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1. OBJET 3
2. TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS 3
4. DOMAINE D’APLICATION 3
4.1. GENERALITES 3
4.1.6. MARQUAGE 5
4.2.1.1. Généralités 6
5. ANNEXES 15
ANNEXE 8 : Etendue du contrôle pour les soudures circulaires, les soudures de tubulures,
1. OBJET
La présente procédure définit les exigences et les modalités applicables pour la mise en œuvre des contrôles par
radiographie X ou gamma des assemblages soudés de la société BTEST Srl Groupe Delta.
Cette procédure présente les modalités générales du mode opératoire ainsi que les critères d’acceptation.
2. TERMINOLOGIE ET ABREVIATIONS
NF EN ISO 17636-1 : Contrôle par radiographie des assemblages soudés-partie 1 : Techniques par rayons X
ou Gamma à l’aide de film.
NF EN 13480-5 V4 et V5 : Tuyauteries industrielles métalliques.
NF EN ISO 17635 : Règles générales pour les matériaux métalliques.
NF EN ISO 11699-1 : Contrôle du traitement des films au moyen de valeurs de référence.
NF EN ISO 9712 : Qualification et certification du personnel END (remplace la NF EN 473).
NF EN 473 : Qualification et certification du personnel END.
NF EN ISO 19232-1 : Qualité d’image des radiogrammes- partie 1 : détermination de l’indice de qualité d’image
à l’aide d’indicateurs à fils.
NF EN ISO 19232-2 : Qualité d’image des radiogrammes- partie 2 : détermination de l’indice de qualité d’image
à l’aide d’indicateurs à trous et à gradins.
NF EN 25580 : Négatoscopes utilisés en radiographie industrielle- exigences minimales.
FOR 011 : Examen radiographique.
4. DOMAINE D’APPLICATION
4.1. GENERALITES :
Les intervenants doivent être obligatoirement titulaires de la certification délivrée en application de la norme NF EN ISO
9712 (NF EN 473) par la Confédération Française des Essais Non Destructifs (COFREND) dans le secteur C.I.F.M.
Les intervenants doivent impérativement être titulaire du CAMARI pour la technique considéré (X et/ ou gamma) ou
équivalent reconnu et être en possession de l'aptitude médicale délivrée au personnel appartenant à la catégorie A des
travailleurs (carte DATR).
« La preuve documentée de la vérification annuelle de l’acuité visuelle doit être fournie » (cf. NF EN ISO 9712 chapitre
7.4).
Autres formations :
titulaires du permis de conduire catégorie B et ADR classe 7 pour ceux transportant des sources.
L’exposition d’une partie quelconque du corps humains aux rayons X ou aux rayons gamma peut être préjudiciable pour
la santé. Les consignes de sécurité applicables sont celles stipulées dans le « MOD.PLS.06. Consignes de sécurité à
l’usage des opérateurs en radiologie industrielle ».
Toutes les surfaces à contrôler doivent être exemptes de salissures, calamine libre, produit ou résidu. De plus tous les
aspects de surface de la pièce qui peuvent gêner l’interprétation doivent être éliminés avant le contrôle.
Sauf spécification contraire, l’examen radiographique a lieu après le dernier stade de fabrication, c'est-à- dire après
meulage ou traitement thermique.
Des symboles doivent être affectés à chaque partie de l'objet radiographié. Les images de ces symboles doivent
apparaître sur les radiogrammes, si possible en dehors de la zone contrôlée pour garantir l’identification sans ambiguïté
de celle-ci.
Le stade d’examen, les zones soumises à examen ainsi que l’étendue du contrôle seront conformes au tableau 8.2.1
(voir annexe 8), et seront précisées par le client lors de la commande.
La méthode de contrôle définie pour les assemblages bout à bout et en T est précisée dans le tableau 3 ci-dessous
conformément à la NF EN ISO 17635 (voir ci-dessous).
4.1.6. MARQUAGE : Cf :NF EN ISO 17636-1
Des marques permanentes doivent être apposées sur l'objet à contrôler afin de retrouver précisément la position de
chaque radiogramme.
Lorsque la nature du matériau et/ou les conditions de service ne permettent pas le marquage permanent, les positions
doivent être reportées sur des schémas précis ou radiogrammes.
Lorsque la radiographie d’une zone donnée nécessite deux films distincts ou plus, ceux-ci doivent présenter un
recouvrement suffisant afin de prouver que la zone à contrôler est totalement radiographiée. Ceci doit être vérifié à l’aide
d’un symbole de haute densité placé sur la surface de l’objet et qui doit apparaître sur chaque film.
