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EFFET L OO P SUR...

La Harpe

“Chevilles d’une harpe - Photo : © D.R. (Modèle d’appareil photo : Nikon D40 ; cliché du 19/05/2007)

«Il y a apparence que la harpe a pris naissance,


de même que tous les instruments de musique,
dans des temps d’abondance et de joie,
ou qu’elle est le fruit des recherches
de quelque spéculatif amateur de musique.»
(Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, par une société de gens de lettres, T. 17 ; p.91 ;
Diderot et d’Alembert, chez Pellet Imprimeur, Genève, 1778.)
BLABLA

Harpe, subst. fém.


Instrument de musique, de forme triangulaire ou arquée, muni de cordes de longueur
décroissante que l’on pince avec les doigts.
(Dictionnaire de la langue du 19ème et du 20ème siècle, Tome 9 pp. 695; CNRS,1981)

Anglais : Harp ; Allemand : Harfe; Italien: Arpa; Espagnol : Arpa


Du germanique Harpa, griffe, crochet (cf. harpon) puis du bas-latin, harpa, instrument de
musique usité chez les Germains.

UN INSTRUMENT PLURI-MILLENAIRE

O
n ignore les origines exactes de la harpe, mais il s’agit certainement de l’un des plus
anciens instruments répertoriés. Des documents iconographiques attestent que la harpe
existe dès la plus haute antiquité, au Proche-Orient.
Elle a connu depuis diverses transformations, aussi bien dans sa forme, sa taille, que dans le
nombre de cordes installées et les matériaux utilisés : arc musical (encore joué en Afrique et en
Amérique du Sud), pluriarc, harpe arquée, galloise ou angulaire ; de cinq à quarante-sept cordes;
en boyau, en métal, en nylon… De fait, il s’agit d’un instrument très répandu sauf en Extrême-Orient.
On trouve tout de même un modèle birman coudé appelé harpe saung gauk, dont la forme rappelle
la harpe égyptienne antique.

La harpe arquée se rencontre sur des bas-reliefs et dans


des hiéroglyphes égyptiens, dès la quatrième dynastie de
l’Ancien Empire. Au Moyen-Orient, la harpe était considérée
comme un instrument à vocation religieuse ou royale. Ce
sont les Babyloniens qui fabriquèrent le modèle en deux
parties distinctes, et qui fut adopté par la suite dans toute
l’Europe : la harpe angulaire.

En Europe, Le mot harpa se rencontre pour la première


Tombe n°100 de Rekhmirê vizir et gouverneur de Thèbes
fois au sixième siècle dans un texte du gallo-romain Saint-
sous la 18ème Dynastie. (photo : © D.R.)
Venance (Venantius Fortunatus). Sa description distingue
clairement cet « instrument barbare » de la lyre1. On estime qu’elle intègre le paysage musical européen à
partir du huitième siècle et s’impose réellement vers le quatorzième siècle.

À cette époque, la harpe sert principalement à accompagner des poèmes épiques et fait aussi
partie des attributs du pouvoir. Il semblerait que sa diffusion provienne essentiellement des pays
scandinaves et anglo-saxons. C’est dans les pays celtiques, notamment en Irlande où elle orne
le blason du pays, que la harpe devient très populaire aux alentours du treizième siècle: elle
remplace peu à peu la lyre et le crwth (instrument à cordes frottées). Pour autant, en Bretagne,
la harpe n’est semblerait-il, véritablement adoptée qu’ à la fin du dix-neuvième siècle et retrouve
sa filiation culturelle celtique au vingtième siècle grâce au travaux de Gildas Jaffrenou et Jorg
Cochevelou, le père d’Alan Stivell.

1
Cf. H. Chamassé & F.Vemillat : Venance Fortunat « Poèmes » (Les Belles Lettres 2004)

2
C’est au Moyen-Age que la harpe diatonique acquiert ses lettres de noblesse en devenant un ins-
trument majeur de la composition musicale, accompagnant troubadours et trouvères (lais, poésie
courtoise…). Il s’agit de la harpe troubadour, instrument de petite taille qui possède vingt-deux à
vingt-cinq cordes. Des modèles portatifs munis de sangles accompagnent les musiciens dans
leurs pérégrinations2. A partir de la Renaissance, l’évolution de la musique occidentale entraîne
des modifications de plus en plus complexes qui vont transformer le modèle traditionnel : l’instrument
s’agrandit et son nombre de cordes augmente. La harpe dite celtique en compte trente-quatre.
Elle comporte un système de loquets placés en haut de chaque corde qui permet de changer la
hauteur du son de chaque note afin d’obtenir des demi-tons.

