Physique - chimie 2eme année Sciences Mathématiques

Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat

Session de rattrapage : 2017
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- Chimie - Www.AdrarPhysic.Fr
Partie I :
1- Etude de l’hydrolyse d’un ester :
1-1-1- * Formule semi-développée de l’ester E :
* Son nom : propanoate d’éthyle
1-1-2- Détermination de la masse de l’acide formé à l’équilibre chimique :
[acide]éq × [alcool ]éq
avec [X ] =
n( X )
- La constante de l’équilibre est : K =
[ester ]éq × [eau ]éq Vsol
- En se servant du tableau d’avancement de l’hydrolyse :
→
Equation de la réaction C2 H 5COOC 2 H 5 + H 2O ← C 2 H 5COOH + C 2 H 5OH
Avancement
Etat du système Quantités de matière (mol)
x(mol)
Etat initial 0 0,1 0,1 0 0
Etat intermédiaire X 0,1 − x 0,1 − x x x
Etat équivalence xéq 0,1 − xéq 0,1 − xéq xéq xéq

xéq 2 0,1 × K 0,1 × K

On écrit : K = ; on obtient : xéq = ou xéq = ( avec 0 < xéq < 0,1mol )
(0,1 − xéq ) 2
K −1 K +1
0,1 × K 0,1 × 0,25
On retient la solution convenable : xéq = = ≈ 0,033mol
K +1 0,25 + 1
- La masse de l’acide formé à l’équilibre est : m = xéq .M (C2 H 5COOH ) ≈ 0,333 × 74≈ 2,44 g
1-2-1- Equation de la réaction : C2 H 5COOC 2 H 5 + HO − →
← C 2 H 5COO
− + C2 H 5OH
1-2-2- Rendement de cette réaction :
mexp
nexp ( alcool ) M (C2 H 5OH ) m M (E ) 4,2 102
r= = , ou bien : r = exp × A.N : r = × = 0,91 = 91%
nthéorique (alcool ) m0 m0 M (C 2 H 5OH ) 10,2 46
M (E)
2- Etude d’une solution d’acide propanoïque :
2-1-1- Equation chimique de la réaction entre l’acide propanoïque et l’eau :
C2 H 5COOH ( aq ) + H 2O ( l ) → − + H 3O + ( aq )
← C2 H 5COO ( aq )

2-1-2- Expression du pKA :

D’après le cours on a la relation suivante : pH = pK A + log

[
 C 2 H 5COO − 
. ]
 [C2 H 5COOH ] 


 +
H O 
xf 
3 
2-1-3-Taux d’avancement final ԏ : On a : τ = = ; ou bien
xm C

τ=
[H O ] 3
+
=
[H O ]
3
+
=
1
[C H COOH ] + [C H COO − ] [ ]
(*)
[C2 H 5COOH ]
2 5 2 5 [C2 H 5COOH ] + H 3O + 1+
[H O ]+
3

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Or d’après le résultat : pH = pK A + log

[
 C 2 H 5COO −  ]
 ; alors : [C 2 H 5COOH ] =10 pK A − pH (**)
 [C 2 H 5COOH ] 
 C 2 H 5COO − [ ]
1
On remplace (**) dans (*), on aura l’expression : τ=
pK A − pH
1 + 10
1
A.N : τ = ≈ 9,9.10 −3 ≈ 1%
4 , 9 − 2 ,9
1 + 10
2-2-1- Equation chimique de la réaction du dosage :
C2 H 5COOH ( l ) + HO − ( aq ) → C 2 H 5COO − ( aq) + H 2O ( l )

2-2-2-Recherche de l’expression du rapport :

[C H COO − ]
2 5
[C2 H 5COOH ]
- Tableau d’avancement :
Equation de la réaction C2 H 5COOH ( l ) + HO − ( aq ) → C 2 H 5COO − ( aq) + H 2O ( l )
Avancement
Etat du système Quantités de matière (mol)
x(mol)
Etat initial 0 C A .V A C B .VB 0 0
Etat
x C A .V A − x CB .VB − x x x
intermédiaire
Etat équivalence xE C A .V A − x E C B .VB , E − xE xE xE

- Avant l’équivalence VB <VB , E , le réactif limitant est HO − (aq ) : n( HO − ) = C BVB − x = 0 ⇒ x = C BVB

