’ordre de
l’Univers et du respect des lois de la nature.

Au niveau de l’alimentation : ne manger que ce qui est nécessaire


aux besoins du corps. Manger de tout, mais en quantité modérée.
Boire de l’eau, un peu de jus de fruits. Que le repas comporte au
moins la moitié de céréales : Riz complet, blé, orge, avoine, maïs
avec une grande partie de légumes, un peu de viande, un peu de
fruits, mais pas trop, un peu de vin, mais du meilleur (le moins acide
possible).
Eviter les repas trop copieux qui encrassent l’organisme.
Eviter les musiques fortes qui perturbent l’équilibre psychologique.
Eviter les comportements violents qui dégradent l’esprit.

215
Eviter de fumer ; ce qui détruit le cerveau et fragilise le système
osseux.
Eviter tout comportement dicté par l’émotion qui rend partial, non
objectif.
Avoir toujours, et en toutes circonstances, un comportement modé-
ré.
Rechercher toujours la vérité sur tout.
Se montrer ouvert à tout ce qui est nouveau en analysant ce que
cette nouveauté peut apporter de bien ou de mal.
Chaque nouveau jour devant être utilisé par moi pour acquérir des
connaissances nouvelles, enrichir l’expérience de vie, la qualifica-
tion. Etre très exigeant pour moi-même tout en respectant à priori
les idées des autres. Si celles-ci ne sont pas bonnes, les combattre
tout en respectant la personne en lui démontrant qu’elle a tort.
S’adapter aux différentes situations qui peuvent se présenter au fil
des jours. Respect de la hiérarchie. Aider les autres à trouver leur
propre voie. Avoir toujours à l’esprit une conduite économique.
Préserver la nature et économiser les ressources terrestres.

Conseils d’hygiène.

— Se laver à l’eau et au savon tous les jours. Eviter les bains pro-
longés qui ramollissent le corps.
Faire de l’exercice physique quotidiennement, avec un temps
d’effort soutenu. Marche, vélo, danse, arts martiaux ; dans un esprit
d’évolution et non dans un esprit de compétition. Bien sur pour moi,
pratiquer une heure de Yoga tous les deux jours, ainsi que des exer-
cices spéciaux appris (technique de récupération rapide).

Aller aux toilettes au moins une fois par jour (le matin en se levant),
y rester un bon quart d’heure afin de bien vider l’intérieur et éviter
les putréfactions.
Sauter un repas, au besoin, si nécessaire.
Eviter les comportements négatifs : les critiques, les négations. Les
remplacer par l’analyse de ce qui ne va pas, et mettre en œuvre des
dispositions pour faire évoluer la situation dans le bon sens.
Avoir toujours à l’esprit que tout ce qui se passe dans l’univers est
enregistré dans l’énergie et qu’il est possible de tout voir dans les
moindres détails :

216
Les évènements, grands ou petits, tous les actes et comportements
faits par chaque créature humaine ou non, quel que soit l’univers
ou la planète où elle vit.

Commentaires du témoin, Robert L.

— On peut voir aujourd’hui certaines discussions être à l’ordre du


jour : pollution, économie d’énergie, attitudes comportementales
négatives, et voir que l’homme de la Terre s’éloigne de plus en plus
de la sagesse, de l’ordre de l’univers. La planète devient ingouver-
nable. Son équilibre climatique, sanitaire, social, économique est en
jeu. Il est grand temps d’y remédier par des réformes planétaires
touchant tous les domaines de ce qui est vivant, comme de ce qui ne
l’est pas. Sinon notre planète deviendra instable, imprévisible, ca-
tastrophique et finira par perturber l’économie et le rythme de vie
des terriens où personne ne se sentira plus en sécurité.

L’ambiance.

— Il régnait à l’intérieur de la grotte une ambiance de paix, de


douceur, d’harmonie. Les occupants donnaient l’impression d’une
grande sérénité. Ils avaient l’air de savoir à l’avance ce qui allait se
passer. Connaissance des évènements. Chacun savait ce qu’il avait
à faire.
Mon Guide parlait souvent de l’ordre et de la discipline. D’après
lui, tout devait être discuté, ensuite décidé, et à partir de ce moment
chacun devait se plier à la décision prise. Les dirigeants devaient
accompagner et faire un suivi dans le temps, afin de voir si les déci-
sions étaient vraiment bonnes.

Les "Visiteurs" et la réunion.

Après ces déclarations d’ordre politique et philosophique et le cons-


tat sur l’état de notre condition de terriens; qui "vu d’en haut" par un
observateur extérieur à nous, ne manque pas de fondement ni de
vérité, aussi dure soit-elle; Robert va être le témoin d’une réunion de
travail avec des visiteurs venus de très loin, du fin fond de notre
galaxie, ou bien d’une autre… ?

217
Les conditions d’arrivée extraordinaires de ces visiteurs et le spec-
tacle qui va lui être offert, pourraient être sortis d’un récit, ou d’un
film de science fiction – Que l’on en juge !
— Un jour, la Biologiste me dit qu’il y allait avoir sous peu une
réunion importante à la grotte où des gens de très loin, d’autres
systèmes solaires, viendraient. On était devenu un peu en sympathie
tous les deux… ; enfin avec le recul je me dis qu’elle n’avait pas du
tout sympathisé, mais bon… Elle avait envie que j’assiste de ma-
nière passive comme observateur à cette réunion et qu’elle allait en
parler à son supérieur :
Mon "Guide". Celui-ci n’y tenait pas trop, mais il finit par accepter
avec l’assurance que je n’interviendrai d’aucune manière, sans ex-
clamations ni aucune question de ma part.
Etant assurée de ma passivité, le jour venu, la "Biologiste" vint me
chercher pour nous rendre dans une grande pièce que je ne con-
naissais pas. Il n’y avait aucune lampe nulle part et pourtant
c’était bien éclairé par une lumière blanche. C’était très agréable,
on se sentait bien à l’aise. La pièce était ovale comme la grande
table autour de laquelle étaient disposés ces mêmes fauteuils parti-
culiers aux formes très ergonomiques.
Il n’y avait encore personne d’arrivé. Je m’assis sur un fauteuil en
retrait, avec la "Biologiste" à côté de moi.
Soudain, d’un coup, apparut un premier personnage à côté d’un
siège et il s’assit.
D’autres arrivèrent de la même manière et s’assirent autour de la
table. Alors là, Il y en avait des grands et des petits. Des gens de
couleurs différentes. Des gens qui avaient la peau noire et d’autres
qui avaient les yeux bridés comme les chinois. Ils se regardaient
sans rien dire... Je crois qu’ils se comprenaient par transmission
de pensée. Il y en avait qui parlaient dans des langues inconnues
que je ne comprenais pas.
Voilà que soudain apparurent au-dessus, au milieu de la table, des
images en relief en trois dimensions. Des planètes, des soleils, des
vaisseaux spatiaux étaient représentés. On se serait cru à
l’intérieur de l’espace. C’était magnifique, en mouvement. Parfois
les gens en réunion parlaient avec ceux apparaissant à l’intérieur
des images. Je n’avais jamais rien vu de pareil.
Un moment donné il y avait une planète avec au moins trois soleils
qui tournaient autour.

218
Alors la Biologiste, de temps en temps me disait un mot :
— Tu vois l’univers, tu vois, il est fabuleux.
A la fin de la réunion, toutes les personnes se sont levées et se sont
littéralement évaporées. Ils ont disparu comme ils étaient venus.
Nous sommes ressortis avec la Biologiste, mais elle ne m’a rien dit.
Une réunion à laquelle je n’ai rien compris. "

Les "Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne"

J’ai invité Robert à se rendre aux Rencontres Ufologiques de Châ-


lons-en-Champagne en octobre 2005 où je pouvais lui présenter
d’autres "contactés" comme Michel G. dont les facultés de percep-
tions paranormales pourraient éventuellement apporter certaines
vérifications sur son état physique.
Robert m’avait confié qu’il soupçonnait posséder un corps étran-
ger dans le dos : un "implant" qu’il avait ressenti en 1971, dont tout
porte à croire qu’il soit d’origine extraterrestre. Michel G. se propo-
sait de confirmer la trace de cet implant par la simple imposition de
ses mains.
C’est ce que l’on va étudier plus loin…

Robert, qui est devenu notre ami, m’avait accordé sa confiance et


avait accepté l’invitation avec joie. Nos souhaits allaient être com-
blés au-delà de nos espérances et je dirais même avec une certaine
facilité qui dépasse l'imagination.
J’avais prévu de présenter Robert L., et Michel G., (un autre cas
dont le témoignage de ses rencontres n’avait pas encore été publié),
à quelques ufologues confirmés dans les cas "d’abduction". Cela n’a
pas été possible dans le cadre des colloques et conférences de ces
spécialistes de l’ufologie. De toute façon, ces témoignages de haute
étrangeté de caractère paranormal, peu ou pas connus, méritaient des
investigations plus complètes et élaborées.

Ces rencontres de Châlons ont permis de découvrir d’autres témoins


et de confirmer, selon Michel G., qu’ils sont tous porteurs
d’implants. Ce qui accréditerait l’hypothèse d’une intervention E.T.

219
Le vendredi 14 octobre 2005 Robert L. arrive le soir à Châlons, ac-
compagné de sa femme et de sa fille cadette de 16 ans. Après un
voyage de plus de 700 kilomètres, il est en pleine forme.
Cet homme dispose d’une santé extraordinaire qu’il dit avoir reçue
de ses hôtes extraterrestres en compensation de ses bons et loyaux
services, rendus à une cause de niveau cosmique pour une planète
lointaine.
Nous procédons aux présentations d’usage entre les contactés. Après
quelques hésitations, le courant passe aussitôt entre eux. Nous fai-
sons la connaissance d’un autre témoin également contacté qui a
subi une régression hypnotique révélant une intervention corporelle.
Nous nous retrouvons à neuf personnes au restaurant "Buffalo Grill"
près du parc d’exposition, pour dîner. Il y a Robert L, et sa famille,
Michel G., le Contre-amiral Gilles Pinon, Christel Seval, tous deux
conférenciers, mon ami Jean-Claude Venturini et votre serviteur.
Les questions se portent naturellement sur Robert qui confirme son
aventure avec l’accent volubile de son terroir. On passe rapidement
sur l’affaire des "boules", la poursuite en voiture et l’apparition de
l’Ovni. On s’attarde sur les visites des extraterrestres en chambre
avec la description des entités de grande taille aux pouvoirs extraor-
dinaires…
Les séances de Yoga préparant le départ en vaisseau spatial dans des
conditions de transport exceptionnelles de confort. L’arrivée dans la
grotte en Inde qui se révèle être une base de très haute technologie
où tout est organisé dans le moindre détail. Une merveille digne des
meilleures réalisations de science-fiction. Dans le tumulte de la
salle, on enregistre la conversation que l’on ne peut rapporter ici
dans son intégralité.

Nous en venons vite à la brûlante question des prélèvements de


sperme que Robert nous confirme sans ambages :
— J’avais droit à une séance de masturbation. Ce n’était pas for-
cement désagréable. Donc voilà, tous les deux jours, pendant prati-
quement un an. Peuplement de mondes !

Robert décrit la grotte dans les montagnes avec un croquis de la


"base". Les entrées dissimulées, l’ascenseur desservant les trois
étages qu’il a pu voir. Les couloirs et les salles interdites par un bar-
rage de refoulement où il a tenté de pénétrer. La réunion autour de la

220
table avec l’apparition des invités par téléportation. La conférence
avec des images en trois dimensions, préfigurant ce que nos savants
s’efforcent de réaliser dans un avenir proche. Ce qui paraît mainte-
nant à la portée de notre technologie de pointe.
Robert revient sur la déclaration de la « Biologiste » en sortant de la
réunion :

— Tu vois l’Univers…, tu vois, il est fabuleux. La vie que vous me-


nez sur terre, mais vous êtes fada ! Vous êtes fada (8).
Vos dirigeants sont des malades mentaux, ce sont des conquérants,
ce sont des arrivistes. Dans quelques années tu verras arriver une
société qui ne pensera qu’au fric, qui ne pensera qu’au pognon.
C’est arrivé là, on y est. Et puis elle me dit : Ca durera un temps,
mais vous allez vous casser la gueule. Et après tout, c’est à vous de
trouver vos propres solutions. Le "Guide" me disait à peu près la
même chose. Un jour on en avait discuté avec lui. J’avais dit : Mais
pourquoi vous n’intervenez pas ? Pourquoi ? Qu’est-ce que vous en
pensez ? – Il me dit : Peut-être que l’on pourrait travailler en-
semble, mais les humains, les dirigeants de votre planète, ils sont
trop conquérants, et puis ils n’ont rien à nous apprendre. Il est de-
venu lugubre, à ce moment là, il est devenu blême. On n’a rien à
faire avec vous. Votre planète, depuis qu’on y vient, on vous con-
naît. De toute manière, on a au moins 20.000 ans d’avance sur votre
technologie. Si on voulait détruire votre planète, avec un petit appa-
reil, on pourrait vous rayer de la carte en quelques secondes. Mais
on l’aurait fait depuis longtemps si on voulait le faire.

Il est à remarquer que l’expression ou la compréhension de


l’interlocuteur se faisait dans le langage pratique et courant utilisé
par le témoin.
On retrouve ce genre d’adaptation au langage du témoin dans de
nombreux cas de rencontre du troisième type. (RR3).

La question revient sur la boule que le "Guide" avait dans la main,


comme d’autres également.

— Ah, la boule ! Oui, la boule ! (9). C’était un appareil qui permet-


tait de communiquer, de trouver la position, de se défendre éven-
tuellement. De donner des informations. Ah, je ne l’ai pas dit en-

221
core. Un jour, (ou plutôt un soir) avec la Biologiste et moi, il est
monté sur la plate-forme. Il avait la boule. Il ne s’en séparait qua-
siment pas. Et alors il me dit : Regarde cet arbre là bas. Alors, il a
fait…Il a passé la main dessus. Il me dit : Prends cette boule. Tu
mets la main, tu mets ton doigt, celui là. Tu mets ton doigt là. Tu
orientes bien. (Il tenait la boule par-dessous pour l’orienter vers
l’arbre). Mille dieux, mon pauvre ! Cet arbre est parti en fumée. Il
n’y avait plus d’arbre. Il n’y en avait plus !

Après cette démonstration de puissance, "l’invité" va faire d’autres


découvertes.
Nous faisons remarquer que s’il y avait des arbres, ce n’était pas en
très haute altitude. Ce qui pourrait donner une indication sur la zone
où pouvait se trouver la grotte servant de base à ces visiteurs extra-
terrestres. Vérification faite, des arbres poussent à une altitude de
2500 mètres, dans l'Himalaya. Robert avait déjà demandé au guide
pourquoi on ne sortait pas un petit peu l’après-midi ou dans la jour-
née ? La réponse était qu’il ne fallait pas se faire repérer. Ce qui
laisse supposer que l’endroit pouvait être habitable.

(8) Les interlocuteurs avaient adapté leur langage à celui de Robert.


De même que tout était mis en œuvre pour qu’il retrouve ses habi-
tudes de vie de manière à ne pas être trop dépaysé. On peut même
penser que les accessoires mis à sa disposition comme la literie, les
sanitaires, la toilette et les couverts pouvaient être d’origine ter-
restre ou bien tout simplement copiés par une manipulation de la
matière. Cette proposition est également valable pour les " Men in
Black" et leur équipement parmi nos populations. Ils se confondent
en se dissimulant sous nos apparences et nos habitudes en adoptant
notre langage.

(9) Il est ici question de l’objet que les entités extraterrestres tien-
nent dans la main, qui semble être une sorte de télécommande por-
tative "à tout faire", maintes fois observée. C’est aussi une arme qui
peut paralyser les témoins.
Avril 1968, Tosa del Mare (Espagne). Un car de touristes observe
un humanoïde sorti d’un véhicule spatial qui vient d’atterrir.
L’individu tient une boule brillante à la main. (Catalogue ibérique
n°40 – LDLN n° 112, p.6

222
Juin 1968 Carlo Paz (Argentine). Une jeune fille rencontre un
grand personnage devant la porte du motel Il tient une boule bleue
à la main .Elle est retrouvée évanouie par son père qui voit
s’envoler un engin.
25 juillet 1968 Olavaria (Argentine). Quatre militaires sont paraly-
sés par trois grands êtres porteurs de boules qu’ils tiennent en main
avant que les soldats les mettent en joue avec leurs armes. LDLN n°
95.

L’alimentation

— Le Guide me parlait souvent d’alimentation. Il me disait qu’on ne


mangeait pas correctement. Qu’on mangeait trop de viande, trop de
graisses. Et alors, les repas c’était toujours la même chose. C’était
des céréales avec de la viande, enfin ça avait le goût de viande de
toute manière. C’était de grosses boules. Une boule avec une as-
siette et des céréales. Quand on mettait la fourchette à peine ap-
puyée sur la boule, ça ne s’effilochait pas ; ça faisait des billes ultra
minuscules ; des billes jaunes, marron comme de la viande.
Tandis que nous, la viande hachée, ça va s’effilocher. Là, c’était des
billes, ça s’écrasait. C’était bon quand même. Pour la boisson,
c’était de l’eau uniquement.
Il me disait que nous avions complètement dévié et qu’il fallait
manger uniquement pour se nourrir. C’est un peu ce que je fais
maintenant. Je mange très peu.

Je fais remarquer, en plaisantant, que l’on n’aurait jamais dû venir


au restaurant, ce qui provoque des rires dans l’assistance. La ques-
tion passe sur le café qui avait le même goût sucré que celui que
faisait sa mère à la maison.
Suivent des discussions d’ordre général sur nos modes de vie.

— Dans vos pays, votre démocratie consiste surtout en deux parties


essentielles. Vous avez une partie qui se bat contre l’autre avec des
arrivistes des deux côtés qui cherchent à ramasser, et le peu qui
reste, et bien c’est pour les autres. Chez nous on ne fait pas comme
ça. Chez nous, chaque être humain, s’il est plus dégourdi, plus intel-
ligent que les autres, va aider celui qui l’est moins.

223
Quand nous avons un problème, nous allons réfléchir. Il y aura des
solutions, mais après il y aura la solution. A un problème unique :
une solution unique. La meilleure, celle qui se rapproche le plus, de
ce qui peut correspondre et aider. Qui peut amener à résoudre le
problème. L’Univers est mathématique. Tout est mathématique.
Tout est ordonné dans l’Univers.
Regarde ton corps. Il y a beaucoup de gens qui le détruisent.
N’importe quoi ! Ils ont des accidents. Mais le tissu va se reconsti-
tuer. La moindre cellule, le moindre truc, c’est intelligent. Parce
que cette énergie là, ça vient d’encore plus haut que nous .Mais il
arrive un moment où ça ne va pas se reconstruire. On vieillit, bon
c’est vrai. Mais ce vieillissement et le temps mis pour vieillir cor-
respondent à la pesanteur de la planète et au rayonnement solaire.
Nous avons à peu près réussi à résoudre tous les problèmes qui
concernent la matière physique.

La réponse à la question de leur durée de vie est de :


entre 400 et 500 ans.

Le Temps et l’Espace.

Une chose qui avait choqué Robert : nous disons que nous avons
trois dimensions.

— Non, vous n’avez pas trois dimensions. Vous avez une dimen-
sion. Cette dimension vous la placez en longueur, en largeur et en
hauteur parce que vous faites des erreurs dans vos mathéma-
tiques. Vous avez une dimension. Vous avez un espace. Cette di-
mension vous la placez dans un espace. En gros, ça correspond à
vos mathématiques. Mais vos mathématiques sont révolues. Les
nôtres ont 20.000 ans d’avance sur les vôtres. Mais il y a une di-
mension et un espace.

Robert insiste : Nous avons trois dimensions : la longueur, la largeur


et la hauteur, avec le temps que l’on considère comme la quatrième
dimension. Mais le Guide ne voit pas les choses comme ça.

— Il n’y a pas de temps ! Et la mort n’existe pas non plus ! La


mort n’existe pas.

224
Tu vois là, tu vas vivre quelques années encore de plus, et quand tu
seras mort, peut-être que tu retrouveras à peu près le même état
dans lequel tu étais avant de naître.
Vous avez peur de la mort parce que vous croyez que vous existez
par rapport à votre corps physique. Tu vas travailler sans doute sur
des machines, mais après, il faudra que tu viennes travailler sur les
humains.

Robert L. rentrera comme aide soignant à l’hôpital de Rodez en


1977 où il s’occupera principalement des personnes âgées parce que
les problèmes liés à la vie et à la mort l’intéressaient. Il n’a pas vou-
lu aller ailleurs. Il a vu des gens mourir. Cela lui a permis de mieux
comprendre, peut-être, le processus. Une personne peut être vivante,
un corps physique, la personne bouge. Elle est morte, elle ne bouge
plus. Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? C’est parce qu’une partie,
la partie essentielle a quitté le corps. Automatiquement, la nature
veut que quand le corps physique ne fonctionne plus, il s’esquive.
On ne le voit pas avec les yeux, ni eux non plus. Mais ils ont des
appareils pour le voir.

Pour eux, le corps physique est un "container". Quelle que soit la


planète. Le schéma dans tous les univers est le même, parce que
tous les univers sont construits pratiquement de la même manière.
Quelle que soit la morphologie des individus, le physique importe
peu.

Le"Guide" : " Le container, on s’en fout ! (10), ce qui compte,


c’est l’être humain dans sa réalité. Par contre, pour vivre dans un
monde physique, il faut un corps. Donc il faut créer des corps avec
des souches de gens qui soient costauds. C’est pour ça que l’on t’a
choisi.
Parce que tu as les composants qui nous intéressent pour repeu-
pler une autre planète de notre système solaire.
(Il s'agit de leur système solaire).

(10) On retrouve cette affirmation dans l’affaire d’Haravilliers. Le


témoin rapporte dans les propos du robot au casque : " Nous les
corps, on en a rien à faire ! " LDLN n° 352 page 23 – Par Gérard
Deforge

225
Question de Robert au "Guide" sur leur système solaire.

— D’après ce que nous savons de ce que vous connaissez de


l’Univers.
On est dans une galaxie voisine, mais cela ne servirait à rien qu’on
vous le dise, même à vos savants, parce que notre système n’a pas
encore été découvert. On vient de très loin.

Des indications sont données sur les moyens de transport par des
comparaisons de matériels employés sur terre, en fonction de la dis-
tance à franchir. A pied, en bateau, en voiture, en train, en avion, en
voyageant dans une dimension.

— Pour nous c’est pareil. On a des machines qui s’adaptent à


l’environnement. Si l’on partait dans d’autres planètes, ou dans
d’autres galaxies, dans le sens de la longueur, il nous faudrait des
milliers d’années, mon pauvre. Alors évidemment, nous on triche,
on ne part pas dans notre galaxie dans le sens de la longueur. On
construit des machines qui puissent passer dans un autre Univers.
Il faut créer une machine qui résiste et qui puisse engendrer de
gros champs magnétiques qui puissent ouvrir une porte pour pas-
ser dans l’autre Univers.
Vous avez l’impression que le ciel s’ouvre. En fait, c’est rien. C’est
simplement un sas, un tunnel plus ou moins grand, en fonction de
la puissance de la machine .On passe à travers là dedans. On y est
très vite.

Au sujet d’une éventuelle panne du vaisseau au-dessus d’une ville,


sur une planète ou autre.
Le guide avait répondu :

— Même que le matériel de propulsion tombe en panne, il suffit…


On inverse la polarité et c’est comme une pierre qui tombe. Mais
seulement, la pierre au lieu de tomber, c’est comme si elle montait à
la verticale. Notre vaisseau est repoussé à la verticale.

226
Cette affirmation va à l’encontre des crashes d’ovnis comme celui
de Roswell. Mais il peut s’agir d’entités n’ayant pas le même niveau
technologique.

— Nos machines se déplacent dans des dimensions de l’espace qui


existent depuis les origines, mais que vous n’avez pas encore décou-
vertes, et dont vous ne soupçonnez même pas l’existence. L’univers
est énergie électrique et magnétique. Pour pouvoir passer d’un type
d’univers à un autre, nos machines doivent créer un champ spécial
qui écarte les neutrons, les protons, etc…Enfin, tout le tissu qui sé-
pare les différents univers. Cela demande une grande précision et
un grand savoir-faire qui pourrait tourner au tragique si cette tech-
nique n’était pas maîtrisée, (perte de pilotes et d’équipages). Vu de
l’extérieur, on a l’impression que le "ciel s’ouvre" et que l’on voit
une faible partie d’un univers différent, ou de voir des étoiles ; ce
qui est en quelque sorte vrai. Pour laisser passer nos machines, le
diamètre d’ouverture peut varier de plusieurs mètres à plusieurs
centaines, voire à plusieurs kilomètres, suivant les dimensions de
nos machines.
Dans la région où tu vis, le sud de la France, ce que tu appelles le
vent d’autant, souffle parfois, ce qui modifie légèrement et locale-
ment le champ magnétique terrestre. Certaines personnes sensibles
ressentent ces changements ; ce qui peut modifier leur comporte-
ment. Il y a aussi quelques endroits sur terre, peu nombreux, qui
permettent le passage naturel dans d’autres univers. Mais il faut
un matériel spécial pour les détecter ".

Il est remarquable que le Guide décrive ici ce que les physiciens


avancés désignent comme les « Vortex spatiaux temporels », et la
science-fiction comme la « Porte des étoiles » menant aux mondes
parallèles. On retrouve ces prémonitions dans nos littératures et dans
l’imaginaire de nos savants inspirés de réalisations futuristes.

La fenêtre dans le ciel

Cette perception exceptionnelle d'un "ciel qui s'ouvre" sur une autre
dimension, en quelque sorte, est relatée à plusieurs reprises dans un
document lui aussi exceptionnel… Il s'agit du livre "Hunt for the
Skinwalker", décrivant les travaux du NIDS, (un panel de scienti-

227
fiques de haut niveau), ayant travaillé pendant huit années à essayer
de décrypter les évènements de haute étrangeté survenus dans un
ranch de l'Utah. Ce document a été publié en France sous le titre :
"La science confrontée à l'inexpliqué" (Edition le Mercure dauphi-
nois) traduit par l'ufologue Gildas Bourdais. Par exemple, page 102
de ce livre, on peut lire ceci :…

…"Tom ressentit cette perception étrange comme s'il y avait eu un


accroc ou une trouée dans le ciel à 1,5 km de là, et qu'à travers
cette fenêtre, il avait pu avoir accès à un espace différent ou peut-
être à un temps s'écoulant différemment. Il jura qu'il avait, de fa-
çon absolument certaine, vu une portion de ciel bleu par l'échan-
crure. C'était la nuit de l'autre côté…
…C'est après avoir été certain d'observer cette fenêtre de ciel bleu
que Gorman commença à se dire que les évènements survenus sur le
ranch pourraient sans doute être expliqués en faisant intervenir des
notions telles que les univers de dimensions différentes, les réalités
alternatives ou d'autres notions analogues."

Et à la page 313 :

Sur une période de deux ans, au début des années quatre-vingt-dix,


une famille habitant un ranch, du nom de Bradshaw, endura une
série effrayante d'évènements inusités. Leurs tribulations commen-
cèrent avec des visions fréquentes d'orbes lumineuses dans le ciel,
puis progressèrent avec les évènements de type poltergeist dans leur
maison, puis des épisodes très dramatiques d'apparitions de Sas-
quatch, des visions d'aliens "gris", des chocs avec une sorte d'entité
invisible, des harcèlements et des mutilations de leur bétail et de
leurs chiens, et l'apparition de "portes" de lumière. Les Bradshaw
ont dit qu'ils avaient aperçu un autre monde de l'autre côté de cette
porte, une description remarquablement semblable à certaines
choses vues sur le ranch de l'Utah…Les Bradshaw pensent que les
entités et les énergies qu'ils ont rencontrées venaient d'une autre
réalité et qu'ils étaient capables de se glisser vers ou hors de notre
monde à travers un point de fusion, ou "porte", qui s'était ouvert de
quelque façon sur leur ranch.

228
Note de l’enquêteur :

Ici s’achève le texte de l’enquête publiée dans la revue " Lumières


Dans La Nuit ".

Le Directeur Joël Mesnard n’ayant pas souhaité poursuivre plus loin


les révélations du témoin : Robert L, pour des raisons qui lui sont
propres et compréhensibles.

(LDLN n°381 avril 2006, 382 juillet, 383 décembre 2006 et 384
février 2007)

Cette pause dans la publication a permis d’approfondir et de pour-


suivre les investigations sur un sujet difficile et délicat à traiter.

Des informations complémentaires et des réponses aux questions


des premiers lecteurs sont venues s’ajouter. Tel le récit de
l’ufologue : Guy Coatanroch qui conforte le phénomène des
« boules de l’Aveyron » avec le témoignage tardif, mais combien
important de son cousin André Unal.

André UNAL et les " Boules de l’Aveyron "

Par Guy Coatanroch – 23 novembre 2006

— Je m’intéresse de plus près au phénomène OVNI depuis que mon


beau-père a aperçu dans le ciel d’Albi vers le sud-ouest, « … une
lumière extrêmement brillante qui s’est ‘dépliée comme un double
mètre’ et a éclairé le sol de façon à très bien voir par terre… » vers
10h du soir d’un été des années 70. Ce phénomène a été expliqué
par la presse comme étant le lancement raté d’un engin militaire
d’une base des Landes. D’après les explications de mon beau-père,
je n’ai pas cru à cette conclusion car ce phénomène a été aperçu de
très loin en France d’autant plus qu’ancien artilleur et fréquentant
alors quelques anciens de l’Arme, je me suis informé auprès de per-
sonnes compétentes et ai eu l’assurance qu’à cette époque de
l’année, il n’y avait eu aucun tir au centre d’essais des Landes...
Un article avec photographie a paru sur la ‘Dépêche’. Mon beau-

229
père me l’avait envoyé mais je ne l’ai pas conservé n’y attachant
pas d’importance.
Par la suite, ni sceptique, ni croyant à la même époque, je regardais
vers 19 h, de la fenêtre de notre chambre à Gonesse, les essais
d’atterrissage d’un gros transport aérien sur la piste Nord nouvel-
lement construite à Roissy, lorsque j’ai vu tournant autour de
l’appareil une sorte de nébuleuse grise avec comme des morceaux
de papier d’emballage marron-gris, planant et virevoltant comme
des feuilles mortes. Ceci a suivi l’avion pendant un moment, puis
s’en est détaché et a poursuivi vers l’est un moment et a disparu.
Je n’ai pas cherché d’explications. Mon épouse et mon fils que
j’avais appelé ont aperçu la même chose que moi. C’est depuis ce
temps que je me suis abonné à LDLN, pour essayer d’en savoir un
peu plus… après m’être demandé qu’elles pouvaient être l’origine
d’observations inexpliquées ou mal par les médias et pour ma part,
la plupart du temps, pas naturelles.

