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Arsène Biyong
Le chemin de la réussite
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Enfin, elle souligne le rôle de la famille, considérée comme le
noyau principal de la société. Celui-là qui a la lourde
responsabilité de mouler, d’éduquer, d’encadrer l’individu durant
une certaine période de sa vie. Enfin elle conclue avec l’apport
des compagnies (amis, connaissances, etc.) Dans ce vaste
égarement des talents que nous sommes.
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Avant-propos
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C’est pourquoi je m’engage corps et âme par le biais
de ce livre pour fustiger ce qui nous freine encore
aujourd’hui, afin de trouver Les bonnes voies
possibles à l’épanouissement de cette couche faible
de la société que nous sommes. Nous avons le lourd
défi d’écrire une nouvelle page de notre histoire
nous même avec les mains nues, de construire une
nouvelle société fondée sur de nouvelles bases
quasiment sans ressources. Disons le bien, nous
devons léguer un héritage de qualité à notre
postérité, un trésor que nous n’avons pas eu.
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Première partie
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minutieusement et méthodiquement ces freins que nous avons en
Nous avons :
La paresse.
Dans l’échec criard de notre société camerounaise
et africaine, la paresse est l’un des leviers
principaux. Celle-ci est définie selon le dictionnaire
Larousse, comme le comportement de quelqu’un qui
répugne à l’effort, au travail, à l’activité ; goût pour
l’oisiveté. En tant que jeunes de nos jours, nous
croyons que la vie est un hasard, que le ciel
s’ouvrira un matin et la manne tombera du ciel
comme à l’époque de Moïse. Nous avons tout dans
le sous-sol, dans la nature, et le meilleur en nous-
même (le génie), pour nous permettre de
transformer notre milieu de vie en paradis, mais
nous ne le faisons pas. Nous préférions rester les
bras croisés pendant que les autres se servent de
nous pour se développer.
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h sur 24 et 7 jours sur 7, tous ceux et celles qui se
battent comme des lions au quotidien sans aucune
honte méritent un profond respect. Mais la grande
majorité de jeunes rêveurs et rêveuses que nous
sommes, contribuons à affaisser notre beau pays, et
par là notre beau et richissime continent.
Le complexe d’infériorité
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Par ailleurs, nous tendons même à oublier nos
propres langues natales au profit des langues
étrangères qui réussissent à créer des conflits
sanglants (anglophones et francophones).
L’égoïsme
Chez nous, presque tout le monde a pris pour
habitude de penser au profit individuel avant tout.
Etre égoïste c’est tout centrer sur notre personne,
c’est rechercher notre profit absolu contre celui des
autres, en utilisant ceux-ci comme moyen et non
comme fin selon les propos de Kant. Conclusion,
une minorité de personnes se gave de toutes les
richesses, pendant la grande majorité est perdue
dans la misère et la lutte pour la survie au jour le
jour. On est dans le « JE, MOI ». Chacun essaye de
bâtir son petit univers, son monde avec ses moyens
de bord, tant pis pour ceux qui n’ont rien, car chacun
est pour soi et Dieu pour tous.
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Si vous demandez à certaines personnes ce qui
pourrait traduire leur réussite ou le succès dans leur
vie, les reposes seront du genre
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sexuelles, faisant tout pour faisant tout pour tromper
et utiliser le sexe opposé. La femme quant à elle
s’en va vers l’homme pour satisfaire ses besoins
généralement matériels, et on sait qu’aujourd’hui la
femme ne donne rien pour rien (vice versa). C’est
généralement la tendance actuelle. Chacun veut se
faire plaisir en se servant de l’autre comme objet
pour atteindre les objectifs personnels. D’où la
déchéance, et la perversion, l’amour se conjuguant
au matériel et au sexe. Il est très rare de voir des
philanthropes en ces jours. L’habitude a fait que
même avec de bonnes intentions on finit par subir
soi-même et par se venger après sur une autre
personne. En observant attentivement notre société,
nous constatons que, lorsque les gens ne voient pas
leur intérêt direct quand ils vous côtoient, ils se
lassent aussitôt de vous. Lorsqu’ils ont eu ce dont ils
avaient besoin à notre égard, ils nous jettent comme
du papier hygiénique. Quand les gens ne voient pas
leur gain immédiat dans votre projet, ils ne
s’investissent pas du tout, ils n’y croient pas et
préfèrent parfois attendre le bon résultat pour venir
vers vous. La question qu’ils se posent c’est « moi je
gagne quoi dedans ? ».
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situation d’attende d’un geste, et de procéder au
chantage dans laquelle l’étudiant sera obligé de
donner quelque chose ( son corps si c une fille, et
de l’argent si c’est un garçon, de peur d’être bloqué
durant son cursus. la liste est exhaustive. Le mental
est donc gouverné par l’idée d’intérêt personnel et
d’égoïsme sauvage, Tel un jeu de rapport de force et
de dominations.
MOI
Le moi n'est que l'autre de l'autre dit Jacques Brosse dans Satori
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de torture peut me paraître insupportable : sa seule
vision suffit à la faire entrer dans MON MONDE.
L'axiome 2 de la C D dit que le but de tout système,
et donc aussi de celui que j'ai appelé MON MONDE
est d'occuper la plus grande place possible dans le
MONDE tout en obtenant l'état d'équilibre le plus
parfait possible. Pour la mère de famille dont le
monde se résumera au mari, aux enfants et à
quelques voisins et amis, son monde "visera" à
garder le meilleur équilibre au sein de ces quelques
relations : un mari aimant, des enfants sages et en
bonne santé, des promenades agréables avec les
amis, de bons repas... Pour un homme d'affaires
dont le monde se composera de plusieurs centaines
de relations, le but sera peut-être d'agrandir
quantitativement le nombre de ses relations, au
détriment même d'autres personnes et d'autres
systèmes... »
L’indifférence
Dans nos nouvelles mœurs africaines, le souci pour
l’autre est devenu un blocage ancré dans nos gène,
c’est souvent plus fort que nous d’apporter notre
soutien à des personnes en détresse autour de
nous. Ou encore de se sentir concerné par la
souffrance des uns et des autres, surtout lorsque
celles-ci n’impactent pas directement notre monde,
ou encore lorsqu’elles ne nous touchent pas nous-
même. Dans ce sillage, malgré l’abondance
financière dont nous pouvons faire preuve, il devient
souvent très difficile et presqu’impossible pour nous
de chercher à savoir si notre voisin le plus proche se
porte bien pour que nous lui apportons notre aide,
afin qu’il se sente mieux. Car le plus important c’est
nous.
Selon le dictionnaire Larousse, l’indifférence est un
état, sentiment de quelqu’un qui ne se sent pas
concerné, touché par quelque chose, ou qui
n’accorde aucune attention, aucun intérêt à
quelqu’un, à quelque chose.
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mille maux que de l’indifférence envers les maux
que subissent nos proches, les maux auxquelles
nous pouvons donner du notre pour qu’il existe un
véritable équilibre dans ce bas monde. On préfère
voir nos semblables mourir e faim, de tristesse, de
solitude, de dépression près de nous, sous nos yeux
parfois moqueurs et incriminants, sans leur apporter
ne serai-ce qu’un soutien moral. Tout ce qui se
passe de mal, de malsains, d’horrible se passe
devant chez nous, dans notre salle de classe, dans
notre lieu de service, dans notre famille, dans notre
campus, dans notre chambre…mais cela nous
indiffère. Des fois on fait pleurer autrui, il se plein, il
nous supplie, mais nous continuons à enfoncer le
couteau dans a plaie en toute lucidité, comme si
notre cœur était une pierre, comme s’il ne s’agit pas
d’un être humain partageant nos sentiments. C’est
ça notre Afrique, notre Cameroun.