- D’après le tableau : C 2 H 5COO − = [ ] x

V A + VB
C V −x
et [C 2 H 5COOH ] = A A
V A + VB

Et le rapport s’écrira :
[C H COO − ] =
2 5 C BVB
[C2 H 5COOH ] C AV A − C BVB

Or au point d’équivalence, la relation qui se réalise est : CAVA = CBVB,E

- L’expression finale est :

[C H COO − ] =
2 5 VB
[C2 H 5COOH ] VB , E − VB

2-2-2- Vérification du pKA du couple C2 H 5COOH / C2 H 5COO − :

 VB   
- La fonction pH = log  est affine d’équation pH = a. log VB  + b (1)
  VB , E − VB 
 VB , E − VB   
Où b représente l’ordonnée à l’origine, et graphiquement il vaut : b ≈ 4,9
- En comparant la relation (1) avec celle donnée à la réponse de la question 2-1-2-
[
 C H COO − 
pH = log 2 5  + pK A ] ; On déduit alors pK A ≈ 4,9
 [C H COOH ] 
 2 5 
Partie II :
1- Le bon choix est : b) Le pole positif de la pile est l’électrode de l’argent.

- Le quotient de réaction initial : Q r ,i =

[Cd ]i2+
=
0,2
= 1,25 << K = 5.10 40
[Ag ]i + 2 0,4 2

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(1)
- Le sens de la réaction spontanée est le sens direct → ; donc il y aura oxydation du cadmium
Cd qui est l’électrode anode ou pole négatif de cette pile.

2-1- Expression du quotient de la réaction :

Qr =
[Cd ](t )
2+
=
C2 .V + x
V =
C2 .V 2 + V .x
A.N : Q r =
1,25.10 −2 + 0,25.x
[Ag ](t )
+ 2
 C1.V − 2.x 
 
2
(C1.V − 2.x )2 (0,1 − 2.x )2
 V 
2-2- Calcul du quotient de la réaction à t = 10h :
- Tableau d’avancement :

Equation de la réaction 2 Ag + ( aq ) + Cd ( s ) →
← 2. Ag ( s ) + Cd 2+ ( aq ) Quantité de
Etats du système Avancement Quantités de matière (mol) matière des
x (mol) e- échangés :
E. Initial 0 C1.V ni (Cd ) ni ( Ag ) C2.V 0
E. Intermédiaire x C1.V − 2.x ni (Cd ) − x ni ( Ag ) + 2. x C2.V + x −
n ( e ) = 2. x
E. Final xmax C1.V − 2.xm ni (Cd ) − xm ni ( Ag ) + 2. xm C2.V + xm n ( e − ) = 2. x m

- Cherchons l’avancement x à cet instant :

On a la quantité d’électricité Q transportée pendant Δt, par les porteurs de charges (les
électrons dans le circuit extérieur de la pile) est : Q = n(e − ).F = I .∆t avec n(e − ) = 2.x d’où :
I .∆t A.N 0,215 × 10 × 3600
x= = ≈ 0,04mol
2.F 2 × 9,65.10 4
1,25.10 −2 + 0,25 × 0,04
- A.N : Q r = ≈ 56,25
(0,1 − 2 × 0,04)2
2-3- Calcul de la variation ∆m :
+
- Quand la pile sera usée, les ions Ag disparaissent totalement (Cd est en excès) :
C1.V
n f ( Ag + ) = C1.V − 2.xm = 0 ; c.à.d xm =
2
- La variation de masse : ∆m = ∆n(Cd ) × M (Cd ) ou bien ∆m = n f (Cd ) − ni (Cd ) × M (Cd )
Ce qui donne ∆m = (ni (Cd ) − xm ) − ni (Cd ) × M (Cd ) = xm × M (Cd )
C1.V 0,4 × 0,25
Finalement : ∆m = × M (Cd ) A.N : ∆m = × 112,4= 5,62 g
2 2

- Physique -
LES TRANSFORMATIONS NUCLEAIRES :
1- Le bon choix est : c) D’après la courbe d’Aston, pour les noyaux lourds, le degré de
stabilisation diminue lorsque la masse du noyau augmente.
2-Définition : La radioactivité β − est une réaction spontanée au cours de laquelle un noyau
instable se désintègre en un nouveau noyau plus stable, en émettant des électrons (notés β − ).