Ce qui m’amène à vous écrire ceci et ce qui me préoccupe toujours :

Dans les années 60, un cousin de mon épouse, André UNAL habi-
tant Sauveterre de Rouergue se rend avec son véhicule chez un de
ses copains un samedi soir afin d’aller ensemble à un bal donné
dans un village de l’Aveyron. Il arrête sa voiture au bord de la route
et se rend dans un chemin proche pour satisfaire un besoin urgent
quand il aperçoit venant vers lui des boules lumineuses flottant au
ras du sol, comme de grosses perles luminescentes, d’environ un
mètre de hauteur. Il prend peur, remonte précipitamment son panta-
lon, au point de se salir et se précipite à la ferme des parents de son
copain, toute proche. Bouleversé, arrivant avec peine à s’exprimer
il leur raconte ce qui lui est arrivé. Ne mettant pas en doute ses pa-
roles, son copain et son père le persuadent de retourner avec eux
vers le lieu de l’incident. Rendus sur place, ils aperçoivent à nou-
veau les boules. Le père fait des appels lumineux avec une lampe
électrique, ce qui a comme conséquence de faire disparaître subite-
ment les boules dans un grand éclair blanc.
André UNAL a par la suite comme de légères brûlures formant des
squames sur le visage et un traumatisme moral et psychologique
important qui le marque jusqu’à son décès le 25 décembre 1993,

230
jour de Noël. Je ne crois pas à une affabulation. Il ne voulait pas
trop en parler car le peu qu’il le fit, lui apporta préjudice et moque-
ries. Pour ma part, j’avais essayé de remplir plusieurs fois avec lui
le questionnaire préconisé sur un des numéros de LDLN. Mais
d’une façon bizarre, par quatre fois, un événement fortuit nous a
empêché de le faire. La dernière fois que je l’ai vu, nous évoquions
encore ce phénomène lorsqu’il m’a dit et ceci m’a troublé : " Si tu
veux, un soir, on retournera tous les deux et tu verras… il me suffit
de les appeler… ".

Ce qui m’interpelle dans cette histoire, c’est que j’ai bien eu du mal
à rassembler mes idées au fil des années’ afin de coucher sur le
papier ce qui est relaté ci-dessus, après enquêtes, très discrètes,
bien entendu. En conclusion personne dans la famille qui était au
courant ne se souvient plus de rien, de l’identité de son copain et
des ses parents, ni sa sœur, ni sa future épouse qu’il fréquentait
alors. Mais j’ai découvert récemment un récit ressemblant de près à
ce que je viens de vous raconter. Il s’agit de toute une série
d’apparitions inexplicables survenues dans l’Aveyron, aux abords
d’une ferme occupée par une famille de quatre personnes : un culti-
vateur, sa belle-mère, sa femme et son fils… des boules de lumières
hautes d’un mètre vingt environ, ce qui m’a poussé à raconter cette
histoire.
Etant donné sa nature, je ne pense pas que le cousin André ait pu
lire ce témoignage.

G.C

Notre témoin Robert L n’a pas vraiment connu André Unal de six
ans son aîné, mais sa mémoire lui rappelle que c’était un gars qu’il
voyait en fréquentant les fêtes et les bals de la région de l’époque,
dans les années 60. On peut penser que les "visiteurs" cherchaient
des contacts avec des sujets réceptifs pouvant convenir à ce qu’ils
attendaient d’eux.
Ce témoignage tardif, mais combien précieux, de la rencontre
d’André Unal avec les « boules », l’année 1967, a donc eu lieu en
pleine période de celle de Robert L. à Roumagnac distant de Sauve-
terre de Rouergue d’une vingtaine de kilomètres !

231
Le retour

Robert poursuit :

— Ainsi donc, les jours et les mois ont passé jusqu’à vers le 20 no-
vembre 1969, où j’ai repris la "machine" pour rentrer à la ferme,
accompagné de la Biologiste, de l’Ethnologue, et du Guide qui, à
l'endroit d’où nous étions partis, m’a remis une enveloppe jaune
contenant 27000 francs pour me dédommager d’une année passée
sans salaire, et pour les services rendus. Une poignée de main de sa
part et de grosses bises des deux dames.
Puis les recommandations suivantes : "Roro, ne parle pas de cette
expérience à qui que ce soit avant 40 ans, car non seulement tu ne
serais pas cru, mais en plus certains pourraient te faire des misères.
Nous serons présents tout au long de ta vie, mais sans notre inter-
vention. Ta vie sera telle que tu la feras, mais par contre tu jouiras
d’une très bonne santé. Tu t’en rendras compte seulement quand tu
seras arrivé au terme de ta carrière. Bonne chance et bon courage,
merci encore ".
" Quand je suis descendu, j’avais les larmes aux yeux. Il faisait nuit.
Je suis remonté du champ à la maison, j’ai frappé à la porte, mon
père est venu m’ouvrir et m’a dit qu’un courrier était arrivé la veille
lui signifiant que je rentrais le lendemain soir.

On se demande bien qui a pu envoyer un courrier au père de Robert


pour le prévenir de l’arrivée de son fils ?

Robert avait été informé que les "visiteurs" disposaient d’agents


hauts placés dans les secteurs clés de nos civilisations, pouvant in-
tervenir discrètement en cas de besoin urgent.
Le guide lui a également affirmé que des extraterrestres plus petits
qu’eux, et ressemblant aux humains, travaillaient sur Terre dans le
plus grand secret, dans des entreprises de haute technologie.

Ceci donne une explication sur la provenance de la lettre et la re-


mise de billets à Robert.
La somme ainsi offerte représentait l’équivalant de deux ans et demi
de salaire.

232
Ma vie… La rencontre et Après…
— J’ai aujourd’hui le souhait de parler un peu de ce qui a été ma
vie dans ma prime jeunesse et de mon enfance.
Dés l’âge de trois ans je suis devenu assez conscient de ce qui se
passait dans mon environnement familial et des réalités de la vie.
Mon père me disait qu’il était important de pouvoir se débrouiller
tout seul et de pouvoir subvenir à ses besoins essentiels (propreté,
écouter, obéir, manger toute nourriture, travailler).

J’ai commencé l’école à l’âge de cinq ans. Il y avait trois kilomètres


pour s’y rendre à pied le matin et pour en revenir le soir, été comme
hiver; car à l’époque (1951) il n’y avait pas de ramassage scolaire.
Vers l’âge de douze ans, après le retour de l’école, il y avait les
travaux domestiques. Il m’arrivait souvent d’aller labourer les
champs en nocturne pendant que mes parents s’occupaient du bé-
tail. J’avais du mal à appuyer sur les pédales d’embrayage et de
frein du tracteur familial (un Pony 812). Je manquais de force, et
pas d’hydraulique ! Les conditions étaient les mêmes pour tous à
cette époque.
Néanmoins j’ai passé et obtenu mon certificat d’études à quatorze
ans sans difficulté. Mes parents m’ont récompensé, car j’ai eu une
mobylette et une moto à seize ans. J’avais beaucoup de liberté. Mes
parents étaient très matérialistes et ne regardaient pas au-delà du
travail quotidien de la ferme. La même chose avec les voisins. Les
considérations matérielles revenaient souvent. Ce qui changeait,
c’était le dimanche, où nous allions à la messe.
Au niveau santé, j’avais souvent des migraines très fortes qui me
pourrissaient la vie et qui m’obligeaient à aller me coucher jusqu’à
ce que ça passe, en prenant des cachets de Véganine, d’Aspro, de
Kalmine ou de Préfagil.

Bref, le travail à la campagne n’était pas de tout repos et je me des-


tinais à reprendre la ferme familiale. Puis est arrivée la rencontre
avec ces personnes venues d’une terre lointaine qui m’ont énormé-
ment surpris au départ. La remise en question personnelle de la
religion. La manière de manger, de penser, de vivre. Ils m’ont ap-

233
pris que la Terre n’était pas la seule planète habitée. Que des êtres
vivants peuplaient l’Univers, qu’il y avait d’autres Univers. Que
ceux-ci n’étaient pas vides, qu’ils étaient remplis d’une énergie
considérable. Que nos corps physiques étaient loin d’être les plus
performants et les plus beaux. Que nos corps étaient en pleine évo-
lution, perfectibles, bien que dans l’ensemble ils donnaient toute
satisfaction, et que c’était nous qui commettions des erreurs. Que
nous étions assez bas sur l’échelle de l’évolution, et que régulière-
ment nos corps physiques recevaient des impulsions pour avancer
vers un meilleur état.

Imaginez comment j’ai dû faire pour intégrer toutes ces nouvelles


données. D’autant plus que le Guide m’a dit que j’avais mieux à
faire que de travailler dans l’agriculture, et que je devrais plutôt me
destiner à voir comment fonctionnait un corps physique. Quand je
lui demandais ce qui allait se passer pour moi, il me répondait inva-
riablement :
" Tout viendra au moment voulu ".
Il me disait : " Ta santé va s’améliorer rapidement, tu n’auras plus
ces maux de tête qui t’empoisonnent la vie ".
Et effectivement, je dois dire qu'ils se sont de plus en plus espacés
pour disparaître ensuite complètement.
Le Guide me disait que leur réalité devait s’intégrer dans la
mienne, sans que cela occasionne aucune gêne pour moi et qu’elle
devait être invisible pour les autres. Personne ne devait se rendre
compte. Elle devait rester secrète et personnelle. Qu'en compensa-
tion, au lieu de trimer toute une vie à travailler durement, ils al-
laient me donner les moyens de travailler sans aucune difficulté et
sans effort, en étant en bonne santé pendant de nombreuses années.
Et effectivement, je peux dire que cela s’est bien produit, car bientôt
quarante ans après, je suis en très bonne forme. Et je dois recon-
naître qu’une énergie très grande m’a été d’un grand secours.
Après mon retour de la "grotte" fin 1969, ma façon de vivre a chan-
gé. Je suis devenu plus résistant sur tous les plans ; physique et
mental. La pratique des exercices appris avec les visiteurs m’a ra-
pidement donné une force considérable et permis d’être uni en moi-
même; de voir les évènements sans y apporter trop de sentimentali-
té.

234
J’ai travaillé ensuite dans le secteur de la santé, cela m’a beaucoup
apporté. J’ai vu mourir beaucoup de personnes de part ma fonction
d’aide-soignant et compris ainsi les limites du corps physique hu-
main. J’ai vu la vieillesse et la dégénérescence, ainsi que la manière
très imparfaite de soigner.

Ce que j’ai retenu de ces rencontres avec les visiteurs :

— Que la Terre n’était pas la seule planète habitée.

— Que la vie était présente dans tous les Univers.

— Que chaque planète habitée et ses habitants disposaient de la


possibilité d’évoluer et en avaient le devoir.

— Que chaque planète habitée l’était avec des corps physiques


différents des nôtres.

— Que de l’énergie était disponible en quantité illimitée pour les


besoins de ses habitants.

— Que la mort n’existait pas, mais était un passage immédiat


vers une autre forme d’existence.

— Que nous devions trouver nous-mêmes les solutions à nos


problèmes.

— Que nous devrions déjà accepter des gens d’un physique dif-
férent, car l’avenir nous habituera à des gens encore plus diffé-
rents.

— Qu’il était possible de franchir des distances incommensu-


rables quand on possédait la technique pour le faire.

— Que certains habitants d’autres planètes visitaient la Terre et


qu’ils avaient des corps physiques loin d’être aussi performants
que les nôtres sur terre.

235
— Que la Fédération Galactique avait des vaisseaux dans
l’espace tellement gigantesques que cela dépassait notre imagi-
nation. (11)

— Que la plupart des visiteurs n’avaient pour but que le bien


des différents mondes.

— Personnellement j’ai le sentiment d’avoir vécu une expérience


sortant de l’ordinaire sans toutefois pouvoir en apporter la preuve.

Je suis persuadé que de nombreuses autres personnes ont vécu des


expériences similaires mais n’en parlent pas, et n’en parleront sans
doute jamais.
J’ai tenu le secret, mais arrivé à l’automne de ma vie, j’ai voulu que
cela se sache.
Cette expérience m’a finalement apporté énormément et a été pour
moi largement positive. Elle m’a permis d’acquérir plus, que ce que
j’aurais été, si j’étais resté à la ferme.

A la question :

Aurons- nous un jour la visite officielle des explorateurs inter-


planétaires ?

— Personnellement je n’en sais rien. Cela dépendra sans doute de


nous, et de notre capacité à pouvoir digérer d’abord le fait que la
vie existe ailleurs que sur cette terre. Nous ne sommes ni les plus
beaux, ni les plus forts, ni les plus évolués, ni les plus savants de
l’univers.
Peut-être devrons-nous aussi laisser certaines de nos ambitions et
nos désirs de conquête au rancart.

Je ne souhaite aucunement me glorifier de ce qui m’est arrivé à


cette époque. Je n’y suis pour rien. J’en ai été l’observateur, puis le
témoin passif. Je ne désire pas en tirer un profit quelconque, mais
seulement informer, en espérant que ceux qui ont vécu des expé-
riences similaires puissent aussi témoigner.

236
Il m’apparaît depuis longtemps que je sers de cobaye et de terrain
d’expérience. Que je suis suivi dans le temps partout où je me
trouve, et surtout qu’à travers moi, et d’autres, "Ils" veulent voir
nos réactions face à eux, et comment nous évoluons et cherchons
à faire connaître leur existence au plus grand nombre de gens.
Bien souvent au fil de mes aventures, je me suis senti bien seul. Mais
enfin, si cela doit faire avancer la recherche, tant mieux – Ne pen-
sez-vous pas comme moi ? J’ai parfois le sentiment d’être entre
deux mondes. Mais je ne suis pas le seul, il y a Michel G. que je
connais, et tant d’autres que nous ne connaissons pas… "

Robert L. Décembre 2005.

(11) - La presse a diffusé des photographies prises par le télescope


spatial Hubble d’objets insolites auprès des anneaux de Saturne.
(Avril 1996)
Un scientifique de la NASA, le Dr Bergrun a révélé des photos de la
sonde Voyager montrant les anneaux de Saturne où l’on peut voir
trois objets en forme de cigare.
La taille de l’un de ces objets est estimée être celle de la Terre.
C’est-à-dire suffisamment grand pour supporter une civilisation
entière.
On retrouve ces informations sur Internet :
http://ufoweb.free/saturne.htm
Pierre Monnet rapporte également dans ses "contacts " que les ex-
traterrestres avaient des bases sur Saturne et son anneau. « Les
extraterrestres m’ont dit », page 128.

Fragments de discussions avec…


Il reste au témoin, Robert L. quelques souvenirs de ses rencontres
avec ses visiteurs et quelques discussions qui sont restées gravées
dans sa mémoire, tant cela pouvait différer de ce qu’il avait appris
au cours de son enfance.
Au sujet de la religion, il a demandé au Guide s’ils croyaient en
Dieu ?
Le Guide a tenu le discours suivant :

237
— Non, nous n’avons pas à proprement parler de religion dans le
sens où vous l’entendez, vous sur Terre. Si nous devions en avoir
une, elle serait scientifique. Notre religion se base sur la connais-
sance de l’Univers, et de l’espace qui nous entoure, des lois qui
régissent celui-ci, car la moindre parcelle de matière où elle se
trouve, est intelligente et constructive. Je vais te donner un
exemple : Si tu te fais une entaille par exemple à un doigt, coupure
de la peau. Le corps cherchera à la réparer. Tu appelles cela la
cicatrisation. Si lorsque la plaie est presque cicatrisée, tu te refais
la même coupure au même endroit ; encore une fois le corps va re-
commencer à se guérir, et ensuite sans arrêt autant de fois qu’il le
faut. Le corps physique est donc intelligent. Roro, tu pourrais dire
que c’est Dieu qui a œuvré à l’intérieur de toi et que la cicatrisation
s’est faite d’une manière très intelligente. De même tous tes organes
à l’intérieur de toi travaillent toujours avec une grande harmonie et
une grande intelligence pour te maintenir en vie. La force de celui
que tu appelles Dieu est constamment en œuvre en permanence.
Pour nous, Dieu est cela, mais encore beaucoup plus avec des lois
que vous ne connaissez pas. Même nous, on ne les connaît pas en-
core toutes. Ne serait-ce que pour les immenses distances qui sépa-
rent nos mondes et nos galaxies. Et bien on pourrait dire que Dieu a
tout prévu pour qu’on se rencontre, car des lois que vous ne con-
naissez pas encore permettent de combler ces grandes distances en
peu de temps. On peut donc dire que Dieu cherche et aiguise notre
soif de connaître sa création.

Qu’est-ce que la mort ?

— La mort n’existe pas. Elle représente seulement la destruction du


support physique. Il faut comprendre que le corps physique est seu-
lement un container de l’être intelligent qui l’habite. Le container
est soumis aux lois de la planète sur lequel il évolue. Il y a dans
l’Univers des planètes qui vieillissent la matière plus rapidement
que d’autres. Cela est dû à de nombreux facteurs que nous connais-
sons bien : soleil plus ou moins proche, force de gravitation plus ou
moins grande, lumière, température ambiante, conditions clima-
tiques, conditions de vie et degré d’évolution des habitants, diffé-
rence de teneur du gaz respirable en composants, variations du taux

238
de CO², de l’azote, de l’oxygène, de l’hydrogène et d’autres compo-
sants, de l’alimentation des habitants.

Est-ce que les habitants de votre planète travaillent dur comme


nous ?

— Les habitants chez nous travaillent, mais moins péniblement que


sur votre planète, car les technologies et les différentes sources
d’énergie exploitées nous permettent d’avoir beaucoup de loisirs.
Nos machines sur notre planète pourvoient à tout ce qui est le plus
pénible et le plus essentiel pour nous et pour les êtres vivants. Nous
respectons et vivons en harmonie avec notre monde et son environ-
nement, car toute planète est une entité et un organisme vivant. "

Est-ce que je pourrais vivre sur votre monde ?

— Au niveau biologique, tu pourrais y vivre facilement. La configu-


ration de notre planète ainsi que ses paramètres sont sensiblement
les mêmes que sur la tienne. Par contre, déjà au niveau de
l’adaptation aux techniques les plus simples utilisées tous les jours
par les habitants, il te faudrait plusieurs mois. Ne parlons pas du
reste : tu serais tellement dépaysé que tu ne t’y plairais pas. Pour-
tant, il y a des habitants de ta Terre qui sont chez nous et qui ne
veulent plus retourner sur Terre. Et puis, les habitants de notre pla-
nète sont très disciplinés. Le désordre n’est pas permis. Chaque
habitant dispose d’un grand espace de liberté, mais dans le plus
grand respect des coutumes et des lois qui sont en vigueur. Naturel-
lement, tout sujet peut être abordé. Mais il faut que tu comprennes
que nous vivons dans un monde de paix, d’amour, d’harmonie et
d’échange, depuis des millénaires.

Avez-vous des gens qui souffrent ou sont malades ?

— Non ! La maladie n’a plus de prise sur nous depuis des temps
immémoriaux. Notre médecine permet d’éviter ce que vous avez sur
Terre : la souffrance. Pourtant nous vieillissons aussi, mais lorsque
notre corps physique n’est plus viable, nous en changeons. Car nous
arrivons de façon scientifique à séparer ce que tu appellerais l’âme,
du corps physique. Nous faisons pousser des corps physiques sans

239
occupant jusqu’à maturité, ensuite le corps est prêt à être occupé
par quelqu’un. Je ne dirai plus rien sur ce sujet, car cela remet en
question toutes tes croyances et tes convictions. Je vois que cela te
choque.
Il me semble que tu penses souvent à la souffrance et à la mort; que
cela ne te trouble pas.
Continue la pratique du Yoga telle que nous te l’enseignons. Cette
méthode te permettra d’arriver très loin, et en tout cas, de pouvoir
mener une vie de travail sans souffrir et sans trop te fatiguer. Et
puis nous te laissons un héritage; pas celui que tu crois, mais si tu
suis bien nos directives, tu seras toujours uni avec toi- même et ra-
rement fatigué. Il n’y a pas de méthode plus efficace pour agir sur
les organes à l’intérieur du corps, que les exercices. Pratique-les et
quand tu seras à l’automne de ta vie, tu pourras voir les bienfaits de
notre enseignement.

Est-ce que vous viendrez un jour ouvertement sur notre planète


en vous présentant au peuple ?

— Là ! Roro, tu m’en demandes trop. Notre monde est très éloigné


du vôtre. Il y a des races humaines qui sont plus près, et qui sont
dans votre Galaxie. Mais pour qu’une civilisation prenne contact
avec vous, il faudra vous familiariser avec elle ; d’où l’importance
des visites. Mais cela dit, rien n’est impossible, mais en ce qui nous
concerne, nous viendrons uniquement si ceux qui auront pris con-
tact avec vous, nous y invitent, et vous également. Cela demandera
déjà à vos gouvernements de nous reconnaître en tant que civilisa-
tion humaine et intelligente, et lorsque vous manifesterez de ma-
nière hautement visible envers nous, des intentions pacifiques. Ce
n’est pas le cas aujourd’hui à cause de votre passion idiote de vous
croire les seuls, les plus savants et les plus forts de l’Univers. Les
Univers ne vous appartiennent pas. A nous non plus, mais nous
avons tous droit d’y vivre e de les parcourir en les respectant.

240
Révélations pendant les Rencontres de Châlons.
Comme je l’ai dit, le témoin Robert L. avait décidé de venir aux
Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne en octobre
2005.
Mon enquête était à peine commencée, et malgré mon impatience,
j’ai renoncé à présenter son cas en public. A part quelques ufologues
avertis et bien occupés chacun par leur programme et leur emploi du
temps.
J’avais avec moi : Michel G. le témoin de Seine-et-Marne dont les
témoignages n’avaient pas encore été publiés (Voir LDLN n° 379 de
novembre 2005 et le n° 380 de février 2006).

Les deux témoins, qui ne se connaissaient pas, ont rapidement sym-


pathisé et les échanges ont été abondants à propos de ce que chacun
avait vécu. Le soir, au restaurant, l’auditoire composé de quelques
oreilles attentives de mes amis : Jean-Claude Venturini, qui m’a aidé
dans mes investigations et ses connaissances en informatique pour
l’établissement de mon enquête, le contre-amiral Gilles Pinon, con-
férencier et auteur d’un livre sur la Vierge de Fatima. Se trouvait
également Christel Seval, conférencier et auteur d’un livre à pa-
raître.
A ce petit groupe s’est joint un témoin d’observation Ovni : Charles
P. qui présente des signes de mystérieuses cicatrices dont il ignore
l’origine. Il pense avoir été enlevé. Un cas d’enquête en perspec-
tive…..et maintenant comblée.

(L'enquête a finalement été menée par Gérard Deforge. Elle est pu-
bliée sur le site Internet des Repas Ufologiques de Paris).

Les questions et les réponses de Robert fusaient dans le brouhaha de


la salle, ce qui gênait l’enregistrement de l’entretien du témoignage
de Robert.

Ce fut un bref rappel de l’affaire des " boules", la poursuite en voi-


ture, la rencontre de l’ovni piloté par les deux humanoïdes, et les
visites en chambre motivant la préparation du séjour dans la grotte
servant de base à nos mystérieux visiteurs, intéressés par les qualités

241
génétiques de notre témoin. On s’interroge bien évidemment sur les
preuves de la véracité de l’événement hors du commun vécu par
Robert L. Sans mettre en doute la sincérité du témoin, ni sombrer
dans une crédulité satisfaite, nous nous bornerons à rester neutres en
recherchant, sinon des preuves, tout au moins des indices qui nous
permettraient de corroborer le récit.
La discussion allait bon train, passant d’un sujet à l’autre pour finir
sur le cas de l’implant que Robert ressent dans son dos.

De nombreux témoins "abductés", c’est-à-dire enlevés avec ou sans


leur consentement, prétendent posséder des implants; des petits ob-
jets étrangers introduits à l’intérieur de leur corps. C’est ce dont est
persuadé Robert après son retour, sans savoir ni où, ni quand
l’opération a pu être effectuée. Travaillant dans un hôpital, il avait
trouvé un prétexte pour obtenir des radiologies de son dos sans don-
ner la vraie raison, au risque de passer pour un "dérangé".
Les radios n’ont malheureusement rien révélé de particulier.
C’est ce que nous avons tenté de vérifier avec le concours de Michel
G. à l’aide de ses qualités extrasensorielles.
Nous quittons le restaurant tard dans la soirée pour rejoindre l’hôtel
juste en face.

Soirée à la cafétéria de l’hôtel

RL : Robert L…
GM : Georges Metz
MG : Michel G…
CP : Charles P…
JCV : Jean-Claude Venturini

Châlons-en-Champagne, vendredi 14 octobre 2005, il est près de 23


heures. Nous sommes à la cafétéria de "l’Etap Hôtel".
Nous nous installons au fond de la salle faiblement éclairée. Michel
examine le dos de Robert, assis sur une chaise. Il repère la zone si-
tuée dans le bas à droite de la colonne vertébrale avec un stylo à
bille. Malgré le bruit que fait la télévision, on enregistre la scène
avec deux petits magnétophones de poche. Je prends des photos

242
avec un appareil numérique (12) dont je connais à peine le fonction-
nement.
Michel a posé ses mains sur le dos de Robert.

MG — Il est là,… il est ici, voilà…. Attends bouge pas… Il est là!…

RL — Il a…un périmètre de déplacement….Mais ça, je m’en suis


aperçu depuis un moment !

MG — Ce truc là, voilà. Voilà la gueule qu’il a. (Michel décrit un


ressort à boudin de la taille d’un crayon long comme le doigt) Il se
déplace… N’y touche pas parce que je le vois presque là…. Alors
attends…. Ne bouge pas !

C’est à ce moment que je prends la première photo. Le spot rouge


illumine le dos de Robert.
Il se passe un événement extraordinaire : Quelque chose a réagi et
bouge sous la peau.
Je déclenche aussitôt l’appareil. La photo est prise avec le flash in-
corporé.
Michel fait un bond en arrière. Il a pris une décharge électrique
dans les doigts !

Je prends une deuxième photo qui fait réagir l’implant supposé, (J’ai
l’impression que le flash n’a pas fonctionné) et quatre autres photos
à la suite. (13)

RL — Il s’est barré!… Il est rentré,…. Rentré dedans…Il est rentré


là…il doit être "emmerdé"! (sic)

JCV — C’est un petit extraterrestre ! (Rires) …

RL — Là, il s’est barré !

GM — C’est un truc comme dans les films ! C’est un truc qui se


déplace ! Hein ! C’est un truc vivant, qui se déplace.

(Effectivement, tout le monde autour a pu voir un mouvement


interne dans le dos de Robert)

243
MG — je ne pensais pas qu’un truc comme ça me donne un coup de
jus. Ca fait psitt…

RL — Alors, il faut bien que je me comporte comme tout le monde.


Autrement, ça poserait des questions.

Je pose ma main sur le dos de Robert.


Quelque chose vibre à l’intérieur ! C’est très net !
J’essaye même de l’enregistrer en posant le magnétophone dessus.
Cela ne donnera rien.

MG — J’ai mon doigt qui me fait vachement mal, hein !


Ça m’a électrisé le doigt, dis donc !
Michel estime un implant étranger d’au moins 13 centimètres qui
s’est faufilé en se tortillant à l’intérieur du dos de Robert. Tout le
monde est perplexe et s’accorde à penser que quelque chose de vi-
vant : un symbiote (14), a réagi à nos investigations et n’a pas ap-
précié notre intervention …

…Le lendemain matin tout le monde se retrouve dans la salle de


l'hôtel pour prendre le petit déjeuner.

Michel a toujours mal à sa main encore engourdie. Robert lui, nous


fait part, avoir été réveillé et gêné à plusieurs reprises, par un bruit.
Une sorte de vibration intense, comme le bruit que pourrait faire un
gros insecte. La lumière allumée n’a pas permis de déceler d’où cela
pouvait provenir. (Il avait pris une chambre seule pour lui; sa femme
et sa fille étaient dans une autre chambre) Auparavant, il m’avait
rapporté le fait suivant :

244
Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne

Michel examine le dos de Robert

245
(12) Il s’agit d’un appareil récent Panasonic Lumix à stabilisateur
d’image. Il est équipé d’une lampe .d’assistance de mise au point.
Cette lampe d’une portée utile de 1,5 mètre projette un spot de lu-
mière rouge sur la zone à photographier. Il est possible que le fais-
ceau spot émette des fréquences infrarouges.

(13) Six photos ont été prises en deux minutes. La première est
sombre, la deuxième est très sous-exposée et demande à être éclair-
cie à l’aide d’un logiciel approprié. Les quatre dernières sont noires
et inexploitables.
Vu les séquences, il est possible que le flash n’ait pas eu le temps de
se recharger.

(14) Symbiote : Chacun des êtres associés en symbiose. (Larousse)


Symbiose : Union étroite entre des personnes, des choses.
Biologie : Association de deux ou plusieurs organismes différents
qui leur permettent de vivre avec des avantages pour chacun.

Les bip-bip dans la Ford Fiesta.

— Au cours de l’année 1999, dans le courant du mois de mai, mon


épouse m’a fait remarquer que toujours à la même heure : 14h : 30,
on entendait une sorte de bip-bip strident dans la voiture, sans pou-
voir déterminer la provenance. Le lendemain j’écoute, et effective-
ment, j’entends moi aussi le bip-bip. Une sueur froide passe dans
mon dos. Le souffle court, je me dis qu’est-ce qu’ils me veulent en-
core. Deux ou trois jours après, j’entends ce bip dans ma voiture :
Une Lada, à ce moment là, encore à 14h: 30. Puis à mon travail,
lorsque je suis occupé dans la chambre d’un patient résident. Im-
possible de déterminer la provenance ; dans le mur, dans le plafond,
dans un placard, rien ? Cela dure deux à trois mois, puis plus rien".

Le fait m’a été confirmé par sa femme Yvonne, quelque peu in-
quiète d’avoir à subir ce genre de désagrément. La voiture de ma-
dame est une Ford Fiesta avec moteur diesel. Cela ne s’est jamais
reproduit depuis.

246
La voiture miracle.

Un autre fait paranormal s’était produit auparavant dans sa jeunesse.