La jalousie
Dépit envieux ressenti à la vue des avantages
d’autrui, la jalousie est l’un des fléaux qui alimente
nos fantasmes, nos mauvais désirs de voir sans
cesse l’autre dans un mauvais état, dans la
souffrance perpétuelle. Etre jaloux dans notre
contexte, c’est avoir l’art de penser au bienêtre
personnel, et d’envier sans cesse celui de l’autre
sans faire des efforts personnels. Dans nos familles,
la pauvreté et la misère des uns est souvent est dû
à la jalousie gratuite que les uns ont de voir aussi
leurs frères ou les enfants de ceux-ci réussir dans la
vie ; d’où les guerres et les conflits de part et
d’autre. Ici, le frère peut jalouser l’intelligence de ses
neveux pourtant lui il a des moyens et ses propres
enfants sont des fainéants, un autre jalouse la santé
de ses proches, etc. Lorsque la jalousie devient un
crédo, aucun développement n’est possible.
En tant qu’observateur de la société, il m’est arrivé
de constater que, dans chacune de nos familles,
Dieu ou la nature permet au moins à une personne
d’émerger, de réussir dans sa vie, pour qu’il puisse à
son tour tirer ses semblables comme une chaine.
Mais malheureusement, nous avons des personnes
qui ont assez de moyens pour sortir leur famille de
la pauvreté, mais qui ne font malheureusement pas.
Au contraire, ceux qui n’ont pas de moyens se font
insulter, mépriser par leurs frères qui sont leurs
propres frères de sangs. Et il est-il facile de voir des
frères qui ont grandi ensemble devenir de parfait
ennemies, car chacun se soucie de sa propre
famille.
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La haine
La sorcellerie gratuite
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verront la une sorte de moqueries dont les faits sont
passibles de lourdes sanctions, allant d’une simple
maladie à la mort. Pire encore si ce dernier offre du
vin rouge à ceux-ci. Par ailleurs, les villageois
détestent lorsqu’un frère ayant vécu en ville
longtemps, les négligeant surtout, d’décide de
s’amener un de ces quatre matins pour construire
au village à sa retraite. La sorcellerie est devenu
une identité propre aux africains. Comme si africains
signifiait sorciers.
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personne vous épaulera de temps en temps. Une
autre catégorie vous regardera juste bavarder tout
seul, sans vous décourager ni vous encourager. La
sorcellerie gratuite est pour moi le fait de conspirer
pour détruire la vie des autres sans aucun apport
bénéfique dans notre propre vie, ou encore le fait de
refuser de soutenir quelqu’un en situation de besoin,
lorsque nous avons les moyens de le faire.
Le syndrome de l’éternité
Les jeunes croient avoir l’éternité devant eux, un sac
de temps pour jouer, pour paresser, comme s’il
y’avait une mélodie qui retentie dans nos esprits en
disant « jeune, amuse toi, tu as tout ton temps, il
faut dormir ». C’est pourquoi on ne veut pas
s’engager pour une cause, ni pour développer notre
pays ; on se dit tous les jours « je le ferai demain »,
et demain arrive on ne fait rien du tout. Comme
ailleurs les hommes travaillent pour améliorer le
monde, on se contente chez nous d’être de simples
utilisateurs, des consommateurs qui ne savent rien
faire ; on préfère débattre de lundi à lundi, de janvier
à janvier dans les médias, dans les quartiers…
croyant que d’un coup de foudre les maisons seront
construites, que nous aurons des emplois. Cette
maladie (syndrome de l’éternité) a fait de nous des
bavards, et des aboyeurs perpétuels. J’entends par
syndrome de l’éternité, cette attitude que nous
avons à croire que nous avons tout le temps devant
nous, que nous pouvons nous amuser infiniment. Le
prétexte est souvent je n’ai pas d’argent, pas
d’emploi, pas de moyens, et donc je peux patienter
le moment ou tout changera
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pour me battre ; j’attends l’émergence en 2035, ainsi
que le départ du régime pour m’exprimer.
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infrastructures hospitalières ; ou même de trouver
des emplois décents aux jeunes que nous sommes.
Elles prennent leurs parts d’intérêts, mais nous
laissent ce qui peut nous être utile.
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peuple durant des décennies au profit du vote,
pourvue que l’on ait ce qu’on veut (la richesse et la
gloire). Le crédo est Tout pour nous et rien pour les
autres. C’est ça même notre société Africaine.
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dernier se fait manipuler, tromper par des beaux
discours vides de changement, par des sacs de riz,
des boites de sardines, au profit de leurs voix et de
leur conscience.
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en deux grands groupes : les riches, qui sont ceux-
là ayant tous les avantages du régime et les pauvres
qui sont à la périphérie, délaissés à eux même, car
n’ayant aucune possibilité de voir le bout du tunnel.
Jeunesse et responsabilité
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santé publique âgé de 45 ans. Même si pour moi à
cet âge on est tout sauf un jeune.
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les intégrer et espérer avoir de bon postes ou
encore avoir les moyens.
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Comment comprendre qu’un seul individu en charge
de gérer le bien public (de tous) parvient lui seul à
détourner des centaines milliards de francs ?
Raisonne-t-on encore normalement lorsqu’on pose
ce genre d’actes génocidaires ? Je ne pense pas. Il
y’a peut-être en arrière des pensés sataniques.
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d’épanouissement des jeunes en particulier et de
l’Homme en général. Car nous ne pouvons parler de
religion sans évoquer la notion d’églises, car dans
notre milieu, ce sont elles qui dominent à travers
leur grand nombre.
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Il nous revient donc de peindre ce qui est enseigné
aux brebis et qui est réellement fait sur le terrain. La
jeunesse se trouve prise au piège de certains
aventuriers.
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mentale et physique. L’on rend la jeunesse sans
défense, appauvrie. Certains pasteurs enseignent
aux jeunes d’imiter le christ car lui ne s’attachait pas
aux bien matériel en soutenant avec les versets
bibliques du genre « à quoi sert-il à un homme de
gagner le monde s’il advient à perdre son âme ». Ils
enseignent cependant ce type de paroles
endormantes sans avoir la bonne foi de bien
contextualiser leurs évangiles, et de pratiquer ce
que eux-mêmes enseignent.
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doivent appartenir à des mouvements et surtout être
très actifs au service du Seigneur ; quand auront-ils
du temps pour travailler et bâtir leurs propres vies?
Quand auront-ils le temps pour entretenir leur
postérité ? Cela est très alarmant.
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à la recherche de miracles imminents pour leurs
différents problèmes et en particulier les jeunes ; ces
pasteurs se proposent d’apporter des solutions
concrètes.
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pour se soigner. Encore plus étonnant, les
catéchistes se doivent de transmettre les
connaissances gratuitement, sous le poids de la
famine, pourtant les prêtres vivent bien. On dit bien
dans la Bible que si quelqu’un aspire à la
surveillance, il faut qu’il soit irréprochable, sobre,
modéré et réglé dans sa conduite, hospitalier, propre
à l’enseignement ; ce que nous ne voyons pas
toujours.