Malgré ces apports, la structure de l’instrument ne permet pas toutes les modulations liées à
l’apparition du chromatisme. Durant cette époque, les limites du modèle diatonique amènent les
musiciens à préférer le luth et les premiers instruments à clavier. En Italie, la « arpa doppia »
(harpe double)3 tente cependant de pallier certains de ces manques.

« Au reguard des instrumens de musicque, il aprint à jouer


du luc, de l’espinette, de la harpe, de la flutte de Alemant
et à neuf trouz… »4

L’ancêtre de la harpe de concert n’apparaît véritablement qu’au début du dix-huitième siècle, grâce
à l’invention d’un luthier bavarois, Simon Hochbrücker, qui met au point un mécanisme muni de
pédales associé au système des crochets inventés à la fin du dix-septième siècle. Il s’agit de la
harpe à simple mouvement5. Cette nouvelle facture permet de raccourcir les cordes pour former
les altérations (bémols, bécarres et dièses). L’instrument connaît alors une mode considérable en
France vers la fin du dix-huitième siècle, notamment sous l’impulsion que lui donne sa prestigieuse
« élève » Marie-Antoinette. Elle interesse de grands compositeurs européens comme Mozart qui
lui écrit un Concerto.

Ce type de harpe se modifiera encore, à la fin du dix-huitième siècle avec le facteur de harpes,
Georges Cousineau et surtout grâce au facteur de pianos Sébastien Erard, créateur du mécanisme
à fourchettes. Il réalise le modèle à double mouvement muni de sept pédales et quarante sept
cordes : la harpe de concert est née. Au dix-neuvième siècle le directeur de la maison Pleyel,
Gustave Lyon invente la harpe chromatique à cordes croisées.

Parmi les diverses recherches techniques autour de cet instrument, mentionnons des inventions
plus ou moins loufoques, tombées rapidement dans l’oubli : la harpe-psaltérion, la harpe-lyre,
la clavi-harpe…

De nos jours, deux sortes de harpes sont utilisées : celtique, gaélique ou encore dite latine pour
la harpe sans pédales (diatonique) d’une part, et chromatique (à simple ou à double mouvement)
pour la harpe à pédales, d’autre part.

2
Ce modèle est appelé harpe bardique
3
Harpe pourvue de 2 rangées de cordes parallèles
4
F.Rabelais « Gargantua » , texte original et translation en fr. moderne par G. Demerson ; Ed. du Seuil 1996 Chap.XXIII :
« Comment Gargantua feut institué par Ponocrates en telle discipline qu’il ne perdoit heure du iour »; p.198.
5
Système qui sert à changer le ton d’une note au moyen d’une mécanique spécifique. Les taquets montés sur la partie supérieure de l’instrument
permettent aussi de jouer des altérations.

3
Hugo Pratt : Les Celtiques p.24 ; Éditions Casterman (© D.R.)

TECHNIQUE DE JEU

L
a technique instrumentale connaît elle aussi, beaucoup de transformations au cours
du temps. Portée en bandoulière durant le Moyen-Âge, la harpe diatonique pouvait se
jouer en marchant. Sa taille augmentant, la harpe est munie d’un pied et est inclinée
pour reposer en partie sur l’épaule du musicien qui doit par ailleurs actionner les pédales
avec ses pieds dans le cas du modèle de concert.
Les cordes sont pincées ou étouffées; on utilise une main tandis que l’autre, posée à plat sur les
cordes, amoindrit leur résonance… L’emploi des deux mains en se servant du pouce, de l’index
et du médius, débute au Moyen-Age. Auparavant, on en jouait aussi avec un médiator.

C’est au dix-huitième siècle que l’annulaire est utilisé. Ce même siècle voit se constituer les
bases de la technique instrumentale actuelle, avec l’emploi de quatre doigts, d’autant plus que la
harpe acquiert sa forme définitive.
Un siècle plus tard le jeu « harpistique » est enrichi par le développement de la technique spécifique
du glissando6 qui augmente une palette de modes de jeux et d’attaque déjà conséquente.

En règle générale, on utilise la pulpe du doigt pour faire résonner la corde à l’exception de certaines
techniques de jeu de harpe celtique où l’on pince les cordes à l’aide des ongles, pratique commune
aux harpistes sud-américains.