En rentrant le soir d’une sortie, dans la voiture d’un ami sur une
route sinueuse en forêt, que la lueur des phares éclairait à peine. La
voiture avait brusquement calé, surprenant son conducteur. Robert
lui, n’avait pas bougé. Les deux compagnons sortirent immédiate-
ment de la voiture pour constater qu’ils étaient arrêtés au bord d’un
précipice. Ils n’ont pas compris ce qui s’était passé.
Robert n’a jamais revu ce camarade complètement terrorisé par cette
aventure.
Lui, Robert, a pensé qu’il était en quelque sorte protégé par ses amis
extraterrestres.

Conclusion de Robert L.

— Je suis conscient que ce phénomène apporte plus


d’interrogations que de réponses. Que le phénomène se camoufle
très facilement ; qu’il est parfois farceur. Je me souviens l’année
dernière où j’avais pris la voiture de mon épouse. Lorsque j’ai vou-
lu arrêter le moteur diesel après avoir tourné la clef de contact ;
celui-ci a continué à tourner normalement et j’ai dû enclencher une
vitesse, lâcher l’embrayage et freiner en même temps pour que le
moteur s’arrête. Cela s’est produit plusieurs fois jusqu’en fin de
matinée, puis tout est rentré dans l’ordre.
Enfin, il faut vivre avec. J’en ai pris mon parti, mais malgré tout, je
ne sais toujours pas à quel groupe appartiennent mes " messagers".
Mais à quoi cela m’avancerait-il ?

Quel est le but de ces êtres, étaient-ils seulement de passage sur


notre planète l’espace d’un temps ? Suis-je quelqu’un parmi tant
d’autres servant de terrain d’expérience à une humanité différente
de la nôtre ? Personnellement je crois qu’une immense technologie
est en œuvre sur notre planète en surveillance ; surtout arrivée
comme cela semble être le cas, à un palier d’évolution.

Les implants… Questions… Réflexions.

247
Une réflexion sur les implants d’origine inconnue, dont on parle
dans le domaine ufologique, nous semble la bienvenue. Bien enten-
du, nous n’avons pas la prétention d’apporter la réponse à la ques-
tion sur ce sujet qui concerne un nombre en progression
"d’abductés", révélés au hasard, soupçonnant en être porteurs, mais
le plus souvent à leur insu.

A défaut de réponse immédiate, nous pouvons toujours poser les


questions et émettre des hypothèses. Ce sont également les ques-
tions que s’est posé notre témoin Robert L., avec le bon sens carac-
téristique et la lucidité de cet homme issu du milieu rural. Nous
croyons à la sincérité de ses propos après qu’il nous ait accordé
toute sa confiance.

— Quel est le rôle de ces implants ?

— A quoi servent-ils ?

— Quelle est la logistique mise en œuvre pour collecter les infor-


mations ?

— Servent-ils à localiser les implantés ?

— Ont-ils une incidence sur le comportement des porteurs ?

— Servent-ils de catalyseur d’énergie ?

— Exercent-ils une surveillance du porteur ?

— Agissent- ils sur le porteur et l’environnement ?

— Certains implants pourraient-ils être "pseudo matériels" comme


dans le cas de Robert ?

Bien qu’il soit difficile de répondre à toutes ces questions, compte


tenu le la technologie mise en œuvre, dépassant de loin nos propres
possibilités pratiques, nous pouvons envisager le pire.

248
C’est-à-dire partir du principe que nos visiteurs sont capables de
pratiquement tout faire, y compris agir sur nos propres pensées et de
là, notre comportement.
Nous n’avons d’autre choix que d’admettre à priori l’hypothèse
d’une interaction entre l’esprit et la matière. C’est une proposition
qui de toute façon s’est maintes fois vérifiée dans les témoignages
de rencontres rapprochées.
Il conviendrait d’analyser dans le détail les effets de ces phéno-
mènes classés ufologiques et paranormaux, avant de vouloir essayer
d’en comprendre les causes et comment cela peut-il être possible.
Pour sa part. Robert pense que les "visiteurs" souhaitent être infor-
més de ce qui se passe au niveau de l’environnement du porteur de
l’implant. Les porteurs ainsi équipés, ou qui pensent l’être, devraient
noter ce qui peut changer dans leur vie : Effets psychiques et phy-
siques de toute nature agissant sur leur comportement.

Révélations d'une voyante :

Les implants

"La Terre, mémoire et instrument de civilisations galactiques"


Alt, médian des sphères

de Valérie Furstenberger et Rosaanna Narducci-Baux


Extrait : (page 113 du livre)

…Après l’activation d’implants auriques planétaires, les petits gris


exigeaient des expériences de toutes sortes sur les corps des vic-
times. Comme les médecins corrompus constatèrent le rejet
d’organes, chez certaines personnes, ils consultèrent les gris. C’est
pourquoi les gris prirent la direction des opérations. Il leur fallait
créer un implant permettant d’éviter tout rejet et toute inflamma-
tion. Pour le constituer, ils prenaient les substances organiques né-
cessaires chez le futur greffé.

Il y avait deux sortes d’implants physiques :

249
1– l’implant constitué d’un morceau métallique ou fragment de cris-
tal de silicone ou autre matière, fut inséré dans le corps de l’être
humain. La partie la plus brillante de l’objet, presque lumineuse,
devenait dure au contact de l’air. Elle était injectée sous-cutané. Sa
forme était cylindrique ou ovoïde (généralement 4 mm de long, 1
mm de diamètre) et comprenait de nombreux appendices crochus et
translucides. Pour éviter tout effet secondaire, une enveloppe pro-
tectrice gélatineuse entourait cet implant.

2– l’implant biologique était une des parties intégrantes du corps


manipulé dans le but de transmettre des ordres directement au sys-
tème nerveux. Pour ceci, il fallait prélever des échantillons de cel-
lules, isoler l’ADN, le cultiver, le transformer et fabriquer des ré-
cepteurs transmetteurs biologiques.

Les manipulateurs utilisaient aussi les structures bioniques du cer-


veau pour s’en servir comme transmetteurs récepteurs d’ondes (à ce
jour, ce sont des ondes radio). Ces implants étaient souvent insérés
dans les zones sexuelles.
Un autre implant ressemblait à un ordinateur miniature portable.
Situé au centre de la poitrine, il était utilisé comme unité centrale
qui stockait le programme activé. En bas de la cage thoracique, un
second implant biologique émetteur recevait les signaux de
l’implant précédent et le transmettait à un troisième situé sur le haut
des côtes. Tous étaient reliés par de minuscules fils métalliques,
dont un, le plus mince, faisait la liaison avec un petit fragment à la
base du cou.
C’était une interface qui connectait cet ensemble à la moelle épi-
nière, à la base du cerveau. L’implant disposait de 5 électrodes sur
chaque nerf. La 1ère envoyait l’information vers le neurone, la
2ème l’annulait et la 3ème réinsérait le signal ou un autre. Les deux
dernières renversaient les directions et déconnectaient le système.
De cette manière l’ensemble se comportait comme un terminal de
contrôle et n’empêchait aucunement les fonctions motrices de
l’homme.

Une autre catégorie d’implant placé derrière l’oreille gauche avait


l’aspect d’un petit cristal blanc ou caillou noir permettant aux
aliens de retrouver leurs victimes. A l’aide d’un implant déposé au

250
3ème œil, les gris créèrent des hommes-robots, de véritables ma-
chines à tuer qui anéantissaient les ennemis des gris, grâce à une
sonde laser issue de ce 3ème œil. Ces êtres n’étaient plus maîtres
d’eux-mêmes et n’étaient plus responsable de leurs actes. Ces im-
plants pouvaient être détectés et neutralisés par divers moyens. Au
20ème siècle, ces mêmes implants existent toujours et sont insérés à
des personnes enlevées par les gris.

L’imagerie de résonance magnétique (IRM) et le scanner sont des


moyens actuels qui décèlent les variations du champ magnétique.
Les stimulations d’implants provoquent des chocs électriques dou-
loureux au moment des auscultations. Le gaussmètre est un autre
appareil qui mesure les champs électromagnétiques.

En ce qui le concerne, Robert nous fait part de son extraordinaire


résistance physique et ses facultés de récupération. Il jouit d’une
santé et d’une vitalité exceptionnelle depuis sa rencontre avec le
phénomène Ovni. Il raconte la performance qu’il a eu l’occasion de
réaliser pour un ami dans l'embarras.

L’exploit physique.

— Ah oui ! C’était un collègue de travail. Le mur du jardin s’était


écroulé. Il y avait 70 marches d’escalier et des paliers à descendre
pour y accéder entre deux rues. Il me dit : " Est-ce que tu pourrais
m’aider à descendre les matériaux, parce que l’entreprise veut bien
me faire le mur, mais par contre, personne ne veut descendre le
matériel ? "
— Je dis bon, je vais essayer ; parce qu’il avait déjà deux ou trois
personnes qu’il avait embauchées à l’ANPE (Agence Nationale
pour l’Emploi). Les gars ont fait un voyage avec les seaux à la
main, mais ils n’en ont pas fait deux. En plus c’était un gars de chez
moi.
Alors, je m’étais fait un truc comme les chinois, avec du bois pour
mettre un seau de chaque côté, ça faisait 90 kilos en tout, 45 kilos
de chaque côté, j’avais pesé. J’ai descendu comme ça plusieurs di-
zaines de tonnes de matériaux.

251
Deux journalistes du journal local "Centre Presse" passaient par là.
Quand ils m’ont vu, ont voulu me photographier, mais j’ai dit :
" Non pas question ! " — J’ai refusé !

Robert nous a fait d’autres révélations concernant des particularités


biologiques.
Il est donneur de sang dans l’hôpital où il travaille. Il lui a été dit
que son sang avait des particularités extrêmement rares. Pas
d’anticorps non plus, ce qui est une anomalie.
Il a dû intriguer le corps médical qui n’a pas posé de questions. Ro-
bert s’est bien gardé de révéler quoi que ce soit sur son aventure. Il
lui reste encore un an à travailler (2006 / 2007). Si ses employeurs
connaissent un jour ce qui lui est arrivé, ils seront bien surpris, car il
est tenu en haute estime dans son travail d’aide-soignant et a été
longtemps reconnu pour ses qualités de médiateur en tant que res-
ponsable syndical.

Il apparaît à Robert depuis longtemps de servir de cobaye et de ter-


rain d’expérience ; qu’il est suivi dans le temps et l’espace et que
surtout, à travers lui et d’autres "contactés", ces visiteurs d’outre
Terre veulent voir nos réactions face à eux. Et comment nous évo-
luons et cherchons à faire connaître leur existence au plus grand
nombre d’entre nous.
— Bien souvent à travers toutes mes aventures, je me suis trouvé
bien seul. Mais enfin, si cela doit faire avancer la recherche, tant
mieux ! Ne pensez-vous pas comme moi ?
J’ai parfois le sentiment d’être entre deux mondes. Et je ne suis pas
le seul….
…Au sujet de l’absence d’anticorps dans mon sang, il s’agit de la
non fabrication d’anticorps spécifiques lorsque je suis rentré tra-
vailler au centre hospitalier de Rodez en 1977. Comme tout le
monde, j’ai eu droit à la cutiréaction pour savoir si j’avais des anti-
corps dans mon sang contre la tuberculose. Je n’en avais pas. J’ai
donc eu droit au vaccin du BCG et à deux rappels de celui-ci. En-
suite on m’a fait de nouveau une cuti. Je n’avais aucun anticorps
pouvant me protéger de la tuberculose. Pourtant, je n’ai rien attra-
pé. Ensuite, en ce qui concerne l’hépatite B, lorsque le vaccin est
devenu obligatoire après un contrôle d’anticorps, je n’en avais au-
cun. J’ai donc eu droit au vaccin de l’hépatite B et à deux rappels

252
et encore un contrôle. Là aussi je n’avais aucun anticorps pour
d’autres maladies. Et pour le reste, je ne sais pas. Ce que je sais,
c’est que je n’attrape jamais de grippe. J’ai été vacciné normale-
ment au DTTAB, tétanos. Je n’ai jamais éprouvé le moindre ma-
laise suite à ces vaccins. Je suis du groupe O+, et donneur de
sang.

A propos de "L’Ethnologue".
Il y avait cette autre femme à qui Robert avait quelquefois affaire,
celle qu’il a appelée : "L'Ethnologue", anthropologue, philosophe,
éducatrice de vie. Ce qu’il a retenu de ses entretiens avec elle c’est
que les jeunes, chez eux, partaient à ce qui pourrait correspondre
chez nous à l’âge de douze ans, dans des centres de formation. On
évaluait leurs capacités et l’on développait leurs compétences. Elle
lui disait que la famille était une très belle chose mais qu’il y avait
un gros inconvénient. A savoir : le risque d’isolement. Dans une
famille, il pouvait y avoir des soucis sans que personne ne le sache.
Ce qui ne pouvait se produire chez eux grâce à l’organisation de leur
société où la règle impérative de base était de veiller à ce que cha-
cun individuellement et collectivement puisse accéder au bien-être
et au bonheur.
Elle lui disait souvent que dans leur monde, ils vivaient ensemble
dans le respect de chacun en amour et en harmonie. Que les ani-
maux étaient respectés et la capacité de leur intelligence était déve-
loppée au plus haut point. Elle lui a appris aussi que chacun avait un
"devoir d’évolution". Que c’était un grand bonheur de vivre, don-
né par le Créateur. Que chaque créature avait le devoir de faire
avancer les choses, à son niveau bien sûr. Elle lui disait aussi que
toute matière organique ou inorganique nous était donnée comme de
l’argile et que c’était à nous de la transformer, de la conditionner, de
l’associer, pour la mettre au service de chacun, pour le bien-être de
tout ce qui vit dans le respect mutuel.

Robert a reçu quelques indications concernant les "boules de lu-


mière" comme celles qui avaient visité la ferme de ses parents. Se-
lon "l’Ethnologue" :

253
– Que les boules étaient de matière inorganique organisée !

– Que c’était comme du plasma. Un état gazeux fortement ioni-


sé !

– Que c’est de la matière sans en être !

– Que ça sert à prendre des images et du son, des mesures de


température, de gravitation.

– Mesurer le degré d’hostilité ou de bienveillance.

– Les boules peuvent se dissoudre par nécessité.

— Dans les éléments constitutifs de l’atome, il y a une matière, un


élément que l’on ne connaît pas encore. Il est présent partout dans
les matériaux. Ils s’en servent pour constituer cette boule de plas-
ma où ils mettent une intelligence. Appareil photo, caméra, son-
deurs etc.… Mais ces atomes, les sages peuvent s’en servir pour
constituer un corps physique pour pouvoir se montrer à des ni-
veaux inférieurs.

Autrement dit, ils peuvent prendre la forme qu’ils veulent. C’est le


mythe protéen.
Toutes ces informations dont Robert s’est souvenu, n’avaient pas
été, ou difficilement comprises à l’époque où il les a reçues. Ce qui
l’a amené à s’intéresser à des revues de vulgarisation scientifique en
même temps que, bien entendu, à l’ufologie. Comme l’exprime
notre ami et dévoué collaborateur Jean-Claude Venturini :

— Je pense qu’effectivement, d’une façon générale " Ils" étudient


notre comportement face à l’idée d’eux qui se développe, et qu’ils
aident à développer. La présence de l’ethnologue n’est pas gratuite.
Et l’on peut trouver une symbolique dans la trinité qui s’occupait de
Robert.

"Le Guide" : Il dirige. Il est un modèle pour l’esprit.


"La Biologiste" : Elle s’occupe du corps, des individus dans leur
fonctionnement.

254
"L’Ethnologue" : Elle s’occupe des relations entre les personnes,
entre les corps et l’esprit.
Il serait intéressant de développer cette idée. Car ce n’est pas le fait
du hasard si Robert a été confié à trois êtres représentant un type de
valeurs morales spécifiques.

Une sortie en France


En fouillant dans sa mémoire, Robert L.., nous rapporte une sortie à
bord d’un vaisseau aérien extraterrestre avec une démonstration des
possibilités de l’appareil, confronté avec un avion de chasse de
l’Armée de l’Air.

— Dans le courant du mois d’octobre 1969, la "Biologiste" m’a


demandé un soir, si cela me plairait de faire une sortie en vaisseau
spatial avec eux, et que si c’était le cas, ils m’emmèneraient faire
une bonne ballade le surlendemain. J’avais quelques heures pour y
réfléchir. J’ai dit que j’étais d’accord et donc, on viendrait me cher-
cher le moment voulu. Sortie prévue : départ à 15 heures.
J’étais prêt, et un quart d’heure avant, la Biologiste vint me cher-
cher. Nous montons par l’ascenseur sur la plate-forme où nous at-
tendait un vaisseau lenticulaire. Un vaisseau de combat, me pré-
cise-t-elle. J’évalue le diamètre à une vingtaine de mètres. (15)
En entrant je vois plusieurs personnes à l’intérieur et je marque
involontairement un temps d’arrêt, car la "biologiste" me dit :
"viens t’asseoir sur ce fauteuil et n’aie pas peur, je suis à côté de
toi, il ne nous arrivera rien, tout est contrôlé ". Il y avait là mon
"Guide", la "Biologiste", "l’Ethnologue", un personnage observa-
teur qui semblait être le responsable de l’opération, deux pilotes, et
moi-même.
Les sièges très ergonomiques étaient disposés en rond. Toutes les
personnes, sauf les pilotes, étaient assises et il restait deux sièges
vides. Un total de neuf sièges, avec ceux des pilotes, plus en avant.
Ils étaient debout devant un tableau de bord très complexe bardé de
voyants de toutes les couleurs et de commandes digitales qu’ils ne
faisaient qu’effleurer. Il n’y avait pas le moindre bruit – Le plus
grand confort – Une douce lumière blanche éclairait l’intérieur du
vaisseau et un panneau transparent d’où l’on pouvait voir

255
l’extérieur. Pas d’attache de siège, pas de sensation de départ. Et
comme je regardais au dehors, j’ai vu soudain le sol s’éloigner à
une vitesse fantastique. Pas de sensation d’accélération, ni de com-
pression. La biologiste m’a dit que c’était normal, car le vaisseau
était protégé par un champ de force très important ; que tous les
mécanismes du vaisseau avaient une intelligence et savaient ce
qu’ils devaient faire, et qu’ils faisaient tout pour protéger la vie à
bord, et se protéger eux-mêmes, et que de plus, ils pouvaient s’auto-
réparer. Pendant un moment personne n’a rien dit. Puis le guide
s’est tourné vers moi et m’a dit que nous survolions l’Italie et que
nous allions arriver en France ; que la vitesse de la machine serait
réduite à environ mille kilomètres à l’heure à une altitude d’environ
dix kilomètres. Que nous allions rencontrer en France des avions
militaires volant le plus souvent par deux, dépendant de la Zone de
Défense Sud–Méditerranée. Et effectivement, au bout de quelques
instants j’ai aperçu devant nous un avion de type " Mirage III " à
quelques centaines de mètres. L’autre avion était plus loin, mais je
ne l’ai pas vu. Le guide me dit en souriant que nous allions donner
quelques frayeurs au pilote, et des sueurs froides dans son dos.
Nous nous sommes présentés sur sa droite à une cinquantaine de
mètres de lui, deux ou trois mètres plus haut. A ce moment là, le
pilote nous a vus, il a tourné la tête vers nous. Le guide m’a fait
remarquer que le tableau de bord de l’avion de chasse s’affichait
sur un deuxième panneau. Effectivement, je pouvais voir ce tableau
qui, sur le coup, m’a semblé dérisoire et primitif par rapport à celui
du vaisseau. Nous avons viré légèrement sur la droite et l’avion
nous a suivis. Puis nous sommes passés au-dessus de lui vers sa
gauche, puis en- dessous, puis revenus au-dessus de lui, toujours à
la même distance, légèrement à sa droite. J‘ai pu voir les lettres :
FB (16). Le guide semblait beaucoup s’amuser. Le vaisseau a accé-
léré un peu, l’avion aussi et il nous suivait. Il voulait s’approcher
de nous. Puis j’ai vu l’avion s’éloigner à toute vitesse, ne devenir
qu’un point et l’ai perdu de vue. Le guide m’a dit que ce n’était pas
l’avion qui s’était éloigné mais nous ; car l’avion se serait éclaté et
que donc, ils étaient souvent obligés de partir très vite, ce qui dis-
suadait les pilotes de suivre et de casser leur avion, ou de
s’encastrer dans le champ de force de celui-ci. J’ai dit au guide : "et
si l’avion nous avait tiré dessus ?". Le guide m’a répondu que cette
manœuvre aurait été perçue dans le vaisseau. Et que même si

256
l’avion nous avait tiré dessus, la machine ne risquait rien car il y
avait le champ de force qui aurait détruit le projectile quel qu’il
soit, et il a ajouté que lorsque la machine déployait le champ de
force, rien de solide, de liquide ou de gazeux ne pouvait la toucher.
Puis il a ajouté qu’ils n’avaient pas le droit de détruire l’avion; que
ce serait une faute très grave sanctionnée par leur hiérarchie, mais
que s’il le fallait, acculés dans l’impossibilité de faire autrement,
l’avion pouvait être déstructuré et brisé en milliers de morceaux,
mais que le pilote ne serait pas touché et ferait fonctionner son
siège éjectable. La vie humaine comptant au plus haut niveau de
priorité. Ensuite nous avons ralenti, zigzagué à droite et à gauche,
observé le paysage avant de rentrer à la grotte quand le soleil allait
bientôt se coucher. J’ai gardé un très bon souvenir de cette impres-
sionnante sortie ".

Robert L déc. 2005

On a ici le témoignage direct d’un passager terrestre invité à bord


d’un véhicule spatial d’origine extraterrestre. Le compte rendu
d’une opération de contact / démonstration / intimidation, pour ne
pas dire provocation, d’un Ovni avec un avion militaire français. La
technologie employée ne surprend pas. Elle confirme nos connais-
sances ufologiques sur les performances de ces appareils. On peut
remarquer l’absence de sensation d’accélération et de mouvement à
l’intérieur du vaisseau, et la maîtrise complète de la manœuvre.
L’écrasante suprématie technologique et surtout, ce qui est nouveau,
mais que nous soupçonnions déjà, l’information complète des "Visi-
teurs" sur nos capacités aériennes, nos armes de défense, et le con-
trôle parfait de tous les paramètres en présence.

Une précision en ce qui concerne la vision depuis l’intérieur du vé-


hicule extraterrestre. La structure devient transparente à l’endroit où
l'on regarde, comme une fenêtre qui se déplacerait sur la paroi. On a
également un exemple de "multivision" plus ou moins agrandie, de
points vue différents issus de sondes réparties dans l’espace.
Il a quelquefois été rapporté l’observation de petites boules autour
d’Ovnis, pouvant être interprétées comme des "yeux" ou des sondes
télécommandées.

257
Mais dans le cas du tableau de borde de l'avion, on peut se deman-
der si leur technologie ne permet pas de voir de n'importe quel point
de l'espace, d'une manière plus furtive.
Si cette affirmation est vraie, et rien ne laisse penser qu’elle soit
fausse, elle ne devrait pas manquer de faire du bruit, (ou pas du
tout !) ; si elle inquiète les autorités françaises. Ce qui lui est facile
de vérifier dans ses archives, sauf si le pilote n’a pas rédigé de rap-
port circonstancié.

Un appel est lancé à ce pilote s’il désire rencontrer le témoin en


toute confidentialité

Le tableau de bord du Mirage III vu par Robert

258
La rencontre de Robert avec le Mirage III FB de Dijon

259
Structure du code radio sur Mirage III

Le code radio comporte 5 lettres : F u x y z


1) : F  France
2) : U  Pratiquement toujours U pour les chasseurs de l’Armée
de l’Air.
3) : X  L’escadre. En général les lettres : G, H, et I.
Une escadre peut comprendre 2 à 3 escadrons.
4) : y  L’escadron, qui peut comprendre 15 à 20 avions.
5) : z  L’avion.
Les deux dernières lettres de ce code radio figurent sur la carlingue
des 2 côtés de l’avion, précédées d’un tiret lui même précédé d’un
nombre désignant lui aussi l’escadre.
Ainsi : "2 – FB" désigne :
2 = Escadre de Dijon.
F = Escadron " Côte d’Or ".
B = L’avion.
Ainsi " 2 – FB ", à un moment donné, identifie parfaitement l’avion
et donc le pilote référencé sur un plan de vol.

Remarque 1 : Les Mirages III C étaient monoplaces et les Mirages


III B étaient biplaces.
Remarque 2 : Le numéro « 8 » à l’arrière sur la queue est le numéro
de série de l’appareil. Il est donc le huitième Mirage III C sorti des
usines.

260
Conclusion provisoire de l’affaire des boules de
l’Aveyron.
Ici se termine provisoirement la longue enquête révélée trente six
ans (1969/2005) après le séjour de Robert L parmi les visiteurs d’un
autre monde comme "ils" se sont présentés. Ce qui porte à quarante
ans le secret (1966/ 2006) conformément au souhait des visiteurs.

Les faits ont été rapportés au mieux avec les réponses aux questions
essentielles les plus pertinentes, que pourraient se poser les lecteurs
ufologues avertis.
Rien ne permet d'affirmer que ce témoignage soit vrai ; mais rien ne
permet de penser non plus qu’il soit faux !

Certains détails ufologiques sont comparables à des affaires sem-


blables que le témoin ne pouvait connaître.
Notre appréciation est favorable en ce qui concerne la sincérité du
témoin. Il est tout à fait conscient du problème que son cas va poser
et s’exprime :

— Vous avez fait un gros travail de mise en forme et de mise en


avant des éléments les plus intéressants de mon séjour avec les visi-
teurs. C’est très bien ! Mais ne pensez-vous pas que cela risque de
choquer les lecteurs ? Il y en a qui vont ricaner fortement. Il est bien
dommage que je ne puisse apporter aucune preuve matérielle.
A l’heure où il me semble que beaucoup d’ufologues se demandent
pourquoi "Ils" ne prennent pas un contact officiel, ,je crois qu’il est
facile d’imaginer la réaction de la majorité de nos semblables. Ré-
action de surprise du peuple. Réaction des plus pauvres et des plus
ignorants qui voudraient une amélioration immédiate de leur condi-
tion. Réaction des gens malades et incurables qui voudraient une
guérison immédiate et se précipiteraient. Réaction des religieux de
toutes sortes qui verraient d’un mauvais œil cette intrusion et la
réaction des dirigeants planétaires qui verraient arriver la perte
rapide de leur pouvoir. Et pensons-nous à l’angoisse de certains
coupables d’agissements négatifs qui ressentiraient rapidement la

261
peur d’être démasqués. Interrogeons-nous objectivement : Sommes-
nous prêts ?
Il faut à mon avis que les ufologues travaillent encore, et de plus en
plus, à faire connaître les observations et informer le public, et que
les gouvernements disent la vérité aux peuples de la planète.

RL mars 2006

Robert L. nous a donné son avis qui reste libre à chacun de partager
ou non, selon ses convictions les plus profondes.
Toutes ces questions ont déjà été objet d’un long débat que ce té-
moignage français, pour une fois, ne va pas manquer de remettre au
goût du jour.
Je dois rendre hommage à notre regretté Fernand Lagarde, qui avait
dirigé la première enquête de l’Aveyron. Je pense qu’il aurait été
curieux de connaître la suite extraordinaire de ce dossier ufologique.

Investigations sur la rencontre Ovni / Mirage III

Des recherches ont été menées sur le pilote et l’avion qui aurait
"rencontré" le vaisseau extraterrestre, selon le témoignage de Robert
L, à bord du dit vaisseau.

Avec l’aide précieuse de mon ami Jean-Claude Venturini, nous


avons fait des recherches sur les avions Mirage marqués FB en acti-
vité en 1969.
Le seul appareil possible correspond au Mirage III C n°8 marqué 2-
FB à l’avant du fuselage.
Cet avion de l’Escadron Cote d’Or était basé à Dijon (BA 102)
avant et après octobre 1969.

Notre enquête au Service historique de la Défense de Vincennes


nous a conduit à une liste de pilotes dont les sorties sont consignées
sur les documents :

COTA : Cahier d’Ordre et de Travail Aérien : Rapport d’activité de


l’Escadron, jour par jour et vol par vol (Date, Type d’appareil, n° de
série, code, nom du pilote, etc…)

262
JMO : Journal de Marche et d’Opération : Rapport semestriel des
chroniques de l’Escadron. (Liste de l’effectif, entrants, sortants,
Liste des appareils, et rapport par mois.)

Compte rendu du débriefing : Eventuel.

Compte rendu de contrôle aérien : Eventuel.

Dans ces documents, il n’est pas fait mention particulière concer-


nant l’observation d’un appareil non identifié. Quelques rares an-
ciens pilotes officiers de haut rang à la retraite interrogés, se sou-
viennent vaguement d’incidents de ce genre.
Par contre, une visite non officielle d’un ancien pilote d’une autre
génération à la Base de Dijon, (BA 102) a permis de compulser un
carnet de vol individuel.
Le carnet, dont il manque des pages, rapporte le débriefing du pi-
lote ; le Capt. Pascal JOUAN (aujourd’hui décédé), qui parle de
phénomènes lumineux incompréhensibles et perturbateurs observés
en fin de matinée à une altitude entre 15000 et 16000 pieds.

L’avion : sans doute un Mirage III E, parti de la Base de Luxeuil,


participait à une opération de reconnaissance d’un appareil sans
identification, ou qui ne répondait pas par radio (sic).
Date et heure de l’incident : 27 octobre 1969 à 11:27 GMT (12:27
heure légale en France), à 15700 pieds, par beau temps, au sud de
Lyon, dans une zone interdite de vol.

Dans son carnet, le pilote préconisait de vérifier les rayures et


l’aspect optique de la verrière du cockpit ou de changer de produit
de nettoyage ! (Un élégant euphémisme !...)
S’il n’y a pas eu de rapport officiel sur l’observation d’un Ovni, cela
n’empêche pas qu’il aurait pu en parler à son entourage.
Après l’incident, l’appareil a atterri à Dijon pour faire le débriefing,
au lieu de Luxeuil. Pourquoi ?

Il n’a pas été trouvé de trace d’un Capitaine JOUAN aux archives de
Vincennes (janvier 2008). D’après l’archiviste de Dijon, le carnet de
vol devrait se retrouver à Vincennes.