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séances de délivrance soit dans les chaines de télé,
soit dans les lieux de culte est le phénomène de
victimisation des fidèles et leur innocence. Cela
signifie Que le patient n’est jamais auteur de son
malheur, c’est toujours quelqu’un d’autre qui est
l’auteur du mal. Il s’agit souvent soit un membre de
la famille, soit d’un voisin, soit une connaissance qui
cause le mal dans l’ombre, mais, jamais le fidèle lui-
même n’est l’auteur. Le pasteur ne pourra jamais
dire au fidèle en face que c’est ta paresse, ta
jalousie, ton commérage, ta méchanceté, ton
avarice les causes de ton malheur. En fait il faut
montrer au fidèle qu’il a besoin d’une vrai famille,
d’un vrai père qui est la solution à tous les
problèmes ; il faut lui montrer qu’il est saint et que
c’est son entourage qui constitue les méchants. Tout
est fait de telle façon que le fidèle croit qu’il est la
victime qui subit chaque fois. Dans ces églises, le
pasteur devient le père des fidèles qui l’appellent «
Papa, Dady, etc. » il est le conseillé sentimental, le
médecin en chef, le psychiatre, le psychologue, le
faiseur de bien. Il est tout pour eux.
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probable. Certains d’entre eux sont accusés
d’escroquerie aggravés.
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l’argent, tel une entreprise qui vise à tout prix sa
pérennité en exploitant la naïveté des clients. Le
matérialisme et l’église sont déjà indissociables, ils
forment dès lors un couple mortel pour le peuple
fragile.
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Le système éducatif
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Ceux-là qui qui nous gouvernent aujourd’hui, ont jadis eu ces
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chaussures usées et des vêtements délabrés, et
enseignent la plupart avec tristesse et désolation.
Avec cette allure, les enseignants ne donnent plus
envie aux élèves de fréquenter ; ils n’arrivent plus à
allier l’aspect intellectuels à l’aspect matériel ; ils
transmettent le savoir aux élèves avec des ères
misérables et pathétiques ; ils sont crispés au
quotidien car n’arrivant pas à joindre les deux bouts.
D’où la transmission de l’idée de pauvreté
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misérable qui se bat pour résister à la mort. Des
enseignants qui ayant passé beaucoup d’années
d’études, contre vents et marée se font chiffonner,
mépriser aussi par des chefs d’établissement qui
leur font parfois du chantage. Nombreux se
plaignent des salaires irréguliers et minables,
diminués à chaque fois sans raisons valables,
pourtant la transmission du savoir devrait être un
métier sacré, dans lequel les enseignants allaient se
sentir vraiment motivés. Normalement un
enseignant devrait au moins pouvoir satisfaire ses
besoins physiologique (se nourrir, se vêtir, avoir un
toi, etc.), vu sa lourde mission (former les citoyens).
Nous voyons Des enseignants qui par instinct de
survie sont parfois contrains de commercialiser des
bonbons, des caramels, des sucettes dans les salles
de classe pour réussir à arrondir leur salaires
(surtout au primaire). Nous avons aussi des
enseignants du secteur publique (lycées, universités
publiques) qui désertent leur milieu sur le poids des
multiples charges, et le salaire non conséquent ;
ceux-ci décident généralement de faire des carrières
parallèles dans le privée ou ils sont parfois plus
impliqués, au détriment leur univers réel ; la majorité
d’entre eux, surtout ceux des universités publiques,
deviennent des commerçants de supports de cours
afin d’avoir du temps pour aller pointer ailleurs ( là
où on paye bien). Et pour cela même il faut avoir
des relations plus ou moins directe avec les
responsables des de ces établissements. Leurs
salaires étant fixes en tant que fonctionnaires, ils
sont sans cesse à la recherche des revenus
transitoires pour combler le vide.
c’est l’étude mené qui est souvent biaisée, soit c’est la formation
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est
relayé au dernier plan. Tout doit être mis en œuvre pour vous
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Un Etat ne saurait se développer si la grande
majorité de ses jeunes scolarisés est remplit dans
les facultés des sciences juridiques et politiques ; les
facultés des lettres et de science humaines, etc. il
faut booster l’industrialisation du pays à travers les
filières technologiques, promouvoir la recherche
scientifique, l’entreprenariat jeune. Notre pays a de
vastes étendus de terres fertiles, disposées à
l’agriculture de seconde génération, promouvoir
l’agro-industrialisation qui nous permettra de booster
la production nationale brute. Avec l’agriculture il
nous sera possible de consommer local. Nous ne
pouvons avoir des étendus de forêts, exporter tout
notre bois, acheter les meubles extrêmement chers,
et ne pas pouvoir produire même des cures dents.
Car nous importons tous, même les sous-vêtements
portés par les blancs.
compatriote riche.
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des choses comme on lui enseigne, il doit éviter de
dire « je pense que », il doit tout faire pour avoir une
note et décrocher son diplôme.
Plus on a un diplôme élevé, plus on se fait respecté
et ce qu’on dit est pris en compte par la
communauté éducative. Des enseignants, des
maitres, des professeurs qui savent tout, et pour qui
l’élève (étudiant) est une personne pas encore bien
développé sur le plan critique, il n’a pas encore la
capacité de porter un jugement sur des théories qui
ne sont pas pour lui convaincantes.
L’apprenant est immature, il n’a pas de raison pouvant l’amener
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Einstein, Freud, Emanuel Kant, Archimède, Voltaire,
Sartre, Aimé Césaire, etc.), ils sont légion.
Tous ces esprits éclairés n’avaient pas des
Agrégation, mais juste leur matière grise pour les
guider. Jusqu’à nos jours il existe des génies
emprisonnés dans des établissements, surplace
dans des salles de classe à reprendre plusieurs fois
les mêmes classes sans issus de secours. D’autres
encore s’en sortent avec des diplômes bien solides,
mais ne cadrant pas avec leurs potentiels innés.
Conséquences ils ne savent quoi en faire.
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les contenus des cours. Si un pays sous développé
ne peut évoluer avec des contenus calquées à ceux
des pays ayant atteint le sommet. Si un système
éducatif nous abruti, nous devons n’avons pas le
choix que de le changer.
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La famille et les compagnies
La famille
La famille recomposée
La famille monoparentale
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Elle résulte le plus souvent d’un divorce, d’une
situation de veuvage ou de célibat avec enfants. Elle
comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants
;
• L’éclatement de la famille
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Se faire respecter de nos jours dans la famille est
synonyme d’avoir les moyens. L’ainé perd son droit
d’ainé si ses cadets ont plus de moyens que lui,
l’amour des parents devient partisan, et de plus en
plus accentué vers l’enfant qui offre le plus
d’avantage matériels.
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la famille a basculé car s’était le seul artisan de paix,
l’unificateur. Au fur et à mesure que je grandissais,
la solidarité familiale tendait à disparaitre, et
aujourd’hui, elle n’existe presque plus. La division a
tout détruit. Certaines personnes préfèrent vivre
pour que d’autres meurent, être heureux pour que
d’autres soient malheureux, rire pendant que
d’autres pleurent, dormir paisiblement pendant que
d’autres n’ont pas de sommeil… La tendance est la
suivante : « Si moi je vis bien, alors le reste ne me
regarde pas ». Voilà le raisonnement de notre
nouvelle société.
• L’irresponsabilité parentale
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• La conjoncture familiale
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face à un parent qui ne nous consulte jamais sur ce
qui nous concerne, et qui décide de tous sur nous,
même de notre future femme (ou mari). Il est certes
vrai que l’on doit les honorer car ils nous ont
procréés, et qu’ils peuvent voir plus loin que nous.