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3- Calcul de l’énergie libérée ∆E : Www.AdrarPhysic.Fr
L’équation de désintégration est : 60
27 Co → 60
28 X + 0
−1e

On a : ∆E = El ( 27
60
Co) − El ( 28
60 60
X ) ; or El ( 27 (
Co) = 27.m(11p) + (60 − 27).m( 01n) − m( 27
60
Co) .c 2 (2) )
60
De la relation (2), on calcule d’abord El ( 27 Co) :
60
El ( 27 Co) = (27 × 1,00728 + 33 × 1,00866 − 59,8523). u × c 2 ≈ 0,63 × 931,949 MeV ≈ 586,841MeV
A.N : ∆E = 586,841 − 588,387 ≈1,55MeV
 N A .m0 
4- Montrons la relation t1 =τ . ln  :
 τ .M .a1 
− λ . t1 m0
- On sait que, d’après la loi de désintégration, l’activité : a (t1 ) = a0 .e avec a0 = λ .N 0 = λ.N A .
M
λ.N A .m0 − λ . t1 M .a1 −λ . t1
On combine ces relations, on obtient : a1 = .e ou bien =e
M λ.N A .m0

Sachant que τ =
1
λ
; donc :
τ .M .a1
N A .m0
=e
− t1 / τ
alors ln e ( t ) = ln τN.M.m.a 
1/ τ A 0
 1 
 N A .m0  2,8.10 3  6,02.10 × 50.10 −3 23 
Finalement : t1 =τ . ln  A.N : t1 = × ln  ≈10,63ans
 
 τ .M .a1  × × × ×
365,25 3 11
 2,8. 10 24 3600 60 5,18. 10 

L’ELECTRICITE :
I – La Charge et la décharge d’un condensateur :
1- Charge d’un condensateur :
1-1- Equation différentielle que vérifie l’intensité i(t) :
D’après la figure ci-contre : u R + uC = E (1)
q
En respectant les conventions : uC = et u R = R.i
C
q
La relation (1) devient : R.i + = E (2) et E = Cte
C
di 1 dq dE dq
En dérivant la relation (2), on aura : R. + . = = 0 avec i =
dt C dt dt dt
di 1
Finalement l’équation différentielle : + . i= 0
dt RC
1-2- Détermination de R :
- Graphiquement la constante du temps est : τ = 1ms = 10 −3 s
τ 10 −3
- La constante du temps τ = RC donne : R = A.N : R = = 400Ω
C 2,5.10 −6
1-3- Détermination de U0 :
-2
- A t = 0 ; graphiquement : i(0) = 10mA=10 A
- A t = 0 ; l’équation différentielle devient: u R (0) + uC (0) = E ; qui peut s’écrire : R. i(0) + U 0 = E
D’où : U 0 = E − R . i (0) A.N : U 0 = 8 − 400 ×10 −2 = 4V

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1-4- * Recherche de l’expression de l’énergie électrique emmagasinée entre t =0 et t∞:
2
 
1   1 1
On a : Eel = Eel (t → ∞) − Eel (t = 0) = .C. uc (t∞ )  − .C.U 02 ce qui donne : Eel = .C.( E 2 − U 02 )
2  123  2 2
 =E 
1
A.N : Eel = × 2,5.10 −6 × (8 2 − 4 2 ) = 6.10 −5 J = 60µJ
2
2- Oscillations libres dans le circuit RLC :
2-1- Recherche de l’expression de l’énergie magnétique Em(t) :
Soit une bobine de coefficient d’auto-inductance L, traversée par
un courant d’intensité i(t) à l’instant t, et la tension entre ses bornes
est uL (t) : la puissance instantanée est alors : p(t) = u(t) . i(t)
d i (t )
Dans la convention ‘’ récepteur ’’ la tension s’écrit : u L (t ) = L.
dt
Donc p(t ) = L.
d i (t )
dt
L d
2 dt
( )
× i (t ) = . i 2 (t )
d 1
ou bien p(t ) =
dt  2
2 
 . L. i (t )  (1)

En comparant la relation (1) avec la relation suivante : p(t ) = (Em (t ) )
d
dt
1
On en déduit : Em (t ) = . L. i 2 (t )
2

2-2- Recherche de l’expression

d
(ETot (t )) :
dt
- L’énergie totale emmagasinée dans le circuit RLC est : ETot (t ) = Eel (t ) + Em (t )
1 1
Ou bien ETot (t ) = .C.uc2 (t ) + .L. i 2 (t )
2 2