263
En ce qui concerne l’avion identifié : Le Mirage III 2FB n° 8, parmi
la liste des opérations.

Nous avons la sortie de cet appareil le même jour :


(27 octobre 1969) de 10:08 à 10:58 GMT

Piloté par l’Adjudant FEVRIER (nous n’avons pas le prénom), pour


un vol de contrôle VSV local ou Luxeuil ; (On se demande bien un
contrôle de quoi ?).
Le COTA n’indique pas d’observation suspecte.
L’avion identifié, la date probable, la plage horaire, correspond au
témoignage de Robert L.
Parti d’Inde (Heure légale pour tout le pays : GMT -5 :30 de déca-
lage horaire).
Soit 9 :30 GMT + 0 :50 de voyage (Robert avait estimé une petite
heure) ; Ce qui nous amène à 10 :20 GMT au dessus de la France,
compatible avec la plage de sortie de l’Adjudant FEVRIER sur
lequel nous devrions concentrer nos recherches.

La Base 102 de Dijon-Longvic avait déjà été "visitée"

En regardant l'histoire de la Base aérienne de Dijon sur


:www.ba102.fr. On peut lire le nom du sergent FEVRIER et du lieu-
tenant JOUAN

"1965 - Du 18 au 21 janvier 1965, exercice "La Fayette" à Orange


(10 appareils)
De nouveaux pilotes sont affectés à la 2, pour préparer à la création
d'un troisième Escadron, les CNE Letty, les LTT Salmon et SGT
Février…"

On retrouve ici une trace du pilote FEVRIER qui n'était alors que
sergent.

"Le 9 avril 1965, un OVNI est observé à la verticale de Pierrelatte,


on fera appel à la deuxième Escadre, spécialiste du vol stratosphé-
rique; le Cdt Forget se chargera lui-même de la reconnaissance, il
identifiera l'objet comme un ballon sonde à 50000 pieds.

264
D'autres missions à très haute altitude viseront à des survols dis-
suasifs au-dessus du rideau de fer."

Si ce n'était qu'un ballon sonde, pourquoi dans ce cas déclencher


d'autres missions à très haute altitude jusqu'au rideau de fer ?

"Le 18 juin 1971, accident à Badenweiller en Allemagne du Mirage


III n° 422 F-UGLO de l'EC 03.002 "Alsace", le Ltt JOUAN sera
tué…"
(Je pense qu'il a été nommé capitaine à titre posthume)

Dans son livre : "Alerte dans le ciel" (Edition Alain Lefeuvre 1981),
Charles Garreau écrivait à la page 216 :
….Le 21 juillet 1969, vers 23 heures, un disque lumineux s'immobi-
lise très haut dans le ciel.
Il est dans l'axe des pistes de la base aérienne 102 de Dijon-
Longvic, où sont basés les Mirages III de la 2ème escadre de chasse
et quelques bombardiers atomiques "MirageIV"

Cette observation au-dessus d'une base militaire à lieu trois mois


avant la "Sortie en France" de Robert L.

Un indice de plus, qui nous ramène à la base de Dijon et à ses pi-


lotes. S’il existe un rapport, il est probable qu’il soit classé « Secret
Défense », et cela ne nous surprendrait pas. Mais les temps changent
et les mentalités évoluent dans le sens de la reconnaissance d’une
réalité de visites extraterrestres. Nous n’avons plus le choix.
Comme le rapport COMETA publié en 1999 : " Les OVNI et la
Défense" A quoi doit-on se préparer ? Qui termine ainsi sa publica-
tion :

…Seule une pression croissante de l’opinion publique, éventuelle-


ment soutenue par les résultats de chercheurs indépendants, des
divulgations plus ou moins calculées ou encore un accroissement
brutal des manifestations d’Ovnis, pourraient, peut-être, amener les
dirigeants et les responsables américains à modifier leur attitude. Il
ne semble pas que l’on en soit déjà là.

265
Depuis cette déclaration et les évènements d’écroulement boursier
en provenance des Etats-Unis de fin 2008, on se demande bien
pourquoi on devrait encore s’aligner sur la politique des américains
en matière d’information ainsi que des orientations à prendre sur
l’état du monde ?

Des contacts sont dirigés au plus haut niveau, d’une façon générale,
pour la prise en compte de l’ufologie, avec la création de
l’Académie d’Ufologie de Jacky Kozan et de la "Lettre ouverte au
Président de la République" pour sensibiliser l’opinion à laquelle à
participé notre ami le Contre Amiral Gilles Pinon.
De mon coté, je m’efforce de faire en sorte que l’affaire Ovni / Mi-
rage III soit connue au niveau aéronautique par la firme Dassault, au
sein de laquelle j’ai été employé comme technicien de fabrication.
En premier lieu par politesse vis-à-vis de mon ancien employeur et
également dans l’espoir d’obtenir de l’aide, pour la recherche du
pilote dont le rapport, s’il existe, pourrait confirmer l’évènement de
la rencontre de l’avion avec l’ovni où se trouvait Robert.
Je suis en relation permanente avec le témoin Robert L. (Son nom
est connu de quelques ufologues, mais ne sera pas divulgué pour des
raisons bien compréhensibles de sécurité et de tranquillité).
Il m’a chargé de transmettre les révélations de son contact qui se
manifeste par des phénomènes dont il est l’objet, ainsi que des
membres de sa famille. Robert a eu trois enfants : Un garçon d’un
premier lit, qui apparemment se porte bien, et fait sa vie, et deux
filles d’un second lit.

Robert a pris sa retraite du service publique dans son emploi d’aide


soignant à l’hôpital, mais a conservé un emploi à mi-temps dans la
profession. Avec sa femme, il s’occupe de ses deux filles dont la
santé demande beaucoup de soins et d’attention. A l’âge de huit
mois, ses deux filles ont commencé à présenter des troubles
d’autisme qui se sont confirmés. Aucun diagnostique médical n’a
permis de déterminer l’origine exacte de la maladie. Cette situation
est venue se rajouter d’une façon troublante à cette affaire.
Nous entrons ici dans un domaine délicat d’intimité médicale fami-
liale, que j’aurais voulu éviter. Les événements récents, vraisembla-
blement liés à ce qu’il a vécu en tant que "contacté", ne sont certai-
nement pas isolés à son cas de haute étrangeté.

266
Pour reprendre l’ordre des événements, il faut revenir à la présence
de Robert aux "Premières Rencontres Ufologiques" de Châlons-en-
Champagne de 2005. On se souvient qu'il était venu avec sa femme
et sa fille cadette Bénédicte (15 ans).
La jeune fille diminuée psychiquement, vit avec ses parents.

Notre ami Michel, médium et guérisseur occasionnel, s’était propo-


sé d’apporter un soulagement à son état. C’est ce qu’il a fait sur
place à l’hôtel où nous étions et plus tard à distance en traitant la
jeune fille sur photo, avec une mèche de ses cheveux. Des améliora-
tions de son état ont été constatées au cours des mois suivants.
Nous savions que sa sœur aînée, Aurélie (20 ans) était plus atteinte.
Dans un établissement spécialisé le jour, et le soir chez ses parents.
Cette dernière était devenue très agitée, en proie à des excès de vio-
lence graves et inquiétants, malgré les tranquillisants administrés.
Robert et sa femme sont croyants, mais non pratiquants. Chacun de
son côté, sans se concerter, a demandé de l’aide. Sa femme de ma-
nière spirituelle, et lui psychiquement, à ses visiteurs, les sollicitant
de venir soulager leur fille aînée.

Le 9 octobre 2007, Yvonne la femme de Robert voit un rectangle de


lumière inexplicable ramper sur le mur de sa chambre où elle dort
seule. Elle pense à des phares de voiture ; mais cela paraît impos-
sible.
Dans les 48 heures qui ont suivi, une ceinture rougeâtre est apparue
sur la peau de la jeune fille. Elle a brusquement fait des progrès au
niveau de la parole et du comportement.
A l’institution où elle est placée, on l’a trouvée complètement trans-
formée. Elle réclame vouloir "faire de l’informatique" et du des-
sin !....Les dirigeants de l’établissement ne comprennent pas, et se
demandent ce qui s'est passé ?

Intervention médicale ET ?

Le 14 décembre à 3 heures du matin, Robert se lève pour aller aux


toilettes. Dans le couloir il voit une lumière très intense passer sous
la porte de la chambre de sa fille aînée Aurélie. Cette lumière est
anormale ; c’est comme une sorte de brouillard rampant qui déborde

267
dans le couloir. Robert suppose une visite d’origine extraterrestre
comme cela a dû se produire le mois précédent. Il décide de ne pas
intervenir dans la chambre pour ne pas déranger le phénomène et
s’assoit par terre en tailleur, dans le couloir. La lueur intense dimi-
nue progressivement au bout d’un quart d’heure. Il va uriner et re-
vient. La lumière a complètement disparu. Il est 3h 20. Il
n’intervient toujours pas dans la chambre de sa fille. Dans son es-
prit, Robert pense que l’aide qu’il a demandée était à l’œuvre pour
sa fille Aurélie.
Le lendemain, celle-ci se lève normalement comme si rien ne s’était
passé…..Et puis déclare le matin, que cette nuit, elle a fait "un tour
en avion"…. !

On reste perplexe devant ce genre de récit. Une abduction ? Une


intervention miraculeuse de nature extraterrestre ou autre, à carac-
tère thérapeutique ? Nous ne le savons pas. Mais on peut l’admettre,
tout au moins provisoirement. Faisons comme si !.....On verra bien
la suite.
Depuis octobre, Aurélie a pris 3 kilos !

**************

On aimerait bien aller se rendre compte sur place. C’est ce qui va


être entrepris avec mes amis et collaborateurs : Jean-Claude Ventu-
rini, qui connaît Robert L ; et Gérard Deforge, qui est l’auteur de
l’enquête de l’affaire d’Haravilliers (17), curieux de rencontrer Ro-
bert.

Nous partons donc du Val d’Oise, un matin de mai 2008, tous les
trois dans la voiture de Gérard. Bagages et matériel vidéo dans la
Renault Espace de Gérard ; direction Rodez en Aveyron. Nous
avons l’intention de filmer une séance de Yoga et de retourner sur le
site de Roumagnac où se trouve la ferme autour de laquelle ont été
vues les "boules" et les phénomènes qui ont suivi.
Le soir même, à Rodez, après les présentations d’usage, nous nous
dirigeons pour dîner avec le témoin Robert, sa femme et leur fille
cadette à la Cafétéria Casino de Rodez.

268
En route, les discussions vont bon train. Nous enregistrons les con-
versations et les déclarations de Robert dans le jeu des questions-
réponses.
Il faut se rappeler que ce que nous rapporte le témoin sont des in-
formations principalement issues du "Guide" de Robert et qu’elles
datent de 1969.
Robert nous parle calmement en faisant appel à sa mémoire, de ses
hôtes extraterrestres et d’autres entités qui lui ont été décrites
comme des "sondeurs d’âmes".

Les sondeurs d’âmes :

— Des gens anciens, des gens calmes qui peuvent transformer


l’énergie en matière avec leur esprit ou la matière en énergie. Ce
sont des gens qui souvent régissent certaines lois sur certains
mondes. Qui peuvent intervenir. Qui peuvent également se déplacer
sans vaisseaux et sans appareil. Ces entités peuvent vivre sur le
même plan de matérialité que nous et sur d’autres plans également.

Nous comprenons sur des plans plus spirituels.


Revenons aux hôtes de Robert.
– En principe ils sont sur le même plan que nous humains, ou bien
ils s’adaptent à notre niveau de matérialité.

Robert se demande si c’est le yoga ou l’implant qui lui donne cette


énergie, ou si ce sont les deux ? Nous pensons qu’il ne doit pas être
le seul contacté dans ce cas.
En effet, il est confirmé que des expériences diverses et variées sont
réalisées, mais pas les mêmes sur la même personne.
Robert aurait bien voulu ramener quelque chose de là-bas (la grotte)
mais le Guide n’a pas voulu. Nous pensons que même un cheveu
aurait suffit dont on pourrait maintenant analyser l’ADN avec nos
nouvelles techniques.

Tout ce que Robert a pu rapporter, c’est l’enveloppe que lui a remis


le "Guide" à son retour dans le champ prés de la ferme fin 1969.
C’était des bons billets bien de chez nous. 27.000 francs, ce qui re-
présentait l’équivalent de deux ans et demi de salaire, en dédomma-
gement d’un an d’absence sans travailler. On se demande d’où pro-

269
venait cet argent ? Il lui a été dit que certains des leurs (ET) travail-
laient avec des terriens dans des entreprises et des usines à des
postes à responsabilité élevées, d’une façon clandestine. Des postes
où ils ne sont pas tenus de faire des discours. Des gens tout à fait
retirés, des ingénieurs dans les industries de pointe comme
l’aéronautique et la marine.
Quand Robert avait demandé comment ils avaient fait pour atterrir
au même endroit en pleine nuit, le Guide avait souri. Maintenant
avec nos progrès en localisation par satellites, on comprend mieux
pourquoi.
Ce qui nous paraissait insoluble à cette époque ne nous surprend
plus. Il faut bien comprendre que ce qui nous semble relever de
l’incompréhensible et de l’absurde sur le moment s’éclaire par nos
progrès scientifiques et technologiques. Ce simple exemple nous
conduit à raisonner d’une manière prospective en admettant provi-
soirement que la réalité peut dépasser la fiction.
Le véritable savant est celui qui peut mesurer ce qu’il sait, en regard
de tout ce qu’il ignore.
En arrivant sur le parking du centre commercial nous continuons
d’enregistrer tant bien que mal la conversation. On revient sur la
rencontre du vaisseau avec l’avion Mirage III.
Il faut rappeler que notre témoin se trouvait à bord, assis sur des
sièges en compagnie de sept personnes. Ses compagnons habituels :
Le Guide, la Biologiste, l’Ethnologue, un chef de bord et deux pi-
lotes debout devant leur pupitre de commande. Le voyage part de la
grotte base souterraine située en Inde vers la France.
Robert revit l’évènement avec émotion. Il narre ce qu’il a vécu
d’une voix rapide dans la façon de parler des gens du pays aveyron-
nais. Nous posons nos questions.

RL : Robert L (Le témoin)


GM : Georges Metz (L’enquêteur)
GD : Gérard Deforge (Collaborateur)
JCV : Jean-Claude Venturini (Collaborateur)

JCV — Tu n’as vu qu’un seul avion ?

RL — Je n’ai vu qu’un seul avion. Pendant qu’on était au-dessus de


l’Italie, le Guide à dit : On va réduire la vitesse à environ 1000 km

270
à l’heure, et on va descendre à environ 10 km. On va le suivre
(l’avion) et on va passer derrière. Effectivement, j’ai vu l’avion en
face. Carrément, on a fait un virage, on est passé derrière, et juste
en dessous, à la même vitesse (que l’avion).
Il me dit : "Regarde le panneau là". Il y avait le panneau là, bon,
avec des zigzags et des trucs partout. C’était pas les quadrants du
panneau du vaisseau. Il y avait des lumières partout, et puis d’un
coup, juste à côté : là c’est le tableau de bord de l’avion que nous
suivons. Alors sur le coup, il m’a paru tout à fait rudimentaire, par
rapport à ce que je voyais à côté. Il me dit : "maintenant on va
s’approcher, on va le doubler à droite, juste au-dessus, on va lui
donner des sueurs froides !" Il rigolait, le Guide, …"on va lui don-
ner des sueurs froides au pilote !". Alors il a tourné la tête et on est
passé par-dessus comme ça, là, et on est revenu au même endroit,
mais sans passer ni derrière ni devant ; on suivait toujours comme
ça, (Robert fait un geste tournant) et on est revenu au même endroit.

JCV — A combien de mètres à peu près, de l’avion ?

RL — Entre…Oh ! A peu près une cinquantaine de mètres.


On n’était pas loin !

GM — Tu l’as vu tourner la tête ?

RL — Oui ! Il a tourné la tête. Même après quand on a fait le tour


comme ça….Euh !....Quand on a été repositionné, on est resté
quelques instants comme ça, et l’avion je l’ai vu qui s’inclinait vers
le vaisseau. Et alors là, d’un seul coup….Chuuuuuu… l’avion est
devenu un petit point.

GM — Il a tourné la tête à droite ou à gauche ?

RL — A droite !

JCV : A droite vers vous ?

GM : Vous étiez à droite !

271
RL — Et là, le Guide m’a dit : "Ce n’est pas l’avion qui s’en va,
c’est nous ! Parce qu’il serait rentré dans le champ de force. Il y a
des pilotes qui se sont déjà tués pour ça ! Alors on va aller très
vite !

JCV — Et les lettres ? Tu les as vues ?

RL — FB, quand on était stabilisé, oui FB !

JCV — Quand tu étais à droite ? Et tu ne te souviens pas du numéro


qui était devant ?

RL — Malheureusement, non !

JCV — Les numéros sont moins en évidence que les lettres.

En effet, quand on regarde la photo de l’avion, on s’aperçoit que le


2, séparé d’un tiret des lettres FB, n’est pas rempli en gras. Seul
apparaît le pourtour du chiffre 2 indiquant l’Escadre de Dijon. Ce
qui par contraste le rend moins lisible par rapport aux lettres FB.

RL — FB, oui, ça m’a frappé ça….Et puis il y avait le gars que je


n’aimais pas trop. Parce que quand je suis monté dans le vaisseau,
il avait l’air de… il ne rigolait pas. Il avait l’air vraiment austère.
Une sévérité absolue. Il m’a regardé, et il a regardé les gens. Il re-
gardait partout….Oh là là ! Il ne me plait pas, qu’est-ce qu’il va me
faire celui-là ?

GM — Le Chef de bord ?

RL — Oui, il regardait partout. Apparemment, c’est lui qui diri-


geait les opérations.

GM — Il dirigeait les deux pilotes ?

RL — Oui, je pense….Le Guide, même la Biologiste, me disaient :


" De toute façon, on ne risque rien. Il (l’avion) peut envoyer un mis-
sile, il peut arriver n’importe quoi…

272
Aucun élément organique, physique ou gazeux ne peut pénétrer
dans le vaisseau. "
…Ils m’avaient parlé de la structure des vaisseaux. Il y a plusieurs
parties ; Il y a la partie habitacle qui est circulaire ou plus ou moins
circulaire. Celle là hyper protégée des rayonnements, car il y a des
rayonnements très forts qui nous tueraient.

JCV — Des rayonnements qui sont produits par le vaisseau ?

RL — Oui ! Tout est fait pour préserver la vie. Il y a des "cerveaux


électroniques" qui contrôlent toutes les manœuvres, toutes les opé-
rations ; Les cerveaux électroniques sont plus puissants que nos
cerveaux.

Une discussion s’engage sur le terme "électronique". On convient


d’admettre que le mot entrait progressivement du domaine tech-
nique au langage courant.

RL — C’est dommage que je ne sache pas dessiner. Ensuite le vais-


seau, il y a trois éléments. L’élément extérieur qui est porteur
d’énergie et peut transmettre des rayonnements soit faibles, soit très
puissants. Ensuite il y a une partie de vide où il y a une couronne,
une ceinture qui tourne avec du matériel qui sont des aimants très
puissants qui tournent. Ensuite il y a une partie métallique et une
autre partie en aimants qui tournent en sens inverse de l’autre. En-
suite il y a du matériel de protection, du matériel d’isolement, et
ensuite on trouve l’habitacle.

JCV — Et la porte ? Et l’accès au vaisseau se faisait plutôt par le


dessous ?

RL — Par le dessous ou par un côté !


J’avais demandé combien pesait un vaisseau ? Il (le Guide) m’a
dit : 30 tonnes.

JCV — Et la hauteur ?

RL — La moitié de l’arbre ! (ll désigne un arbre parmi ceux sur le


parking)

273
JCV — 5 à 6 mètres, quoi !

GM — Il était plus grand que le premier où tu étais parti ?

RL — Oui ! C’était plus grand.

Robert avait évalué précédemment le diamètre du vaisseau à 20


mètres. Mais d’après ce qui lui a été dit, ce vaisseau pouvait faire
jusqu'à 30 mètres de diamètre comme ceux qu’il a pu voir dans le
hangar de la grotte. Nous n’insistons pas sur ce sujet.

Robert s’était inquiété d’une panne possible qui entraînerait la chute


du vaisseau au sol. Il lui avait répondu que au contraire de s’écraser,
il "monterait" et qu’il serait récupéré par un autre vaisseau. Même si
rien ne fonctionne, cela n’arrive jamais.

GM — Ce qui n’explique pas les crashes d’ovnis soit-disant récupé-


rés.

RL — Ce ne sont peut-être pas les mêmes !....Bon, après il y a les


fameux…, les gros vaisseaux qui sont aussi gros que des planètes.
Qui peuvent "réorbiter" une planète correctement…
Oui, mais là, ce sont de grosses machines très puissantes… ça dé-
gage des énergies… on peut la remettre sur orbite correctement
dans sa trajectoire, dans ses différents mouvements.

GM — Qui sont construits entièrement par eux ? (les gros vais-


seaux)

RL — Oui ! Il me dit : "On a des vaisseaux tellement grands, que ça


dépasse votre imagination. Vous n’avez pas conscience de ce que
l’on peut faire."

GD — Est-ce que vous avez su à un moment ou à un autre, d’où


venaient-ils ?

274
RL — D’une autre galaxie ! Le groupe avec qui j’avais à faire m’a
dit : "On ne vient pas de votre système solaire ni de votre galaxie.
On vient d’une autre galaxie voisine ".
Il m’a été dit aussi que l’on pouvait comprimer ou étirer le temps.
On peut le comprimer ou bien l’étirer.

GM — Oui ! Cela ne m’étonne pas !

RL — Bon ! On va casser la croûte ?

****************
On rentre dans le restaurant cafétéria Géant Casino de Rodez et on
s’installe sur une table ronde à l’écart ; malgré le bruit, on continue
tant bien que mal à enregistrer les conversations.

****************
On profite de la table pour élaborer quelques croquis des vaisseaux
que nous a décrits Robert.
Ils sont ronds en forme de couvercle avec une protubérance centrale
sur le dessus pour l’habitacle. En dessous se trouvent trois ou quatre
pieds sphériques rétractables qui assurent la stabilité et la direction
des mouvements. La structure est lisse d’apparence gris métallisé,
quand l’appareil est posé, à l’arrêt.

On ne voit ni porte, ni hublots et les couronnes tournantes font partie


de la structure. L’allure générale nous fait aussitôt penser à la "sou-
coupe volante" de type "Adamski", et diverses photos d'ovnis mon-
trant des anneaux concentriques; un détail que Robert ignorait aupa-
ravant.
L’accent est mis sur le sas d’entrée qui apparaît à l’ouverture et dis-
paraît à la fermeture, sans que l’on puisse en distinguer
l’emplacement. Cette particularité surprend par son authenticité,
comme dans bien d’autres cas maintes fois signalés par les témoins
de rencontre rapprochée. Une porte se dessine et s’ouvre là où il n’y
avait rien. C’est tellement bien imbriqué qu’on ne la voit pas. Cela
voudrait dire que la porte est préexistante dans une certaine dimen-
sion. C’est un effet d’optique qui est expliqué par le "Guide", à Ro-
bert :

275
— C’est comme dans le vaisseau. A certains moments, on peut en
avoir une partie dans la dimension terrestre, et l’autre partie dans
une autre dimension. Robert prend l’exemple d’un sous-marin
quand il monte en surface. Il y a une partie à l’extérieur et l’autre
partie sous l’eau. Si quelqu’un entre dedans par le haut, il ne voit
que ça ; mais après il va dire que c’est gigantesque."(18)

La description du puissant éclairage interne de l’habitacle dont on


ne peut en voir la source est également un point commun, cité dans
les témoignages, de même que l’insistance mise sur l’ambiance oua-
tée, le silence, et le confort isolé du monde extérieur.

Robert reprend ce que lui avait dit le "Guide" à propos de la guerre


froide entre l’Est et l’Ouest.
"Que nos dirigeants étaient des fous et des arrivistes. Qu’ils allaient
peut-être se faire la guerre un jour ou l’autre et qu’il faudrait y
mettre un terme avant d’être obligé d’intervenir".
Les hôtes de Robert n’avaient plus envie maintenant que les civilisa-
tions se détruisent comme il y en a eu dans le passé. Il est mentionné
par le Guide la destruction d’une civilisation sur une autre planète, il
y 300.000 ans. Littéralement détruite alors qu’elle avait atteint un
niveau technologique beaucoup plus avancé que la nôtre.
Il était également évoqué la possibilité qu’une grosse panne "antimi-
litariste" soit déclenchée simultanément sur une base russe et améri-
caine.
Ce que Robert ignorait, c’est que c’était arrivé. Simultanément, nous
ne savons pas, mais des informations secrètes ont filtré sur des
mises en panne totales de communication sur des bases stratégiques
de lancement de missiles.

Robert nous parle de son enfance et de son adolescence difficile


avec les travaux les plus durs de la ferme, de son service militaire
écourté en qualité de soutien de famille et des terribles migraines qui
le faisaient cruellement souffrir. Ce qui l’isolait encore un peu plus
de son environnement.
Nous ne savons pas ce qui a motivé le choix des "visiteurs" de la
ferme de Roumagnac. Mais il est sûr que leur attention s’est portée
sur lui à la vue et à l’insu des autres personnes de son entourage.

276
Les phénomènes de contact avaient toujours lieu tard le soir ou dans
la nuit.
Robert pense que c’était lui qui était personnellement visé.
Pendant les deux années de visites nocturnes, il a été définitivement
débarrassé de ses abominables migraines. Le Guide lui avait dit :
— En fait, tu as une très bonne santé, mais tu es comme une ma-
chine, tu as un corps physique, et des fois il y a un mauvais ré-
glage….Tu vas vivre ta vie, bien ou mal…..C’est une de tes der-
nières vies sur Terre. Après on viendra te récupérer…. ! "

277
On ne sait pas ce que le Guide voulait dire par là ? Cela voudrait-il
dire que l’on à plusieurs vies et que Robert serait récupéré à la fin de
la sienne ?
En corps ou en esprit, on ne sait pas …?

Des personnages de la Bible ont disparus de façon mystérieuse sans


que l’on retrouve leur corps. A l’instar de prophètes comme Hénoch
" qui marcha donc avec Dieu, et on ne le vit plus, parce que Dieu
l’avait pris" (19).
L’enlèvement d’Elie qui monta au ciel dans un "char de feu" devant
son disciple Elisée (20).

Des hommes, des femmes et des enfants, des familles entières dispa-
raissent mystérieusement sans raison ni mobile apparent comme
s’ils avaient été soustraits à leur vie quotidienne, sans laisser de
traces, emportés vers un lieu où on ne les retrouve jamais.

Faut-il comprendre que certains d’entre nous sont destinés à


échapper à une mort naturelle sur cette Terre comme le prédit
la Bible ?

Robert nous remet à chacun un document qu’il a lui-même tapé sur


ce que ses "hôtes" lui ont dit et qu’il ne pourra révéler que dans qua-
rante ans.

(17) Voir l’enquête de Gérard Deforge sur l’affaire d’Haravilliers


disponible sur Internet.

(18) Le lecteur intéressé par le sujet de la physique relativiste peut


lire les livres de vulgarisation de G.Gamow : "Un, deux, trois,
l’infini" et "Mr. Tomkins au pays des merveilles" Dunod 1955-57
Rudy Rucker ; " La 4ème dimension " Seuil /science ouverte 1985
Ces ouvrages présentant des exemples concrets, exempts de for-
mules mathématiques compliquées.

(19) Genèse V-24 et XI-5 – (20), II Rois II-11-13

278
Tu pourras en parler dans quarante ans…
Ce que tu devras leur dire…
R.L.

— J’ai été élevé dans la religion catholique, le curé nous disait que
ceux qui n’étaient pas de cette religion ne verraient jamais Dieu, ou
les enfants qui n’avaient pas reçu le baptême n’allaient pas au ciel,
que dois-je croire ?

Le Guide :

— Tout cela ce sont des âneries des représentants de chaque reli-


gion qui pensent que la leur est la meilleure.
Roro, il y a ce que les gens croient et ce qui pour nous est l’ordre de
l’Univers. Ce que nous appelons l’ordre de l’Univers est l’ensemble
des lois et des manifestations de la nature qui régissent la vie, la
naissance, la vieillesse, la mort, la marche des planètes, leur créa-
tion, leur organisation, leur évolution, la marche du et des systèmes
solaires, de la plus grande à la plus infime molécule. Tout cela n’a
rien à voir avec le sectarisme et l’orgueil des différents représen-
tants des religions du monde. Tu appartiens, ainsi que toutes les
créatures quel que soit leur univers, à un schéma organisé par des
forces énergétiques qui dépassent tout ce sur votre Terre pouvez
concevoir, oui Roro, tu es un enfant à part entière de l’Univers, et tu
as un rôle à y jouer.

Changement de rôle — A la grotte

— Nous te proposons une collaboration étroite avec nous, bien sûr,


cela ne sera pas facile pour toi, au lieu d’être agriculteur comme tu
voulais, nous allons te proposer un enseignement et la mise en pra-
tique de techniques qui vont te transformer rapidement. Nous avons
besoin de toi pour une mission importante qui va permettre des
progrès sur une planète lointaine dans une autre galaxie.
En échange nous allons te permettre d’avoir une santé meilleure, tu
as de grosses migraines je crois, nous allons t’arranger ça si tu le

279
veux. Tu as tout à y gagner. Nous allons venir te voir régulièrement.
En contrepartie nous te demandons de n’en parler à personne.
Le silence absolu, et nous savons que nous pouvons compter sur toi.

RL — C’est vrai que j’ai des maux de tête terribles, mais si vous
venez souvent, les voisins vont s’en apercevoir avec vos lumières si
puissantes ".

Le Guide — Pour ce qui est de la discrétion, nous on s’en occupe,


mis à part en juin et en janvier. A partir de maintenant, personne ne
nous verra, ni ton voisin, ni les gens des villages alentours et ras-
sure toi, on ne fera de misères à personne. Notre avance technolo-
gique nous le permet facilement.

La Biologiste :

— Nous sommes en train de peupler une nouvelle planète dans


notre galaxie et pour cela il faut des gens avec des qualités phy-
siques différentes au niveau des groupes sanguins, et d’autres ca-
ractéristiques de la composition des cellules humaines, lors d’un
peuplement d’une planète. Cela part d’un niveau éloigné, et ensuite
au fil des siècles et des millénaires, les gens se rapprochent, créant
des liens de parenté de plus en plus serrés, ce qui diminue la solidité
de la race et on peut tomber au bout, bien entendu de milliers
d’années, dans la consanguinité, pouvant amener la destruction
massive de populations entières. Ce qui rend nécessaire le brassage
à grande échelle de populations, ou la modification de l’arbre de
construction du corps physique.

RL — A l’époque je n’avais pas compris, mais maintenant je sup-


pose qu’elle voulait parler du génome humain."