Mais nous pouvons aussi proposer de bonnes idées.
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Les compagnies
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temps « tu es un moins que rien, tu n’es capable de
rien, tu n’es même pas un homme ».
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et physiquement d’elles. De ce fait, si nous les
jeunes n’arrivons pas à penser notre vie, nous
resterons prisonniers de ces gens.
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• Les amis de commérages et de bavardages
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Deuxième partie
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financiers. Ils sont tellement soucieux de leur vie
que certains vieillissent avant le temps.
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presque plus en leur pays, qui est devenu hostile à
leur évolution, leurs espoirs sont tournées vers
l’incertitude, vers le doute général.
La déviance
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Aussi appelés drogues illicites, un stupéfiant est un
psychotrope interdit ou sujet à une règlementation,
souvent susceptible d’engendrer une consommation
problématique. En d’autre terme il s’agit de tout
produit psycho actif naturel ou synthétique utilisé par
une personne en vue de modifier son état de
conscience ou d’améliorer ses performances , ayant
un potentiel d’usage nocif, d’abus ou dépendance.
Ces dernières années, le stupéfiant le plus rependu
et consommé en milieu jeune et scolaire est le «
tramol », qui cause beaucoup de dégâts chez ceux-
ci ainsi que sur leur entourage. Les cas d’agression
dans les écoles, dans les quartiers sont fruits de ces
stupéfiants qu’ingurgitent malencontreusement la
faible jeunesse ; et le scandale le plus récent est
l’élève mortellement poignardé au lycée bilingue de
Deido par un autre jeune comme lui. Nous sommes
certains du fait qu’un jeune normal ne saurait hotter
la vie à son semblable d’un sang-froid, sans
l’intervention d’un élément incitatif. Que cherchent
réellement les jeunes dans la consommation des
stupéfiants (drogues) ?
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qu’une réponse lors qu’ils sont interrogés sur les
raisons de cette amour pour l’alcool aussi jeunes ;
ils répondent : « on va faire comment il n’y’a pas
d’emplois et on n’a plus rien à gagner, rien
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bonheur et la gloire contre la vie de leur proches
ainsi que contre la leur. Certaines organisations
récupèrent les jeunes filles fragiles et en quête de
vie meilleure, elles miroitent des opportunités de
travail à l’étranger (ménagères, nounous, etc.) ;
N’ayant rein pour survivre au pays, ces filles ne
réussissent pas à résister ; Arrivées à destination,
dans le pays donné, elles se retrouvent plongés
dans des réseaux de prostitution, d’esclavage
sexuels et autres formes de pratiques antihumains.
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La fuite des jeunes et la
débrouillardise
populaire
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quelques années, n’étant pas encore arrivé à
destination (Europe) il fut saisie si près du but, à la
frontière de son paradis et rapatrié au Cameroun.
De sa bouche il me disait encore « même si on me
rapatrie mile fois, j’irai toujours ». Lorsqu’il racontait
les horreurs de ces aventures, ce qu’il avait fait et
qu’il n’aurait jamais pu imaginer faire dans sa vie.
Nous faisant part de son expérience, nous le
regardions comme un héros, et ne savions pas d’où
il puise se courage de se mettre à l’esprit de
recommencer cette expérience difficile. Bon nombre
de jeune comme lui, âgés de moins de 20 ans et
plus prennent la route pour les pays voisins, ainsi
que pour l’Europe. Des parcours sur lesquels
plusieurs y laissent leurs vies, agressés parfois
même par des groupes de rebelles, tués par leurs
propres compagnons en cours de chemin, tués par
la famine à cause des moyens qui finissent à mi-
chemin. En 2O18, les informations dans les médias
dénonçaient avec hargne la traite négrière,
l’esclavage orchestré en Lybie par des organisations
mafieuses sur les africains noirs émigrants vers
l’eldorado.
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dans l’informel, pied et mains liées. Le site internet
Actu Cameroun présente clairement cette situation
de débrouillardise accrue au Cameroun. Selon
l’annuaire statistique du Ministère de la Jeunesse et
de l’éducation le taux civique, le taux de sous-emploi
est de 81%, publié en 2015. Car les jeunes
camerounais rencontrent de nombreux problèmes
pour s’insérer dans la vie socio-économique, du fait
du système éducatif qui ne les prépare pas vraiment
à intégrer le monde du travail et à y être compétitifs,
faute de pouvoir intégrer les grandes écoles de
formations extrêmement sollicitées et pas à la
portée de tous. D’où le lancement dans les petits
métiers.
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gigolos, c’est-à-dire qu’ils se font prendre au petit
soin par des vieilles femmes parfois plus âgées
qu’eux que leur maman en retour ils leur offrent du
plaisir et de l’attention jadis perdus. Leurs cibles
peuvent être des veuves, des femmes mariées dont
les époux sont âgés et n’arrivant plus à les satisfaire
intimement, les femmes célibataires vivant seules ;
en ce moment elles sont à la recherche de la chair
fraiche, de la vivacité des jeunes. Il s’agit-là d’un
échange de services contre payement et entretien ;
quelques biais de banque, et autres avantages liés
au service rendu, puis le tour est joué. Certains
jeunes disent souvent dans leur commentaire «
comme les filles aiment trop l’argent, et que je n’ai
pas d’argent, mieux je m’arrange et je cherche une
mère qui va me gérer ». Le gigolo se plie aux
exigences de sa partenaire, il doit toujours répondre
présent lorsqu’elle a besoin de lui ; malgré qu’il soit
un homme, ce n’est pas lui qui contrôle ou qui dicte
les lois. C’est en fait les rôles inversés
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tuteur, à un tiers, contre paiement ou non en vue de
l’exploitation de ladite personne ou de son travail
ainsi que tout acte de commerce ou de transport
dont ladite personne ferai l’objet ». C’est une forme
de traite des êtres humains, une activité criminelle
qui porte atteinte aux droits des enfants. Parmi les
trafics d’enfants, nous pouvons avoir :
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aucun rêve, étant désespérés, les jeunes se
rabattent dans ces jeux de hasards avec pour
espoirs d’avoir des gains qui les permettront de
sortir du calvaire. Il est vrai les personnes adultes et
âgées ne sont pas en reste, mais les jeunes
constituent la plus grande vague de fidèles
consommateurs des jeux de hasard. Des jeunes de
10 ans et plus dépouillent chaque jour les domiciles
de l’argent, pour les introduire dans ces machines à
sous chinoises, qui à leurs tours dépouillent le pays
des pièces d’argent. Nous pouvons le constater
sous nos yeux, les pièces sont devenues très rares
depuis l’arrivée de ces machines chinoises, car pour
jouer il faut introduire une pièce de cent francs, et
nous ne savons la direction de ces dernières.
Comble de malheur, les jeunes sont devenus accros
et addictifs de ces activités. L’envie de jouer est
devenu plus forte que l’idée de perdre. L’addiction
aux jeux de hasard est comparable à un
envoutement ou le sujet ne se contrôle plus.
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encore dans celles abandonnées ; accompagner
bien sûr par la consommation des stupéfiants
(herbe, alcools, taille, tramols, etc.) et des multiples
vols et agressions quand le besoin se présente. Les
jeunes sont devenus de véritables dangers dans
leurs propres quartiers.