6
Ou « sdrucciolo »: Façon de jouer en laissant glisser le doigt ou l’ongle sur l’ensemble des cordes dans le sens grave/aigu ou vice versa.

4
Structure de la harpe (© Infovisual.info D.R.)

Des cordes sont colorées pour permettre au musicien de se repérer : les do sont en rouge et les fa
en noir ou en bleu. Elles sont généralement en métal dans les graves, en boyau, dans les médium
et en nylon dans les aigus. La harpe de concert couvre six octaves et demie.
Pour finir, la harpe se prête également aux innovations de la musique contemporaine : elle peut être
« préparée » comme un piano, avec l’aide de divers objets ou plus récemment, électrifiée.

LE RÉPERTOIRE ET SES INTERPRÈTES

J
usqu’à nos jours, la harpe s’illustre surtout dans les répertoires classique, traditionnel et folk.
L’écriture pour harpe, réalisée en grande partie par des harpistes parfois dénués d’un véritable
talent créatif,  se développe particulièrement au cours du dix-huitième siècle où la structure
de l’instrument se complexifie. Cependant, des compositeurs tels Mozart puis Boieldieu créent des
œuvres pour cet instrument; plus tard, et ce, malgré le scepticisme d’un Berlioz sur les possibilités
chromatiques de la harpe, le répertoire s’enrichit des compositions de Ravel, Roussel, Hindemith,
Caplet ainsi que des transcriptions de Debussy. Berio, parmi d’autres compositeurs contemporains,
a écrit une pièce pour harpe.
Tout récemment, Lavinia Meijer a transcrit des compositions du pianiste Philip Glass.

5
Dans les pays celtiques, la pratique de la harpe est étroitement liée aux légendes. Ainsi vers 1800
av. J.-C., à l’époque des Tuatha Dé Dannan (« ancêtres » mythiques des Irlandais), on conte l’histoire
d’un druide qui récupéra sa harpe dotée de pouvoirs magiques chez ceux qui la lui avaient ravie :
elle répondait à l’appel du harpiste et se jouait selon trois modes en usage: celui de la lamentation,
et toutes les femmes pleurèrent; celui du sourire qui les fit rire ; celui du sommeil qui plongea toute
l’assistance dans un profond sommeil7.

Toujours en Irlande, mais en quittant le monde des légendes, on retient les noms de Maelrooney
O’Carroll, Carroll O’Daly (quatorzième et quinzième siècles) et surtout du compositeur Turlough
O’Carolan (1670-1738). Quant au Pays de Galles, c’est William Pennlyn qui, au début du seizième
siècle, écrit pour la première fois la musique de la harpe celtique . Dans ces régions, la harpe est
un instrument noble qui était emporté sur les champs de bataille.

« Il y avait trois choses qu’on ne pouvait saisir pour dettes


chez un homme libre du pays de Galles : son cheval, son épée
et sa harpe »8

En Italie, Stefano Landi intègre régulièrement la arpa doppia (à deux ou trois rangées de cordes
parallèles) dans ses compositions orchestrales.

Avec l’apparition de la harpe à pédales,


au début du dix-huitième siècle, plusieurs
solistes de renom vont se manifester sur la
scène musicale européenne, notamment
l’inventeur de ce système, Simon Hochbrücker
et son fils Christian dont les travaux vont
intéresser Haendel qui écrit un Concerto
pour harpe.

À cette époque, c’est l’école franco-allemande


qui prédomine. Son plus illustre représentant
est le praguois Jean-Baptiste Krumpholz (1745-
1790).

Marie-Antoinette jouant de la harpe


par Jean-Baptiste Gautier d’Agoty - 1777
(Luisa Ricciarini/Leemage © D.R.)

7
Cf. le Lebor Gabal Erenn, compilation de manuscrits irlandais et C.J. Guyonvarc’h « Textes mythologiques irlandais » (1980)
et T.Jigourel, « Harpe Celtique », p. 10
8
À l’origine : extrait d’un manuscrit gallois du 12ème siècle repris par Chateaubriand , Et. ou disc. hist., t.3, 1831, p.134 in Dictionnaire de la langue
du 19ème et 20ème siècle CNRS, 1981, t.9, art. Harpe, p.695

6
Au dix-neuvième siècle, la période romantique est notamment marquée par deux harpistes
virtuoses, également compositeurs: l’anglais Elias Parish-Alvars et le français Nicolas-Charles
Bochsa, à la vie tumultueuse. Ce dernier fut autant connu pour sa virtuosité à la harpe que pour ses
talents d’escroc en matière de spéculations. Quant au premier, Berlioz dit de lui : « C’est le Liszt de
la harpe !  On ne se figure pas tout ce qu’il est parvenu à produire d’effets gracieux ou énergiques,
de traits originaux, de sonorités inouïes…»9.