L’Ethnologue :

— Ma mission est de voir comment les différents systèmes sociaux,


les rapports humains, les échanges, les communications, sont orga-
nisés sur les planètes que nous connaissons et que nous visitons.
Mais aussi les climats, les températures extrêmes, ainsi que tous les
paramètres qui permettent la vie, ou qui ne la permettent pas, ainsi

280
que l’adaptation de races différentes sur une planète donnée, en
fonction de paramètres que sur votre Terre vos savants connaissent,
mais aussi sur des paramètres que vous êtes encore loin de décou-
vrir.
Sur notre planète notre organisation de vie est basée sur la paix
entre tous les êtres, femmes et hommes avons les mêmes devoirs et
les mêmes droits mais en tenant compte de la spécificité féminine et
masculine. La plupart des gens travaillent il n’y a pas de retraite, ni
de conflits sociaux.
Il y a des veilleurs — qui sont ceux qui vérifient le bon fonctionne-
ment de nos lois et de nos décisions auprès du plus petit d’entre
nous. Nos dirigeants choisis en fonction de leur compétence, et de
leur volonté de servir ont le devoir de veiller à ce que chaque per-
sonne vive correctement. Il y a chez nous de l’abondance. Il n’y a
pas d’argent.
Vos dirigeants sont des arrivistes, des conquérants par la force, soif
de pouvoir, d’argent, et de domination, malades physiques et men-
taux, incompétents ne tenant pratiquement pas compte des masses
de population qu’ils asservissent. Vous êtes esclaves des gouverne-
ments de vos pays, il y en a beaucoup sur votre planète. Sur la nôtre
il n’y en a qu’un seul. Qui s’occupe du plus petit comme du plus
grand.

Le Guide :

— Votre planète est maltraitée. Vos extractions de différents mine-


rais, charbon et du pétrole risquent de modifier à la longue le
champ magnétique de la planète, le métal passant du sous-sol,
s'allégeant, vers la surface devenant donc plus lourd. Ce qui fera
basculer l’axe ainsi que les pôles qui se décaleront par rapport à
l’orientation actuelle dans l’espace, ce qui provoquera un chan-
gement climatique. Cela se produira en même temps que la Terre
traversera dans l’espace une zone de turbulences. Rien ne
s’arrête. Tous les systèmes planétaires se déplacent les uns par
rapport aux autres, certains s’éloignant, d’autres se rapprochant,
la danse de l’Univers. Des Univers meurent, et d’autres naissent.

Vos gouvernants ont peur de nous. Pourquoi ? Sont-ils mal à


l’aise de n’être pas seuls dans l’Univers ? Ils savent très bien que

281
nous ne voulons aucun mal aux habitants ; ils connaissent en pe-
tite partie les capacités de nos engins. Pourquoi ne veulent-ils pas
en parler aux populations?
Ils tournent en dérision les rapports de ceux qui nous voient et qui
le disent. Alors la confédération interplanétaire a décidé de mon-
trer nos capacités au plus grand nombre de gens possible. Il faut
que la Terre entière sache que nous existons et que l’intelligence
manifestée est partout dans l’Univers.

RL — Y aura-t-il un contact plus tard ?

— Les Directeurs des systèmes solaires décideront, mais dans le


siècle suivant. " — (C’est-à-dire au 21ème siècle.)

Notre organisation

— Notre planète, ainsi que celles qui ont accès à un niveau de tech-
nologie importante, sont gérées par un gouvernement planétaire,
celui-ci contrôlé par des groupes de "sages", des habitants ayant
une grande expérience dans la plupart des domaines qui interfèrent
dans notre vie. Ces sages que nous appelons "sondeur d’âmes",
sillonnent l’ensemble de notre système solaire. Ils peuvent lire la
pensée la plus profonde et la plus cachée. Ils voient les gens non
pas tels qu’ils veulent paraître parfois, mes tels qu’ils sont réelle-
ment. Ces sages sont très craints de nos habitants, et même de nos
dirigeants, parce qu’avec leurs pensées ils peuvent manipuler la
matière. Ils ont un statut particulier, et n’ont pas besoin nécessai-
rement d’un vaisseau pour se déplacer.
Dans nos mondes, la contestation, la désobéissance, la tricherie
envers notre morale ou à notre code de déontologie est sévèrement
punie. Par contre nous avons bien entendu une grande liberté indi-
viduelle : se promener, visiter d’autres planètes. La plupart des ha-
bitants de nos mondes on visité des planètes plus évoluées et
d’autres moins. Parfois certains voyages sont organisés dans de
grands vaisseaux, vers les différents systèmes d’autres mondes.
Conflits, guerres, mais aussi ce qui est bon dans ces organisations
est étudié et montré à nos peuples, afin de comparaisons. Ils se ren-
dent compte que toute déviation à ce qui est établi chez nous peut
être très dangereuse à terme. Nécessité de l’ordre, de la discipline,

282
de l’envie de progresser et d’être utile. La fainéantise n’est pas ad-
mise chez nous.

Chacun travaille selon ses propres compétences. Chacun devra ac-


cepter un poste correspondant à son savoir faire. S’il veut un poste
d’un domaine inférieur à ses capacités, ses avantages seront
moindres que celui qui occupe ce poste avec capacité correspon-
dante. Pourquoi cela, pour aller toujours vers le haut.

Les naissances sur notre planète ne se produisent pas au hasard.


Elles sont discutées, évaluées. Elles sont programmées en fonction
des composantes génétiques, du besoin, et du nombre d’habitants.
Tout chez nous est organisé.
A un certain âge, les enfants vont rejoindre des centres d'évaluation
et ensuite de formation. Ils partent de chez leurs parents comme ce
serait chez vous, vers l’âge de douze ans, pour ensuite assurer la
mission qui leur est assignée.

*************

Les quarante années de secret imposées par les "visiteurs" de Robert


arrivées à leur terme, ces révélations s’inscrivent dans la recrudes-
cence des observations et des manifestations ufologiques mondiales,
difficilement contenues par les gouvernements des principaux pays.
Il est de notre devoir d’investigateurs, de porter témoignage, sans a
priori ni jugement de valeur, auprès du cercle restreint du petit
monde ufologique d’une part, à nos responsables de tous niveau
d’autre part, en posant le problème du contact d’intelligences exté-
rieures à notre planète la Terre.
De nombreux autres contacts extraterrestres ont eu lieu de par le
monde. Quelques-uns nous sont parvenus, et beaucoup d’autres res-
teront à jamais hors de notre connaissance. Souvent parce qu’ils ont
été refoulés comme irrecevables par les témoins eux-mêmes, par
crainte de ne pas être pris au sérieux par la communauté humaine. Il
conviendrait de se pencher sur ces cas avec une attention soutenue,
avec une absence de préjugés face à ce que notre entendement con-
sidère comme irrationnel.
Nos questions reviennent inévitablement sur le mode de vie rencon-
tré par notre témoin dans la grotte, base de ses "hôtes" extrater-

283
restres en Inde. Robert nous confirme ce qu’il a déjà dit sur
l’alimentation qui lui a été offerte, à base de céréales et de protéines,
qui ressemblait à de la viande hachée, de l’eau, et aussi du café.
Comparé à notre position d’enquêteurs occidental et de surcroît
français, il y a un gouffre dans notre mode alimentaire, avec ce que
ces gens là nous proposent ! Pas de fruits ni de sucreries. Un mode
de vie ascétique dans une civilisation hautement technologique et
scientifique, où l’esprit prime sur le corps, qui ne serait qu’une en-
veloppe.
Une sorte de Théocratie universelle dans l’ordre et la discipline,
garantes de la pérennité des civilisations.
Ils ne sont pas optimistes sur nos sociétés telles qu’elles sont diri-
gées. Vu "d’en haut", on ne peut leur donner tort !...
Nous avons certainement des progrès à faire. Nous avons notre libre
arbitre dans la mesure où nos actions ne détruisent pas la planète et
l’ordre de l’Univers.

D’après ce que Robert a vu, ils sont des humains constitués maté-
riellement comme nous, et spirituellement aussi, mais d’un ordre
supérieur. Il semble que leur mode de reproduction sexuel soit le
même que le nôtre. L’homosexualité ne serait pas permise. Il y en
avait parfois chez eux comme dans d’autres civilisations qui "dé-
viaient". Dans ce cas, comme dans d’autres cas de déviance, ces
êtres étaient en quelque sorte réorientés dans le "bon sens". Le mot
réorienté était souvent employé pour combattre des déviationnismes,
en considération de leur système d’organisation. Robert rapporte la
comparaison de la prolifération excessive, inconsidérée, de la folle
avoine dans un champ de blé.
Robert a ressenti qu’ils avaient une peur panique des gens qui dé-
viaient. De l’ordre, de la discipline. Ils ne voulaient pas que les civi-
lisations se détruisent comme ils avaient pu le constater. Ils seraient
même peut-être obligés d’intervenir si les civilisations en venaient à
se détruire.

Il est rapporté par le "Guide" :


Que la "Fédération Galactique" était déjà intervenue !

284
Ils font partie de cette Fédération, mais des gens d’autres planètes
qui font cavaliers seuls, viennent sur notre Terre. Ils les laissent
faire dans la mesure où il n’y a pas de conflits.
Nous n’arrivons pas à savoir s’il s’agit d’un conflit entre eux au
sujet des terriens, ou ces autres visiteurs avec nous. En ce qui con-
cerne nos divisions internes entre pays, il est clairement dit qu’ils
seraient obligés d’intervenir en simultané sur des bases nu-
cléaires américaines et russes.
Nous savons maintenant que nous sommes des terriens sous surveil-
lance et que des interventions ont eu lieu de part et d’autre, en pro-
voquant des pannes inexplicables sur des bases de lancement de
missiles nucléaires, qui ont conduit à des accords pour limiter ces
armes stratégiques. Il est parfaitement clair que nous sommes depuis
longtemps sur surveillance dans nos agissements sur tout ce qui
pourrait gravement endommager la vie sur notre planète.
Des interventions ont lieu sous forme de boules de lumière dotées
"d’intelligence", pouvant opérer matériellement et psychiquement
sur les choses et tout être vivant, animal ou humain.
Dans la grotte, à l’intérieur de la base, il n’a pas été vu d’enfants,
mais la "Biologiste" qui a été vue nue, sexuée, avec un nombril,
indique un mode de reproduction de ces extraterrestres humanoïdes
identique au nôtre. Par contre il y avait d’autres présences, chez eux,
qui ne naissaient pas.
Ils avaient des embryons humains dans des containers ou des cou-
veuses, où ils développaient des corps en entier, jusqu’à l’âge cor-
respondant de 18/20 ans. C’était rapide.
S’il y avait une certaine catégorie de gens qui ne mouraient pas dans
un corps qui ne fonctionnait plus, ils enlevaient l’esprit de ce corps
pour le mettre dans un autre corps, à l’aide d’une "machine".

Robert n’a pas vu ces corps en gestation développés "in vitro". Ces
propos sont rapportés d’après ce qui lui a été dit.

Ces informations sont très importantes, car antérieures à ce qui a été


publié plus tard dans les rapports semblables issus de la littérature
américaine : Des manipulations génétiques d’origine extraterrestre,
faisant état de "contactés" mis en présence de corps en gestation
baignant dans des réservoirs transparents remplis de liquide.

285
Ceci est une autre histoire que nous n’aurons pas le loisir d’explorer
ici.

*************

La soirée se poursuit dans le jeu des questions/réponses où Robert


nous confirme ce qu’il avait déjà raconté sur la vie quotidienne dans
la base souterraine extraterrestre.
Le rythme régulier des activités journalières, levé, déjeuner, yoga,
déjeuner, repos de 3 ou 4 heures, discussions, études, dîner, sortie le
soir à l’extérieur. L’ensemble supervisé par les trois personnages
principaux : Le Guide, la Biologiste, l’Ethnologue, comme il les
appelait.
Une présentation de la vie dans l’Univers, dirigée par l’Esprit conte-
nu dans la plus infime partie de la matière où tout s’organise natu-
rellement et automatiquement, quand les conditions nécessaires sont
réunies.
Nous nous quittons devant l’hôtel pour nous reposer du voyage et de
cette fructueuse soirée.
Demain matin nous sommes conviés à une démonstration de yoga
apprise par Robert pendant son séjour parmi "ses" extraterrestres.

La séance de yoga filmée

Rodez, salle municipale. Nous installons notre matériel de prise de


vues, éclairages, caméra, prise de son, appareils photo, etc… Tout
ce qu’il faut pour réaliser un petit documentaire de ce fameux yoga
spécial que personne parmi les spécialistes ne connaît, et qui entre-
tient si bien la forme exceptionnelle de notre témoin.
Les conditions d’enregistrement sont bonnes. Nous assistons à la
démonstration des postures de yoga maintenues dans le calme et le
plus profond silence. Nous prenons presque le rythme de la respira-
tion de Robert dans cette ambiance feutrée de concentration parta-
gée. Nous pourrons ainsi obtenir une cinquantaine de minutes
d’excellent film documentaire que pourront analyser les connais-
seurs de cette discipline, et porter témoignage de l’authenticité de la
démonstration d’un yoga extraordinaire comme il a été déclaré qu’il

286
ne se pratiquait que dans les grades élevés des moines des monas-
tères tibétains.
Ces exercices devaient se pratiquer comme il l’avait appris selon
une technique appelée : étirement en décontraction ou aussi, élonga-
tion relâchée. Ce que Robert avait dû apprendre tous les jours de sa
formation à la grotte sous la direction de la "Biologiste" et de
"l’Ethnologue". Exercices en quelque sorte personnalisés, qu’il de-
vrait pratiquer toute son existence en fonction du poids, de la taille,
de la façon de marcher étant droitier, de la profession, du débit du
système glandulaire, et de la vitesse d’élimination des déchets. C’est
la raison des postures qui ne sont pas obligatoirement symétriques,
en rapport avec les positions incorrectes dues au travail, et aux acti-
vités quotidiennes.
Tout un programme que Robert appliquera depuis maintenant qua-
rante années, pendant une heure, un jour sur deux, réduits à un jour
sur trois depuis sa retraite.
C’est cette pratique du yoga qui lui permettra de conserver la santé
et cette forme physique exceptionnelle pour son âge. Travailler ac-
croupi, à genoux, sans ressentir la moindre gêne, avec une grande
souplesse, et une grande liberté de mouvements.

Robert dans une attitude de yoga

287
Autres questions / réponses :

Après le déjeuner au restaurant où nous complétons nos questions


avec les mêmes réponses de Robert sur certains points de détails,
concernant l’emploi du temps journalier.
La relative liberté dont il disposait dans la base. Mises à part les
zones dangereuses interdites d’accès, et l’impossibilité de sortir la
journée à l’extérieur, tout se passait bien pour Robert et le temps lui
paraissait passer assez rapidement.
A l’instar d’autres "contactés", nous avons un doute sur le temps
physiologique réel passé par le témoin, dans un contexte environ-
nemental non conventionnel.
Onze mois terrestres sont-ils nécessaires pour obtenir les matériaux
génétiques recherchés par les visiteurs extraterrestres sur notre pla-
nète, dans un espace incontrôlable ?
Nous subodorons un décalage dans le temps entre le nôtre et celui
subi dans cette base E.T.
Pendant les onze mois que Robert a passé dans la grotte, ses che-
veux et ses ongles ont dû normalement pousser. Un entretient, di-
sons mensuel, devait être normalement nécessaire.
Ce service de soins corporels consistant à lui couper les cheveux et
les ongles était assuré par la "Biologiste". Mais nous n’avons pas pu
connaître le nombre d'interventions, pendant son séjour. Robert ne
se souvient pas exactement. Comme il le dit lui-même, le temps
passait vite. Il existe des zones de flou dans les souvenirs de son
séjour. Son horloge interne était-elle décalée ? Nous ne le savons
pas.
Ce problème de temps biologiquement passé par Robert reste donc
entier.

Comme ses hôtes extraterrestres le lui ont dit eux-mêmes : Ils vieil-
lissent moins vite dans la grotte, au sein de leur "bulle d’espace-
temps", qu’à l’extérieur de la grotte, parmi nous. L’idéal pour eux,
c’est de vivre dans leurs grands vaisseaux de l’espace, où ils ne
vieillissent pratiquement pas.

Nous avons de nombreux exemples de décalage dans le temps parmi


les "abductés".

288
Par rapport à nous, l’expérience peut être plus courte dans le temps
pour le témoin lui-même qui revient dans notre monde avec des
heures ou des jours, voire dans certains cas, des mois ou des années,
ou bien l’inverse. Le témoin enlevé revient vieilli, comme dans le
cas du caporal Valdez, qui disparaît un quart d’heure devant ses
hommes, et réapparaît avec une barbe et une montre décalée de cinq
jours supplémentaires. (21)

(21) LDLN n° 169, nov. 1977 pages 15-16

Mon ami Jean Sider m’a fait parvenir un cas vieux de 60 ans au
Brésil.Lieu : Entre Barra Mansa et Volta Redonda, Rio de Janeiro le
4 décembre 1949
Témoin : Mario Restier

…Vers 17h00, le témoin, un universitaire âgé de 23 ans, rentrait


chez lui en voiture. Soudain il vit un appareil discoïde très près du
sol à 15 mètres de sa voiture.
L’objet faisait environ 12 mètres de diamètre, et il se posa à proxi-
mité de la route.
Mario perçut une voix lui disant de ne pas s’affoler. Deux occupants
d’une taille d’environ 1,65 m sortirent de l’appareil ; lesquels "invi-
tèrent" le brésilien à monter à bord.
Là, il vécut surtout un épisode classique dans ce type d’incident : Un
voyage dans un autre monde, un endroit où le ciel était bleu, mais
avec absence de soleil. Il eut affaire à des robots et des humanoïdes
vivants. Ces derniers lui firent visiter des magasins et des usines
dans une ville munie d’un dôme protecteur, avec des routes suspen-
dues. Il visita aussi un muséum où il remarqua des images de la
Terre qui mettaient en évidence la violence des êtres humains.
Le reste de ses souvenirs ne présente guère d’intérêt, sauf sur un
point. En effet :

Quand il fut restitué à son environnement, plus de quatre mois


s’étaient écoulés, puisqu’il réapparut seulement au domicile de son
père, le 1er avril 1950. Mais pour Mario, il ne s’était écoulé que
trois jours.

289
Il a rapporté tous ses souvenirs spontanément sans le recours à
l’hypnose ; d’autant que lorsqu’il les livra à l’enquêteur, cette tech-
nique n’était pas encore utilisée par les ufologues brésiliens.
L’enquête initiale fut faite bien plus tard, à la fin des années 1960,
par le Dr. Walter Buhler, qui la publia dans le bulletin de la
SBDEV, société. Brésilienne privée dévolue aux recherches sur les
ovnis, dont il était le directeur. (SFR, Vol. 27, n°5, et n°6, page 19.
Article de Richard W. Heiden, qui cite le SBEDV Bulletin n°60, jan-
vier 1968, pp. 12-18 et n° 61, avril 1968, pp.24-25. Voir aussi les
relations partielles dans FSR Vol.22, n°4, 1975 p.23, et Vol. 21,
N°3, et 4, 1976 p. 37).

Fin de l'article

Propos et note de Jean Sider :

— Cette révélation tardive s’expliquerait par le fait que le témoin a


d’abord eu peur du ridicule et que c’est le cas d’abduction des
époux Hill de 1961, révélé en 1966 aux Etats-Unis dans le livre de
G. Fuller (The Interrupted Journey) et deux ans plus tard au Brésil,
qui a pu l’inciter à raconter son histoire aux ufologues locaux.
Il y a aussi une anomalie dans le fait que le témoin prétendit aussi
avoir vu dans le muséum, une salle réservée à notre planète, avec
une inscription inattendue : TERRA, qui veut dire Terre en portu-
gais (et en latin). Cela jette la suspicion sur cette affaire, mais cela
aussi pourrait faire partie du leurre de réalité virtuelle, celui-ci
ayant été adapté à la langue du témoin.
Ce ciel bleu sans soleil suggère fortement un leurre de réalité vir-
tuelle. Quant à cette absence de plus de quatre mois, cela pourrait
s’expliquer par un enlèvement physique provisoire dans un lieu
étranger au nôtre où l’écoulement du temps est différent.
On peut aussi supposer que le témoin a été emmené en un lieu isolé
de notre planète, et sa mémoire consciente a été manipulée de façon
telle, à donner l’impression d’une anomalie temporelle. Ce cas, s’il
est de bonne foi, serait donc le premier du genre de l’ère des sou-
coupes volantes, car les chercheurs considèrent encore que c’est le
cas des époux Hill en 1961 qui a inauguré la saga des UFO- abduc-
tions."

290
J.S

Curiosité d’apparence ufologique à la Cathédrale de Rodez

L’après-midi nous laissera le temps de visiter la cathédrale Notre-


Dame de Rodez.

Cet édifice dont les vestiges remontent à 516 reconstruits vers l’an
1000 et la reconstruction en 1277 pendant trois siècles comporte de
magnifiques vitraux et des tableaux de scènes religieuses.

Il existe une curieuse fresque peinte directement sur la pierre, dont


les vestiges, très endommagés par le temps, laissent voir des scènes
de l’Assomption de la Vierge Marie appelé également Dormition,
qui est montrée en plusieurs petits tableaux juxtaposés. Sur plusieurs
d’entre eux, la Vierge est représentée sur son lit de mort, surmonté
d’un curieux dais qui le surplombe, sans aucun support. Un objet
conique aplati est sensé représenter l’Esprit Saint au-dessus de la
Vierge. La position de l’objet montre, sans ambiguïté, qu’il est vu
par-dessous. On se demande bien où l’artiste a pris son inspiration
pour interpréter une telle manifestation céleste ? Nous n’irons pas
prétendre y voir la stylisation d’une quelconque "soucoupe volante"
contemporaine, comme peuvent le montrer des tableaux de scènes
religieuses, soit des scènes montrant des objets dans le ciel, entourés
de traits indiquant la diffusion de rayons lumineux, dirigés vers la
scène principale du sujet religieux en question.

Le lecteur disposant d’un accès à l’internet peut trouver quelques


sites montrant des "ovnis" dans des tableaux d’inspiration religieuse.
(http://www.lesconfins.com/peinture et ovnis).

Retour sur les lieux de la ferme de Roumagnac

Cette seconde et dernière journée en compagnie de Robert et son


épouse Yvonne, sera consacrée, avec mes amis, à visiter la ferme de
Roumagnac, à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Rodez, où
ont eu lieu les premières apparitions de "boules" de lumière, et les
phénomènes attribués d’origine extraterrestre qui ont suivi.

291
Dès le matin, nous nous retrouvons au domicile de Robert pour nous
transporter tous dans le monospace de Gérard. Nous sommes reçus
très aimablement par le couple qui nous fait visiter sa maison et les
chambres où ont eu lieu de curieux phénomènes récents, datant de
quelques mois :
Dans la chambre où Yvonne a observé cette curieuse lumière ram-
pante sur le mur.
Nous examinons avec attention la fenêtre sur le jardin entouré de
végétation, d’où pourraient provenir des lumières de la route laté-
rale : pas de possibilité. L’armoire à glace également, qui aurait pu
refléter une quelconque lumière extérieure. Aucune explication lo-
gique à ce phénomène lumineux n’a été trouvée satisfaisante.
Nous passons au couloir où Robert s’est assis devant la chambre de
sa fille quand une très forte lumière débordait sous la porte. C’est
une petite chambre avec une simple lampe au plafond, de faible
puissance, dont on peut constater à peine la lueur depuis le couloir,
quand la porte est fermée. Il n’y a pas non plus de lampe de chevet,
ni d’autre éclairage pouvant justifier un tel débordement lumineux.
Robert a su à quoi s’en tenir quand il s’est assis dans le couloir, en
attendant sans intervenir dans la chambre de sa fille. Sa femme nous
confirme avoir instamment souhaité une intervention miraculeuse,
tout comme son mari. Ce souhait a été formulé à l’insu l’un de
l’autre, chacun de son côté.
On peut interpréter l’amélioration de la santé d’Aurélie comme on
veut. Intervention extraterrestre ou non. Seul le résultat compte.

Roumagnac, la ferme des phénomènes ufologiques.

Il est décidé que nous nous rendrons d’abord à Villefranche de


Rouergue à une vingtaine de kilomètres au nord du village de Rou-
magnac pour le déjeuner, où je connais un fameux restaurant. Nous
arrivons dans la ville animée ce jeudi 15 mai, où, par chance, c’est
jour de marché. Nous trouvons miraculeusement une place de par-
king pour nous garer, et montons vers la place historique entourée
de maisons anciennes et des arcades, où s’étalent les marchands
sous leurs bâches multicolores, parmi la foule des acheteurs et des
touristes. On y trouve les produits locaux comme les fruits et lé-
gumes du terroir, avec les typiques charcuteries aveyronnaises, et

292
ces fameux gâteaux cuits à la broche qui nous sont offerts par Ro-
bert, avec un carton de vin comme souvenir de la région.
Nous redescendons par les ruelles jusqu’au pont qui enjambe la ri-
vière Aveyron, jusqu'au restaurant de "l’hôtel de l’Univers" où nous
attend une table. La spécialité est la tête de veau ravigote (22), ap-
préciée parait-il, par notre ancien président de la République, fin
gourmet, Jacques Chirac, client de ce restaurant.
Le plat que je propose surprend, certainement plus par ignorance
que part une méfiance qui sera vite comblée par un ravissement des
palais, avec la sauce gribiche qui accompagne la tête de veau, et les
fameuses pommes de terre du Ségala. Une surprise à laquelle mes
amis ne s’attendaient pas. Après les glaces et le café, nous repren-
drons la route du sud vers la ferme de Roumagnac, but de notre sor-
tie.
Le choix du trajet nous conduit à refaire le parcours inverse que
celui fait par Robert en 1969, quand il avait poursuivi la boule de
lumière avec la voiture.
On s’arrête à l’endroit où est apparu l’ovni double dôme, quand la
voiture est tombée en panne. La route et les bas-côtés ont été modi-
fiés depuis. Robert revit l’évènement en nous montrant où il s’est
garé; le panneau de signalisation qui vibrait, et comment est arrivé
l’ovni ; ses évolutions au-dessus du champ, et où se trouvait le fossé
où il s’est réveillé après sa perte de connaissance, cette mémorable
nuit de janvier 1967.
On s’attarde un instant pour assimiler le déroulement du phénomène
vécu et prendre quelques photos. Gérard filme la reconstitution de
l’événement.
Plus loin, vers la ferme, à trois kilomètres, on marque un temps
d’arrêt où a été vu "l’obus" dressé la seconde fois, dans le champ
près de la route. Robert nous montre où la "boule" l’attendait dans le
haut de la côte. La ferme de Roumagnac est en vue parmi quelques
maisons disséminées dans la campagne vallonnée. On se gare pour
terminer à pied, et observer le site. L’endroit est peu habité. Un trac-
teur passe plusieurs fois, conduit par un homme qui nous observe, et
doit se demander ce que l’on fait là. On arrive à la ferme qui semble
inoccupée.
Robert nous montre la fenêtre de la chambre où il dormait et le
champ en contrebas vers la rivière et la route. C’est le champ où

293
venait "l’obus" et où s’était posé le vaisseau venu chercher Robert
pour le séjour en Inde.
Nous nous engageons dans le champ, quand un homme se dirige
vers nous. En fait, c’est le nouveau propriétaire de la ferme, que
Robert connaît. Il n’est pas question de lui dire ce que nous sommes
venu faire. Aussi, je suggère à Robert, embarrassé, de déclarer que
nous sommes des amis à qui il montre la ferme de son enfance. Un
pèlerinage, en quelque sorte.
Après les présentations et l’évocation des souvenirs communs, le
nouvel exploitant agricole nous invite aimablement dans la maison
pour visiter et prendre un rafraîchissement.
On ne pouvait espérer mieux. L’imposante bâtisse aux murs épais,
date de 1766. Coïncidence, les événements des "boules" ont eu lieu
200 ans plus tard ! Le bâtiment comporte une dizaine de pièces dont
seul le bas est occupé pour gérer l’exploitation agricole.
La pièce principale à l’énorme cheminée est aménagée en bureau et
lieu de travail. Les pièces de l’étage auquel on accède par un esca-
lier de pierre, sont à l’abandon, ou servent de débarras. Robert nous
montre ce qui était les chambres en enfilade, et la dernière qui était
la sienne avec les fenêtres qui donnaient une vue étendue sur les
champs. Il nous montre où se trouvait son lit autour duquel venaient
les visiteurs nocturnes. La pièce est maintenant encombrée de
caisses et de cartons de boîtes de pâté de fabrication artisanale.
Même quand la ferme était habitée, il y a quarante ans, le confort
était des plus rustiques et la vie rude. On comprend le choix que
Robert avait fait pour sortir de ce milieu rural rudimentaire sans
véritable perspective d’avenir. Quand j’étais venu seul avec Robert,
trois ans plus tôt, la maison était fermée et le propriétaire absent.
Nous n’avions pu voir que les extérieurs. Mes deux amis, Jean-
Claude et Gérard étaient ravis de leur visite sur ce lieu plein de mys-
tères, qui méritait le voyage.
Ce complément d’enquête repris quarante ans plus tard à permis de
détailler et de renforcer l’impression d’authenticité du témoignage
de Robert, par les précisions données en réponse aux questions qui
auraient pu échapper à la compréhension de cette extraordinaire
aventure, révélée par le témoin lui-même.
Retour à Rodez et derniers témoignages.

294
Le dessin pariétal

Après cette agréable journée passée ensemble entre amis, nous re-
gagnons le domicile de Robert, dans la banlieue de Rodez.
Attablés autour d'un verre, Robert nous parle encore de la grotte et
du dessin qu'il a vu sur une paroi.
Ne sachant pas bien dessiner, il nous fournit les indications d'une
sorte de logo de 1,5 m de hauteur sur 0,9 m de large que nous avons
reproduit aussi fidèlement que possible.
On peut l'interpréter comme un sigle symbolique de deux disques
pouvant représenter des planètes reliées par un trait vertical, de bas
en haut. Le disque du bas est coiffé d'un jambage en A, et celui du
haut d'un V, tous les deux finement tracés. Au centre du trait vertical
plus épais, se trouve une petite barre horizontale coiffée d'un petit
chapeau pointu qui suggère un véhicule spatial à mi-parcours entre
les disques qui pourraient représenter des planètes dont l'une rayon-
nant son savoir, irait visiter l'autre.
Le symbole planétaire est donc réversible de bas en haut, suivant
comment on se place. En émetteur vers le haut, ou en récepteur vers
le bas. C'est une interprétation qui a le mérite de correspondre aux
propos de ces extraterrestres qui se sont présentés eux-mêmes
comme des explorateurs d'étoiles et de planètes habitées.