La qualité de l’image doit être vérifiée conformément à la norme NF EN ISO 17636-1 et avec des IQI conformes aux
normes NF EN ISO 19232-1 et NF EN ISO 19232-2.
Les IQI sont, soit du type à gradins (cf. : NF EN ISO 19232-2), soit du type à fils défini (cf. : NF EN ISO 19232-1).
A l’examen de l'image de l'IQI sur le radiogramme, on détermine le numéro du plus petit fil ou trou visible.
L'image d'un fil est acceptée si une longueur continue d'au moins 10 mm est clairement visible dans une partie de
densité optique uniforme. Dans le cas d'un IQI à trous et à gradins, si celui-ci comporte deux trous de même diamètre,
les deux doivent être visibles pour que le gradin puisse être considéré comme visible.
La qualité d’image obtenue doit être indiquée sur le rapport d'examen par radiographie. Dans tous les cas, le type d’IQI
tel qu’il est indiqué sur l’IQI lui-même doit être clairement mentionné.
4.2.1.1. Généralités :
Normalement les techniques radiographiques conformes aux figures 1 à 19 de l’annexe 3 doivent être utilisées.
La technique de l'ellipse (double paroi et double image) conforme à la Figure 11 n’est pas recommandée pour des
diamètres extérieurs De > 100 mm, des épaisseurs de paroi t > 8 mm et des largeurs de soudures > De/4. Deux vues
décalées de 90° sont suffisantes si t/De < 0,12. La distance entre les deux images de soudure doit être d'environ une
largeur de soudure.
Lorsqu'il est difficile d'effectuer un examen en ellipse pour De ≤ 100 mm, on peut recourir à la technique perpendiculaire
conforme à la Figure 12. Dans ce cas, il est exigé trois expositions décalées de 120° ou de 60° les unes par rapport aux
autres.
Dans les dispositions d’examen conformes aux Figures 11, 13 et 14, le décalage de l'axe du faisceau doit être aussi
faible que possible, afin qu’il n’y ait pas superposition des deux images. La distance source-objet f doit être aussi faible
que possible pour la technique indiquée dans la Figure 13.
L'IQI doit être placé près du film avec une lettre en plomb « F».
D'autres techniques radiographiques peuvent être convenues par les parties contractantes lorsque cela s'avère utile, par
exemple en raison de la géométrie de la pièce ou des différences d'épaisseur des matériaux.
Un exemple d'un tel cas est présenté à la figure 19. Les techniques multi-films ne doivent pas être utilisés pour réduire
les temps d'exposition sur des épaisseurs
Pour garantir une bonne sensibilité de détection des imperfections, il est recommandé que la tension du tube à rayons X
soit aussi basse que possible. Les valeurs maximales de tension du tube par rapport à l’épaisseur sont indiquées sur la
figure 20 en annexe 4.
Le choix de l’émetteur de rayonnement mis en œuvre au cours du contrôle radiographique est fait en tenant compte du
type de procédé de soudage utilisé et de la nuance d'acier à contrôler.
Les gammes d'épaisseurs traversées autorisées pour les sources à rayons gamma et les appareils à Rayons X dont la
tension dépasse 1 MeV sont indiquées dans le tableau ci-dessous.
Le contrôle radiographique des épaisseurs ≥ 10 mm traversées peut être réalisé avec la source de
rayonnement Ir 192 (cf. : NF EN ISO 17636-1).
Le contrôle radiographique des épaisseurs ≥ 5 mm traversées pourra être réalisé avec une source de
rayonnement Se 75.
4.2.3. CHOIX DES SYSTEMES DE FILMS, ECRANS ET FILTRES : Cf : NF EN ISO 17636-1
Les classes de systèmes films utilisables pour l'examen radiographique doivent être conformes à la NF EN ISO 11699-1
Les classes minimales de systèmes films utilisables pour différentes sources de rayonnement ainsi que les épaisseurs et
les matériaux recommandés pour les écrans sont indiquées en annexe 5.
Le faisceau du rayonnement doit être axé sur le centre de la surface examinée et il est recommandé qu'il soit
perpendiculaire à la surface de l'objet en ce point, sauf s'il peut être démontré que certaines imperfections sont mieux
détectées sous une incidence différente. On peut, dans ce cas, admettre un écart d'alignement du faisceau.
Pour réduire les effets du rayonnement rétrodiffusé, le rayonnement direct doit être collimaté autant que possible sur la
partie contrôlée.