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en face ne se disent généralement pas bonjour dans
la vie réelle, ils sont juste des amis virtuels : « on est
amis dans les réseaux sociaux, mais dans vraie vie
ont ne se parle pas. » me confiait un ami. En cas de
malheurs d’un ami virtuel, de milliers de j’aime
pleuvent et sont offerts comme condoléances et
compassions, des motions de soutiens virtuelles qui
se limites dans ces réseaux, aucun soutien réel
d’une seule personne. Pourtant l’ami en question
endure des peines qui nécessite un soutien soit
financier, soit émotionnel, mais rien du tout. S’il y’a
soutien, ce sera uniquement celui des amis de
toujours. Vous avez un malheur on clique sur j’aime,
vous êtes dans la joie on clique sur j’aime, un vrai
délire. Tout cela est encore et toujours le fruit de la
pauvreté, d’une jeunesse oisive et sans emploi.
76
savoir s’ils accordent une particulier à ce que nous
faisons. Sans vouloir prôner le panafricanisme, je
soutiens le fait selon lequel nous ne devons plus
nous laisser endormir, aliéner, exploiter
éternellement, car nous avons mieux à faire. Nous
aussi pouvons être des modèles mais nous voulons
demeurer derrière, ceux-là qui applaudissent
toujours lorsque les patrons parlent.
79
8
L’éclosion du génie (potentiel)
L’auto exploration
80
« Chacun de nous porte en soi, cachées au plus
profond de lui, des forces créatrices, et nous avons
le devoir de les découvrir et de les utiliser.
81
dans un livre, ni dans des pratique peu orthodoxes,
mais en nous-même. Nous ne pouvons mettre à
profil nos potentialités si nous ne les maitrisons pas,
et si nous étudions sans cesse le monde extérieur à
nous en nous négligeant par la suite. Socrate le
disait si bien « connais-toi toi-même… », La
connaissance de soi est la clé de la réussite. Une
réussite pas toujours sur le plan financier, mais en
terme de créativité, d’apport à la société : qu’est-ce
que la société ou le monde gagnera de moi
pendant et après mon existence ? Quelle est ma
plus-value parmi les autres ?
82
L’imagination est la faculté de se représenter les
objets par la pensée. C’est aussi la faculté
d’inventer, de créer, de concevoir. Il s’agit en fait de
l’aspect divin de l’être humain. En usant de cette
force, on réussit à devenir des demi-dieux, des êtres
à l’image de DIEU (sans limite) ; des créateurs. Mon
papa me dis souvent que « le blanc est le vrai
représentant de Dieu sur terre, vue tout ce qu’il
arrive à créer. Il a pu faire sortir l’homme de l’orbite
terrestre, et ne cesse de chercher pour découvrir
des choses que nous passons le temps à utiliser ».
Ayant pour habitude de regarder des chaines de
science (science et vie, Animaux, etc.), et à voir les
grands inventeurs du monde, ainsi que le travail
colossale effectué par les explorateurs, les
scientifiques et chercheurs d’autres pays, lui et moi
tombons souvent d’accord sur le fait que l’homme
blanc aurait peut-être un élément de plus dans son
cerveau qui le rend différent de nous.
83
notre pays ; il ne sert à rien de vous altier d’être des
docteurs ou des professeurs agrégés si tout se
limite sur de beaux discours dans les amphis et les
quartiers.
84
L’action
85
Nous devons constamment poser des actes qui
promeuvent notre savoir-faire.
86
forgeron ». Mettez-y toute votre énergie, comme s’il
s’agit d’un concours. Produire et présenter est le
seul moyen d’attirer la sympathie des autres.
Derrière votre personne se cache peut-être un très
grand homme d’affaire ou même une très grande
femme d’affaire dans votre domaine ; alors ne vous
négligez plus, produisez même à partir d’un rien au
départ, les gens vous accompagneront, car quand
c’est bon ont cherché l’auteur.
87
chanter éternellement dans la salle de bain, dans
votre chambre. Prenez une musique que vous
aimez, et qui cadre avec votre timbre vocal, et faites
en une reprise et faites écouter à vos proches, à vos
amis et ceux-ci vous diront ce qu’il en est. Si
possible même, c herchez une maison de
production et faites en valoir votre talent ; l’arrangeur
dira peut-être que voici la voix que j’ai tant cherché.
Le maitre mot dans le processus de la réussite est
d’essayer, car on ne sait jamais ; vous en pourrait se
cacher une Céline John, un Michel Jackson.
88
9
L’auto emploi (gérance)
89
Différence entre pauvre et riche
90
Il possède tout sans être possédé par rien, sinon par
ses instincts. ». E.N.M. C’est le cas des pygmées,
en parfait symbiose avec la nature, bénéficiant de ce
que celle-ci les offres ; ils ne traduisent pas le besoin
d’avoir des immeubles, des voitures, de l’argent
pour acheter quoi que ce soit, Pour le citadin des
métropoles par contre, ces pygmées seraient
pauvres, car le milieu dans lequel il vit l’oblige à tout
acheter, à avoir une bâtis moderne etc.
91
sont d’abord pauvres mentalement, non pas toujours
de notre faute, mais parce que l’environnement lui-
même contribue à nous rendre ainsi. Ce qui voudrait
dire qu’on peut être né pauvre, demeurer pauvre
parce que nous ne réfléchissons pas normalement
ou assez, parce que nous n’avons pas la vision qu’il
faut pour améliorer nos conditions de vie, enfin
parce qu’on refuse de se battre. Le pauvre est
considéré comme quelqu’un qui est dominé par
l’argent, car il travail dure pour gagner de l’argent,
mais il n’en a jamais assez pour subvenir à ses
besoins ; malgré tous ses efforts il est toujours dans
la même situation. Le riche quand-à lui domine
l’argent parce qu’il a toujours assez d’argent pour
subvenir à ses besoins, il n’est pas obligé de
travailler dur, car il sait économiser puis investir
dans des affaires qui lui procurent sans cesse des
revenus, il a une vision futuriste de sa vie; ce qui lui
permet de se maintenir riche. Il achète d’avantages
les actifs.
92
se fait dans sa vie. Robert Kyosaki disait dans une
interview que, la pauvreté commence par les mots
et les attitudes, et pour lui les mots deviennent de la
chaire. Les gens pauvres disent « je ne peux pas
faire si, je ne peux pas faire ça, je suis trop fatigué,
je ne serai jamais riche, etc. ». On a l’impression
d’être maudits, nous y croyons pourtant cela n’est
pas du tout vrai. Le chanteur Sergio POLO affirmait
dans l’un de ses tube que ce n’est pas parce que tu
es né pauvre que tu dois finir pauvre, et qu’il n’est
écrit nulle part que si tu es né (e) pauvre tu finiras
pauvre. ; C’est l’exemple de plusieurs artistes et
stars, entrepreneurs de nos jours, qui ne sont pas
nés riches, mais qui ont travaillés pour l’être ; nous
pouvons citer : Samuel ETO’O, Roger MILLA, etc.
L’auto gérance
TALLA est un ancien camarade avec qui j’ai fait la
classe de 4ème dans un collège de la place, dans
l’arrondissement de Douala 3ème. Vivant au quartier
carrière de terre avec ses deux petits frères
Rodrigue son grand frère âgé de 21 l’époque et jules
âgé de 15 ans, ainsi qu’avec leur maman (maa ’a
chan) de son prénom Chantale. Leur papa décédé
depuis plusieurs années, ils mangeaient à peine à la
maison. Chacun d’eux avait une paire de chaussure
avec laquelle ils allaient à l’école ; la maman se
débrouillait au marché carrière en tant que
commerçante de la banane douce, ce qui lui
permettait juste de payer la scolarité de ses trois
enfants qu’elle n’arrivait généralement pas à
terminer ; et de nourrir ses enfants au quotidien. Ils
n’avaient
93
Lorsque l’un des enfants rentrait de l’école, il allait
automatiquement donner un coup de main à sa
mère au marché, et les autres devaient s’occuper de
la maison et de la cuisine ; les taches de chaque
personne étaient définies suivant le besoin du jour.