Un dernier dîner nous réunira ensemble avant de terminer notre


court séjour.
C’est avec satisfaction que nous quitterons le couple qui nous a si
bien accueilli et renseigné sur la formidable aventure de Robert,
pendant ces deux jours passés ensemble.
Je remercie mes amis Gérard et Jean-Claude pour leur fidèle colla-
boration ; les égards et la discrétion dont ils ont fait preuve dans les
précautions à prendre pour mener à bien les questions qu’ils ont
posées.

295
Dessin pariétal vu dans la grotte en Inde

Conclusion de notre visite.

L’enquête n’est pas vraiment terminée. Il reste des points à élucider


qui confirmeraient la véracité du témoignage de Robert :

296
Le témoignage du pilote de l’avion Mirage III identifié 2 FB. Par
confirmation du pilote lui-même, s’il est encore vivant, ou
quelqu’un qui aurait recueilli ses confidences de l’époque.
L’Armée de l’Air sait-elle quelque chose ? Il y a-t-il eu un rapport
de fait ? Rien n’est moins sûr ! Des confidences ? Nous ne savons
pas. Nous supposons que ce pilote impressionné par cette rencontre,
a dû se confier un jour à son entourage pour se libérer de ce qui peut
être vécu comme un traumatisme que l’on ne peut conserver indéfi-
niment pour soi.
En tant qu’enquêteur nous ne désespérons pas d’aboutir à un "aveu",
même confidentiel et anonyme.

Le problème de l’implant que Robert aurait dans le dos et que lui


auraient mis ses "hôtes" extraterrestres.
Nous avons relaté l’examen que Michel G, (un autre contacté), au-
rait décelé et les réactions électriques constatées devant témoins aux
Rencontres Ufologiques de Châlons en Champagne.
Dans la logique de l’implantation d’une sonde extraterrestre, pour
contrôler le témoin, on peut penser que notre intervention peut ne
pas plaire ; ce qui expliquerait l’avertissement envoyé sous forme
d’une décharge électrique dans les doigts de Michel.
Dans ce raisonnement, on peut se demander s’il est opportun de
poursuivre l’investigation sur l’implant ? La radiographie ne laisse
rien supposer d’un corps étranger sous la peau, ou dans les chairs. Il
est possible qu’un quelconque écran empêche de voir l'implant ?
Une tentative d’examen au scanner IRM avait été envisagée, ainsi
qu’une régression hypnotique avec le concours d’une personne
"haut placée" à Paris, que je ne nommerai pas, impliquée dans le
domaine de la recherche ufologique officieuse. Cette tentative a
échoué, sur un malentendu d’organisation et de prescription médi-
cale demandée au témoin. Ainsi que la nécessité de ma responsabili-
té et de conserver la maîtrise de ces investigations.

(22) Sauce ravigote :Vinaigrette mêlée d'œufs durs pilés, relevée de


câpres et de fines herbes. Appelée aussi sauce gribiche.

297
Un signal d'alerte ?

Un fait curieux s'est produit dans la nuit qui a suivi notre entrevue
avec cette personne "haut placée", pour préparer nos investigations.
Robert, notre témoin, s'est endormit rapidement, puis s'est réveillé et
a eu l'intuition que quelque chose allait se produire. Il avait vécu
souvent cette situation, pleinement éveillé.
Soudain, un léger bruit métallique de machine électrique portative
se fit entendre, comme une "disqueuse", en même temps que son
corps se paralysait jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger. Le bruit
s'est amplifié, ainsi que la "force" qui le maintenait immobile. Il a
malgré tout essayé de bouger, mais en même temps la pression et le
bruit sont devenus insupportables dans ses oreilles.
Puis cette la pression et le bruit ont disparu de manière très progres-
sive. Ces phénomènes, dont il pensait en avoir terminé, étaient reve-
nus. Robert ne sait toujours pas pourquoi …?
Il s'est ensuite endormi normalement et s'est réveillé en pleine
forme, comme à chaque fois.
Faut-il conclure à une manifestation de ses "hôtes" E.T par l'inter-
médiaire de son implant ? Et comment interpréter le message ? Est-
ce un encouragement, ou au contraire une mise en garde pour con-
clure un accord d'analyse qui ne serait pas "approuvé" par ces intel-
ligences ?

Si la collaboration à échoué, c'est qu'elle ne devait pas se faire. Il ne


faut rien regretter.
On ignore ce qu’un rayonnement électromagnétique sur un l’implant
pourrait induire sur la santé et la sécurité du témoin ?

La responsabilité que m’a confiée Robert, et mon éthique


d’enquêteur est partagée entre ce qu’il est possible et souhaitable
d'entreprendre avec les moyens techniques humains pour en savoir
davantage à tout prix sur nos "visiteurs". Dans cette hypothèse, on
peut se poser la question de savoir si nous avons le droit, ou la per-
mission de pousser plus loin les investigations ?

Pour ce qui est de la régression hypnotique à appliquer dans les cas


de temps manquant (missing time) ou bien d’enlèvement, en terme
ufologique (abduction) ; mon opinion est réservée sur le résultat, ou

298
l’efficacité à accorder à la véracité de l’événement réellement vécu
par le témoin

De toute manière, Robert le principal intéressé, malgré son désir


d’en savoir davantage sur son état, ne souhaite pas qu’on lui enlève
son implant. Car il a le sentiment que cela lui ôterait sa vitalité phy-
sique exceptionnelle et qu’il vieillirait d’un seul coup prématuré-
ment.
Priorité lui est donnée de poursuivre ou non, les investigations psy-
chiques et corporelles qu’il souhaiterait, en prenant les précautions
nécessaires pour le maintien de sa sécurité.
Il ne faut pas perdre de vue qu’en voulant tester un sujet "contacté",
les ufologues testeurs peuvent également devenir eux-mêmes, les
sujets du test qu’ils auront entrepris !

Si l’ufologie n’est pas à proprement parler une science, elle procède


néanmoins de la méthode scientifique en vigueur dans des domaines
où la méthode ne tient pas compte de la "leçon de choses" présente
dans son intégralité expérimentale, un vécu à la fois physique et
spirituel, par rapport à des phénomènes réels ou ressentis comme
tels. Il ne suffit pas seulement de voir, d’entendre, de sentir, de goû-
ter, de toucher ; il faut aussi comprendre et interpréter l’information
par une démarche correcte d’esprit, de suite à donner à cette infor-
mation, avec une part d’intuition personnelle.
Les témoignages recueillis par des observateurs en pleine possession
de leurs cinq sens, et facultés mentales, interprètent ce qu’ils ont vu
et ressenti, par rapport à leur culture générale du moment et leur
croyance religieuse. Que penser du témoignage d’un être frustre et
inculte ou privé tout simplement de vue ?
Nous avons des témoignages de tous pays, de toutes cultures,
d’hommes, de femmes, d’enfants. Avons-nous seulement un témoi-
gnage d’aveugle ?
Quel pourrait-être la validité d’un témoignage d’abduction d’un non
voyant par rapport à celui d’un scientifique disposant de tous ses
sens ?
Quel témoignage aurait le plus de crédit ?
Nous n’en savons rien !

299
Il manquera toujours une dimension de réalité que nous n’aurons
pas, avant de découvrir un moyen d’aller au-delà de notre simple
ressenti environnemental.
Les témoins de rencontre rapprochée font souvent état d’avoir reçu
de grandes quantités d’informations compressées, en un temps très
court. Ils sont dans l’incapacité d’en rapporter la moindre compré-
hension. Bien qu’enregistrée, cette information devrait être décryp-
tée à la bonne vitesse. Ce qui suppose un décalage dans le temps,
comme la fréquence du sifflet d’un train, selon qu’il vient ou qu’il
s’éloigne de l’auditeur. La bonne fréquence est celle où on se trouve
dans le train, et nous sommes dans la situation des vaches qui regar-
dent passer le train.
C’est un problème de relativité.

Pour imager le propos, prenons deux trains qui roulent dans le


même sens sur des voies parallèles. Vous observez vos voisins, gé-
néralement calmes, par les fenêtres, et d’autres que vous pouvez
voir bouger dans leurs activités du moment, tant que les vitesses des
trains sont sensiblement égales. Dès que les vitesses ou déplace-
ments deviennent différents l’un par rapport à l’autre ; vous voyez
défiler successivement les fenêtres derrière lesquelles les passagers
semblent de plus en plus figés dans leurs mouvements comme de
simples images fixes à mesure des écarts de vitesse. Ce phénomène
de relativité peut facilement se vérifier en gare, quand un train part
avant l’autre, et que vous êtes bien placé pour voir défiler les rames.
On pourrait aussi imaginer avoir un cerveau capable de lire complè-
tement un livre en le feuilletant d’un mouvement du pouce. C’est ce
que l’on fait pour retrouver une page, une marque ou une illustration
que nos yeux ont le temps de saisir.

Pour écouter un enregistrement sonore, c’est la même chose. Il faut


être à la bonne vitesse de lecture. C’est ainsi que pour investiguer
sur le phénomène ovni, il va falloir trouver d’autres outils que ceux
à notre disposition pour cerner l’évènement dans une partie plus
grande de sa globalité ; car des théoriciens imaginent ou supposent
que nos visiteurs sont dans une gamme de vibration supérieure à la
nôtre, à laquelle ils doivent s’adapter pour se rendre provisoirement
visibles à nos sens. Une réalité d’espace et de temps où toute action
physique et spirituelle s’inscrit quelque part dans l’Univers.

300
L'action spirituelle des phénomènes paranormaux est encore moins
accessible aux individus ordinaires. C'est ce qui expliquerait que les
témoins n'interprètent pas la même vision des choses. C'est l'hypo-
thèse du "rêve éveillé" de certains ufologues. Ce qui n'explique pas
les preuves physiques de ce phénomène subtil qui s'adresse à la
"conscience totale" du témoin.
Un état de conscience modifié, où la conscience normale ne peut
tout retenir, ni déchiffrer.

Le chemin à suivre. Vers les ETOILES

Réflexions de l’été 2008 — Par Robert L.

— Depuis longtemps j’observe ce qui se passe au niveau de


l’actualité. Dans la plupart des domaines qui concernent tous les
aspects des besoins fondamentaux de l’espèce humaine, et je peux
me rendre compte que à partir de ce que j’ai appris lors de ma ren-
contre, et des connaissances que j’ai pu acquérir avec des per-
sonnes d’une civilisation plus avancée que nous sur terre. Je cons-
tate la dérive dans la plupart des modes de pensée et de vie des ha-
bitants de notre planète.

Le "Guide " me disait que d’après leur analyse, nos sociétés mon-
diales allaient vers une course effrénée à la compétition dans tous
les domaines, et à une course idiote à l’enrichissement personnel.
Ceux qui sont à des postes de direction, ou de commandement, ne
penseraient d’abord qu’à leur enrichissement personnel et à celui
de leurs familles, au détriment des autres, le plus grand nombre,
sans doute les plus méritants.
Il trouvait lamentable et absurde le fait d’acheter financièrement
des hectares de terre par milliers, alors que chez eux, et sur les pla-
nètes avancées en sagesse, la terre appartenait à tout le monde, du
fait d’y être né, mais à personne en particulier.

J’ai pu me rendre compte, au cours de ces quarante ans après ma


rencontre, que leurs affirmations de l’époque se sont dans
l’ensemble réalisées.

301
Tant qu’il y aura des gouvernements différents avec des façons
d’agir opposées, et des pays dont les habitants sont si éloignés en
évolution les uns des autres avec des frontières et des conditions de
vie différentes, aucune avancée vers la paix et les bonheurs des
peuples de la terre ne pourra se faire.

Qu’est-ce que je peux voir ?

Notre économie de marché, ou capitalisme, ne fonctionne que lors-


qu’on augmente toujours la production et la consommation. La pu-
blicité malsaine qui encourage à consommer. On nous fournit des
idées toutes prêtes, on gaspille les ressources. On nous prend pour
des idiots avec des idées toutes faites.

On peut résumer notre vie sur Terre en quatre thèmes principaux :

Produire toujours plus. Consommer toujours plus.


Détruire toujours plus. Polluer toujours plus
Beaucoup d’humains en vivent, et en meurent.

Sans cela le système ne fonctionne pas !

Pourtant, il y a des milliers et des milliers de produits qui ne servent


à rien.
Les sucreries, certains alcools, les déodorants, un grand nombre de
produits chimiques.
Par exemple pour les bouteilles, autrefois il y avait la consigne,
maintenant, on jette.
Consommation d’énergie à outrance. Il est relativement facile de
trouver des millions d’exemples de cette nature.

Bien sûr, il ne faut pas tout rejeter, ni tomber dans le piège de tout
suspecter, mais il faut rester dans le raisonnable.

Il n’est pas nécessaire d’être grand observateur pour constater que


de plus en plus d’humains tombent dans la consommation patholo-
gique, cela dans la plupart des éléments de vie.

302
Pour l’avenir

D’abord, il conviendra de créer une gouvernance mondiale approu-


vée par tous les peuples de la Terre. Cette gouvernance devra être
composée des représentants de tous les peuples.
Hommes et femmes les plus sages, et les mieux instruits dans toutes
les disciplines ; car cette gouvernance devra respecter les plus pe-
tits.
A ce propos, le "Guide" me disait que notre manière, ou plutôt notre
système de démocratie n’était pas le bon. Malgré que ce soit quand
même mieux qu’une dictature, mais que nos systèmes démocratiques
coûtaient très cher en argent, comme en énergie humaine. Et lorsqu'
un parti politique était en place par le vote, l’opposition faisait tout
pour pourrir les relations, et même nuire au bon fonctionnement de
ceux qui étaient pour un temps à la tête du pays.
Arrêter nos conflits destructeurs et tueurs de vies humaines, nos
mesquineries. Donner à manger à tous ceux qui meurent de faim, de
soif, de froid, de chaleur.
Il incombera à cette gouvernance un grand devoir d’éducation de
tous les peuples de la Terre, et changer nos manières de penser, et
nos comportements, tout en conservant nos patrimoines, et nos cul-
tures spécifiques.

Il incombera ensuite à cette même gouvernance, de créer une force


militaire unique sur la planète, dont les desseins seront
l’établissement de la vraie paix dans le monde. Mais pour cela, il lui
faudra virer d’abord tous les dictateurs avec fermeté, mais sans
violence.

Nous devrons trouver également d’autres idées de fonctionnement


sur les échanges mondiaux en matière monétaire, ou sans argent,
car celui-ci est un grand pollueur.
Les échanges devront être équitables pour tous les peuples ter-
restres, où qu’ils se trouvent.
L’agriculture devra respecter les différentes spécificités de chaque
pays ; Réduire, voir supprimer les monocultures qui nuisent à
l’environnement.

303
La Recherche énergétique

Les trois personnes rencontrées à la grotte, m’ont dit que nos sa-
vants devraient s’efforcer d’orienter les recherches en matière
d’énergie sur l’électromagnétisme, et la domestication de cette
énergie inépuisable qui se trouve partout en abondance dans tout
espace.
A ce sujet, le "Guide" affirmait que nous pourrions avoir le choix
pour le chauffage des maisons.
Soit de continuer à distribuer le courant électrique produit par une
centrale électromagnétique, par des câbles sur des centaines de
kilomètres ; mais ce transport par câbles a la particularité de pertes
énormes d’énergie par ce mode de transport, comme habituelle-
ment.
Soit de créer des moteurs à propulsion, par l’énergie universelle,
comme eux le font.
Soit chaque maison d’avoir un petit moteur électromagnétique
d’une taille de 50 sur 50 cm, qui produirait suffisamment d’énergie
pour plusieurs immeubles.
Ce même principe de moteur pourrait faire fonctionner les automo-
biles, bateaux, avions, tracteurs, etc …, sans bruit. Et il me dit en
rigolant : "Ta 203 Peugeot pourrait tourner tout le temps, sans ja-
mais mettre de carburant. Elle serait usée, alors que le moteur ma-
gnétique serait encore en bon état.
Fini les centrales nucléaires construites de cette manière. Fini le
pétrole, les éoliennes, les cultures à carburants, et fini le vacarme
des moteurs.
"L’Ethnologue" me dit que si nous mettions de suite ces découvertes
et ces énergies en place, cela pourrait créer, à cause de
l’organisation actuelle de nos sociétés, des désordres importants.
Car cela supprimerait énormément de main-d’œuvre. Il faudrait
donc faire les changements de manière lente et progressive, pour
ne pas détruire notre patrimoine culturel et nos richesses plané-
taires.
Voir la référence à "l'ethnocide" planétaire évoqué par Gilles Pinon,
dans sa "lettre ouverte au Président de la République française".

304
La recherche spatiale (état d’esprit)

Lorsque nous aurons fait suffisamment de progrès pour aller vers la


Lune, Mars, ou plus loin, nous devrons y aller sans désir de conqué-
rir quoi que ce soit, l’esprit ouvert.
Le "Guide" m’a dit que nous serions sur surveillance. Que si des
idées belliqueuses germaient dans l’esprit des spationautes, ils se-
raient empêchés d’effectuer leur programme.
"Vous devez venir en paix, avec sincérité, honnêteté, franchise, et
humilité. Sinon, nous vous en empêcherons", me disait le Guide.

Toutes ces conversations que j’ai pu avoir à la grotte, me reviennent


en mémoire. Nous avons du chemin à faire encore, avant de pouvoir
nous libérer de tous ces esclavages, grands ou petits.
Bien évidemment, il ne faut pas tout rejeter. Il faut garder ce qui
nous semble bon. Nous ne changerons pas aussi facilement nos
modes de pensée souvent égoïstes et égocentriques.

Je crois personnellement que ce qui fait le plus de mal à l’heure


actuelle, est la démesure financière entre ceux qui perçoivent des
millions de dollars ou d’euros, qui travaillent, certes, et ceux qui
travaillent énormément pour à peine survivre.
Moi je pense que ce système va s’écrouler plus ou moins rapide-
ment.
Quant à la recherche ufologique, elle est en bonne voie. Sur ce su-
jet, les mentalités et les opinions sont en train de changer rapide-
ment. Les arcanes secrets sont en train de s’ouvrir petit à petit, en-
tièrement. Il vaut mieux aller lentement et aller loin.

Alors peut-être après, lorsque l’ensemble et la majorité des gens de


la planète seront prêts, il pourra y avoir une possibilité de ren-
contre….Parole du "Guide".

Les informations que j’ai données ont été prononcées par les diffé-
rentes personnes qui avaient un contact avec moi. Elles sont gravées
dans ma mémoire.
Lorsque je suis assis le matin devant le clavier, et à ce moment là
seulement, les mots arrivent très rapidement, et je n’ai plus qu’à
écrire.

305
Quand les mots ne viennent plus, je relis le texte qui est cohérent et
exprime la réalité du vécu.

R.L.

A part quelques rares corrections grammaticales nécessaires de style


et de syntaxe, nous avons pris soin de respecter au mieux les mots et
les expressions du témoin dans leur contexte en conservant le récit
et la narration de l’extraordinaire et exceptionnelle aventure de Ro-
bert L.

Les révélations de première main patiemment et laborieusement


accumulées au cours de toutes ces années, viennent grossir et con-
forter le lourd dossier de l’HET (Hypothèse Extra-Terrestre) rappor-
tée par l’ensemble des "contactés" de tous pays et de toutes cultures.

Il n’est pas question, ici, d’émettre une opinion pour ou contre cette
hypothèse qui semble la plus probable et la plus cohérente. Mon
seul but est de transmettre des témoignages ufologiques en exposant
les similitudes troublantes et les inévitables corrélations.

Le chercheur curieux devra se faire lui-même son opinion sur ce qui


est devenu le plus grand problème de notre temps :
La prise de conscience que nous ne pouvons pas être seuls dans
l’Univers.

La littérature ufologique et paranormale rapporte une multitude de


faits dont les sources incontrôlées indisposent le plus souvent le
lecteur avide de sensationnel et de merveilleux.
Il n’est pas de quête sans effort intellectuel, ni spirituel, pour parve-
nir à la connaissance du monde et de notre statut planétaire. Des
refuges peuvent être trouvés dans les philosophies et les religions
transmises par des esprits éclairés et bienveillants.
Nous disposons de nombreuses sources d’informations permettant à
chacun de se faire son idée en utilisant notre libre arbitre pour dé-
couvrir la raison de notre existence et le but de notre destinée uni-
verselle.

306
Parcourir le chemin

— Puisque vous le souhaitez, je vais aborder un sujet sur lequel j’ai


eu quelques indications lorsque j’étais à la grotte. Cela à la suite
d’une question posée à mes trois interlocuteurs ; à savoir: Comment
parvenir à l’évolution humaine individuelle et comment est-elle re-
connue pour accéder à une vie meilleure et a des mondes, ou pla-
nètes avancées ?

Réponse des trois personnes :


(Le Guide, la Biologiste, l'Ethnologue)

— L’ordre de l’univers exige que toute espèce ayant une intelli-


gence évolutive avance sur la voie du progrès, de la compréhension,
du comportement. Pour cela les habitants de toutes les planètes dis-
posent de temps accordé. Pour votre Terre, le temps d’une révolu-
tion globale d’Univers (un ensemble de planètes) est de 864000 ans.
On retrouve les trois premiers chiffres 8. 6. 4. très souvent. Ces trois
chiffres sont inscrits sur le temps d’une journée terrestre. Certaines
sociétés secrètes de votre planète pratiquent une initiation qui dure
trois jours (72 heures). Ensuite trois autres jours d’une autre
épreuve, total 144 heures. Un cycle d’une journée d’Univers dure
144000 ans. Le cycle complet dure six jours d’Univers.
Calcule donc la durée du cycle complet, tu as les mêmes chiffres.

Lorsqu’une personne est bien avancée sur le chemin, elle se dis-


tingue par ses capacités personnelles. Elle va être remarquée im-
manquablement par des êtres qui ont déjà parcouru ce chemin. Elle
va donc être prise en main par ceux-là mêmes qui la devancent.
Ensuite il devient de moins en moins nécessaire de se rencontrer
dans le monde physique, les réunions se font sur d’autres plans ; ces
personnes en phase de grande évolution deviennent souvent soli-
taires, car elles ne seraient plus comprises de leurs pairs. Nous les
appelons : "Étudiants de la solitude".
Les sociétés secrètes, du moins certaines, permettent d’avancer
grandement, mais vient un moment où il faut s’aventurer seul ou
seule, sur le chemin, car les femmes peuvent, et doivent aussi le par-
courir.

307
Comme je t’ai dit (le guide), regarde et observe attentivement la
nature. Si tu regardes la création tu comprendras mieux les créa-
teurs. Je te donne un exemple (l’Ethnologue):
A ta ferme tu as des chiens et des chats. La différence, un chien
t’aide à rassembler les vaches, il aide à des tâches spécifiques, il à
été crée pour vous aider. Il n’a rien à voir avec un loup, ce n’est pas
la même espèce. Le chat dans ta maison, il est propre, il ne salit pas
car il fait ses excréments et les recouvre, il ronronne, il te divertit, il
peut coucher dans ton lit sans problème, il à été programmé pour
cette mission.
Il en va de même pour toute la nature et toute vie sur toute planète.
L’ensemble a été étudié conçu et programmé pour que tout le sys-
tème planétaire, comprenant aussi le climat, chaleur, pluies, vents
saisons etc. puisse s’auto suffire.
Tu vois, l’Univers, comme ont te l’a déjà dit, est organisé, et tu le
verras au bout de quelques années de pratique du yoga, et de ré-
flexion. Tu seras émerveillé et en admiration devant le grand œuvre
gigantesque qui t’entoure. Alors tu comprendras que les créateurs
ne se sont pas moqués de la race humaine qui est admirable, mais
vous n’avez pas encore compris, ni ressenti, toute la splendeur de la
création.
Même vos corps physiques sont des merveilles de fonctionnement, tu
t’en apercevras après quelques années de pratique."

— J’ai essayé d’être le plus fidèle possible dans mes souvenirs, mais
c’est un sujet difficile, surtout pour moi au niveau des chiffres et des
nombres qui ne veulent pas dire grand-chose pour moi.
Le chemin est long, il ne faut pas désespérer. R.L.

Sosie et phénomènes
Michel G, le "contacté" de Seine et Marne, était dans un cabinet
médical attendant son tour avec trois ou quatre personnes.
Sur son côté gauche se trouvait assis un homme, la tête penchée en
avant, qui ressemblait à Robert L que Michel connaît bien.

308
Ce sosie portait des lunettes claires montrant bien ses yeux. Michel
le regarda avec insistance, tant la ressemblance était frappante, se
demandant ce qu’il faisait là, si loin de chez lui.
Tandis qu’il le regardait, l’homme a relevé la tête et s’est tourné
vers lui en lui souriant gentiment. Les yeux de l’inconnu se sont
soudain allumés d’une lumière rouge. Cela faisait comme des petits
triangles brillants sur chacun d’eux, en plein milieu de l’œil.
Cette ressemblance frappante et le phénomène inattendu lié à
l’attitude de l’inconnu, ont laissé Michel interdit, en voulant lui
adresser la parole. Il s’est trouvé comme paralysé, incapable de
bouger. Le temps et les bruits un instant suspendus, comme dans un
ailleurs…

Et puis, tout est redevenu normal. Les yeux de l’homme se sont


éteints, comme s’il ne s’était rien passé. Michel n’a pas osé lui faire
part de son étonnement devant l’assistance des autres consultants
âgés qui arrivaient dans ce cabinet commun, où est installé un autre
médecin.
Michel a pris son tour pour une rapide consultation de renouvelle-
ment de médicaments. En sortant, l’homme avait disparu. Pensant
qu’il était passé chez l’autre médecin, il a guetté les gens à la sortie
pendant un bon moment pour revoir cet homme, sans succès. Per-
sonne n’est ressorti du cabinet, ni lui, ni les autres personnes. Et il
n’a jamais eu l’occasion de revoir ce patient venir consulter.

Cet événement a marqué Michel comme beaucoup d’autres phéno-


mènes surnaturels antérieurement subis.
Un phénomène de décalage dans le temps que Michel était seul à
voir et à interpréter.

Pour qu’un tel témoignage parvienne à la connaissance afin de pou-


voir être publié, il faut être dans l’intimité du témoin, comme des
proches parents ou amis. Et encore faut-il que ceux-ci ne rejettent
pas une telle absurdité venant d’un esprit considéré comme étant
dérangé, hors norme.
Le fait même de le rapporter ici conduit l’enquêteur à prendre un
risque sur la recevabilité des affaires précédentes concernant Michel
G.

309
Pour quelle raison faudrait-il rejeter cette histoire rapportée avec
empressement, comme faisant partie d’un tout que le témoin perçoit
à son corps défendant, sans pouvoir apporter d’autre témoignage
que le sien ?

La solution de facilité consisterait à conclure que le témoin est pos-


sédé par quelque "diablerie" propice à lui montrer des objets cé-
lestes et des entités sorties de nulle part.
Ces phénomènes hallucinatoires itératifs ciblés sur la même per-
sonne démontrent qu’il y a des sujets prédisposés à en être les vic-
times.
N’oublions pas que Michel est un sujet sensible apte à percevoir des
événements passés ou à venir. Un don de voyance qu’il n’a pas de-
mandé et qu’il utilise parfois pour rendre service pour des soins ou
des conseils. Ce don de guérisseur ne lui permet pas de se guérir lui-
même.

L'affaire Gaston Oble. Une abduction en 1928 ?


Comparaison et similitudes avec le cas de Robert L.

La revue LDLN dans son numéro 375 de novembre 2004 a rapporté


une étrange histoire. Un homme, René Oble, ancien militaire de
carrière, maintenant retraité âgé de 70 ans, a décidé de révéler après
19 ans de silence, dans une lettre laissée par son père Gaston à son
décès en 1985.

Résumé de l'affaire Gaston Oble

Gaston Oble est né en 1910 à Lusignan dans le Poitou dans une fa-
mille de paysans.
En 1928, à l'âge de 18 ans, il disparaît dans le pré où il gardait les
vaches.
Il revient trois ans plus tard en 1931 avec une valise de billets de
banque.

En 1933 — Gaston Oble se marie — 1934, naissance de son fils


René Oble

310
En 1942 — C'est la guerre et l'occupation. Gaston disparaît une se-
conde fois du foyer familial.
Retour en 1945, à la Libération —Fin de la deuxième guerre mon-
diale.
Pendant ce temps, son fils René (de 8 à 11 ans) est élevé par sa
grand-mère paternelle.

En 1951 — René Oble entre à l'école militaire. En 1955, il se marie,


et fait une carrière outre-mer pendant 27 ans, et ensuite a des activi-
tés humanitaires en Afrique et au Moyen Orient.
1985 — Décès de Gaston Oble à l'âge de 75 ans. Son fils René dé-
couvre la "lettre" de son père, confessant la double vie qu'il a vécue
en contact avec des extraterrestres.

2003 — René Oble met un terme à ses activités professionnelles.

2004 — révélation de la "Lettre" de Gaston Oble à la revue ufolo-


gique LDLN.

1928 — L'enlèvement de Gaston Oble par des ET.

Gaston gardait les vaches. Appuyé sur un bâton, il rêvas-


sait…Soudain, une sorte de couvercle de lessiveuse est tombée à
côté de lui, sans aucun bruit. Il y a eu un grand éclair rouge et vert et
cet objet est devenu un énorme engin gris et scintillant, gros comme
un camion. Deux petits bonshommes nus sont sortis en traversant la
paroi et l'ont attrapé en le tirant à l'intérieur de l'engin. Il est aussitôt
recouvert d'une sorte de gélatine et perd le contact avec
l’environnement…Il sombre dans un léger sommeil, ne voyant, ni
n'entendant rien…?

Il reprend ses esprits quand la gélatine a fondu et qu'il entend une


voix lui dire en français, de ne pas avoir peur et qu'il ne lui arrivera
aucun mal. Il est invité à traverser la paroi pour se retrouver dans
une grande salle ronde, à côté de l'objet qui l'a emporté.

Devant lui, une foule de terriens nus le regardent en souriant. Plus


loin, à travers le mur brillant, il peut voir des petits bonhommes ex-

311
traterrestres grisâtres également nus. Environ un mètre de haut, cou-
leur gris clair, pas de cheveux, des yeux ronds et fixes, visages figés,
bouche en forme de "O". Deux petits trous recouverts d'une peau
translucide à la place du nez. Pas d'oreilles, mais à la place deux
petites bosses translucides. Les pieds et les mains sont comme les
nôtres. Pas de sexe, mais une petite bosse à la place.