Avec les sources de rayonnement Se 75, Ir 192 et Co 60 ou dans le cas d'effet de bord, on peut utiliser, pour filtrer le
rayonnement diffusé de basse énergie, une feuille en plomb placée entre l'objet et la cassette.
L'épaisseur de cette feuille est comprise entre 0,5 mm et 2 mm selon l'épaisseur traversée.
Si nécessaire, le film doit être protégé du rayonnement rétrodiffusé par une feuille de plomb d'une épaisseur d'au moins
1 mm ou une feuille d'étain d'au moins 1,5 mm, placée derrière l'ensemble film- écran.
L'effet du rayonnement rétrodiffusé doit être vérifié pour chacune des nouvelles conditions opératoires, au moyen d'une
lettre en plomb B (d'une hauteur minimale de 10 mm et d'une épaisseur minimale de 1,5 mm) placée immédiatement
derrière chaque cassette. Si l'image de ce symbole apparaît en plus clair sur le radiogramme, celui-ci doit être refusé. S'il
apparaît en plus foncé ou demeure invisible, le radiogramme est acceptable et démontre une bonne protection contre le
rayonnement rétrodiffusé.
Pour la classe B
f = distance minimale source objet en mm,
Il est recommandé que le nombre de radiogrammes nécessaires pour un examen complet des soudures planes et des
soudures circulaires avec source de rayonnement décentrée soit spécifié conformément aux exigences techniques.
Le rapport des épaisseurs traversées entre l’axe du faisceau et le bord extérieur d'une zone évaluée d'épaisseur ne doit
pas être supérieur à 1,1 en classe B.
Il est recommandé que les densités résultant d'une éventuelle variation de l'épaisseur traversée ne soient pas inférieures
à celles indiquées au chapitre 4.2.8, sans être supérieures à ce qu'autorise la source lumineuse (négatoscope)
disponible, dans la mesure où l'on peut prévoir un cache.
La dimension de la zone à contrôler inclut la soudure et les zones affectées thermiquement. On doit généralement
examiner environ 10 mm de métal de base de part et d'autre de la soudure.
L’annexe 6 indique le nombre de radiogrammes recommandé pour obtenir un examen d'une soudure bout à bout
circonférentielle.
Il est recommandé que les conditions d'exposition soient telles que la densité optique minimale du radiogramme dans la
zone examinée soit supérieure ou égale à celles indiquées dans le tableau ci- dessous.
Des densités optiques élevées peuvent être utilisées avec avantage si les conditions d'éclairage sont suffisantes
conformément au chapitre 4.2.10.
Pour éviter les densités optiques de voile anormalement élevées provoquées par le vieillissement du film, le
développement ou la température, la densité optique de voile doit être vérifiée périodiquement sur un échantillon non
exposé du film utilisé, qui doit être manipulé et traité comme le radiogramme réel.
La densité optique de voile ne doit pas dépasser 0,3. La densité optique de voile se définit ici comme la densité optique
totale (émulsion et base) d'un film non exposé traité.
En technique multi-film mais avec interprétation en simple film, la densité optique de chaque film doit être conforme au
ci-dessus.
Si la lecture en double film est exigée, la densité optique de chacun des films ne doit pas être inférieure à 1,3.
Les films sont traités suivant les conditions recommandées par le fabricant de films et de produits chimiques pour obtenir
la classe de système film choisie. Une attention particulière doit être portée à la température, à la durée de
développement et à la durée de lavage. Le traitement du film doit être contrôlé régulièrement conformément à la NF EN
ISO 11699-2.
Il est recommandé que les radiogrammes soient exempts de défauts dus au traitement ou à d'autres causes
susceptibles de gêner leur interprétation.
Il convient que les radiogrammes soient examinés dans un local sombre à luminance réglable, conforme à la NF EN
25580.
Il convient que la surface non masquée du négatoscope corresponde à la surface minimale examinée.
Les critères d’acceptation des défauts sont conformes à la NF EN13480-5 V5/A2 Paragraphe 5 (modification de 8.4.4.3)
ainsi qu'aux prescriptions suivantes :
4.3. RAPPORT D’EXAMEN : Cf : NF EN ISO 17636-1
Les informations suivantes seront reportées dans le rapport d’examen FOR 011 :
Pour garantir leur conservation, les radiogrammes doivent être placés dans des emballages les préservant de la lumière,
de la poussière et de l’humidité.
5. ANNEXES