Les trois garçons étaient de parfait cuisiniers. Il est
aussi à noter que chaque enfant était habitué à se
chercher, se battre personnellement pour s’acheter
des habits, des chaussures ainsi que des cahiers
quand il le fallait; car le petit commerce de la maman
n’arrivait pas à couvrir toutes les charges des
enfants, Ce qui n’était pas très évident pour ces
derniers. Un matin, Rodrigue ressenti un fort besoin
d’avoir une nouvelle paire de chaussure, un
nouveau pantalon, un nouveau T-shirt plus quelques
cahiers car cela faisait longtemps qu’il n’avait pas
changé son vestimentaire et ses cahiers étaient déjà
presque tous terminés, il écrivait dès lors sur
d’anciens cahiers qui avaient encore quelques
pages libres. Tout ce dont il voulait s’en procurer
était d’un montant de 6000 Franc CFA. Il n’avait
cependant pas la possibilité de se procurer ce qu’il
désir, car il n’avait pas d’argent ni stocké quelque
part, ni assez sur lui prouvent lui sortir de cette
situation. Faisant un brainstorming, il se rappela qu’il
avait la possibilité de s’organiser et économiser au
moins quelque chose, car Sa maman lui donnait 200
Francs tous les jours pour aller à l’école (100 Franc
pour la moto retour, et 100Franc pour manger
quelque chose à l’école).
94
à la vie difficile malgré son jeune âge. Arrivé
Dimanche soir, il acheta les matières premières de
son caramel et fit les caramels de 1700 francs CFA
qu’il amena en classe. Il faisait ces caramels
personnellement. notons qu’il disait à sa mère ainsi
qu’à ses frères que c’est sa camarade de classe qui
lui donne de l’argent pour faire ces caramels et qu’il
n’a presque rien dessus, juste quelques paquets
qu’elle lui donne comme remerciements pour son
travail ; pourtant il est dans sa propre affaire. Sa
stratégie était la diversion, car il savait que si ses
frères et sa maman étalaient au courant qu’il s’agit
de son propre business, il allait tomber en faillite très
rapidement. Sa maman était réticente car selon elle
eux à la maison ne gagent rien derrière, et que vue
l’ingratitude des gens, sa camarade ne saura
reconnaitre à long terme que c’est son fils qui lui a
permis d’arriver réaliser son affaire, car la maman
connait la rentabilité du caramel surtout en milieu
scolaire. Malgré ces interventions de ma mère et
aussi plusieurs tentatives de découragement de son
entourage, il continuait dans son élan car lui seul
connaissait la vérité.
95
jusqu’à la fin de l’année. A la fin de l’année il avait
pu économiser 80000 FCFA, car il avait déjà des
clients fidèles dans tout l’établissement. Durant les
vacances, il se lançait dans du pousse, dans tout ce
qui pouvait remporter de l’argent ; et quelque
années plus tard il s’offrit une moto d’occasion qu’il
conduisait personnellement car après l’obtention de
son BEPC en fin d’année, il ne continua plus, car il
ne voyait plus cette nécessité de continuer en
seconde ; sa maman aussi devenait déjà maladive,
et ne pouvait plus aller au marché. Un an après son
boulot de moto taximan, il eut vendu sa moto et
s’acheta un tricycle d’occasion avec ses économies
en tant que moto taximan ; et aujourd’hui il est
indépendant (en location), il a un café-restaurant
non moderne géré par son grand frère, une petite
boutique que sa petite ami gère ; et ne cesse de
créer des opportunités. Son tricycle lui permet de
trouver de l’argent pour injecter dans ses différents
business.
96
maison ; Plus tard il se lance dans la pousse et
s’achète une moto, puis un tricycle et s’en va en
location ; Enfin il devient indépendant et autonome,
et aujourd’hui un model et une source d’inspiration
pour moi et pour les jeunes.
97
Ces étapes sont les suivantes :
1. Sortir du lot
98
Il ne faut jamais penser que notre vie est comme
celle des autres, même si d’apparence nous
sommes avec les autres. Chacun d’entre nous doit
comprendre les réalités de sa vie de tous les jours
(rareté d’opportunité, difficultés, etc.) afin de mieux
se projeter. Car lorsqu’on ne comprend pas sa
propre vie, ou encore lorsqu’on fait semblant de ne
pas voir la réalité, notre vie devient comme une
épave d’avion flottant sur la mer, qui échouera sur
n’importe qu’elle rive. Il faut le dire clairement, la vie
d’aujourd’hui est devenu tellement difficile qu’il faut
être très sage et prudent quant à notre façon d’agir
dans un groupe. Autour de nous, certaines
personnes sont là pour nous égarer, empêcher notre
réussite, nous tromper pendant qu’eux évoluent
dans le noir.
99
supérieurs à nous. Et de manière simple, nous nous
efforçons à copier le mauvais exemple.
100
riches, mais qu’ils doivent travailler dur l’autonomie financière.
pouratteindre
• Etre ambitieux
101
• Avoir un bon modèle de réussite
102
des gagneurs qui ne lâchent jamais. Car face à
l’œuvre de l’esprit, tout homme s’incline, surtout
lorsque le travail est bien fait. Certains grands
artistes (chanteurs, écrivains, peintres ; sculpteurs,
etc.) au départ n’avaient que leur don en eux, leur
seule motivation ; la plupart ne sont pas nés riches ;
mais c’est grâce à une œuvre qu’ils ont pu être
découvert par des manageurs et par le public et
sont aujourd’hui au sommet. L’exemple est aussi
celui d’un groupe qui au départ travaillait sans
moyens, mais qui a pu accrocher les internautes sur
YouTube à travers leur première vidéo « tu vas
supporter les lions » et par leurs web série les Boas
récompensée meilleur web série de l’année 2018.
Cet exemple prouve à suffisance que le pouvoir de
l’imagination et des œuvres de l’esprit est immense
et parfois méconnu de nous-même.
103
Dieu créateur de l’univers a mis en nous des forces
qui s’affrontent au jour le jour. L’une d’elles nous
pousse sans cesse
104
encouragent à aller de l’avant. Généralement nous sommes seule
105
maison avec les parents, avec la famille. Et selon lui
les familles apprennent généralement leurs enfants
à devenir pauvres et ce sans véritable manque
d’amour pour eux ; juste par le fait qu’ils ne
maitrisent pas eux-mêmes le sujet ainsi que les
mécanismes de l’argent. Dans son livre, il présente
deux concepts simples et révolutionnaires que nous
devons tous comprendre, et qui ne nécessitent pas
de longues études de comptabilité ; ces concepts
sont : Actif et le Passif.
Un actif
Un passif
106
Alors, pour ma part, ce n’est vraiment pas l’argent le
véritable problème, mais la manière de le gérer et
de le répartir dans nos différentes charges. L’argent
est pour moi un facilitateur, un accompagnateur des
idées que nous avons déjà dans notre avant que
nous entrons en sa possession. Il nous aide juste
réaliser ce qui est déjà inscrit dans notre mémoire.