- Dérivons cette expression

d
(ETot (t )) = d  1 .C.uc2 (t ) + 1 .L.i 2 (t )  = C.uc (t ). duc (t ) + L. i(t ). d i(t )
dt dt  2 2  dt dt
q
Or uc = et
d uc 1 d q i
= . = donc
d
(ETot (t )) = q(t ). i(t ) + L. i(t ). d i(t ) = i(t ). q(t ) + L. d i(t )  (*)
C dt C dt C dt C dt  C dt 
Et d’après la loi d’additivité des tensions :
q d i (t ) q d i (t )
uc + ub + u R0 = 0 ⇒
+ r.i (t ) + L. + R0 .i (t ) = 0 ⇒ + L. = −(r + R0 ).i (t )
C dt C dt
On remplace cette dernière expression dans la relation (*) :
d
(ETot (t ) ) = i(t ).[− (r + R0 ).i(t )]
dt
d ETot (t )
Finalement on aboutit à l’expression finale : = − (r + R0 ).i 2 (t )
dt
2-3- Détermination de l’énergie dissipée ∆ E entre t=0 et t=t1 :
- L’énergie totale emmagasinée dans le circuit RLC à t = 0 est :
2 2
 
1   1  
ETot (0 ) = .C . u c (0 )  + .L.  i{
(0 ) 
1
⇒ ETot (0 ) = .C .E 2
2  123  2  =0  2
 =E   

- L’énergie totale emmagasinée dans le circuit RLC à t = t1 est :

1 1
ETot (t1 ) = .C.uc2 (t1 ) + .L. i 2 (t1 ) (*)
2 2
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u R0 (t1 )
- D’après la loi d’ohm : u R0 (t1 ) = R0 .i (t1 ) ⇒ i (t1 ) = (1)
R0
- D’après la loi d’additivité des tensions :
 d i (t ) 
uc + ub + u R0 = 0 ⇒ uc (t1 ) + r.i (t1 ) + L.   + u R0 (t1 ) = 0
 dt t =t1
14243
=0
u R0 (t1 )  r + R0 
⇒ uc (t1 ) = − r. − u R0 (t1 ) ⇒ uc (t1 ) = − . .u R (t1 ) (2)
R0  R0 
0

- On remplace (1) et (2) dans (*), on obtient :

1   r + R0 
ETot (t1 ) = .C. − .
 

 
.u R0 (t1 ) + .L. 
2
1  u R0 (t1 )  2
 ⇒ ETot (t1 ) =
u R0 (t1 ) 2 (
. L + C.(r + R0 )2
) ( )

2   R0    2  R0   2
 2.R0
- Alors l’énergie dissipée ∆ E entre t=0 et t=t1 : ∆ E = ETot (t1 ) − ETot (t = 0)

∆E =
(u R (t1 ) )2
0
.(L + C .(r + R )2 )− .C.E 2
1 1 uR
2
(
⇒ ∆ E = . 02 . L + C.(r + R0 )2 − C.E 2 )
0
2.R0 2 2 2 R0

A.N : ∆ E = ×
1
2
0,44 2
30 2
( )
× 0,5 + 2,5.10 −6 × (7 + 30)2 − 2,5.10 −6 × 82 ≈ 2,59.10 −5 J ≈ 26µJ

II – Oscillations forcées dans le circuit RLC :

N0
1- Le bon choix est : d) Expression du facteur de qualité Q =
∆N
a) Le GBF joue le rôle de l’excitateur, b) les oscillations étudiées sont forcées, et
c) φ représente le déphasage entre la tension u(t) et l’intensité du courant électrique i(t).
2- Détermination de la valeur de Um, L0 et r0 :

- Figure5 : à la résonance Z = 37Ω, et on sait que Z = RTot = r0 + R0

D’où : r0 = Z - R0 A.N : r0 = 37 – 30 = 7Ω
- Figure4 : à la résonance Im = 275mA et N0 = 142Hz
* On sait que Um = Z . Im A.N : Um = 37⨯0.275 ≈ 10V
2 1 1
* On sait que L0.C.(2.π.N0) =1 d’où L0 = A.N : L0 = ≈ 0,5H
4.π 2
N 02 .C 4 × 10 × 142 2 × 2,5.10 −6