C'est la description d'une "abduction" classique par des humanoïdes


que l'on appellera plus tard : "petits gris".
Ce qui est nouveau, et plus rare, c'est le grandissement soudain dans
un éclair, de l'objet apparu silencieusement au sol, et sa disparition
en rétrécissant dans un second éclair.
L'objet semblant venir d'un autre espace pour retourner d'où il vient.
Ici ce n'est pas dans le ciel. Comme Robert L. Le phénomène a lieu
au sol devant le témoin que l'on n'a aucune raison de ne pas croire,
compte tenu de l'époque et du milieu culturel du jeune homme.

Gaston se retrouve dans un local blanc et rond, (murs et plafond)


semblable aux lieux souvent décrits, avec le plancher qui est plat sur
lequel il se déplace comme sur Terre. Il respire normalement et n'a
ni chaud ni froid. Comme pour Robert L dans la "Grotte", l'endroit
est agréable et confortable à vivre physiquement. Il n'a ni faim ni
soif. Robert mangeait frugalement et ne buvait pas entre les repas.
Dans les deux cas, la curiosité l'emporte. Gaston dispose d'un "mur
d'énergie" transparent qu'il peut traverser pour accéder à un "cerveau
central" de renseignements pour demander et étudier. Des instruc-
teurs parlant français viennent le voir à la demande, au mur d'éner-
gie.
Contrairement aux "grands blonds" en contact avec Robert, qui res-
piraient et mangeaient, les petits humanoïdes de Gaston, n'entrent
pas dans son local, car ces extrarerrestres ne respirent pas, (1) ne
s'alimentent pas, ne dorment jamais, et ne se reproduisent pas, mais
travaillent toujours.
Ils reproduisent tout à partir d'un modèle que ramènent les navettes
depuis la Terre.
Pour se laver, pas besoin d'eau. Il suffit d'aller dans une salle com-
mune, se mettre dans un endroit déterminé du mur d'énergie pour
être débarrassé instantanément de tout, y compris barbe et poils.

312
Robert lui, disposait de l'eau d'une douche qui n'avait pas besoin de
savon pour se laver.
Tout restait propre et entretenu dans la "base ET" de la grotte de
l'Himalaya. Pour les soins corporels, Robert disposait d'un rasoir
mécanique classique à lame, peut-être ramené sur place ou copié et
reproduit à l'identique. Les soins des cheveux et des ongles étaient
assurés par la "Biologiste" affectée à sa personne, sans savoir avec
quels outils ni quels moyens. Le vêtement collant qu'il portait, ne se
salissait pas mais avait besoin d'être "régénéré" tous les quatre jours.

Un extraterrestre semblable à ceux déjà vus apparaît à Gaston dans


un cercle de lumière sur le mur d'énergie. Il vient vers lui avec une
sorte de boîte lumineuse sous la tête, car son cou était à peine vi-
sible, et reste debout sans bouger. Il lui explique que la petite boîte
qu'il porte lui délivre l'air dont il a besoin pour venir le voir. (Lui
sert peut-être à transmettre le son de sa voix)

Gaston s'aperçoit qu'il peut traverser son image et se retrouver der-


rière lui, de l'autre côté du mur. Une fois face à face, il lui parle en
français, ce qui lui permit de voir que sa bouche ne bouge presque
pas. Cette façon de communiquer met en doute des paroles audibles
en faveur d'une sorte de dialogue par télépathie avec un personnage
virtuel holographique.

Pour Robert qui assiste à une conférence d'extraterrestres, ce sont


des personnages en relief qui apparaissent au milieu d'une table de
réunion et conversent avec les participants.
Ces un peu ce que nous sommes capables de faire maintenant en
vidéo conférence en deux dimensions en attendant de pouvoir le
faire en trois dimensions (3D).

Gaston peut poser les questions qu'il veut pour permettre son ins-
truction proprement dite, à son rythme, en lui assurant que ce sera
très rapide. En dépit de sa curiosité et de son niveau d'instruction qui
ne lui permettait pas de tout appréhender. Ce n'est donc que petit à
petit, aidé du cerveau central, que Gaston a pu comprendre ce que
sont les extraterrestres, ce qu'ils veulent, à quoi ils le destinent, et
quel est son avenir.

313
Dès le début, le jeune homme a fait part de l'inquiétude probable de
ses parents. Il reçoit une réponse très concise de ne pas trop s'inquié-
ter de ce qui se passe sur Terre et de sa famille, la vie sur cette pla-
nète y étant très courte. Son avenir ici, (dans le vaisseau) devant être
meilleur.

Gaston nous résume le principal retenu de leur science et de leur


philosophie.
Pour eux, parler de Dieu c'est parler du cosmos. Voici ce qu'ils en
disent :

— Pour nous, ce que vous appelez Dieu est information. Nous


l'avons démontré par les mathématiques. Cette information est pré-
existante à la création actuelle. Par l'observation du vivant, nous
savons aussi que cette information est orientée, même si son agen-
cement dans le temps de chaque planète est aléatoire.
C'est cette information qui fait exister le cosmos, à la fois éternelle-
ment et d'une manière cyclique. Il y a en effet un avant à la création
éternelle actuelle. Le cosmos fonctionne comme suit : le départ de la
création actuelle est une explosion d'énergie-matière, finie. L'éner-
gie et la matière, c'est la même chose. Cette énergie-matière est en
expansion créant en conséquence les galaxies, les soleils, les pla-
nètes et le vivant. Vous comme nous sommes des morceaux de cette
énergie-matière. Cette expansion s'accélère continuellement. Un
moment viendra où d'aucune planète on ne pourra voir un autre
soleil ni même une autre planète. Les soleils s'éteindront de toute
façon au fur et à mesure qu'ils auront brûlé toute leur énergie. La
quantité d'énergie-matière étant finie et éternelle, elle continue
d'exister mais se transforme. Lorsque tous les soleils seront éteints
l'énergie-matière du cosmos se concentrera en un point immatériel
qui est information. C'est un cycle éternel création-expansion-
compression-création…"(2)

Robert rapportait à peu près la même chose de ses ET :

— Ce que nous savons de l'univers et de celui que vous appelez


DIEU, n'a rien à voir avec vos pratiques et vos croyances. Ce nom
signifie pour nous : Energie, Connaissance, Organisation, Informa-
tion, Création, Dilatation, expansion et Rétractation Adaptation et

314
Evolution, deux formes d'énergies indispensables l'une à
l'autre...Tout est mathématique, tout est ordonné dans l'Univers…"

Les extraterrestres de Gaston Oble pensent pouvoir améliorer la vie


dans le cosmos d'une manière rationnelle et logique par la connais-
sance et le travail en intervenant dans l'information.

Les vaisseaux — A quoi servent-ils ?

Faute de point de repère dans l'espace, Gaston ne sait pas où se


trouve son vaisseau, mais il peut en déduire qu'il est soit proche, soit
à l'intérieur du système solaire. Il n'est pas matériel dans le sens où
nous l'entendons. En effet, son enveloppe extérieure est pure éner-
gie-matière comme ils disent. On ne peut le voir de l'extérieur. Il est
donc invisible de notre planète. De l'intérieur il est immense mais
comme les extraterrestres peuvent dilater ou compresser l'énergie, il
doute qu'il soit possible de déduire sa présence dans le cosmos par
ses effets sur son environnement.
Ils ont quitté leur planète il y a des milliers d'années équivalent ter-
restre pour se réfugier dans des vaisseaux, car une collision avec un
corps céleste était programmée depuis longtemps.
Il existe plusieurs vaisseaux, comme une escadrille, qui n'a pas tou-
jours été positionnée au même endroit. Ces vaisseaux se partagent la
surveillance de l'environnement de "l'escadrille" par la surveillance
des planètes proches. Il s'agit d'interception d'émission de toutes
sortes, mais aussi d'envoi et de récupération "d'espions" sur la pla-
nète considérée. Pour la Terre et des raisons de commodité et d'effi-
cacité il s'agit en général d'anciens terriens. Certains vivent avec eux
depuis des milliers d'années. Plusieurs sont en cours de mutation de
leur vivant et ressemblent de plus en plus aux véritables extrater-
restres. Leur morphologie change. Beaucoup n'ont quasiment plus
d'organes génitaux par exemple.
Ce vaisseau est en charge de la surveillance de notre système solaire
et donc de notre Terre. Il n'est pas rationnel d'intervenir d'aucune
manière dans la vie d'une planète ou de ses habitants, ni même de se
faire connaître. Si cela arrive par accident, le témoin est enlevé et
transporté dans le vaisseau. Il pourra y vivre et s'il le veut, participer
aux recherches.

315
S'il faut en croire Gaston, ces extraterrestres là ne sont pas gênés
pour l'enlever à sa famille pendant trois ans sans lui demander son
avis! Curieuse éthique de considérer ainsi l'intégrité et la liberté de
l'individu. Il faut peut-être considérer ici, la bonne intention de
l'intérêt général ?
Après tout, nous pratiquons de même avec les animaux pour leur
bien-être…, et du nôtre…! On ne s'embarrasse pas non plus à sacri-
fier quelquefois des hommes pour l'intérêt de la "nation" ou la satis-
faction du plus grand nombre !
Il est évident que cette attitude condescendante à notre égard ne fa-
cilite pas les relations que nous souhaiterions avoir avec ces "visi-
teurs". La furtivité constatée et pleinement confirmée ne nous laisse
pas d'autre choix que de dénoncer ces manifestations occultes.

Les "visiteurs" grands blonds de Robert s'étaient présentés comme


des explorateurs d'étoiles visitant les planètes en développement
comme la nôtre depuis longtemps, surveillant notre évolution et
sachant tout de nous. Leur plus grand soin était également de passer
inaperçu. Il ne fallait pas être repéré ni donner des preuves de leur
existence, l'humanité n'étant pas encore prête à les reconnaître et les
assimiler. Ils ont réussi à convaincre Robert que leur "invitation" à
les suivre était nécessaire pour participer à une noble cause.
Dans les deux cas, les "abductés" ont été choisis parmi les individus
peu cultivés, probablement plus malléables, pour mener à bien une
entreprise planétaire dont on subodore mais ignorons les motiva-
tions, les buts et les aboutissants...

Gaston poursuit :
— Il existe cependant d'autres extraterrestres venant du grand ail-
leurs. Avec certains, le vaisseau peut communiquer, avec d'autres
non. Mais cela ne semble pas les inquiéter. Ces inconnus ne sem-
blent être que de passage. Ils ne paraissent s'intéresser à la Terre
qu'à titre de collecte, de renseignements. Il est possible qu'ils soient
à l'origine des observations relatées par les médias de la Terre. Ce
n'est pas le problème de mes extraterrestres.

Le "Guide" de Robert :
— Notre monde est très éloigné du vôtre. Il y a des races qui sont
plus près dans votre Galaxie. Mais pour qu'une civilisation prenne

316
contact avec vous, il faudra vous familiariser avec elle; d'où l'im-
portance des visites…Cependant, il y a aussi d'autres formes intelli-
gentes non humaines très organisées et évoluées. La Vie est partout
et beaucoup de planètes sont habitées. Nous avons de nombreux
échanges cosmiques… Nous faisons partie d'une sorte de Confédé-
ration Intergalactique…

Gaston :
— Concernant l'étude du vivant, il y a cependant des choses qu'ils
ne comprennent pas très bien pour le moment. Par exemple, con-
cernant la Terre, ils constatent mais ne comprennent pas, l'utilité de
la diversité du vivant conscient (3). Ils en connaissent le processus
mais se posent la question du pourquoi… Ils étudient nos émotions
aussi et eux ne semblent pas en avoir. Ils sont rationnels…Le con-
cept de nations différentes leur est étranger ainsi que ses consé-
quences comme les langues différentes. Il semble que sur toutes les
planètes visitées, il n'y ait qu'une unique vie consciente… Il n'y a
donc qu'un seul peuple sur une planète.
Le concept de démocratie n'est pas très bien appréhendé non plus.
Pour eux, pour chaque problème il ne peut y avoir qu'une seule ré-
ponse possible et c'est celle qui est la plus rationnelle et logique. Si
un problème se pose, les extraterrestres n'ont pas besoin de commu-
niquer entre eux, tous sans exception trouvent en même temps la
seule réponse possible. Voilà pourquoi aussi la Terre les intéresse.

Robert rapporte la même chose de la conception et de l'organisation


de ses extraterrestres.
— Dans vos pays, votre démocratie consiste surtout en deux parties
essentielles. Vous avez une partie qui se bat contre l'autre avec des
arrivistes des deux côtés qui cherchent à ramasser, et le peu qui
reste, et bien c'est pour les autres. Chez nous on ne fait pas comme
ça. Chez nous quand nous avons un problème, nous allons réfléchir.
Il y aura des solutions, mais après il aura la solution. A un pro-
blème unique : une solution unique. La meilleure, celle qui se rap-
proche le plus….Qui peut amener à résoudre le problème.

Robert avait remarqué que ses "hôtes" n'avaient pas forcément be-
soin de se parler pour se comprendre entre eux et exécuter la même
tâche. Toutes leurs actions semblaient parfaitement coordonnées,

317
chaque individu paraissant obéir à une volonté commune vers le
même objectif. Cela fait penser à l'organisation des insectes comme
les abeilles ou les fourmis.

Santé — Longévité

Pour Gaston, les extraterrestres vivent très longtemps. Ils sont partis
de leur planète il y a des milliers d'années terrestres. Aucun n'est
mort, dit le cerveau central. Pourtant il est arrivé que des navettes ne
soient jamais rentrées au vaisseau….Tous les habitants des vais-
seaux bénéficient de la même longévité, même si certains ont besoin
de respirer. Les terriens qui sont parmi eux finissent par acquérir des
changements en mutant de leur vivant. Certains organes s'atrophient
puis disparaissent … Aucune maladie ne peut se déclarer sans qu'en
amont un manque ne soit satisfait à temps. Neurones ou autres cel-
lules sont réparées ou changées à temps, ce qui supprime le vieillis-
sement. Ils peuvent même changer le cerveau et y injecter une mé-
moire ancienne.

Pour Robert, on trouve l'équivalent :


— Leur durée de vie est de 400 à 500 ans…Le temps mis pour vieil-
lir correspond à la pesanteur de la planète et au rayonnement so-
laire… La maladie n'a plus de prise sur nous. Pourtant nous vieil-
lissons aussi, mais lorsque notre corps physique n'est plus viable,
nous en changeons. Car nous arrivons à séparer de façon scienti-
fique l'âme du corps physique. Nous faisons pousser des corps phy-
siques sans occupant jusqu'à maturité, ensuite le corps est prêt à
être occupé par quelqu'un… Ils vieillissent moins vite à la grotte
dans leur bulle d'espace-temps, qu'à l'extérieur sur Terre. L'idéal
pour eux, c'est de vivre dans leur grand vaisseau de l'espace où ils
ne vieillissent pratiquement pas.

En mission sur Terre

Au courant de l'année 1931, il est demandé à Gaston s'il accepterait


de revenir sur Terre pour servir de correspondant, manquant au vais-
seau. Flatté d'être choisi pour cette mission, il a accepté, spécifiant
seulement qu'il ne voulait pas partir trop longtemps et risquer d'y
mourir.

318
C'est ainsi qu'il s'est retrouvé en compagnie de deux autres terriens
et d'un extraterrestre dans le même type de navette que lors de son
premier enlèvement. Le processus fut le même qu'à son départ de la
Terre. Réduction instantanée de l'engin, "gélatine" partout à l'inté-
rieur, traversée du mur d'énergie extérieur du vaisseau et léger en-
dormissement. A l'approche de la Terre, fonte de la "gélatine" et
posé dans un pré, un lieu dit Le Planty, près du village de Buxerolles
(banlieue nord de Poitiers).
Comme convenu, un homme l'attendait avec une valise contenant
des vêtements, car il était nu et il lui a remis une carte marquée de
l'emplacement de l'atterrissage, dates et heures des prochains con-
tacts avec lui, toujours la veille de l'arrivée d'une navette, environ
tous les trois mois. La date d'arrivée d'une navette servant de contact
de rattrapage en cas de problème, au même endroit que l'atterris-
sage.
Dans la valise se trouvait un gros tas de billets de banque, pour lui
permettre de vivre. L'homme prit note de son adresse chez ses pa-
rents, puis lui remit une feuille de papier concernant sa mission.
C'était facile, Il s'agissait essentiellement d'acheter des livres de ma-
thématique et de physique les plus récents possible et de ramasser
des échantillons de plantes diverses. Il prit le train pour rentrer chez
lui près de Lusignan.
C'est ainsi qu'un matin il arrivé à la ferme de ses parents après trois
ans d'absence, qu'il justifia en ayant travaillé de ferme en ferme.
Après quelques récriminations pour avoir abandonné les vaches et
fugué, le calme revint avec l'argent et les cadeaux rapportés et on ne
parla plus de sa disparition.

Similitudes

Pour Robert L, sa "mission" volontaire dans une grotte de l'Hima-


laya se termine en novembre 1969, quand le vaisseau extraterrestre
le ramène près de sa ferme de l'Aveyron. Le "Guide" le remercie
pour les services rendus de don génétique et lui remet une enveloppe
contenant 27.000 francs en compensation d'une année de salaire
perdu. Il est tenu à garder le secret pendant 40 ans. Plus tard, il sup-
posera être sous surveillance à cause d'un corps étranger qu'il pense
avoir dans le dos.

319
Gaston fit son service militaire, se maria en 1933 et l'année suivante
naissait son fils René.
La petite famille vint s'installer à Poitiers où Gaston se fit embau-
cher comme manœuvre dans le bâtiment en déclarant se rendre avec
la petite moto achetée, sur différents chantiers de la région où il était
logé sur place. Ce qui lui permettait une grande liberté de mouve-
ments pour mener à bien sa "mission", à l'insu de tous, tout en sub-
venant largement aux besoins de sa famille grâce au soit disant "pé-
cule" de ses parents dans la valise, que sa femme Germaine n'aurait
jamais osé ouvrir.
Les contacts avec le correspondant avaient lieu sans problème au
même endroit. Gaston ne se perdait plus pour retrouver le pré la
nuit. Ils fraternisaient un peu plus à chaque visite en venant de Bel-
gique, plaque tournante des atterrissages de navettes, avec divers
correspondants comme lui. Il remettait sa collecte, prenait une nou-
velle commande et repartait. Gaston n'a jamais eu le courage
d'informer son correspondant de son mariage et de la naissance de
son fils René. Les choses ont continué comme cela jusqu'en 1942,
où nous étions en pleine guerre.
La France était coupée en deux. Le Poitou était en zone occupée, et
se déplacer devenait dangereux. Son contact avait encore plus de
problèmes que lui pour se déplacer. Il l'a averti qu'il serait plus pru-
dent pour eux de rentrer au vaisseau. Ce dernier allait s'approcher de
la Terre pour récupérer en un seul voyage tous les correspondants
avec une multitude de navettes.
C'est à ce moment qu'il l'a informé de sa situation pour gagner du
temps. Il risquait de tomber malade et mourir sur Terre. Il pouvait
être aussi imprudent et laisser entendre par inadvertance qu'il était
en contact avec des êtres venus d'ailleurs. On n'aurait pas manqué de
l'enfermer dans une maison de fous jusqu'à la fin de ses jours. Dans
ce cas personne ne pourrait rien pour lui. Aucune navette ne pourrait
le localiser. C'était le bon moment pour partir, disait-il, cela ne pa-
raîtrait pas bizarre, car à cette époque beaucoup de gens disparais-
saient, soit à cause des bombardements, soit arrêtés par les alle-
mands.
Après quelques allusions à sa femme concernant l'argent quelle
pourrait prendre au cas où il lui arriverait malheur, il a pris sa déci-
sion et, au rendez-vous suivant, il a informé son correspondant qu'il
était prêt à partir.

320
Cette fois, pas de gélatine, le vaisseau était tout près de la Terre et
en quelques minutes ils étaient à bord. Gaston était content mais
avait le cœur gros.

Second séjour dans le vaisseau

A bord du vaisseau, Gaston a repris sa vie d'avant et au fil du temps,


les événements de la Terre le concernaient de moins en moins. Il
étudiait beaucoup pour comprendre lui aussi les secrets de l'Univers.
Un seul but pour tous : accéder à l'information initiale avant la fin
du cycle (?) et espérer acquérir ainsi l'immortalité. Mais avant de
vraiment participer aux recherches, il lui faudrait sûrement plusieurs
centaines d'années terrestres pour assimiler les informations données
par les extraterrestres ou par le cerveau central, soit aussi quelque-
fois par des survols en navette de planètes inconnues.
Pour les extraterrestres du vaisseau, les voyages dans le cosmos ne
dépendent ni de la vitesse de la lumière, ni du temps, ni de l'énergie
utilisée pour pousser une fusée.
L'Univers est en expansion. De plus cette expansion s'accélère con-
tinuellement. Plus la taille d'un objet est importante, un système
autour d'une étoile par exemple, plus son temps propre est lent. De
même plus un objet est petit, plus son temps propre est rapide.
En raison de cette constatation, les extraterrestres ont trouvé un
moyen de voyager dans l'espace-temps. Ils se servent de l'infiniment
petit.
Il existe peut-être d'autres moyens. C'est pourquoi ils ne veulent pas
perturber la vie sur une planète habitée. S'il y a une relation entre
deux civilisations, la moins évoluée va copier celle de la plus en
avance. De ce fait elle ne se tourne pas vers des recherches origi-
nales. Même une civilisation moins avancée peut trouver une direc-
tion de recherche à laquelle les extraterrestres n'ont pas pensé.

Robert rapporte à peu près le même discours de ses extraterrestres :


— Nos machines se déplacent dans des dimensions de l'espace qui
existent depuis les origines, mais que, vous n'avez pas encore dé-
couvertes et dont vous ne soupçonnez même pas l'existence. L'uni-
vers est énergie électrique et magnétique. Pour pouvoir passer d'un
type d'univers à un autre, nos machines doivent créer un champ
spécial qui écarte les neutrons, les protons etc… Enfin tout le tissu

321
qui sépare les différents univers… Ils m'exposaient parfois certains
détails de la vie sur une autre planète… Les habitants se doivent,
dans la mesure de leurs possibilités, d'apporter leur savoir, leur
travail à la construction d'un monde meilleur.

Fin de l'aventure ?

Dans le vaisseau, Gaston étudiait toujours beaucoup. C'était un vrai


plaisir. Par curiosité il voulait tout savoir. Grâce aux émissions de
radio de la Terre, il savait un peu ce qui se passait, mais il était de
moins en moins intéressé. Gaston assimilait doucement les concepts
scientifiques des extraterrestres, tout en étudiant le néerlandais avec
la vague idée d'exécuter peut-être quelques missions de correspon-
dant sur Terre.

Début 1945, les extraterrestres considérèrent que les conditions


étaient favorables pour envoyer de nouveau des correspondants en
Europe. Les envoyés passeraient inaperçus en raison des mouve-
ments de population très importants. On lui a demandé s'il acceptait
de retourner sur Terre. Ce fut donc le retour à l'endroit habituel,
mais ce n'était plus le même correspondant. Cette fois, il fut habillé
d'un bleu de travail et d'une veste de soldat américain. Il avait aussi
une petite valise avec beaucoup d'argent, des billets, et dans les mu-
settes, du linge et des journaux récents contenant des articles sur le
retour des prisonniers et déportés. Le correspondant l'a informé de la
date du futur contact, et il est arrivé la nuit suivante à la maison.
L'argent posait un problème. Pendant le trajet de Buxerolles à Poi-
tiers, il a eu le temps de trouver une explication.
Après avoir confirmé à sa femme que les allemands l'avaient arrêté
en ville en 1942, puis envoyé le même jour en Allemagne, travailler
dans une usine de munitions sans autre explication que celle donnée
par eux, à savoir la nécessité de remplir un train en partance, per-
sonne n'a mis en doute son histoire.
Pour l'argent, il a raconté qu'au cours d'un bombardement, le groupe
français de l'usine s'était réfugié dans une ancienne caserne de la
ville, la supposant détruite, elle ne le serait pas de nouveau. Dans les
gravats, ils ont trouvé un coffre éventré, bourré d'argent de tous les
pays. Ils se sont partagé l'argent français et ont attendu l'arrivée des
américains. C'est passé comme une lettre à la poste.

322
Par contre, un peu plus tard, la radio et les journaux annonçaient que
les billets devaient être changés. Au-dessus d'une certaine somme, il
faudrait en justifier l'origine. Cela n'était pas prévu. Impossible de
contacter le correspondant avant la date prévue de l'échange. Au
contact suivant, le correspondant avait tout prévu. Les billets an-
ciens ont été brûlés et remplacés par les billets nouveaux. A sa
femme, Gaston a dit que son patron avait un moyen de les changer
après la date obligatoire, et qu'il avait pu changer les siens. Sa
femme semblait douter, mais elle n'a rien dit.

Dans sa lettre, Gaston se souvient aussi que les journaux faisaient


grand cas des explosions atomiques sur le Japon. Cela lui semblait
important d'en discuter avec son correspondant. Les extraterrestres
ne pouvaient qu'être au courant. Mais il devait savoir s'il devait
orienter ses recherches de livres scientifiques dans cette direction, et
ne voyait pas très bien comment faire, à partir d'une petite ville
française. Il a donc abordé le sujet avec son contact, au rendez-vous
suivant. A lire les journaux français, il lui semblait que c'était une
affaire très importante et dénotait une avancée considérable de la
science sur Terre. Mais il a été surpris de la réponse disant qu'il n'y
avait pas de demandes particulières des extraterrestres à ce sujet.
Pour eux c'était l'aboutissement normal d'un certain programme de
recherche propre aux terriens. Ils n'en faisaient pas grand cas. Au
pire, lui disait son correspondant, une certaine forme de civilisation
pouvait disparaître, mais l'humanité ou la Terre sûrement pas.
Cette opinion d'observateurs passifs sur le devenir de nos civilisa-
tions ne semble pas les émouvoir ni susciter beaucoup de compas-
sion. Ni l'humanité, ni la Terre n'étant en danger.

Pour les extraterrestres de Robert, le ton était différent, malgré le


choix de non ingérence ET.
— Il est dommage que vous consacriez une bonne partie de votre
énergie et de vos moyens pour vous disputer et vous tuer. La vie sur
notre planète est sacrée… Ils ne voulaient pas que les civilisations
se détruisent comme ils avaient pu le constater. Ils seraient même
peut-être obligés d'intervenir si les civilisations en venaient à se
détruire.

323
Il est rapporté par le "Guide" que la "Fédération galactique" était
déjà intervenue, notamment sur les sites stratégiques nucléaires
américains et russes.

Le point de contact de Gaston avec son correspondant et la navette


extraterrestre devait être changé. En effet, le pré habituel était cerné
de plus en plus par de nouvelles constructions. L'endroit ne permet-
tait plus l'arrivée d'une navette en toute discrétion. Le prochain ren-
dez-vous aurait lieu dans la région toulousaine (carte à l'appui). Pour
les suivants, ce n'était pas encore fixé. La région toulousaine était
loin et cela ne l'arrangeait pas. Et puis nous étions maintenant en
1979, Gaston en avait un peu assez de cette vie sur Terre. Son fils
René était casé depuis longtemps et sa mère pourrait vivre avec le
reste de l'argent. Gaston prenait de l'âge sur Terre, et avait quelques
petits ennuis de santé. Bien qu'il sache que sur le vaisseau on lui
redonnerait une bonne santé et qu'il pourrait débarrasser sa mémoire
des scories inutiles, il ne convenait pas qu'il traîne sur Terre trop
longtemps. Bref, il devait fixer avec son correspondant la date de
son retour définitif au vaisseau.
Hélas, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Il avait pris
son billet de train pour Toulouse depuis longtemps. Mais le jour du
départ coïncidait avec un changement d'horaire. Si bien que Gaston
a raté le train.
Arrivé à la gare de Toulouse, il est allé dans un hôtel pour attendre
le rattrapage qui, comme toujours, était la nuit suivante du rendez-
vous. Il espérait même partir avec cette navette.
Mais le soir même, à l'hôtel, il a eu un malaise, début probable de la
maladie mortelle dont il était maintenant atteint. Il s'est retrouvé à
l'hôpital de Toulouse, bien après l'heure de la navette. Ce fut pour
lui une catastrophe. De retour à Poitiers, il ne cessait de se torturer
l'esprit pour trouver comment joindre son correspondant, dont il ne
connaissait ni le nom ni l'adresse. L'homme ne lui avait jamais de-
mandé la sienne. Il n'avait rien dit à sa femme, dans l'espoir que ses
amis extraterrestres trouveraient le moyen de le localiser. Finale-
ment, il a pris la décision de laisser une trace de son histoire à son
fils René sans lui dire cependant, car il espérait toujours qu'on vien-
drait le tirer de là, d'une manière ou d'une autre.

324
Voici donc ce que disait cette lettre, que René Oble affirme avoir
trouvée dans une poche du blouson de son père, juste après sa mort.
Ce que vous venez de lire n'est qu'un résumé d'une transcription de
la lettre manuscrite originale expurgée de diverses considérations
d'ordre purement familiale.
Nous aurions bien aimé obtenir une copie manuscrite de cette lettre
de Gaston Oble laissée à son fils René, qui sans apporter une
preuve, permettrait d'ajouter une pièce d'importance au dossier. Une
demande a été faite dans ce sens en prenant contact avec René Oble
pour instruire et étayer le fond de l'affaire et établir des comparai-
sons avec celle de Robert L.
Un entretient s'est établit aimablement d'abord par téléphone et en-
suite par courrier où nous avons échangé des documents concernant
les deux affaires.

(1) La Cosmogonie d'Urantia), décrit dans son fascicule 49 -


(http://www.urantia.fr/livre/PDF)
– les mondes habités – Les mondes des non-respirateurs –

"La majorité des planètes habitées est peuplée d'êtres intelligents du


type respirateur, mais il existe aussi des ordres de mortels capables
de vivre sur des mondes ayant très peu d'air ou même pas du tout…
La vie sur les mondes des non-respirateurs est radicalement diffé-
rente de celle que vous connaissez. Les hommes qui ne respirent pas
n'absorbent pas de nourriture et ne boivent pas d'eau comme les
races d'Urantia (la Terre)"

(2) Pour Urantia, il est question de : "La respiration de l'espace"


dont le cycle complet dure environ deux milliard d'années. (Fasci-
cule 11 - l'île éternelle du Paradis.)

(3) Pour Urantia, la Terre est une planète décimale, un monde ex-
périmental de vie. Neuf mondes sur dix ne sont pas expérimentaux.
Sur le dixième il est permis de s'écarter davantage des archétypes
de la vie. (Fascicule 36 – Les Porteurs de Vie).