De ce fait, si notre cerveau est rempli de projets
futiles (jouer la vie, gaspiller, faire le grand, etc.),
l’argent nous permettra tout simplement d’appliquer
celles-ci à la lettre. Si par contre nous avons dans
notre cerveau des projets clairs, des idées
entrepreneuriales, ainsi que la rigueur, l’argent
facilitera notre émergence. Si nous sommes aussi
du genre à ne rien planifier, si notre cerveau est
vierge, n’ayant aucun contenu, l’argent nous aidera
grâce à notre entourage à trouver des idées bonnes
ou mauvaises pour qu’il soit utilisé. Car l’argent qui
ne produit pas fini, quel que soit la quantité.
Epargne
+/- 25% du
revenu
Ma santé, ma
La santé de mes
nutrition, mon
proches, leur
éducation, etc.
nutrition, leur
éducation, etc.
109
Pour émerger lorsqu’on ne compte sur rien, il est
encourageant d’accepter un travail qui génère
même 40 ou 50 mille FCFA comme salaire mensuel
; afin de s’en servir comme point de départ. Un
début qui nous permettant de pourvoir subvenir à
certains de nos besoins, surtout les plus basiques
(se nourrie, se vêtir, etc.). Notons qu’il n’est pas si
facile dans notre pays de se trouver un emploi d’un
salaire de 50mille franc, pire encore un emploi
décent. Comme cela n’est pas si évident de se faire
aider ou accompagner financièrement par quelqu’un
de nos jours; il faut apprendre à se battre comme un
lion qui veut défendre son territoire, c’est à dire ne
pas rater une opportunité compte tenu de la rareté
d’emplois. Le but étant de considérer cela comme
un canal vers un mieux-être.
110
Il est bel et bien possible d’aller débuter une activité
au village, ou encore se lancer dans une activité
génératrice de revenu ( AGR) comme faire du
callbox, faire du déballage de vêtements, faire un
commerce ambulant, etc. il faut en une phrase
entrer dans le secteur l’informel. Mettez-vous bien
dans l’esprit qu’il n’y a point de honte pour celui qui
sait ce qu’il cherche dans sa vie, ceux qui se
moquent des autres sont des pures inconscients.
111
Des fois, lorsque nous n’avons pas d’argent, nous
sommes presque sans problèmes, nous vivons avec
le stricte minimum que nous disposons. Dès lors
que l’argent est en notre possession nos propres
idées se métamorphosent d’un coup, c’est à ce
moment que nous nous rendons compte de la
vétusté de nos vêtements ainsi que de nos
chaussures, que l’idée nous vient à l’esprit de
changer notre style de vie, et le dégout nait pour ce
que l’on a souvent l’habitude de consommer. C’est à
ce moment que nous commençons à imaginer
comment les autres nous voient lorsque nous
sommes mal habillés, c’est à ce moment que nous
nous comparons déjà aux autres. Il nous vient à
l’esprit à ce moment d’acheter la chaussure que
FALLY IPUPA porte dans telle clip pour paraitre
aussi tokoss que lui. Si nous sommes un homme,
notre esprit commence à se rappeler des
promesses faites à certaines filles que nous
accostons et/ou qui nous méprisent, c’est souvent là
le moment de faire le gentleman à nos « dulcinées
». L’argent fait naitre un autre état d’esprit à celui qui
en dispose. Et l’on dit si souvent « l’argent est un
bon serviteur mais un mauvais maitre », car il
donne la folie des grandeurs. L’orgueil de l’argent
transpose dans le cœur de son hôte, un complexe
de supériorité éphémère, mais qui fait des dégâts
sur le sujet même. Car dès que l’argent finit, ou bien
dès qu’il n’arrive plus à nous sortir de certaines
situations compliquées (maladies graves, litiges,
etc.), nous devenons zéro et pathétiques.
112
rembourser à court terme, ni de satisfaire aux
conditions d’obtention de financement d’une
structure financière classique (banque, micro
finance, etc.). Il faut donc penser intelligent, c’est-
• La tontine mutuelle
113
main et pratique ? Il m’est arrivé de constater que
les ressortissants de ce peuple réussissent presque
toujours dans la vie, ils savent s’entraider, secourir
un membre lorsque celui-ci est en difficulté. J’ai
aussi pu constater que presqu’aucun peuple au
Cameroun n’est aussi dynamique qu’eux, difficile de
voir les autres s’organiser en foyers pour construire
ensemble, pour un développement durable. Une
aine développée peut-être, de la jalousie, nous ne
savons vraiment pas. « Il ne faut jamais avoir honte
d’imiter le bon exemple », car ne pas reconnaitre cet
esprit entrepreneurial et d’entraide revient à être de
mauvaise foi.
114
un futur radieux ? Pas facile ! Il faut juste savoir que
l’argent épargné est un argent sacré, il faut pouvoir
supporter comme Rodrigue l’a fait dans notre cas
pratique. Nous devons réaliser que quel qu’en soit
notre situation présente, celle-ci n’est que
passagère, et qu’elle finira par passer car rien n’est
éternel. C’est cet état d’esprit qui nous permettra de
faire le bon choix qui est «L’avenir meilleur », c’est-à
dire le long terme en supportant présentement ; car
la souffrance est une école de sagesse.
115
voient comme des modèles à suivre pourtant au
fond nous sommes des ratés qui ne savent pas
planifier ni gérer leur vie. Ces cas sont légions dans
notre société, des personnes qui vivent dans des
barrières, nous miroitant un semblant d’être
heureux, pourtant ils souffrent bel et bien.
7. Développer (investir)
• savoir risquer.
Si on peut le dire ainsi, investir c’est risquer. Et,
risquer c’est risquer perdre ou risquer gagner. Dans
l’investissement, on ne peut pas gagner en perdant :
soit on gagne soit on perd. L’une des
caractéristiques d’un entrepreneur, c’est d’avoir le
gout du risque, et nous connaissons le fameux « qui
ne risque rien n’a rien ». Pour avoir il faut risquer. Le
risque c’est l’épreuve que chacun d’entre nous
réussit à surmonter tous les jours dès le réveil pour
ceux qui ont cette grâce jusqu’au lieu où l’on se
rend d’habitude (boulot, école, etc.) ; le risque est
partout. Lorsque nous empruntons une moto ou un
véhicule pour aller quelque part, nous courrons le
116
risque de faire un accident qui pourrait nous faire
perdre notre vie ou un membre de notre corps. Si
nous continuons tout de même malgré de nombreux
accidents qui ont lieux, c’est bien parce que nous
avons confiance soit en Dieu, soit au conducteur de
moto, soit en nous-même. Nous savons que
l’accident ne nous arrivera surement pas. Cette
conviction de ne pas pouvoir faire un accident
n’évacue pas la probabilité que nous aussi fassions
un accident dans un véhicule, car même ceux-là qui
font des accidents n’auraient pu imaginer en arriver
là un jour. Il s’agit donc d’un état d’esprit, un moyen
de toujours se mettre à l’esprit que malgré
l’existence de l’échec, la réussite est possible.
117
Il est possible d’économiser avec pour objectif de
sortir de la location ou du cadre familial, ce qui est
très louable, économiser pour avoir un certain
montant et prendre le vol pour l’étranger,
économiser pour s’acheter une moto ou un taxi,
économiser pour mettre sur pieds une boutique, un
café-restau, etc. Il faut tout Simplement épargner
pour un but très claire et précis, pour un projet
d’avenir. Et non pas épargner pour épargner car
cela ne servira à rien à long terme, sans objectifs en
vue, nos épargnes seront utilisées dans d’autres
situations moins utiles. Car l’argent aime travailler.