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3- Détermination de la puissance électrique moyenne consommée à la résonance :
2
A la résonance : P = RTot.I c’est la puissance consommée par les résistances du circuit.
Im
Or I = donc P = 1 .(r0 + R0 ).I m 2 A.N : P = 1 .(7 + 30).0,275 2 ≈1,4W
2 2 2

LA MECANIQUE :
PARTIE I : Etude du mouvement d’un oscillateur (corps solide – ressort)
1- Etude du mouvement de l’oscillateur mécanique en position horizontale :
1-1- Equation différentielle du mouvement que vérifie l’abscisse x(t) :
- Système à étudier : {corps(S)}
→
- Repère d’étude R (O ; i ) supposé galiléen ;
- Bilan des forces extérieures :
→
* Poids du corps (S) : P ;
→
* Action du plan horizontal : R
→
* Action du ressort : T
→ → → →
- La 2ème loi de newton donne : P + R + T = m. aG
- Projection de cette relation vectorielle sur l’axe Ox : Px + Rx + Rx = m.a x (*)
d 2x
- Expressions : Px = 0 , Rx = 0 , Tx = − T = − k .x et a x = .
dt 2
d 2x
- La relation (*) devient : 0 + 0 − k . x = m.
dt 2
d 2x k
- Finalement l’équation différentielle sera : 2
+ .x = 0
dt m
1-2- Détermination de xm et φ :
* Détermination de xm :
2.π
- La solution de l’équation différentielle est de la forme : x = xm cos( .t + ϕ )
T0
- Graphiquement (figure2) : amax = 5m.s −2 et T0 = 0,4 s
- En dérivant successivement deux fois cette solution, on obtient l’expression de l’accélération
de G le centre d’inertie du corps (S) :
2 2
 2.π  2.π  2.π  2.π 2.π
a x (t ) = −   . xm cos( .t + ϕ ) ou bien a x (t ) =   . xm cos( .t + ϕ + π ) = amax . cos( .t + ϕ + π )
 T0  T0  T0  T0 T0
2
 2.π  a .T 2 5 × 0,4 2
Avec amax =   . xm alors xm = max 0 A.N : xm = = 0,02m = 2cm
 T0  4.π 2 4 × 10
* Détermination de φ :
A t=0 : graphiquement a x (0) = − amax et a x (0) = amax . cos( ϕ + π ) alors cos(ϕ + π ) = − 1
ou bien − cos(ϕ ) = − 1 ⇒ cos(ϕ ) =1 ; finalement : ϕ = 0

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2- Etude du mouvement de l’oscillateur mécanique en position verticale :

2-1- Détermination de l’allongement ∆l 0 = l − l 0 :
A l’équilibre : T 0 + P = 0 , et par projection sur l’axe vertical Oz, on aura :
m.g
T0 z + P = 0 alors k . ∆l 0 + m.g = 0 d’où ∆l 0 = −
k
2-2- Montrons que E p = A . z 2 + B
- L’énergie potentielle totale est : E p = E pp + E pe (*)
- L’énergie potentielle de pesanteur est : E pp = − m.g .z + C
Or en z = 0 on a E pp = 0 donc C = 0 ; d’où E pp = − m.g .z (1)
1
- L’énergie potentielle élastique est : E pe = .k .∆l 2 + C '
2
1
Or lorsque ∆l = 0 on a E pe = 0 donc C ’ = 0 ; d’où E pe = .k .∆l 2 (2)
2
- On porte (1) et (2) dans (*), on aura :
1
E p = − m.g .z + .k .∆l 2 , avec ∆l = l − l 0 et z = l éq − l
2
( ) ( )
On peut écrire : ∆l = l − l 0 = l − l éq + l éq − l 0 = − z + ∆l 0

Donc E p = − m.g .z + .k .(− z + ∆l 0 )2 = −(m.g + k .∆l 0 ) . z + .k .z 2 + .k .(∆l 0 ) 2

1 1 1
2 14
4244
3 2 2
=0

}A 647 B 48
1 1
Finalement on aboutit à l’expression : E p = .k .z 2 + .k .(∆l 0 ) 2
2 2
2-3-1- Déterminons k et ∆l 0 :
- La figure4 nous permet d’avoir : Ep(z = 0) = 40mJ et Ep(z = 2cm) = 50mJ
1
 2 .k .(∆l 0 ) = E p (z = 0)
2
(1)