La harpe apparaît en solo accompagnée d’un orchestre ou intégrée à l’orchestre. Une importante
quantité d’œuvres pour harpe de concert est écrite durant ce siècle.

Enfin la période contemporaine offre une palette d’écoles européennes réputées  : allemande,
italienne, espagnole avec Nicanor Zabaleta. Parmi elles, l’école française prédomine et permet
à la harpe de conquérir la scène musicale mondiale: citons, entre autres, le grand harpiste et
professeur Alphonse Hasselmans qui créée l’Ecole de la Harpe contemporaine, Raphaël Martenot,
auteur d’une méthode d’apprentissage toujours en usage, Henriette Renié, fondatrice de l’Ecole de
la Harpe Française, Lili Laskine, Pierre Jamet ou encore Denise Mégevand, d’origine suisse, qui se
spécialise dans la harpe celtique et sera entre autres, la professeure d’Alan Stivell…

Pour ce type de harpe, la période musicale folk est propice à son développement. Derek Bell
favorise la reconnaissance du riche répertoire traditionnel irlandais. Le breton Alan Stivell, dans les
années 1970, place la harpe au premier plan. Il arrange et compose des airs traditionnels et folk
mêlés de sonorités plus modernes, voire « pop-rock » et «world», au moyen d’une harpe celtique
électrifiée. Plus récemment, des artistes comme Loreena Mc Kennitt continuent dans cette voie.

Dans le registre des songwriters, l’américaine Joanna Newsom s’accompagne à la harpe et se


nomme plus volontiers « harpeuse » que harpiste, en référence au terme médiéval utilisé pour
désigner l’instrumentiste qui pratiquait la harpe celtique.

L’Amérique Latine est un continent où la harpe s’est également bien diffusée sous l’influence de la
musique baroque espagnole. Dans le registre traditionnel plus ou moins modernisé, le vénézuélien
Rafael Ochoa , le paraguayen Ismael Ledesma ou encore la mexicaine Graciana Silva Garcia
s’imposent bien au-delà de leurs pays. Au Brésil, Cristina Braga a enregistré plusieurs disques en
solo et accompagne différents chanteurs et musiciens de renom : Marisa Monte, Lénine…
La musicienne allemande Annette Bjorling introduit la harpe dans le style musical klezmer, quant
au continent africain, citons le « blues » de la harpiste et chanteuse éthiopienne Tsehaytu Beraki.

Cependant, malgré l’étendue de ses possibilités techniques et d’improvisation, la harpe reste


principalement cantonnée aux univers musicaux mentionnés plus haut. Pour autant, le jazz est
aujourd’hui, le genre musical qui donne une place de plus en plus grande à cet instrument. Dans
les années quarante déjà, de grands harpistes se sont illustrés au sein d’orchestres non moins
célèbres: Casper Reardon ou encore Betty Glamman qui accompagna les formations d’Oscar
Pettiford et de Duke Ellington. A partir des années cinquante, la musicienne de jazz Dorothy Ashby
reste la plus éminente figure de la harpe dans ce domaine. Citons aussi Corky Hale et Verlye Mills.
Par la suite, des musiciens ont utilisé cet instrument afin d’ouvrir et d’ enrichir certaines compositions
comme pendant la période free, la pianiste et harpiste de formation Alice Coltrane. Aujourd’hui,
Isabelle Olivier ou Park Stickney font connaître à un plus large public la sonorité « jazz » de la
harpe.

Au début des années quatre-vingt, Bernard Szajner invente la harpe laser, utilisée par Jean-Michel
Jarre. Ce sont les faisceaux, faisant office de cordes et coupés par les mains du musicien qui créent
le son.