S’il n’a rien de précis à faire, il créera une situation
pour se faire dépenser.
118
idéologie, etc. aussi regrettable que cela puisse
paraitre, nous accordons moins de temps aux
choses essentielles de notre vie. Si j’ai par exemple
de l’argent, l’essentiel serait peut-être pour moi de
rendre mes parents, mes petits frères heureux ; de
participer à la résolution d’un problème dans mon
entourage. L’essentiel pour moi, c’est de lutter pour
le bien être de la jeunesse camerounaise et
africaine. Lutter surtout pour les plus faibles, ceux-là
qu’on ne regarde pas.
• L’accessoire
119
au développement global de la société, nous
devons d’abord nous développer nous-même. Et ce
nous-même c’est nous tous.
L’homme au
centre de tout
121
L’union (le nous)
Sachons le bien, ce n’est pas Dieu, qui est dans les
cieux qui viendra nous sortir de nos actes égoïstes,
ce n’est pas lui qui viendra donner de l’eau à notre
voisin lorsque nous somme proche de lui et que
nous pouvons le faire. Ce ne sont pas les anges qui
viendront changer notre cœur de pierre en cœur de
chair ; mais c’est nous même. Personne d’autre ne
viendra fermer notre bouche qui s’ouvre à longueur
de journée pour détruire la vie des autres, mais c’est
nous-même.
122
novatrices, engage le sort de ses semblables, il ne
saurait lui être interdit de vouloir son propre bien ;
mais alors, il doit agir de telle sorte que vouloir son
propre bien ne contredise pas le bien des autres ;
en d’autres termes vouloir son propre salut et
vouloir le salut de ses semblables doivent une seule
et même chose. ». La solidarité dans mon sens
c’est le fait de pouvoir apporter une solution à
quelqu’un au moment opportun, lorsqu’il a le plus
besoin. Sachons le bien, nous avons toujours
quelque chose à offrir à autrui pour qu’il se sente
bien, quel que soit la situation dans laquelle il se
trouve.
123
La reconnaissance
Si à travers l’égoïsme et ses dérivées, nous
sommes devenus plus que des bêtes, il convient à
notre petit égo de penser à être au moins
reconnaissant quand on nous a fait moindre bien.
Au fur et à mesure que la société évolue vers le
développement, l’homme quant à lui régresse vers
l’animosité. Les êtres humains en générale, et
l’africains, ont tout leur possible pour retourner à
l’état de nature.
124
besoins cosmétiques, simplement parce que cela
est écrit dans la Bible ou dans un quelconque livre
Saint ; mais, plus parce qu’ils le veulent du fond de
leur cœur. A cause de l’hypocrisie de leurs
mauvaises expériences dans le fleuve du bien qu’ils
ont eu à semer. Il faut donc cultiver l’art de la
reconnaissance du bien fait pour semer les graines
de la paix. Cela commence par un simple merci
sincère que nous devons offrir à tous ceux qui nous
offre quelque chose aussi petit que ce soit.
Généralement la gratitude dépend de la quantité ou
de la qualité du bien fait.
L’humilité
En tant que jeunes soucieux de leur devenir, nous
devons faire de temps en temps abstention de notre
égo ; ce moi interne qui nous rend super important,
qui nous fait nous sentir immortel, au-dessus des
autres. Pourtant ce n’est qu’une carapace qui cache
un fond vide. Sachons que nous ne sommes que
poussière et nous y retournerons tous.
125
préfèreront croiser les bras, car ils veulent du lourd
d’un trait. Pour eux d’abord n’est pas un bon
vocabulaire. Ce sont des personnes qui ne
s’entourent pas de n’importe quelles compagnies
dans le sens matériel.
126
Malheureusement, l’orgueil est souvent dû soit aux
diplômes qui nous voilent les yeux, et le discours est
souvent celui-ci « quand je fréquentais, on a
dépensé tel montant pour mes études, etc.), soit à
une vie antérieur remplis de roses et qu’à présent il
y’a chute libre ; En ce moment, le discours
deviendra « quand j’avais de l’argent, quand mon
père avait l’argent, quand je travaillais, etc. ». Puis
on reste à la maison à plus de 38 ans, avec des
rêves totalement déconnectés de la réalité du pays.
Lorsque nous écoutons sans cesse cette voix de
l’orgueil, nous n’avançons jamais et nous voyons les
autres venir derrière et évoluer tranquillement
devant nous. L’orgueil est une voix illusoire qui fait
le commerce des illusions et des mirages.
127
Les hommes qui sont fidèles à leur voix de l’humilité
deviennent facilement de grandes personnes dans
la société (pas seulement devenir milliardaires),
mais des bons modèles. Ils savent se débrouiller ;
ils savent se rabaisser, ils savent se battre comme
des lions, endurer des souffrances pour gagner leur
pain quotidiens. Ils ne savent pas se décourager par
des situations difficiles actuelles, ni par des points
de vues destructeurs des mauvaises langues. Les
hommes humbles savent ce que c’est souffrir
aujourd’hui pour mieux vivre demain et ne pas se
laissent accabler par les épreuves de la vie. Autour
de nous, nous voyons des jeunes que nous
admirons par leur courage, leur détermination au
travail. Généralement, nous nous sentons petits
lorsque quelqu’un de notre âge, ou notre cadet
réalise des choses par son travail (débrouillardise)
pendant nous, n’arrivons à ne rien faire par orgueil
et par paresse. Car à force de se sentir supérieur
dans rien, on finit par ne rien devenir.
128
de dire qu’ « en Afrique une seule main n’attache
pas un paquet ». Il apparait donc ici les notions
d’entraide, de solidarité et de soutien mutuel entre
individus.
129
trouver un emploi à son fils grâce à son ancienne
camarade de la maternelle qui était cadre dans une
grande entreprise de la place. Seule on va plus vite,
mais ensemble on va plus loin dit-on souvent. Aller
encore plus loin c’est l’objectif de tout homme, un
objectif que tout jeune devrait avoir en esprit.
Lorsque notre société broie sans relâche nos
espoirs en tant que jeunes qui ont pour ambition de
réussir, nous avons pour obligation de tailler sur
mesure nos bases de données d’amis, de
compagnons, et de préserver les meilleurs. Du
moins il faut avoir de vrais amis.
• Eliminer l’inutile
130
voir évoluer dans notre vie. Ils s’accrochent à nous
pour nous détruire expressément, soit lorsqu’ils
gagnent à être avec nous (car ils ne font rien pour
rien). Parfois, leur objectif est de faire de nous des
nuls et des égarés comme eux. Pour mieux les
dénicher, après avoir dépensé d’énormes sommes
d’argent pour nous offrir à boire ou à manger, posez
les tout simplement quelque temps après un
problème lié à votre vie personnelle comme le louer,
l’école, la santé, etc. si la réponse est rempli de
prétextes, n’hésitez pas à vous détourner d’eux, car
ils n’ont qu’une seule mission vous détourner de
votre voie pour par la réussite.
131
ne nous jugent pas tous le temps, mais qui savent
nous donner de la valeur, reconnaitre nos qualités ;
des personnes qui voient un génie là ou d’autres
voient les démons et le néant, des personnes qui
détectent nos points forts et nous aident à les
développer, des personnes qui nous tiennent par la
main et nous incitent à cheminer vers le succès et la
réussite.
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« La différence entre l’échec et la
réussite c’est la persévérance »
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