- soit le système : 
1 1
 2 .k .z m + 2 .k .(∆l 0 ) = E p ( z m = 2cm) (2)
2 2

1
- Des relations (1) et (2) on peut écrire : .k .z m 2 = E p ( z m = 2cm) − E p (z = 0)
2
Donc : k =
zm
2
2
[
× E p ( z m = 2cm) − E p (z = 0) ]
A.N : k =
2
0,02 2
[ ]
× 50.10 −3 − 40.10 −3 = 50 N .m −1

1 2.E p (z = 0)
- De la relation (1) : .k .(∆l 0 ) 2 = E p (z = 0) on déduit ∆l 0 = −
2 k

2 × 40.10 −3
A.N : ∆l 0 = − = − 0,04m = − 4cm
50
2-3-2- Détermination du travail de la force de rappel :
On a E p = E pp + E pe alors ∆E p = ∆E pp + ∆E pe or ∆E pp = − W ( P ) = − m.g .( z 2 − z1 ) et ∆E pe = − W (T )
z1 → z 2 z1 → z 2

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 Physique - chimie 2eme année Sciences Mathématiques
Correction du sujet de l’examen national du Baccalauréat
Session de rattrapage : 2017
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Donc ∆E p = − m.g .( z 2 − z1 ) − W (T ) d’où W (T ) = − ∆E p − m.g.( z 2 − z1 ) or − m.g = k .∆l 0

z1 → z 2 z1 → z 2

Finalement on arrive à l’expression : W (T ) = − ∆E p + k .∆l 0 .( z 2 − z1 )

z1 → z 2

A.N : W (T ) = − (50 − 45).10 − 3 + 50 × (−4.10 − 2 ) × (1,4.10 − 2 − 0) = − 3,3.10 − 2 J

z →z
1 2

PARTIE II : Détermination du rayon de l’orbite de la lune autour de la terre

1- Définition :
Le référentiel géocentrique est un référentiel dont l'origine est le centre de la Terre et dont
les trois axes pointent vers des étoiles lointaines qui apparaissent fixes.
2- Le bon choix est : d) La vitesse d’une planète autour du soleil ne dépond pas de la masse de
cette planète.
2 -2
( a) Unité de la constante gravitationnelle N.m .kg ; b) Le vecteur accélération est radial
mais non tangentiel ; c) Le vecteur accélération change de direction durant le mouvement
circulaire uniforme).

3- Expression vectorielle de la force de gravitation :

( )
Dans u ; n on a : F S / T = G.
m.M
R2
.n

4- Le mouvement de la terre est circulaire uniforme :

- Système à étudier : {Terre (m)}
→ →
- Repère d’étude (S, i , j ) supposé galiléen ;
→
- Bilan des forces extérieures : F S / T
→ → → M .m → M
- La 2ème loi de newton s’écrit : F S / T = m. aG ou bien m. aG = G. 2
. n alors aG = G. .n
R R2
Ce qui prouve que le vecteur accélération est radial, et que sa composante tangentielle est
dv
nulle, aT = = 0 : On en déduit que la vitesse est constante ou le mouvement est uniforme.
dt
v2 M G.M
D’autre part a N = aG ⇒ = G. 2 ⇒ R = 2 = Cte : On en déduit que le rayon est constant ou le
R R v
mouvement est circulaire.
Finalement le mouvement de la terre par rapport au soleil est circulaire uniforme.
T2
5- La troisième loi de Kepler : = K = Cte
R3
Puisque le mouvement de la Terre par rapport au Soleil est circulaire uniforme de période T ;
2π R G.M 2π R R3
alors : T = avec v = ; ce qui donne T = ou T 2 = 4π 2 .
v R G.M G.M
R

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T2 4π 2
Finalement la loi de Kepler est : 3
= (1)
R G.M
6- * Expression du rayon orbital de la lune :
- On applique la loi de Kepler, pour le mouvement de la Lune par rapport à la Terre qui est
T '2 4π 2
circulaire uniforme de période T ’ : 3
= ( 2)
r G. m
T 2 .M 4π 2 T '2 .m
- Des deux relations (1) et (2), on peut écrire : = = 3
R3 G r
3
2
T ' m
- On en déduit l’expression du rayon : r = R .   .
T  M
* Calcul du rayon orbital de la trajectoire de la lune :
3
2
 27,32  1
r =1,49.10 ×
8
 365,25  × 5
≈ 3,81.105 km
  3,35.10

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