9
Cf. Hector Berlioz « Mémoires », Flammarion, coll. Mille & une Pages, 2003, Premier voyage en Allemagne, V, p. 357.

7
La dernière-née de la famille des harpes appelée « Harpe bleue »10, ouvrent d’autres horizons.
Des compositeurs contemporains comme Alain Louvier ou encore Thierry Escaïch ont écrit des
œuvres spécifiques pour cet instrument qui propose à lui seul un modèle acoustique, électro-
acoustique et électrique. La musicienne Martine Flaissier l’a adoptée pour interpréter un répertoire
contemporain. D’autres, comme Nicolaz Cadoret l’utilisent en jazz. La multi-instrumentiste Zeena
Parkins qui a accompagné Björk dans l’album « Vespertine », compose également pour harpe
électrifiée dans un registre situé à mi-chemin entre l’open-music et la musique contemporaine,
tandis que le groupe Philing de son côté, inaugure le  « zouk harpé » comme le formule son leader,
Phil Chardon.

Malgré quelques périodes d’infortune, la harpe, qui fête ses 5000 ans d’existence, n’a jamais
vraiment quitté la scène musicale et de plus en plus de festivals lui sont consacrés. Des apports
techniques continuent d’enrichir cet instrument qui ne cesse de charmer et d’étonner auditeurs,
interprètes et compositeurs par ses multiples possibilités de jeu, par la beauté de sa forme et la
magie de ses sonorités.

Park Stickney, « Motorcycle » (Photo: Harrison Hurwitz © D.R.)

10
Harpe Bleue, « The Blue » (due à la couleur bleu électrique de l’instrument) : chaque corde est équipée d’un micro et l’instrument peut être doté
d’effets spéciaux qui ajoutent toute une palette de sonorités et de modes de jeu à la harpe classique élargissant ainsi son répertoire et augmentant
sa puissance.

8
À LA MEDIATHEQUE

ÉCOUTER
ALBINONI / HAENDEL/ CORELLI/ BACH : Adagio, canon & gigue 304 ANT
(Haendel : Concerto No 6 pour harpe, cordes et deux flûtes, op. 4, si bémol majeur)
ANTHOLOGIE : Missa mexicana ; The Harop Consor ; A. Lawrence-King, dir 304.43 ANT
APONTE Rafael / OCHOA Rafael : Arpa Venezuela 047 APO
AYLLU SULCA : Music of the Incas 044.1 AYL
BEETHOVEN Ludwig van : Serenade pour violon, cordes, harpe et percussions 341 BEE
BERAKI Tseheytu : Selam 013 BER
BERIO Luciano : Differences, pour 5 instruments et bande magnetique 415 BER
BERLIOZ Hector : Great Orchestral Works (La Symphonie Fantastique, op. 14) 324 BER
BJÖRK : Vespertine 2 BJO
CAPLET André : Conte fantastique, Septuor, Prières 315 CAP
CEYSSON Emmanuel : Ballad in red 314.51 CEY
COLTRANE Alice : Journey in Satchidananda 160 COL
DEBUSSY Claude  : Musique de chambre 310 DEB
GESUALDO Carlo : Madrigaux ; Les Arts Florrissants, W. Christie, dir 332 GES
GLASS Philip : Metamorphosis, The Hours... 411.51 GLA
Arrangements pour harpe / L. Meijer, harpe
HALLE Adam de la : Le jeu de Robin et Marion ; Ens.Perceval, G. Robert, dir. 330 HAL
HARP TRIO : Romatic pieces & Transcriptions 313.51 HAR
HUREL Juliette : Impressions françaises / C. Icart, harpe 372 HUR
KÖLL M. / INVERNIZZI R. : L’arpa barberini, chant et harpe dans la Rome baroque 312.52 KOL
LISLEVAND Rolf : Diminuito ; G. Rossi, triple h. 318.04 LIS-
MOZART Wolfgang Amadeus : Concerto pour flute et harpe KV 299 \ L. Laskine, harpe 319.72 MOZ
Concerto pour flute et harpe KV 299 319.72 MOZ
NEWSOM Joanna : Divers 220 NEW
Ys 220 NEW
The milk-eyed mender 220 NEW
NOGUES Kristen : Logodennig 1952-2007 091 NOG
OLIVIER Isabelle : My foolish harp 190 OLI
In between 190 OLI
PAILLARD Jean-François / RAMPAL Jean-Pierre : Concertos pour harpe 319.51 PAI
SAINT-SAËNS Camille : La muse et le poete ; Oeuvres concertantes 312 SAI
SAVALL Jordi  : The Celtic Viol ; A. Lawrence-King, h. celtique et psaltérion 346 SAV
SCARLATTI DOmenico : Vivi felice ; A. De Preissac, h. 311.51 SCA
STICKNEY & OPPERMANN : Harp summit
STICKNEY Park / CONTENTI Dino : Who is… the lion, the wolf and the donkey ? 1 STI
STIVELL Alan : Amzer 091.2 STI
Live à l’Olympia 091.2 STI
Chemins de terre 091.2 STI
Dublin – Live 091.2 STI
Symphonie celtique 091.2 STI
TEUPEN Jonny : Harpadelic 061 TEU
TROUBADOURS ART ENSEMBLE : Art des Troubadours – Trob’art concept I 302 TRO
VIVALDI Antonio  : O’ stravagenza 320 VIV
VIVALDI / HAENDEL/ PURCELL : Concerto pour cordes
(Haendel : Concerto pour harpe & orchestre) 319 VIV
Position des mains sur une harpe (Photo : © domaine public)