325
Monsieur Oble a envoyé la lettre suivante :

R. OBLE
……………… Le 28 septembre 2009

Cher monsieur, bonjour.

Désolé de vous écrire à la machine, mais je ne peux plus écrire à la


main.

Il n'y a pas que cela. Mon épouse et moi perdons très vite la mé-
moire. Ça nous pose de gros problèmes. Je ne peux plus conduire et
j'ai de temps à autre des problèmes d'amnésie et d'élocution.
C'est ainsi, par exemple, que quelques jours après avoir reçu votre
lettre, je ne me souvenais plus de la date de décès de mon père. Au
reçu de votre lettre, j'ai cherché ce qu'il me restait en archives. Im-
possible de retrouver le livret de famille de mes parents. J'ai pensé
que je l'avais brûlé par erreur. J'en étais tellement persuadé que j'ai
envoyé un mail à Mr Mesnard car je savais qu'il connaissait la date
du décès de mon père, car il m'avait dit à l'époque qu'il avait envoyé
un enquêteur à l'hôpital de Poitiers pour avoir des renseignements
sur la mort de ce dernier et qu'on avait répondu à cet enquêteur que
les archives de cette année avaient disparu. Donc, je lui avais bien
communiqué cette date. Il ne m'a pas répondu. Finalement ce jour,
je viens de redécouvrir le livret de famille de mes parents.

Il n'en est pas de même de la lettre originale de mon père et du


double de l'extrait que j'avais tapé à l'époque à toutes fins utiles.
Le 16 mai 2003 (PV 1475 gendarmerie de Pamiers) nous avons été
cambriolés. Cet extrait à disparu.
Ce vol est étrange. Mon épouse et moi étions toujours en mission
humanitaire et ne rentrions en France que tous les six mois,
quelques jours, pour renouveler nos visas ou pour régler des pro-
blèmes d'impôts. Notre maison restait donc tout le temps inoccupée.
Jamais nous n'avons été cambriolés. En 2003 nous sommes rentrés
quelques jours pour nous faire opérer de la cataracte. Nous avons
quitté notre maison juste deux jours pour une clinique de Toulouse.
C'est donc pendant ces deux jours que nous avons été cambriolés.
Toute la maison était chamboulée. Tout ce qui était dans les

326
meubles était à terre. Curieusement, n'ont disparu que mes archives
militaires et mes dossiers d'ONG. En gros tout ce qui était marqué
archives et quelques babioles sans valeur.
Cependant, j'avais toujours sur moi, l'original de la lettre de mon
père. C'est ce qui m'a permis d'en taper par la suite un autre extrait
pour Mesnard. A l'époque, les gendarmes pensaient à des gitans et
c'est ce que j'ai pensé aussi.

Autre chose. Quelques temps après la publication de la lettre de mon


père sur LDLN. J'avais reçu un étrange coup de téléphone. J'ai eu à
l'époque le réflexe de noter aussitôt la substance de la conversation.
Mais je ne me souviens pas si j'en ai envoyé une copie à Mesnard,
aussi vous en trouverez ici une copie.

En 2006, mon épouse et moi sommes revenus définitivement en


France. Mes enfants trouvaient dangereux que nous vivions très
isolés en montagne dans une grande maison sur trois niveaux. Nous
avons donc vendu pour acheter une toute petite maison dans un vil-
lage. Puis j'ai fait le vide dans les meubles et les papiers. Aucun de
mes enfants n'a voulu conserver la lettre de mon père. Ils ne s'y inté-
ressaient pas. Ne pensant plus connaître le fin mot de l'histoire je l'ai
donc brûlée, y compris les quelques LDLN que j'avais et comme le
reste de mes archives (plusieurs cartons).
Il ne me reste donc plus rien de cette affaire. Ni l'original de la lettre
ni un extrait tapé.

Autre bizarrerie. Il y a un ou deux mois, je cherchais sur Internet des


renseignements sur la Touraine. Un lien indiquait Touraine insolite.
Sur la page je trouve : Abduction RR4. Je clique et je trouve l'article
un peu caviardé, me semble-t-il de l'article de LDLN. Dans la co-
lonne auteur, il est marqué mon nom et MIKERYNOS !!!! Je n'ai
jamais rien envoyé au site Touraine et ne connais pas ce Mikerynos.
C'est une personne ? Un éditeur en ligne ?

Voilà, cher ami. Je ne peux guère vous aider. L'idée de vous en-
voyer une photocopie de la lettre de mon père avec noircissement
des considérations familiales était une bonne idée, mais je n'ai plus
ni l'original ni même un double de l'article envoyé en son temps à
Mesnard.

327
Concernant l'affaire R.L. Que dire ?

Il me semble que Mesnard, il y a longtemps, lui aussi, troublé par


certaines similitudes avec la lettre de mon père, m'a demandé mon
avis. Je ne me souviens plus de ce que j'ai pu lui dire à l'époque.

Je sais, qu'en effet il se passe des choses troublantes du côté de la


frontière entre la Chine et l'Inde. Mais comme toujours, ce sont des
gens ignares qui voient ce genre de choses.
La collecte de sperme ? Bizarre, mais pourquoi pas.
A noter que l'absence de revenus sur le relevé de la caisse de mala-
die de R.L. ne prouve pas son absence de France. En effet, il suffit
de travailler à l'étranger pour une entreprise étrangère. Dans ce cas
on est payé en argent local et on cotise, si elle existe, à la caisse de
retraite du pays dans lequel on travaille. Ce fut très souvent mon
cas. De plus, si on réside en permanence dans un pays étranger (hors
CEE) plus de 180 jours par an sans interruption, on est exonéré
d'impôt sur le revenu en France. On paye des impôts dans le pays de
résidence.

Mon point de vue sur les extraterrestres en général.

1- Je crois en l'existence d'autres entités conscientes sur d'autres


planètes pour des raisons statistiques. Sur les milliards de milliards
de planètes dans le cosmos il serait bien étonnant que les humains
de la terre soient les seuls.

2- Je note que, sur les millions de témoignages recueillis dans le


monde, après enquêtes, il en reste quand même un nombre significa-
tif d'inexpliqués, qui pose problème.
Cependant, je note aussi, qu'à ce jour on manque de preuves maté-
rielles irréfutables. Mais c'est vrai que beaucoup de musées possè-
dent des objets inexpliqués.
Nous croulons sous le nombre de témoignages. Mais n'oublions pas
que, par exemple en matière de justice, plusieurs témoignages con-
cordants restent des indices et non des preuves.

328
3- Je note aussi, que de plus en plus de scientifiques commencent à
reconnaître à demi-mot la possibilité de contacts avec des "visi-
teurs ".
Par contre, je ne crois pas trop à un complot mondial pour cacher
ces faits. Connaissant un peu la puissance des médias américains, il
est impensable de garder un secret aux USA bien longtemps. Com-
ment croire qu'un ancien président ne parle pas, ou n'écrive pas,
même à titre posthume ? Mais je me trompe peut-être.

Voilà cher ami. Je ne vous suis pas d'une grande utilité. Je vous
souhaite bon courage dans votre enquête.

Et puis j'ai reçu un coup de téléphone. C'était quelques jours après la


publication de la lettre de mon père. Peut-être était-ce la blague d'un
plaisantin.
En tout cas, ce coup de téléphone m'a paru curieux. Je vais essayer
de me le remémorer le plus exactement possible pendant que la te-
neur en est fraîche dans ma mémoire, car il est évident que je n'ai
pas un magnétophone en permanence à côté du téléphone. En voici
la retranscription :

— Bonjour, vous êtes Monsieur Oble.? Sur ma réponse affirmative,


mon interlocuteur continua.
Excusez-moi de vous déranger. Mon nom ne vous dira rien, nous
ne nous connaissons pas. Je voulais savoir si le prénom de votre
père était bien Gaston ?

— Oui effectivement. Pourquoi ? Vous l'avez connu?

— Oui, très bien. Il y a longtemps que je cherche votre adresse.

— Cher Monsieur, vous ne risquiez pas de trouver mon adresse,


j'habitais à l'étranger. Où diable avez-vous connu mon père et que
puis-je pour vous ?

— Voilà, c'est un peu particulier. Il paraît que vous détenez une


lettre de votre père et que vous avez écrit à plusieurs magazines
pour la publier, c'est exact ?

329
— C'est exact. Je l'ai trouvé curieuse. Mais comment savez-vous
cela, vous êtes dans l'édition?

— Non, pas du tout, mais on me l'a dit. Je voulais savoir si c'est


exact. Voyez-vous, nous avons appris la mort de votre père avec
beaucoup de retard. Nous ne savions pas ce qu'il était devenu et
nous sommes étonnés que votre père ait écrit une lettre. Au nom de
l'amitié que je lui portais, me serait-il possible de la lire, car ce que
vous voulez publier n'est peut-être qu'un extrait. Je serais très
heureux si, avec votre permission, je pouvais la lire en entier, chez
vous par exemple si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je peux me
déplacer.

— Vous n'êtes pas éditeur, dites-vous, je ne comprends pas très


bien. En plus, vous avez connu mon père. Vous êtes très vieux alors.

— Oui et non. Vous ne voyez pas qui je peux être ?


.................... SILENCE ..............

— Non. Attendez, ne seriez-vous pas vous aussi une sorte de cor-


respondant comme écrivait mon père ?

— Oui, c'est exact. ................ LONG SILENCE ...............

— Vous êtes toujours là ?


Oui. Écoutez, je suis un peu stupéfait et j'ai de la peine à vous
croire.

— Oui, c'est possible. Mais n'ayez pas peur. Je ne vous veux aucun
mal. Je voudrais seulement que vous renonciez à publier cette lettre.
Le mieux serait de la détruire en ma présence. Mais si vous voulez,
je peux vous l'acheter très cher.

— Ecoutez Monsieur, la question n'est pas là. C'est une lettre de


mon père et j'aimerais savoir quoi en penser. La publier, c'est pour
moi l'opportunité de contacter des gens qui pourraient peut-être
m'éclairer sur les questions que je me pose. Vous comprenez ?

330
— Oui je comprends. Mais pensez à plusieurs choses. D'abord, on
ne vous croira pas. C'est la meilleure des solutions. Mais le
contraire est possible. Vous risqueriez d'affoler des gens. Ce n'est
pas rationnel. Vous y pensez ?

— Oui, c'est possible, mais peu probable. Je vais donc essayer de la


publier. Autre chose. Vous êtes peut-être un plaisantin, bien qu'il me
paraisse curieux que vous connaissiez l'existence de cette lettre. Je
pense que vous travaillez pour un magazine.

— Non, non! Mais nous sommes très bien renseignés.

— Au cas où vous seriez ce que vous prétendez être, puis-je vous


poser quelques questions ? Je n'ai rien préparé, votre coup de fil me
surprend.

— Oui, une ou deux questions si vous voulez.

— Si vraiment vous surveillez les Terriens, on est en droit de


s'inquiéter, non ?

— Mais non. Les civilisations avancées, comme vous dites, ne sont


pas dangereuses. Nous surveillons notre environnement, c'est tout.

— Vous n'avez pas d'armes ?

— Pas du tout. Nous pourrions pourtant par exemple créer des


ouragans ou modifier votre climat.

— Mais pourquoi faire ? Ces cercles dans les champs, c'est quoi ?

— Ça vous inquiète ? Il n'y a pas de quoi. D'abord, ce n'est pas


nous. Il s'agit d'autres civilisations qui envoient des sondes sur votre
planète. Ils disent que les Terriens écoutent le cosmos à la
recherche d'autres civilisations. Nous leur avons expliqué que vous
étiez plusieurs entités conscientes sur votre planète, dont les
humains. Nous leur avons expliqué que les humains étaient
sensibles à l'art et nous avons essayé de leur expliquer ce que c'était

331
l'art. Alors pour vous faire comprendre qu'ils existent, certaines de
leurs sondes impriment de l'art. Voilà tout.

— Merci du renseignement.

— Cher Monsieur, pensez à ce que je vous ai dit au sujet de la lettre


de votre père. Ne perturbez pas vos semblables. Je reprendrai
contact avec vous si vous le voulez bien et peut-être pourrions-nous
nous voir. Merci de votre amabilité.

— C'est ça. Au revoir, cher Monsieur.

Nous n’en saurons pas davantage sur cette affaire de Gaston Oble
transmise aimablement par son fils René.
C’est avec son autorisation de publication que j’ai obtenu l’accord
de René Oble en m’engageant à ne pas révéler ses coordonnées. Il
ne souhaite pas être dérangé davantage sur cette affaire qui ne
l’intéresse plus. Sa réponse a été : " Faîtes ce que vous voulez ".

Je ne peux malheureusement pas aller plus loin dans cette affaire de


contact ET.

Très étrange en effet le cambriolage de la maison en mai 2003 avec


la disparition de ses archives qui n’a toutefois peut-être aucun rap-
port avec l’ufologie et la lettre de son père révélée à LDLN fin juil-
let 2004. On peut y voir une opération de services secrets en rapport
avec la politique des ONG.
L’affaire du coup de téléphone, que j’avais lue ailleurs que les
quelques lignes du n° 376 page 40 de LDLN (Un MIB au téléphone)
est autrement intéressante.
Son interlocuteur n’est pas net quand il demande si le prénom de
son père était bien Gaston. (C’est en clair dans LDLN).

Si cet homme a connu Gaston, il doit être âgé. Il dit "nous", comme
s’il faisait partie d’une équipe qui fait penser aux personnes qui par-
laient au marché avec lui. Le type ne voulait, ou regrettait la publi-
cation de la lettre qu’il souhaitait voir détruite. Si la lettre a été brû-
lée, ses désirs sont comblés. S'il avait le téléphone, il pouvait con-
naître l’adresse et venir voir René pour se présenter et en discuter.

332
Cette histoire est à mettre au compte des énigmes ufologiques non
résolues.

Le cas Daniel Fry - Similitudes

Observations faites à proximité et à l’intérieur d'un vaisseau


spatial extraterrestre.

Il existe de nombreuses similitudes dans les témoignages de "con-


tactés" qui se sont trouvés en présence d’un engin aérien inconnu
non terrestre, pour employer un qualificatif réservé, quant à son ori-
gine réelle.

Dans son voyage à bord du vaisseau, Robert L. raconte.


Il entre par une porte ou un sas escamotable sous l’engin.
Il est installé dans un fauteuil bien adapté à sa morphologie.
Il ne ressent aucun déplacement significatif du véhicule.
Les parois deviennent transparentes et se transforment en fenêtres
ou en écran.
Le paysage s’éloigne rapidement en un temps très court.

A l’instar de cette description, on peut reprendre le cas du célèbre


contacté Daniel Fry.
Cet ingénieur américain chargé en 1949 de superviser les installa-
tions de lancement des fusées de la base expérimentale des White
Sands (Nouveau Mexique).
Bien que controversé à l’époque, Fry a rapporté avoir été invité à
bord d’un véhicule extraterrestre à faire un voyage des White Sands
à New York.

Un soir, le 4 juillet (C’est l’Indépendance Day, la fête nationale


américaine) lors d’une promenade, Fry se dirigeant vers l’ancienne
base expérimentale des V2.
Soudain, masquant le ciel étoilé, un objet ovoïde survola l’ingénieur
et se posa à une vingtaine de mètres de lui. Aucun bruit, si ce n’est
le craquement des branches écrasées.
Gardant son sang-froid devant cette apparition inattendue, Daniel
Fry se dirigea vers l’engin et en fit le tour. Il estima son diamètre à 9

333
mètres. Il s’en approcha et toucha la surface métallique brillante,
aux reflets violacés. Il fut frappé de la trouver extraordinairement
lisse et assez chaude. Il la heurta légèrement de la main et ressentit
immédiatement un picotement dans les doigts
Une voix inconnue sortie du néant, l’interpella familièrement dans
sa propre langue (argot américain). Une sorte de dialogue télépa-
thique s’installa, où à ses réponses à ses questions à peine formu-
lées, il obtenait la réponse. L’inconnu indiqua qu’il se trouvait dans
la centrale de commandes d’un vaisseau mère, au-dessus du globe
terrestre.
Il lui expliqua que le but principal de son expédition consistait à
examiner si les facultés d’adaptation humaine étaient capables de
recevoir des conceptions radicalement étrangères à ses modes de
pensée. La voix l’invita à faire un petit voyage dans le vaisseau.
" Voulez-vous faire un vol à destination de New York ? — interro-
gea la voix — Il y en a pour tente minutes aller-retour."

Fry accepta. Une écoutille s’ouvrit à la base de l’engin, glissant vers


l’intérieur. Il pénétra dans une cabine où se trouvaient quatre grands
fauteuils, dont la forme était adaptée à l’anatomie humaine. Instinc-
tivement, il s’accrocha à son siège.
Quelques secondes plus tard, il eut l’impression que la Terre
s’éloignait à une vitesse inconcevable, comme si elle était repous-
sée. Il ne ressentit aucune accélération, et il lui sembla que l’objet
volant ne bougeait absolument pas.

Sitôt après le décollage, les lumières de Las Cruses apparurent. Da-


niel Fry les aperçut à l’angle inférieur gauche de l’ouverture de la
paroi devenue transparente. Il en conclut que l’appareil avait dû
s’élever d’environ 300 mètres en 2 ou 3 secondes, soit une vitesse
ascensionnelle de 5 à 6000 Km/heure.

Pourquoi n’avait-il, alors, ressentit aucune sensation de mouve-


ment ?

La "voix" répondit aussitôt à cette question muette :

— La force motrice de l’objet volant est sensiblement équivalente à


celle du champ de gravitation. Elle se répercute non seulement sur

334
chaque atome du vaisseau spatial, mais aussi sur l’ensemble de la
masse moléculaire renfermée, pilote et passagers…

Au-dessus de New York, l’objet volant effectua un piqué de 32000


mètres, selon les estimations de Daniel Fry :
— Des millions de points lumineux parurent émerger d’un océan de
lumière, tels des diamants bleutés sur un écran sombre, raconta
l’ingénieur. Le vol au-dessus de New York fut de courte durée. Le
retour à White Sands fut encore plus rapide que l’aller.

En sortant du vaisseau spatial, Daniel Fry fit quelques pas dans le


sable en titubant, avant de se retourner encore une fois. L’écoutille
s’était refermée. L’objet était maintenant entouré d’un halo rouge
orangé. Il s’éleva soudain à la verticale, et Fry eut l’impression
d’être arraché au sol, et faillit perdre l’équilibre. Néanmoins, il ne
quitta pas l’objet des yeux. Au moment où il disparut de sa vue, la
lueur rougeoyante avait fait place à un halo violet foncé.

Daniel Fry adressa un rapport aux responsables de la base, rappor-


tant le maximum de détails techniques. Mais étant donné les con-
signes de silence extrêmement strictes auxquelles était soumise la
base des White Sands depuis les observations de Mc Laughlin, ce
rapport ne fut publié que douze ans plus tard.

En 1954, Daniel Fry en tira un livre, publié sous le titre :


" The White Sands incident "
De nombreuses éditions furent publiées en anglais, allemand, espa-
gnol, suédois, danois, jusqu’en 1992, mais jamais en français.*

Il est peu probable que notre témoin Robert L. ait eu connaissance


de détails aussi précis pour inventer son histoire de voyage dans un
vaisseau spatial, qui n’est pas de ce monde.

* Cet extrait est tiré du livre "Alerte dans le ciel" Le dossier des
enlèvements du journaliste et écrivain Charles Garreau. Edition
Alain Lefeuvre 1981

PS : Parmi les investigations qui ont été menées dans la recherche


du pilote de Mirage dans l’affaire de Robert L, nous avons eu un

335
éclairage fourni par un médium qui aurait visionné une scène où le
pilote racontait à trois autres pilotes l'incident qu'il a vécu avec la
soucoupe. Ses camarades l'on charrié là dessus, et il a décidé de ne
pas en parler officiellement. Le nom de LERECLUS a été perçu par
le médium comme étant le nom d'une personne qui aurait un rapport
avec cette affaire. Ce pourrait être le nom de la femme du pilote ou
d'un proche, si ce n'est pas le nom du pilote lui même.

336
Epilogue et remerciements
Ce livre contient l’étude d’un chercheur passionné par le phénomène
Ovni et les problèmes connexes qui s’y trouvent rattachés. Outre les
nombreux livres spécialisés accumulés sur le sujet, passant en revue
les différentes hypothèses sur l’origine de ces mystérieux engins et
compte tenu des milliers de témoignages recueillis de par le monde,
il m’a paru indispensable d’utiliser mes loisirs de retraité à investi-
guer auprès des témoins sur les cas les plus étranges de contacts
rapprochés avec des Objets Volants Non Identifiés. Ces manifesta-
tions n’étant pas été reconnues d’origine humaine, c’est l’hypothèse
la plus probable qui a été retenue :

Celle de civilisations extraterrestres venant visiter notre planète


à bord de vaisseaux spatiaux.

La logique voulant que ces vaisseaux soient dirigés par des intelli-
gences d’autres mondes, c’est-à-dire de visiteurs interplanétaires qui
viendraient voir ce qui se passe sur notre Terre, comme nous es-
sayons de le faire pour explorer d’autres planètes.
Considérant cette énigme comme le plus grand problème de notre
temps, resurgi avec recrudescence depuis plus de soixante ans, il
m’a semblé urgent d’investiguer directement auprès des témoins en
faisant abstraction de toute opinion préconçue sur le sujet.

C’est ainsi que j’ai été amené à enquêter, depuis plus de vingt ans,
pour rapporter les cas les plus étranges défiant l’entendement, au
risque de déranger les esprits les plus rationnels.
Je remercie les témoins qui ont bien voulu se laisser interroger et
avec lesquels s’est établi un climat de confiance indispensable pour
rapporter leur témoignage.

Je remercie mes collaborateurs et amis Gérard Deforge et Jean-


Claude Venturini qui m’ont aidé dans ma tâche :

Le directeur de LDLN (Lumières Dans La Nuit) Joël Mesnard qui a


publié mes enquêtes.

337
L’organisateur des Repas Ufologiques Gérard Lebat qui m’a fait
connaître des ufologues.
Je remercie également les nombreux amis qui m’ont encouragé dans
mon travail en soutenant mon engagement.
Et bien entendu, mon éditeur Christel Seval, qui s’est intéressé à
mon ouvrage pour en assurer la diffusion.

Ce livre est aussi destiné à mes petits-enfants par adoption, Ninon,


Marin et Augustin.
Augustin qui a demandé à sa grand’mère : "Dis mamie c’est quoi les
" esta ..terrestes " ?

" Tu n’as qu’a demander à papy, il t’expliquera !..."

Il est certain que l'avenir appartient à nos enfants qui sauront s'ou-
vrir aux réalités de l'Univers.
Il en va de la connaissance générale des choses et des êtres au-delà
de notre réalité ordinaire.
Un domaine inhabituel qu’il nous faudra prendre en compte :

La reconnaissance d'existences extraterrestres

Georges Metz

338
Table des matières

3— Introduction
7— Avant-propos
11 — Les Objets Volants Non Identifiés
16 — L'hypothèse Extraterrestre (H.E.T.)
17 — Les Ovnis et la Défense
19 — Lettre ouverte au Président (Gilles Pinon)
21 — La passion de l'Espace
22 — Une observation d'Ovni en 1940

23 — Les enquêtes Partie 1

24 — l'Isle-adam, 5 novembre 1990


29 — Haravilliers janvier1998 (Gérard Deforge)
40 — Meckla, Algérie 1990. Deux jeunes filles…
46 — E.T. à Fort Smith, Arkansas, USA
47 — Taverny 2001. Rencontre Ovni avec humanoïdes
55 — Photo surprise. Mériel (Val d'Oise)
56 — La Frette-sur-Seine 2001. Une formation de 3 Ovnis.
60 — Meulan (Yvelines) 2004
62 — La Frette, bis. Le val d'Oise visité par les Ovnis
64 — L'homme en noir. Paris, 1975-1976
67 — Michel G. ou les tribulations d'un contacté…
69 … L'homme du souterrain
70 ... l'Ovni de la ferme
74… La femme pâle sur le Rhin
75… Des bruits dans la ferme
77… Les visiteurs nocturnes
77… Luzency, 3 boules orange
78… les deux jumelles dans le train
78… Spectateurs en noir, applaudissant
79 … Temps manquant
79… Les hélicoptères noirs et l'oiseau géant
83… Le passager sous la pluie
85… Le piéton géant
87 … Le furoncle et la perle – Le triangle et la quille

339
88… La couronne tournante
89… Jet de lumière, radiation, brûlure – La libellule géante
93… Présences, apparitions – Missing time – Phénomènes
95… Hantise
96… Mystérieuse blessure
97 — Insolite en Seine et Marne
99... Les sosies dans la forêt
101... Balloy – Chaumont
102... L'homme du camion
102... Un hélicoptère noir
103... Vimpelles, une escadrille de "boomrangs"
106 — Ermont 2001. Une mystérieuse lueur verte
117 — Charles P. Un "contacté" de haute volée…
118... Un cas récurrent de "contacté"
119... Le chariot de feu
120... Le buisson ardent
127... Observation près de la Lune
128... Les traces corporelles
130... Les boules de pierre
133... Trancas, Argentine, 1963
137... D'autres témoignages – Grémonville à Croix-Mare
139... Vraiment, de drôles de clients…
142 — Sannois 2006. Un objet lumineux …
148 — Calzac-Eglise. 1998. Les lumières nocturnes

156 — Retour en Aveyron. Partie 2


L'affaire des "boules" autour d'une ferme (1966 / 67)
Et prolongement inattendu (1968 /69)
158... L'affaire des "boules"
161... Le retour des boules
164... La poursuite en voiture
168... Le témoin raconte – Retour des boules en Aveyron…
170... Poursuite d'une boule en Vendée
173... La révélation
179... Les visiteurs nocturnes (Bedroom visitors)
179... A travers la matière
181... Le changement

340
181... Exemples de contacts et dialogues
181... Le fameux boîtier ovale
182... Affirmation – Question : Avez-vous une religion ?
183... Le camouflage — Déclaration
186... Préparation de départ
188 — Le voyage en Inde — la Grotte
189... Il a vu un Ovni dans le ciel du Ségala
191... L'embarquement
194... La "télévision" extraterrestre en relief 3D
197... Similitude avec un autre appareil
198... Un télescope exotique, lui aussi
200... La vie à l'intérieur de la "base"
204... Rumeurs d'une base Ovnis du coté indien …
211... La " biologiste"
213 — La vie… l'Ambiance…Les Visiteurs…
213... Considérations sur notre civilisation
214... Conseils de vie physique et mentale
215... Conseils d'hygiène
216... L'ambiance — Les "visiteurs" et la réunion
218 — Les Rencontres Ufologiques de Châlons
223... Le Temps et l'Espace – Question de Robert au "Guide"
226... La fenêtre dans le ciel
228... Note de l'enquêteur
228... André Unal et les "boules de l'Aveyron"
232 …
229 — Ma vie…La rencontre…et Après…
236... Fragments de discussions avec– Questions / Réponses
240 — Révélations pendant les Rencontres de Châlons
241... Soirée à la cafétéria de l'hôtel – L'implant
245... Les bip-bip dans la Ford Fiesta – La voiture miracle
246... Les implants …Questions…Réflexions
248... Révélations d'une voyante
250... L'exploit physique
252... A propos de "l'Ethnologue"
254 — Une sortie en France
258... Rencontre Ovni / Mirage III
260... Un appel est lancé à ce pilote
261... Conclusion provisoire de l'affaire des boules
261... Investigations sur la rencontre Ovni / Mirage III
263... La base de Dijon-Longvic avait déjà été visitée

341
266... Intervention E.T. ?
268... Les sondeurs d'âmes
276... Vaisseau E.T. type
278 — Tu pourras en parler dans quarante ans…
278... Ce que tu devras leur dire
285... La séance de yoga filmée
287... Autres questions-réponses
288... Un cas vieux de 60 ans (de Jean Sider)
290... Curiosité à la Cathédrale de Rodez
290 — Retour sur les lieux de la ferme de Roumagnac
294... Le dessin pariétal
297... Un signal d'alerte ?
300 — Le chemin à suivre vers les étoiles
303... La recherche énergétique
304... La recherche spatiale (état d'esprit)
307... Sosie et phénomènes
309 — L’affaire Gaston Oble. Une "abduction" en 1928 ?
309... Comparaison et similitudes
309... Résumé de l’affaire
310... L’enlèvement de Gaston Oble
317... En mission sur Terre
318... Similitudes
320... Second séjour dans le vaisseau
321... Fin de l’aventure
332 — Le cas Daniel Fry - Similitudes
336 — Epilogue et remerciements

342
Georges Metz
Ancien technicien de l’industrie aéronau-
tique SNECMA, Dassault, il se passionne
très tôt pour l’espace et les « Soucoupes
Volantes ». Affilié au groupement « Lu-
mières Dans La Nuit », ses enquêtes
l’amènent à rencontrer des « contactés »
sur des cas de haute étrangeté et les révé-
lations concernant l’affaire des « Boules
de l’Aveyron », objet principal de ce
livre, avec la collaboration et l’aide de
deux précieux ufologues et amis. 40 ans
de secrets enfin révélés !

Gérard Deforge

D’abord instituteur formé à l’Ecole


Normale de Versailles, il a toujours
enseigné dans la région de Pon-
toise. Pendant les 23 dernières
années de sa carrière, il a dirigé
l’école primaire du Village, à Era-
gny sur Oise. Passionné par « les
choses du ciel » depuis son en-
fance, sa capacité d’écoute et sa
plume facile lui ont permis de
réaliser des enquêtes remarquées
sur ces phénomènes que sont les
OVNIS.

Jean-Claude Venturini
Diplômé d’un DEA de mathématiques,
statisticien, puis chef de service dans la
société d’études de marchés NIELSEN, il
s’est toujours vivement intéressé à tout ce
qui pourrait répondre à la question : « Que
fait-on là » ? En particulier à la physique,
et par là à ses frontières épistémologiques
que sont le paranormal et l’ufologie.

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OVNIS :
Le miracle de Fatima, de l’amiral G.Pinon.
Backdoor, de Christel Seval.
Enlèvements extraterrestres de ludovic Chapier
Séjour sur Gaïa, de frédéric de Wald,
Et bientôt : UFO congrès 2012, Arizona

Spiritualité :
Le Christ revient il révèle sa surprenante vérité
Journal d’un éveil du 3eme œil
Le vrai Tao
L’ascension
L’après-vie confirmée par la science
Kildine est vivante
Accepter de s’éveiller
Pourquoi l’amour guérit
Etc...

Coordonnées de la revue LDLN : BP3, 86800 Saint-Julien


l’Ars.

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