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Les jeunes issus de l’immigration confrontés à la discrimination

L’article parle des jeunes immigrés et aussi des jeunes qui sont née en France grâce à l’immigration
de leurs parents. Dans la majorité des cas, bien qu’ils soient français, ils sont encore victimes de la
discrimination à cause de leur origine et de leur classe sociale. De plus, ils ont des problèmes pour
aller à l’école et trouver du travail. On voit que la situation n’a pas changé et qu’elle est la même
que celle de leurs parents même s’ils partagent ‘’la même culture, la même langue et les mêmes
valeurs’’.

Tout d’abord, un concept important au sein de ce sujet est ‘’le modèle français d’intégration qui est
basé sur l'idée que l'État doit interagir avec l'individu uniquement, et non avec les communautés ou
les groupes, afin d'accorder un traitement égal à tous ‘’. Autrement dit, la politique de l'État français
rejette toute référence aux minorités nationales, raciales, ethniques, religieuses ou linguistiques.
Dans la pratique, cela a rendu les minorités invisibles et entraîné des formes systémiques de
discrimination.

Dans la recherche présentée tout au long de l'article, on peut voir qu'évidemment, chaque
‘’personne’’ réagit d’une manière différente à toutes ces ‘’difficultés’’ qu’elle doit traverser. D'un
côté, il y a les discriminés qui mettent une barrière et cherchent à se protéger en abdiquant de tout,
au lieu d'avoir plus d'échecs, ils préfèrent ne rien faire. C’est la conséquence même de l’auto-
discrimination. Après quelques ou plusieurs tentatives ils n'ont plus confiance, ils se sentent
incapables et inutiles et ce n'est pas qu'ils le soient vraiment, mais leurs réalisations ne dépendent
pas seulement d'eux mais aussi des personnes qui les entourent, par exemple des patrons ou des
collègues de travail. D’un autre côté, il y a ceux qu’utilisent toutes les difficultés présentées dans
leur vie comme un tremplin qui les aide à avancer et à réussir. Ils ne se noient pas dans toutes les
souffrances mais y voient plutôt une opportunité de réussir, et ils font le nécessaire pour y parvenir
même s'ils savent que ce sera plus difficile que pour les ‘’autres’’.

On n’a pas seulement le point de vue de l’auteur, mais aussi quelques témoignages, avec lesquels
on peut vraiment aller un plus loin et se mettre à la place des personnes et savoir tout ce qu'ils
vivent jour après jour : les regards, le mépris, les préjugés, les non-dits, l'isolement. En tant qu'êtres
humains, on cherche toujours l’approbation et notre identité est profondément liée à la façon dont
chacun de nous se sent dans son environnement.

En conclusion, toutes ces personnes sont discriminées par des préjugés, par leur couleur de peau
ou la consonance étrangère de leur nom. Ils sont exclus et leurs vies sont affectées et parfois
détruites par ce que l’autre pense, dit ou fait. Finalement, comme une création, comme l'humanité,
on doit lutter pour que nous puissions tous nous sentir acceptés, valorisés et aimés, pour nous faire
sentir que nous sommes citoyens du monde et qu’il n’y a pas de raison de nier nos ancêtres, nos
origines et tout ce qui est une part de nous.
LA CAPACITÉ DE LA FRANCE POUR ACCUEILLIR LES IMMIGRÉS

Alors que Edgar Morin partage des idées très intéressantes dans l’entretien en 2002 comme la
naissance d’un homme a l’esprit planétaire, conscient d’une communauté de destin avec ses
frères, aujourd’hui on peut voir que la situation des immigres c’est égale qu’avant.

‘’La France a une expérience très ancienne de l’intégration’’ et selon Morin il s’agit d’une machine
à intégrer et ça marche, mais ‘’il y a quelques ratés car il existe le poids résiduel de l’injustice
historique’’ que se voit dans la marginalisation, le chômage, les familles disloquées et les bandes
adolescentes. Même si ‘’au moment de la révolution française se a fait la prise de conscience
massive d’une identité commune’’ et même si ‘’l’appartenance à la France est fondée sur une
idée, sur un esprit, pas sur une identité de sang’’, l’article reflète que la réalité est différente.

Malgré le fait que nous soyons une société qui évolue, change et s’acclimate comme dans le cas du
mariage mixte ou l'acceptation de la laïcité, la capacité d'accepter la complexité que représente
chaque être humain n'a pas encore été mise en pratique. D’après Morin, on peut nos considérer
des citoyens du monde qui ont des identités superposes et concentriques et ça devrait être une
source de satisfaction et non de frustration, par contre, l’auteur de l’article dit que ‘’il y a des
jeunes qui sont parfois dans la négation de la culture de leurs parents ou qui francisent leurs nom
ou prénom, imaginant ainsi une meilleure chance d’insertion professionnelle’’.

Tous les deux, Morin et Jovelin, sont d’accord avec ‘’ l’importance de prendre en compte les
problèmes produits par l’expérience de l’humiliation pour construire une société décente, celle qui
n’humilie pas les plus faibles’’, en autre mots, une société qui cherche à éliminer toutes les formes
d'injustice et de discrimination. Ce qu’il faut c’est avoir une véritable aide au développement et
une politique d’intégration’’

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