9
LIRE
CHAUVEL / LERECULEY / SIMON : Arthur, une épopée celtique BD ART
DEBAUSSART Emmanuelle : Les musiques celtiques 789.72 DEB
PRATT Hugo : Corto Maltese : Les Celtiques BD COR
RAULT Lucie : Instruments de musique du monde 789.0813 RAU
TRANCHEFORT François-René : Les instruments de musique dans le monde 2 789.081 TRA

@ CONSULTER
France Culture : Klassico Dingo : L’histoire de la harpe dans la musique classique
Invité : N. Cadoret
https://www.francemusique.fr/emissions/klassiko-dingo/l-histoire-de-la-harpe-dans-la-musique-
classique-notre-invite-nicolaz-cadoret-8131
Cité de la Musique : Evolution de la harpe à travers les siècles :
www.citemusique-romans.com/images/m1_MTM2_diaporamaharpe.ppt
Le C.R.I. de la Baie de Somme : Qu’est-ce que... la harpe ?
http://www.cri-baiedesomme.fr/quest-ce-que-la-harpe

FESTIVALS
Dinan : Rencontres Internationales de harpes celtiques (Juillet)
Gargilesse : Festival d’été de Gargilesse (Août)
Hauts-de-France : Festival International Harpe en Avesnois (Mars)
Ile-de-France : Rencontres Iternationales de la Harpe en Ile-de-France (Mai-Juin)
Ancenis : Harpes au Max – Festival international deharpes en Pays d’Ancenis (Mai)
Belgique : Brussels Harp Festival (Octobre)
Pays-Bas : Dutch Harp Festival (Mai)
Grande-Bretagne : Somerset Folk Harp Festival (Juillet)
Edinburgh International Harp Festival (Avril)
Wales International Harp Festival (Avril)
An Chúirt Chruitireachta - International Festival for Irish Harp (Juillet)

LA PLAYLIST
01 - Harpo Marx : Blue moon
02 - Anonyme : Kone da lar (Harpe birmane)
03 - Loreena Mc Kennitt : She moved through the fair
04 - Camille Saint-Saëns : Fantaisie pour harpe, op. 95 ; J.Schelling, h
05 - Zeena Parkins : Phantom orchard (avec Ikue Mori)
06 - Madeleine Crump : Lai ; Trouvère anonyme – France, XIIIème siècle
07 - Rafael Ochoa : Eterno adios
08 - Diane Moss : The foggy dew
09 - Isabelle Olivier : My foolish heart ; Youn Sun Nah, chant
10 - Jean-Sébastien Bach : Toccata et fugue en ré mineur (transcr.) ; Amy Turk, h.
11 - Claude Debussy : Danse sacrée et Danse profane ; Isabelle Moretti, h.
12 - Alan Stivell : Suite irlandaise / The king of the fairies
13 - Tsehaytu Beraki : Laley bola
14 - The Cranberries : Zombie ; (transcr.) Marion Le Solliec, h.
15 - Joanna Newsom : Cassiopeia

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LA PLAYLIST (Suite)
16 - W. A. Mozart : Concerto pour flûte et harpe KV 299 ; M.P. Langlamet, h.; E. Pahud, fl
17 - Alice Coltrane : Atomic peace
18 - Jonny Teupen : Love me
19 - Björk : Aurora
20 - Philip Glass : The Hours (transcr.) ; Lavinia Meijer, h.

Le Roi David jouant sur sa harpe ; Notre-Dame-de-Paris, vitrail (détail © D.R )

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